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Macaronette et cie
16 juin 2017

Pashtida courgettes et menthe (פשטידה)

Souvent on me demande où je trouve mes idées de recette. Lorsqu'il s'agit de cuisine française ou asiatique, c'est souvent que j'y ai goûté ici ou là-bas, ou que j'en ai entendu parlé ou ai trouvé la recette dans un livre.

Mais il arrive aussi que ce soit par pur hasard... et le hasard peut venir de partout. Comme ici, puisque c'est au détour d'un épisode de la série israélienne "Hatufim - prisonniers de guerre" (excellente série soit dit en passant, qui a inspirée la série américaine "Homeland"). Dans un des épisodes, la femme d'un des soldats revenus fait pour le repas une pashtida...
Vraisemblablement en regardant une série, ce type de nom peut passer complètement inaperçu puisque la cuisine n'est pas l'objet de la série, mais moi j'ai noté ce nom. Naturellement, la question qui m'est venue : qu'est-ce que c'est qu'une pashtida ?

Et c'est comme cela que j'ai eu envie d'en savoir plus... et surtout d'en faire une.

Il est assez difficile de trouver des explications sur ce plat sur les sites français ou même anglo-saxons ! Mais il existe un article assez complet et très intéressant sur le blog "Boker tov Yerushalayim" (en français - le seul vraiment fiable à mon sens). D'après cet article, le mot pashtida serait apparu dans le grand livre des Mitsvot, écrit en 1250 par Yaakov de Coucy, puis dans le Shoul’han Aroukh (שולחן ערוך), code des lois juives compilées par Rabbi Yossef Karo au 16 ème siècle sur l'art de dresser la table.

Mais ceci étant dit, qu'est-ce qu'une pashtida ?

On dira que c'est une quiche sans pâte... cependant de nombreuses recettes israéliennes donnent les ingrédients pour y ajouter une pâte fine ! Et lorsque l'on recherche par le mot hébreu, on tombe sur des recettes très diverses avec ou sans pâte (comme ici). Mais c'est vrai que la majorité des recettes que j'ai pu trouver sont généralement sans pâte.

La majorité des recettes donnent une sorte de flan ou garniture de quiche. On la fait avec toutes sortes de légumes : poivrons, tomates, aubergines, maïs... Bref, les variantes sont à l'infini. La plupart des recettes sont à base de fêta ou de fromage de brebis similaires. En tout cas la fêta se trouve chez nous, c'est donc le fromage que j'ai choisi de prendre.
On y ajoute un type de fromage blanc, voir de la crème selon les recettes, et des oeufs.

Pour la recette, j'ai suivi celle de Liaorh Hobrh (ליאורה חוברה) trouvée sur xnet, une version sans pâte qui m'inspirait plus que les autres.

En principe dans le recette, il n'y a que de la courgette, mais j'y ai ajouté des feuilles de menthe. Bien évidemment libre à vous de varier les légumes, les herbes... les plaisirs quoi !

Un plat très simple, qui se mange autant chaud que froid, et que j'aurais vraiment très plaisir à refaire.
     

Pashtida courgettes et menthe
 

(פשטידה)
  

pour 6 personnes

Ingrédients

800 g de courgettes (environ 4 courgettes)
500 g de fromage blanc entier
4 oeufs
1 yaourt entier (perso je n'en ai pas mis)
150 g de fêta ou fromage similaire
4 c. à soupe de farine
sel
20 feuilles de menthe (optionnel)
Graines de sésame noires et blanches pour la décoration

Pré-chauffer le four à 180°C

Laver, essuyer et couper les courgettes en rondelles fines.
Les déposer dans un plat allant au micro-onde et les pré-cuire 2 à 3 minutes à puissance maximum.
Laisser les refroidir en laissant égoutter leur eau si besoin.

Laver et ciseler les feuilles de menthe.

Mélanger les autres ingrédients ensemble (fromage blanc, oeufs, yaourt, fêta émiettée, farine, sel).
Ajouter les feuilles de menthe ciseler.

Beurrer et fariner votre plat de cuisson.

Répartir la migaine et les rondelles de courgettes dans le plat de cuisson.
Finir en saupoudrant de graines de sésame.

Enfourner pour 30 à 45 minutes.

La pashtida peut se manger chaude ou froide, selon votre envie.

 

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Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

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11 juin 2017

Curry de poulet menthe et coriandre (Cottamali podinna koji curry)... à la découverte de le cuisine pondichérienne

Après les desserts indiens, j'ai eu envie de refeuilleter un livre que j'avais acheté il y a pas mal de temps et dont je n'avais pas encore eu l'occasion de faire de recette : "Cuisine traditionnelle de Pondichéry" de Lourdes Tirouvanziam - Louis (éd Westland limited).

Le sous-titre de ce livre indique qu'il s'agit d'un recueil de recettes traditionnelles pondichériennes entre tradition indienne et française. Il faut dire que Pondichérry a longtemps été rattaché à la France (entre 1673 quand la Compagnie des Indes se voit céder un petit village côtier et le traité de cession de souveraineté à l'Inde en 1956 conduira en 1962 au transfert effectif à l'Inde), ce qui explique les influences françaises dans la cuisine locale.

On retrouve aussi dans cet ouvrage des recettes françaises "indiennisées", comme les oeufs mimosa, le boeuf carottes... Encore une preuve s'il en est besoin que la cuisine est universelle et ouverte.

Aimant beaucoup la menthe et la coriandre, je me suis laissée tenter par une recette de curry au poulet. La seule chose que je n'ai pas repris de la recette est le piment.

Une recette facile et parfumée.
       

Curry de poulet menthe et coriandre

     

(Cottamali podinna koji curry)

     

pour 6 personnes

Ingrédients

2 c. à soupe de ghee ou beurre clarifié
1 c. à soupe de graines d'anis
1 bâton de cannelle
2 clous de girofle
1/2 feuille de laurier
1 cardamome écrasée
4 oignons
10 petits piments verts (émincés - ici je n'en ai pas mis - et si j'avais eu à en mettre je n'en aurai mis qu'un pour l'adapter à nos goûts européens moins épicés)
15 gousses d'ail (perso, je n'en ai mis que 4)
1 morceau de gingembre frais
1 kg de viande de poulet
1 c. à café de curcuma
l'équivalent de 8 c. à soupe de feuilles de coriandre - soit l'équivalent d'une demi botte de coriandre
20 feuilles de menthe fraîche
sel
le lait d'une demi noix de coco
le jus d'un citron

Eplucher et émincer finement les oignons.
Eplucher, dégermer et haché finement l'ail.
Eplucher et râper finement le gingembre pour en faire une pâte.

Laver et sécher les feuilles de coriandre et de menthe, et les écraser au pilon pour obtenir une pâte.

Couper le viande de poulet en petits morceaux.
J'achete un poulet entier que je désosse et coupe en morceaux.

Dans une cocotte, faire chauffer le ghee et y faire revenir 1 minutes : l'anis, la cannelle, les clous de girofle,
le laurier, la cardamome.
Ajouter les oignons émincés, l'ail, le piment et la pâte de gingembre, et laisser cuire les oignons en mélangeant.
Attention à ce que cela ne brûle pas.

Retirer le tout dans un récipient et réserver.

Faire revenir les morceaux de poulet, et remettre le mélange épices, oignons...

Ajouter le curcuma, et mélanger.

Ajouter la pâte de coriandre et menthe, et mélanger.
Saler selon votre goût, puis laisser cuire quelques minutes sans laisser brûler.

Ajouter le lait de coco et le jus de citron.
Par la suite j'ai laissé mijoter environ 20 minutes (mais ce n'est pas dans la recette).

Servir avec du riz basmati.

 

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3 juin 2017

Amaretti à l'orange confite

Toujours basé sur la recette d'amaretti d'Edda "Un déjeuner de soleil",  voici une variante à l'orange confite, que j'aime beaucoup pour l'heure du thé.

Une recette ultra simple, ultra parfumé, qu'il vaut mieux faire un peu en avance ou la veille afin de laisser reposer la pâte au réfrigérateur.

Je les ai faire cuire un peu plus longtemps que les 1ers amaretti que j'avais fait sur la base de cette recette, ce qui leur donne une couche croustillante très agréable, tout en restant moelleux dedans.

A refaire juste pour le plaisir.
          

Amaretti à l'orange confite
     

pour une trentaine d'amaretti

Ingrédients

180 g de poudre d'amandes
150 g de sucre
70 g de blancs d'oeufs
le zeste d'un gros citron jaune bio de préférence ou non traité
1 c. à café d'extrait d'orange amère
1 c. à café d'extrait d'amande amère
30 g d'écorce d'orange confite

sucre glace

Au moins 3 heures avant la cuisson ou la veille :

Couper l'écorce d'orange confite très finement puis en petits morceaux.
Mélanger la poudre d'amandes avec la moitié du sucre et l'écorce d'orange confite.

Monter les blancs en neige puis les serrer avec le reste du sucre.

Incorporer délicatement la moitié des blancs dans le mélange amandes,
puis ajouter l'extrait d'amande amère et l'extrait d'orange amère
et le reste des blancs et incorporer le tout délicatement.

Couvrir de film alimentaire et réserver au réfrigérateur au moins trois heures (voir toute une nuit).

Préchauffer le four à 160°C.

Faire des boules de pâtes (si besoin humidifier légèrement vos mains),
et les poser sur une plaque recouverte de papier cuisson
et aplatir légèrement les boules.
Saupoudrer de sucre glace et laisser reposer 30 minutes.
Enfourner les biscuits 15 minutes environ (chez moi 20 minutes).

Laisser refroidir sur une grille.

 

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