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Macaronette et cie
28 février 2015

Yōkan (羊羹) et Kintsuba (きんつば)

Me voici de nouveau en Asie, pour une sympathique pâtisserie japonaise : le kintsuba (きんつば), qui dérive d'une autre pâtisserie japonaise traditionnelle que j'aime beaucoup : le Yōkan (羊羹).

Mais commençons par le début, car pour faire le kintsuba, il faut d'abord préparer du Yōkan (羊羹)

Si vous aimez les azuki, ces petits haricots rouges que l'on prépare souvent sous forme de purée sucrée appelée tsubu-an (粒餡) et ayant un goût et une texture proche de la crème de marron, vous aimerez le yōkan (羊羹), et sans aucun doute le kintsuba (きんつば).

 

Le yōkan (羊羹) est une pâte à base de purée sucrée d'azuki que l'on va gélifier à l'agar agar. C'est un peu la pâte de fruit façon japonaise, mais beaucoup moins sucrée.
Généralement à base de purée d'azuki, on parle alors de yōkan rouge, le yōkan peut aussi se préparer à base de haricots blancs. Cette base de pâte gélifiée d'azuki peut ensuite être agrémentée de marrons, ou parfumé au thé matcha, au marron, au kaki... On trouve aussi du yōkan à base de patate douce. Bref, une multitude de variantes existent.

Cette petite douceur japonaise ou wagashi (和菓子) nom donné aux pâtisseries traditionnelles japonaises, trouve sont origine en Chine, puisque ce sont des moines bouddhistes chinois qui ont introduit cette douceur au Japon au XIIème siècle. En Chine, il s'agit du xiǎodòu yánggēng (小豆羊羹 - d'où les mêmes idéogrammes/kanji dans les 2 langues). Vous trouverez une excellente recette de la version chinoise sur le blog Recettes d'une Chinoise de Margot-Zhang (un blog de vraie cuisine chinoise dont comme vous le savez je suis totalement fan).

Depuis le XIIème siècle, à l'époque Kamakura, époque où a été institué la collation entre les repas, on déguste le yōkan à l'heure du thé.

Généralement les yōkan que l'on trouve dans le commerce sont très gélifiés et plus translucides. Maison, ils sont moins gélifiés, plus riche en purée d'azuki, et c'est bien meilleur en général, même en utilisant de la purée d'azuki toute faite. De plus, comme toutes les pâtisseries japonaises, c'est peu sucré.

Vous pouvez faire le yōkan à partir des azukis secs, mais là j'ai préféré la facilité avec du tsubu-an déjà prêt que l'on trouve dans les supermarchés asiatiques ou les épiceries japonaises (ou sur le net).
      

Yōkan (羊羹)
        

pour 9 pièces

Ingrédients

600 g de pâte d'azuki sucrée ("tsubu-an" - 粒餡) - inutile de rajouter du sucre sauf si vous aimez lorsque c'est très sucré.
4 g de poudre d'agar-agar
150 ml d'eau

Dans une casserole porter à ébullition 150 ml d'eau et l'agar agar en remuant continuellement.
Lorsque cela commence à bouillir, baisser le feu et laisser cuire 2 minutes en mélangeant.

Passer la pâte d'azuki quelques secondes au micro-onde, et ajouter y la préparation à l'agar agar
bien mélanger.
Faire cuire 5 minutes au micro-onde, en arrêtant et mélangeant la préparation toutes les minutes.

Verser dans un cadre de pâtisserie type cercle à tarte (ici carré), filmer et laisser prendre au réfrigérateur.

 

Couper selon la forme que vous souhaitez c'est prêt à déguster avec un bon thé.
A noter la pâte de yōkan peut être moulée si vous préférez ou n'avez pas de cadre.

Se conserve 7 jours au réfrigérateur.

  

          
A partir de cette base de yōkan, on va pouvoir passer à la fabrication, d'un wagashi que j'aime encore plus que le yōkan : le kintsuba (きんつば).

Le kintsuba fait aussi partie des wagashi, soit des pâtisseries japonaises traditionnelles. Il s'agit d'une base de yōkan (羊羹) réalisée comme dans la recette ci-dessus, que l'on entoure d'une pâte à base de farine de riz gluant et de farine.
Je crois que c'est l'ajout de cette pâte autour du yōkan qui fait que je préfére cette version. D'autant plus qu'il est possible de parfumer la pâte d'enrobage au thé matcha qui donne un vrai plus en se mariant parfaitement bien avec la pate d'azuki.

Comme pour le yōkan, il existe des variantes de kintsuba à base de pâte de patate douce, et des variantes moins classiques comme à l'edamame... ou plus personnelle telle que celle au kabocha. En automne, on ajoute des marrons confits dans le yōkan (la pâtisserie japonaise suit généralement la saisonnalité des produits).

La recette que j'ai choisi est celle d'une japonaise du nom de Yukirinrin trouvée sur le site de cuisine japonais "Cookpad", qui donnent quelques unes de ses recettes en anglais :o). Je vous mets une petite vidéo ici qui montre la dernière phase de fabrication.
Cette recette est assez proche de celle que l'on trouve dans la bible en matière de cuisine japonaise : "Le livre de la vraie cuisine japonaise" (éd. Chêne).

On peut acheter des kintsuba enveloppés, et donc les manger refroidis, et les garder quelques jours, mais je vous avoue que c'est bien meilleur mangé frais, et même encore légèrement tiéde.

A noter : apparemment, le terme de kintsuba est aussi utilisé dans certaine région du Japon pour désigner une autre pâtisserie japonaise, le célébre Ōban-yaki (大判焼き) ou Imagawayaki (今川焼き), dont le célébre chef pâtissier Sadaharu Aoki nous délecte chaque année au Salon du Chocolat avec sa version Macaronyaki (fait uniquement pendant le salon :o(( - il va encore falloir attendre !).
Et pour la petite histoire, mais là je n'ai pas la recette... alors j'improviserais dans un prochain billet parce que cela me donne très très envie, il existe un site appelé kintsuba d'une pâtisserie japonaise, qui fait une version type pancake, à aller visiter rien que pour les photos de fabrication qui sont magnifiques.

Mais le terme est surtout principalement utilisé pour la version classique. Alors place aux kintsuba classiques, en 2 versions selon les goûts : version nature et version thé matcha (mes préférés, il faut bien le dire).         
         

Kintsuba (きんつば)
      

pour 9 pièces

Ingrédients

yōkan selon la recette ci-dessus

20 g de farine de riz gluant ("shiratamako" 白玉粉)
100 ml d'eau
50 g de farine
1 c. à soupe de sucre
1 c. à soupe d'huile neutre (type arachide)


en version thé matcha : il suffit d'ajouter une c. à café de thé matcha dans la pâte de riz gluant et farine

Préparer le yōkan comme expliqué ci-dessus.
Couper le Yōkan une fois pris au réfrigérateur en 9 morceaux égaux.

Préparation de la pâte d'enrobage :

Mélanger la farine de riz gluant avec 100 ml d'eau.
Ajouter la farine et le sucre, mélanger de nouveau, puis ajouter l'huile et mélanger.

Laisser reposer la pâte 20 minutes (astuce de la recette du chef Wataru Kawahara pour avoir une croûte fine)

Faire chauffer une poêle anti-adhéssive à feu moyen légèrement huilée.
Tremper un côté d'un carré de yōkan dans la pâte et déposer sur la poêle pour faire cuire cette face.

   

Procéder de la même manière avec les 5 autres faces.

C'est prêt.
Cela peut se déguster tiéde avec un bon thé ou froid... avec un bon thé aussi ;o)

 

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Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

 

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25 février 2015

Connaissez-vous le quinoa français ?..... et biensûr une recette : Quinoa façon chili ou quinoa à la mexicaine

Après une 1ère recette de quinoa en voici une 2ème, mais avec du quinoa « cultivé » en France, et plus exactement en Anjou.

Et oui, on cultive le quinoa en Anjou, j’en étais surprise moi-même lorsque j’ai appris cela, puisqu'avec les recherches que j'avais fait sur cette petite graine pour ma 1ère recette, j'avais lu partout qu'on ne pouvait le cultiver que dans les Andes. Alors lorsqu'on m'a parlé du quinoa français, bien évidemment il fallait que je teste.

Cela semble être une culture bien établie en France maintenant, pourtant encore peu connue. La variété cultivée en France est le chenopodium quinoa, la même que dans les Andes. De quoi aller faire un petit tout un de ces jours en Anjou pour voir cette culture de plus près lorsque l’occasion se présentera aux beaux jours.

 

A l’époque de mon 1er billet sur le quinoa, ma recette avait donné lieu à la maison à une discussion intéressante sur la culture du quinoa, ce qui m’avait amené à faire quelques recherches sur le sujet. D’autant que le quinoa est devenu assez commun dans notre alimentation, pour preuve on le trouve très facilement dans les rayons de nos supermarchés généralement dans le rayon bio ou équitable, et de plus en plus avec le boulghour et autres céréales. Cependant, je vous le rappelle le quinoa n'est absolument pas une céréale, c'est une herbacée :o)

Bio ou équitable, s’agissant du quinoa, comme je vous l’avais raconté dans mon précédent billet, le sujet a fait couler de l’encre. Et ce n’est pas près de s’arrêter.

Sur ce débat, je vous avais à l’époque invité à lire une étude intéressante sur la culture du quinoa, qui montrait que même si la culture du quinoa est équitable et de ce fait, fait vivre une multitude de petits producteurs locaux, sa popularité en Europe, et notamment en France (puisque nous sommes le 1er consommateur en Europe), en fait grimper la demande, ce qui pose une problématique écologique non négligeable, au regard de la culture intensive qui s’en fait pour répondre à la demande, dont résulte l’appauvrir des sols jusqu’à les rendre stériles.

Mais là n’est pas l’unique souci, la demande croissante et l’aubaine que nous Européens nous représentons pour ces pays avec notre fameux pouvoir d’achat (même si en baisse), a fait tripler pour les populations locales le prix du quinoa, aliment principal de certaines peuplades en Bolivie qui l'appellent « chisiya mama », soit « mère de tous les grains ».

Alors la culture française du quinoa serait-elle la solution miracle ? Bien évidemment, il n’y a pas de réponse parfaite à cette question… et loin de moi de prétendre détenir la vérité sur le sujet. Par contre, voici quelques pistes de réflexion.

Libre à vous de vous faire votre propre idée et philosophie sur le sujet car la réponse oui et non à la fois !

Oui, parce que cette culture locale va désintensifier la culture dans les Andes, ce qui peut faire espérer que les terres seront à moyen terme préserver.

De plus, si la demande européenne diminue, peut-être que les prix reviendront normaux localement, ce qui permettra de nouveau aux locaux de s’en fournir et donc de se nourrir.

Maintenant on pourrait opposer que la culture en Europe est moins bio qu’en Bolivie et qu'elle prend un part de marché aux producteurs des Andes ?

Pour les « bios extrêmes », il faut savoir qu’en France la culture n’est certes pas qualifiable de bio. Cependant même si elle n’est pas «certifiée bio », il s’avère qu’à ce jour aucun produit phytosanitaire n’est homologué pour cette culture. En conséquence à ce jour, on cultive le quinoa en France sans utilisation de produits phytosanitaires, ce qui revient à une culture à minima raisonnée, même si pas bio.
L’autre avantage écologique de cette culture plus proche de chez nous, même si elle n’est pas bio : c’est qu’elle évite le transport en avion, et réduit ainsi l’indice carbone. Et là, c’est important pour notre chère planète.

Cependant, reste un difficile dilemme : faut-il arrêter d'acheter du quinoa de Bolivie et couper une source de revenu aux producteurs locaux ou continuer d'en acheter avec le risque de stérilité des sols qui verront un jour cette culture s'éteindre. Et oui, le sujet demeure encore et toujours entier !
Enfin, faut-il mettre à mort une production naissante en France, qui pourrait permettre à certains agriculteurs de gagner leur vie ?

Comme quoi rien n’est parfait dans ce monde. Tout est une question de mesure. Personne j'aime bien l'idée d'acheter des produits venant de plus près et encourager les initiatives.

Sur ces considérations, je vous laisse avec une recette de quinoa aux saveurs d’Amérique Centrale que vous trouverez sur le net sous diverses appellations : quinoa à la mexicaine, chili de quinoa… que m’ont inspiré les diverses versions trouvées sur le net, notamment chez Peanut butter runner, La cuisine d’Anna et Olivia, Cooking Classy

Par contre je n'ai utilisé aucune de leur recette, j'ai en fait repris ma recette de Chili con Carne dans laquelle la viande est remplacée par le quinoa, avec un ajout de maïs pour la couleur.

Un plat qui plaira aux végétariens, qui remplaceront le bouillon de boeuf par un bouillon de légumes :o)
         

Quinoa façon chili
       

ou quinoa à la mexicaine
        

pour 4 personnes

Ingrédients

200 g de quinoa d'Anjou
1 oignon
1 poivron vert
1 gousse d'ail
1 boîte de tomates concassées
1 petite boîte de haricots rouges
1/2 boîte de maïs grain
1 c à café de cumin en grain
1 c à café de coriandre que l'on concassera
1 c à café de poudre de paprika doux
1 c à café d'origan
1 feuille de laurier
1/2 c à café de thym
de la poudre de chili - à vous de voir pour la quantité en fonction de la force que vous voulez donner à votre plat
1 cube de bouillon de boeuf
250 ml d'eau
1 morceau de sucre
quelques feuilles de coriandre fraîche
de l'huile d'olive
sel

Eplucher et ciseler grossièrement l'oignon.
Laver, essuyer, vider des pépins et couper le poivron en petits morceaux
Eplucher et hacher l'ail.

Faire chauffer un peu d'huile dans une cocotte, y faire revenir légèrement le cumin et la coriandre.
Ajouter l'oignon et le poivron et les faire suer quelques minutes sans les faire griller.

Ajouter le reste des épices, l'ail, les tomates concassées, l'eau, le cube de bouillon, le sucre et le quinoa.
Saler et laisser cuire environ 15 minutes à petit feu après reprise de l'ébullition,
puis ajouter le maïs et les haricots rouges.

Laisser cuire de nouveau 10 minutes - vérifier la cuisson du quinoa.
Parsemer de coriandre fraîche ciselé avant de déguster.

Vous pouvez ajouter à la dégustation un peu de fromage râpé dessus, si vous le souhaitez.

 

et pour fêter le retour de Charlie hebdo, le petit dessin de ce mercredi de Pierre Kroll

A lire dans le dernier Charlie Hebdo (jetez y un coup d'oeil au moins), l'article de Chahla Chafiq (comme quoi dans Charlie il n'y a pas que de la caricature, mais des textes bien écrits et intelligents).

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22 février 2015

Fastelavnsboller

Mardi dernier, c'était mardi-gras, jour de carnaval, jour des beignets, jour festif comme il se doit. A la maison, point de beignets, mais des gaufres mais dont je donnerais la recette plus tard car il faut que je les refasse avec de meilleures photos et pour le plaisir des gourmands.

Pendant que je faisais des gaufres, et bien plus au Nord de l'Europe, mes amis danois préparaient avec leurs petits enfants des fastelavnsboller. Quelques photos partagées ont suffit pour qu'ils me donnent terriblement envie d'en faire à la maison.... 

Ah il faut vraiment que je repartes au Danemark. Allez "i år, lovede jeg vender tilbage til Danmark"... en tout cas je l'espère bien... et promis, après le Japon je me remets au danois.

En attendant, c'est le Danemark qui s'invite dans ma cuisine.

Les fastelavnsboller soit les "petits pains de mardi gras" ou "pains du carnaval" sont des petites brioches que l'on confectionne pour le mardi gras, soit pour le carnaval.
Elles sont généralement fourrées soit de crème pâtissière et recouvertes d'un glaçage, soit garnies de crème fouettée et saupoudrées de sucre glace. Mais de nos jours, on trouve un tas de variantes aussi gourmandes les unes que les autres : fourrées de confiture, de chocolat... On trouve même des recettes salées.
Ils peuvent comme vous le verrez dans ce billet prendre plusieurs formes aussi.

Les fastelavnsboller sont traditionnelles aussi en Icelande et en Norvége, et sont les cousines des semlor suédoises (dont vous retrouverez des recettes chez Dorian notamment).

D'après un article du journal Politiken, le fait de les garnir de crème est relativement récent. Au moyen-âge, c'était des pains plus rustiques au seigle, plus qu'à la farine, et ils étaient réalisés à fin de faire gras avant le Carême. D'après l'article, la crème est apparue dans leur confection vers les 18 - 19 ème  siècle.

Pour la recette, comme toujours pas de recette unique, mais une multitude de recettes. Alors je me suis fait ma propre recette, en m'inspirant de celle de Max du site Kvalimad et du blog Louise Madblog. Par contre, pour la préparation, j'ai pris la méthode du Chef danois Mark Lundgaard Nielsen du restaurant "Kong Hans Kælder" à Copenhague plus pro, je trouve et dont j'étais certaines que le résultat serait bien moelleux.

Pour les faire, j'ai ensuite utilisé 2 méthodes, celle du chef Mark Lundgaard Nielsen, et celle plus familiale bien décrite dans la vidéo de Max (Les 2 vidéos sont en danois, mais malgré vous y verrez la technique).
   

Fastelavnsboller
        

pour une dizaine de fastelavnsboller

Ingrédients

400 g de farine T45 ou de gruau
25 g de levure fraîche de boulanger

150 g de lait entier
50 g de sucre
2 oeufs
1/2 c. à café de sel
100 g de beurre à température ambiante
facultatif : un peu de cardamome

Dans le bol du robot pétrisseur mettre la farine, le sel, le sucre, le lait et les oeufs.
Pétrir quelques secondes, puis ajouter la levure émiettée,
et pétrir quelques minutes à petite vitesse le temps que tous les ingrédients se mélangent.
             
Pétrir à vitesse moyenne pendant 10 minutes,
puis ajouter le beurre mou et pétrir de nouveau 10 minutes à petite vitesse.

Mettre la pâte dans un récipient et la recouvrir d'un film alimentaire, et mettre à pointer 20 minutes à température ambiante.
Rabattre la pâte afin de lui faire perdre son gaz et qu'elle retrouve sa taille de départ.
et la réserver au minimum 1 heure au réfrigérateur toujours recouverte par un film.

Pendant ce temps préparer la crème vanille de garniture.

Crème pâtissière vanillée
      Recette de Mette Blomsterberg

Ingrédients

½ l de lait
60 g de sucre
40 g de maïzena
½ gousse de vanille
2 jaunes d'oeufs

Fendre la ½ gousse de vanille en deux et racler les grains.
Mettre les grains et les morceaux de gousse dans le lait, et le porter à ébullition.

Parallèlement, dans un grand bol fouettez les jaunes, la maïzena et le sucre.

Hors du feu, verser le lait bouillant sur le mélange en fouettant doucement.

Verser le mélange dans la casserole et faire cuire 1 à 2 mn en le mélangeant constamment jusqu'à épaississement.
Tamiser et mettre la crème dans un saladier ou un plat,
et filmer au contact afin d'éviter que ne se forme une pellicule sèche.

Réserver et laisser refroidir complètement.

Reprendre la confection des fastelavnsboller

Préchauffer le four à 180°C

Là 2 méthodes :

1) Méthode du Chef danois Mark Lundgaard Nielsen

Etaler la moitié de la pâte sur 5 - 6 mm d'épaisseur.
A l'aide d'un emporte pièce marquer les emplacements des fastelavnsboller
Au centre du cercle déposer une cuil à soupe de crème vanillée.

   

Dorer les bords à l'oeuf battu, et recouvrir d'une couche de pâte.
Remarquer les emplacement des fastelavnsboller,
puis découper les fastelavnsboller avec un emporte pièce légèrement plus grand.

   

Dorer à l'oeuf le dessus, et laisser pousser 1 à 2 heures suivant la température de votre pièce.
Avant d'enfourner dorer une 2ème fois pour avoir un dessus bien doré.

2) Méthode plus familiale

Etaler la pâte en carré sur une épaisseur de 5 - 6 mm, et découper des carrés de même taille.
Puis déposer au centre de chaque carré une cuil à soupe de crème vanille.

 

Ci-dessus certaines des Fastelavnsboller sont fourrés avec un mélange de pâte d'amande appelé :
remonce (50 g beurre, 50 g sucre, 50 pâte d'amande à cuire)

Refermer les carrées en rabattant les pointes sur le milieu.
Là soit vous laissez tel que et ils auront la forme de spandauer.

   

Soit vous les refermer complétement, en les retournant et en les boulant pour souder la jointure,
pour faire des brioches rondes.

   

Dorer à l'oeuf le dessus, et laisser pousser 1 à 2 heures suivant la température de votre pièce.
Avant d'enfourner dorer une 2ème fois pour avoir un dessus bien doré.

Enfourner pour 20 - 30 minutes suivant votre four.
Laisser refroidir sur une grille.

Glaçage :

Fondant pâtissier
ou un mélange de sucre glace et d'eau

Décorer le dessus avec du fondant ou un glaçage, au saupoudrer de sucre glace.

 

 

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18 février 2015

Gâteau arc en ciel des Petits Poneys

Je n'échappe pas à la tradition du gâteau décoré pour l'anniversaire de ma petite lutine.

J'avoue que j'étais assez réticente à faire ce gâteau. Je ne me voyais absolument pas faire ces petits poney en pâte à sucre... Et puis un mercredi matin, après avoir visionné le tutorial de la pétillante Francesca SugarArt, je me suis lancée :o)
Au final, pas si compliqué ces petits poneys... L'occasion de faire une belle surprise à ma fille à qui j'avais déjà fait comprendre qu'il me fallait une autre idée de gâteau !

Je vous dis pas le bonheur de ma lutine lorsqu'elle a vu le 1er poney... Rainbow Dash :o)

Pour le gâteau, cette fois pas de traditionnel gâteau au chocolat, mais un délicieux gâteau au citron. Et oui, comme je vous l'ai déjà dit, on peut faire ce type de gâteau décoré avec de vrais bons gâteaux à l'intérieur... Oubliez les gâteaux sans goûts et secs.

Malgré le titre, le gâteau intérieur n'est pas un gâteau coloré. J'avoue je n'aime pas les gâteaux avec des colorants (sauf si c'est une fois exceptionnellement pour amuser mes filles). Donc pas de colorant ici, que du naturel dans ce gâteau et de bons produits. Le côté arc en ciel vient de la décoration un arc en ciel et des petites fleurs de couleurs arc-en ciel.

Ici, ni une ni deux, j'ai récupéré la recette de génoise citron-pavot de ma copine Annabelle (Gâteau à croquer), celui-là même qu'elle avait fait pour son gâteau pour le dernier Salon du Blog de Soisson... et que je vous proposais il y a quelques jours pour la Saint Valentin. Un gâteau moelleux en texture et délicatement parfumé au citron.
Franchement même si ce n'est pas pour faire un gâteau décoré, n'hésitez pas à faire cette recette, il est trop bon.

Ici, je lui ai apporté une touche personnelle en le découpant en 3 et en le garnissant d'un lemon curd de citron de Sicile. Une excellente façon de renforcer le côté citronné que nous aimons beaucoup à la maison.

Bien évidemment, ce genre de petit billet s'accompagne d'un petit tuto en photo rapide, car je n'ai pas eu le temps de prendre toutes les étapes en photo.

Mais vous allez me dire... un gâteau couvert de pâte à sucre très peu pour moi !!

J'en conviens, ou plutôt j'en convenais. Je l'ai suffisamment dit dans mes précédents billets sur le sujet. Bien évidemment, on trouve de nos jours dans le commerce des pâtes d'amande bien blanches qui peuvent permettre de recouvrir les gâteaux (après c'est une question de philosophie et de prix).

Cependant là, sans sponsorisation aucune, il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, comme on dit. Pour ce gâteau, j'ai testé la pâte à sucre de couverture de chez Renshaw, et elle est top.

Grâce à Annabelle, j'ai rencontré l'équipe de Renshaw Europe au Sugar Paris... Une équipe très sympa, dynamique... Après quelques minutes de discussion, l'un d'eux m'a donné un sachet de pâte de couverture à tester. S'ils me lisent, ils vont sûrement rigoler, mais j'avoue qu'à ce moment là j'ai eu une grosse hésitation. Je ne suis pas vraiment dans le cake design, comme vous le savez. Je fais de temps en temps quelques gâteaux et généralement, je ne dis pas que du bien de la pâte à sucre... qui reste très chimique et souvent pas très bonne au goût.
Bon OK, comme j'ai un gâteau à faire je testerais... Mais de là à en parler dans un billet, ce n'était pas le propos, ni mon intention. D'un autre côté, ils ne m'ont rien demandé non plus.

Et voilà que je me suis fais prendre à mon propre jeu... et maintenant, je vais un peu changer mon discours sur la pâte à sucre !

Certes la pâte à sucre reste chimique, reste du sucre, et il ne faut pas en faire tous les jours (sauf si c'est votre métier) si c'est pour la manger. Ce ne sera toujours pas une des priorités de mes pâtisseries.
Mais, et oui il y a un mais, je dois bien avouer que la pâte à sucre de Renshaw est super bonne, bien parfumée à la vanille, et agréable en bouche.

De plus, pour moi qui ne suis pas une pro, vous n'imaginez pas le nombre de fois où ma pâte se déchire et que je cache les défauts... Là, c'est une pâte à sucre qui se travaille bien. Elle est facile à utiliser et ne se déchire pas aussi facilement que d'autres pâtes à sucre déjà testée. Je n'ai pas eu à m'y reprendre, ni à cacher les défauts !
Même si elle est donné pour recouvrir un gâteau, en y ajoutant un tout petit peu de CMC (carbox ymethyl cellulose - agent durcisseur), elle m'a permis de faire les décorations du gâteau, et le poney rose sans aucun souci.

Bon ben la pâte à sucre, ça peut être bon en fin de compte ! Il faut bien le dire, et ce même si je reste convaincue qu'une bonne pâte d'amande, c'est meilleur bien évidemment.

Ceci étant dit place au gâteau d'anniversaire de ma lutine :o)
     

Gâteau arc en ciel
   

Petits poneys
      

Gâteau citron - pavot
    
Recette "Gâteau à croquer"

Pour un moule de 22 cm - hauteur 7,5 cm

Ingrédients 

450 g de farine
325 g de sucre
1 sachet de levure
180 ml d’huile neutre type colza ou arachide (bien évidemment ça marche aussi avec de l'huile d'olive pour parfumer)
180 ml de lait
6 œufs moyens
le jus d’1 citron (ici du citron de Sicile bio)
le zeste du citron (non traité ou mieux bio)
2 c. à café de graines de pavot

Préchauffer le four à 160°C

Monter les oeufs avec le sucre jusqu’à ce que la préparation double de volume et soit bien crémeuse.

Ajouter petit à petit et délicatement : la farine avec la levure tamisée, puis l’huile et le lait
puis enfin le jus du demi citron, le zeste et le pavot (éventuellement le colorant).

Verser dans un moule graissé et fariné ou un cercle de pâtisserie.
Faire cuire environ 1 heure.

Démouler et laisser totalement refroidir avant de fourrer et décorer

Lemon curd
    Recette adaptée de "Talons hauts et cacao"

pour 1 pot à confiture

Ingrédients

240 ml de jus de citron (ici du citron de Sicile bio)
le zeste du citron (non traité ou mieux bio)
180 g de sucre semoule
3 œufs
1 c. à soupe de Maïzena

Fouetter légèrement les oeufs avec le sucre.
Mettre le jus de citron et la maïzena dans une casserole, et faire dissoudre à froid la maïzena.
Ajouter le mélange oeufs-sucre, et mélanger.

Faire cuire le tout à feu doux, en fouettant constamment, jusqu'à ce que la crème épaississe
et prenne la consistance d'une crème pâtissière.

Laisser refroidir.

Si votre gâteau est un peu arrondi sur le dessus, couper la partie arrondie afin d'obtenir une partie plane et droite.
Couper le gâteau en 3 (aidez vous d'un cercle à tarte pour couper droit) et garnir de curd sur les 2 couches intérieurs.
Une astuce mettre le fond du gâteau sur le haut afin que le haut soit le plus lisse possible.

Garder un peu de curd pour napper l'extérieur afin de coller la pâte à sucre ou la pâte d'amande.

Rien que là, ce gâteau est toppissime :o)


           

Couverture et décors simple en pâte à sucre
         

En général, je recouvre mes gâteaux de pâte d'amande, mais là, comme je le disais il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
Comme je le disais en introduction, pour recouvrir le gâteau j'ai utilisé la pâte de couverture de chez Renshaw. Je le redis, elle est très bonne et facile d'emploi, et m'a permis de mettre moins de pâte à sucre en étalant plus finement ma pâte à sucre.

Pour faire adhérer la pâte à sucre sur le gâteau, j'ai recouvert le gâteau et son bord d'une partie du lemon curd de la recette ci-dessus.

Pour vous aider ci-dessous, le pas à pas que je vous avais fait pour mon gâteau de la Reine des neiges. La technique est bien évidemment la même ici, alors je n'ai pas refais de photos.

  

Pour étaler la pâte à sucre, je fleure mon plan de travail avec de la maïzena, ça évite d'y rajouter du sucre.
Mais je sais que certains préconisent de faire un mélange moitié sucre glace - moitié maïzena.
Si vous ne maîtrisez pas la couverture de gâteau en pâte à sucre : n'étaler pas trop finement la pâte à sucre.

Pour les quantités pour couvrir un gâteau : tout dépend de l'épaisseur à laquelle vous savez travailler la pâte à sucre.
Via Google, vous trouverez rapidement et facilement des sites qui vous donnent les quantités suivant la taille des gâteaux, il suffit de chercher "Quantité de pâte à sucre pour couvrir un gâteau" !
(Vous irez plus vite à chercher vous-même et obtenir la réponse ;o) - Moi je n'ai pas toujours le temps de faire les recherches pour vous ! et d'autant plus dans les délais que vous souhaitez !! Mes réponses peuvent prendre du temps parce que j'ai une vie, un travail, des enfants..... et oui je le rappele : mon blog n'est ni ma vie, ni mon métier ! Juste un moyen de partager quelques recettes.)

 

Une fois recouvert, lisser le dessus et les bords afin d'éviter les plis, tout en faisant attention de ne pas déchirer la pâte à sucre.
De plus comme vous le voyez n'hésitez pas à repousser vers le gâteau la pâte à sucre,
et ne pas trop tirer la pâte à sucre vers le bas en lissant le gâteau
sinon vous risquez de déchirer les angles. Et là c'est difficilement rattrapable.

Après tout en repoussant la pâte à sucre vers le gâteau de découpe le long de mon gâteau en insistant sur l'angle
en passant plusieurs fois.On peut aussi utiliser un couteau, mais quand on ne maîtrise pas on a vite fait de couper trop court.

 

Une fois coupé, retirer l'excédent de pâte à sucre, et lisser de nouveau la surface et les côtés du gâteau.

Le gâteau est prêt à être décoré.

Ici, pour la décoration je suis restée sur les 6 couleurs de l'arc-en-ciel : rouge, orange, jaune, vert, bleu et violet.

Pour l'arc-en-ciel : c'est simplement des boudins de rouge, orange, jaune, vert, bleu et violet collés les uns aux autres.

   

Pour les nuages :

Il s'agit d'un boudin de pâte à sucre blanche enroulé de chaque côté plus ou moins de même taille

  

Pour les fleurs :

J'ai repris les couleurs de l'arc-en-ciel, afin de faire 6 petits bouquets de fleurs, avec à chaque fois une fleur centrale d'une des couleurs de l'arc-en-ciel et les autres petites fleurs avec les autres couleurs.

  


        
Faire un petit poney en quelques images

Rainbow Dash

On commence en préparant les couleurs pour le Poney, tant pour le corps que pour les crins.
Nota : je n'utilise pas de colle alimentaire, juste de l'eau - et ça fonctionne très bien.
Attention, cependant de ne pas mettre trop d'eau sinon la pâte à sucre "fond".

On fait 4 cônes pour les jambes des poneys dans lesquels on insert des spaghettis
(si un enfant mange le poney c'est moins dangeureux que les piques en bois ou les fils de fleuriste).
Pour donner du mouvement, vous pouvez avancer une des jambes ou la courber un peu.
Puis on fait le corps avec un boudin épais qu'on affine à un bout pour faire le cou.
On fixe le corps sur les jambes.

 

Réaliser la tête à partir d'une boule que l'on affine un peu en pointe.
Puis marquer la bouche et les orbites des yeux.
Fixer la tête sur le corps, toujours à l'aide d'un spaghettis.

 

Insérer dans les orbites de la pâte blanches, puis coller dessus une petit boule de pâte de la couleur des yeux,que l'on applatit sur le blanc.

 

Pour réaliser les oreilles, faire un petit cône, et marquer l'intérieur des oreilles,
puis coller sur la tête.
A partir de là, il est possible avec un pinceau de dessiner les cils et les pupilles avec un peu de colorant noir.
Attention à ne pas mettre les doigts dessus... sinon vous risquez de tacher le poney tant que ce n'est pas sec.

   

Pour les ailes, faire une fleur à pétale fine avec un emporte pièce, légèrement applatir au rouleau, puis couper la fleur en deux.
Superposer les 2 parties.
Puis coller sur le poney.

   

Pour les crins, faire des petits boudins pointus, des courts pour la crinière et des plus longs pour la queue.
Disposer comme vous le souhaitez.

   

Ajouter une petite boule de pâte blanche pour les yeux.
Eventuellement vous pouvez marquer les crins.

 


          

Selon la même technique, vous pourrez bien évidemment laisser cours à votre imagination, ou faire d'autres poneys de la série, comme :

Fluttershy
        

 
           

Pinkie Pie
        

A noter en principe, le vrai Pinkie pie n'est pas une licorne ;o) - c'est ma touche personnelle.

  

Et voilà, vous avez tous mes éléments pour réaliser votre propre gâteau petit poney :o) et bien évidemment y mettre votre touche personnelle.

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Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

 

17 février 2015

J'avance la parution du petit dessin de la

J'avance la parution du petit dessin de la semaine, pour une grande pensée à mes amis danois, et au peuple danois.

Là où vous frapperez, vous n'obtiendrez que le renforcement de la liberté d'expression et la solidarité des nations démocratiques. Là où vous frapperez, vous n'obtiendrez que le contraire de ce que vous cherchez.

Dessin d'Emmanuel Chaunu pour Ouest France

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14 février 2015

Génoise citron - pavot

Faut-il vraiment la Saint Valentin, pour se faire un petit plaisir à 2 ? Je vais être un peu à contre-courant sur ce coup là parce que nous n'avons rien fait de spécial pour la Saint Valentin, trop occupés à préparer l'anniversaire d'une de nos lutines ;o)

Cependant un excédent de pâte à gâteau, une bonne bouteille de champagne de vignerons... et le tour est joué pour passer un petit moment de repos sympa après le repas.

En fait, c'était surtout l'occasion de découvrir grâce aux Champagnes de Vignerons, que je remercie de leur gentillesse, une petite sélection de champagne : un Brut Rosé de Bauchet père et fils et Grand cru de Paul Clouet.

Vous l'aurez deviné avec le ralentissement de mon blog... je manque de temps pour me mettre derrière les fourneaux ces temps-ci. Alors pour une petite pause sympa à 2, je nous suis fait un petit gâteau tout simple, sans chichi, mais du goût et du moelleux. Un gâteau à partager rien qu'à deux :o)

Ce gâteau n'est autre que le gâteau au citron et pavot de ma copine Annabelle, qu'elle a gentiment partagé sur son blog "Gâteaux à croquer".  Citron - pavot : rien que ces 2 ingrédients et je craque !

Pour ceux qui étaient au salon du blog, c'est la recette qu'elle avait utilisé pour son gâteau décoré au couleur du Salon du Blog de Soisson. Et oui sous les gâteaux décorés, il y a parfois de très bonne recette. A faire avec ou sans décoration.
        

 Génoise citron - pavot
              

Pour un petit moule à kougloff

Ingrédients :

150 g de farine
125 g de sucre
1/4 sachet de levure
60 ml d’huile neutre type colza ou arachide (bien évidemment ça marche aussi avec de l'huile d'olive pour parfumer)
60 ml de lait
2 œufs moyens
le jus d’1/2 citron (ici du citron de Sicile bio)
le zeste d'un 1/2 citron (non traité ou mieux bio)
1 c. à café de graines de pavot

Préchauffer le four à 160°C

Monter les oeufs avec le sucre jusqu’à ce que la préparation double de volume et soit bien crémeuse.

Ajouter petit à petit et délicatement : la farine avec la levure tamisée, puis l’huile et le lait
puis enfin le jus du demi citron, le zeste et le pavot.

Verser dans un moule graissé et fariné ou un cercle de pâtisserie.
Faire cuire environ 40 minutes.

Démouler et laisser totalement refroidir.
A la dégustation saupoudrer éventuellement de sucre glace.

 

Ici, le champagne rosé BAUCHET

Attention l'abus d'alcool est dangereux pour la santé.

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11 février 2015

La poutine

Rien à voir avec le président de la Fédération de Russie, même si le nom est similaire. Ici, nous sommes sur une spécialité typiquement québécoise !

J'ai découvert la poutine pour la 1ère fois lors d'un voyage au Québec avec mes parents... Cela remonte !

Nous avions passé quelques jours à Montréal avant de partir pour le Lac Saint Jean, Québec et l'île d'Orléans et son fameux sirop d'érable. Nous y étions au mois de mars, et il faisait régulièrement - 20 °C !
"Je me souviens" de la Saint Patrick à Montréal, même si le soleil brillait, il faisait tellement froid et nous étions tellement mal équipés, que nous faisions des aller-retour entre l'avenue pour voir le défiler et l'intérieur des magasins. Et "je me souviens" de ce "restaurant minute" sorte de fast food de poutine, où nous cherchions quelque chose de chaud à manger... et la poutine est apparue.

Il faut le dire ce n'est pas le plat de l'année, mais c'est amusant : 50 % de frites, 50 % de fromage en grain (sorte de cheddar qui fait "couic-couic") et de la sauce brune. Pas pire que le burger que vous allez acheter au fast-food !

En décembre au marché de Noël de La Défense, il y avait un stand québécois qui proposait de la poutine... ça n'a pas inspiré mes collègues, mais moi j'ai acheté un peu de fromage ! Enfin ici pas le vrai fromage comme au Québec, il ne faisait pas le bruit caractéristique, pas de couic-couic, mais assez approchant en terme de goût.
Mais si vous n'avez pas de fromage à poutine ou approchant, vous pourrez y substituer de la mozzarella ou du cheddar.

Après c'est facile, il suffit de faire des frites et de la sauce brune.

Pour la sauce brune 2 solutions : soit vous avez un sachet de sauce toute prête, soit vous faites une sauce maison - la dernière étant bien meilleure, il va sans dire (même si je l'écris tout de même), même si un peu épaisse à mon goût (j'ai préféré la sauce en sachet pour les photos ;o). Je vous présente donc ici les 2, vous ferrez votre choix à la vue des photos ;o). La recette de sauce maison est une adaptation de la recette du site Coup de Pouce.

Un petit encas qui change du burger :o)
      

Poutine
       

Pour 4 personnes

Ingrédients

5 belles pommes de terres (type binjte, Charlotte...)
300 g de fromage en grain, ou à défaut du cheddar ou de la mozzarella
Huile de friture

15 g de beurre
15 g de farine
140 ml de bouillon de poulet
140 ml de bouillon de boeuf
10 g de cassonade
15 g de ketchup
10 g de moutarde
1/2 c. à café de paprika
1/4 c. à café de piment de Cayenne
1/2 c. à café de sauce Worcestershire

Préparer la sauce  maison :
Faire un roux avec le beurre et la farine.
Ajouter les bouillons petit à petit comme pour faire une sauce béchamel.
Lorsque la sauce commence à épaissir ajouter la cassonade, le ketchup, la moutarde, les épices et la sauce Worcestershire.
Réserver.

Pour faire la sauce sachet :
suivre les instructions sur le sachet :o)

  

Préparer les frites :
Eplucher, laver et couper les pommes de terre en frites.
Les laisser dans l'eau froide.
Faire chauffer l'huile de friture jusqu'à 160°C.
Essuyer une partie des bâtonnets de pommes de terre, et les plonger dans l'huile.
Laisser les cuire 10 minutes.
Les retirer de la friteuse et les réserver sur une plaque recouverte de papier absorbant.
Faie la même opération avec une autre partie des frites et ainsi de suite.
Faire chauffer l'huile jusqu'à 190 °C.
Recuire les frites petit à petit jusqu'à ce qu'elles soient dorées comme vous aimez.
Pendant qu'elles cuissent : Couper le fromage et faire réchauffer la sauce à poutine.
Dès que les frites sont prêtes : parsemer du fromage et recouvrir de sauce à poutine.
Manger de suite.

  

Et pourquoi pas boire du Bec-Cola avec la poutine... soit le Cola made in Québec, un cola au sirop d'érable.

  
 

Et le petit dessin du jour.... un petit dessin de Ranson

En soutien au Street artiste Combo, qui s'est fait passer à tabas pour une oeuvre qui prône le vivre ensemble

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4 février 2015

Pizza façon mexicaine ou Tortilla pizza... à faire avec les enfants ou pour les urgences

Ici, rien à voir avec les pizzas italiennes, "si ce n'est la garniture", et rien à voir non plus avec la cuisine mexicaine, "si ce n'est la base de tortilla".

J'imagine que comme moi, il vous arrive de ne pas avoir envie de passer des heures derrières les fourneaux (et oui ça m'arrive :o)). On rentre tard du boulot, on est fatigué, pas en forme... ou juste pas envie. Le souci, c'est qu'on ne peut pas se tourner et dire à la maisonnée.... "La cuisine est fermée !" Sauf à souhaiter la révolution à la maison ou la visite des services sociaux ;o) !!

Bref, c'est dans ces moments là qu'on regarde l'intérieur de son réfrigérateur et qu'on se demande quoi faire ! Et c'est dans un de ces moments que je me suis souvenue des tortillas pizza croisées sur des blogs et sites anglosaxons... Qui va faire la cuisine avec maman ?

Là, c'est super simple et faisable avec les enfants, à tel point que si vos gamins sont bien motivés et amusés... c'est vous qui mettez les pieds sous la table le temps de vous faire servir :o) (enfin à minima vous allez gérer le four et la cuisson, sauf si vous voulez la version carbonisée... mais c'est une autre histoire).

Ici, il suffit des ingrédients de base : tortilla, fromage à fondre type mozarella, sauce tomate.... le reste c'est selon l'envie et le contenu des placards ou du réfrigérateur.
On installe les gamins devant le plan de travail et on les laisse faire les tortilla pizza selon leur envie ou votre commande (c'est amusant de les voir jouer au serveur qui prend la commande). Et le tour est joué.

Plus qu'une recette, une idée pour se simplifier la vie ! et amuser vos enfants.
     

Pizza façon mexicaine
         

Tortilla - pizza
      

Pour 4 tortillas pizza

Ingrédients

4 tortillas de blé
1/2 bloc de mozarella ou de la scarmoza
1 oignon
1/2 poivron rouge
1 petite boîte de concentré de tomate
1 c. à soupe rase d'origan en poudre
des olives noires
des tranches de chorizo (doux ou fort selon votre goût)
des morceaux d'ananas (ici 1/4 d'ananas Victoria frais)
huile d'olive
sel, poivre

Eplucher et émincer l'oignon.
Laver, épépiner et couper en lamelles le demi poivron rouge.
Faire revenir le tout dans un peu d'huile.

Couper le fromage en très fines tranches.

Allumer le four sur grill à 200 °C

Mélanger le concentré de tomate avec 1 c. à soupe d'huile d'olive, l'équivalent de la boîte de concentré en eau
sel, poivre et l'origan.

Poser les tortillas sur une plaque de cuisson.
Répartir la sauce tomate sur les tortillas, puis répartir le mélange oignon-poivron.

  

Déposer des tranches de fromages.
Puis le chorizo, les olives noires et les morceaux d'ananas.

Enfourner au grill pour 5 à 10 minutes en surveillant.

Déguster de suite

  


 

Et le petit dessin du jour, en cette période de crêpes.... un petit dessin de Mam Zic de Kaléï

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1 février 2015

Pankēki (パンケーキ) et Hottokēki (ホットケーキ) : les pancakes japonais

Il y a quelques jours, je suis tombée sur un article de Mamina sur les pancakes japonais ("ou pas !" comme elle le dit si bien, car il n'y a pas de lait ribot dans les pancakes japonais, mais parfois on trouve de la crème ou du yaourt dans certaines recettes)... Bref, il n'en fallait pas moins pour me lancer dans la recherche d'une bonne recette.

Quelques questions plus tard auprès de nos connections japonaises (merci au collègue de mon mari et à mes collègues japonaises)... Et après nous avoir expliqué que c'était compliqué de parler de pancake en tant que tel... Je me suis retrouvée avec 2 noms japonais (de quoi étoffer mon japonais) : pankēki (パンケーキ) et hottokēki (ホットケーキ).

Mais qu'est-ce donc ?

Vous l'aurez compris au Japon, il existe plusieurs façons de faire les pancakes. L'une proche de ceux que nous connaissons : les pankēki (パンケーキ) et une version très différente qu'on trouve sous le nom de hot cake : les hottokēki (ホットケーキ).
Enfin, ou vice versa ! Car lors de mes recherches sur les sites japonais, les 2 noms sont souvent utilisés indistinctement. Donc pankēki (パンケーキ) et hottokēki (ホットケーキ) même combat en japonais :o)
Par contre ici, je ferais la distinction entre les 2 noms, comme quand on m'a expliqué la différence, ce qui permettra plus facilement de retrouver les recettes.

Quoi qu'il en soit, dans les 2 cas, ce sont des "pancakes" épais, voir très épais puisqu'ils peuvent atteindre 4 cm de haut. Leur pâte a une texture de génoise, ce qui les rend assez différents des pancakes que nous connaissons qui sont en réalité la version américaine.

Mais revenons à nos pancakes japonais.

Que ce soit, les pankēki (パンケーキ) ou les hottokēki (ホットケーキ), ils se mangent de la même façon, avec un dé de beurre et du sirop... Bien évidemment après on y met ce que l'on souhaite : chantilly, chocolat, fruits, crème pâtissière....
            

Les pancakes japonais
      

1ère recette : Pankēki (パンケーキ)

Je vais commencer par la recette des pankēki (パンケーキ) (enfin hottokēki (ホットケーキ)), qui sont plus proche des pancakes que nous connaissons, même si plus épais.
On peut les faire cuire comme nos pancakes, et là il sera difficile de les avoir épais, ou utiliser des cercles huilés afin de les avoir bien épais.

Le souci des sites japonais, enfin ceux sur lesquels je suis allée (j'ai regardé des dizaines et dizaines de recettes ! Pour arriver à trouver a peu près une similitude entre différentes recettes), c'est que bien souvent, il faut utiliser de la farine toute prête :o( !

 

On trouve de ses sachets dans les superettes japonaises. Par contre c'est assez cher !

Alors autant vous donner une recette simple et faisable avec des ingrédients que l'on trouve facilement à la maison ;o). Pour cela, j'ai fait un mix entre 2 recettes l'une trouvée sur le site en anglais de La fuji mama et la 2ème sur un site japonais Cookpad.
            

Pankēki (パンケーキ)
       

Pour 8 - 10 pankēki

Ingrédients

2 oeufs
200 ml de lait entier
1 c. à café d'extrait de vanille
40 g de beurre fondu
200 g de farine
8 g de levure chimique
40 g de sucre

Dans un récipient, fouetter ensemble les oeufs, le lait, l'extrait de vanille et le beurre, jusqu'à ce que cela mousse.

Ajouter la farine, la levure et le sucre, et bien mélanger.

Laisser reposer 15 minutes.

Faire chauffer une poêle ou mieux une billig, à basse température.
Si vous souhaitez des pankēki épais, utiliser des cercles à tartelettes bien huilés.

 

Déposer une louche de pâte sur la poêle ou billing (ou dans les cercles posées sur la poêle / billig)
Laisser cuire jusqu'à ce que la surface soit cuite.
Retourner quelques minutes juste pour marquer l'autre face.

Servir avec du beurre et du sirop d'érable.

  


          

2ème recette : Hottokēki (ホットケーキ)

Contrairement aux pankēki (パンケーキ) qui sont vraiment très proches des pancakes que nous connaissons, les hottokēki sont d'une génoise cuite à poil et à vapeur... euh pardon à la poêle et à la vapeur ;o)

Généralement ils sont cuits dans des moules de 4 cm de haut. Dans les vidéos ou sites japonais que j'ai visité, il semble que l'emballage d'une brique de lait soit la façon la plus commune de les faire cuire à la maison. Mais on trouve aussi des formes achetables dans le commerce.
Ici, j'ai juste utilisé mes cercles à pâtisserie chemisés avec du papier cuisson.

Comme les pankēki, les hottokēki se mangent traditionnellement avec un dé de beurre et du sirop... Après, il existe des variantes (chantilly, chocolat, fruits, crème pâtissière....) et libre là aussi à vous de les accommoder selon votre envie.

Comme souvent c'est assez compliqué de trouver une recette japonaise sans sachet tout prêt...  Mais quand on cherche, on trouve toujours. La recette qui va suivre est celle de la vidéo de Cook Kafemaru.
C'est une recette légèrement différente de la 1ère puisque là le blanc et battu en neige et la pâte contient du yaourt. De même la méthode de cuisson change puisque l'on va cuire à couvert.
Cette recette est aussi utilisée pour faire une gâteau "génoise" à la poêle.

Après test, j'aime bien les 2 recettes. Les textures sont proches, mais le résultat quelque peu différent malgré tout.
         

Hottokēki (ホットケーキ)
      

Pour 2 pancakes de 4 cm de haut et 8 cm de diamétre

Ingrédients

1 oeuf
20 g de sucre glace
60 g de lait entier
20 g de yaourt nature
10 g de beurre fondu
75 g de farine
5 g de levure chimique
1 pincée de fécule de pomme de terre

Séparer le blanc du jaune.

Blanchir le jaune avec le sucre glace.
Ajouter le lait entier, le yaourt et le beurre fondu et bien mélanger.

Ajouter ensuite la farine et la levure tamisée.

Monter le blanc en neige bien ferme et serrer avec la pincée de fécule de pomme de terre.Incorporer le blanc en neige dans la pâte délicatement.

Dans des cercles à pâtisserie chemiser de papier cuisson et possés dans le fond du poêle pouvant être couverte,
répartir la pâte.

 

Couvrir et laisser cuire à feu très doux environ 10-15 minutes.

 

Dès que la surface est cuite, démouler et retourner pour marquer l'autre face.

Servir avec du beurre et du sirop d'érable.

 

Pour finir si vous étes à Tokyo et que vous cherchez de bonnes adresses, il y a cet article d'Amelie Marie in Tokyo. Pour le moment, je n'ai pas été à ces adresses, mais je les garde précieusement pour mon voyage d'avril :o)

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