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Macaronette et cie
15 mai 2015

Ōban-yaki (大判焼き) ou Imagawa-yaki (今川焼き)

Dans la série de mon séjour au Japon, voici une 2ème recette japonaise : les Imagawa-yaki (今川焼き) ou plus couramment les Ōban-yaki (大判焼き). J'avoue que j'avais déjà réalisé cette recette bien avant de partir du Japon, et que c'est une recette que j'aime beaucoup.

En fait, j'ai découvert les Ōban-yaki (大判焼き), lors du Salon du chocolat de Paris, enfin une variante. Vous me direz quel rapport entre le Japon et le Salon du chocolat ?
Cela fait plusieurs années que le Japon est à l'honneur au Salon du chocolat, mais surtout que le célèbre chef pâtissier Sadaharu Aoki nous délecte chaque année avec sa version Tokyo Macaron-yaki (qu'il ne fait uniquement pendant le salon :o(( - il va encore falloir attendre !). Dans la version de Sadaharu Aoki, le Ōban-yaki (大判焼き) est fourré d'un macaron au chocolat ou au thé matcha. Une tuerie !

 

Alors une fois au Japon, je ne pouvais pas passer à côté et ne pas tester la vraie version japonaise, fourrée à la pâte d'azuki... Là aussi une tuerie !

Les Imagawa-yaki (今川焼き) ou plus couramment les Ōban-yaki (大判焼き) auraient pour origine Tokyo et plus particulièrement le quartier d'Higashi-Kanda, et seraient apparus à la période d'Edo, époque où leur nom commun était Imagawa-yaki (今川焼き) du nom d'un pont près du quel ils étaient fabriqués.
Il s'agit d'une sorte de gaufre fourrée à la pâte d'azuki, bien que maintenant on trouve d'autres garnitures, dont la pâte de haricot blanc.

J'avoue que je ne sais pas trop comment les appeler car suivant la région et la société qui les fabrique, les Imagawa-yaki (今川焼き) changent de nom ! Cependant le nom le plus courant semble être Ōban-yaki (大判焼き).

Pour ceux que nous avons testé au Japon, ils sont appelés Gozasōrō (御座候), du nom de la chaîne qui les fabrique et commercialise, soit l'entreprise Gozasōrō (société d'Himeji). Un nom hautement symbolique et bien dans l'esprit japonais puisqu'il signifie « Merci pour votre achat » en japonais ancien. Et oui, le Japon est le pays où en tant que client on vous dit "Bonjour" "Bienvenue"... et surtout "Merci" pour vos achats et ce quasi à chaque objet que vous achetez, sans pour autant avoir un vendeur sur le dos constamment.... Avis aux commerçants en France : envoyez vos vendeurs et vendeuses faires des stages au Japon !

Comme beaucoup de choses, on vous prépare les Ōban-yaki en direct, ce qui permet au travers d'une vitre de voir la réalisation (rien n'est caché !), et on vous les vend tout frais (enfin ici tout chaud).

    

Mais avant que vous puissiez les emporter, on vous les emballe ! Bien évidemment sauf si vous les mangez de suite. Et là aussi l'art de l'emballage, même des petites choses, est un art au Japon !
C'est une plaisir de voir que votre article est considéré, qu'on vous considère en vous mettant un bel emballage, mais c'est pas forcément très écolo en terme de papier et sac.

   

Pour la recette, il a fallu tester plusieurs recettes et utilisés un système D trouvé sur ce blog japonais, puisque je n'ai pas la poêle adaptée. Au final, celle qui m'a le plus convaincu provient aussi d'un blog japonais, qui utilise le même système D. Je vous mets aussi une vidéo de fabrication.
        

Ōban-yaki
   

(大判焼き)
         

Pour 5 Ōban-yaki

Ingrédients

160 g de farine
1 oeuf
2 c. à soupe de sucre
1 c. à café de levure chimique
200 ml de lait
de la pâte d'azuki (ou des macarons)
un peu d'huile de colza

Mélanger le sucre et l'oeuf, puis ajouter la farine et la levure.
Puis délayer dans le lait.

Huiler des cercles à tartelettes et les faire chauffer dans une poêle auto-adhésive ou 2 poêles à pancake.
Déposer un peu de pâte dans chacun des cercles, et laisser cuire quelques minutes à feu doux.

 

Mettre dans le centre d'un des cercles de la pâte d'azuki.
Retourner un des cercles de pâtes afin de recouvrir la pâte d'azuki et laisser cuire quelques minutes.

 

N'hésitez pas à mettre une bonne dose de pâte d'azuki (plus que moi en tout cas pour faire comme au Japon).

 

On peut aussi avoir une autre méthode : en trempant la pâte d'azuki dans la pâte et en la mettant dans la poêle telle que.
C'est tout aussi bon, mais visuellement très différent.

 

Et pour accompagner ces douceurs, quelques photos de notre visite du petit village de pêcheurs de Tomo-No-Ura... les Ōban-yaki n'en sont pas la spécialité, mais ce fût le lieu où nous en avons mangé pour la 1ère fois au Japon :o)

Tomo-No-Ura

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 Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

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