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Macaronette et cie
29 mars 2011

Biscuits au gingembre fourrés à la framboise

Le gentil Père Noël de Chikenpanzer et Chikenette, m'avait apporté le célébre livre de Martha Stewart "Biscuits, sablés et cookies " (éd. Marabout), que j'avais déjà lorgné du coin de l'oeil chez ma belle-soeur sans jamais avoir pensé à lui demander de me le prêter.

livre

En le feuilletant, il y a un tas de recettes que j'ai reconnu pour les avoir déjà vu sur certains blogs (et notées !), et dont plusieurs me donnent terriblement envie de les tester.

A force d'avoir entendu parler de Martha Stewart, l'envie m'est venue d'en savoir un peu plus sur elle. Et voici, ce que j'ai trouvé sur le personnage.
C'est une femme d'affaire américaine, qui a fondé son empire sur le bien être à la maison : décoration d'intérieure, jardinage, recettes de cuisine, fondatrice de magazin, animatrice d'émission télé, fraude financière... rien ne lui échappe.
Comme quoi on peut être une femme d'affaire est savoir faire la cuisine !

Pour ce premier essai, j'ai choisi la recette de biscuits au gingembre fourrés à la framboise, parce qu'ils ressemblaient aux Cornish fairings (biscuits au gingembre de la région de Cornouailles au Royaume Uni) que j'adore, et dont vous pouvez aussi trouver une recette sur le blog Cake in the City.

L'idée de fourrer ces biscuits avec de la confiture de framboise : c'était juste assez gourmand pour les tester !

Au final
Ces biscuits au gingembre fourrés à la framboise sont très bons, mais personnellement je préfére pour les biscuits au gingembre la recette du blog Cake in the City, moins sucrée et moins grasse.
Par contre, c'est clair que la confiture de framboise est un plus, qui permet de rend plus moelleux les biscuits et donner un petit goût acidulé très intéressant.
Il est préférable de les fourrer au fur et à mesure de leur consommation, car la confiture humidifie énormément les biscuits, leur faisant perdre leur côté croquant.

A vous tester maintenant ;o)

Biscuits au gingembre

fourrés à la framboise

biscuits_gingembre_framboises_3 

Ingrédients :

120 gr de beurre à température ambiante
60 gr de margarine
200 gr de sucre (+ du sucre pour enrober les biscuits)
280 gr de farine
1 bonne cuil à soupe de poudre de gingembre
1 cuil à café de cannelle en poudre
2 cuil à café de bicarbonate de soude
1 oeuf
60 ml de sirop d'érable
de la confiture de framboises (ici, j'ai utilisé de la confiture sans pépin)

Préchauffer le four à 180° (T 6)

Dans le bol du robot,
mélanger le beurre, la margarine et 200 gr de sucre,
jusqu'à ce que le mélange soit bien homogène.

Ajouter ensuite le sirop d'érable, en continuant de mélanger.

Puis l'oeuf et continuer toujours de mélanger.

Tamiser ensemble : la farine, la poudre de gingembre,
la cannelle, et le bicarbonate de soude.

Puis ajouter la farine, petit à petit au 1er mélange,
en continuant de mélanger dans le robot.

Poser une feuille de papier cuisson sur une plaque à pâtisserie.

Prélever de la pâte à l'aide d'une cuillère à café
compter 2 petites cuillères à café en quantité
et les façonner en boule.

Rouler les boules dans du sucre avant de les déposer (sans les aplatir)
sur la plaque à pâtisserie.
Espacer chaque boule d'environ 8 cm 
(car ils s'étallent à la cuisson).

A noter, en attendant que la 1ère plaque de biscuits soit cuite,
mettre la pâte au réfrigérateur,
ce qui vous garantira l'effet craquelé du dessus.

Cuire 10- 12 minutes jusqu'à ce que les biscuits soient dorés.
 
Laisser refroidir sur grille.
 
Une fois refroidi, étaler sur un biscuit un peu de confiture de framboise,
et le recouvrir d'un autre biscuit.
 
biscuits_gingembre_framboises_5 
 
biscuits_gingembre_framboises_4 
 
biscuits_gingembre_framboises_1 
 parchemin Biscuits_au_gingembre_fourrés_à_la_framboise

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26 mars 2011

Mousse de citron accompagné de kumquats confits et thé matcha

En ce moment, je suis dans ma période agrume, orange, pamplemousse, clémentine... mais aussi et surtout agrumes atypiques.

Habituellement, j'utilise cette recette de mousse de citron trouvée sur le blog d'Amuse-bouche pour réaliser des gâteaux ou simplement présentée en verrine. Cette recette de base m'a permis de faire des mousses avec des tas de fruits à tendance liquide : orange, pamplemousse, fruit de la passion... et même avec des jus de fruits que l'on ne trouve pas au rayon frais chez nous.
Ce qui m'a ouvert des perspectives très intéressantes ;o)

Cette fois, j'ai voulu changer d'agrumes pour expérimenter les petits nouveaux dernièrement découverts lors de mes escapades de la pause déjeuner.

Près du bureau se trouve le quartier japonais de Paris (soit proche de l'Opéra Garnier), et j'aime bien y aller pour trouver des produits japonais ou coréens très atypiques, voir même étranges pour nous occidentaux.

Après le kumquat (pas si atypique que cela tout de même puisque l'on peut en trouver dans nos supermarchés), je me suis arrêtée sur un jus de citron particulier : le jus de citrus depressa, appelé aussi citron d'Okinawa.

jus_de_citrus_depressa

Comme son nom l'indique, il s'agit d'un citron provenant de l'île d'Okinawa au Japon et que l'on trouve aussi apparemment à Taiwan.
D'après mes recherches, en dehors du jus, je ne pense pas que l'on puisse trouver des citrons d'Okinawa frais en France. Alors pour connaître son goût, je me suis laissée tenter par une petite bouteille de pur jus trouvée chez Kioko à Paris. 

Son goût est très intéressant et particulier, entre le cédrat et le citron, mais en bien moins acide et plus doux que nos citrons jaune ou vert. 
Il peut se boire tel que avec du sucre, mais vu son prix en France, les quantités vendues rendent cette boisson très onéreuse !
On peut aussi l'utiliser pour faire des sauces d'assaisonnement à salade, l'utiliser dans des préparations culinaires salées ou sucrées en remplacement du citron, mais attention vous ne retrouverez pas le côté acidulé du citron.

Ici, il me fallait une idée pour utiliser ce jus, et j'ai donc décidé d'en faire une mousse, accompagnée de kumquats confits (recette ici) et de biscuits.
Pas vraiment un tiramisu, mais dans le visuel c'est très similaire.

Bien évidemment pour ceux qui ne trouveront pas ce citron particulier (mais c'était l'occasion de vous le faire découvrir), pas de souci car la recette de base de cette mousse se fait avec du citron jaune classique, et même de l'orange.

Dans cette recette, le mariage des saveurs est assez bon : le citron d'Okinawa étant doux, c'est le kumquat qui apporte le côté acidulé. Quant au thé Matcha, il apporte du goût au biscuit, le côté encore plus japonisant, mais surtout une jolie couleur.

Mousse de citron d'Okinawa

accompagné de kumquats confits 

et thé matcha

mousse_citron_Okinawa_4

 

Pour 4 personnes

 

Kumquats confits

 

J'ai repris la recette présentée précédemment (ici) et issue du blog Recettes d'une chinoise.

Ingrédients :

400 - 500 gr de kumquats frais,
100 gr de sucre en poudre (voir moins si vous les aimez plus acides),
de l'eau

Nettoyer les Kumquats et les mettre dans un récipient.

Faire bouillir environ 800 ml d'eau.
Une fois que l'eau boue faire tremper les kumquats dans l'eau.
Cette étape permet de leur enlever leur amertume.
Puis égoutter les.

Mettre les kumquats dans une casserole à fond épais ou un faitout.
Remplir d'eau froide afin de recouvrir les kumquats.

Ajouter le sucre,
et faire cuire à feu doux sans couvrir.

Lorsqu'il n'y a presque plus d'eau et que l'eau a fait place à un sirop,
arrêter la cuisson.

Pavesini imbibés au thé Matcha



Pour le biscuit, j'ai utilisé la recette de Pavesini : ici et issue du blog Cindystar.
C'est donc mon 1er essai d'utilisation des Pavesini dans un dessert : résultat : c'est clair plus de tiramisu sans Pavesini !

Ingrédients

150 gr de farine,
30 gr de maïzena,
130 gr de sucre,
3 oeufs,
de la vanille (pour moi 2 cuil à café de sucre vanillé),
20 gr de sucre en poudre
 (Au final, il serait préférable de prendre un sucre cristal soit avec des grains plus gros que le sucre classique)

Monter les oeufs avec le sucre,
jusqu'à l'obtention d'un mélange bien mousseux
(comme si vous faisiez des blancs en neige)

Tamiser ensemble la farine, la maïzena et le sucre vanillé,
et incorporer le tout délicatement aux oeufs montés.

Mettre la pâte obtenue dans une poche à douille.

Sur une plaque recouverte de papier cuisson, 
former des petits biscuits longs à la douille.

Mettre la plaque au réfrigérateur pendant une dizaine de minutes.
Cela va vous permettre de pré-chauffer le four à 180 °C (T°6).

Sortir du réfrigérateur,
et saupoudrer les biscuits de sucre cristal.

Enfourner pendant 5 mn à 180 °C,
puis baisser à 160°C
et laisser cuire encore 4-5 minutes de plus.

Sortir et laisser refroidir les biscuits sur une grille.

Puis j'ai préparé le mélange au thé Matcha pour imbiber les biscuits :
pour cela, j'ai mélangé 1 cuil à soupe de thé Matcha à de l'eau bouillante, le tout avec une cuil à café de rhum brun.

Mousse au citron ou ici au citron d'Okinawa
Basée sur une recette du site d'Amuse-bouche (ici) 

Ingrédients :

 

70 ml de jus de citrons d'Okinawa (ou de citron jaune) 
2 œufs
2 feuilles de gélatine
50 gr de sucre
100 gr de crème entière liquide

Faire ramollir la gélatine dans de l'eau froide.

Mettre le jus des citrons dans uns saladier inox,
avec les jaunes d’œufs, 45 gr de sucre et les zestes.
 

Chauffer au bain marie
et mélanger constamment jusqu’à ce qu'à obtenir
une consistance crémeuse,
cela prend environ 10 minutes. 
 

Ajouter la gélatine ramollie dans l’eau froide,
laisser chauffer encore 1 minutes
puis retirer du feu et laissez tiédir.
 

Fouetter la crème liquide en chantilly,
réserver-la au frais.
 

Battre 2 blancs d’œufs en neige avec une pincée de sucre.
Lorsque les blancs commencent à mousser,
ajouter le sucre restant,
et continuer de battre jusqu’à ce qu’ils deviennent bien fermes.
 

Incorporer la chantilly à la crème au citron
puis les blancs d’œufs en neiges

Montage



Déposer au fond du ramequin du kumquats confits,
et un peu de jus de cuisson des kumquats.



Déposer ensuite un morceau de biscuit,
que l'on imbibera de thé matcha.



Recouvrir de mousse au citron.



Déposer de nouveau du biscuit imbibé de thé matcha.

Saupoudrer de poudre de thé matcha.



Déposer du kumquats confits coupés en petits morceaux,
et recouvrir de nouveau de mousse au citron.



Finir en saupoudrant de poudre de thé matcha.



 mousse_citron_Okinawa

 

mousse_citron_Okinawa_2

 

mousse_citron_Okinawa_3 

 parchemin Mousse_de_citron_d'Okinawa accompagné de_Kumquats confits_et_thé_matcha

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23 mars 2011

Boeuf au saté

Le saté (ou satay) est un plat indonésien, qui porte le nom du mélange d'épice qui le compose. En général, ce mélange est composé de piment, de cacahuétes, d'ail, de cumin, de curcuma, de gingembre, de coriandre...
En fonction du mélange réalisé, on peut quasi obtenir un simple mélange d'épices ou une sauce à la cacahuéte.

Ce mélange d'épices peut accompagné aussi bien la viande blanche comme le poulet, que le porc ou le boeuf.

Je ne me suis pas encore lancée dans la fabrication du saté maison, mais je pense que ce sera un jour la prochaine étape lorsque j'aurais trouvé un équilibre dans la composition.

Pour le saté de ma recette, j'ai utilisé le mélange des épices de Roellinger, dont une boutique c'est ouverte récemment dans le 9ème arrondissement de Paris (près d'Opéra et donc près du bureau). J'avoue qu'avant de tomber sur cette boutique par hasard, je ne connaissais pas du tout ce cuisinier.

sat_
Une chose est sûre, c'est que leur mélange à saté est excellent (au prix vendu : il peut me direz-vous avec raison !).
C'est d'ailleurs plus un mélange d'épices qu'un mélange sauce, si je peux m'exprimer de cette façon.

J'ai aussi testé d'autres mélanges dont le mélange appelé "Grande caravane" qui n'est pas mal non plus. Par contre, je suis moins convaincue par leur mélange à pain d'épice. 
Mais surtout je voulais souligner que la bonne surprise est leur poivre de Sichuan, qui est actuellement le meilleur que j'ai trouvé en France. Parfumé et anesthésiant la bouche comme celui que j'ai pu manger en Chine.

Reste que leurs épices ne sont pas données !

Bien évidemment, vous pourrez utiliser le mélange à saté qu'il vous plaît on en trouve de toute sorte sur le net, dans le boutique spécialisées pour les épices ou même dans le magasins asiatiques, et même faire le votre (d'ailleurs je suis preneuse d'une recette de mélange). 

Quant à la recette : elle est juste rapide et méga simple ! Et surtout parfumée à souhait.

Boeuf au saté

boeuf_au_sat_

 Ingrédients :

400 - 500 gr de boeuf (de la poire ou du merlan de préférence)
2 oignons
2 à 3 cuil à café de poudre de saté
1 cuil à soupe de vinaigre de riz
1 cuil à soupe d'huile de colza
1 cuil à soupe de nuoc nam
du sel

Couper le boeuf en petites lamelles.

Mettre les lamelles de boeuf avec le vinaigre, l'huile, la poudre de saté
et le sel, dans un saladier, et bien mélanger.

boeuf_au_sat__4

Couvrir avec un film alimentaire,
et mettre au réfrigérateur pendant au moins 1 heure.

Eplucher et émincer l'oignon,
et le faire revenir dans une poêle ou un wok bien chaud,
sans le faire brûler.

Ajouter la viande et le nuoc nam.
Et faire sauter le boeuf.

Une fois cuit, servir de suite,
accompagné de riz ou de nouilles chinoises.
Ici, j'ai préféré l'accompagner avec des germes de soja. 

boeuf_au_sat__2

boeuf_au_sat__3

Une erreur sur mes photos : les baguettes ! En Indonésie, on n'utilise pas de baguettes, on mange avec des cuillères et des fourchettes... mais j'adore manger avec des baguettes alors ;o)

Je vais profiter de cette recette aussi pour vous parler d'une sauce d'assaisonnement à salade japonaise appelée "Takahata farm", acheter dans le même quartier chez Kioko, et qui a fini d'assaisonner mes germes de soja natures, et qui franchement était une belle découverte.
Cette sauce est à base de vinaigre de pommes, de sauce de soja, de jus de cédrat, de mirin...

Elle s'est même très bien mélangée au final avec le reste de sauce saté !

sauce_pomme_japonaise

parchemin Boeuf_au_saté

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20 mars 2011

Opéra en délicieux cadeau et excellent repas

Aujourd'hui c'est le printemps. La nature renaît, les jours rallongent... Mais pour moi c'est aussi un jour important, puisque j'ai un nouveau "printemps" !

Et cette année, je me suis croisée les bras... pas de confection de joli gâteau, pas de fourneaux...

C'est un peu triste me direz-vous ?

Et bien pas du tout !
Bien au contraire car en fait, ce n'était pas moi qui était aux fourneaux. On m'a fait cadeau d'un super repas de déjeuner et à l'issue de la journée d'un magnifique gâteau.
Je n'ai eu qu'à déguster et en profiter... Et ça, ce sont les plus beaux cadeaux que l'on puisse faire, parce que c'est fait juste pour faire plaisir.

Alors voici un petit billet pour partager avec vous, mes succulents cadeaux ^o^.

Et surtout mettre à l'honneur, les deux cuisiniers émérites du jour : mon mari et cousin Yann.

Je ne vous laisse pas sans recette et vous donne par la même occasion : la recette de l'Opéra réalisé par mon mari avec l'Encyclopédie du Chocolat (éd Flammarion).

Un vrai challenge, lui qui ne fait quasi pas de pâtisserie - et surtout parce que la recette du livre n'est vraiment pas clair pour quelqu'un qui n'a pas l'habitude de faire de la pâtisserie.

Un gros bémol sur la recette du livre : la ganache montée (qui remplace la crème au beurre traditionnelle). Elle n'est jamais montée ! 
Pour moi, la quantité de crème liquide est bien trop importante par rapport au reste des ingrédients, et je pense que les 10 cl de café ajoute encore beaucoup trop de liquide. Je vous ai donc mis des quantités qui me semblent raisonnables.
Dommage aussi que les photos du livre ne correspondent pas du tout au montage décrit !

Bilan : je vous conseille plus la recette de l'opéra de l'Encyclopédie de la gastronomie française (éd Flammarion), qui m'avait permis de faire sans souci mon opéra Matcha-framboise.

Opéra 

op_ra_3

Biscuit joconde au cacao

Ingrédients

2 oeufs entiers
65 gr de poudre d'amande
65 gr de sucre glace
3 blancs d'oeufs
25 gr de sucre semoule
25 gr de farine
20 gr de poudre de cacao amer
25 gr de beurre

Pré-chauffer le four T° 7-8 (220 °C)

Dans un saladier, monter au fouet électrique les 2 oeufs,
la poudre d'amande et le sucre glace.

Monter dans un autre saladier,
les blancs en neige en ajoutant le sucre semoule.
Ils doivent former un bec d'oiseau.

Tamiser la farine et la poudre de cacao.

Faire fondre le beurre.

Incorporer délicatement au mélange à base de poudre d'amande,
un quart des blancs en neige.

Puis incorporer à ce mélange la farine et le cacao.
Puis le reste des blancs en neige,
et enfin le beurre fondu.

Étaler la pâte sur une plaque recouverte de papier cuisson
et enfourner pour 6 à 8 minutes.

Laisser le refroidir.

Lorsqu'il a refroidi, couper le biscuit en trois morceaux égaux.
Ici, mon mari a préparé 2 biscuits jocondes.

Ganache montée chocolat blanc / café

Ingrédients

100g (10cl) de café expresso- préférer de l'extrait de café afin de mettre moins de liquide
140g de chocolat blanc
220g (22cl) de crème liquide entière - supprimer 1/3 de la quantité de crème.

Préparer 100g de café expresso.

Hacher le chocolat blanc et le faire fondre
ou bain-marie ou au micro-onde.

Verser un tiers du café bouillant sur le chocolat fondu.
A l’aide d’une maryse, mélanger en restant au centre de la préparation
pour créer un”noyau” élastique et brillant.

Incorporer ensuite le deuxième tiers de café,
mélanger de la même façon,
puis incorporer le reste du café.

Ajouter alors la crème liquide entière.
Laisser cristalliser au moins 3 heures au réfrigérateur.

Au final, cette ganache n'est jamais montée - bilan nous avons fait une mousse au café :

Faire fondre 100 gr de chocolat blanc et y ajouter un peu d'extrait de café.
Laisser revenir à température ambiante.
Monter 200 gr de crème liquide entière
et lorsque la crème a presque atteint la texture d'une chantilly,
ajouter le chocolat blanc au café.

Mais au final, la prochaine fois, nous repartirons sur l'opéra classique avec une crème au beurre au café !

Crémeux au chocolat noir

Ingrédients

110g de chocolat noir 70%
2 jaunes d’oeufs (45g)
20g de sucre semoule
110g (11cl) de lait entier
110g (11cl) de crème liquide entière

Hacher le chocolat et le faire fondre doucement
ou bain-marie ou au micro-onde.

 Pendant ce temps, préparer une crème anglaise.

Dans un saladier, mélanger les jaunes d’oeufs et le sucre.
Versez ce mélange dans une casserole,
avec le lait et la crème, et faire cuire le tout à feu doux en remuant
jusqu’à obtenir une cuisson à la nappe
(si vous passez votre doigt sur la cuillère, la trace doit rester).
Le plus simple : c'est de prendre la température :
la crème anglaise est prête lorsqu'elle atteint une température comprise entre 82 et 84°C.
Retire
r du feu, couler la crème anglaise dans un bol profond en la passant au chinois.

Verser lentement un tiers de crème anglaise chaude sur le chocolat  fondu.
A l’aide d’une maryse, mélanger énergiquement en décrivant de petits cercles
pour créer un”noyau” élastique et brillant.

Incorporez alors le deuxième tiers de la crème anglaise,
mélanger de la même façon,
puis incorporerle reste de la crème.

Mixer pour parfaire et lisser l’émulsion.
Verser dans un récipient, filmer
et laisser cristalliser au moins 3 heures au réfrigérateur.

Sirop d’imbibage au café

Ingrédients

265 gr (26,5cl) de café expresso
35 gr de sucre semoule

Préparer le café expresso et mélanger-le au sucre.

Glaçage brillantissime

Ingrédients

12g de feuilles de gélatine
100g (10cl) d’eau
170g de sucre semoule
75g de poudre de cacao amer
90g (9cl) de crème liquide entière

Faire ramollir la gélatine dans un récipient rempli d’eau froide.

Dans une casserole, mélanger l’eau, le sucre semoule,
la poudre de cacao amer et la crème liquide.

Faire bouillir pendant 1 minutes environ.

Ajouter hors du feu la gélatine essorée,
et réserver 1 nuit au réfrigérateur.

Montage du gâteau 

Placer un biscuit dans un cadre posé sur une plaque chemisée de papier sulfurisé
et imbiber-le généreusement de sirop.

Fouetter la ganache montée
jusqu’à obtenir la consistance d’ une chantilly légère.
Au final pour nous, la mousse au café comme indiqué après la recette du livre.

Etaler-en la moitié sur le premier biscuit.
Ajouter un nouveau biscuit
et imbiber-le aussi généreusement de sirop.

Etaler à nouveau de la ganache montée.
Ajouter à nouveau un biscuit
et imbiber-le généreusement de sirop.

Recouvrir l’entremet de crémeux chocolat noir,
lisser et mettre le gâteau au congélateur toute une nuit.
Nous n'avons pas mis le gâteau au congélateur.

Une fois l’opéra congeler, démouler-le.

Faire réchauffer au bain-marie le glaçage brillantissime,
placer le gâteau sur une grille avec un plat dessous,
 et le recouvrir de glaçage brillantissime,
et lisser à l’aide d’une spatule.

Reserver-le au réfrigérateur jusqu’à décongélation.

Puis avant de servir couper les bords.

op_ra_2

op_ra

 parchemin Opéra

Mais là n'était pas ma seule surprise culinaire du jour.

J'ai eu le droit à un super repas fait par le cousin de mon mari, réalisé dans sa cuisine de 1,5 M2 ! Un vrai challenge et surtout une totale réussite.

entr_e_anniversaire

Comme des vol-au-vent, mais avec une pâte type pâte à pain aux herbes de Provence, quinoa rouge, cuisses de grenouille et crevettes

plat_anniversaire

Feuilleté de fruits de mer façon crabe avec ses pinces, ces champignons revenus aux algues et riz sauvage cuit dans une infusion d'hybiscus.

dessert_anniversaire

Roulé à la confiture de figues, sur un plateau en meringue.

Merci encore pour ce succulent déjeuner,
nous nous sommes régalés !
Et moi, je suis méga touchée par ce sympathique cadeau :o)

Contrat Creative Commons  Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie.

17 mars 2011

Macarons chocolat au lait et fruit de la passion

Je vous avais parlé, il y a quelques billets de cela de ma dégustation des macarons de Pierre Hermé. Comme je vous l'avais raconté certaines associations de parfum nous ont enchanté.

Et je me suis rappelée le parfum des macarons chocolat au lait et fruit de la passion que nous avions goûtés...
C'était d'ailleurs en pensant à ces macarons, que j'avais choisi cette association de parfum pour réaliser le gâteau du Réveillon (le Miroir passion - chocolat au lait).

Pour réaliser la ganache des macarons de ce billet (j'avoue fait il y a quelque temps, mais que je n'avais pas eu le temps d'éditer), j'ai trouvé la recette de la ganache chocolat au lait - passion sur le somptueux blog Les petits plats de Trinidad (ici), et je n'ai pas pu résister à me lancer dans la fabrication de macarons.

Cette association n'est que du bonheur.

Macarons

chocolat au lait et fruit de la passion

macaron_choco_lait_passion

Coques de macarons - Recette trouvée ici.

Ingrédients

125 gr de poudre d'amandes
125 gr de sucre glace
125 gr de sucre en poudre (divisé en 2 x 62,5 gr)
90 gr de blancs d'oeufs
colorants de votre choix (personnellement j'utilise des colorants gel).

Tamiser ensemble la poudre d'amande et le sucre glace.

Dans un récipient (ou de préférence le bol d'un robot),
mettre les blancs d'oeufs et 62 gr de sucre en poudre,
et monter les blancs en neige à petite vitesse.

Il est important, comme vous le verrez dans la vidéo (ici)
de monter les blancs en les battant à petite vitesse.
Cela prend environ 7-10 minutes.

Lorsque les blancs sont montés et prennent une consistance ferme,
rajouter le reste du sucre en poudre.
Continuer à monter les blancs à petite vitesse,
jusqu'à l'obtention d'une meringue française
(il faut que la meringue soit ferme et forme un bec lorsque vous sortez le fouet).

Mettre cette meringue dans un cul de poule ou un saladier,
verser l'intégralité de la poudre d'amande et du sucre glace sur la meringue,
et ajouter le colorant souhaité.

Incorporer délicatement les poudres à la meringue.

Une fois bien incorporer sans avoir fait tomber les blancs,
si la couleur n'est pas assez intense : rajouter du colorant,
puis macaronner.
Il s'agit d'un mouvement de va et vient vigoureux,
qui fait retomber la pâte en la rendant brillante.
Difficile à l'écrit de vous décrire clairement le geste :
il faut absolument voir la vidéo pour voir le geste.

Une fois que votre pâte forme un ruban
(c'est-à-dire qu'elle ne coule pas en se déchirant),
la mettre la pâte dans une poche à douille.

Dresser en petits tas de la taille souhaitée
sur une plaque couverte de papier cuisson.

Laisser sécher vos coques non cuites +/- 20 minutes.

Pré-chauffer votre four T°5 (160°C).

Enfourner 11 minutes
(temps de cuisson pour des macarons de 4-5 cm de diamètre).
Personnellement je les fais cuire sur double plaque perforée.

Laisser refroidir les coques de macarons.

Garniture chocolat au lait et fruit de la passion

Ingrédients

100 gr de chocolat au lait de couverture
20 gr de crème liquide
40 gr de purée de fruit de la passion (la purée de fruit de la passion est vendue dans les magasins spécialisés ou sur le net - évidemment pas moins d'un 1 l ou 1 kg, alors n'hésitez pas à congeler le reste de la purée en faisant des cubes grâce à un baque à glaçons - vous pourrez ensuite l'utiliser pour faire des bavarois, mousse... ou de nouveau des macarons)
10 gr de beurre

Dans une casserole,
mettre la crème liquide à chauffer,
et porter le tout à ébullition.

Faire fondre légèrement le chocolat au lait au micro-onde ou au bain-marie
(en effet, vu la différence de quantité entre la crème et le chocolat,
il ne fondra pas autrement).

Verser de suite la crème chaude sur le chocolat au lait fondu.
Bien mélanger.

Ajouter le beurre, et mélanger.

Puis ajouter la purée de fruit de la passion
et mélanger de nouveau.

Réserver jusqu'à complet refroidissement.

Mettre au réfrigérateur quelques heures.

Lorsque la crème est bien froide,
fouetter la légèrement au fouet électrique 1 minute maximum,
puis mettre la crème dans une poche à douille
et fourrer les macarons.

Les garder 24 heures au moins au frais avant de les manger,
ils n'en seront que meilleurs.

macaron_choco_lait_passion_5

macaron_choco_lait_passion_3

parchemin Macarons_chocolat_au_lait_et_fruit_de_la_passion

Pour info:
je participe avec 3 de mes gâteaux
au concours organisé par le blog Rêves de Gourmandises
autour des gâteaux d'anniversaire d'enfants :

g_teau_anniversaire

Mes gâteaux sont les suivants :

1) le gâteau Bob l'éponge

 2) le gâteau Pokémon

3) le gâteau Hello Kitty

N'hésitez pas à y participer vous aussi, il y a 2 catégories une "Amateurs" et l'autre "Pros".

Bonne chance à tous :o)

Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie.

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14 mars 2011

Tartelettes aux pommes façon Alain Passard

Lorsque j'ai vu cette recette sur le blog de ma copinaute Boljo.... J'avoue que j'ai halluciné et été soufflée tellement sa tarte était superbe et étonnante : ici.

Un vrai travail de professionnel ! Maintenant il ne faudra plus qu'elle m'écrive qu'elle ne sait pas faire, et bla bla bla... vu la technicité de cette tarte. Et ce d'autant plus lorsque l'on sait que cette tarte est une recette originale d'Alain Passard (ici pour les photos de la tarte du maître), chef du restaurant l'Arpége (et formateur de deux chefs que j'adore Fumiko Kono et Tristan Welch, dont je vous ai déjà présenté des recettes).

Alors lorsqu'une envie de tartes et tartelettes aux pommes m'a prise, je me suis dit : "Pourquoi pas tenter l'expérience de la tarte boutons de rose ? " avec le souvenir en tête de la tarte réalisée par Boljo. 

Au final pas vraiment de boutons de rose pour les tartelettes, ayant utilisé les moules à Pasteis de Nata rapportés du Portugal par des amis (que je remercie encore), donc très évasés. Le résultat chez moi ressemble plus à des roses commençant à s'ouvrir ! 
Pour la tarte le résultat est meilleur, mais reste qu'il faudrait vraiment le coup de main : j'avoue que c'est la tarte la plus galère que j'ai eu à faire à ce jour !
N'est pas grand chef qui veut :o)

Bref, l'effet était très sympa surtout grâce à l'utilisation, comme Alain Passard, de pommes Pink Lady, qui permettent de jouer sur l'effet rosé de leur peau.

Tartelettes et tarte aux pommes

façon Alain Passard

tartellette_pomme_passard_10

 Pâte sablée
(issue de l'Encyclopédie de la Gastronomie française - éd Flammarion)

Ingrédients :

 250 gr de farine,
1 pincée de sel,
125 gr de beurre ramolli,
125 gr de sucre en poudre (pour moi 2/3 de sucre blanc et 1/3 de sucre roux)
1 oeuf

 Tamiser la farine et le sel,
et mélanger avec le beurre en petits morceaux
jusqu'à obtenir une pâte sableuse.
(Cela doit faire comme du sable)

Mettre le mélange en fontaine
et y incorporer le sucre et l'oeuf.

Mettre en boule
et laisser reposer couvert d'un film alimentaire
au réfrigérateur pendant au moins 1 heure.
(Le mieux est de préparer la pâte la veille)

Beurrer et fariner vos petits moules.

Etaler la pâte sur une épaisseur de 2 mn environ,
et disposer la pâte dans les moules.
Remettre au frais.

 Il faudra pré-chauffer le four à 160°C (T°5)

parchemin Pâte_sablée

Préparation des pommes :

Compter 1 pomme Pink Lady pour faire 2-3 tartelettes (si vous réussissez correctement les fleurs... sinon il faudra en prendre plus)

Après avoir laver et essuyer les pommes, il faudra retirer le centre des pommes afin de retirer le coeur et les pépins, et surtout d'obtenir une largeur de pommes qui passe dans la lame de l'économe.

Vous remarquerez que j'ai gardé la peau des pommes. Au final, après essai sans la peau, la technique avec la peau permet d'éviter que la pomme ne casse. De plus, garder la peau des pommes permet de jouer avec les couleurs comme vous le ferrez sur les photos plus loin.

pink_lady

Après il s'agit de jouer de l'économe (ou mieux de la mandoline pour avoir des serpentins plus réguliers et plus fins - mais trop tard pour moi !).

J'ai fait quelques photos des étapes, mais la technique est sûrement à parfaire.

d_coupage_des_pommes

Pour garnir le fond des tartelettes et faire en sorte qu'elle soit moins séche, j'ai l'habitude pour toutes mes tartes de faire un peu de compote des pommes que j'utilise pour faire mes tartes.

Reprendre les tartelettes garnies de pâte,
mettre un peu de compote (ou de confiture) sur le fond.
Déposer dessus une rose de pomme aussi large
que le diamètre du moule à tartelette.

Enfourner pour environ 15-20 minutes.

Version Tartelettes aux pommes 

tartellette_pomme_passard_3

En fonction de la couleur de la pomme le rendu pourra être très différent.

tartellette_pomme_passard_2

tartellette_pomme_passard

tartellette_pomme_passard_4 

Version Tarte aux pommes 

tarte_fa_on_passard_2

La pâte et la technique de préparation des pommes sont les mêmes que pour les tartelettes. Par contre, je vous conseille de bien serrer les boutons entre eux, ces derniers à la cuisson, ont tendance à réduire.

Comme il me manquait de la Pink Lady pour faire le centre, j'ai utilisé de la golden afin de faire un coeur jaune. Avant cuisson, c'était évident,...

tarte_fa_on_passard

... mais après cuisson, l'aspect recherché s'est estompé.

tarte_fa_on_passard_4

tarte_fa_on_passard_7

Au final, lorsque nous les avons mangé avec les filles, ce qui les a le plus amusé : c'est de manger l'intérieur des tartelettes... en sortant la pomme en serpentin (ou comme un papier tue-mouche !), et ce en jouant à savoir qui avait le bras assez long pour la dérouler complètement avant de la manger !

Après on se cassera la tête ! Mais j'imagine la tête du chef si nous allions avec les filles à l'Arpége !

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11 mars 2011

Oyaka Don - suite aux événements de ce jour

Ce billet de ce matin n'anticipait évidemment pas les événements ayant touché le Japon, ce jour. En conséquence, comme certains ayant déjà fait un commentaire, je voulais me joindre à eux pour avoir :

une pensée pour les habitants du Japon
et leurs proches à l'étranger,
et leur transmettre beaucoup de courage
dans cette épreuve causée par le Tsunami.

11 mars 2011

Oyaka Don

On connaît tous plus ou moins la cuisine japonaise...
Enfin celle du coin de nos rues, car ces dernières années, effet de mode oblige, les restaurants dits "japonais", tenus généralement par des français (asiatiques ou d'origine) et surtout non japonais, ont surpassé en nombre les restaurants dits "chinois" (qui sont le plus souvent vietnamiens ou thaïe).

Sushi, maki, sashimi, tempura, yakitori (brochettes pas toujours japonaises d'ailleurs, notamment la délicieuse "boeuf fromage") sont devenus au fil du temps des classiques, que l'on retrouve même dans nos supermarchés au rayon frais !

Réduire la cuisine japonaise à cela serait fortement dommage. Surtout lorsque l'on connaît le raffinement japonais, on peut s'attendre à des plats biens plus sophistiqués (quoi que l'art du poisson cru, c'est parfois le summum de la sophistication en matière de découpe de poisson - enfin dans les vrais restaurants japonais !).

Pour le rafinnement en matière de poisson cru ou cuit, si vous cherchez à Paris une très bonne adresse : je vous recommande le Kinugawa : c'est l'un des meilleurs restaurants japonais de Paris (certes, c'est une adresse assez chère). Ils ont deux restaurants sur Paris, je préfère celui de la Rue Saint Philippe du Roule dans le 8ème (ici), il est plus intimiste.

Pour les banlieusards du Sud Est, comme moi, une bonne adresse : le Nagano à Viry-Chatillon, qui outre les classiques sushi, maki, yakitori.... propose quelques plats un plus atypiques.

Sur Paris, une autre adresse à découvrir : le Nodaiwa où vous pourrez déguster sur place ou emporter de l'Unagi, soit de l'anguille grillée. C'est une spécialité de la cuisine japonaise traditionnelle, qu'une collègue japonaise m'a fait découvrir. Pour elle, c'est le meilleur restaurant de Paris pour découvrir cette spécialité, ce que je confirme. 

On trouve aussi, en moins sophistiqués, les mythiques ramens (ici aussi) sortes de soupes à base de pâtes type udon ou soba, que les amateurs de manga connaissent bien.
Je ne sais pas vous, mais parfois lorsque je lis un manga (et oui, je ne suis plus une ado prépubère et je lis des mangas !) et que les personnages commencent à s'avaler des ramens : j'ai parfois juste envie d'aller dans le quartier de l'Opéra, qui fourmille de restaurants de Ramen pour en déguster moi-même.
Dans le quartier de l'Opéra, pour les Ramens,
 j'aime beaucoup le Sapporo à l'angle de la Rue Sainte Anne et Rue Thérése ou le petit nouveau du 53, rue des petits champs dont je n'ai plus le nom (proche d'une très bonne librairie de manga appelée Komikku). 
Par contre, même si très populaire dans le quartier, je ne conseille pas le Higuma (rue Sainte Anne), qui a mon sens vit plus sur sa réputation que sur sa qualité actuelle plutôt médiocre !

Mais il existe aussi au Japon comme partout ailleurs, la cuisine familiale.
Et pour celle-là, il y a quelques années, j'ai découvert le blog Cuisine Japonais Facile ! qui n'est malheureusement plus en activité aujourd'hui, mais qui heureusement est resté en ligne.
C'est bien expliqué, présenté et généralement, l'auteur accompagnait ses recettes d'explications sur la culture culinaire japonaise.

Alors pour rester dans le thème, voici une recette issue de ce blog (ici) que nous aimons beaucoup à la maison. Elle est très simple à faire et surtout faisable sans produit japonais, si vous n'en avez pas.

J'aime beaucoup la traduction du nom de ce plat et l'idée qui en découle.
Oyaka signifie "parents et enfants" donc un plat familial, dans lequel les parents sont le poulet et les enfants les oeufs !
Il est à mettre en parallèle d'une autre recette, que vous trouverez toujours sur le même blog : le Tanin Don, où tanin signifie "étranger" ou "inconnu"... le poulet ayant été remplacé par du porc, clairement moins apparenté aux oeufs !

Pour cette recette, vous aurez normalement besoin de Dashi, soit du bouillon de bonite (mais que l'on peut remplacer par du fumet de poisson).

dashi

Le Dashi sert de base à la préparation de soupe (comme la soupe miso que l'on peut mangé dans les restaurants japonais) ou de plats. 
Il est possible de le faire soi-même (ici pour une recette), ce qui n'est pas forcément le plus simple en France. Alors le mieux, c'est de trouver du Dashi en poudre, soit
 dans les épiceries japonaises de Paris (comme Kioko, rue des Petits Champs) ou sur le web. Mode oblige, il arrive que certains de nos supermarchés ayant un rayon exotique étendu, en vendent.

A défaut, vous pourrez remplacer le Dashi par du fumet de poisson déshydraté. C'est ce que j'ai trouvé qui y ressemble le plus, même s'il est vrai, pour les puristes, que ce n'est pas la même chose.

Oyaka Don

Oyako_don_4

Pour 2 personnes

Ingrédients :

100 gr de blanc de poulet, coupé en petits morceaux de la taille d'une bouchée,
1 oignon,
5 cm de poireau (de préférence la partie verte pour la couleur),
2 oeufs,
100 gr de riz japonais (à sushi),
2 x 1 cuil à café de sucre,
2 x 1 cuil à soupe de sauce soja (de préférence de la japonaise type Kikkoman),
2 x 0,5 cuil à café de Dashi (ou à défaut de fumet de poisson déshydraté)

Faite cuire le riz à l'autocuisseur ou dans une casserole
avec 1 fois et demi la quantité d'eau.

Eplucher, couper en deux et émincer grossièrement l'oignon.

Laver et couper le morceau de poireau en tranche dans la diagonale.

A partir de là, vous allez préparer chacune des portions individuellement afin de former une sorte d'omelette.

Dans une petite poêle, mettre 1/4 de verre d'eau avec le Dashi,
et laisser le tout chauffer.

Ajouter ensuite la moitié de l'oignon et du poireau, et laisser cuire quelques minutes.

Ajouter la moitié des morceaux de poulet, 1 portion de sucre et de sauce soja.
Remuer le tout afin de bien incorporer l'assaisonnement.

Pendant que la viande cuit, casser un oeuf et le battre dans un bol.

Une fois que la viande est presque cuite et s'est colorée,
versez l'oeuf battu dessus en suivant le contour.

Couvrir la poêle, et laisser cuire quelques minutes.
Lorsque le contour de l'omelette est cuite,
éteignez le feu et laisser finir de cuire avec le couvercle (soit à la vapeur).

Mettre du riz dans un bol, et glisser l'omelette de poulet au-dessus du riz.

Répéter l'opération pour la 2ème portion.

Oyako_don_2

Oyako_don_3

parchemin Oyaka_Don

Pour ceux qui ne savent pas utiliser les baguettes, j'ai trouvé récemment des baguettes d'apprentissage - comme quoi !
Comme mes filles ont du mal à se faire à la technique du maniement des baguettes, même si à chaque fois que l'on mange asiatique, elles essayent. J'ai pris une paire de baguette d'apprentissage modèle enfant :

baguette_enfant

Je vous dis rien du succès avec le petit lapin rose !
Il existe aussi bien évidemment des versions adultes - et ce tant pour les droitiers que pour les gauchers. J'avoue que je ne les ai pas testé, n'en ayant pas besoin, et comme pour la version enfant, il faut des doigts de la taille des enfants : difficile de faire un retour sur les baguettes d'apprentissage.
(Trouvées chez ACE - rue Sainte Anne - magasin coréen où l'on trouve aussi des produits japonais, mais je suis sûre que cela doit se trouver sur internet !)

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7 mars 2011

Panna cotta Noix de coco et café

Etrange que cette association de café et de noix de coco.

Elle découle d'un café glacé "du jour", au nom de Barista, dégusté au café Bewley's sur Grafton Street à Dublin, lors de notre voyage en Irlande l'été dernier.

caf____coco

Bewley est une chaîne de salon de thé irlandaise créée en 1840, aussi connue pour ses cafés et thés. James Joyce dans son livre "Les gens de Dublin" (1914) cite cette marque irlandaise.

En 2004, le Groupe Campbell Bewley avait annoncé la fermeture du café mythique Bewley's de Grafton Street, vieille institution du centre de Dublin ouvert en 1927.
Grâce à une grosse campagne de protestation, soutenue par la municipalité de l'époque, il a finalement réouvert ses portes en 2005 après avoir été totalement rénové. C'est un café - restaurant très cosy et très fréquenté, où on peut déguster leur fameux cappuccino.

caf__2

Le goût de ce café barista, mélange de moka et de noix de coco, avait été une vraie bonne surprise. D'autant qu'à la commande, on ne vous dit pas ce qu'est le café du jour !

J'ai donc gardé cette association pour en faire une panna cotta, qui elle aussi s'est révélée excellente !

Panna cotta Noix de coco et café

 panna_cotta_caf____coco

Pour 5 - 6 ramequins

Ingrédients :

25 cl de crème liquide entière (ou de la panna – on peut en trouver chez les traiteurs italiens)
25 cl de lait de coco
4  feuilles de gélatine
2 cuil à café d'extrait de café
60 gr de sucre

Mettre les feuilles de gélatine dans un bol d'eau froide.

Mettre la crème et le lait de coco dans une casserole,
avec l'extrait de café.
Ajouter le sucre et faire chauffer (presqu'à ébullition).

Hors du feu ajouter les feuilles de gélatine
préalablement bien essorer.

Verser la panna cotta dans les ramequins.
Laisser refroidir avant de mettre au réfrigérateur pour au moins 6 heures.

panna_cotta_caf____coco_2

 

panna_cotta_caf____coco_3

parchemin Panna_cotta_Noix_de_coco_et_café

Cette petite recette étant donnée, voici quelques photos des quelques jours passés à Dublin l'été dernier. J'avais promis retour de mes vacances de vous en montrer, mais le temps m'avait manqué alors.

Le campanile du Trinity College, fondé en 1592 par Elisabeth 1ère,
où se trouve la fameuse bibliothèque abritant le livre de Kells.

Dublin_15

Sortie du Trinity College et en direction de Grafton Street,
vous croiserez Molly Malone, célèbre en raison de la chanson :

In Dublin fair city,
where the girls are so pretty,
I first set my eyes on sweet Molly Malone,
As she wheeled her wheel-barrowwheel-barrow,
Through streets broad and narrow,
Crying, "Cockles and mussels, alive alive oh!"

Cette statue a été érigée en 1987 pour le 1er millénaire de Dublin.
Prostituée ou femme à poitrine plantureuse pour donner le sein...
Elle est célèbre dans l'Irlande entière !

Dublin_23

Bien évidemment lorsque l'on parle de Dublin, on pense aux maisons géorgiennes de briques rouges et à leurs fameuses portes de toutes les couleurs.
Ici à Merrion Squarre, où on retrouve aussi la statue et la maison d'Oscar Wilde.

Dublin_8

En principe, la couleur de ces portes ne peut être changée qu'après autorisation de la municipalité.

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Cependant, on trouve en dehors du quartier géorgien, des portes géorgiennes très atypiques parfois.

Dublin

Dublin, c'est aussi la capitale de la Guinness, où on peut visiter le musée de la brasserie de cette bière mondialement célèbre. Par contre, dommage que ce ne soit qu'un musée à visiter et non la visite de la vraie brasserie (type visite d'usine), mais vu le nombre de visiteurs cela peut se comprendre.

Dublin6

Après le bureau : tout le monde au pub pour une (voir plusieurs) Guinness !

Dublin_13

De la Guinness, bien évidemment on peut en boire partout, et c'est l'enseigne que l'on trouve à tous les coins de rue, dont dans le fameux quartier de Temple Bar.
C'est un peu côté ambiance, notre quartier latin, bien évidemment à l'irlandaise.

Dublin_21

Dublin_12

C'est un quartier hyper touristique : bars, restaurants irlandais et musique irlandaise.
Les restaurants ne sont pas les meilleurs de Dublin, mais il faut au moins y passer un soir pour l'ambiance.
Ne vous fiez pas aux guides touristiques de poche et aux prix sur la carte, mais à votre instinct : ça vous évitera de payer cher - la qualité d'un restaurant à un autre pour les plats traditionnels étant dans ce quartier assez équivalente.

Dublin_11

Mon préféré d'un point de vu rapport qualité/prix est le Quays Irish.
A noter sur la photo, la bouteille de Bulmers, qui est un cidre irlandais assez correct.

cottage_pie

Dans le quartier de Temple Bar, on peut avoir des bonnes surprises, dont le soir où nous nous sommes fait accoster par une troupe de théâtre amateur, qui invitait les passants pour une représentation d'une pièce de Shakespeare : The Comedy of Errors.
Même si nos filles ne parlent pas anglais et qu'il m'a fallu traduire le contexte des scènes à une de mes filles, c'était une excellente représentation.

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Dublin est une ville à deux cathédrales.

D'abord la Christ Church Cathedral, une somptueuse cathédrale anglicane construite au 12ème siècle, où ont été tournées certaines scénes de la séries des "Tudors".
A côté se trouve le musée Dublinia, qui raconte l'histoire de la ville depuis les origines - très bien avec des enfants.

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Et la Saint Patrick's cathedral, construite au 13ème siècle.
Tout près se trouve une bibliothèque huguenote à ne pas manquer la Marsh's Library, c'est la plus vieille bibliothèque de Dublin.

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Près du port, on trouve le mémorial de la famine. Il a été érigé en 1997 afin de commémorer la grande famine qu'a connu l'Irlande au 19ème siècle, cause de plus d'1 millions de morts et d'émigrants notamment vers les Etats-Unis (dont non loin, on peut visiter la réplique d'un bateau de l'époque).
Les statues de ce monument sont époustouflantes de réalisme !

dublin_26

Pour rester dans le côté sombre de Dublin, un bâtiment rendu célèbre en raison de ses prisonniers politiques et au travers du cinéma : la prison de Kilmainham Gaol.
Musée aujourd'hui, elle avait été ouverte en 1796.
Deux grandes périodes pour cette prison :
l'époque de la Grande Famine en raison de l'accroissement des vols à l'époque, mais parce qu'en prison, on mangeait !
Et la période de l'Insurrection et Guerre civile de 1916, où y furent incarcérés et exécutés de nombreux leaders politiques (Patrick Pearse, James Connolly...) et Eamon de Valera, qui deviendra le 1er président de la République d'Irlande.

Dublin_3

Enfin, le Dublin moderne avec ce très original pont en forme de harpe symbole de l'Irlande.

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4 mars 2011

Kumquats confits (jīnjú mìjiàn)

Voici une recette pour en préparer une autre (pour bientôt), ou juste pour le plaisir.

Il est des aliments que l'on goûte mal. Si je peux m'exprimer comme cela.

Voici une nouvelle recette prise sur le superbe blog Recettes d'une chinoise (ici pour la recette), qui m'a réconciliée (si cela devait l'être) avec le kumquat.

Le kumquat, originaire d'Asie, est l'un des plus petits des agrumes.
Il appartient comme la mandarine, l'orange... et le
poivre du Sichuan (mais oui !) à la famille des rutacées. Comme les doigts de Boudha, dont il faudra que je vous parle un jour, mais contrairement à ses autres cousins agrumes, il se mange avec la peau, tel que.
Son nom en chinois signifie "madarine d'or" ou "orange d'or", et il est utilisé aussi bien pour désigner l'arbuste que le fruit.

kumquats

J'avais un très mauvais souvenir de kumquats mangés il y a quelques années, avec un souvenir d'un fruit très amer et sans vraiment de goût.
Comme quoi sans bonne recette et sans un bon produit : les chances d'aimer un produit sont très diminuées !

J'avais même tenté d'en faire à l'époque pour voir, mais la recette trouvée alors ne mentionnait pas le fait de les faire blanchir avant leur préparation.

Là j'avoue que cette recette est parfaite ! Et m'a plongée comme vous le verrez dans de prochains billets dans une période kumquats !

Kumquats confits (jīnjú mìjiàn)

kumquats_confits 

Ingrédients :

400 - 500 gr de kumquats frais,
100 gr de sucre en poudre (voir moins si vous les aimez plus acides),
de l'eau

Nettoyer les Kumquats et les mettre dans un récipient.

Faire bouillir environ 800 ml d'eau.
Une fois que l'eau boue faire tremper les kumquats dans l'eau.
Cette étape permet de leur enlever leur amertume.
Puis égoutter les.

Mettre les kumquats dans une casserole à fond épais ou un faitout.
Remplir d'eau froide afin de recouvrir les kumquats.

Ajouter le sucre,
et faire cuire à feu doux sans couvrir.

Lorsqu'il n'y a presque plus d'eau et que l'eau a fait place à un sirop,
arrêter la cuisson.

Conserver les kumquats dans un bocal au frais.

kumquats_confits_4

On peut les garder 1 mois - enfin si on n'a pas tout mangé avant ! A dire la vérité, lors du 1er essai de cette recette, je n'ai pas pu résister à en manger tiède une fois réalisés : et là ce n'était que du bonheur. Bilan, ils ont été promptement mangés, sans permettre de réaliser le dessert pour lequel j'avais l'intention de les utiliser !

Pas grave, j'en ai refais depuis ;o)

kumquats_confits_2

kumquats_confits_3 

parchemin Kumquats_confits

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