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Macaronette et cie
31 janvier 2016

Truite marinée zeste de yuzu et saké

Un peu de salé pour une recette que ma très gentillement donnée le Chef Kubo du Workshop Issé Bis, à Paris.

Ayant trouvé récemment des yuzu frais sur Paris, je n'ai pas pu résister à faire cette recette, qui est un vrai plaisir gustatif. Mais si vous ne trouvez pas de yuzu, du cédrat ou tout autre citron ferra l'affaire pour cette recette. La recette d'origine était au cédrat.

 

Yuzu (pour en savoir un peu plus je vous renvoie à mon billet sur le yuzucello)

Pendant la période de Noël, avec mon mari nous nous sommes fait comme cadeau mutuel le repas de Noël de chez Workshop Issé Bis, préparé par l'excellent Chef Kubo, et bien évidemment agrémenté d'une superbe sélection de sakés comme sait les sélectionner le patron des lieux Toshiro Kuroda.

Si vous cherchez un lieu pour vous initier au saké, c'est le maître incontesté sur le sujet et le lieu parfait pour. Les dégustations sont des moments privilégiés où l'on accorde les sakés à des mets raffinés.
Je vous recommande d'ailleurs son magnifique ouvrage "L'art du saké" (aux éditions de la Martinière).

   

     

J'ai eu plusieurs fois l'occasion de venir à Workshop Issé Bis pour m'initier au saké, aux antipodes de ce qui vient à l'esprit de beaucoup d'entre vous lorsque l'on entend le terme de saké. Ce n'est absolument pas le Mei kwe lu que l'on boit en fin de repas ! qui même si c'est un alcool, n'a rien à voir avec le saké japonais "o' saké".

Le saké est un alcool équivalent au vin, aux subtilités largement inconnues de nos papilles et qui méritent comme c'est le cas pour le vin, le whiskey, le rhum... de s'arrêter et de découvrir ce monde.

Les lieux se prêtent à échanger avec le Chef, c'est comme cela qu'il m'a expliqué sa recette de truite marinée au jus de cédrat et saké, un délice subtil et fin. Et oui il y a des chefs qui échangent et expliquent.

Alors pour le bonheur des papilles, je vous livre ma version.
            

Truite marinée au yuzu et saké
 

pour 6 - 8 personnes

Ingrédients :

500 g de fillet de truite avec la peau
30 g de sucre en poudre
15 g de sel fin
2 c. à soupe de saké
2 c. à soupe de sauce soja
le zeste de 2 yuzus (ou à défaut de cédrat)

Rincer et sécher la truite fraîche avec du papier absorbant.
Retirer les arrêtes à l'aide d'une pince.

Mélanger le sucre et le sel ensemble.
Mélanger dans un autre récipient le saké et la sauce soja.

Préparer plusieurs feuilles de film alimentaire, et déposer la truite au centre chair en haut.

Arroser la chair de la truite avec le mélange de saké-soja, puis recouvrir du mélange sucre/sel.
Saupoudrer du zeste de yuzu.

   

Refermer le film alimentaire et déposer dans un plat à rebord.
Réserver au réfrigérateur et laisser mariner entre 48 et 72 heures.

Avant de déguster : rincer la chair de la truite à l'eau claire pour retirer le sel, et essuyer.
Retirer la peau et couper en tranches.

 

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Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

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27 janvier 2016

Fouace aveyronnaise

Je suis en ce moment dans les spécialités sucrées de nos régions. Il faut dire que nous avons (bien évidemment comme beaucoup de pays mais il faut savoir être un peu chauvin parfois ;o)), beaucoup de choix en la matière.

Entre les livres sur une région spécifique (Alsace, Vendée, Bretagne...) ou les livres plus généraux sur les desserts des régions ou terroirs... j'ai au final pas mal de livres sur le sujet, plus les recettes éparpillées deci-delà.

Cette fois, on descend resdescend dans l'Aveyron, après le soleil de Marcillac-Vallon, voici la fouace aveyronnaise. Enfin l'une des nombreuses versions modernes de la fouace de l'Aveyron. Il y a autant de recettes que de villages, voir même de famille.
Sachant que la fouace n'est pas l'apanage unique de l'Aveyron puisqu'on la retrouve aussi dans d'autres régions : en Touraine, en Vendée, en Poitou, en Loire-atlantique (avec la fameuse fouace nantaise)... On trouve même la fouase de Caen

De façon générale, le terme de fouace vient du latin "focus" (foyer), qui donnera focacia, puis fouace. 

A l'origine, c'était une galette de froment non levée, cuite sous la cendre du foyer. On retrouve notamment une de ces versions d'origine, la "fouace de touraine" dans le livre de Rabelais, "Garguantua" où il est écrit : "faictes de fine fleur de froment délayée avec beaux moyeux d'oeufs et de beurre, safran, épices et eau", ici point encore de sucre, de levure ou de lait.

Il n'est pas dit qu'un jour, je ne m'essaye pas à cette version plus séche, mais particulièrement parfumées puisque pleine d'épices. Mais c'est une autre histoire.

Là je vais me contenter d'une fouace aveyronnaise plus moderne et plus moelleuse. A noter, la fouace est en principe traditionnellement saupoudrer de sucre, mais on trouve des versions avec du sucre perlé.

Pour cette recette, je me suis inspirée de plusieurs recettes et notamment celle de Nanette, de Mimi et de l'Hôtel du Lion d'or. Et au final, j'ai obtenu une fouace bien moelleuse et bien parfumée. Une recette à garder.
  

Fouace Aveyronnaise
   

pour une grande fouace ou 2 petites

Ingrédients

500 g de farine (T45 ou gruau)
125 g de sucre
5 g sel
80 à 100 ml de lait entier tiéde
25 g de levure de boulanger fraîche
3 oeufs moyens
2 c. à soupe d'eau de fleur d'oranger
125 g de beurre ramolli

1 jaune d'oeuf pour la dorure
du sucre ou du sucre perlé pour saupoudrer

Mélanger la levure au lait tiéde et laisser fermenter 5 minutes.

Dans le bol d'un robot avec le bras du pétrin, mettre la farine, le sel, le sucre, le lait + levure et les oeufs.
Pétrir à vitesse moyenne pendant 10 minutes afin que les ingrédients s'incorporent.

Lorsque les ingrédients sont bien mélanger ajouter le beurre mou coupé en morceaux
et pétrir pendant 10 à 15 minutes à vitesse moyenne.

Mettre la pâte dans un récipient, filmer au contact et laisser pointer 20 minutes.

Dégazer la pâte,
filmer de nouveau et laisser reposer au moins 1 heure au réfrigérateur.

Former une boule avec la pâte et faire un trou au centre.
Former une couronne.

Déposer la couronne sur une plaque, mettre un emporte pière dans le trou afin de garder la forme de la brioche.
Dorer une 1ère fois, et laisser pousser 1 à 2 heures suivant la température de la pièce.

Préchauffer le four à 160°C.

Une fois levée, dorer une 2ème fois et saupoudrer de sucre perlé.

Enfourner pour 30 minutes.
Laisser refroidir sur une grille.

 

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23 janvier 2016

Podig Amann - spécialité pontécrucienne (Finistère Sud)

On retourne en région pour une spécialité oubliée et perdue : le Podig Amann.

Certes je n'ai pas fait toutes les boulangeries de Bretagne, mais en tout cas une chose est sûre à Pont Croix, aucun boulanger ou pâtissier ne fait encore ce petit gâteau (pourtant il fait parti de certaines formations faites par la Chambre des métiers de Bretagne). Je n'en ai jamais mangé maison, ni même entendu parlé.

Alors comment ai-je découvert cette spécialité ? Et bien tout simplement, il y a une quinzaine d'année, lors de mon 1er séjour à Pont Croix (Finistère), en feuilletant le Guide touristique de la ville. Encore aujourd'hui, la recette est donnée dans le guide, seule véritable trace du patrimoine culinaire de la ville. Récemment, j'ai fait l'acquisition d'un livre sur les "Desserts du terroir", qui donnait lui aussi la recette des "Podic Amann de Pont Croix", mais ce livre n'est plus édité.

Et depuis tout ce temps, je n'avais jamais pris le temps de tester la recette.

Le Podig Amann est un petit gâteau à base de pâte sablée et d'une garniture proche du flan. Il est en principe cuit dans des moules dentelés à bord assez hauts. Mais je ne pourrais vous les décrire d'avantage puisque je n'en ai jamais vu en vrai. Là pour les moules, j'ai utilisé des moules à petites brioches parisiennes, qui leur donnent une jolie forme de fleur.

Je n'ai pas trouvé la traduction exacte de "Podig Amann", et ce n'est pas faute d'avoir cherché. Sauf à vous dire que "amann" que l'on retrouve dans beaucoup de noms de gâteaux bretons (dont le fameux "kouign amann") signifie "beurre" (pas de patisserie bretonne sans beurre !), la notion de podig est qu'en à elle, beaucoup plus obscure pour moi. C'est assez proche du mot "pod" qui signifie pot, mais quid du "ig" ?
Si des bretonants me lisent je suis preneuse de la traduction :o)

S'agissant de la recette, il n'est pas sûre que cette recette soit la recette originale.

En effet, comme je vous le disais il s'agit d'une recette oubliée et perdue. Vraisemblablement la recette que l'on trouve aujourd'hui du Podig Amann découle d'un concours organisé par l'office du tourisme local en 1996 afin de retrouver la recette ou tout au moins trouver une recette se raprochant de l'original. A ma connaissance, cette recette fût aussi celle utilisée lors du concours de 2012.

En l'absence de vieux grimoires, et parfois les recettes ne se transmettant pas pour garder idiotement l'ultime secret... On se contentera aujourd'hui, de la recette moderne du Podig Amann. Ce faisant, j'ai aussi modifié certains éléments de fabrication et corrigé quelques erreurs de la recette du Guide touristique (méthode de fabrication, température de cuisson, temps de cuisson...), parce que je ne voulais pas des gâteaux brûlés et surcuits.
           

Podig Amann
      

Pour 14 petits gâteaux (taille à moule à petite brioche parisienne)

Pâte sablée

125 g de beurre ramolli
125 g de sucre
1 oeuf
1 pincée de sel
250 g de farine

Garniture

400 ml de lait entier
1 gousse de vanille
50 g de beurre
100 g de sucre
125 g de farine
2 oeufs
1 c. à soupe de rhum brun

Fendre et gratter la gousse de vanille.
Faire chauffer le lait et y faire infuser les graines de vanille et la gousse de vanille fendue.
Y mettre le beurre à fondre et laisser refroidir.

Préparer la pâte sablée :

Crémer le beurre et le sucre.
Ajouter l'oeuf et mélanger de nouveau.
Tamiser la farine et le sel sur la préparation, et mélanger sans trop travailler la pâte.

Envelopper la pâte dans un film alimentaire et la mettre au réfrigérateur pour 2 heures minimum.

Préchauffer le four à 170°C.

Préparer la garniture :

Mettre dans une terrine la farine, le sucre puis les œufs, et mélanger.
Ajouter le lait-beurre vanillé petit à petit, puis le rhum et mélanger comme pour une pâte à crêpes.

Etaler la pâte sablée sur 2 à 3 mm et foncer les moules beurrés.

Remplir les petits moules avec cette crème quasi jusqu'au bord.

  

Enfourner pour 20 - 30 minutes.
Laisser refroidir sur une grille, et saupoudrer de sucre glace.

 

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19 janvier 2016

Soupe de potimarron et châtaignes

Et bien on l'attendait, il est arrivé... "Flic, floc c'est l'hivers" comme dit la chanson. De quoi avoir envie de se réchauffer avec une bonne soupe.

Pour l'occasion, une soupe somme toute classique, que l'on retrouve dans quelques ouvrages sur le sujet et surtout beaucoup de blogs... C'est tellement, on comprends vite pourquoi.
 

Soupe
    

de potimarron et châtaignes
  

Ingrédients

1,5 kg de chair de potimarron
250 g de chataignes précuites (en boite ou bocal)
1 l d'eau
1 oignon
sel
huile d'olive
Quelques chataignes

lardons allumettes

 Épépiner et éplucher le potimarron, puis couper la chair en dés.

Eplucher et émincer l'oignon.

Dans une cocotte, faites revenir l’oignon avec de l'huile d'olive.

Ajouter le potimarron et l'eau,  et laisser cuire environ 20 minutes, jusqu’à ce que le potimarron soit fondant.

Ajouter les châtaignes et laisser cuire encore 5 minutes.

Mixer la soupe.

Lors du service faire sauter des lardons allumettes et des châtaignes émiettées pour accompagner la soupe.

 

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17 janvier 2016

Gagnant du concours Labeyrie

Pas assez présente sur le net... J'en avais oublié de tirer au sort le gagnant/gagnante du concours Labeyrie...

Donc sans plus attendre :

(Nota : les personnes indiquées dans le cadre du tirage au sort sont celles qui ont indiqué leur participation au concours
Tirage au sort avec le site : http://www.dcode.fr/tirage-au-sort-nombre-aleatoire)

Félicitation à Fizia qui gagne un coffret Labeyrie.

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16 janvier 2016

Soleil de Marcillac-Vallon

On va descendre dans l'Aveyron avec cette recette provenant d'un petit village entre Conques, Rodez et Decazeville : Marcillac-Vallon. Un village fortifié situait le long d'un coteau planté de vignes.
Je n'y suis jamais allée, mais maintenant je sais le situer sur une carte.

Cette recette n'est pas une recette de saison, puisqu'en principe c'est un gâteau fait pour la fête de la Pentecôte. Mais de nos jours, le soleil de Marcillac-Vallon comme beaucoup de spécialités locales, se consomme toute l'année.

Pour tout vous raconter, je suis tombée totalement par hasard sur cette recette, au détour d'une recherche sur internet. Je recherchais une bonne recette de fouace aveyronnaise. Cela reste dans la même région. 
Au final, j'ai abandonné la recherche d'une recette de fouace, pour tenter ce soleil. On se lancera dans la fouace une prochaine fois.

Il existe plusieurs recettes de Soleil de Marcillac-Vallon, chacune assez différentes les unes des autres. Certaines recettes donnent l'impression d'un gâteau sec et d'autre d'un gâteau plus moelleux, à la limite de la brioche.

J'ai beaucoup aimé la confection de ce gâteau, surtout en raison de sa forme. On fait au centre une étoile, avec ses branches appelées ici "oreilles" repliées vers l'extérieur, et autour une découpe que l'on appelle : les "orteils".
Le soleil est généralement parfumé à la fleur d'oranger, l'ajout des écorces de citron et d'orange n'est pas de la recette d'origine, qui semble avoir été perdu au travers des âges, mais un ajout du boulanger de Marcillac. On le décore avec du sucre casson (l'autre nom du "sucre perlé") et des amandes.

La recette que je vous donne ici est une interprétation de la recette donnée par un boulanger de Marcillac-Vallon, qui a fait une vidéo de la fabrication de ce gâteau, assez détaillé. J'y ai fait quelques aménagements personnels, libre à vous de les suivre ou pas.

La texture finale est moelleuse à l'intérieur et légèrement croustillante à l'extérieur.

D'après le site de ce boulanger, le soleil est un gâteau que l'on confectionnait pour une fête païenne lors de laquelle on bénissait les bourgeons de vigne. Les gens du village appartaient un soleil et leur vin.

Pour finir, je tiens à saluer ce boulanger (que je ne connais pas), car il est rare que les boulangers locaux donnent leur recette, vraisemblablement par peur de la concurrence ou peut-être de la ménagère ! Autant je peux le comprendre lorsque c'est une de leur création et qu'ils ne revendiquent pas que leur recette devienne un emblème de leur région ou village, qui pour moi fait entrer de facto cette recette dans le domaine public. Autant je ne comprends pas que les boulanger-pâtissiers ne donnent pas plus facilement les recettes des gâteaux traditionnels qui ne sont nullement leur invention, mais une recette de patrimoine.
Chacun son avis sur la question bien évidemment, mais personnellement je trouve cela idiot, surtout s'il s'agit de recettes locales qui ne sont pas faites dans toute la France. Car si on habite pas dans cette région ou le village en cause, il y a peut de chance que l'on fasse le déplacement pour y goûter... Et si le professionnel fait des bons produits, on testera peut-être une fois ou 2 à la maison, mais à notre époque on ira acheter par facilité chez le bon boulanger !

Donc je salue et remercie ce boulanger, et vous invite à passer par sa boulangerie pour tester le véritable soleil de Marcillac.

Bref, une recette qui permet de faire un petit tour gourmand dans nos régions.
            

Soleil de Marcillac-Vallon
         

pour 1 soleil

Pour le levain

35 g de farine de gruau
20 g d'eau tiède
2 g de levure de boulanger
1 c. à soupe de sel

Dissoudre la levure dans un peu de l'eau tiède.

Mélanger la farine et le sucre, puis ajouter l'eau et le mélange levure-eau.
Pétrir quelques minutes.
Mettre dans un récipient fermé hermétiquement et laisser fermenter 15 heures au moins au réfrigérateur.

Pour la pâte

250 g de farine
85 g de sucre
115 g de beurre mou
2 oeufs moyens
1 pincée de sel
le levain
8 g de levure chimique
5 g de levure de boulanger (ajout personnel dans la recette d'origine il n'y en a pas)
10 g d'eau de fleur d'oranger
20 g d'écorces d'oranges et de citrons confits
40 g de poudre d'amande

1 oeuf
amandes entières
sucre perlé

Couper les écorces d'oranges et citrons confits en brunoise, et laisser les dans l'eau de fleur d'oranger.

Crèmer le beurre et le sucre, puis ajouter les oeufs, le levain et l'eau de fleur d'oranger et les écorces.
Mélanger.

Ajouter la farine, le sel et les levures (chimique et boulangère),
et pétrir au crochet pendant 3 minutes.

Bouler la pâte sur un plan de travail fariné, étaler grossièrement et incorporer la poudre d'amande.
Pour cela plier la pâte plusieurs fois sur elle-même.

   

Bouler de nouveau, et étaler la pâte en cercle sur une épaisseur d'environ 1,5 - 2 cm.
Découper une croix à 6 branches dans le centre et replier les coins ou oreilles vers l'extérieur.
Découper tout le tour des petites languettes 2 par 2 et superposer les l'une sur l'autre.

   

   

Laisser pointer 1 à 2 heures recouvert d'un linge propre.

Préchauffer le four à 170°C.

Dorer au jaune d'oeuf, saupoudrer de sucre perlé et décorer d'amandes entières.

Enfourner pour 25 à 30 minutes.
Laisser refroidir sur une grille.

 

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10 janvier 2016

Galette des rois à la frangipane aux marrons et cassis

Et nous voici de nouveau à la période de l'Epiphanie, passée de quelques jours certes. Chacun sa tradition, mais chez moi, je ne commence jamais à faire de galettes avant l'Epiphanie. Vous n'en trouverez donc pas chez moi avant le 6 janvier.

Comme cette année le 6 janvier était en semaine, j'ai attendu sagement le week-end suivant pour me mettre à confectionner en masse de la pâte feuilletée et de la frangipane ! Et oui car la majorité de mes galettes sont traditionnelles, soit à la frangipane (mélange de crème d'amande et de crème pâtissière).

Cependant comme chaque année, j'aime faire une galette atypique qui sort de la traditionelle.

Cette année, j'ai repris une idée de ma galette des rois 2014, soit la frangipane aux marrons. Il y a 2 ans, j'y avais associé de la clémentine, mais cette année je change par du cassis.
L'acidité du cassis permet d'apporter un peu de fraîcheur en bouche et de donner l'impression que la frangipane est moins sucrée.

Comme je n'avais plus de cassis du jardin, mon cassisier étant mort cet été :o(, je me suis rabattue sur une merveilleuse confiture : la confiture de cassis de Stéphan Perrotte.
Je vous ai déjà parlé de ses merveilleuses confitures, qui ont le goût du fruit frais, pas étonnant qu'il ait gagné le titre de Champion du monde de confiture 2015, et que des grands chefs s'associent à lui pour proposer des gammes de confitures aussi étonnantes que délicieuses.

Cette année aussi un petit changement pour certaines de mes galettes : la pâte feuilletée inversée. Depuis le temps que l'on m'en fait l'article. Pour tester la pâte feuilletée inversée, qui n'est pas si difficile que cela au final, j'ai choisi la recette de Christophe Felder.
Le résultat est très intéressant, la pâte feuillete bien et est croustillante

Mais je vais garder ma recette traditionelle, celle héritée de ma maman, soit la pâte feuilletée classique. C'est la dernière recette que j'ai apprise auprès d'elle, elle voulait tellement que je sache la faire, que j'ai du mal à changer de recette. Et puis très franchement, maintenant que j'ai testé l'inversée, j'avoue que je préfére la pâte feuilletée classique. Peut-être une question d'habitude ?

Bonne Epiphanie.
    

Galette des rois
      

Frangipane aux marrons et cassis
          

      

Pâte feuilletée inversée
    Recette de Christophe Felder
    Recette pour 1,2 kg de PF inversée - pour cette recette vous n'en aurez besoin que d'1/3 de la quantité - alors congelé le reste si vous n'avez pas d'autres galettes en production

Ingrédients

Pour la détrempe

150 ml d’eau froide
1 c. à soupe de vinaigre blanc
18 g de fleur de sel
350 g de farine T55 (j'ai utilisé de la T45 - ça fonctionne aussi)
115 g de beurre fondu froid

Pour le “beurre farine”

375 g de beurre (beurre sec - dans le commerce, du beurre AOC de Poitou - Charente)
150 g de farine T45

Verser l’eau froide, le vinaigre blanc et le sel dans un récipient et dissoudre le sel.

Ajouter la farine tamisée ainsi que le beurre fondu froid et pétrir rapidement jusqu'à ce que la pâte soit lisse et homogène.
J'ai fait ma détrempe au robot à la feuille.

L’aplatir en forme rectangulaire, et l'envelopper d’un film alimentaire.
Placer au réfrigérateur pendant 2 heures.

Réaliser le “beurre farine” :

Couper le beurre en cubes et ajouter la farine.
Mélanger à la main jusqu’à ce que la farine soit complètement absorbée par le beurre.

Aplatir cette préparation en forme rectangulaire puis l’envelopper de film alimentaire
et placer au réfrigérateur durant 2 heures.

Passer les 2 heures :
Étaler la détrempe en forme de rectangle sur un plan de travail légèrement fariné.

Puis étaler le “beurre farine” en réctangle afin qu’il soit 2 fois plus grand que la détrempe.
Placer cette dernière au centre du “beurre farine” et replier une extrémité du “beurre farine” sur la pâte puis la seconde.

Placer la jointure à la verticale de vous et étaler le feuilletage sur une épaisseur de 8 mm environ.

Plier la partie basse du feuilletage aux 2/3 de la hauteur puis plier la partie supérieure de manière à faire rejoindre les 2 extrémités.
Plier ensuite la totalité en 2 de façon à obtenir un portefeuille.
Votre pâte doit avoir fait 1/4 de tour et vous devez avoir devant vous comme un livre à ouvrir.
Etaler de nouveau et cette fois plier en 3.

Envelopper la pâte de film alimentaire et la placer de 2 heures au frais. 

Sortir la pâte, la mettre comme pour ouvrir un livre, et étaler la pâte.
Plier la partie basse du feuilletage aux 2/3 de la hauteur puis plier la partie supérieure de manière à faire rejoindre les 2 extrémités.
Plier ensuite la totalité en 2 de façon à obtenir un portefeuille.
Votre pâte doit avoir fait 1/4 de tour et vous devez avoir devant vous comme un livre à ouvrir.
Etaler de nouveau et cette fois plier en 3.

Pour faire les tours... je vous renvoie à mon pas-à-pas. Attention je n'y fais que des tours simple.
Alors qu'ici pour aller plus vite je vais 2 tourages : avec 1 tour dit double et 1 tour dit simple.
ça fait gagner du temps.

Frangipane aux marrons
 
sur la base d'une recette de fragipane du livre de Lenôtre : "Faites votre pâtisserie comme Lenôtre" (ed Flammarion)

50 g de crème de marrons
50 g de pâte de marrons (à défaut vous ne mettrez que de la crème de marrons)

125 g de lait entier
½ gousse de vanille
30 g de jaunes d'œufs
30 g de sucre semoule
10 g de maïzena

60 g de beurre
60 g de poudre d'amandes
60 g de sucre glace
1 œuf entier
10 g de maïzena
1 c. à soupe de rhum brun (type Negritta)

Réaliser la crème pâtissière :

Fendre la ½ gousse de vanille en deux et racler les grains.
Mettre les grains et les morceaux de gousse dans le lait, et le faire bouillir. 

Parallèlement, dans un grand bol fouettez les jaunes et le sucre.
Incorporer délicatement la maïzena, aux œufs blanchis, sans trop travailler la pâte.

Hors du feu, verser le lait bouillant sur le mélange en fouettant doucement.

Verser le mélange dans la casserole, et faire cuire jusqu'à la reprise de l'ébullition.
Attention, il ne faut pas laisser brûler.

Mettre la crème pâtissière dans un plat et filmer là au contact pour la faire refroidir complètement.

Réaliser ensuite la crème d'amande :

Pétrir le beurre pour qu'il prenne la texture d'une pommade. 
Ajouter la poudre d'amandes, le sucre glace, puis l'oeuf.

Une fois le mélange bien homogène, ajouter la maïzena et le rhum.  

Pour finaliser la frangipane aux marrons :        

Prélever 80 g de crème pâtissière
Mélanger les 80 g de crème pâtissière froide à la crème d'amandes.
Mélanger ensemble la crème de marrons et la pâte de marrons, puis l'ajouter à la frangipane nature et mélanger.
Réserver au réfrigérateur.

Finalisation

Confiture de cassis - de préférence une confiture avec de beaux grains de cassis et peu sucrée
2 marrons glacés

1 jaune d'o
euf

Etaler la pâte feuilletée et découper 2 cercles de pâte (l'un un peu plus grand que l'autre de quelques millimètres).

 Mettre la découpe de pâte feuilletée la plus petite sur une plaque de cuisson.
Etaler une couche de confiture de cassis,
puis recouvrir d'une couche de frangipane aux marrons, en laissant 1,5 cm - 2 cm de bord,
puis parsemer de morceaux de marrons glacés et de confiture de cassis.

  

Ne pas oublier pas la fève !

Couvrir le bord à l'aide d'un pinceau avec du jaune d'oeuf, et déposer dessus le 2ème cercle de pâte feuilletée.
Souder en appuyant vers l'intérieur pour ne pas laisser échapper la garniture.

Badigeonner d'une couche de jaune d'oeuf coupé avec un peu d'eau.
Puis mettre la galette au réfrigérateur pour au moins une 1/2 heure.

Préchauffer le four à 200 °C.

Avant de mettre au four, faire un dessin sur le dessus avec la pointe d'un couteau,
et remettre une couche de jaune d'oeuf.

  

Enfourner pour 30 - 40 minutes suivant votre four.
Laisser refroidir ou tièdir sur une grille.

 


   

 Pour d'autres versions de galettes, je vous mets ci-dessous la liste de différentes galettes que vous trouverez sur mon blog :

- Galette des rois (traditionnelle à la frangipane) (version 2010)

- Galette des rois à la frangipane rose à la rose et aux pépites de framboises (version 2011)

- Galette des rois frangipane, chocolat et oranges confites (version 2012)

- Galette des rois en couronne de mini galettes (version 2013)

- Galette frangipane, chocolat, kumquats et poivre de Luna (version 2013)

- Galette au thé Matcha et frangipane aux marrons et clémentines (version 2014)

- Galette des rois bretonne (pâte feuilletée au sarrasin, crème d'amande au caramel et pommes) (version 2015)

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Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie.

5 janvier 2016

Pommes de terre farcies façon cottage pie

Il y a parfois des vidéos de recettes rapide qui me donnent envie.

Généralement je tombe dessus par hasard (comme tout le monde d'ailleurs) et je la garde dans un coin. Pour le coup, c'est sur la page Facebook de Proper Tasty que je suis tombée sur cette recette de pommes de terre farcies, bien alléchante à mon goût. Une version so british, de quoi arrêter que la bouffe anglaise, c'est pas bon.
Ceux qui disent cela n'ont à mon avis jamais vraiment mangé anglais !

Alors pour ce début d'année, on fait simple et gourmand.
                

Pommes de terre farcie

façon Cottage pie
     

Pour 6 personnes

Ingrédients

6 grosses pommes de terre (ici de l'Agata)
1 oignon
1 carotte

250 g de viande hachée de boeuf
50 g de petits pois
1 c. à soupe de sauce Worcestershire
1 c. à soupe de farine

1 dose de coeur de bouillon de boeuf
100 ml d'eau
sel
poivre
huile d'olive
50 ml de lait entier(voir un peu plus)
un peu d'emmenthal râpé

Préchauffer le four sous grill 200°C.

Laver et ne pas éplucher les pommes de terre.
Les faire cuire 12 minutes à la cocotte minute.

Les laisser un peu refroidir sinon elles casseront facilement pour les creuser.
Une fois cuites, couper le dessus des pommes de terre dans le sens de la longueur.
Vider les pommes de terre à l'aide d'une petite cuillère, tout en laissant un peu de chair.

Réduire la chair prélevée en purée, et ajouter le lait chaud.
Assaisonner et mettre dans une poche à douille.

Pendant la cuisson des pommes de terre :

Eplucher et ciseler l'oignon.
Laver et couper la carotte en brunoise.

Faire revenir l'oignon dans de l'huile d'olive, ajouter ensuite la carotte et laisser cuire 5 minutes.

Ajouter la viande hachée et faire revenir.
Puis ajouter la farine et bien mélanger.
Ajouter l'eau et le cube de bouillon, ainsi que les petits pois et laisser cuire 5 - 10 minutes, le temps que le jus épaississe.
Assaisonner.

   

Farcir les pommes de terre avec la préparation.
Puis refermer la pomme de terre farcie avec la purée à l'aide la poche à douille.
Saupoudrer d'emmenthal râpé, et enfourner pour 15-20 minutes.

  

     

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