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Macaronette et cie
29 septembre 2018

Rôti de porc sans rôti de Sōma Yukihira (Food Wars).... ou quand la cuisine de geeks s'invite chez moi

En ce moment, je suis dans ma période manga.

Après Alice in Borderland (un shonen plutôt pour les grands mais vraiment excellent), et le Mari de mon frêre (un manga que je conseille à tous - joli traité de tolérance et de compréhension), me voici à l'attaque d'une nouvelle série de manga plus légère et assez drôle appelé : "Food wars" (食戟のソーマ(Shokugeki no Sōma))

Food wars est un manga culinaire écrit par Yūto Tsukuda et dessiné par Shun Saeki, avec la participation de Yuki Morisaki pour les plats. C'est le manga qui donne juste envie de manger.
En résumé, c'est l'histoire de Sōma Yukihira, un garçon qui rêve de devenir chef cuisinier et de reprendre le petit restaurant de son père. Son père part soudainement prendre un poste dans un palace new yorkais, et Sōma va être envoyé dans la plus prestigieuse école de cuisine du Japon, l'Académie Totsuki.
C'est un manga de batailles culinaires.

Le manga en lui même ne donne pas de recettes. Mais les plats y sont succinctement décrits. Il ne reste plus alors qu'à improviser ou aller voir sur le web si quelques geeks n'ont pas déjà réalisés la recette.

C'est justement en parcourant la toile, que j'ai eu envie, comme beaucoup de fans de la série, de tester une des 1ères recettes de la série : le rôti de porc unique en son genre de Sōma... un rôti sans rôti. 
       

Image issue du dessin animée Food Wars
               

Cette recette est issue du 1ère épisode du tome 1 du manga (ou l'épisode 1 de la saison 1 de l'animée).

Dans le manga, le personnage utilise pour cette recette des eryngii (エリンギ) qui est en champignon très populaire dans la cuisine japonaise (et même coréenne).
Malgré son nom, en fait, il s'agit pour nous de pleurotes du panicaut. Ce n'est pas un champignon asiatique, en fait il est originaire de Méditerranée notamment d'Italie et de France. En Asie, il ne pousse pas naturellement, il est cultivé, et on en trouve partout.

 

Vous en trouverez quasi toute l'année dans les supermarchés et magasins asiatiques - au rayon frais. Il est quasi rare de les trouver sur les marchés, hors Sud de la France.

Si vous ne trouvez pas de pleurotes du panicaut ou eryngii, vous pourrez les remplacer par des cèpes ou à défaut des champignons de Paris.

Il vous faudra aussi des pommes de terre... Et oui, les japonais ne mangent pas que du riz et des nouilles, mais aussi des pommes de terre. D'ailleurs ici on peut dire que la recette est très largement inspirée des korokke (コロッケ), soit la croquette de pomme de terre.

La sauce n'est elle pas décrite dans le manga, on devine juste qu'elle contient du vin. C'est dans la série animée, qu'on sait qu'elle contient du vin, de la sauce soja et qu'elle est montée au beurre.

Ceci étant dit... place à la recette que j'ai un peu adapté à ma sauce puisque ni le manga, ni l'animée ne donne de recettes avec des proportions.

Une recette très simple à faire.

Succès garanti avec des ados un peu geeks sur les bords ou passionnés de mangas... même si elle ne produit pas (forte heureusement) le même effet que dans la série.
           

Rôti de porc sans rôti
       

de Sōma Yukihira
         

Pour 6 personnes

Ingrédients

20 tranches de poitrine de porc (ici fumée)
1 kg de pommes de terre à purée (type bintje)
2 champignons eryngii (à défaut des cèpes ou des champignons de Paris)
1 gros oignon rosé (ici bien évidemment de l'oignon de Roscoff)
20 g de beurre
quelques tiges de romarin ou à défaut de thym ici
sel
poivre
1 pincée de noix de muscade
de l'huile d'olive et du beurre

Pour la sauce

150 ml de vin rouge
50 ml de sauce soja
30 g de beurre doux

Préchauffez votre four sur gril à 200°C

Éplucher les pommes de terre, les laver et les couper en gros morceaux.
Les mettre dans une casserole avec de l'eau froide salée.
Porter à ébullition et faire cuire jusqu'à ce qu'elles soient tendre pour être réduite en purée.

Égoutter, et écraser au presse purée.
Ajouter le beurre et mélanger.

Éplucher et ciseler l'oignon.
Laver, essuyer et couper en brunoise les champignons.

  

Dans une poêle, faites chauffer de l’huile d'olive et un peu de beurre,
y faire revenir les oignons, puis ajouter les champignons.
Et faire revenir sans les brûler.

Ajouter les oignons et champignons à la purée avec la noix de muscade, et mélanger.
Assaisonner avec sel et poivre.

Sur une feuille de papier cuisson, étaler les tranches de poitrine en les superposant.
Il faut créer un rectangle.
Disposer des tranches sur le bords.

Former un gros boudin de purée, et le déposer au milieu de la poitrine fumée.
Entourer le boudin de purée de manière à le recouvrir entièrement.

Ficeler de la façon d'un rôti.

Déposer dans un plat allant au four et parsemer de branches de thym (ou de romarin).
Enfourner le rôti pendant 10 minutes d'un côté puis le retourner et laisser 10 mn de plus.
Il faut que le rôti soit bien grillé.

  

Faire la sauce pendant la cuisson du rôti :

Faire réduire le vin rouge de moitié en le portant à ébullition.
Ajouter la sauce soja et faire réduire à feu vif presqu'à glacer
(il ne faut presque plus de liquide dans la casserole)
Ne pas travailler la sauce au fouet.
Hors du feu, monter au beurre,
en ajoutant le beurre en morceaux petit à petit et remuant la casserole pour former des cercles.

(Bon si cette technique ne vous convient pas - monter au fouet à main)

Mettre le rôti sur un plat de service et le couper en tranche.
Napper de sauce et déguster bien chaud.
Ici accompagné de carottes, haricots verts et ail en chemise.

   

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Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

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22 septembre 2018

Cheesecake à la figue... façon Wagamama

Encore des figues... Ben je vous avais prévenu... et ce n'est pas fini !

Comme je le disais dans mes précédents billets, ce fût une année à figues dans notre jardin...  Mais comme on dit toutes les bonnes choses ont une fin !
Vous me direz on en a bien profité, et les diverses confitures, liqueur, vinaigre et purée de figues réalisées vont nous permettre d'en profiter jusqu'à l'année prochaine.

Cette fois, c'est en dessert que j'ai utilisé une partie des figues.

De retour d'une mission à Londres où j'avais dégusté un délicieux cheesecake figue - noix de coco chez Wagamama, j'ai transformé les quelques figues restantes de notre figuier en purée de fruits.
Une partie de cette purée est au congélateur pour de futures réalisations et l'autre a fini dans le dessert pour une soirée chez des amis.

Pour réaliser une purée de figues, comme celles qu'on utilise pour les entremets : je fais compoter 1,5 kg de figues fraîches lavées, séchées et coupées en morceaux avec 125 g de sucre et 150 ml d'eau.
Après environ 10 minutes de cuisson, je mixe et tamise pour retirer les graines (sachant que rien n'interdit de garder les grains si vous le souhaitez - c'est une histoire de goût et d'envie).

Et voilà, il n'y a plus qu'à diviser en portions et mettre au congélateur pour plus tard.

Comme à la maison, certains ne sont pas fans de noix de coco (à mon grand désespoir !), j'ai repris la forme du cheesecake de chez Wagamama, mais avec la recette de mousse à cheesecake que j'utilise à la maison, ce qui donne un cheesecake vanillé.
Par contre, dans la recette de base sablée de mon cheesecake, comme chez Wagamama, j'ai mis un peu de graines de sésames, qui se marient pas mal avec la figue.

Bref, une recette que j'ai réalisé 2 fois et que je vais garder... même si la prochaine fois je le ferais à la noix de coco n'en déplaisent à certains.
       

 Cheesecake à la figue
      

Pour un cercle de 22 cm de diamétre.

Sablé pressé aux graines de sésame

125 g de biscuits Digestive (à défaut si vous voulez faire le biscuit maison la recette complète est ici)
30 g de purée d'amandes blanche
40 g de crêpes Gavottes
45 g de beurre doux
1 à 2 c. à soupe de graines de sésame

Faire torréfier les graines de sésame à la poêle à sec.
Réserver.

Réduire en poudre grossière les biscuits.
Dans un récipient faire ramollir le beurre.
Réduire les crêpes dentelles en poudre (feuillantine).

Dans un récipient mettre la pâte sablée en poudre, les graines de sésame torréfiées,
la purée d'amandes et la feuillantine.

Mélanger de façon à obtenir un mélange homogène.
Puis incorporer le beurre ramolli.

Etaler sur le fond du cercle à entremets chemisé d'un ruban de rhodoïd.
Réserver au frais.

Mousse cheesecake de base (à réaliser 2 fois)
    
Recette William Lamagnère

30 g de jaunes
60 g de sucre
125 g de Philadelphia (ou à défaut deSt. Morêt)

2 feuilles de gélatine
2 c. à soupe de crème liquide
100 g de crème liquide entière
1/2 gousse de vanille bourbon

Mettre les feuilles de gélatine à ramollir dans de l'eau bien froide.

Monter la crème liquide avec les graines de vanille en crème montée.
Filmer et réserver au frais.

Blanchir le sucre et les jaunes.

Faire chauffer les 2 c. à soupe de crème liquide et y dissoudre hors du feu la gélatine essorée de son eau.

Dans un autre récipient, détendre le Philadelphia.

Y incorporer la crème avec la gélatine.
Puis petit à petit, les jaunes blanchis au sucre, et enfin la crème montée en 3 fois.

Répartir dans le fond du cercle à entremets sur la base de sablé.

   Réserver au réfrigérateur.

Gelée de figues

375 g de purée de figues (voir introduction de ce billet pour la faire maison)
1 c à soupe de jus de citron
7 feuilles de gélatine (2 g la feuille)

Mettre les feuilles de gélatine à ramollir dans de l'eau bien froide.

Faire chauffer la purée de figues jusqu'à 80 °C maximum.
Lorsque la purée est chaude, y dissoudre hors du feu la gélatine essorée de son eau.

Laisser refroidir sans prise et couler sur le dessous du cheesecake.

Réserver au moins 3 heures au réfrigérateur.

Mousse cheesecake de base (2ème réalisation)

Refaire une mousse de cheesecake comme la recette précédente.
(Pourquoi la réaliser en 2 fois - pour éviter que le reste de la mousse ne prenne pendant que la gelée fige)

Répartir sur la gelée de figues la mousse de cheesecake
puis réserver au réfrigérateur.

Glaçage neutre aux figues

Quelques figues fraîches (pas trop molles mais mûres)

90 g de sucre
90 g d'eau
2 feuilles de gélatine (de 2 g la feuille)

Mettre les feuilles de gélatine à ramollir dans de l'eau bien froide.

Faire chauffer l'eau et le sucre jusqu'à 80°C.
Hors du feu - y dissoudre hors du feu la gélatine essorée de son eau.
Laisser refroidir.

Laver et couper les figues en lamelles de 2 - 3 mm.
Répartir sur le dessus de la mousse.
Puis couler le glaçage neutre sur les figues.

Réserver au réfrigérateur pour au moins 6 h.

Décorer en parsemant de graines de sésame torréfiées et de feuilles de menthe.

  

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Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

 

15 septembre 2018

Liqueur de figues

La figue... le retour.

Comme je vous l'avais raconté précédemment, cette année nous avons eu le plaisir d'avoir beaucoup de figues. Cela a permis de faire des essais de préparation.

Après la classique confiture de figues, une partie de mes figues ont servi à faire de la liqueur.

Il y a autant de recettes de liqueur de fruits, et donc de figues, qu'il doit y avoir de gens qui en font. La plupart sont assez proches les unes des autres. Vous me direz pour faire de la liqueur rien d'étonnant. Personne n'a donc le privilège de la recette, mais chacun y va de son petit truc.

Pour réaliser cette liqueur, j'ai repris la méthode familiale de mon arrière grand-mère, qui s'est transmise à ma grand-mère, puis à ma mère pour la liqueur de cassis lorsqu'elles la faisaient à base d'alcool de fruits. Rien de compliqué puisqu'il s'agit d'aromatiser un alcool de fruits neutre en laissant macérer les fruits dedans pendant minimum 1 mois voir un peu plus. Puis on ajoute un sirop de sucre et le tour est joué.

C'est la méthode que je préfère, comparativement à la macération dans du vin. Mais là c'est une histoire de goût bien évidemment. 

Le résultat est plutôt pas mal, si on sait attendre patiemment.

Bien évidemment : c'est à consommer avec modération.
             

 Liqueur de figues
    

Ingrédients

1 kilo de figues fraîches
500 ml d'alcool de fruits

Sirop : pour 1 l d'alcool et jus
(il vous faudra ici faire une règle de 3 pour adapter la quantité du sirop à la quantité de liquide que vous aurez obtenu)

300 g de sucre
100 ml d'eau

Laver, essuyer, couper en 2 et écraser légèrement les figues à la fourchette.
Les placer dans un grand bocal propre.

Ajouter l'alcool de fruits.
Fermer le bocal hermétiquement et laisser macérer à l'abri de la lumière pendant 1 mois.

  

1 mois après :

Préparer un sirop avec l'eau et le sucre.
Laisser juste bouillir le temps que le sucre soit totalement dissout.

Laisser refroidir complètement.

Filtrer et presser le mélange alcool - figues dans un linge propre, pour récupérer l'alcool et le jus des figues.
Ajouter le sirop, et mélanger.

Répartir dans vos bouteilles.

Nota : vous pouvez boire cette liqueur de suite,
mais mieux vaut attendre quelques jours pour que les arômes se développent.

A consommer avec modération - l'abus d'alcool est nuisible pour la santé.

   

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9 septembre 2018

Le Midori - entremets matcha - framboises / pamplemousse

"Midori" (みどり) en japonais signifie vert (c'est aussi un prénom). Vert donc comme le matcha, et puis outre la signification de ce mot, j'aime bien sa sonorité.

Je n'avais jamais encore fait de dessert à base de pamplemousse. Pourtant voici encore un agrume que j'affectionne, mais je le mange plus cru tel que.

Ici je l'ai marié au matcha que j'apprécie beaucoup en dessert, et à la framboise.

Au début de cet entremets, j'avais voulu tenter une mousse au pamplemousse avec des framboises entières. Mais mon essai de mousse ne m'a pas convaincu. J'ai donc opté pour un insert de gelée de pamplemousse et framboises, où il juste fallu trouver le bonne équilibre pour chacun trouve sa place entre le parfum de la framboise et celui du pamplemousse.

Pour la petite histoire, mais derniers entremets ont été une épreuve où il en ressort que : Le pire ennemi de l'entremets : c'est la gélatine défectueuse.

J'ai réalisé 2 fois la mousse au matcha et la gelée de pamplemousse... Mon 1er essai était un flop ! Pourtant j'avais utilisé mes recettes habituelles. Bilan, le dessert final était trop collé à mon goût, et je m'en excuse encore auprès de mon testeur !
Entre l'entremets trop collé et celui qui s'écroule quand on le décercle (mais c'était pour un autre dessert)... J'ai vécu quelques aventures entremétesques ! On s'en souviendra.

Bilan, j'ai changé de gélatine ! Un peu bougonne quand on sait que la date de péremption de ma gélatine était en 2021 ! Mon lot de gélatine devait avoir un défaut car il fallait que je surdose pour avoir de la tenue.

Bref ce sont les aléas de la pâtisserie. Mais c'est parfois rageant.
        

Le Midori
      

Pour 6 personnes - un moule de  18 cm de diamètre - insert 16 cm de diamètre
A noter : ici réalisé avec un moule Eclipse de Silikomart (nota c'est pour information - ce billet n'est pas sponsorisé)

Sablé pressé aux amandes
      Recette des Chefs Sébastien Bruno et Erwan Blanche

32 g de sucre
32 g de poudre d'amandes
32 g de farine
2 g de levure chimique
1 pincée de fleur de sel
32 g de beurre doux
45 g de praliné noisettes
40 g de crêpes gavottes concassées (dite feuillantine)
15 g de beurre de cacao

Préchauffer le four à 160°C

Dans un récipient, mettre le sucre, la poudre d'amandes, la farine, le sel et la levure.
Ajouter le beurre froid en morceaux, et mélanger du bout des doigts afin d'obtenir une pâte sableuse.

Déposer sur une plaque recouverte d'une toile de cuisson.
Enfourner 25 à 30 minutes pour obtenir une belle coloration.
Laisser refroidir.

Prélever environ 125 g de pâte sablée, et la réduire en poudre grossière.

Dans un récipient faire chauffer le beurre de cacao jusqu'à 40°C.

Dans un récipient mettre la pâte sablée en poudre, le praliné et la feuillantine.
Mélanger de façon à obtenir un mélange homogène.
Puis incorporer le beurre de cacao fondu.

Répartir dans un cercle de 18 cm de diamètre, en tassant bien.
Réserver au réfrigérateur.

Dacquoise amande
     Recette issue de Sensations de Ph. Conticcini

55 g de blancs d'oeufs
13 g de sucre
45 g de poudre d'amande
45 g de sucre glace
7 g de fécule de maïs

30 g de chocolat blanc - pour chablonner le biscuit

Pré-chauffer le four à T°6 (180°C)

Monter les blancs en neige et les serrer avec le sucre.

Mélanger ensemble la poudre d'amandes, la fécule de pomme de terre et le sucre glace,
tamiser en une seule fois sur les blancs montés et bien fermes et incorporer délicatement.

Verser la pâte sur une plaque de cuisson recouverte d'une toile de cuisson dans un cercle de 18 cm de diamètre
Enfourner pour 10-12 minutes.
Laisser refroidir.

Lorsque le biscuit dacquoise est froid, le découper à la taille de votre cercle de 16 cm,
et déposer le au fond du cercle recouvert de rhodoïd.

Faire fondre le chocolat blanc et chablonner le dessus du biscuit,
puis réserver.

Gelée framboises - pamplemouse rose

130 g de framboises
1 1/2 pamplemouses roses (environ)
45 g de sucre
4 feuilles de gélatine (2 g la feuille)

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau froide.

Peser avec les framboises, 170 g de chair de pamplemousse rose (les suprêmes).
Mettre les fruits dans une casserole.

Faire chauffer jusqu'à 60 °C.
Et dissoudre la gélatine préalablement essorée de son eau dans la purée de fruits.

Laisser refroidir à température ambiante jusqu'à ce que cela épaississe.

Couler la gelée sur le biscuit.
Réserver au congélateur.

Bavarois au thé matcha

250 g de lait entier
80 g de sucre
100 g de jaunes d'oeufs
3 feuilles de gélatine (2 g la feuille)
1 à 2 c. à café de thé matcha

200 g de crème liquide entière

Mettre les feuilles de gélatine à ramollir dans de l'eau froide.

Mettre le lait dans une casserole et porter à ébullition.

Pendant ce temps fouetter le sucre et les jaunes (inutile de les blanchir).
Lorsque le lait bout, le verser sur le mélange sucre-jaune, et mélanger.
Remettre dans la casserole et laisser cuire en remuant constamment jusqu'à la nappe ou 85°C.

Verser dans un récipient et ajouter la gélatine préalablement essorée.
Mélanger.

Prélever un peu du mélange et dissoudre le thé matcha, puis l'ajouter au 1er mélange.
Réserver et filmer pour refroidir.

Monter la crème liquide et l'incorporer délicatement à la crème anglaise au matcha.

Verser une partie de la mousse au fond d'un cercle de 18 cm de diamètre chemisé d'un rhodoïd.
Démouler l'insert et le déposer dessus, puis recouvrir de mousse par dessus.

Réserver au congélateur.

Glaçage vert matcha

25 g d'eau
50 g de sucre
50 g de glucose
2 feuilles de gélatine (2 g la feuille)
40 g de lait concentré
50 g de chocolat blanc
1/4 c. à café de thé matcha
colorant

Mettre la gélatine à ramollir dans de l'eau froide.

Faire chauffer l'eau, le lait concentré, le sirop de glucose et le sucre dans une casserole.
Porter à ébullition.

Ajouter le chocolat blanc fondu et mélanger.

Puis hors du feu la gélatine essorée.

Laisser refroidir, le mélange doit être sirupeux (32°C)
Sortir l'entremets du congélateur, le démouler.
Glacer l'entremets encore congelé.

Déposer l'entremets après glaçage directement sur le cercle de sablé pressé aux amandes

Décorer selon votre envie : ici trait de chocolat blanc, framboises du jardin

Conserver au réfrigérateur jusqu'à décongélation.
Et sortir 30 minutes avant dégustation.

   

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5 septembre 2018

Confiture de figues du jardin... avant que les étourneaux ne me chippent toutes mes figues

Cette année, notre figuier "Goutte d'or' a donné à foison. En un week-end, en début de saison, nous avions déjà récoltés 5 kilo de belles figues, que nous avons en partie distribuées, mangées... et transformées en confiture.
Nous sommes maintenant sur la 2ème vague de figues, plus petites et moins nombreuses, mais c'est toujours agréable d'avoir des figues fraîches.

S'agissant des figues du jardin, il s'agit de figues "Goutte d'or" aussi appelées "Goutte de miel" (ou inversement). Il s'agit de jolies figues jaune doré, à chair rosée, mielleuse et parfumée. C'est une des figues les plus sucrées d'où sont nom de "Goutte de miel".

C'est un figuier bifère : il a deux périodes de récolte : la première fin juin, qui en région parisienne est plutôt juillet (bien évidemment cela dépend de la météo). Lors de la 1ère récolte, les figues sont énormes entre 100 à 200 g la figue. La seconde récolte se fait à partir de fin août jusqu'en octobre selon le région et la météo. A la 2ème récolte, les figues sont plus petites et plus sombres.

Comme je le disais, cette année, nous avons eu tellement de figues, que nous n'arrivions plus à les manger au fil des jours. Les oiseaux, dont pas mal d'étourneaux, se sont partagés avec nous ce festin.
Mais pas question que les oiseaux mangent tout... Surtout que lorsqu'un fruit est entamé, il attire les guêpes ! Ce qui est moins drôle dans le jardin. C'est la nature après tout et chacun doit y trouver de quoi en profiter et faire son oeuvre.

Bilan, il fallait que je trouve une solution pour profiter des figues.

Alors pourquoi pas pour commencer de la confiture !

Comme ce sont de grosses figues et après quelques échanges avec mon ami confiturier, Stéphan Perrotte, j'ai pris l'option d'éplucher en partie mes figues. Notamment sur la 1ère récolte où la peau des grosses figues était assez épaisse.

Habituellement je faisais mes confitures, je dirais "façon grand-mère" (en tout cas façon de ma grand-mère et de mon arrière grande-mère). Mais cette fois, j'ai utilisé la méthode de Stéphan Perrotte pour réaliser mes confitures : sirop puis confissage (recette qu'il a partagé dans le magazine "Fou de Pâtisserie").
A ceux qui ne connaissent pas les confitures de Stéphan Perrotte, ce n'est pas la 1ère fois que je vous en parle ici et vous en vante les mérites (et c'est sans sponsoring que j'en parle).

Comme nous aimons les confitures qui se tiennent, j'ai juste ajouter un gélifiant à la recette, soit de l'agar agar ou de la pectine de fruit.

Bref un vrai bonheur pour le petit-déjeuner ou le goûter qui va nous durer l'hiver.
        

Confiture de figues
        

Ingrédients

1 kg de figues (une fois nettoyées et retirées les parties de peau épaisse)
600 g de sucre blanc ou cristallisé
le jus d'un demi citron
100 ml d'eau
3 g d'agar agar ou 3 c. à soupe de pectine de fruits

Mettre l’eau, le sucre et le jus de citron dans une bassine et cuire jsuq'à 125°C.

Incorporer les figues préalablement lavées, séchées et coupées en morceaux.

  

Cuire à feu moyen 10 à 20 minutes (suivant les fruits).
3 minutes avant la fin de la cuisson ajouter la pectine ou l'agar agar.

  Vérifier la cuisson à l'aide du test de l’assiette froide
(mettre une goutte de confiture prélevée dans la bassine sur une assiette préalablement au congélateur,
si la goutte se fige, la confiture est prise, si elle coule, poursuivre la cuisson).

Une fois passée le temps de cuisson, laisser reposer 5 minutes.

Écumer l'écume blanchâtre au dessus de la confiture.
Mettre en pot immédiatement, fermer avec les couvercles et retourner les pots.

N'oubliez pas de dater les confitures.

   

S'agissant de la poterie qui apparait dans mes photos :
il s'agit d'une poterie de Sophie Maumaire (Callac de Bretagne), rapportée de vacances.

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1 septembre 2018

Gâteau lorrain Mirabelle - Amande...

ou le gâteau que je devrais appeler "c'est la faute d'Isa".

Je sais c'est pas beau d'accuser les autres... mais ici on ne m'en voudra pas (j'espère en tout cas). Depuis le début de la saison des mirabelles, je dois avouer que je salive à chaque publication de ma copine Isabelle du blog "Pourquoi pas .... ??" (son blog est une gourmandise à lui seul, une torture pour les gourmands). Il faut dire que vu la production qu'elle a de mirabelles, elle aurait tort de s'en priver et de ne pas en profiter.

Bilan, j'ai passé la fin de mes vacances à me venger amicalement avec mes couteaux, coques et palourdes...

Mais je pense qu'elle m'a vaincu (amicalement de nouveau bien évidemment, et je dois bien avouer que j'adore ce type de défaite gourmande). De retour aux fourneaux... j'avais tellement salivé devant sa production de mirabelles et ses recettes, qu'il fallait que je fasse un gâteau aux mirabelles.

Nous sommes en plein dans la saison de cette petite prune jaune, qui se terminera à la fin du mois de septembre. La mirabelle est typiquement le petit fruit juteux et sucré que l'on mange comme un bonbon. Une petite gourmandise addictive que l'on pique au hasard des va-et-vient devant le saladier qui les contient.

 

Pour ce petit bijou quoi de mieux que de reprendre une recette que j'aime à faire pour ne pas gâcher mes blancs d'oeufs, le gâteau lorrain selon la recette d'Hervé. Après tout, la mirabelle n'est-elle pas le plus bel emblème de la Lorraine.

Dans cette reprise de la recette du gâteau lorrain, j'ai associé la mirabelle à de l'amande, en remplaçant une partie de la farine par de la poudre d'amande.

Le résultat est probant : un gâteau très simple à réaliser, léger et bien parfumé. Addictif comme le petit fruit qu'il contient.
        

Gâteau lorrain

Mirabelle - Amande
    

Pour un moule à manqué de 20 cm de diamètre

Ingrédients

140 g de blancs d'oeufs
110 g de sucre (dans la recette d'origine 140 g)
50 g de farine
40 g de poudre d'amande
optionnel : 2 gouttes d'extrait d'amande amère

85 g de beurre
300 g de mirabelles (plus ou moins)

sucre glace

Faire fondre le beurre et le laisser refroidir.

Pré-chauffer le four T° 6 (180°C)

 Beurrer le moule à manqué et recouvrir le beurre d'un peu de sucre semoule.
Mettre le moule au réfrigérateur.

Monter les blancs en neige bien ferme, puis serrer les blancs avec la moitié du sucre.

Ajouter le reste de sucre, la poudre d'amande (+ l'extrait d'amande) et la farine tamisée aux blancs en neige,
et incorporer délicatement.

Verser ensuite le beurre fondu refroidi, et mélanger délicatement.

Laver et essuyer les mirabelles et les dénoyauter.

Verser l'appareil dans le moule.
Répartir les mirabelles dans la pâte.

Enfourner et cuire 25 - 30 mn (voir plus selon votre four).
Recouvrir le gâteau à mi-cuisson d'une feuille d'aluminium pour éviter que le dessus ne brûle.

Démouler et laisser refroidir sur une grille.

Saupoudrer de sucre glace avant de servir.

   

S'agissant de la poterie qui apparait dans mes photos :
il s'agit d'une poterie de Sophie Maumaire (Callac de Bretagne), rapportée de vacances.

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Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

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