750 grammes
Tous nos blogs cuisine Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Macaronette et cie
23 avril 2020

Gâteau ultra-moelleux aux fraises (Martha Stuart)

La saison des fraises commence tout juste, il va être temps d'en profiter.

Nous n'aurons pas celles du jardin avant l'été - toujours en retard - il faut dire que nos fraises sont ancestrales - certaines ayant été plantées à l'époque des grands parents de mon mari ! Et ç vrai dire, on ne s'en occupent pas. On les laisse juste courir librement dans tout le jardin. D'une année sur l'autre, elles ne sont jamais au même endroit... Elles n'en font qu'à leur tête ^ω^

Bref pour vous inciter à profiter des fraises, voici une recette issue du livre « Cakes » de Martha Stuart, que vous pouvez aussi trouvé sur le site de Martha Stuart : ici.

Pour les recettes de Martha Stuart, je divise toujours la quantité de sucre par 2. J'avoue que je n'arrive plus depuis bien longtemps à manger des gâteau aussi sucré. Dans la recette, je vous laisse la quantité initiale... mais franchement, même si je ne suis pas une ayatollah du sans sucre, cette recette avec beaucoup moins de sucre, est tout aussi bonne.

C'est une recette que j'ai déjà faite plusieurs l'an passé - et une fois cette année. Elle est ultra simple.

Bon confinement !
Prenez soin de vous ^ω^

Gâteau aux fraises

de Martha Stuart
    

pour un moule à manquer de 20 de diamètre

85 g de beurre mou
200 g de sucre (ici je n'en mets que 100 g)
190 g de farine
1 oeuf moyen
120 g de lait à température ambiante
1 pincée de sel
1 1/2 c. à café de levure chimique
1/2 c. à café d'extrait de vanille
2 c. à soupe de sucre roux pour saupoudrer le dessus du gâteau avant cuisson
400 g de fraises équeutées et coupées en deux

 Préchauffer votre four à 190 °C

Crémer le beurre et les 100 g de sucre au fouet jusqu’à obtenir un mélange bien crémeux.

Ajouter le sel, l'extrait de vanille, l’œuf et mélanger.

Ajouter le lait petit à petit en mélangeant bien.

Dans un autre récipient, mélanger la farine et la levure,
puis incorporer délicatement ce mélange sec à l'autre mélange.

Verser la préparation dans un moule beurré et fariné.

Enfoncer chaque demi-fraises dans la pâte en laissant le moins d’espace possible entre chaque fraise,
puis saupoudrer de sucre roux.

Enfourner pendant 10 minutes.
Puis baisser la température du four à 170 °C et laisser cuire pendant une heure.
Vérifier la cuisson au couteau. Lorsque la lame ressort sèche, le gâteau est cuit.

  

 

N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

Publicité
Publicité
18 avril 2020

Trucchia... ou l'omelette niçoise... comme quoi tout se mange dans la blette

Et si on parlait blette ou bette ?
Pour ceux qui ne les connaissent pas sous ces appellations peut-être que bettes à carde, poirées, poirées à carde, joutes, jottes, côtes de bettes... vous parlerons plus ?

En fait, sous toutes ces appellations, on trouve le même légume, de la famille de la betterave. La différence avec la betterave, c'est que pour les blettes, on ne consomme que les feuilles et les tiges.

C'est plutôt un légume rustique.

Chez moi, on en consomme principalement les côtes blanches à la tomate ou en gratin avec une bonne béchamel et beaucoup d'emmenthal râpé (comme dans la recette de gratin de blettes au jambon que je vous avez proposé il y a quelques années)... Le vert des feuilles allait généralement aux lapins, à la poubelle ou au composte.
Ce faisant pendant longtemps à tort, j'ai cru que le vert des feuilles ne se mangeait pas.

Pour tout vous dire, j'ai découvert que le vert des feuilles de blettes se mangeaient lors d'une émission de Julie Andrieu sur ses escapades en France, où j'ai découvert la tourte aux blettes (tarte sucrée spécialité niçoise), qui m'avait inspiré pour ma tarte aux bettes maritimes.
Comme quoi il est toujours temps d'apprendre :o)

Ayant trouvé de belles bottes de blettes au marché, de 2 variétés différentes, mais que l'on cuisine de la même façon pour les 2. J'ai eu envie de ne rien gâcher.
Seulement j'avais déjà ma touche sucrée de fin de repas, donc hors de question de faire une tarte sucrée. Il me fallait autre chose !

C'est comme cela que je me suis souvenue d'une recette trouvée dans un livre sur les crêpes et galettes (enfin, quand on regarde les recettes de ce livre, son titre devrait être élargie aussi à la famille des omelettes) : la Trucchia.

La Trucchia ou trouchia est une spécialité niçoise, d'où son autre nom d'omelette niçoise. Elle fait partie de toutes ces omelettes que l'on trouve dans le Sud-Est comme le crespeou ou l'omelette à la moissonneuse. Toutes ces omelettes étaient traditionnellement préparées pour les travailleurs des champs durant les moissons.

S'agissant de la Trucchia, elle est réalisée à partir du vert des feuilles de blettes.
Comme toujours pour ces recettes populaires, les recettes varies en fonction des familles et des personnes, mais quelle qu'en soit la recette, sa base est toujours la même : du vert de blettes, des oeufs et du parmesan. Après on peut y trouver suivant les recettes : des pignons, des herbes aromatiques, du jambon ou assimilé...
Bref faites vous plaisir comme toujours !

Ici je suis restée sur la base.

Comme elle se mange autant chaude que froide, elle est idéale pour les piques-niques (vous me direz c'est pas encore de saison), mais on peut la déguster en brunch ou en apéritif (et là c'est de tout temps).

Une autre façon de manger les blettes, une façon de tout manger sans rien gâcher...

Une recette anti-gaspi par excellence, ultra simple et au final super addictive.

 

Trucchia

Ingrédients

250 g de vert de blettes
1 oignon
4 oeufs
100 g de parmesan râpé
sel et poivre

Laver les verts de blette, les sécher et les hacher au couteau finement.

Éplucher et émincer l’oignon.

Chauffer de l’huile d’olive dans un sautoir et y faire revenir l’oignon sans le colorer.
Puis faire ajouter le vert de blettes, et laisser suer quelques minutes.
Réserver dans un récipient, et laisser refroidir.

Battre les oeufs, avec une pincée de sel en omelette.
Ajouter le parmesan, puis les blettes, et bien mélanger.

Faire chauffer une poêle avec un peu d'huile d'olive,
et y verser la préparation.

Bien étaler et laisser cuire d'un côté, puis retourner et laisser cuire l'autre face.

Tailler en gros carrés.
Déguster !

   

 

N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

12 avril 2020

Cornue de M. Chataignou (ancien boulanger du Grand-Bourg) - Pâques

Joyeuses Pâques !

Voici un gâteau de Pâques traditionnel pour ma famille, et sur lequel j'avais déjà fait un billet assez ancien maintenant : la Cornue. Il était temps de refaire un billet.

Ce gâteau n'a rien d'extraordinaire. Certains diront que c'est une génoise, un gâteau de Savoie, un gâteau vélo... Certes cela y ressemble, j'en conviens ! Mais c'est pour moi le gâteau de Pâques de mon enfance et celui que j'ai plaisir à retrouver chaque année.

Traditionnellement dans la Creuse, vous me direz aussi, le gâteau de Pâques est une brioche en forme de Y dégustée le dimanche des Rameaux. La forme de cette brioche en Y représenterait la trinité ou un culte priapique, sachant que Priapre est un dieu phallique des jardins chez les Grecs...

Personnellement je n'ai jamais connu la Cornue brioche. Dans le village de la Creuse, le Grand-Bourg, où j'ai passé toutes mes vacances de petite parisienne que ses parents envoyaient chez ses arrières-grands parents à la campagne, et une année scolaire (quelle chance et que de souvenirs ^ω^), la Cornue de Pâques a toujours été, et sera toujours, ce gâteau triangulaire que l'on achetait à la boulangerie de M. Chataignou au Grand-Bourg.

Ce gâteau triangulaire sur lequel était réalisé un tracé en fondant et parsemé de petits oeufs de Pâques... qu'il était facile de chipper ^ω^

Je me demande si encore aujourd'hui le boulanger actuel perpétue cette tradition de Pâques ? Ce n'est pas cette année que je le saurais, confinnement oblige.
En tout cas de l'espère.

Le boulanger M. Chataignou est décédé depuis bien longtemps, mais il avait eu la gentillesse de donner quelques une de ces recettes à mon arrière-grand mère, dont celle de sa fameuse Cornue. Ce qui est une vrai chance, car cela me permet de refaire vivre cette recette qui m'est chère, et surtout de ne pas la laisser tomber dans l'oubli.
Cette recette se transmet de génération en génération, j'ai toujours connu ma mère préparer une Cornue pour Pâques.

Ce gâteau a en principe une forme triangulaire, pour représenter la Trinité, et est décoré avec des petits oeufs de Pâques en sucre et de dessins en glaçage.

C'est un gâteau tout simple, rapide à faire et hyper moelleux. Un gâteau tout simple pour fêter Pâques ^ω^ comme il se doit.

 

Cornue "gâteau" de M. Chataignou
 

Recette de Pâques du Grand-Bourg
   

5 œufs
125 g de sucre
125 g de farine
1 pincée de sel
des petits œufs de Pâques à la liqueur

Glaçage

Sucre glace et un peu de jus de citron

Préchauffer le four à 180°C

Séparer le jaune du blanc de 4 œufs.

Mélanger les 4 jaunes, et l'œuf entier restant avec le sucre, jusqu'à blanchiment.

Incorporer la farine en une fois.

Monter les blancs en neige avec une pincée de sel.
Une fois les blancs en neige ferme, les incorporer délicatement à la préparation.

Verser la pâte dans un moule (triangulaire en principe) préalablement beurré et fariné.

Faire cuire pendant environ 25 mn.

Démouler et laisser refroidir.

Dessiner au glaçage sur le tour de la Cornue et coller les oeufs au glaçage.

  

 

N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

Publicité