Kai no sakamushi et quelques images de Tokyo
J'ai craqué sur des coques chez mon poissonnier. Elles ne me faisaient pas de l'oeil, mais si elles en avaient eu un, cela aurait été le cas !
Dès que je les ai vu j'ai pensé à une recette que j'adore, mais dont je laisse la préparation à mon mari qui la réussit si bien !
C'est recette issue du livre "Les grandes traditions culinaires - Japon" (éd Time life). Outre de présenter les éternels sushi, maki, onigiri..., présente des recettes plus originales, comme celles que j'ai pu goûter au Japon.
Elle est faite à partir de coques et de saké.
Pour ceux qui ne connaissent pas ou ne sont pas coutumiers du saké.
Le saké pour les japonnais est assimilable au vin pour les français, ou à la bière.
Il est fabriqué à partir de riz fermenté et d'eau.
En France, la légende veut que le saké soit un alcool fort.
En fait, on le confond souvent avec le "Mei Kwei Lu Chew" que l'on sert à la fin d'un repas dans les restaurants asiatiques, qui lui est un alcool chinois à base de sorgho aromatisé à la rose à 40% vol. Alors que le saké est plus au alentour de 15% vol.
Il existe une multitude de saké au Japon, certains peuvent se boire chaud d'autres pas.
Barrils de saké offerts au temple de Hie jinjya Shrine - Tokyo.
Pour le saké, si on veut éviter d'acheter une grande bouteille : on arrive à trouver des cannettes en verre de saké dans les supermarchés asiatiques ou les épiceries japonnaises, qui font très bien l'affaire pour faire la cuisine.
Pour ce qui est de la recette du jour : elle est délicate et parfumée, à mi-chemin entre l'entrée et la soupe.
Et malgrè le côté fort du gingembre, à notre grand étonnement, notre fille en a repris 2 fois !
Kai no sakamushi
Coques au saké et au gingembre
Ingrédients :
Pour 4 personnes
800 gr de coques
12 brins de ciboulette
un morceau de gingembre frais (gros comme une noix)
20 cl de saké
2 cuil à soupe de sauce soja (japonaise de préférence - elle n'a pas le même goût que la sauce soja chinoise. La japonaise est celle utilisée pour manger les sushis.
Faire tremper les coques dans de l'eau salée pendant au moins 3 heures,
afin d'éliminer tout le sable.
Puis laver les à grandes eaux.
Nota : si certaines sont ouvertes : n'hésitez pas à les jetter
comme pour tous les coquillages (comme les moules...) il faut qu'elles soient vivantes.
Laver la ciboulette et couper la en tronçons de 5 mm.
Peler le gingembre et le hacher finement.
Verser le saké dans un faitout,
et ajouter les coques.
Laisser cuire à feu modéré et à couvert pendant environ 5 minutes.
Dès que les coques sont ouvertes : c'est cuit.
Ajouter la ciboulette, le gingembre et la sauce soja.
Agiter le faitout dans tous les sens, mais ne remuer pas à la cuillère.
Eliminer les coques qui sont restées fermes,
et servir de suite dans des bols chauds.
On peut utiliser d'autres coquillages pour réaliser cette recette : palourdes, praires, vénus ou des moules.
Une petite visite à Tokyo pour finir.
Je n'ai que peu de photos de Tokyo, j'y suis allée pour le travail, donc pas le temps de visiter !
Entre modernité, avec ces passages cloutés impropables, mais organisés.
Et ses traditions, souvent cachées.
Mais toujours avec raffinement.