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Macaronette et cie
31 juillet 2012

Tian à la courgette à la façon de ma maman

De retour de vacances depuis dimanche, j'ai repris le chemin du bureau... Alors pas encore le temps de faire une recette nouvelle, ni de passer sur vos blogs pour vous remercier ou répondre à vos messages, mais cela ne saurait tarder ;o) d'ici la fin de la semaine j'espère.

J'en profite pour poster un billet en attente depuis juin dernier, et me revoici avec une recette rapide et simple, qui devient un plat complet lorsque comme ici, on lui ajoute du fromage (voir des lardons revenus).

C'est une recette qui me vient de ma maman, et qui l'appelait tian, je pense que c'était à cause du plat de préparation. Je ne sais pas d'où lui venait cette recette, mais de mémoire j'ai toujours connu ce plat de courgettes et de riz à la maison. J'en raffolais, et cela faisait un bon moment que je n'en avais pas refait.

Soit on le mange en accompagnement d'une viande, soit on le mange tout seul avec une petite salade verte.

Et voilà l'occasion de partager avec vous une nouvelle recette de ma maman. C'est comme cela que survivent les recettes et les traditions familiales.

 

Tian à la courgette

à la façon de ma maman
         

       
Pour 6 personnes

Ingrédients

1 oignon
1 gousse d'ail
huile d'olive
2 courgettes
120 gr de riz
1/2 cube de bouillon de poule
eau
2 oeufs
3 bonnes cuil à soupe de crème épaisse
5 cl de lait
de la noix de muscade
sel
poivre
80 gr d'emmenthal râpé

Eplucher et émincer l'oignon.

Eplucher et hacher l'ail.

Laver, essuyer et couper les courgettes en rondelles.

Dans une poêle, faire revenir l'oignon dans de l'huile,
puis ajouter l'ail et les courgettes en rondelles et laisser revenir quelques minutes.

Mettre les courgettes dans une cocotte minute,
puis ajouter le riz, le cube de bouillon émietté et l'eau.
Fermer et laisser cuire 15 minutes à partir du sifflement de la cocotte.

En parallèle, faire pré-chauffer le four T°6 (180 °C).

Dans un bol mélanger, les oeufs, la crème et le lait,
ajouter la muscade et assaisonner à votre goût.
Ajouter l'emmenthal.

Lorsque les courgettes et le riz est cuit ajouter le mélange oeuf-crème et mélanger.

Puis verser dans un moule allant au four,
et enfourner pour 20 minutes.

Servir avec une viande rouge ou du poulet grillé.
        

     
parchemin
 :  Tian_à_la_courgette à la façon de ma maman

drapeau_anglaisEnglish version of recipe : 

 Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

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7 juillet 2012

Soupe de cerises aux gnochetti di ricotta aux amandes

Et voilà, c'est les vacances !

Mon blog va donc être en pause en attendant de revenir avec d'autres idées en tête et d'autres choses à tester.

J'en profite car je n'ai pas toujours l'occasion de le dire, pour vous remercier tous pour votre fidélité, vos passages, vos commentaires, vos messages... C'est toujours un vrai plaisir de vous lire, de partager et découvrir avec vous.

Je vous laisse ici avec une recette que j'ai déjà mise sur le blog, il y a de cela 2 ans (ici - c'est amusant de voir comment mon blog et mes photos évoluent avec le temps :o)).

C'est une recette que mes filles me réclament, et que j'ai plaisir à faire lors de la saison des fruits rouges. Surtout en ce moment où je trouve de belles cerises.

A chaque fois, cette soupe disparait aussi vite que la lumière !
         

   

           
Comme nous partons en Italie, et en Sicile pour être exact... autant être dans le ton, avec des gnochetti di ricotta (dont j'avais appris la recette auprès de Sylvia).
Mais ces gnochetti sont ici totalement détournés puisque sucrés, et avec en lieu et place du parmesan, de la poudre d'amandes. C'est mieux pour une recette sucrée ;o)

J'ai très légèrement modifié ma recette de soupe de cerises en y ajoutant du sirop de cassis maison (dont j'ai de nouveau un bocal en macération). Juste pour changer et donner une touche plus parfumé. Avec cette touche de cassis, c'est encore mieux que d'habitude :o)

A refaire très vite, car j'ai encore des gnochetti sucrés au congélateur, qui n'attendent que d'être dévorés.
             

Soupe de cerises

     

aux gnochetti di Ricotta aux amandes
         

       
A noter : pour les gnocchetti sucrés, les proportions sont pour 8 - 10 personnes.
Bilan : vous pouvez dès qu'ils sont faits, mais pas cuits les congeler pour une utilisation ultérieure.

Gnocchetti di Ricotta sucrés aux amandes

Ingrédients :

250 gr de Ricotta
1 oeuf
80 gr de sucre
50 gr de poudre d'amandes
1 sachet de sucre vanillé ou une 1/2 gousse de vanille
Environ 220 - 240 gr de farine (T55 de préférence)
     

Dans un grand saladier, mélanger la ricotta, l'oeuf, le sucre et la vanille.

Ajouter ensuite progressivement la farine, en mélangeant bien à chaque fois,
d'abord à la marise, puis au fur et à mesure que la pâte prend forme à la main.
Un conseil : fariner bien votre main.

Finisser de mélanger sur le plan de travail fariné.

Il faut que la pâte ne soit plus collante mais reste souple (type pâte sablée).

Etendre un torchon propre sur le plan de travail ou une table.
Cela va servir pour disposer les gnocchetti et éviter qu'ils ne collent.

Fariner le plan de travail, mais pas trop, et garder un peu de farine sur un coin du plan.

Prendre un peu de pâte et en faire un boudin assez fin.
environ 1,5 cm de diamètre (pour donner une idée).

Avec un couteau fariné, couper des morceaux de pâtes d'environ 1,5 cm.

Disposer les gnocchetti sur le torchon propre.

A ce stade, ils sont prêts à être cuit, c'est aussi à ce stade que vous pouvez les congeler.
Pour cela de préférence, commercer par les congeler sur un plat, avant de les mettre en sachets.

Il faudra les faire cuire juste avant de servir.
           

Soupe de cerises

Ingrédients :

600 gr de cerises lavées et dénoyautées de préférence fraîches
30 gr de sucre roux
1 cuil à café de cannelle en poudre
3 cuil à soupe de sirop de cassis

Mettre les cerises, le sucre et la cannelle dans une casserole
et faire cuire 15-20 minutes à feu moyen, puis doux.

Lorsque la cuisson est terminée ajouter le sirop de cassis,
et mixer les cerises et le jus de cuisson.
      

Finalisation juste avant de servir

De la poudre de pistache ou des pistaches concassées
     

Faire bouillir de l'eau sans sel, ni huile dans une grande marmitte.

Lorsque l'eau bout, y plonger la quantité voulue par personne de gnocchetti.

Pendant ce temps, disposer la soupe dans les assiettes à service.

Dès que les gnocchettis remontent à la surface, cela signifie qu'ils sont cuits,
il faut alors les retirer au fur et à mesure et les disposer de suite sur la soupe de cerises.

Saupoudrer de pistaches hachées,
et servir de suite.
     

   

 

 parchemin :  Soupe_de_cerises_aux_gnochetti_di_Ricotta_aux_amandes

drapeau_anglaisEnglish version of recipe : 
      

 

Très bonnes vacances à tous

     

et bon courage à ceux qui restent.

       

 

A bientôt

   

pour de nouvelles aventures culinaires


     

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4 juillet 2012

Taboulé des Incas

Cela fait un moment que je n'avais pas ressortie le livre de Cléa, sur le Quinoa (éd. La plage), et d'ailleurs une éternité que je n'avais pas acheté du quinoa.

Et puis dernièrement pour finir un vieux paquet de quinoa rouge, j'ai racheté du quinoa blanc... ce qui a amené à table, une vieille discussion (pourtant toujours d'actualité).

Pour ceux qui ne savent pas ce qu'est le quinoa, et bien le Chenopodium quinoa (de son petit nom latin) est une plante herbacée, qui pousse sur les plateaux de Bolivie ou du Pérou majoritairement. On dit que les Incas l'appelaient « chisiya mama », qui signifie « mère de tous les grains ».
Mais le quinoa n'est en aucun cas une céréale (comme le blé, l'avoine...)

En fait, le quinoa est une plante très riche en protéines, et qui constitue de ce fait la base de l'alimentation des populations des plateaux de l'Altiplano.

Pour pousser cette plante a besoin de très peu de chose, mais d'altitude (au-delà de 2000 m d'altitude) et de conditions climatiques que l'on ne retrouve apparemment que dans les Andes. Je vous mets ici un lien vers un documentaire photographique de l'IRD (Institut de Recherche et de Développement) sur la culture du quinoa, que je trouve très parlant.

Il existe plusieurs variétés de quinoa, sachant qu'en France vous en trouverez 2 en vente : le quinoa rouge et le quinoa blanc (ce dernier étant le plus commun chez nous) - vous trouverez le rouge dans les magasins bio en général.
         

     
Le quinoa est souvent vendu sous le label du "commerce équitable", puisqu'il n'est apparemment pas possible de faire pousser facilement le quinoa ailleurs que sur les plateaux de l'Altiplano. On parle même de rente "bio-équitable" s'agissant de sa culture.

Cependant, je vous invite à lire une très intéressante étude sur la culture du quinoa, qui fait s'interroger sur nos consommations.
En effet, même si la culture du quinoa est équitable et de ce fait, fait vivre une multitude de petits producteurs locaux, la popularité en Europe du quinoa, et notamment en France (1er consommateur de quinoa en Europe), en a augmenté la demande, et donc pose une problèmatique écologique.
La culture en est devenue plus intensive que la culture limitée à l'alimentation de la population locale, et qui dit intensif dit appauvrissement du sol (voir stérilité totale d'après cette étude), ce qui risque de poser problème sur le long terme.

Alors un bien pour un mal ?

Difficile dilemme : faut-il arrêter d'en acheter et couper une source de revenu aux cultivateurs locaux ou continuer d'en acheter avec le risque de stérilité des sols qui verront un jour cette culture s'éteindre.

Un billet que je ne fais pas sans m'interroger, car comme beaucoup de consommateur il m'arrive d'en acheter (et bien d'autres produits du même type d'ailleurs). 

On dit que le bio, l'équitable : c'est mieux, c'est responsable... et on dénigre d'autres produits non bio ou utilisant des ingrédients pas totalement sains pour notre santé.... Sans ouvrir la polémique ou le débat ;o), et sans vouloir donner de leçon (car sinon elle est d'abord pour moi), voici une recette pour y réfléchir.
            

Taboulé des Incas
          

          
Ingrédients

250 gr d'un mélange de quinoa rouge et blanc
le jus d'un citron et demi
6 cuil à soupe d'huile d'olive
1 bonne poignée de raisins secs
1 botte de persil plat
quelques feuilles de menthe
4 oignons nouveaux
4 belles tomates
1 carotte râpée
sel
poivre
      

Avant de la faire cuire, rincer la quinoa sous l'eau froide (cela permet en d'en retirer l'amertume).

Mettre la quinoa dans une casserole avec un quantité d'eau équivalente à celle pour la cuisson du riz.
Et faire cuire environ 10-15 minutes.
Elle doit rester légèrement croquante.

Egoutter la quinoa et la laisser refroidir.

Laver et couper les tomates en petits dès en retirer les pépins.

Eplucher, laver et râper la carotte.

Eplucher et couper  en brunoise les oignons nouveaux.

Laver, essorer et ciseler le persil plat et la menthe.

Dans un saladier mettre tous les ingrédients
(quinoa, tomates, carotte, oignons, menthe, persil et les raisins secs)
et ajouter le jus de citron, l'huile, le sel et le poivre.

Goûter et resctifier en jus de citron si besoin, ainsi qu'en sel et poivre.

Servir bien frais en entrée.
         

    


         

parchemin :  Taboul__des_Incas

drapeau_anglaisEnglish version of recipe :   

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