750 grammes
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Macaronette et cie
9 novembre 2013

Fraisier totalement régressif aux fraises Tagada - Mon dessert régressif du Salon du Chocolat 2013

Comme je vous l'avais raconté, j'ai participé lors du dernier Salon du Chocolat de Paris au Duel de Choc, organisé par le Salon en partenariat avec Sauter, Cacao Barry et Direct Matin, et sous la houlette d'Elise Guerrillot (merci à elle pour nous avoir permis de participer à ce challenge). On attend avec impatience l'année prochaine pour le prochain concours :o)

coupedumonde 24 09

Il s'agissait du premier concours de pâtisserie entre blogueurs (16 au total) avec comme jury d'exception : Sébastien Bouillet, Pierre Marcolini et Laurent Duchêne (qui pour ce dernier n'a pas peu venir à la dégustation de nos productions du matin à mes concurrentes et moi-même - mais qui était là pour le résultat des sélectionnés de la journée).

Le concours devait se dérouler avec une période d'éliminatoire à l'issu de laquelle 6 concurrents devaient être sélectionnés. Au final, le jury n'en a sélectionné que 4.

Le but des éliminatoires était de créer en 2 heures une recette sur le thème : "Gourmandise régressive".

Un peu sur le principe de Masterchef, nous avons découvert les ingrédients sur place, et le matin de mon passage nous avions : Fraises tagada, bonbons Arlequin, Stoptou (bonbons à la réglisse), spéculoos et biscuits cuillers. Tout un programme gourmand.

Bon, je n'ai pas passé les éliminatoires, ni les concurrentes de la matinée (en l'occurence ma copine Annabelle du Blog Gâteau à croquer, Hélène du Blog Boîte de Pétri et Delphine du blog La popotte de Pop), mais ce fût tout de même une belle expérience et une belle aventure, qui m'a permis de très belles rencontres.

Ce qui m'a le plus plu, au-delà du challenge, c'était la rencontre avec les personnes du public, petits et grands, très enthousiastes, et à qui tout au long de ma réalisation, j'ai proposé de goûter tant ma génoise, que ma crème mousseline à la tagada, que le dessert fini. On n'aime, on n'aime pas, mais toutes ces personnes ont été très encourageantes.

Un énorme merci à tous ces gens que je ne connais pas :o)
et qui nous ont suivi toutes les 4 pendant l'épreuve

et merci à mes supporters venus en masse :o) (ils se reconnaîtront :o) je vous adore tous)

Je sais que certains d'entre vous, on prit le nom de mon blog pour avoir la recette (d'ailleurs je veux remercier tous ceux qui en trouvant mon blog m'ont envoyé des messages très chaleureux) ... alors sans plus attendre, je vous la donne.

A noter, en la refaisant à la maison, je l'ai un peu changée certaines proportions pour rendre ce dessert moins écoeurant. C'est vrai lors d'un concours, en temps réel, on improvise vite sans pouvoir faire des essais.

En refaisant ce dessert pour la préparation de ce billet, j'ai eu la chance de trouver quelques fraises (je sais c'est plus trop la saison), j'ai fait un mix... car il faut bien dire que la fraises Tagada devient vite trop écoeurante toute seule. Et là c'est bien mieux. De même, j'ai aussi un peu réduit la quantité de fraises Tagada dans la crème mousseline, ce qui la rend plus sympa en goût.
        

Fraisier aux fraises Tagada
       

totalement régressif
     

Pour 2 entremets individuels

Génoise

Ingrédients

2 oeufs (moyen soit environ 100 g)
60 g de sucre
60 gr de farine
10 g de beurre fondu

Préchauffer le four à 180 °C

Préparer un bain-marie (soit de l'eau bouillante dans une grande casserole).

Dans un bol de robot en inox ou un cul de poule, fouetter légèrement ensemble les oeufs et le sucre,
en continuant de fouetter mettre la cuve au bain marie,
et laisser chauffer jusqu'à une température de 47 - 50°C tout en continuant de fouetter.

Lorsque cette température est atteinte, retirer le mélange du bain-marie,
et fouetter à l'aide d'un fouet électrique ou du fouet du robot, jusqu'à ce que le mélange augmente de volume et refroidisse.

Lorsque le mélange a doublé-triplé de volume et qu'il fait un ruban.

Mettre l'intégralité de la farine tamisée dessus, et incorporer la farine délicatement à l'aide d'une maryse.

Puis incorporer le beurre fondu.

Sur une plaque recouverte de papier cuisson, étaler la génoise juste la dimension pour les cercles,
et afin d'avoir 6 cercles.

Enfourner pour 10-15 minutes.
Retirer sur une grille et laisser refroidir.

Lorsque la génoise à la plaque est froide - découper 6 cercles de génoise,
2 de la tailles de vos cercles et 4 autres légèrement plus petits.

Sirop d'imbibation

Ingrédients

150 g d'eau
50 g de sucre
2 bonbons Arlequins ou de l'extrait de vanille... ou du rhum brun

Dans une casserole porter à ébullition l'eau et le sucre.
Lorsque le sucre est dissous arrêter et ajouter l'arôme souhaité.
Si vous optez pour des bonbons laisser les fondre un peu et retirer les dès que le goût vous convient.
Réserver.

Crème mousseline Tagada

Ingrédients

200 ml de lait
30 g de fraises Tagada
45 g de jaune d'oeufs
15 g de sucre
25 g de maïzena
80 g de beurre tempéré

Faire chauffer le lait dès l'ébullition, le retirer du feu et y mettre les fraises Tagada
les laisser fondre quelques minutes.
Surtout pas le refaire bouillir avec les Tagada - sinon le lait va cailler.

Dans un récipient mélanger le sucre, les jaunes et la maïzena.

Si besoin refaire légèrement chauffer le lait, et le passer à la passoire au dessus du mélange.
mélanger et remettre à cuire pour faire une crème pâtissière.Il faut que le mélange épaississe.

Hors du feu ajouter 30 gr de beurre, et mélanger jusqu'à ce que le beurre soit bien incorporé.Mettre dans une assiette, filmer et laisser refroidir.

Lorsque la crème a refroidi, fouetter là avec un fouet électrique ou au robot,
et ajouter le reste du beurre petit à petit.
Bien fouetter afin de faire foisonner la crème pour qu'elle devienne mousseuse.

Si besoin la remettre au frais 1/2 heure et la foisonner de nouveau.

Montage

Quelques belles petites fraises
des fraises Tagada

Découper le bas de quelques fraises Tagada.
Et couper le reste en petit morceaux.

Couper en 2 les plus belles fraises, et couper en petits bouts d'autres fraises.

Dans les cercles à pâtisserie dans lesquels vous aurez glisser un papier rhodoïd,
au fond mettre les plus grands cercles de génoise, et les imbiber de sirop.
Déposer un peu de crème sur le biscuit, juste de quoi le napper

Cercler l'intérieur des cercles avec des fraises et des fonds de fraises Tagada en les alternant.
Répartir un peu de crème mousseline Tagada, et déposer des morceaux de fraises et de Tagada dessus.

 

Déposer un cercle de génoise plus petit et l'imbiber de sirop.
Remettre un peu de crème mousseline et puis déposer des morceaux de fraises et de Tagada dessus.

Déposer le dernier cercle, en faisant attention qu'il ne soit pas trop haut, presser bien.
Imbiber et napper de crème mousseline Tagada, et lisser.

Mettre le reste de crème dans une poche à douille,
et réserver au réfrigérateur quelques heures avant de décercler.

 

Décorer selon votre envie, et laisser chambrer au moins 1/2 heure avant de servir.

C'est régressif comme dessert mais je n'en ferrais pas des folies...
et un petit entremet pour 2 ça va parce que c'est tout de même très chimique.

Et pour finir :
voici une photo de moi et mes fraisiers le jour du Salon du Chocolat

Vous pouvez retrouver quelques photos des robes du Salon du Chocolat 2013 de Paris sur mon blog photo,
dont ma préférée...

parchemin :

drapeau_anglaisEnglish version of recipe :

 

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Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

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3 novembre 2013

Riz à l'impératrice chocolat - orange et petites guimauves décoratives

Qui n'a pas eu le bonheur d'avoir une grand-mère qui préparait entre autres choses gourmandes, un bon riz au lait bien onctueux ? ou une maman qui transformait du riz au lait en gâteau de riz légèrement caramélisé ?

Le riz au lait est souvent un souvenir d'enfance, sorte de madeleine de Proust.

Pour cette recette nous ne sommes pas loin du riz au lait, puisqu'il en est un des éléments principal. Voici donc un dessert que l'on ne trouve quasi plus sur les cartes (bien que fabuleusement revisité par Jérôme Chaucesse) et pourtant il fait parti des grands classiques de la pâtisserie française, je veux parler du riz à l'Impératrice.

Le riz à l'Impératrice n'est pas tout à fait comme celui que je vous propose ici, qui est une revisite chocolatée.

Cette recette date du XIXème siècle, et a été créée en hommage à l'Impératrice Eugénie de Montijo, femme de l'Empereur Napoléon III par Urbain Dubois ou Emile Bernard, cuisiniers de Napoléon III, connus pour avoir institué le service à la russe.
A l'origine, si on se référe au livre d'Urbain Dubois "Grand Livre des pâtissiers et des confisseurs", c'était un dessert glacé à base de crème glacée vanille, montée à la crème fouettée et dans lequel on ajoutait du riz cuit à l'eau, agrémenté au montage de marmelade d'abricot.
La recette a ensuite évoluée, vers celle que l'on retrouve aujourd'hui dans les livres de référence de cuisine, soit un riz au lait dont la texture est allégé par l'ajout d'un appareil à bavarois (crème anglaise collée et crème montée) parfumé aux fruits confits macérés dans du kirch, et monté en entremets. Il est souvent accompagné d'un coulis de fruits rouge.

C'était un dessert chic et raffiné, que l'on décorait outrageusement et généreusement de fruits confits.

C'était une époque où les desserts à base de riz était en vue, puisque de la même époque chose amusante, on trouve le pain de riz à la Castaglione, celui-ci dédié à la maîtresse de Napoléon III, Lola Montes, comtesse de Castaglione. Ce pain était lui à base de riz et de pommes, dont on retrouve la recette dans le livre de "La cuisine classique" de Emile Bernard et Urbain Dubois.

Comme quoi les desserts à base de riz peuvent être des desserts chic.

Mais revenons à la recette.
Le gâteau de riz est souvent assez compact, ici l'avantage du mélange riz au lait et bavarois, c'est que ce dessert est très léger en bouche.

J'avoue que j'avais envie de faire une recette gourmande, avec des parfums que nous aimons, d'où le chocolat et l'orange. Et pour couronner le tout, et lui donner un petit côté totalement régressif pour amuser mes lutines... pourquoi pas le couvrir de petites guimauves pour le plaisir des enfants.

Voici donc ma version de riz à l'Impératrice... que du bon.
            

Riz à l'Impératrice au chocolat
    

et petites guimauves décoratives
       

Pour 6 personnes

Oranges confites au Grand Marnier

Ingrédients

40 gr d'écorces d'oranges confites
2 cuil à soupe de Grand Marnier

Couper les écorces d'oranges confites en salpicon (soit en petits dès)
et les faire macérer dans le Grand Marnier.
Réserver.

Riz au lait

Ingrédients

375 ml de lait entier
une pincée de sel
75 g riz rond (à dessert)
1/2 gousse de vanille

Préchauffer le four à 180°C

Laver le riz, le mettre dans une casserole et le couvrir d'eau froide.
Porter à ébullition et laisser cuire 1 minute.
Débarrasser de l'eau et le rafraichir.

Dans une casserole porter le lait à ébullition avec la demi gousse de vanille grattée et une pincée de sel.
Ajouter le riz en pluie fine, et remuer jusqu'à reprise de l'ébullition.
Couvrir et cuire le riz au four pendant 20 à 25 minutes.

Vérifier la cuisson et débarrasser le riz dans un récipient et laisser refroidir complétement.

Bavarois au chocolat

Ingrédients

3  feuilles de gélatine
250 ml de lait entier
2 jaunes d'oeufs
75 g de sucre
75 g de chocolat noir
150 g de crème liquide entière bien froide

Hacher le chocolat au lait et le faire fondre au bain-marie ou au micro-ondes.

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau froide.

Dans une casserole mettre à chauffer le lait.

Parallèlement, fouettez dans un cul de poule les jaunes et le sucre, jusqu'à ce qu'ils blanchissent.

Lorsque le lait frémit, verser en la moitié sur les jaunes blanchis, et mélanger.
Verser le reste du lait, et mettre le mélange dans une casserole,
et remettre à cuire sur un feu doux.

Laisser cuire en remuant constamment en faisant un 8 avec la spatule,
jusqu'à ce que la crème atteigne 85 °C (à vérifier au thermomètre de cuisine).
Retirer du feu la température atteinte,
et passer la crème au chinois (passoire fine) en la versant dans un récipient.

Essorer la gélatine et la dissoudre dans la crème anglaise.

Verser lentement un tiers du chocolat au lait fondu, et mélanger énergiquement en décrivant des petits cercles.
Incorporer ensuite un autre tiers de chocolat au lait fondu, puis le dernier tiers.
Laisser refroidir.

Lorsque la crème anglaise est froide, l'incorporer au riz au lait.
Ajouter les écorces d'oranges confites macérées et le Grand Marnier, et mélanger.

 Monter la crème liquide en crème montée (soit presqu'en chantilly),
et l'incorporer délicatement au mélange crème anglaise et riz au lait.

Répartir le mélange dans des cercles à entremets.

Gelée de chocolat noir

Ingrédients

45 g d'eau
30 g de sucre
40 g de crème liquide
20 g de chocolat noir
1 et demi feuille de gélatine

Faire ramollir la gélatine dans de l'eau froide.

Dans une casserole faire chauffer l'eau, le sucre et la crème.
Lorsque le mélange bout, le verser sur le chocolat noir et attendre quelques minutes avant de mélanger.

Ajouter la gélatine bien essorée, mélanger et laisser refroidir.

Finalisation

Petites guimauves de couleur
Oranges confites

Couler la gelée refroidie sur le dessus des moules à entremets.
Décorer de petites guimauves et d'oranges confites.Réserver au réfrigérateur jusqu'à prise complète (soit au moins 6 heures).

 

parcheminRiz_à_l'Impératrice_chocolat_-_orange_et_petites_guimauves_décoratives

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28 octobre 2013

Crème de potimarron - un petit dessert revu à la chinoise

On reste en Asie pour une recette sucrée cette fois.

J'aime bien me balader sur les blogs étrangers, même si je n'en comprend pas la langue. Cela donne parfois des idées, mais surtout cela montre à quel point la cuisine est universelle, et aussi que la mondialisation a aussi fait évoluer les recettes et façon de manger à travers le monde.

Voici donc une recette de crème au potimarron, donc bien de saison, pour laquelle j'ai totalement flashée lorsque je l'ai trouvée sur le blog "城市边缘的麦子" (soit littéralement "Bord urbain de blé" ou peut-être "Destin urbain de blé".... là pour la traduction c'est bien trop compliqué ! Moi j'aime bien la 2ème - si toutefois elle est correcte !).

J'aime beaucoup ce blog, la force des images !, même si je ne comprends pas les recettes.

Lorsque je décide de me lancer dans une des recettes étrangères, cela me prend beaucoup de temps pour traduire les ingrédients et être sûre que c'est bien tel ou tel ingrédient.
Petit conseil : Google traduction peut être un bon début et bien souvent une bonne partie de rigolade provoquée par les erreurs de traduction ou le mot à mot. Mais si on veut faire une recette d'une langue que l'on ne connait pas, on n'échappe pas à demander l'aide des copines... ou à la recherche en image ingrédients par ingrédients, et là c'est certainement le plus sûr.

Après avoir récupéré la liste des ingrédients, pour le reste, je fais à l'inspiration selon mon référentiel des techniques de base. Et là c'est très cohérent avec la méthode traditionnelle chinoise pour donner les recettes, que j'ai découverte au travers de la lecture d'un superbe livre "La Baguette et la fourchette" de Yu Zhou (éd Fayard).

Petit extrait du Livre de Yu Zhou :

"Les livres de cuisine ne servent donc qu'à donner une indication générale.
C'est au lecteur de se forger sa propre opinion et de trouver la voie qui lui convient.
C'est précisément là que réside l'art culinaire.
D'ailleurs, selon un proverbe chinois : "Le livre est figé, mais l'homme est vivant
"".

C'est vrai que cela s'applique plus à la quantité des ingrédients qu'à la méthode, mais j'adapte :o) et je me forge mon opinion et ma technique !

Mais revenons à la recette, je ne pense pas que cette recette ait une quelconque tradition chinoise, mais c'était fort bon et surtout peu sucré, juste comme j'aime... parfait quoi :o) (si vous êtes bec sucré, ajoutait un peu de sucre, pour ne pas être déçu).

Et par la même occasion, cela pourrait faire un dessert sympa pour Halloween ;o)
          

Crème de potimarron

 

南瓜奶酪布丁
      

Ingrédients :

80 g de cream cheese
60 g de sucre
280 g de lait entier
200 gr de crème liquide
4 oeufs
5 g de jus de citron (ici du yuzu)
200 g de purée de potimarron (soit du potimarron cuit à la vapeur)
1/2 gousse de vanille
poudre de caramel au beurre salée (ça c'est pour la Bretagne !)

Préchauffer le four à 150°C

Détendre le cream cheese avec le sucre et le jus de citron afin d'obtenir une crème.
Ajouter les oeufs et mélanger, puis la purée de potimarron.

Faire chauffer sans faire bouillir le lait et la crème liquide avec la gousse de vanille grattée.
Ajouter le lait au mélange.

Verser dans des ramequins, et mettre à cuire au bain marie environ 30-40 minutes.
Vérifier la cuisson à la pointe d'un couteau qui doit ressortir propre.

Laisser refroidir et mettre au réfrigérateur quelques heures (ou mieux une nuit)

Au moment de servir saupoudrer de poudre de caramel, et faire griller au chalumeau.

 

parcheminCrème_de_potimarron

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22 octobre 2013

La crème de Mémée

A voir le titre, vous aurez sûrement reconnu la recette de Danièle Mazet-Delpeuch, issue de son livre "Carnet de cuisine du Périgord à l'Elysée" qui a inspiré le film "Les saveurs du palais".

Je vous avoue que lorsque ce film est sorti dans les salles obscures, l'idée ne m'est même pas venue d'aller le voir... il ne m'inspirait pas, même si j'aime bien Catherine Frot en tant qu'actrice. Bof bof bof...
En fait, il a fallu attendre notre voyage en Chine de mars dernier et les films à voir dans l'avion pour que je le regarde. C'est vrai quoi, il faut savoir occuper plus de 10 heures d'avion, et c'est souvent lorsque je pars (enfin partais en mission) que je rattrape mon retard cinématographique.

Comme quoi il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis... Puisque j'ai beaucoup aimé ce film, et surtout l'histoire étonnante de Danièle Mazet-Delpeuch ! C'est vrai que cela a du bouleverser les habitudes des grands chefs ! Heureusement que tous ne pensent pas comme ça. J'avoue que j'aurais aimé poursuivre son aventure et savoir comment elle se débrouillait sur la base de Saint-Paul-et-Amsterdam (Antarctique) pour cuisiner. Mais là le film ne le dit pas...

Entre le résumé cinématographique et son histoire, j'ai donc décidé d'acheter son livre... encore un... afin de tester ses recettes, avec une cuisine plus de famille et de terroir. Et peut-être à la lecture, découvrir un peu de la suite de l'histoire, qui sait.

Bon je vous dirais que cette crème de Mémée est au final une crème pâtissière améliorée, ou plus aérienne puisqu'elle est montée aux blancs en neige. Par contre, c'est vraiment un dessert d'époque... soit beaucoup trop sucré à mon goût, et si je devais la refaire, je diviserais par deux la quantité de sucre.

Mais c'est une question de goût bien évidemment.

La crème de Mémée
         

Ingrédients

5 dl de lait entier
60 g de farine
4 oeufs
175 gr de sucre
1 bâton de vanille

Séparer les blancs des jaunes.

Faire bouillir le lait avec la gousse de vanille grattée (en laissant la gousse dans le lait).

En parallèle, fouetter les jaunes et le sucre et amener au ruban.
Incorporer la farine délicatement.

Retirer la gousse de vanille, et verser un peu de lait chaud sur le mélange
mélanger puis verser le reste du lait et mélanger de nouveau.
Remettre à cuire à feu doux et amener à ébullition en remuant constamment.

Monter les blancs en neige très fermes.

Incorporer les blancs en neige à la crème encore chaude.
Mélanger intimement de façon à ce que la crème chaude cuise les blancs.

J'avoue que là je manque de technique car il m'est resté quelques grumeaux ;o)
J'y ai mis quelques fraises pour l'agrémenter, mais d'autres fruits de saisons feront l'affaire.

 

parchemin :

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19 octobre 2013

Cake au thé Matcha, yuzu et azuki (Pierre Hermé)

Il y a des recettes qui donnent envie rien qu'à lire le titre, et celle-ci en fait partie : thé Matcha, azuki et surtout yuzu... des saveurs japonisantes que j'aime par dessus tout individuellement et associées les unes autres autres.

Donc ce cake trouvé dans le livre "Rêves de pâtissier" de Pierre Hermé, il fallait absolument que je le fasse.

J'avoue que je n'ai pas été jusqu'au bout de la recette... faute de thé Matcha ! Je me suis un peu fait avoir par la quantité de poudre de thé Matcha et ait passé l'intégralité de ma boîte de thé rien que dans le cake !
Comme toujours les recettes de Pierre Hermé sont riches ! J'entends pas riche au sens gras ou trop sucré (c'est de la pâtisserie on ne saurait s'en plaindre) mais riche de produits chers ! A l'instar de la Tarte infiniment vanille qui comptait 8 gousses de vanille ! Ici, la recette entière utilise 35 gr de poudre de thé Matcha... pas la poudre de thé vert des supermarchés... non là il faut de la poudre de thé Matcha... qui est rarement donnée !

Alors je n'ai pas fait le glaçage... mais quelle importance puisque l'intérêt ici c'est le cake par lui-même !

Comme toujours Pierre Hermé réussi de merveilleuses associations de saveur : avec une gelée au azuki relevée avec du citron et du gingembre : c'est simplement génial et très très bon.
Quant au yuzu et thé Matcha : idem, c'est juste parfait.

Par contre, je trouve que ce cake manque de gras pour lui donner plus de moelleux - et là j'avoue que si j'ai à refaire ce cake, je garde les parfums, mais je change de recette de base.

Par contre... les barres de gelée d'azuki sont un peu tombées dans le fond, dommage ! Mais on ne gagne pas à tous les coups, et je pense que j'aurais du peut-être les fariner.

Voici donc un thé japonisant, qui nous a conquis en terme de parfum.
           

Cake au thé Matcha, yuzu et azuki
      

Gelée aux azuki

Ingrédients

25 g d'eau minérale
10 g de jus de citron vert
2,5 g d'agar agar
1 g de zeste de citron vert non traité (ou mieux bio)
2 g de gingembre frais
225 g d'azuki sucrés précuits
1 pincée de poivre de sarawak

A préparer la veille :

Porter l'eau à ébullition avec le jus de citron vert et l'agar agar en fouettant.
Hors du feu, râper le gingembre et le zeste de citron vert.
Mélanger en incorporant peu à peu les azuki, et poivrer.
Verser dans un plat recouvert d'un film étirable et former un rectangle de presque 1 cm d'épaisseur.
Mettre au congélateur et laisser prendre.

Cake thé matcha et yuzu

Ingrédients

300 g de farine type T55
10 g de levure chimique
25 g de thé Matcha en poudre
350 gr de sucre
1 g de fleur de sel
250 g d'oeufs
50 g de crème fraîche épaisse
100 g de beurre mou
100 g de jus de yuzu sucré (ou 100 g de jus de yuzu + 20 g de sucre)

Préchauffer le four à 180°C

Tamiser la farine, la levure et le thé Matcha.

Mélanger au fouet ou au robot le sucre, le sel et les oeufs pour obtenir un mélange presque blanchi.
Ajouter le beurre, la crème et le jus de yuzu, et mélanger de nouveau.

Ajouter la farine, levure et thé Matcha et mélanger pour obtenir un mélange homogène.

Beurrer et fariner un moule à cake.

Reprendre la gelée d'azuki, et découper des bandes de 1 cm de large.

Verser 1/4 de la pâte à cake dans le moule,
et déposer 2 rangées espacées de bandes de gelée d'azuki dans toute la longueur.
Recouvrir d"un quart de pâte à cake, et redéposer deux bandes dans la longueur.
Renouveler l'opération, et finir par un couche de pâte à cake et lisser.

Enfourner pour 45 minutes.
Vérifier la cuisson au couteau, la lame doit ressortir propre.

Sirop d'imbibage au yuzu

Ingrédients

65 g d'eau minérale
55 g de sucre en poudre
30 g de jus de yuzu

Porter à ébullition l'eau, le sucre et le jus de yuzu.

Sortir le cake chaud et le retourner sur une grille avec un plat dessous,
et imbiber le cake en 3 fois.

Laisser le cake refroidir complètement.

Vous pouvez le glacer avec un sirop épais comme moi si vous le souhaitez.

  

parchemin :

drapeau_anglaisEnglish version of recipe :

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9 octobre 2013

Russe - Amandier

Pendant les vacances d'été à Taulé (Nord Finistère), nous avions pris l'habitude (certes pas tous les jours... mais tout de même) de prendre quelques gâteaux chez le boulanger - pâtissier du village. J'avoue que même si j'aime certaines grandes pâtisserie, j'aime bien aussi les gâteaux plus rustiques.

Le pâtissier de Taulé faisait notamment un gâteau qu'il désignait sous le nom de "Russe" de sa création. Visuellement c'est vrai que c'était assez similaire au Russe, mais ce n'était pas un Russe en tant que tel.
En effet, le Russe est en principe un biscuit à base d'amandes garni d'une crème au praliné (souvent donnée pour être une crème au beurre au praliné). C'est une spécialité de la pâtisserie Artigarrède à Oloron Sainte Marie, près de Pau.
On en retrouve quelques recettes sur le net, mais la recette originale est secréte. Bref, passons, car ce n'est pas celui-ci qui m'intéresse !

Je vous avoue que je n'ai jamais mangé le Russe de l'Artigarrède, mais uniquement la version de Taulé, soit un Russe tout à l'amande ! Et comme ce gâteau nous a bien plu, j'avais envie de pouvoir le refaire à la maison... Mais, là aussi la recette est secréte.

Après que le jeune "apprenti" de la pâtisserie m'ait raconté n'importe quoi : génoise et crème d'amande (encore un qui aura quelques années encore à faire à l'école pour à minima reconnaître les biscuits de base !). J'ai fini par avoir confirmation de la patronne/vendeuse que le biscuit était un biscuit à l'amande (Macaronette 1 point !), mais pour la crème, je n'ai eu que la notion de crème d'amande (certes... mais on est loin de la crème d'amande des tartes !).

Bref, la recette reste donc secréte... et je vais vous dire : qu'il la garde. Cela ne m'empêchera pas de faire ma version ! Et qui sait m'en approcher, voir de faire mieux ;o)
Vous imaginez si les pâtissiers historiques avaient gardé leurs recettes pour eux... et bien amis pâtissiers, vous ne ferriez pas grand chose aujourd'hui !

Mais passons ! Voici l'histoire de mon 1er essai, qui a été très apprécié.

Comme je vous le disais plus haut, on retrouve dans le Russe de Taulé : un biscuit à l'amande, qui pour moi ressemble sans trop de doute à une dacquoise amande.

Le plus compliqué c'est la crème.

Il s'agit d'une sorte de mousse crémeuse arômatisée à l'amande, et notamment avec de la poudre d'amande. Cette crème n'avait pas la texture d'une crème au beurre. Par contre, cela pouvait laisser penser à une crème mousseline, mais pas seule car un peu plus aérienne.
En tout cas la crème était "collée", soit légèrement gélifiée... car j'ai retrouvé des morceaux de gelée dans la crème qui n'avaient pas été complétement "diluée" ;o)

A partir de cela j'ai expérimenté... et la recette qui va suivre et le résultat la plus aboutie à ce jour.

La crème est moelleuse en bouche, presque comme celle du Russe de Taulé. Mais je pense que la proportion de crème mousseline de ma recette reste encore trop importante. Il y a fort à penser aussi que la meringue italienne de mon 1er essai, est au final une meringue française, et que la proportion de meringue par rapport à la crème est supérieure... ce qui devrait être plus économique et rentable pour une pâtisserie.

A noter l'original est saupoudrer de sucre glace et non de cacao amer, mais franchement le cacao rend mieux, en apportant un contraste de goût.

Pour ce 1er essai, au final, le gâteau a beaucoup plus. On y retrouve bien le goût du Russe de Taulé, ce qui est déjà un bon résultat... reste à travailler sur la texture.
A voir dans un prochain essai ;o)
          

Russe - Amandier
    

Pour 8 personnes - un cercle carré de 20 x 20 cm

Biscuit dacquoise amande
    Recette issue de Sensations de Ph. Conticcini

Ingrédients

220 g de blancs d'oeufs
50 g de sucre semoule
180 g de poudre d'amandes

180 g de sucre glace
30 gr de fécule de pomme de terre (optionnel)

Pré-chauffer le four à T°6 (180°C)

Monter les blancs en neige et les serrer avec le sucre semoule.

Mélanger ensemble la poudre d'amandes, la fécule de pomme de terre et le sucre glace,
tamiser en une seule fois sur les blancs montés et bien fermes
et incorporer délicatement.

Diviser la pâte en 2 et étaler une couche de biscuit permettant de bien recouvrir les 2 carrés
sur une feuille de papier cuisson ou mieux un tapis de cuisson.

Enfourner pour 10-12 minutes.
Laisser refroidir.

Lorsque le biscuit dacquoise est froid, le découper à la taille de votre cercle,
et déposer un des biscuits au fond du cercle, et réserver l'autre.
Votre cercle doit être recouvert d'un film rhodoïd pour faciliter le démoulage.

Créme mousseline légère à l'amande

Ingrédients :

250 ml de lait entier
50 g de sucre
20 g de jaune d'oeufs
25 g de maïzena ou poudre à crème
220 g de beurre à température ambiante
80 g de purée d'amande
80 g de poudre d'amandes blanches
quelques gouttes d'extrait d'amande amères
1/2 cuil à café de rhum brun

50 g de blanc d'oeufs
100 g de sucre
30 g d'eau

2 feuilles de gélatine
3 cuil à soupe d'eau
3 cuil à soupe de sucre

Mettre les feuilles de gélatines à ramollir dans de l'eau froide.

Mettre le lait dans une casserole, en prélever 3 - 4 cuillers à soupe à réserver,
et porter le lait à ébullition.

Parallèlement, dans un grand bol fouettez les jaunes, le sucre, la maïzena et les quelques cuillers à soupe de lait.

Hors du feu, verser le lait bouillant sur le mélange en fouettant doucement.

Verser le mélange dans la casserole et faire cuire 1 à 2 mn en le mélangeant constamment jusqu'à épaississement.
Arrêter la cuisson dès la reprise de l'ébullition.

Hors du feu ajouter 110 gr de beurre à la crème.

Tamiser et mettre la crème dans un saladier, et filmer au contact.
Réserver et laisser refroidir complètement.

Faire chauffer les 3 cuil à soupe d'eau et de sucre jusqu'à ce que le sucre soit dissoud.
Inutile de faire bouillir.
Essorer les feuilles de gélatine, et les dissoudre dans ce sirop.
Réserver pour faire refroidir complétement.

Mettre les 100 g de sucre et 30 g d'eau dans une casserole et porter à 110°C.
Lorsque cette température est atteinte commencer à monter les blancs en neige.

Lorsque le sirop a atteint 117/120°C, le verser sur les blancs en neige,
et fouetter jusqu'à complet refroidissement.

Lorsque la crème patissière est à température ambiante.

Crémer le beurre dans la cuve d'un robot.
Puis ajouter la purée d'amande, la poudre d'amande et l'extrait d'amande, et faire mousser le beurre.
Rectifier le goût avec l'extrait d'amande amère si besoin, et une 1/2 cuil à café de rhum brun.

Une fois bien mélangé, ajouter en trois fois la crème pâtissière, et monter le tout.
Ajouter le sirop collé à la gélatine, et fouetter quelques secondes de plus.

Ajouter la crème mousseline, en 2 fois à la meringue italienne en l'incorporant délicatement.

Verser dans le cadre de votre cercle la crème sur le fond de dacquoise amande.
Egaliser et déposer le 2ème biscuit dacquoise sur le dessus.

Laisser prendre au réfrigérateur pendant au moins 6 heures (le mieux une nuit).

Décercler, et décorer.

Ici cacao amer en poudre et chocolat blanc tempéré.
Nota : on peut saupoudrer de sucre glace, mais le cacao amer donne un goût vraiment sympa qui tranche.

 

Et en version individuelle

 

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30 septembre 2013

Linzertorte pistache et quetsches

Cette tarte d'origine autrichienne ou peut-être hongroise, mais vous me direz que l'histoire de ces deux pays s'entrecroisent bien souvent, serait semble-t-il la plus ancienne recette de tartes connue.

Une des 1ères recettes de Linzertorte aurait été retrouvée dans un Codex datant de 1653 de la bibliothèque de l'abbaye d'Admont en Autriche, mais vraisemblablement pas tout à fait sous ce nom puisque ce n'est que depuis 1696 que cette tarte porte son nom de Linzertorte ou tarte de Linz pour les francophones puristes.

Plusieurs légendes entourent bien évidemment la création de cette tarte et on ne sait pas exactement qui l'a inventé.

Certains même pensent que c'est une variante de gâteaux similaires qui étaient fait à l'époque romaine, donc bien avant le fameux Codex. D'autres attribuent son invention au pâtissier Johann Konrad Vogel de la ville de Linz, mais vu qu'il a vécu de 1796 à 1883... cela voudrait aussi dire que la légende qui en fait le plus vieux gâteau n'est pas exacte !

Une chose est sûre si Johann Konrad Vogel n'en est vraisemblablement pas l'inventeur, il a énormément fait pour sa popularité et sa production massive, puisque cette tarte est devenue le symbole de la ville de Linz en Autriche.

La recette de cette tarte est connue dans le monde entier, et la pâte linzer qui est un des éléments essentiels de cette tarte, est devenue très à la mode chez nos pâtissiers de renom, en figurant souvent comme une pâte de base pour bon nombre de pâtisseries.

En principe, la pâte linzer est constituée de farine, sucre, beurre et poudre d'amandes, mais ici j'ai simplement remplacé l'amande par de la pistache. Cette pâte est ensuite fourrée à la confiture de fruits rouges.
Je suis restée sur des fruits rouges, mais de saison puisque j'ai confectionné une confiture à base de quetsches, alors que bien souvent vous trouverez dans la Linzertorte de la confiture de framboise. Pour obtenir un joli aspect, l'important à mon goût est que la confiture tranche avec la couleur de la pâte.

Un point important, si comme moi, vous n'aimez pas les desserts trop sucrés : le mieux est de faire une confiture maison avec moins de sucre, la pâte étant déjà bien sucrée.
Et j'aime lorsque la tarte est bien fourrée en confiture, ce qui la rend moins sèche... mais tout est question de goût.

A vous de tester :o)
             

Linzertorte pistache et quetsches
       

Confiture de quetsche

Ingrédients

500 gr de quetsches (poids sans les noyaux)
300 gr de sucre à confiture (type gelsuc)
1/2 cuil à café d'agar agar    

Laver et dénoyauter les quetsches, et les couper en morceaux.

 

Mettre dans une bassine à confiture ou une casserole à fond épais les morceaux de prunes avec le sucre.

Mélanger et laisser reposer 1/2 heure.

Porter à ébullition, et laisser cuire 7 minutes 3 minutes environ après le 1er bouillon.
Retirer l'écume s'il y en a.

Ajouter l'agar agar, et laisser bouillir encore 2 minutes.

Mettre la confiture sur une plaque et laisser refroidir.

Pâte linzer
    Recette inspirée de C. Felder

Ingrédients

250 g de farine
5 g de levure chimique
1/2 cuil à café de cannelle
125 g de sucre semoule
125 g de beurre doux mou
65 g de poudre de pistaches
1 pincée de sel
2 oeufs entiers (moyens)

Tamisez ensemble la farine, la levure et la cannelle.
Ajouter le sucre semoule, le beurre en morceaux, la poudre de pistache et le sel.
Travailler à la main ou au K afin d'obtenir une texture sableuse assez fine.

Ajouter les deux oeufs, et mélanger la pâte à la spatule afin d'obtenir un ensemble homogène.

Aplatir la pâte et la mettre dans un film alimentaire.
La laisser reposer au moins 2 heures au réfrigérateur.

Finalisation

1 cuil à soupe de chapelure
1 cuil à soupe de poudre de pistache

Préchauffer le four à 180°C.

Etaler la pâte sur 3 mm d'épaisseur environ.

Beurrer 1 cercle de 22 cm de diamètre,
et froncer la pâte dans le cercle posé sur une plaque recouverte de papier cuisson.

Piquer le fond de la tarte à la fourchette.

Saupoudrer la chapelure et la poudre de pistache dans le fond de tarte, puis garnir avec les confitures de quetsches.

 

Etaler de la pâte sur la même épaisseur et découper des bandes d'environ 2 cm de large.
Déposer les bandes sur le dessus de la tarte en les croisant pour former des losanges.
Et passer le rouleau afin de bien couper les bords.

Enfourner pour 20 - 25 minutes.

Décercler et laisser refroidir sur une grille.
Vous pouvez saupoudrer de sucre glace et de pistaches concassées.

 

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18 septembre 2013

Panna cotta à la cardamome et gelée à la rose

En l'absence de four depuis quelques temps, mon four ayant rendu l'âme après des années de bons et loyaux services, il me fallait un dessert faisable sans four... d'où l'idée d'une panna cotta aromatisée à la cardamome.
 S'il est une épice que j'aime particulièrement, c'est la cardamome, que j'ai découvert dans la cuisine indienne et scandinave.

Restait à trouver une touche de couleur pour ce petit dessert de fin de repas... et naturellement d'inspiration pseudo indienne, la rose était une idée qui me plaisait bien.

Bien évidemment en cette saison, plus de roses dans le jardin, et quoi qu'il en soit je n'ai pas de roses assez parfumées pour faire une gelée de roses maison... un jour peut-être.

Cette panna cotta était très bonne, mais petit bémol de la recette improvisée, le parfum de rose l'emporte sur la douceur de la cardamome, ce qui en a fait plus une panna cotta à la rose et cardamome, que le contraire.
Ce sont les petits aléas sans conséquence des recettes faites d'inspiration avec ce qui tombe sous la main et rapidement, contrairement aux recettes que l'on a fait et refait pour trouver l'accord parfait.

Mais quelle importance pourvu que cela plaise ;o)
          

Panna cotta à la cardamome

et gelée à la rose

pour 4 à 6 personnes suivant la taille de vos ramequins

Panna cotta à la cardamome

Ingrédients :

25 cl de crème liquide entière
25 cl de lait
3 et demi feuilles de gélatine
10 à 15 gousses de cardamome
20 g de sucre

Porter le lait à ébullition,
puis hors du feu laisser ajouter les gousses de cardamomes et laisser infuser jusqu'à complet refroidissement.

Mettre les feuilles de gélatine dans un bol d'eau froide.

Ajouter la crème et le sucre au lait aromatisé avec les gousses,
et faire chauffer à peine à ébullition.

Hors du feu ajouter les feuilles de gélatine préalablement bien essorer.

Filtrer et répartir la panna cotta dans vos ramequins.
Mettre réfrigérateur jusqu'à la prise complète.

Gelée à la rose

Ingrédients

5 cl d'eau
2 cuil à soupe de sirop de rose
1 feuille de gélatine
colorant rose optionnel

Mettre la feuille de gélatine dans un bol d'eau froide.

Dans une casserole, faire chauffer l'eau et le sirop à peine à ébullition.

Hors du feu ajouter les feuilles de gélatine préalablement bien essorer.
Laisser refroidir à température ambiante, mais ne pas laisser prendre.

Répartir la gelée sur les ramequins.
Mettre réfrigérateur jusqu'à la prise complète.

Au moment de servir décorer selon votre envie.

 

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8 septembre 2013

Victoria cake

Depuis pas mal de temps j'avais envie de refaire ce gâteau, dont j'ai découvert l'existence dans un salon de thé en Irlande, déguster avec un bon thé un jour de pluie.

Pourtant, le Victoria cake n'est pas un gâteau irlandais, mais une véritable "institution anglaise" du tea time (l'heure du thé).

Gâteau anglais par excellence, on le trouve aussi plus classiquement sous le nom de Victoria sandwich cake, et à le voir on comprend vite cette appellation.

Il aurait été créé par la Duchesse de Bedford (Anna Maria Russell), l'une des dames d'honneur de la reine Victoria. La Duchesse de Bedford est surtout connu pour avoir lancé la mode de l'afternoon tea, soit l'heure du thé.
Cette dernière avait pour habitude entre le déjeuner du midi et le repas du soir, de prendre une collation qu'elle accompagnait de thé. Cette collation devient particulièrement populaire au travers des nombreuses invitations qu'elle lançait, et devient même au fil du temps une mode de la haute société britannique, jusqu'à en devenir une tradition nationale.

On raconte qu'il prit le nom de la reine Victoria car il semble qu'il ait été son gâteau favori de l'heure du thé.

On trouve la recette du Victoria sandwich pour la 1ère fois, dans le livre "Mrs Beeton's Book of Household Management" d'Isabella Beeton, soit le guide de la parfaite ménagère sous l'ère victorienne, (pour ceux qui lise l'anglais une perle d'histoire de la vie de l'époque). A l'époque victorienne, pas de crème fouettée, on mettait uniquement de la confiture entre les 2 biscuits.
C'est d'ailleurs toujours cette manière qui est défini par le Women's Institute (organisme créé pendant la 1ère guerre mondiale) comme étant la seule et unique méthode pour faire le Victoria sandwich cake. Chaque année le Women's Institute organise d'ailleurs le concours du meilleur Victoria sandwich.

Il existe 2 écoles pour réaliser le Victoria cake : la méthode moderne qui consiste à mélanger tous les ingrédients ensemble en même temps, et la méthode traditionnelle comme celle que j'ai utilisé pour ce billet. Cette dernière donne à mon goût un meilleur résultat. Vous trouverez aussi des recettes qui remplacent les biscuits par deux génoises, mais ce n'est plus vraiment un Victoria cake pour les puristes ;o)

Le Victoria cake n'est pas ce que l'on pourrait qualifier : un gâteau léger. C'est ce que j'appelerais un gâteau à l'ancienne : riche et sucré, assez loin de la pâtisserie moderne, mais qui se marie parfaitement avec un tea time.

Bon bien évidemment si vous préférez les gâteaux plus léger, rien ne vous interdit de remplacer les biscuits par 2 génoises, et de remplacer la confiture par des fruits frais ou une compotée gélifiée.

S'agissant de la réalisation, pour obtenir le meilleur résultat, il est conseillé que les oeufs et le beurre soit à même température.

Bon thé :o)
         

Victoria Cake
        

Pour un gâteau de 20 cm de diamètre - 6 -8 personnes

Pour les biscuits
 
Recette issue du livre "The Great British Book of Baking"

Ingrédients

175 g de beurre mou
150 g de sucre en poudre
3 oeufs à température ambiante
1 cuil à café d'extrait de vanille
175 g de farine
1 cuil à café de levure chimique
1 cuil à soupe de lait

Préchauffer le four à 180°C.

Crémer le beurre et le sucre à l'aide d'un fouet.

Dans un autre récipient battre légèrement les oeufs et l'extrait de vanille.
Puis l'ajouter petit à petit au beurre crémé avec le sucre, en mélangeant au fouet.

Ajouter la farine et la levure tamisée, et incorporer à l'aide d'une spatule.
Puis ajouter le lait et incorporer de nouveau avec une spatule.

Beurrer et fariner 2 moules à manqué de 20 cm de diamètre.
Répartir de façon égale la pâte dans les 2 moules,
et enfourner pour 20-25 minutes.

Démouler et laisser totalement refroidir sur une grille.

Pour la garniture

Ingrédients

150 ml de crème liquide
40 g de mascarpone
1/2 gousse de vanille
20 g de sucre glace (optionnel)

de la confiture de fruits rouges : ici de la confiture de Tayberry
du sucre glace

Dans le bol du robot mettre la crème liquide, le mascarpone, le sucre glace
et les grains de la demi gousse de vanille.

Fouetter afin d'obtenir une crème montée qui se tienne, mais pas trop ferme.

Déposer un des biscuits sur le plat de service, et recouvrir de la crème fouettée.

Détendre la confiture, et en mettre une couche sur la crème.
Si vous préférez vous pouvez d'abord mettre la confiture puis la crème.

Déposer le 2ème biscuit dessus,
et saupoudrer de sucre glace.

Décorer selon votre envie.

  

parcheminVictoria_Cake

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4 septembre 2013

Mug cake ou gâteau tasse... enfin le gâteau cuit en 1 minute 30 dans une tasse !

Voici une expérimentation qui s'est avérée bien gourmande au final lorsque fait maison.

On est loin ici de la grande pâtisserie, c'est plus une douceur rapide de réconfort, pour un café improvisé entre copines, pour amuser les enfants ou pour étudiant n'ayant qu'un micro-onde.

Je suis toujours très sceptique de la cuisson au micro-onde. J'avoue préférer mon four traditionnel, même si en ce moment ce dernier est plutôt en train de rendre l'âme. 
Malgré tout, je suis curieuse... alors je n'allais pas passer à côté du mug cake ou gâteau tasse, que l'on voit partout sur la blogosphère.

Pour commencer ce billet, il faut que je vous raconte mon essai de préparation toute faite. Je ne citerais pas la marque, mais vous la reconnaîtrez vraisemblablement sur la photo.

Tout d'abord, je ne suis absolument pas acheteuse de préparations toute faite, dont le rayon ne fait que grandir dans les supermarchés. Et j'avoue que je ne comprends pas cet engouement pour ces produits. D'abord parce que généralement ce n'est pas bon (et là c'était l'horreur), mais surtout parce que c'est hors de prix.
A l'heure où tout le monde se plaint en permanence de la vie trop chère : là pour le coût c'est vendu à prix d'or !

Le sachet de préparation de gâteau minute coûte au alentour de 1,50 euros (pour être exacte 1,41 euros dans le supermarché près de chez moi) ! En faisant le calcul et en utilisant comme vous le verrez dans ma recette des éléments pas forcément de base et sans prendre les produits 1ers prix : le prix de revient pour un gâteau minute avec les produits de base à la maison est de 0.70 centimes d'euros, soit moitié moins cher ! Et encore ce produit n'est pas le plus cher de la gamme des tout fait puisqu'il fait parti des produits d'appel !

Bref ce rapport qualité/prix étant fait, me voici à faire cette préparation. J'avoue que c'est hyper simple à faire : lait plus la poudre de la préparation - mélanger : c'est fini.
A ce stade, l'odeur est à peu près celle du lait en poudre, mais à la cuisson l'odeur se transforme et devient nauséabonde. J'avais l'impression de nettoyer la semelle de mon fer à repasser !
Sorti du micro-onde, l'aspect est bof, et bien au antipode de l'image sur le paquet... vous me direz pas vraiment de surprise !

 

Quant au goût... et bien nous avons partagé une cuiller à café à quatre... et jetter le reste. Bref, c'était immangeable. On dira chacun ses goûts.

Cette expérience étant faite, je ne mourais pas idiote (même si je m'en doutais). Cela m'a confirmé que les préparations toutes faites ne sont pas pour chez moi !
           

Maintenant entamons le vrai billet, avec une vraie recette :o) toute simple.

Comme je le disais en préambule, je suis peu cuisine et cuisson au micro-onde, question d'habitude. Mais avec des bons produits pourquoi pas, et ce mug cake m'intriguait depuis quelque temps.

Le mug cake est un gâteau pour les presser, ceux qui ne veulent absolument pas pâtisser, mais cherche un plaisir sucré ou une idée rapide à faire. Le concept dont j'ignore l'origine, sauf qu'il viendrait d'outre-atlantique, est simple : de la pâte à gâteau et une tasse à thé ou mug en anglais... et une cuisson d'1 à 1 minute 30 au micro-onde. Le tour est joué, la question est alors de savoir si c'est bon.

Vous trouverez des tas et des tas de recettes de mug cake plus ou moins "élaborées" et longue... enfin allant de 3 à 6 minutes de préparation : cuisson comprise ;o)

En ce qui me concerne, j'avais repéré il y a pas mal de temps, la recette tout chocolat de Epicurean, qui donne les 5 bonnes raisons pour faire un mug cake en 5 minutes. 

Après plusieurs réalisations, il s'est avéré que les quantités de la recette sont plus pour 2 mugs, sinon ça déborde de tous les côtés, un vrai vésuve dans le micro-onde ! Et là le bénéfice de la rapidité se perd, dans le temps de nettoyage du micro-onde ;o)

La sceptique que je suis à trouver le résultat très sympa. C'est bien chocolaté et moelleux (plus que les recettes avec le cacao en poudre - mais encore là c'est une histoire de goût).

Cet essai concluant me fait dire que je tenterais bien prochainement une variante plus personnelle. Comme quoi, je suis convaincue par le concept :o)
        

Mug cake au chocolat
         

Pour 1 à 2 mugs suivant leur grandeur.

Ingrédients

50 gr de chocolat noir de couverture
20 gr de beurre
3 cuil à soupe de farine
1/4 cuil à café de levure chimique
3 cuil à soupe de sucre en poudre
1 oeuf
3 cuil à soupe de lait entier

Faire fondre le chocolat et le beurre au micro-onde, et mélanger.
Réserver.

Mélanger la farine, le sucre et la levure.
Puis ajouter l'oeuf et le lait bien mélanger en évitant les grumeaux.

Ajouter le chocolat fondu, et mélanger de nouveau.

Verser dans un ou 2 mugs suivant leur taille,
et faite cuire environ 1 minutes 30 à la puissance maximum de votre micro-onde.

Laisser refroidir quelques minutes avant de déguster.

 

A noter : sur la photo de gauche, le dernier mug est plus rempli et ce avec seulement 2/3 de la préparation
Pour les deux autres : j'ai mis la moitié de la quantité de la recette.


       

parchemin :

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