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Macaronette et cie

12 avril 2020

Cornue de M. Chataignou (ancien boulanger du Grand-Bourg) - Pâques

Joyeuses Pâques !

Voici un gâteau de Pâques traditionnel pour ma famille, et sur lequel j'avais déjà fait un billet assez ancien maintenant : la Cornue. Il était temps de refaire un billet.

Ce gâteau n'a rien d'extraordinaire. Certains diront que c'est une génoise, un gâteau de Savoie, un gâteau vélo... Certes cela y ressemble, j'en conviens ! Mais c'est pour moi le gâteau de Pâques de mon enfance et celui que j'ai plaisir à retrouver chaque année.

Traditionnellement dans la Creuse, vous me direz aussi, le gâteau de Pâques est une brioche en forme de Y dégustée le dimanche des Rameaux. La forme de cette brioche en Y représenterait la trinité ou un culte priapique, sachant que Priapre est un dieu phallique des jardins chez les Grecs...

Personnellement je n'ai jamais connu la Cornue brioche. Dans le village de la Creuse, le Grand-Bourg, où j'ai passé toutes mes vacances de petite parisienne que ses parents envoyaient chez ses arrières-grands parents à la campagne, et une année scolaire (quelle chance et que de souvenirs ^ω^), la Cornue de Pâques a toujours été, et sera toujours, ce gâteau triangulaire que l'on achetait à la boulangerie de M. Chataignou au Grand-Bourg.

Ce gâteau triangulaire sur lequel était réalisé un tracé en fondant et parsemé de petits oeufs de Pâques... qu'il était facile de chipper ^ω^

Je me demande si encore aujourd'hui le boulanger actuel perpétue cette tradition de Pâques ? Ce n'est pas cette année que je le saurais, confinnement oblige.
En tout cas de l'espère.

Le boulanger M. Chataignou est décédé depuis bien longtemps, mais il avait eu la gentillesse de donner quelques une de ces recettes à mon arrière-grand mère, dont celle de sa fameuse Cornue. Ce qui est une vrai chance, car cela me permet de refaire vivre cette recette qui m'est chère, et surtout de ne pas la laisser tomber dans l'oubli.
Cette recette se transmet de génération en génération, j'ai toujours connu ma mère préparer une Cornue pour Pâques.

Ce gâteau a en principe une forme triangulaire, pour représenter la Trinité, et est décoré avec des petits oeufs de Pâques en sucre et de dessins en glaçage.

C'est un gâteau tout simple, rapide à faire et hyper moelleux. Un gâteau tout simple pour fêter Pâques ^ω^ comme il se doit.

 

Cornue "gâteau" de M. Chataignou
 

Recette de Pâques du Grand-Bourg
   

5 œufs
125 g de sucre
125 g de farine
1 pincée de sel
des petits œufs de Pâques à la liqueur

Glaçage

Sucre glace et un peu de jus de citron

Préchauffer le four à 180°C

Séparer le jaune du blanc de 4 œufs.

Mélanger les 4 jaunes, et l'œuf entier restant avec le sucre, jusqu'à blanchiment.

Incorporer la farine en une fois.

Monter les blancs en neige avec une pincée de sel.
Une fois les blancs en neige ferme, les incorporer délicatement à la préparation.

Verser la pâte dans un moule (triangulaire en principe) préalablement beurré et fariné.

Faire cuire pendant environ 25 mn.

Démouler et laisser refroidir.

Dessiner au glaçage sur le tour de la Cornue et coller les oeufs au glaçage.

  

 

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Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

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22 mars 2020

Gâteau ananas - noix de coco au fromage blanc

En ces temps de confinement, d'état d'urgence sanitaire : J'espère surtout que vous allez bien (autant que possible en tout cas). Je ne vous ferais pas un long discours sur la période que nous vivons. C'est si inédit, surréaliste !

Malheureusement nous n'avons pas le choix si nous voulons éviter la propagation et ne pas surcharger nos services de santé, qui sont déjà débordés, et qui si la pandémie ne s'arrête pas très vite, ne vont malheureusement pas pouvoir traiter tout le monde.

Et dites vous que cela pourrait être pire. Nous pourrions être dans un pays en guerre, avec des bombardements, ne pas être ravitaillé, être rationné...

Bref, on ne le dira pas assez :

Sauvez des vies, restez chez vous


Ceci étant, comme nous sommes à la maison, et que nous avons la possibilité avec toutes les précautions nécessaires de nous ravitailler, voici une recette très simple, qui ne demande pas beaucoup d'ingrédients, je pense qu'il sera simple de trouver le nécessaire... et de vous faire plaisir.

A défaut de trouver le nécessaire lors d'un ravitaillement, pas d'imprudence surtout - vous aurez bien le temps après le confinement de tester cette recette ^ω^

C'est une recette que j'ai réalisé ce week-end pour finir un ananas fatigué que nous avions oublié de manger... L'annonce du confinement ayant mis pas mal de chose en stand-by, m'ayant un peu coupé l'envie de cuisiner et m'ayant profesionnellement accaparé (par chance en télétravail - mais je salue tout ceux qui restent mobilisés de par leur métier au-delà du personnel de santé, pour permettre à nous tous de continuer à vivre à peu près normalement (je vais en oublier donc pardon d'avance) : les transporteurs routiers, le personnel des magasins d'alimentation et les manutentionnaire de Rungis et autres entrepôts, les artisans de l'alimentaire, ceux qui maintiennent en fonctionnement les réseaux informatiques, électriques..., nos forces de l'ordre, les pompiers, les artisans qui continuent les dépannages, les associations pour les personnes en difficulté (par l'âge, le handicap, ou à la rue...), sur les chantiers... Bref : merci à tous.)

Bref, une recette simple que vous pourrez même faire avec vos enfants pour les occuper, que vous pourrez adapter en fonction de ce que vous avez ou aimez.

Prenez soin de vous, de vos proches et des autres ! ^ω^
           

Gâteau ananas - noix de coco
        

au fromage blanc
 

 

6 pers - Pour un moule à manqué de 18 cm de diamètre

Ingrédients :

3 oeufs
350 g de fromage blanc
4 c. à soupe de poudre de noix de coco
30 g de fécule de maïs (à défaut de la farine)
50 g de sucre

1/2 ananas (bien sucré ou mûr) vous pouvez mettre de l'ananas en boîte à défaut mais bien l'égoutter avant

Préchauffer le four à 160°C.

Eplucher et retirer les yeux de l'ananas - et le couper en petits morceaux

Mélanger la fécule de maïs, 3 c. à soupe de poudre de noix de coco et le sucre.

Ajouter les 3 oeufs et mélanger.
Ajouter enfin le fromage blanc, et mélanger.

Verser dans le moule à manqué préalablement beurrer et fariner.

Répartir les morceaux d'ananas dans la pâte, puis saupoudrer avec la dernière c; à soupe de poudre de noix de coco.

Enfourner pour 40 mn (tester la cuisson au couteau - qui doit resortir propre).

Laisser refroidir dans le moule, et démouler.

  

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22 février 2020

Capirotada - pudding mexicain

Voici une recette faite fin d'année dernière pour une soirée mexicaine et que je viens de refaire de nouveau.

Il s'agit d'une recette traditionnelle nord mexicaine, faite généralement pour la Carême. C'est une recette proche du pudding, du pain perdu ou du torrijas espagnol, faite à base de pain rassis trempé dans un sirop de sucre aux épices, de vieilles tortillas et de fromage type Cotija (fromage mexicain à base de lait de vache qui ressemble en texture à la fêta).

On y ajoute des fruits secs, notamment de la cacahuète, des raisins secs, et parfois de la banane, de la goyave ou de la pomme, en fonction des recettes. Et oui comme toutes les recettes de famille, chacun à la sienne ^ω^ (je n'ai pas trouvé une seule recette similaire sur le net !). On peut donc l'aménage à son goût.

D'après mes recherches, cette recette est arrivée au Mexique à l'époque des conquistadors. C'était alors une recette salée à base de viande et de pain trempé dont l'origine serait française (cf "Nuevo cocinero mexicano en forma de diccionario" de Miguel Angel Porrua). Elle a été ensuite adaptée aux produits locaux notamment en trempant le pain dans de la sauce tomate aux épices et sucre. On notera que l'on retrouve la trace de cette recette salée, sous le nom de Sopa de Capirotada, dans le livre "Art of cooking, pâtisserie, viscochería and canning" de Francisco Martínez Montiño (célèbre chef de Felipe II), publié en 1611.

Ce n'est qu'au fil du temps que la capirotada est devenu d'abord un plat sans viande, pour enfin finir en dessert sucré. 1780 est notamment la période de popularité de la capirotada sans viande. La disparition de la viande s'expliquerait par les différentes crises alimentaires qui se sont produites tout au long de la seconde moitié du XVIIIe siècle au Mexique, lorsque la viande était rare.

C'est une recette qui avait presque disparue, pour être de nouveau remise au goût du jour ! Mais apparemment, on ne trouve plus dans les rues de vendeurs de capirotada, et on ne la trouve plus sur la carte des restaurants "économiques".

Comme je le disais plus haut, c'est un plat de Carême, l'idée étant d'utiliser des aliments en fin de vie (comme le pain rassis) pour leur donner une seconde vie, en signe d'humilité.

Le nom de Capirotada viendrait du nom de la casquette typique, appelée capirote, utilisée par les confréries religieuses qui font des processions pendant la semaine Sainte.

Cette recette se fait généralement avec un sirop à base d'eau, d'épices et de sucre piloncillo en forme de cône (ou sucre rapadura), mais on trouve certaines recettes à base de lait (non encore testée).

Pour le sucre de rapadura, vous le trouverez facilement en poudre dans les magasins bio (je n'en ai jamais trouvé en cône compacte). Il s'agit de jus de la canne à sucre déshydraté. Il donne une jolie couleur brune au sirop et un parfum très spécifique de sucre non raffiné.

Pour m'aider dans la réalisation de cette recette, je me suis inspirée des vidéos de Cocinando en El Rancho (qui montre 2 variantes de recettes), de Myu Bueno et de Marisolpink et d'autres recettes deci-delà.

J'ai fini par faire mes choix d'ingrédients et de méthodes, et voici ma version de ce dessert vraiment très simple.
   

 Capirotada - pudding mexicain
  

Ingrédients

1 à 2 baguettes de pain (type pain italien - c'est un pain entre la baguette et le pain de mie)
3 à 4 tortillas de froment
45 g de beurre fondu
1 banane mûre
QS de raisins secs (ici un mélange de Corynthe et Sultanine - on peut aussi y mettre des pruneaux, des abricots secs...)
QS de cacahuètes non salées, amandes, noix et noix de pécan
100 g de fromage frais (type ricotta, feta, brousse... - certains y mettent une sorte de cheddar rapé - cependant cela ne ressemble pas au fromage mexicain - cette recette est donc une variante européenne)
800 ml d'eau
250 g de sucre de rapadura
2 bâtons de cannelle
1 anise étoilée
6 clous de girofle
3 grains de poivre de Jamaïque
1 orange bio

Laver, essuyer et prélever le zeste de l'orange avec un économe, puis presser l'orange pour récupérer le jus.

Dans une casserole, mettre l'eau, le jus d'orange, le zeste d'orange, les épices
(cannelle, poivre de Jamaïque, clous de girofle, anise étoilé) et le sucre.
Faire cuire pour obtenir un sirop léger (il ne doit pas épaissir) - compter environ 1 h de cuisson.
(à noter certaines recettes mettent un temps plus court de cuisson du sirop - avec moisn d'eau - mais je trouve le goût trop léger)

Laisser refroidir.

Couper le pain en tranches de 1,5 cm d'épaisseur, et sécher vos tranches sur une plaque au four (160°C)
Attention, il ne faut pas les faire griller ou brûler.
On peut aussi le faire sécher à l'air libre plusieurs jours avant.

  

Faire fondre le beurre et à l'aide d'un pinceau de cuisine, enduire les 2 faces de vos tranches de pain.

Eplucher la banane et la couper en rondelles.

Pour les fruits secs : soit vous les mettez entiers, soit comme moi vous les concassez grossièrement.

Préchauffer le four à 180°C.

Déposer dans le fond et les rebords du plat allant au four préalablement beurré, les tortillas.

Tremper les tranches de pains dans le sirop pour les imbiber, comme pour faire du pain perdu.

Déposer une couche de pain imbibé de sirop dans le plat, parsemer des noix, noix de pécan, cacahuètes et amandes.
Puis mettre des raisins, des rondelles de banane et du fromage.

  

Déposer une nouvelle couche de pain imbibé, parsemer des noix, noix de pécan, cacahuètes et amandes.
Puis mettre des raisins, des rondelles de banane et de fromage.

Renouveler l'opération en fonction de la hauteur de votre plat, et de ce qui vous reste de pain.
S'il vous reste du sirop versé le sur le pain.

Couvrer d'un papier aluminium et mettre au four à 180°C environ 45 minutes à 1 heure.

Vous pouvez parsemer de petites perles en sucre de couleurs ^ω^
(Ici on ne le voit pas trop mais j'avais mis des billes en sucre de couleur, mais les couleurs sont passées à la cuisson !)

Déguster tiède de préférence.

  

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25 décembre 2019

Bûche marrons au coeur intense de myrtilles

   
     Joyeux Noël à tous
  

J'espère que vous avez passé un bon moment en famille ou avec des amis ou des être chers pour cette fête de Noël.

Je reviens faire un petit tour ici. Et oui j'ai un tas de recettes en retard, des photos et pleins d'idées, mais pas le courage de me poser devant mon clavier pour écrire des billets !

Mais je vais profiter de l'occasion de cette fin d'année, pour vous donner la recette de ma bûche 2019. Certes, vous me direz Noël est déjà passé et c'est un peu tard, mais vous aurez la recette pour l'an prochain ou tout simplement pour réaliser un entremets hors de ce contexte de fête !

Comme j'avais rapporté de délicieuses myrtilles sauvages au sirop de vacances passées à la montagne, j'avais envie d'une bûches à base de myrtilles. La question ne s'est pas posée longtemps de savoir à quoi associer les myrtilles, car en cette période de fêtes, j'adore les entremets aux marrons.

Attention : ici c'est une bûche à base de myrtilles sauvages - j'entends les petites myrtilles que l'on ramasse au peigne en forêt. Il ne s'agit pas de myrtilles - bleuet, soit les grosses myrtilles que l'on trouve dans le commerce généralement fraîches et qui sont bien plus grosses que la myrtille sauvage.

Ici j'ai utilisé un grand bocal de myrtilles sauvages au sirop.

C'est une bûche toute en douceur et légère en texture. De quoi bien finir un repas riche en bonnes choses.

Pour la couleur, elle peut vous sembler un peu pale, et loin des couleurs vives de saison, mais c'est une bûche que j'ai voulu sans colorant. Juste la couleur naturelle que donne le sirop de myrtilles.

Je vous souhaite de passer de très bonnes fêtes de fin d'année ^ω^ 
          

Bûche Marrons - Myrtilles

Biscuit joconde

50 g de poudre d'amandes
50 g de sucre glace
70 g d'oeufs entiers
15 g de farine
70 g de blancs d'oeufs
25 g de sucre

Préchauffer le four à 180 °C.

Monter au fouet la farine, le sucre glace la poudre d'amande et les oeufs jusqu'à blanchir le mélange,
et qu'il ait doublé de volume.

En parallèle monter les blancs en neige et les serrer avec le sucre.
Les incorporer au mélange délicatement en 2 ou 3 fois.

Sur une plaque couverte de papier cuisson, étaler la pâte,
pour avoir 2 biscuits de la taille de la base de la bûche d'insert, et du moule à bûche externe.
A noter que votre biscuit sera un peu plus grand, ce qui permet de découper 2 bandes de la bonne taille.

Faire cuire environ 10 à 13 minutes suivant votre four.

Faire refroidir sur une feuille cuisson sur une grille.

Couper une bande de biscuit joconde à la taille de l'ouverture de la bûche insert.
et une autre à la taille de l'extérieur de la bûche insert.
Couvrir d'un linge humide pour garder la souplesse au biscuit.

Feuillantine chocolat blanc

30 g de chocolat blanc
50 g de purée d'amandes blanches
30 g de crêpes dentelles

Faire fondre au bain-marie le chocolat blanc en petits morceaux avec la purée d'amandes.

Concasser les crêpes dentelles et les ajouter au mélange chocolat- purée d'amandes.
Mélanger.

Déposer une couche de feuillantine sur le dessus du biscuit le plus large.
Réserver.

Mousse de myrtilles

2 1/2 feuilles de gélatine
150 g de purée de myrtilles (soit 120 g de myrtilles au sirop et 30 g du sirop - le tout mixer)
25 g de sucre
150 g de crème liquide
1 c. à soupe de mascarpone

Mettre à ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau froide.

Faire chauffer la purée de myrtilles avec le sucre.
Lorsque la purée commence à bouillir, hors du feu, ajouter les feuilles de gélatines bien essorées.
Laisser refroidir jusqu'à une température de 25°C.

Monter la crème liquide et le mascarpone en chantilly, et l'incorporer délicatement à la purée de myrtilles.

Verser la mousse de myrtilles dans la bûche d'insert chemisée d'un rhodoïd.
La bûche d'insert est une bûche plus étroite que votre bûche finale, qui peut être réaliser en système D.

Mettre l'insert au congélateur jusqu'à la prise totale.

Gelée de myrtilles

3 feuilles et demi de gélatine
140 g de myrtilles au sirop (soit 70 g de myrtilles au sirop et 70 g de sirop - le tout mixer)
30 g de sucre
60 g de grains de myrtilles au sirop

Mettre à ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau froide.

Faire chauffer la purée de cassis et le sucre quelques minutes.
Hors du feu ajouter la gélatine bien essorée.

Laisser refroidir à température ambiante, puis verser sur la mousse de myrtilles.

Déposer sur le dessus, la bande de biscuit joconde de la taille de l'insert intérieur.

Mettre au congélateur pour faire congeler le tout.

Crémeux aux marrons
         Recette de Jean-Jacques Borne

105 g de crème de marrons
35 g de jaunes d'oeufs
40 g de sirop de marrons confits
2 marrons confits
2 feuilles de gélatine
10 g de rhum brun
165 g de crème entière liquide
1 c. à soupe de mascarpone

Mettre la feuille de gélatine à ramollir dans de l'eau bien froide.

Faire chauffer au bain-marie à 65°C, la crème de marron, les jaunes et le sirop.

Hors du feu, ajouter la gélatine bien essorée,
et fouetter pour faire monter la préparation jusqu'à complet refroidissement.

Ajouter le rhum brun, et les 2 marrons confits émiettés.

Fouetter la crème liquide afin d'obtenir une crème fouettée (presque chantilly),
puis incorporer la crème fouettée au mélange aux marrons.

Verser de la crème dans le fonds du moule à bûche recouverte d'une feuille de rhodoïd.
Mettre 10 minutes au congéléteur.
Cette petite couche va permettre à l'insert de ne pas s'enfoncer trop.

Pendant ce temps démouler l'insert à la myrtille, et le découper de la longueur de votre bûche.
Placer l'insert sur la mousse de marrons et combler les côtés.
Recouvrer l'insert du reste de la mousse de marrons.

  

Déposer dessus la bande de biscuit joconde recouverte de feuillantine
La feuillantine doit être à l'intérieure de la bûche.

Remettre la bûche au congélateur pour une nuit.
(au plus longtemps si vous la préparer à l'avance)

Glaçage myrtilles

45 g de sirop de myrtilles
100 g de sucre
100 g de sirop de glucose
3 feuilles de gélatine (de 2 g chacune)
75 g de lait concentré
100 g de chocolat blanc
(Si vous souhaitez intensifier la couleur : Colorant rose framboise et violet)

Mettre la gélatine à ramollir dans de l'eau froide.

Faire chauffer l'eau, le lait concentré, le sirop de glucose et le sucre dans une casserole.
Porter à ébullition.
Ajouter le chocolat blanc fondu et mélanger.

Puis hors du feu la gélatine essorée.

Laisser refroidir, le mélange doit être sirupeux (32°C)

Glaçage chocolat blanc

45 g d'eau
100 g de sucre
100 g de sirop de glucose
3 feuilles de gélatine (de 2 g chacune)
75 g de lait concentré
100 g de chocolat blanc

Mettre la gélatine à ramollir dans de l'eau froide.

Faire chauffer l'eau, le lait concentré, le sirop de glucose et le sucre dans une casserole.
Porter à ébullition.
Ajouter le chocolat blanc fondu et mélanger.

Puis hors du feu la gélatine essorée.

Laisser refroidir, le mélange doit être sirupeux (32°C)

Mettre les 2 glaçages dans un même broc à bec verseur.

Sortir l'entremets du congélateur, le démouler.
Glacer l'entremets, en réalisant des traits.

Compter 3 à 4 heures pour la décongélation avant la dégustation.

Décorer selon votre envie : Marron glacé, myrtilles et paillette d'or, plaque cache bûche - chocolat blanc

  

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3 décembre 2019

Houmous de potimarron

On connaît tous le houmous ou hummus signifiant “pois chiche” en arabe, ce plat composé de pois chiches réduits en purée, d'ail, de citron, et de tahin ou tahini (crème de sésame).

Il se consomme généralement en hors d'oeuvre ou dans les mezzés, à partager ou en toast.

Contrairement à certains, je ne rentrerais pas dans le débat de son origine, mais sachez qu'on retrouve le houmous dans la gastronomie libanais, turque, égyptienne, grecque, palestinienne, syrienne... et chacun en revendique la paternité.

Cependant personne n'a jamais réellement trouvé son origine. Sur cette question, la journaliste Diana Spechler a rédigé pour la BBC un très bon article "Who invented hummus ?", sans pour autant trouvé de réponse à cette question.

Ce plat commun pourrait être un plat de paix, étant commun aux musulmans, juifs et chrétiens d'Orient. Mais bien au contraire, la revendication de la paternité de ce plat va jusqu'au procès ! Le Monde Diplomatique en a même fait un article intitulé "La guerre du houmous" dans lequel on peut lire : "...un reporter suédois conclut, un brin stupéfait, qu’il est « plus aisé de parler du conflit israélo-palestinien que des origines d’un plat banal »"

Un plat qui déchaîne les passions !

Plus légèrement, le réalisateur Oren Rosenfeld lui a consacré un film : Hummus the movie !

Ici, je vais m'éloigner légèrement de la recette originale et traditionnelle. Sacrilège - ω^

Pour les besoins d'un Cooking Show au Restaurant Show Devant du Chef Olivier Chaput, réalisé à 4 mains avec mon ami le Chef Marcel Fraudet, sur le thème de Thanksgiving, nous avions besoin d'un amuse-bouche original reprenant les marqueurs ou ingrédients traditionnels des repas de Thanksgiving.

Crédit photo : Cyril Zekser

C'est à cette occasion que nous avons proposé en amuse bouche un houmous de potimarron.

Alors pour les clients de ce repas, que je remercie chaleureusement de nous avoir soutenu et pour leur gentillesse lors de nos passages en salle et nos quelques discussions, je partage ici la recette ^ω^

Bonne dégustation !

Houmous de potimarron
       

Ingrédients

350 g de purée de potiron ou potimarron (de préférence le potimarron qui donne plus de goût)
250 g de pois chiches (cuits et peau enlevée)
1 gousse d'ail
20 g d'huile d'olive
20 g de jus de citron
30 g de tahin
1 c. à café de poudre de cumin
1 c. à café de poudre de paprika
piment de Cayenne ou d'Espelette
sel

Réduire le potimarron cuit préalablement à la vapeur en purée.

Egouter et retirer la peau de poix chiche.
Réserver le jus du bocal.

Petit clin d'oeil : pour cette recette, il vous faudra retirer la peau de pois chiches, c'est assez fastidieux ! Je l'avoue, surtout si vous en avez beaucoup... Tout le monde n'a pas la chance d'avoir 3 chefs géniaux - Merci encore à vous trois  ^ω^ ce fût un honneur et un pur moment de bonheur de travailler avec vous.

Mettre les pois chiches dans un mixeur, et mixer légèrement en ajoutant un peu d'eau de cuisson (jus du bocal).

Ajouter la purée de potimarron, la gousse d'ail coupée en morceaux,
le jus de citron, la tahin, l'huile d'olive, les épices (cumin / paprika /piment)
et mixer de nouveau.

En fonction du résultat, ajouter un peu d'huile d'olive pour obtenir la texture d'une crème.
Ajuster l'assaisonnement à vote goût.

Mettre dans un plat de service : décorer de graines de courge, de graines de sésame, de piment d'Espelette
et quelques gouttes d'huile d'olive.

Servir avec du pain pita ou de toast de pain grillé.

  

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10 novembre 2019

Pesto de fanes de carottes

Allez on se met dans l'air du temps, et on va faire une recette anti-gaspi, toute simple.

Généralement quand on achète des carottes, on les achète sans les fanes ou on les fait enlever par le maraicher. Mais saviez-vous que les fanes sont comestibles et peuvent donc se cuisiner ?

Pourquoi pas tester ? Et ce d'autant plus que l'on vient de ramasser les carottes du jardin ^ω^

Ici comme je vous le disais, je vais vous proposer une recette super simple et sympa à réaliser. Cet étonnant pesto peut s'utiliser comme le pesto traditionnelle : à manger avec des pâtes, pour faire des amuses bouches, avec de la viande...

Je n'utilise pour ce pesto que les feuilles des fanes - les tiges iront au compost, car je les trouve trop dure pour ce type de recette.
       

Pesto de fanes de carottes
         

Ingrédients

55 g de feuilles de fanes de carottes (sans les tiges)
40 g de poudre d'amande
40 g de parmesan
1 gousse d'ail
75 g d'huile d'olive
sel

Nettoyer les fanes de carottes, les essorer et prélever les feuilles pour obtenir les 55 g.
(ne pas mettre les tiges)

Râper le parmesan.

Dans un mixer, mettre les feuilles de fanes de carottes, la poudre d'amande,
le parmesan, la gousse d'ail coupée en morceaux.

Mixer une 1ère fois.

Ajouter la moitié de l'huile d'olive, et mixer de nouveau.
Ajouter le reste d'huile d'olive et mixer jusqu'à obtenir la texture souhaitée.

Saler et mélanger.

Mettre le pesto dans un bocal et conserver au réfrigérateur.

  

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3 novembre 2019

Tarte aux châtaignes

Au gré de quelques recherches sur le net, j'étais tombée il y a quelque temps sur le gâteau de la Toussaint. Ce billet ne sera pas sur le gâteau de la Toussaint, car la recette est secrète. C'est un gâteau créé, il y a quelques années, sorte de pied de nez aux multiples gâteaux païens d'Halloween.
J'avoue que je n'ai pas cherché plus avant sur ce gâteau : j'ai juste lu qu'il s'agissait d'une sorte de génoise agrémentée de crème pâtissière, de pistaches et de framboises.
C'est étonnant l'idée de mettre des framboises dans un gâteau à la Toussaint - cela casse l'imagine que l'on a de la cuisine monastique ou de couvent, qui théoriquement suit les saisons. Mais passons, on fait du commerce comme on peut même dans le milieu religieux.

Par contre, je suis tombée sur une recette de tarte aux châtaignes qui me semble en plus de saison et attractive.

Il s'agit ici de la recette de Soeur Marie-France, bénédictine du Saint-Sacrement du monastère de la Trinité, à Bayeux. Il s'agit d'une tarte aux châtaignes.

C'est une recette simple et très aérienne. Une recette de saison ^ω^

Je l'ai un peu "customisée" en y ajoutant de l'extrait de vanille et un peu de rhum, et un peu plus de sucre que la quantité indiquée.

Une prochaine fois, je pense que j'y mettrais une base de cassis pour donner un peu d'acidité.
       

Tarte aux châtaignes
        

Pâte brisée

250 g de farine
150 g de beurre pommade
1 oeuf
une pincée de sel
20 g de sucre
QS d'eau

Garniture

500 g de châtaignes cuites au naturel
100 g de sucre
4 oeufs
60 g de beurre doux

60 g de sucre glace
1 c. à soupe de rhum brun
1/2 c. à café d'extrait de vanille
1 pincée de sel

Mélanger la farine, le sel, le sucre, et sabler avec le beurre.

Ajouter l'oeuf et mélanger pour obtenir une pâte homogène sans trop pétrir
Si besoin ajouter un peu d'eau.

Filmer et réserver au réfrigérateur pendant 1 heure.

Préparer la garniture :

Séparer les blancs des jaunes.

Faire fondre le beurre, et laisser refroidir.

Ecraser les châtaignes cuites à la fourchette, et les mettre dans une casserole.
Ajouter le beurre fondu et le sucre, mélanger.
Faire chauffer.
Ajouter les jaunes battus, et mélanger à feu doux quelques minutes.
Verser dans un grand récipient et y ajouter l'extrait de vanille et le rhum. Mélanger.

Monter les blancs en neige avec le sel, puis serrer les blancs avec le sucre glace.
Incorporer les blancs en neige dans le mélange à la châtaigne.

Etaler la pâte et froncer un moule à tarte.
Verser la préparation à la châtaigne.
Saupoudrer de sucre glace.

Faire cuire environ 25 - 30 minutes.
Vérifier la cuisson au couteau et sous la pâte - la pâte doit avoir bruni.

Démouler et laisser refroidir sur une grille.

  

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Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

28 octobre 2019

Tomates cerises vertes au vinaigre

On reste de nouveau dans le vert... et on finit les tomates vertes. Je m'occupe maintenant des tomates cerises !

Dans mon dernier billet, je vous avais donné une recette de confitures de tomates vertes pour ne pas laisser perdre vos tomates en cette saison, où elles ne mûriront plus.

Si comme moi, vous aviez dans votre potager des pieds de tomates cerises - il vous reste peut-être encore quelques grappes de tomates cerises, restées vertes et qui vont se perdre.
A noter que cette recette peut également se faire avec des tomates vertes plus grosses que l'on coupera en morceaux.

Lorsque je ramasse mes tomates cerises : elles sont complètement vertes, mais je récupère aussi celles qui sont orangées. Il n'est pas nécessaire que les tomates soient totalement vertes.

Certes il est possible de les mettre au compost, mais pourquoi ne pas en faire un condiment ?

Les tomates vertes au vinaigre s'utilisent comme les cornichons.

J'avais testé les tomates au vinaigre, il y a quelques années avec plus ou moins de succès. Et puis de tests en tests, j'ai fini par trouver une recette dont le rendu est comme je l'aime.

La recette que je réalise est un mélange entre la recette traditionnelle : tout vinaigrée et une recette utilisée pour réaliser des cornichons au vinaigre. Cela permet d'avoir un condiment plus parfumé et moins agressif.
     

Tomates cerises vertes
 

au vinaigre
 

Ingrédients

1 kg de tomates cerises vertes

500 ml de vinaigre de vin blanc (de préférence à l'ancienne)
250 ml d'eau minéral
250 ml de vin blanc sec
35 g  de sel
70 de sucre

1 c. à soupe de graines de coriandre
1 c. à soupe de graines de moutarde jaune
1 c. à soupe de graines de fenouil
1 c. à soupe de baie de poivre rose
3 clous de girofle
3 baies de genévrier
de l'estragon (ici je n'avais plus d'estragon frais - j'ai opté pour du congelé)

Laver les tomates cerises, et les blanchir 3 minutes dans l'eau bouillante.

Lave, ébouillanter et bien essuyer les bocaux.

Mettre les herbes et les épices dans les bocaux.
Répartir les tomates cerises blanchies dans les bocaux.

 Porter à ébullition le vinaigre blanc de vin blanc, l'eau, le sel et le vin blanc.
Verser directement ce mélange sur les tomates cerises.
Refermer tout de suite les bocaux.

Le lendemain vider les bocaux et récupérer le liquide.

Mettre le liquide dans une casserole et ajouter le sucre.
Répartir les tomates de nouveaux dans les bocaux et verser le liquide bouillant.
Fermer immédiatement.

Laisser à température ambiante pendant une journée.
Conserver dans un endroit bien frais (cave ou frigo).

Attendre 3 à 4 semaines avant consommation.
Elles se conservent comme les cornichons pendant des mois - sans avoir à les stériliser.

  

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25 octobre 2019

Confiture de tomates vertes vanillée

Après les cornichons, on va rester dans le vert ^ω^

Ce qui est agréable lorsqu'on a un potager ou un espace dans lequel on peut faire pousser quelques légumes, c'est le plaisir de manger ses propres légumes.
Le légume star le plus souvent des jardins et des balcons est la tomate. C'est facile à faire pousser, et il y a de quoi ce faire plaisir avec une multitude de variétés.

Mais voilà maintenant que nous sommes en octobre, la saison des tomates est bien passée. Nous avions jusqu'à mi-octobre cette année, pu profiter des dernières tomates du jardin. Mais la météo ayant tournée : fini les tomates ! Les dernières ne mûriront plus. Elles vont rester vertes et aigres.

Pourtant il en reste des kilos dans le jardin ! Il serait vraiment dommage de les laisser perdre.

Alors on en fait quoi des tomates pas mûres ?

Pourquoi ne pas en faire des confitures ? De la confiture de tomates vertes.

On peut faire cette confiture dès le début de saison des tomates, mais personnellement je préfère la faire à l'automne lorsque je sais que mes tomates ne mûriront plus.

Traditionnellement on dit que la confiture de tomates vertes est idéale pour accompagner les fromages ou certaines viandes. Je confirme c'est excellent avec du roquefort, du fromage de chèvre ou de brebis.
Mais elle peut aussi parfaitement se déguster au petit déjeuner sur vos tartines ou à quatre heure -ω^.

La recette que je vous propose ne vous prendra pas des jours. Elle est somme toute classique et simple comme toutes les autres confitures, mais elle est excellente.

J'ajoute à mes tomates vertes, un peu de jus de citron et une gousse de vanille, car sans ces ajouts je trouve que c'est une confiture qui n'a pas vraiment de parfum suffisant.
Vous me direz cela dépend du type de tomates que vous avez.

Cette année, ma confiture de tomates vertes était pour le 1er lot à la cornue des Andes, puis un 2ème lot de Green zebra (à noter que lorsqu'elles sont mûres elles sont vertes et légèrement jaunes).

Pour réaliser cette confiture, vos tomates ne doivent pas être mûres. Le nom de confiture de tomates vertes ne visent pas les variétés vertes de tomates.
       

Confiture de tomates vertes
 
vanillée
       

Ingrédients

1,5 kg de tomates non mûres (et donc vertes)
1 kg de sucre à confiture (voir 800 g si vous aimez les confitures peu sucrées)
1 gousse de vanille
le jus d'un citron
1/2 c. à café d'agar agar (optionnel tout dépend de la texture de confiture souhaitée)

Laver les tomates, les couper en 2 ou 4 puis en fines lamelles.

Mettre les lamelles de tomates vertes dans une bassine à confiture avec le sucre, le jus de citron
et la vanille préalablement grattée.
Laisser macérer quelques heures.

Cuire pendant environ 15-20 minutes après le début d'ébullition.
Saupoudrer d'agar agar mélanger et laisser cuire 3 minutes de plus.
Ecumer et laisser reposer 5 minutes.

Mettre en bocaux, fermé et retourné les bocaux.

  

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20 octobre 2019

Cornichons au vinaigre et épices

Malgré les échecs cuisant de la culture des cornichons dans le potager, nous avons plaisir à préparer des bocaux de cornichons au vinaigre.

J'en profite dès que j'arrive à en trouver dans les magasins lorsque c'est la saison (soit l'été ou début d'automne).

Bien évidemment vu la date de publication de ce billet, cette recette sera pour la saison prochaine pour vous, mais je ne sais pas si je penserai à la partager d'ici là. Alors autant le faire maintenant.

Cette année, j'ai tenté la recette du chef belge étoilé Karen Torosyan (champion du monde 2015 de pâté-croûte), qu'a partagée Sylvie "Des Epices à ma guise". Une recette riche en épices, qui me donnait très envie.

C'est une recette on ne peut plus simple, comme je les aime, et dont on profite toutes l'année. Elle se fait en 2 étapes.
         

Cornichons au vinaigre et épices
      

Ingrédients

Pour 1 kg de cornichons frais

1ère saumure :

1 l d'eau minérale
100 g de gros sel

2ème saumure :

500 ml de vinaigre de vin blanc (de préférence à l'ancienne)
250 ml d'eau minéral
250 ml de vin blanc sec
100 g de sucre

1 c. à soupe de graines de coriandre
1 c. à soupe de graines de moutarde jaune
1 c. à soupe de graines de fenouil
1 c. à soupe de baie de poivre rose
3 clous de girofle
3 baies de genévrier
1/2 botte d'estragon
1/2 botte d'aneth

Brosser les cornichons en les passant sous l'eau froide un par un.
Mettre les cornichons dans un récipient ayant un couvercle.

Réaliser la 1ère saumure :

Porter à ébullition l'eau minérale avec le gros sel et laisser bouillir quelques minutes pour bien dissoudre le sel.
Verser la saumure bouillante par dessus, fermer le récipient avec le couvercle.
Laisser 1 heure à température ambiante, puis mettre réfrigérateur pour une macération de 12h.

Le lendemain :

Laver, ébouillanter et bien essuyer les bocaux.

Répartir les herbes et les épices dans les bocaux.

Rincer les cornichons à l'eau froide pour bien les dessaler, puis les égoutter.
Les essuyer ensuite avec un linge propre, puis les déposer dans les bocaux.

Réaliser la 2ème saumure :

Porter à ébullition tous les ingrédients de la 2ème saumure, et verser directement ce mélange sur les cornichons.

Fermer tout de suite les bocaux.
Laisser à température ambiante pendant 24 heures.

Conserver dans un endroit bien frais pendant 3 semaines avant de les consommer.

  

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