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Macaronette et cie
30 mars 2014

Improvisation de papillottes de saumon au curry

Une petite recette toute toute simple, que j'avais réalisé à l'origine pour finir des ingrédients d'une autre recette, et comme cela a eu du succès je l'ai depuis refais plusieurs fois.

J'imagine que vous aussi parfois il vous reste un demi oignon, un demi poivron, une tomate... qu'il est bien dommage de jeter. Alors dans ces cas là, j'improvise, comme beaucoup d'entre nous.
Maintenant lorsque c'est cette recette que je fais... et bien ce sont les restes de cette recette, qu'il me reste à accomoder autrement... c'est le cycle de la cuisine.

Cette recette est très rapide à faire.

Ici, j'ai utilisé du film thermorésistant que l'on peut trouver dans les magasins de cuisine tout venant ou sur le net (pas la peine de vous tourner vers les magasins pros).  En fait, j'en avais acheté après un atelier avec mes enfants dans une chaîne qui propose des ateliers et vous vend du matériel à l'issue... je ne leur ferais pas de pub, car j'ai trouvé cet atelier très frustrant pour les enfants, qui regardent plus qu'ils ne font. Dommage...

Cependant en fin de scéance, marketing oblige, on passe au travers du "magasin" et bien évidemment on est tenté d'acheter... "Allez on pourra refaire à la maison. Et à la maison, vous pourrez faire toutes seules !"

C'est un film esthétique et bien conçu, mais qui vu son prix n'est in fine pas très intéressant... J'attendrais que cela se démocratise en terme de tarif !
En fait lorsque je refais cette recette, j'utilise du papier cuisson, la cuisson est similaire et ça rend tout aussi bien en papillote.
           

Papillottes de saumon au curry
          

Pour 4 personnes

Ingrédients

2 à 3 pavés de saumon (pas trop gras si possible - vous devez pouvoir faire 4 portions)
1 tomate
1/2 oignons rouges ou de Roscoff
1/2 poivron rouge
1 bonne poignet de haricots verts
1 citron jaune
1 c. à café de curry
fleur de sel
poivre
option : un peu d'huile d'olive

Préchauffer le four à 180 °C.

 Eplucher et émincer le demi oignon.
Laver et couper les tomates en quart puis les émincer.
Laver et couper le poivron en petits morceaux.
Laver, equeter et couper les haricots en petits tronçons.
Peler à vif le citron et prélever les suprêmes (soit la chair sans la peau).

Retirer la peau du saumon (sauf si votre poissonnier l'a fait) et retirer les arrêtes.
Couper les pavés en petits morceaux d'une épaisseur d'environ 1 cm.

Sur la feuille à papillote disposer : les oignons, puis les tomates, puis les morceaux de saumon.
Assaisonner avec de la fleur de sel, du poivre et du curry.
Puis ajouter les poivrons, les haricots et morceaux de citron.
Un filet d'huile si vous le souhaitez.

 

Refermer la papillote, la disposer sur un plat allant au four.
Faire cuire 20 minutes.

Servir de suite accompagné de riz.

 

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27 mars 2014

Kringle Eesti cannelle - raisins - orange

Cette brioche a fait le tour de la blogosphère, et j'avoue qu'elle m'a beaucoup tenté à l'époque.

C'est comme ça que je l'avais testée la 1ère fois avec une recette trouvée sur un blog (dont je ne me souviens plus du nom), qui était pas mal, mais cependant un peu séche à mon goût.

Donc dans ma série brioche, pâte levée, je me suis re-mise en quête d'une meilleure recette de cette fameuse brioche estonienne. Mais où aller chercher une "vraie" recette si tentée qu'il existe une vraie recette ?

Bien évidemment, lorsque l'on cherche une recette étrangère rien de mieux que de tenter sa chance sur les blogs du pays en cause. C'est comme cela que je suis tombée sur un magnifique blog estonien du nom de "Ise tehtud. Hästi tehtud", où j'ai trouvé un article complet avec plusieurs recettes... les photos étaient fortement alléchantes... Mais il y avait un souci : comment faire la traduction ?

Ne parlant pas estonien du tout, je ne savais même pas à quoi cela pouvait ressemblait avant de faire cette recherche, il m'a fallu un peu d'aide extérieure.... ça sert d'avoir des contacts de partout ou presque :o) (merci !), et me voici avec 2 recettes possibles de kringel : l'une simple et l'autre plus riche en goût.
J'ai choisi la version plus riche en goût... et vous savez pourquoi ? A cause de la cardamome et du zeste de citron qui parfument la pâte. C'est juste une tuerie !

Pour la recette, on commence d'abord par faire un levain avec une partie de la farine, le lait et la levure, puis ce levain est mélangé avec le reste des ingrédients. Pour les curieux, je vous mets une vidéo de fabrication de kringle par un boulanger.

Comme je vous l'ai dit j'avais déjà testé une autre recette de cette brioche, mais là c'est LA recette, avec un moelleux et un goût extraordinaire. J'ai depuis jeté mes notes précédentes, et c'est cette recette que je vais garder précieusement.

Mais d'où vient cette brioche ?

Bien évidemment pas de la blogosphère ;o)

Le kringel Eesti ("Kringle estonien") serait dérivée du kringle danois, que les estoniens auraient adopté à l'époque de la domination danoise du pays entre 1206 et 1346 (et oui le Danemark a beau être un tout petit pays aujourd'hui, si on ne compte pas le Groenland, il a été longtemps un grand royaume qui englobait une partie de l'Allemage, la Suède, la Norvége...).

Par contre, la forme du Kringle estonien lui est particulière, même si on trouve des kringles de même forme dans les 2 pays. J'avoue que c'est la forme que les Estoniens lui ont donné qui en fait tout le charme de cette délicieuse brioche.

En Estonie, elle accompagne les fêtes et les anniversaires. Chez nous, elle a merveilleusement accompagné un goûter et le petit déjeuner.
         

Kringle Eesti
         

cannelle - raisins - orange
        

Pâte à kringel

Ingrédients

200 ml de lait entier
30 g de levure de boulanger fraîche
1 c. à café de poudre de cardamome
le zeste d'un demi citron jaune
1 c. à café de sel
2 jaunes d'oeufs
90 g de sucre
100 g de beurre à température ambiante
500 g de farine (T 45 ou de gruau)

1 oeuf pour la dorure

Garniture

Ingrédients

150 g de raisins secs (ici un mélange de différents)
50 g d'écorces d'oranges confites
1 c. à soupe de rhum brun
100 g de beurre
80 g de sucre cassonade
2 c. à café de cannelle en poudre

Sucre glace pour la décoration

Couper les écorces d'oranges en petits morceaux type brunoise
et les mettre avec le raisin sec dans un bol avec le rhum
et de l'eau jusqu'à recouvrir tous les raisins.

Dans un récipient, dissoudre la levure de boulanger dans le lait tiédi y mélanger la moitié de la quantité de farine.
Couvrir d'un film et laisser pousser pendant 20 à 30 minutes. La pâte va buller.

  

Dans le bol d'un robot avec le bras du pétrin, mettre la cardamome, le zeste de citron, le sel, le sucre,
les jaunes, le reste de farine et le levain (dans son intégralité).
Pétrir à grand vitesse pendant 5 minutes afin que les ingrédients s'incorporent.
Si besoin ajouter une ou 2 cuil à soupe de lait.

Lorsque les ingrédients sont bien mélanger ajouter le beurre mou
et pétrir pendant 10 à 15 minutes à vitesse moyenne.

Mettre la pâte dans un récipient, filmer au contact
et laisser pousser dans un endroit chaud pendant 1 heure environ.

 

Pendant ce temps, préparer la garniture, en mélangeant le sucre cassonade, la cannelle et le beurre.
Réserver.

Lorsque la pâte a doublé de volume, la dégazer en aplatissant la pâte sur le plan de travail.
Bouler, puis étaler au rouleau en un rectangle d'environ 50/60 cm sur 40/45 cm.

 

Répartir la garniture sur toute la pâte
puis saupoudrer des raisins imbibés et des écorces d'oranges qui auront été préalablement bien égouttés.
Rouler dans la longueur.

  

Couper dans la longueur, mais pas jusqu'au bout, et croiser comme une "tresse".

 

Former la couronne en prenant soin de bien lier la jointure.
Dorer les bords, et laisser pousser pendant 1 heure.

 

Pré-chauffer le four à 180°C.
Dorer le kringel de nouveau et enfourner pour 25 - 30 minutes suivant votre four.
Laisser refroidir sur une grille, et saupoudrer avec du sucre glace.

 

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24 mars 2014

Macédoine de légumes et effiloché de raie

Qui n'a jamais mangé de macédoine de légumes à la cantine, dans un cocktail ou en pique-nique ?

Je crois que ceux de ma génération diront qu'ils connaissent bien la macédoine de légumes, pour les plus jeunes... c'est peut-être aujourd'hui moins à la mode, où on recherche des recettes plus légère. En tout cas, c'est toujours une entrée de cantine ou restaurant d'entreprise, mais moins une recette à la carte des restaurants.

Selon le référenciel de cuisine, la macédoine de légumes est un mélange de diférents légumes taillés en cubes d'approximativement 0,5 cm de côté (« taille en macédoine »), cuits à l'anglaise et assaisonnés avec une mayonnaise. Et oui c'est une des recettes du référentiel. Tous les élèves cuisiniers apprennent cette fameuse macédoine de légumes.
Elle fait partie des recettes de base. Il faut dire qu'elle apprend plein de chose à tailler : "taille en macédoine" soit des cubes de 0,5 cm de côté (qui sert aussi pour les macédoines de fruits), à cuire à l'anglaise et elle oblige à réaliser une mayonnaise.

Mais pourquoi ce nom de macédoine ?

Plusieurs histoires existent, dont la plus connue veut que le mélange de légumes fassent penser à la Macédoine, pays dont la population provenait de peuples différents (Slavons, Grecs, Bulgares, etc...).
Pourquoi pas ?

Généralement on sert la macédoine de légumes avec des oeufs durs et des quartiers de tomates mondés. Mais il existe plein d'autres façon d'agrémenter la macédoine, et ce qui est amusant c'est que lorsque la macédoine de légumes sert de garniture, la recette prend un nom "à la parisienne" : "cornet de jambon à la parisienne", "croustillant au crabe à la parisienne"... serait-ce dont une recette typiquement parisienne ?

Ici, la macédoine de légumes m'a servi à accompagner de la raie cuit en court bouillon. Je sais que l'on mange plus la raie chaude que froide, mais je trouve que c'est un poisson qui se prête bien au entrée froide. Dont j'ai éffiloché la chair pour tenter de faire une rosace.
             

Macédoine de légumes
 
et effiloché de raie
         

Pour 4 personnes

Ingrédients

300 g de carottes épluchées et lavées
200 g de navets épluchés et lavés
100 g de haricots verts
100 g de petits pois écossés surgelés
2 morceaux d'aile de raie

1 jaune d'oeuf
1 c. à soupe de moutarde
piment d'Espelette
1 c. à café de vinaigre de Xérès
de l'huile de colza ou d'arachide

du fumet de poisson2 feuilles de laurier
1/2 oignon

Faire chauffer de l'eau assez pour faire cuire les morceaux de raies, et y mettre du fumet de poisson
le demi oignon et le laurier.

Lorsque l'eau bout y plonger pour 5 - 10 minutes les morceaux d'ailes de raie.
Il faut que la chair des points se détachent.

Lorsque la raie est cuite, réserver les morceaux afin de les laisser refroidir.

Couper les carottes en macédoine,
soit en petits cubes de 0,5 cm de côté (ce qui donne à peu près la taille d'un petit pois)
Faire attention à avoir des beaux angles,
les restes de carottes serviront de parures pour pour une mini soupe par exemple.

Couper de la même façon les navets.

Laver et tailler les haricots verts en tronçons de 0,5 cm de long

Faire bouillir de l'eau avec une bonne pincée de gros sel.

Préparer à côté un saladier avec de l'eau froide avec des glaçons.

Lorsque l'eau bout : faire cuire les uns après les autres (car le temps de cuisson des légumes n'est pas le même)
les petits pois, les carottes, les navets, et les haricots.

Vérifier la cuisson de chacun des légumes avant de les plonger dans l'eau froide pour en arrêter la cuisson,
et de bien les égoutter.

Préparer la mayonnaise :
Dans un récipient mettre la moutarde à température ambiante, le jaune d'oeuf, le sel, le piment et le vinaigre.
Fouetter vigoureusement, puis incorporer petit à petit de l'huile.
Incorporer de l'huile jusqu'à obtenir la quantité souhaitée.

Mélanger les légumes froids et bien égoutter,
puis ajouter la mayonnaise, et rectifier l'assaisonnement.

 

La macédoine de légumes est prête... il ne reste qu'à éffilocher la raie et à dresser vos assiettes.

 

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21 mars 2014

Matcha kuzumochi (抹茶葛餅)

Je vous avais parlé il y a quelques temps de l'exposition - dégustation : "C'est bon le Japon", qui avait eu lieu à Paris le 15 mars dernier. Lors de cette exposition, j'avais trouvé du Kuzu (kudzu ou kouzou), et vous avez promis une recette et des explications.
Et bien voilà :

Le Kuzu ("葛"ou pueraria montana ou vigne de kuzu), que l'on trouve sous l'appelation de kouzou dans les magasins bio par chez nous, est une plante grimpante de la famille de Fabacée, donc cousine des haricots, originaire d'Extrême-Orient. Sa croissance est phénoménale puisqu'elle peut pousser de 30 cm par jour ! Le souci c'est qu'elle a aussi la réputation de tuer les autres végétaux qu'elle étouffle du fait de sa croissance rapide.

Au Japon, on la cultive pour sa racine de laquelle on extrait une fécule en la faisant sécher et en la réduisant en poudre : le kuzu, que l'on appele Hon-Kuzu ("本葛") lorsqu'elle est pure. Lorsqu'elle est cuite, puis refroidie, elle durcit, et cette propriété est utilisée depuis l'ère Heian dans la cuisine de la cour impériale japonaise.
On l'utilise au Japon pour confectionner des gelées, des desserts notamment les wagashi (petites confiseries traditionnelles), des soupes, des tempuras, les kuzu-kiris (nouilles à base de kuzu qui se consomment dans les fondues japonaises)...

En alimentation macrobiotique, c'est un ingrédient qui se situe entre le yin et le yang.

Elle commence à être connue en France, car on dit qu'elle permet de lutter contre certaines formes d'addictions, dont le tabac et l'alcool.  C'est d'ailleurs une plante que l'on retrouve dans la médecine traditionnelle chinoise.

C'est lors de l'exposition "C'est bon le Japon", que j'ai découvert son existence... bien évidemment il fallait que j'essaie ! Je suis donc rentrée avec mon paquet de Hon-Kuzu, en direct du Japon, d'une fabrique ancêtrale.
Il se présente en petits morceaux friables et qui se diluent très facilement dans l'eau froide.


Mais inutile d'aller au Japon, depuis mon retour à la maison... Je sais que l'on peut en acheter dans les magasins bio sous le nom de kouzou... Ce kuzu là ne vient pas forcément du Japon, et n'a pas forcément la même qualité, mais c'est la même plante.

S'agissant de son goût, le kuzu a un très léger goût, on peut en faire une boisson laiteuse le kuzuneri que nous avons testé lors de l'exposition. Par contre, comme son goût est très doux, elle ne donne pas de goût aux préparations dans lesquelles on l'utilise, et sa propriété gélifiante est vraiment intéressante.

Donc pour cette 1ère recette au kuzu, je me suis attaquée à une recette de base et traditionnelle de wagashi japonais ("和菓子") : le kuzumochi ("草餅"), en version thé matcha.

Le kuzumochi est une sorte de gâteau gelée au kuzu comme son nom l'indique, que l'on saupoudre de kinako ("きな粉" soit de la poudre de soja grillé) et que l'on sucre avec du sucre liquide brun.

Pour la recette, j'ai repris celle de "Cooking with dog". Je sais c'est concept puisque chaque recette filmée est réalisée sous les yeux attentifs de toutou (un caniche gris bien sage), mais c'est peut-être parce que c'est japonais ;o). En tout cas j'aime bien ses recettes... malgré la présence de son chien dans toutes les vidéos pas très hygiénique !
Et je vous rassure à la maison, je fais la cuisine sans animaux :o)

Lorsque le kuzumochi est au thé Matcha, on l'accompagne alors d'anko (soit des haricots rouges ("azuki") sucrés que l'on peut trouver en petite boîte dans les supermarchés asiatiques) et de crème liquide. C'est un dessert frais et plutôt léger.

Bon c'est un dessert japonais, donc avec la recette de base très peu sucré. A vous de voir la quantité de sucre souhaité.
         

Matcha kuzumochi


(抹茶葛餅)
        

pour 2 personnes

Ingrédients

25 g de Hon-Kudzu (fécule 100 % à base de kuzu (ou kouzou)) sinon remplacé par de la fécule de riz gluant ou de la maïzena
15 g de sucre (voir plus si vous voulez un dessert bien sucré)
1/2 c. à café de poudre de thé Matcha
125 ml d'eau froide

Azuki sucrés (en boîte)
Crème liquide

 Mettre le kuzu, le thé Matcha tamisé et le sucre dans un bol
ajouter un peu d'eau et mélanger jusqu'à ce que tous les ingrédients soient dissous.

 

Puis ajouter le reste de l'eau.
Mettre dans une casserole, et faire cuire jusqu'à épaississement.

 

Verser dans un moule, et lisser au mieux la surface.
Couvrir d'un film alimentaire et mettre au réfrigérateur pendant au moins 3 heures.
Démouler et découper en morceaux.

 

Répartir dans 2 assiettes à dessert et couvrir d'azuki et d'un peu de crème liquide.

 

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18 mars 2014

Gateau Reine des neiges - pas à pas ou presque

Que faire lorsque votre petite lutine n'arrête pas de chanter en boucle la chanson de la Reine des neiges ?

Et bien prendre l'occasion de son anniversaire pour lui faire la surprise d'un gâteau d'anniversaire, qui a fait faire "waouh" à ses copines.... et là 2 choses.

D'abord aux yeux de votre lutine, je cite "Vous êtes la meilleure des mamans" :o) - j'en profite car elle est encore à l'âge où on vous le dit - mais punaise qu'est-ce que ça peut faire du bien de l'entendre de temps en temps. Je suis sûre que vous voyez ce que je veux dire ;o)

Ensuite, vous ne vous êtes pas fait que des copines ce jour là ! Au départ on vous dit, il est magnifique le gâteau... Mais l'oeil noir de la maman se dresse lorsque les gamines sortent en disant à cette même maman : "Dit maman ! Tu me feras un gâteau comme ça ! Je veux un gâteau aussi beau et bon, avec la Reine des neiges pour mon anniversaire"...

Bref, aux anges, et j'avoue que ça fait du bien. Surtout que ce gâteau a une petite histoire sur laquelle je ne m'étendrais pas, mais qui m'a en même temps donné une bonne leçon.

Même si face à ceux qui n'en font pas et mon entourage, je peux passer pour quelqu'un qui fait des jolis personnages et gâteaux d'anniversaire pour mes filles, et que vous me laissez de très sympathiques et adorables commentaires, et même parfois certains m'écrivent pour me demander si je peux leur faire un gâteau...
Je vous le dis : je ne suis pas Cake Designer, et ne souhaite pas le devenir. Je ne vends pas de gâteaux de ce type... Je préfère de loin la pâtisserie classique.

En fait, je m'amuse à faire ce type de gâteau pour des anniversaires ou d'autres occasions, et tout ce que je sais je l'ai appris auprès d'une part de mon amie Nina (l'une des meilleures Cake Designer que je connaisse), et en regardant les vidéos de Lorraine Mckay, les tutos de Carlos Luchetti.... et autres anglo-saxons qui mettent en ligne des vidéos montrant en pas à pas comment réaliser tel ou tel personnage, animal, objet.... pour ça les anglo-saxons sont très forts.

Comme je le disais, je ne fait ça que très occasionnellement, et donc je n'ai pas assez de pratique pour maîtriser les proportions ou les décors dans l'espace. C'est un art qui se travaille comme toute autre chose, et je le laisse très volontiers aux cake designers qui font des choses extraordinaires (comme Nina, Jeux d'enfants, Val, Julie, Iaorana,... et pleins d'autres - la liste est trop longue pour citer tout le monde).
En gros, il me faut généralement un modèle, un appui pour m'aider. C'est une des raisons pour laquelle je vais souvent sur les sites anglo-saxons, et que j'en ai référé certains dans les billets de mes précédents gâteaux lorsque j'utilisais leur technique ou reproduisait leur création.

Bref, ceci étant dit, inutile de m'écrire pour avoir ce gâteau, je ne vends pas de gâteaux "cake désignés".

Et d'autant plus ici, où il s'agit d'une personnage de dessin animé, dont le design est protégé.

Et oui, au même titre que toute autre oeuvre, la loi  protège les personnages de dessin animé, de BD, des films... (article L 122-4 du Code de la Propriété Intellectuelle).
Ce qui implique que les auteurs et dessinateurs, ou leurs ayant-droits (ce qui inclut les sociétés qui continuent à exploiter ces personnages) doivent avoir donner leur autorisation pour utiliser leurs personnages à chaque fois que ceux-ci sont reconnaissables... et surtout lorsque l'idée derrière c'est d'en faire une utilisation commerciale.

En conséquence, lorsque vous achetez un gâteau à un cake designer, ce dernier doit normalement avoir l'accord de l'auteur, ce qui implique en général le paiement d'une redevance... les sociétés d'exploitation ne sont pas des sociétés caritatives... là il ne faut pas rêver !
Bon certes, il est clair qu'elles ne font pas la chasse aux petits cake designers... ce qui n'est pas très juste vis-à-vis des grands pâtissiers ou des sociétés de production de gâteaux.
Perso, je connais peu de cake designers qui sont en règle là dessus, mais par contre ce qui m'amusent le plus ou me choque d'une certaine manière, c'est que beaucoup de cake designers, qui ne se privent pas de refaire des gâteaux avec des personnages de dessins animés sans autorisation et à les vendre, et c'est là où ça me choque, bien souvent ce sont les même qui râlent et manifestent au grand dieu dès qu'on copie leur propre design !
C'est assez comique pour le coup, n'est-il pas ?

Bon je vous rassure, vous qui comme moi faites des gâteaux pour vous sans en faire commerce : il existe une tolérance, si vous faites un gâteau sans utilisation commerciale, à titre privé. Rien ne vous interdit de le faire.

Ce petit rappel juridique fait, je me suis longuement posée la question de ce billet ! Est-ce que je mets ou pas des photos en pas à pas ?

Pour le gâteau intérieur pas de souci !

J'avais à l'origine fait le pas à pas bénévolement pour quelqu'un, mais au final comme il ne correspondait pas à l'attente... et bien, en tant qu'auteur et photographe, j'ai repris mes droits d'exploitation et d'utilisation (car on ne perd jamais la propriété de son travail contrairement à ce que certains vous diront !!), et je me dis que quitte à avoir fait quelque chose de gratuit autant en faire profiter gratuitement mes lecteurs !

Pour le personnage : les quelques éléments de pas-à-pas que je vais mettre ci-dessous pourraient être utilisés pour tout autre personnage, même de votre création. C'est juste des astuces que j'ai, mon système D, peut-être pas très conventionnel pour un(e) vrai(e) cake designer, mais bon comme je le disais je n'en suis pas.
Je n'en fais pas commerce, je cite le dessinateur des dessins sur lesquels je me suis basée... et l'utilisation faite ne porte pas atteinte à l'image et la réputation de ce dernier. Je suis donc a priori dans les clous.

Voilà le type de questions qu'on ne se posent jamais... mais que l'on devrait avant d'utiliser un visuel (photo, dessin...) qui ne nous appartient pas.
Bien évidemment certains d'entre vous se diront que j'ai poussé l'exercice à l'extrême... et pourtant c'est la loi, au même titre que de mettre votre ceinture de sécurité en voiture même pour ne faire que 200 mètres !

Allez j'arrête de vous embêter et je vous laisse avec une recette qui me tient à coeur, et un long billet qui j'espère pourra vous aider.
            

Gâteau Reine des neiges
     

Elsa - La Reine des neiges

Ici ce n'est pas un pas à pas complet, car je n'ai pas eu le temps de le faire intégralement. Mais dans mes différents billets sur le sujet vous pourrez retrouver des idées complémentaires pour réaliser ce personnage ou un autre.

L'idée est plus de montrer quelques unes des astuces que j'utilise pour les proportions et le montage.

Tout d'abord pour réaliser Elsa, la Reine de neiges, il m'a fallu trouver sur le web des images, dessins du personnage. C'est comme cela que je suis tombée sur le blog de David Gilson, dessinateur de talent, auteur de Bichon (sortie récemment aux éditions Glénat), qui à l'origine devait être le dessinateur pour le livre retraçant l'histoire du film pour les éditions Disney.

Sur son blog, j'ai trouvé le dessin en pied d'Elsa, qui m'a aidé pour les proportions du personnage, que j'ai imprimé aux dimensions que je souhaitais, soit ici environ 15 cm de hauteur.
J'ai aussi emprunté le personnage en plastique de ma fille pour m'aider sur le volume.

A noter la pâte à sucre est collée à l'eau avec un pinceau légèrement humidifié. Il est essentiel de tout fixer, car en séchant sinon tout risque de se détacher.

Pour la réalisation du personnage : Il est préférable de faire le personnage quelques jours avant, ce qui fait que l'on peut en étaler la réalisation sur plusieurs jours, ce qui lui permet de bien sécher. Bien souvent, personne ne mange les personnages, et la pâte à sucre une fois séchée ne pourrit pas... J'ai donc toute une collection de personnages que mes filles refusent que je jette, et que j'ai mis en vitrine ;o)

On commence bien évidemment par la base de la robe, qui va servir de support à l'ensemble du personnage.
J'ai réalisé un cylindre qui était à peu près à la taille du dessin, reste à vous de décider de l'épaisseur de votre personnage.

 

Le bas de la robe étant légèrement voilée, j'ai réalisé un creux dans le bas de robe, et écrasé les bords afin de les rendre plus fin.
Etant donné que j'avais un creux sous la robe, j'ai mis un peu de pâte à sucre pour compenser et supporter le poids.
En faisant le voilé du bas de la robe, cela allonge un peu la robe, il faut en tenir compte lorsque l'on fait le cylindre de base.

 

Avant de fixer l'ensemble de la jupe, j'ai réalisé la pointe de la chaussure.
Comme elle est cachée sous la robe, inutile de réaliser l'intégralité de la chaussure (sauf si vous êtes minutieux)
Sur un support et à l'aide d'un pique à brochette j'ai fixé la base de la robe.
On enfonce le pique en le tournant, avec précautions, pour éviter que la base ne diminue de hauteur.

 

Ensuite j'ai proportionné une boule pour faire la base du tronc.
J'aurais peut-être pu me simplifier la vie au final en faisant le tronc en une partie avec le bleu clair,
vu que je l'ai recouvert en grande partie par la suite,
mais en modelant c'est ce que j'ai trouvé de plus simple.
Donc soit vous faites le tronc du corps en 1 seul morceau, soit comme ici en 2 morceaux.
Nota : j'ai peu oublié de lui faire un peu de poitrine ! Ce qui fait que mon personnage est un peu plat.

Un peu de couture, la robe est en 2 couleurs et surtout il y a une pointe devant comme un corset
(en tout cas c'est que l'on voit sur le dessin et le personnage plastique).
Dans ce cas avec une feuille de papier absorbant qui est souple comme du tissu, je confectionne un patron,
que j'essaie sur le personnage afin d'avoir la bonne taille et forme à découper.
Ensuite j'étale la pâte à sucre de la couleur que je souhaite, en fine épaisseur, et je découpe la pièce.

 

Il ne reste plus qu'à habiller le personnage, en oubliant pas de tout humidifier au pinceau.
Puis je marque l'emplacement des bras avec un instrument à bout rond.

Nota : c'est aussi cette technique que j'ai utilisé pour la traine.

 

Comme pour la jupe, je fais 2 boudins fins dont je règle la taille à l'aide du dessin imprimé.
Sur le bout du bras, je fais aussi un petit creux pour y introduire la main.

Puis je réalise la main, qui est une goutte de pâte à sucre, dans laquelle je découpe les doigts.
Ici attention au sens du pousse... il m'est arrivé de faire les mains à l'envers avec les pousses vers le bas ;o)
L'avantage de la pâte à sucre, c'est que l'on peut refaire facilement.

Il ne reste plus qu'à fixer le bras avec le mouvement souhaité.
Pour fixer le bras levé, j'ai utilisé un morceau de spaghetti après avoir un peu fait sécher le bras.
On peut aussi mettre un tas de coton afin de le maintenir pendant qu'il sèche.

 

Je dirais que là s'arrête le "tuto" si je peux l'appeler comme ça.
Pour la tête : vous pouvez vous aider de ce que j'avais fait pour ma sorcière ou mes mariés.
C'est pas forcément l'aspect de mes personnages que je réussie le mieux.

Le maquillage et cils sont peints au pinceau avec du colorant gel, mais il existe des feutres alimentaires,
peut-être plus simple d'utilisation.



Olaf - le gentil bonhomme de neige

Ici pas de pas à pas, juste quelques photos de détails. Le personnage est plus simple à faire, sauf pour le visage j'avoue.

Même technique, j'ai imprimé un dessin à la taille souhaitée
et j'ai proportionné les boules du bonhomme par rapport à ce dessin.

Tant les bras et les branches sur la tête ont été faits en 1er,
puis laissés sécher pour durcir afin de les insérer dans des trous réalisés avec un pique apéritif.

 

C'est ce personnage que les petites invitées de l'anniversaire ont voulu refaire :o) et dont je mets quelques photos ici.

C'est fou, je n'ai jamais fait d'atelier pâte à sucre avec des enfants, et pour occuper le petit groupe, j'ai tenté l'expérience.
Au départ, j'avais pensé juste leur faire recouvrir quelques cupcakes, faire une coccinelle et quelques fleurs.... croyant qu'au bout d'une 1/2 heure - 1 heure elles en auraient assez... pas du tout, elles ont même voulu réaliser Olaf.

Franchement, de tous les anniversaires que j'ai organisé, c'est vraiment l'activité qui les a passionnées et tenues plus de 2 heures ! et je pense que nous aurions pu les tenir 1 heure de plus avec cette activité, si le temps ne passait pas si vite et que nous n'avions pas eu à passer au gâteau avant que leurs mamans ne reviennent les chercher.
Ce fût aussi un atelier chantant.... avec la jolie chanson de la soeur d'Elsa : "Je voudrais un bonhomme de neige" entonné à tue tête par 6 gamines avec le sourire !

Bref, à refaire.
C'est fatigant, demande une attention et une écoute de chaque instant, de la patience, mais quel plaisir de voir leur réalisation, leur créativité, leur spontanéité... et leur joie, que je ne résiste pas à partager ici.


   

Après avoir réalisé le personnage ou les personnages... et bien il faut le gâteau.
          

Gâteau au chocolat - cerise et ganache chocolat blanc
          

Ce gâteau est basé sur une recette de Stéphane Glacier, dont j'ai au fil du temps modifié certaines proportions pour avoir un gâteau plus aérien, qui se tient pour faire des gâteaux montés ou décorés de pâte à sucre.

C'est ce pas à pas que j'avais réalisé, mais qui au final n'a pas plus... Bref, on ne m'y reprendre plus.

Pour le reste, c'est juste une ganache classique et de la confiture de votre choix : ici cerise, mais la framboise, le fruit de la passion, la coco... vont tout aussi bien.

Avec la quantité ci-dessous vous pouvez faire :
- soit un gâteau de 18 de diamètre (environ 6 cm de haut) : pour 6 - 8 personnes environ
- soit 2 gâteaux de 20 de diamètre superposés : comme dans le pas à pas ci-dessous : pour 10 personnes

Ganache chocolat blanc
(à faire la veille de préférence ou au moins 6 heures avant)
Temps de réalisation : 15 minutes

Ingrédients

120 g de chocolat blanc
160 g de crème liquide entière
quelques gouttes d'extrait de vanille liquide

Faire chauffer la moitié de la crème et commencer à faire fondre le chocolat blanc au bain-marie.
Lorsque la crème est en limite d'ébullition, verser la en 3 fois sur le chocolat blanc
et mélanger en décrivant des petits cercles.
Lorsque le chocolat blanc a totalement fondu, ajouter le reste de crème liquide et l'extrait de vanille.
Mélanger, puis filmer et réserver au réfrigérateur à minima 6 heures ou une nuit.

Gâteau au chocolat
Temps de réalisation : 20 minutes + 30 minutes de cuisson
Température de cuisson : 180 °C

Ingrédients

4 oeufs
90 g de beurre ramolli
160 g de sucre en poudre (en réserver 20 g pour les blancs en neige)
80 g de poudre d'amande
90 g de farine
10 g de poudre de cacao
1/2 c à café de levure chimique
100 g de chocolat noir à 70 %
1 c. à soupe de crème épaisse
1 pincée de sel

Préchauffer le four à 180 °C (chaleur tournante)

Séparer les blancs des jaunes.
Faire fondre le chocolat noir au micro-onde ou au bain marie, et réserver.

Crémer ensemble le beurre, 140 g sucre et la poudre d'amande.
Ajouter ensuite les jaunes et la crème épaisse, et mélanger.

 
        
Ajouter ensuite le chocolat fondu et mélanger de nouveau. Le chocolat doit être tiède.

Tamiser la farine, la levure et la poudre de cacao et l'incorporer au mélange.

 
       
Monter les blancs en neige, et les serrer avec les 20 g de sucre.
Les incorporer en 3 fois dans la pâte.

Sur une plaque de cuisson recouverte d'un papier cuisson ou une feuille silicone,
déposer un cercle de 20 cm de diamètre préalablement beurrer ou graisser.
Et verser la pâte dans le cercle, en insistant sur les bords afin d'éviter la boursouflure centrale.


          
Faire cuire environ 30 minutes (selon le four). Vérifier la cuisson à la pointe d'un couteau.
Démouler sur une grille et laisser totalement refroidir.

Le mieux une fois froid, est d'emballer le gâteau et de laisser reposer quelques heures voir une nuit.

A noter : l'avantage de faire cuire le gâteau dans un moule à entremets, c'est que les bords seront droits, et qu'au démoulage le fond sera bien lisse, ce qui aidera à avoir un gâteau droit.

Montage et garnissage du gâteau
Temps de réalisation : 15 minutes

1 pot de confiture à la cerise (ou à la framboise, fruit de la passion...)

Découper le haut du gâteau afin de retirer juste la couche du dessus et l'égaliser pour qu'il soit droit.
Puis découper le gâteau en deux dans le milieu.
Faire de même avec le 2ème gâteau.

 
       
Monter la ganache au chocolat blanc au fouet pour obtenir comme une crème fouettée.


          
Déposer un des disques de gâteaux sur un support, et napper le dessus de confiture.
Prenez bien soin de garder un des disques à face très lisse pour le dessus du gâteau.
Déposer un 2ème disque de gâteaux sur la confiture, et napper le de ganache au chocolat blanc.

 
           
Déposer un 3ème disque de gâteaux sur le dessus, et napper le de confiture.

Déposer les 4ème disque sur le dessus en prenant soit d'avoir le côté le plus lisse sur le dessus,
et bien vérifier que les 4 disques de gâteaux dont bien superposés les uns par rapport aux autres.

Recouvrir l'intégralité du gâteau du reste de ganache au chocolat blanc,
en prenant soin de bien lisser la surface afin d'avoir un support bien droit.

 

Remettre le gâteau au moins 30 minutes au frais pour que la ganache reprenne de la texture.
        

Couverture et décors en pâte à sucre

En général, je recouvre mes gâteaux de pâte d'amande, c'est meilleur et il en existe maintenant dans les magasins proposant des produits de cake design, colorées vraiment sympa... même si rien ne vaut la bonne pâte d'amande !

Bref, ici comme il me fallait un blanc neige, plus difficile à obtenir en pâte d'amande, j'ai recouvert mon gâteau de pâte à sucre.

Pour cela, comme la photo finale du montage du gâteau, il faudra recouvrir le gâteau d'une base de crème ou de confiture, ce qui permettra à la pâte à sucre d'adhérer.

Pour étaler la pâte à sucre, je fleure mon plan de travail avec de la maïzena, ça évite d'y rajouter du sucre.
Mais je sais que certains préconisent de faire un mélange moitié sucre glace - moitié maïzena.
Si comme moi, vous ne maîtrisez pas la couverture de gâteau en pâte à sucre :
n'étaler pas trop finement la pâte à sucre.

Il existe des sites qui indique la quantité utilisée pour recouvrir les gâteaux en fonction de leur dimension,
mais j'avoue que je n'arrive pas à un super résultat en respectant leur quantité.

 

Une fois recouvert, lisser le dessus et les bords afin d'éviter les plis, tout en faisant attention de ne pas déchirer la pâte à sucre.
De plus comme vous le voyez n'hésitez pas à repousser vers le gâteau la pâte à sucre,
et ne pas trop tirer la pâte à sucre vers le bas en lissant le gâteau
sinon vous risquez de déchirer les angles. Et là c'est difficilement rattrapable.

Après tout en repoussant la pâte à sucre vers le gâteau de découpe le long de mon gâteau en insistant sur l'angle
en passant plusieurs fois.On peut aussi utiliser un couteau, mais quand on ne maîtrise pas on a vite fait de couper trop court.

 

Une fois coupé, retirer l'excédent de pâte à sucre, et lisser de nouveau la surface et les côtés du gâteau.

Le gâteau est prêt à être décoré.

A noter : Pâte à sucre et réfrigérateur

En principe, la pâte à sucre ne supporte pas le réfrigérateur. Elle prend l'humidité et ne séche pas. Enfin, c'était le cas. Mais, soit les pâtes à sucre ont du évoluer, soit nos réfrigérateur sont moins humides, car bien envelopper dans du film alimentaire, je conserve maintenant mes gâteaux au réfrigérateur sans problème et ce plusieurs jours.
C'est mieux pour les crème intérieures.

La tâche que j'ai faite était pour poser Olaf, et permettre de le contraster par rapport au dessus blanc.
Là, comme j'avais bien réussi la couverture de mon gâteau, il n'y avait pas de défaut, mais en cas de déchirure,
ce genre de tâche peut aider à dissimuler les imperfections ;o)

J'ai réalisé 2 gâteaux Reine des neiges, et c'est celui avec les petites fleurs qui au final à le plus plu.
Il s'agit tout simplement de fleurs en deux couleurs (couleurs de la robe) réalisé à l'emporte-pièces.

 

Le coeur de la fleur est fait avec des billes de décoration alimentaire.
Faites autant de fleurs que vous voulez, et de plusieurs tailles.
Après le jeu consiste à les disposer comme on le souhaite avant de les coller à l'eau.

Pour ne pas avoir une fleur plate, j'utilise un coton afin de les creuser en les déposant.

  

Pour déposer les fleurs sur le côté, j'ai réalisé des petits trous, ce qui permet de mieux les fixer.

Pour décorer le gâteau, mettez les personnages en place ça aide.

Et une version plus simple pour le 2ème gâteau Reine des neiges.

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15 mars 2014

Filets de lieu Dugléré

Après diverses escapades gourmandes d'ailleurs, je reviens chez nous, pour une recette traditionnelle de la gastronomie française, et cette fois-ci une recette salée.

Et oui, Dugléré n'est pas une appellation venant d'ailleurs, pas de tonalités exotiques ici (quoi que pour les étrangers la cuisine française a des tonalités exotiques tout dépend du point de vue où on se place).

Le nom de la recette nous vient de son créateur, Adolphe Dugléré, grand chef cuisinier français du 19ème siècle né en 1805 à Bordeaux et mort en 1884 à Paris. C'est un cuisinier de tradition familiale on dira puisqu'il est le fils d'un autre grand chef, Jean Dugléré.
Élève du grand Marie-Antoine Carême surnommé "le roi des cuisiniers" et "cuisinier des rois", avec qui il travaille dans les cuisines du baron de Rothschild, il prendra par la suite la direction du restaurant "Les Frères Provençaux" au Palais Royal, puis celui du "Café Anglais".
Très lié au milieu artistique de l'époque, c'est notamment auprès de lui qu'Alexandre Dumas, prendre conseil pour son Dictionnaire de cuisine.

Adolphe Dugléré est aussi connu pour sa préparation en 1867, à l'époque de l'exposition internationale de Paris, du menu d'une quinzaine de plats, dit "Dîner des Trois Empereurs", en l'occurrence Alexandre II, Tsar de toutes les Russies, le Tsarévitch et futur Alexandre III, Guillaume 1er, Roi de Prusse et futur Empereur, et le prince Otto von Bismarck, et dont le menu peut être vu au musée du restaurant de la Tour d'Argent à Paris.

On doit à Adolphe Dugléré une belle liste de recettes qui ont donné leurs lettres de noblesse à la cuisine française comme :

- les pommes Anna en l'honneur d'une courtisane célèbre du second Empire, Anna Deslions ;
- le potage Germiny, potage à l'oseille ! créé pour le gouverneur de la Banque de France de l'époque le Comte Germiny;
- la poularde Albufera dédiée au maréchal Suchet, Duc d'Albufera ;
- le soufflé à l'Anglaise....

...et bien évidemment le poisson à la Dugléré, plus précisément le barbue ou la sole.

Les filets de poisson à la Dugléré ou filets de poisson Dugléré selon le manuel, puisque c'est une recette de base que les éléves cuisiniers apprenent à l'école (bien dommage de ne pas en trouver plus souvent à la carte des restaurants !) sont des filets de poissons pochés à court mouillement avec un fumet de poisson, du vin blanc et une garniture de tomates concassées, persil haché, échalotes et oignons ciselés. En fin de cuisson, la sauce est réalisée par réduction du liquide de cuisson puis monté au beurre.

En principe, on accompagne les filets de poisson Dugléré avec des pommes vapeur, du riz ou des pâtes, mais rien n'empêche de les accompagner de légumes verts, comme ici des brocolis cuits à la vapeur.

La recette que j'ai utilisée, est celle du livre "La cuisine de référence", mais j'avoue ne pas avoir eu le temps de préparer mon fumet de poisson maison ;o), je lui ai préféré du fumet de poisson tout fait, ce qui simplifie énormément la recette pour la faire à la maison.

A refaire avec d'autres poissons.

Nota : je mets les quantités en poids, mais ne vous focaliser pas absolument sur ces poids. Contrairement à la pâtisserie, en cuisine 5 g de plus ou de moins c'est moins grave, ça ne change pas la technique, seul le goût sera plus au moins le même.
         

Filets de lieu Dugléré
        

Pour 4 personnes

Ingrédients

4 filets de lieu pas trop épais (ou du barbue, de la sole... il faudra juste adapter le temps de cuisson au four selon l'épaisseur de votre filet de poisson qui peut prendre en 5 et 10 minutes)
2
0 g de beurre et un peu pour le plat de cuisson
20 g d'échalotes
40 g d'oignon
400 g de tomates entières
20 g de persil
50 ml de vin blanc sec
Sel
poivre
environ 500 ml de fumet de poisson

Préchauffer le four à 180°C

Préparer le fumet de poisson : dissoudre la poudre de fumet de poisson dans 500 ml d'eau froide.
Pour la quantité : regarder les indications de l'emballage,
car en fonction des marques les quantités pour 500 ml d'eau ne sont pas toujours les mêmes.
Porter à ébullition, et laisser cuire 10 minutes.

Faire chauffer une casserole d'eau chaude.

Pendant que le fumet chauffe et cuit.
Éplucher l'échalotte et l'oignon, et ciseler les.

Laver et faire une croix sur les tomates, et les plonger une dizaine de secondes dans l'eau bouillante.
Les plonger ensuite dans l'eau froide pour arrêter la cuisson.Les éplucher, les couper en 4, retirer les pépins et les couper en brunoise.

Laver, sécher, équeuter le persil, et le hacher grossièrement.

Beurrer un moule allant au four et pouvant passer sur la plaque de cuisson.
Répartir sur le fond du moule l'échalotte, l'oignon, le persil et les tomates.

Saler et poivrer l'intérieur des filets de poissons, et les plier en trois côté peau à l'extérieur.
Disposer les filets dans le plat de cuisson.
Verser le vin blanc et mouiller avec le fumet de poisson jusqu'à mi-hauteur des filets.

 

Commencer la cuisson, en portant le bouillon à ébullition sur la plaque de cuisson,
couvrir le plat d'un papier cuisson, et enfourner pour 5 à 10 minutes suivant l'épaisseur des filets.

Faire chauffer de l'eau dans une casserole avec une assiette dessus,
ce sera pour garder au chaud les filets une fois cuit.

Vérifier la cuisson des filets, et les mettre sur l'assiette chaude.

Mettre le jus de cuisson avec les tomates, oignons, persil et échalotes dans une casserole,
et faire réduire à feu vif presqu'à glacer (il ne faut presque plus de liquide dans la casserole)
Ne pas travailler la sauce au fouet.
Hors du feu, monter au beurre,
en ajoutant le beurre en morceaux petit à petit et remuant la casserole pour former des cercles.
Vérifier l'assaisonnement.

Dresser les filets de poissons dans un plat ou les assiettes
et répartir la sauce dessus.

Déguster de suite.

Nota : on peut aussi les service dans un plat, en faisant se chevaucher légèrement les filets.

 

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12 mars 2014

Brioches rangées de ligne à la crème - 卡士达排包 (Kǎ shì dá pái bāo)

Qu'y a t-il de plus universel que le pain ? Ou plus généralement que les pâtes levées ? Et bien, je pense que c'est la brioche ou les assimilées.

On trouve des brioches ou assimilées quasi partout dans le monde : cross bun en Irlande, le koulitch russe, la tsoureki en Grêce... Rien qu'en France, chaque région a la sienne, avec sa forme particulière : longue, ronde, en cercle, tressée..., sa spécificité de goût : fruits confits, fleur d'oranger, au sucre, avec de la crème...

J'avoue qu'avant le CAP et surtout avant d'avoir appris la technique des pâtes levées, je n'étais pas très boulange. Non pas que je n'aime pas ça, bien au contraire. Mais il faut dire que mes essais de brioches ou pains étaient de lamentables catastrophes... Une honte qui ne rendait pas hommage à mes grand-mères qui pétrissaient leurs délicieuses brioches maison à la main !
Cela me fermait la porte à pas mal de recettes et de découvertes. J'avais pourtant plaisir à écouter des passionnés de boulange : David (avec qui j'ai appris), Nadji (dont le blog est une mine d'or pour tout ce qui est boulange d'ici et d'ailleurs, et qui a d'ailleurs réalisé cette recette de petits pains)... à prendre les conseils de chacun...

Et puis on apprend, on comprend : le gluten, la force de telle ou telle farine, la vie de la levure... et au final, ça marche.

Lorsque l'on réussi enfin à maîtriser la pâte levée, c'est là qu'on reprend les bouquins, les feuilles déchirées de magazines, les pages web qui ont fait saliver.... et qu'on délaissait faute de savoir faire. C'est là qu'on se dit qu'enfin on va arriver à faire telle ou telle brioche goûtée ici, goutée là, goûtée là-bas...
Et c'est comme cela que je suis repartie sur le blog de Maizi (une chinoise) que j'aime beaucoup pour ses recettes de pain et de brioches (même si je comprends vraiment peu de chose à ce qu'elle écrit ! mais ses photos sont magnifiques). Je vous avais d'ailleurs déjà proposé une de ses recettes de crème de potimarron en fin d'année dernière.

Cette fois-ci, c'est comme vous l'aurez deviné avec mon introduction une recette de petites brioches, et de petites brioches chinoises que je vous propose ici.

Je ne sais pas de quelle origine est cette recette, est-ce typique, historique en Chine ou une mode venue d'ailleurs ? Il n'empêche que l'on trouve de ces brioches en long ou en rond. En Chine, le pain est majoritairement cuit à la vapeur (environ 60 % du marché du pain), et ensuite on trouve ce qui ressemble à du pain de mie ou de la brioche.
J'en veux pour exemple, la devanture de cette "pâtisserie" à Hong Kong où l'on peut manger des petits pains et brioches de toutes sortes.

Il faut savoir que le marché chinois du pain reste encore à 60% le pain cuit à la vapeur (馒头 - mántou - que l'on trouve au Nord de la Chine) et pour 38% environ c’est du pain dit sweet (pain de mie, brioche). Pour les 2 % qui restent... et bien c'est le pain européen. Il y a de plus en plus de pâtissiers et boulangers qui tentent avec plus ou moins de succès de s'implanter en Chine... bien évidemment dans les grandes villes et les beaux quartiers.

S'agissant des brioches de la recette qui va suivre, elles sont en long dans une forme assez typique que l'on voit pas mal sur les blogs chinois, et fourrré à la crème pâtissière, avec laquelle on fait d'ailleurs les traits dessus. J'avoue que je ne sais pas si la traduction est correcte, mais j'aimais bien le nom trouvé ;o)

La préparation de la pâte se fait en 2 temps, d'abord la confection d'un levain, puis la pâte à brioche. Dans la recette, on utilise de la levure séche de boulanger, mais j'avoue que je préfére de loin la levure fraîche de boulanger, elle est active plus rapidement et je trouve le résultat toujours meilleur.

Il n'y a pas besoin de farine spéciale pour faire cette recette.

Mais je vous montre ici, le type de farines utilisées dans la recette originale, juste pour le côté exotique. On utilise donc un mélange de 2 types de farine : une farine forte en gluten (高筋面粉) et une farine faible en gluten (低筋面粉). On trouve ces 2 types de farine dans les supermarchés asiatiques bien évidemment.

Mais car je le disais, on peut parfaitement faire cette recette avec la farine que l'on trouve chez nous, et même dans vos placards.

La farine forte en gluten correspond à la farine de type T45 (c'est souvent écrit en petit sur les paquets), de la farine de gruau ou farine de force, qui sont parfaites pour faire tout type de brioches ou la pâte levée feuilletée.
La farine faible en gluten sera plus une farine de type T55 (c'est aussi écrit sur la paquet - souvent dans les rayons ces 2 type de farine ne sont pas distinguées, et pourtant on n'en fait pas la même chose).
On peut aussi parfaitement faire ces brioches qu'avec un seul type de farine, et dans ce cas soit de la T45 ou de la farine de gruau.

Voilà donc rien d'original dans la recette, et tout frais sorti du four... ça donne juste envie de repasser par la casse du petit déjeuner.
        

 Brioches rangées de ligne à la crème
     

  卡士达排包
      

Pour 10 petites brioches longues

Crème pâtissière

2 jaunes d'oeufs
50 g de sucre
17 g de farine ou de maïzena (perso je préfére la maïzena)
165 g de lait
7 g de beurre

Faire chauffer le lait dans une casserole.
En parallèle, mélanger ensemble la maïzena, le sucre et les jaunes d'oeufs.

Lorsque le lait est chaud, verser le petit à petit sur le mélange et mélanger bien.
Reverser le tout dans la casserole, et faite cuire en mélangeant constamment jusqu'à épaississement.

Lorsque la crème a épaissi hors du feu ajouter le beurre et mélanger jusqu'à totale incorporation.
Mettre dans une assiette, et filmer au contact.
Laisser refroidir complétement au réfrigérateur.

Pâte à brioche

pour le levain

90 g de farine T45
60 g de farine T55
30 g de sucre
4 g de levure de boulanger séche (ou 12 g de levure fraîche)
120 g d'eau

Dissoudre la levure dans l'eau et mélanger tous les ingrédients afin d'obtenir une pâte légèrement collante.
Inutile de pétrir à ce stade.

 

Couvrir la pâte et la laisser dans un endroit chaud pendant 1 heure au moins.
La pâte va lever et former des bulles, ce qui montrent que les levures travaillent ;o

Pour la pâte

90 g de farine T 45
60 g de farine T5530 g de sucre
12 g de lait en poudre
3 g de sel
40 g d'oeuf (donc pas la totalité d'un oeuf moyen - il faudra le battre et peser la quantité nécessaire - garder le reste pour dorer la pâte)
33 g d'eau
20 g de beurre à température ambiante

Dans le bol d'un robot avec le pétrin, mettre les farines, le sucre, la poudre de lait, l'oeuf,et le sel.
Mélanger quelques secondes (c'est juste pour éviter que le sel ne tue les levures du levain)
ajouter le levain et l'eau, et commencer à pétrir.
Lorsque les ingrédients sont bien mélangés entre eux, pétrir à vitesse moyenne pendant 10 minutes.

Ajouter le beurre et pétrir de nouveau pendant 5 minutes à petite vitesse.
Il faut que le beurre soit complétement incorporer.

Mettre dans un récipient, couvrir et laisser développer pendant 1 heure au moins.
La pâte doit doubler de volume.

  

Dégazer la pâte sur le plan de travail, en l'aplatissant avec la paume de la main.
Diviser la pâte en 10 morceaux (d'environ 60 g chacun)
Couvrir et laisser reposer 15 minutes encore.

Puis façonner les brioches : former des boudins et les étaler.

 

Répartir de la crème pâtissière et les rouler.
Mettre le reste de crème pâtissière dans une poche à douille avec un embout fin.

  

Les disposer en ligne dans un moule de 20x30 cm préalablement beurrer ou graisser.Dorer à l'oeuf battu, couvrir et laisser reposer pendant au moins 1 heure pour que les brioches se développent.

Préchauffer le four à 180 °C.

Lorsque les brioches ont développer, les dorer une 2ème fois,
et faire des traits de crème pâtissière sur le dessus.

Enfourner pour 20 - 25 minutes environ.

Laisser refroidir sur une grille... et déguster :o)

 

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8 mars 2014

Petites crêpes à la farine de riz

Il y a quelque temps, j'ai reçu un paquet de test pour de la farine de riz bio de Bjorg.

J'avoue que je n'utilise que très rarement des farines autres que la farine de froment ou de sarasin. J'avais testé une fois de la farine de coco, mais sans grande conviction, car je n'en aime pas le goût, et j'ai aussi testé de la farine de chataîgne avec là plus de succès.

Bref, le paquet de farine de riz étant à la maison... il aurait été dommage de ne pas essayer de l'utiliser, voici une occasion qui tombe bien.

Ici loin de moi l'idée de faire une recette dite "avec ou sans gluten", car j'ai la grande chance de ne pas faire d'intolérance particulière, et de même pour mon entourage.

La farine de riz n'a pas la même réaction que la farine de blé, la pâte reste à mon goût "sableuse". Je m'explique, une fois la pâte réalisée, on sent très bien la granulosité de la farine de riz... et ça j'avoue que je n'aime pas. De plus, elle se mélange moins au liquide, il faut donc régulièrement re-mélanger la pâte lors de la cuisson des crêpes.
Cela s'explique bien évidemment par l'absence de gluten, qui ne donne pas la même élasticité à la pâte que la farine de blé. La conséquence, c'est que l'on ne peut pas faire ses recettes habituelles en remplaçant simplement la farine de blé par la même quantité de farine de riz, il faudra revoir certaine proportion d'autres ingrédients, comme celle des oeufs par exemple pour donner une texture plus proche.
C'est la raison pour laquelle ici, pour cette recette de crêpes, je me suis inspirée d'une recette toute faite, celle de Payette.

Lors de la cuisson, j'ai trouvé que la pâte était bien plus délicate à travailler, plus cassante et ce même après 1 heure de repos. Impossible de faire des crêpes bien fine. Est-ce du au fait que cette farine de riz est compléte ? J'avoue qu'il faudrait que je teste la recette avec une farine de riz plus fine pour le vérifier.

On peut aussi lire sur les sites diverses et variés, que la farine de riz rend les préparations plus légères. Personnellement, j'ai trouvé mes crêpes beaucoup moins souples et légères. 

S'agissant enfin du goût, il n'a rien à voir avec les crêpes à la farine de blé. Bon ça je m'y attendais ! Le goût n'est pas mauvais, mais j'avoue que je n'en ferrais pas des folies, et suis assez contente de ne pas avoir d'intolérance, car je serais aussi malheureuse qu'un régime sans sel.

Voilà pour mon petit retour d'expérience... qui n'est pas fini, car comme il me reste de la farine, j'essayerais en gâteau pour voir.
            

Petites crêpes à la farine de riz
      

Ingrédients

250 g de farine de riz complète
40 g de sucre en poudre
1 pincée de sel
3 oeufs
2 c à soupe d'huile de colza
1/2 l de lait entier

du beurre pour la cuisson

Dans un récipient mettre la farine, le sucre et le sel.

Battre les oeufs, et y ajouter l'huile et le lait.

Ajouter ensuite petit à petit, les liquides au ingrédients secs.
Lorsque la pâte est bien homogène et lisse, laisser la reposer 1 heure.

Faire chauffer une poêle à crêpe et la graisser régulièrement au beurre pour faire cuire vos crêpes.

Accompagner les crêpes avec de la confiture, du sucre, du chocolat...

 

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5 mars 2014

Moelleux au citron bergamote et pistache - Yummy magazine n°17

Dans la série, j'aime la bergamote (enfin le citron bergamote ou limonette de Marakech)... et il est temps d'en profiter car les saisons étant un peu décalées (normalement le citron bergamote c'est plus sur janvier)... on a encore la chance d'en trouver ! un peu plus petites que d'habitude certes... mais bio !

Donc après la recette des carrés à la bergamote publiée il y a quelques jours de cela, je me suis laissée tenter par une recette trouvée chez l'adorable Mamina, qu'elle avait trouvé elle-même dans le magazine italien "Sale e pepe" (et dont je la remercie de nous avoir fait profiter de la traduction de la recette).
Normalement, cette recette est à l'origine à base de citron, dont pour ceux qui n'auraient pas de citron bergamotes, vous pourrez tout de même faire cette recette.

Alors pour la petite "private joke" (désolée je ne peux pas m'en empêcher ;o), certains blogueurs que je connais comprendront et j'espère que cela les ferra rigoler ou sourire (en tout cas c'est uniquement mon intention ici - Bisous à tous)) : il est préférable pour cette recette d'avoir des agrumes bio, puisqu'on va utiliser le fruit en entier, dont la peau.
C'est ce qui m'a intrigué et intéressé dans la recette, et comme je ne trouve des citrons bergamotes que chez les revendeurs bio... cette recette est idéale.
Et c'est vraiment parfait avec le citron bergamote puisque la peau a un goût fantastique pour la confiture ou les écorces confites. Cette recette fait donc profiter de tout le fruit sans rien perdre.

Autre avantage de la recette, elle est sans farine : donc sans gluten, et sans matière grasse... bon pas alléger pour autant, mais tout de même.

Au final, on obtient un gâteau moelleux comme un moelleux au chocolat, avec un parfum d'agrume vraiment bien prononcé. L'association pistache - agrume fonctionne aussi très bien.

A refaire avec plaisir.
        

Moelleux au citron bergamote
      

et pistache
             

Pour 6 personnes - moule à manqué de 20 cm

Ingrédients

Environ 200 g de citron bergamotes (ou de citron) - ici c'est vraiment une valeur indicative puisqu'aucun agrume n'a la même taille. Vu la taille de mes citrons bergamotes j'en ai utilisé 5 - dans la recette originale on parle de 3 citrons.
150 g de poudre de pistaches
150 g de poudre d'amandes
170 g de sucre (compter 200 g si vous le faites au citron - j'ai réduit ici le sucre car la bergamote est moins acide que le citron)
6 oeufs moyens
1 pincée de sel

Sucre glace pour décorer

Bien laver les citrons bergamotes.
Les mettre à bouillir entières dans une casserole remplie d'eau pendant 1 heure.
Les égoutter et les laisser complétement refroidir.
Couper les extrémités et les ouvrir pour retirer les pépins (avec les citrons bergamotes... c'est laborieux).
Mixer la chair et la pulpe des citrons bergamotes pour obtenir une crème bien lisse.

 

Préchauffer le four à 160°C

Mixer la poudre de pistache et la poudre d'amande afin d'afiner au mieux les poudres.

Séparer les blancs des jaunes.

D'un côté monter les blancs en neige ferme avec une pincée de sel.

De l'autre fouetter les jaunes avec le sucre.
Ajouter ensuite au mélange jaunes-sucre la poudre d'amande et pistache finement mixée.
Puis ajouter la crème de citron bergamote, et re-mélanger.

Incorporer les blancs en 3 fois.

Puis verser dans un moule à manqué beurré.
Laisser cuire 45 minutes à 1 heure en vérifiant la lame du couteau.

Laisser refroidir dans le moule.

Saupoudrer de sucre glace et éventuellement d'un peu de poudre de pistache.

  


            

Yummy Magazine n°17 : Vive le printemps !
         

C'est bientôt le printemps, et je souhaite en profiter pour vous faire part de la sortie du dernier numéro du magazine web de cuisine Yummy Magazine !

yummy mag n 17Vous y retrouverez comme toujours :

Au sommaire :

• Les rubriques des chroniqueu(r)ses de la Yummy Team : L'édito de Dorian, Naturellement bon, Vite fait, bien fait ! Au quotidien, Le temps d'un week-end, British Corner, Sans gluten & sans lactose, Histoire d’épices…

• Les recettes des blogueuses, sélectionnées sur le site ou sur le Web. Les légumes qui font et feront le buzz ! Les choux, L’orange, Les fèves, La mangue, L’ail frais, La rhubarbe. Et un zoom sur les cakes. Salé ou sucré,le cake n’est jamais ringard ! Il est juste gourmand…

• Une rencontre avec Arthur Le Caisne, auteur du livre « La cuisine c’est aussi de la chimie », qui va chambouler vos habitudes et certitudes… Pour mieux cuisiner évidement ! Il nous raconte (presque) tout sur la réalisation de ce livre.

• Et plus encore…

- Pour le feuilleter en ligne : cliquer ICI

- Pour le télécharger : cliquer ICI

           
Je vous y propose une recette perse de Khoresh Ravis, recette salée à base de rhubarbe.

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3 mars 2014

Wasabi frais - 4ème recette : liqueur de wasabi

Comme promis voici le 4ème et dernier billet de ma série sur le wasabi frais.

Dans le 3ème billet qui concernait le dessert (la glace chocolat blanc wasabi), j'avais évoqué l'existence d'alcools au wasabi et mon expérience pour fabriquer une liqueur au wasabi... Je n'en suis pas à une expérience près ;o). Et puis on fait bien de la vodka au piment, alors une liqueur au wasabi, pourquoi pas ?

Il aura fallu attendre quelques semaines afin de finaliser cette liqueur étonnante, et ainsi en proposer la recette, qui est basée sur la recette que j'utilise pour faire toutes mes liqueurs d'ailleurs.

Je ne sais pas si cette liqueur est faisable avec du wasabi tube ou poudre (enfin le pseudo wasabi), mais en tout cas si vous en avez un jour du frais, il faut vraiment essayer, car au final c'est pas mal... bien évidemment si vous étes amateur du goût du wasabi.

L'odeur de cette liqueur est totalement celle du wasabi, elle vous monte légèrement au nez, mais en étant beaucoup moins agressive au final. Idem en bouche, ça a le goût du wasabi, mais sans le côté très piquant du wasabi.

A consommer avec modération... cela reste un alcool.
       

Liqueur de wasabi
        

Ingrédients

12,5 cl d'alcool de fruits
15 g de wasabi frais
60 g de sucre
13 cl d'eau

Couper le morceau de wasabi frais en copeaux,
et les mettre avec l'alcool dans un bocal hermétiquement fermé.

Laisser macérer 20 jours à l’abri de la lumière.

Au bout du temps de macération, faire chauffer l'eau et le sucre afin d'obtenir un sirop.
Compter 2 - 3 minutes à compter de l'ébullition.
Laisser refroidir complétement.

  

Filtrer l'alcool afin de retirer les morceaux de wasabi.
A noter : j'ai utilisé un filtre à café pour filtrer pour retirer le dépôt.

Ajouter le sirop refroidi, et mettre en bouteille.

Se conserve des mois.

 

Et des nouvelles de ma pousse de wasabi... et bien petit à petit les feuilles se développent. Il en a 2 déjà développé et 2 en formation. La prochaine étape sera de le mettre en terre pour voir.... à suivre

Petit récapitulatif de mes billets autour du wasabi frais :

- l'entrée : sashimi et pâte de wasabi et présentation du wasabi

- le plat : Boulettes de porc au wasabi sur lit de ramen et légumes sautés

- le dessert : Glace au chocolat blanc - wasabi - 2 versions : gelée de fraises ou  brunoise d'ananas Victoria

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