750 grammes
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Macaronette et cie

21 octobre 2015

Tartelette sablée crémeux au marron et ananas

Il y a quelque temps, on m'a proposé de participer à un petit concours de pâtisserie organisé par la marque Le Fleurier® (gamme de matières grasses allégées (53% de MG) élaborée par St Hubert). Le but était de créer une recette sucrée autour de leurs produits Le Fleurier doux et demi-sel.

Ce concours a donné l'occasion d'une sympathique soirée à l'Atelier de 750 g où la quinzaine de candidats que nous étions, devaient refaire sur place leur recette afin de la faire déguster par un jury composé de Chef Régis et Anne Sophie Rischard (du blog Fashion Cooking).

Même si ma recette n'a au final pas été gagnante, j'ai beaucoup aimé ce type de jeu créatif.

S'agissant de la recette gagnante, il s'agit d'une recette aux saveurs japonisantes qui mérite le détour pour l'avoir plus que goûtée, et je vous invite à la découvrir sur le blog de Julien : Réve de pâtissier, qui a vraiment un super talent de pâtissier.

Quant à la recette que je présentais pour l'occasion, il s'agit d'une tartelette sablée surmontée d'une association de saison que j'aime particulièrement : le marron et l'ananas.

Après la recette, je vous propose un petit jeu ;o)
      

Tartelette sablée
      

crémeux au marron et ananas
        

pour 4 tartelettes

Pâte à palet breton

Ingrédients

50 g de Le Fleurier demi-sel
40 g de sucre
20 g de sucre cassonade
90 g de farine
5 g de levure chimique
30 g de jaunes d'oeufs (soit l'équivalent d'un peu moins de 2 oeufs)

Crèmer le Le Fleurier demi-sel et les sucres.

Ajouter la farine et la levure chimique et mélanger de nouveau.

Ajouter en dernier les jaunes d'oeufs et mélanger pour obtenir une pâte homogène sans trop la travailler tout de même.

Diviser la pâte en 4 portions.
Beurrer 4 cercles à tartelette et disposer la pâte dans les cercles posés sur une feuille de papier cuisson.
Applatisser la pâte pour la répartir dans les cercles.

Réserver au réfrigérateur au moins 1/2 heure.

Four à 170°C
Cuire les fonds de tartelette 15/20 minutes.
Démouler et laisser refroidir.

Crémeux aux marrons

Ingrédients

60 g de crème de marrons
20 g de jaune d'oeuf (soit 1 oeuf moyen)µ
15 g de sirop de sucre (35 g de sucre+ 25 g d'eau, on porte à ébullition et dont on ne garde que 15 g)
1 feuille de gélatine
30 g de Le Fleurier
50 g de crème liquide entière

Faire le sirop de sucre : le porter à ébullition.

Mettre la feuille de gélatine à ramollir dans de l'eau froide.

Faire chauffer au bain-marie à 65°C, la crème de marron, les jaunes et le sirop.

Hors du feu, ajouter la gélatine bien essorée,
et fouetter pour faire monter la préparation jusqu'à complet refroidissement.
Incorporer au fouet le Fleurier à température ambiante.

Fouetter la crème liquide afin d'obtenir une crème fouettée (presque chantilly),
puis incorporer la crème fouettée au mélange aux marrons.

Mettre dans une poche à douille et réserver au réfrigérateur.

Ananas poêlé

Ingrédients

1 ananas Victoria
1/2 gousse de vanille
30 g de sucre cassonade

Eplucher l'ananas, retirer les yeux et couper le en cubes.

Dans une poêle bien chaude, faire revenir l'ananas avec la vanille et le sucre cassonade.
Arrêter la cuisson lorsque l'ananas commence juste à caraméliser.

Montage

Sur les fonds de tartelettes sablées déposer une couche de crémeux au marron.
Puis répartir les cubes d'ananas sur le dessus, d'abord en décrivant un cercle avec des beaux cubes sur les bords.
Puis en déposant de l'ananas au centre (ce qui permet de mettre les morceaux qui ne seraient pas réguliers)

Réserver au réfrigérateur.

  

Et pour finir ce billet,

je vous propose un petit jeu pour gagner :

l'un des 4 sets à gâteaux que m'a gentil proposé de vous faire gagner Le Fleurier comprenant une maryse et un pinceau silicone,
chacuns accompagnés de 2 bons de réduction pour pouvoir tester les produits Le Fleurier.

Pour tenter votre chance : laisser moi un commentaire ci-dessous avant le 10 novembre prochain (inclus).
Les 4 gagnants seront alors tirés au sort et recevront leur lot par envoi postal :o)

Attention pour participer : vous devez avoir une adresse mail valide et habiter en France métropolitaine.

 N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

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17 octobre 2015

Cookie chocolat - beurre de cacahuète

C'est le début des vacances... enfin presque ! En tout cas, les enfants eux ont commencé à en profiter. 

Pour l'occasion voici une nouvelle version de cookies encore une fois dérivée de la recette de base des "Cookies de Laura Todd" (éd. Marabout). A la base j'avais commencé simplement par des cookies aux pépites de chocolat. Rien de quoi casser 3 pattes à un canard comme on dit...

Et puis un pot de beurre de cacahuète est passé par là, suivit par un reste de cacahuètes concassées de la recette "Poulet, aubergines et pommes de terre façon Bharli Vangi-Batata"... et voici mes cookies chocolat devenus chocolat - beurre de cacahuète.

Une recette pas allégée du tout, mais qui a eu un franc succès au bureau :o)... moins auprès de mes filles, il faut bien l'avouer.

Cookies
    

chocolat - beurre de cacahuète
         

Ingrédients

150 gr de sucre roux
125 gr de margarine
1/2 oeuf
185 gr de farine
1 pincée de sel
1/2 c. à café de levure chimique
100 gr de pépites de chocolat
4 c. à soupe de beurre de cacahuète
60 g de cacahuètes hachées (salées de préférence)

Préchauffer votre four à température 140°C (T° 4 - 5).

 Dans un récipient ou le bol du robot, mélanger bien le sucre et le beurre ramolli.

 Ajoutez l'œuf et mélanger.

Par ailleurs mélanger ensemble, la farine, la levure et le sel
et ajouter ce mélange sec et les pépites de chocolat en 3 fois à l'autre mélange.

Ajouter ensuite le beurre de cacahuète et les cacahuète hachées et mélanger grossièrement.

Prélever de la pâte à cookies, 
former une boule et la poser sur une plaque recouverte de papier cuisson.
Aplatir légèrement la boule.

Enfourner pour 15 - 20 minutes d'après le livre.
Mais si vous les souhaitez bien moelleux ne les laisser cuire que 12 minutes à T°5 ou 15 à T°4.

Laisser refroidir sur une grille.

Conserver dans une boîte en fer.

  

 Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

12 octobre 2015

Découverte de l'aubergine amère : Poulet, aubergines et pommes de terre façon Bharli Vangi-Batata

Ce week-end à l'occasion d'une sympathique et gourmande visite, j'ai fait quelques courses dans le quartier indien près de Gare de l'Est. Cela faisait un moment que je n'avais pas eu l'occasion d'y trainer.

Comme le quartier nipon-coréen et le quartier asiatique, le quartier indien est pour moi un lieu de perdition et de milles et une trouvaille :o)

Après les achats traditionnels : feuilles de curry, paneer, parval, épices en tout genre, gomme arabique... Ce fût l'occasion de découvrir une étonnante variété d'aubergines, dont bien évidemment avant même de savoir quoi en faire, j'ai pris quelques beaux spécimens.

Ces jolies aubergines dans mon panier, je savais vers qui me tourner pour savoir quoi en faire. Un grand merci à ma chère Apolina du blog Bombay-Bruxelles, qui sait si bien nous faire découvrir et partager sa cuisine indienne. Et aussi à Barbara, grâce à qui j'ai aussi découvert que ces aubergines sont utilisées dans la cuisine africaine.

Cette variété d'aubergines est appelée "aubergine amère" ou "aubergine africaine" (Solanum aethiopicum).

Avec ce nom vous aurez compris que ce n'est pas une variété moderne d'aubergines comme celles dont nous avons l'habitude, elle nécessite donc de bien les faire dégorger avant de les préparer pour leur retirer une partie de leur eau de végétation et ainsi de leur amertume.

En Inde, on parle de "lasun brinjal" et au Sénégal on les appele les "diakhatous" (elle rentre notamment dans la composition du plat national sénégalais : thiéboudièn), etdans d'autres régions on les appelle gilo ou jiló.

  

Ces aubergines ressembleraient presque à des tomates vertes, mais dès qu'elles sont coupées, ce ne sont clairement pas des tomates ;o).

Elles peuvent se manger vertes ou à pleine maturité lorsqu'elles deviennent rouge ou mauve foncé. Cependant, on préfére les consommer vertes car c'est là qu'elles sont les moins amères.

Pour leur faire honneur, j'ai utilisé les ingrédients de la recette de Bharli Vangi-Batata d'Apolina, que j'ai arrangé quelque peu puisque ces aubergines ne sont pas facile à farcir.
J'y ai ajouté ma touche personnelle en en faisant un plat complet avec l'ajout de poulet.

Une prochaine fois, je les tenterais avec une recette africaine.

Bien évidemment, si vous n'avez pas ce type d'aubergines, vous pouvez réaliser cette recette avec des aubergines classiques.
          

Poulet, aubergines et pommes de terre
     

façon Bharli Vangi-Batata
        

Pour 4 personnes

Ingrédients

500 g de petites aubergines
5 petites pommes de terres (type binjte)
4 blancs de poulet

1 c. à soupe de concentré de tamarin
250 ml de l’eau chaude
1 oignon
1 c. à soupe d'huilee
50 g de noix de coco râpée
70 g de cacahuètes salées
1 c. à café de piment en poudre
½ c. à café de cumin en poudre
½ c. à café de curcuma en poudre
1 c. à café de garam masala
1 c. à café de sucre cassonade
sel

Laver et couper les aubergines et les faire dégorger au sel.

Diluer le concentré de tamarin dans l’eau chaude.

Eplucher et laver les pommes de terre et les couper en morceaux.
Eplucher et ciseler l'oignon.

Découper le blanc de poulet en morceaux

Mélanger la noix de coco, les cacahuètes hachées, le piment, le cumin, le curcuma, le sucre et le garam massala.

Faire revenir l'oignon dans l'huile. Puis ajouter les morceaux de poulets et les faire sauter.
Ajouter les légumes, baisser le feu et couvrir pendant 1 minutes.
Ajouter l'eau au tamarin et si besoin ajouter de l'eau afin de couvrir les ingrédients.
Assaisonner si besoin.

Cuire à couvert pendant 15 - 20 minutes.

Déguster avec du pain ou du riz.

  

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9 octobre 2015

Ninjin, niku Korokke (ニンジン、肉コロッケ) - Croquettes carotte et viande

Je n'ai pas encore trié mes photos pour un prochain billet sur le Japon, mais sous la réclamation générale de mes filles, j'ai refais de Korokke japonaises.

Bien évidemment inspirée de la recette de base que je vous avez donné, voici une version plus élaborée et plus compléte, puisqu'elle comprend en plus de la pomme de terre, de la carotte, et que la viande est agrémentée de sauce soja, de mirin et huile de sésame.

C'est une version qui a plus de goût, et a ma préférence.

Libre à vous de faire une sauce plus européenne façon bolognaise par exemple, et de faire ce week-end des croquettes japonaises avec vos enfants, car c'est vraiment une recette bien adaptée à faire en famille :o)
         

Ninjin, niku Korokke
         

(ニンジン、肉コロッケ)
          

Croquettes carotte et viande
            

 

Pour 8 croquettes

Ingrédients

500 g de pommes de terre à purée (bintje, agatha...)
80 g de viande de boeuf haché
80 g de lard nature
1 carotte

1/2 oignon
quelques brins de persil

1 c. à soupe de sauce soja
1 c. à soupe de mirin
1 cuil à soupe d'huile de sésame

huile d'olive
1 noisette de beurre

2 oeufs
2 c. à soupe de farine
de la chapelure japonaise (panko)
huile de friture

Accompagnement : sauce Tonkastu, soit la même sauce que les okonomiyaki. Mais cela se mange très bien avec du ketchup ou toute sauce qui vous plaira.

Eplucher, laver et couper en gros morceaux les pommes de terre.
Les faire cuire en purée (eau froide + sel)

Une fois cuite, égoutter les pommes de terre et les écraser grossièrement.
Salé au besoin et ajouter une noisette de beurre.

Parallèlement :

Eplucher et ciseler le demi oignon.
Laver, essuyer et émincer le persil.
Eplucher, laver et couper en brunoise la carotte.
Hacher le lard et mélanger les viandes.
Faire revenir les oignons dans une poêle avec de l'huile, puis ajouter la viande hachée.
Faire cuire la viande en l'écrasant avec une fourchette.
Ajouter la noix de muscade, saler et poivrer.

  

Ajouter ce mélange à la purée de pomme de terre et mélanger.
Former les croquettes.

 

Faire chauffer l'huile de friture.

Paner les croquettes.
Pour cela j'aime bien la méthode vue au Japon (peut-être pas conventionnelle, mais efficace)
Mélanger l'oeuf et la farine dans un récipient.
Dans un autre récipient mettre la chapelure.
Tremper chaque croquette dans le mélange à l'oeuf puis enrober de chapelure.

Une fois l'huile à 180°C, faire frire les croquettes.
Déposer sur un papier absorbant.

Les manger de suite avec une petite salade et accompagner de sauce.

  

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6 octobre 2015

Oreilles de Štramberk - Štramberské uši (République Tchéque)

Si on continueait à faire des petits gâteaux ?

Et oui, malgré le titre de ce billet, il ne s'agit pas ici de vous donner la recette d'un plat salé ! Non, je vous rassure (en tout cas pour certains), vous n'aurez pas besoin d'oreilles pour cette recette ;o)
Malgré tout avec le nom du billet, vous imaginez bien qu'on est bien loin des madeleines, sablés et autres petits biscuits qu'on trouve dans nos livres de pâtisserie. C'est vrai !

Après la Valašský frgál (ou tarte valaque), je vous emmené de nouveau en République Tchèque, pour une très ancienne recette de petits biscuits : les Štramberské uši,  qu'on traduit en français par les "oreilles de Štramberk".

Mais comment ai-je connu ces biscuits ?

Et bien tout simplement parce qu'ils bénéficient depuis 2007 d'une IGP (Indication Géographique Protégée), comme la Valašský frgál (ou tarte valaque). La liste des IGP est une vraie mine d'or pour découvrir des spécialités des différents pays de la communauté européenne. 

Est un véritable Štramberské uši, les Štramberské uši fabriqués à Štramberk ! Les miens ne sont que maison, mais comme je n'ai pas l'intention de les vendre... ça n'a pas grande importance :o). Štramberk est une petite ville de caractère tchèque avec un très joli château, situait dans la région de Moravie-Silésie, à la limite de la Pologne et de la Slovaquie.

Mais pourquoi faire des biscuits en forme d'oreilles ?

Les oreilles de Štramberk représentent les oreilles que les Tartars coupaient aux Chrétiens faits prisonniers pendant les invasions du 13ème siècle.
La légende qui accompagne la création de ces biscuits; veut que lors du siège du château de Štramberk par les Tartars en 1241, durant la nuit précédant l'Ascension, un violent orage causa une inondation qui anéantit les troupes Tartares (dixit le dossier de l'IGP). On retrouva dans les ruines du camp Tartars des sacs remplis d'oreilles !
Depuis on fabrique des Štramberské uši en souvenir, notamment à l'Ascension.

Il existe 2 techniques pour fabriquer les Štramberské uši : soit la pâte est étalée et découpée, soit lorsqu'elle est plus liquide elle est versée dans un moule circulaire. Une fois cuite, les biscuits sont mis encore chaud dans un cornet, qui leur donne une forme évoquant une oreille humaine.

Les Štramberské uši sont composés d'un mélange d'épices, assez proche de celui du pain d'épices. Leur goût va bien évidemment dépendre des épices utilisées, et là il y autant de recettes que de familles à Štramberk.
N'ayant pas pour le coup l'exacte composition du mélange d'épices, j'ai composé le mien. Libre à vous de l'adapter à votre goût.

N'ayant pas les cornets en métal ou plastique utilisés pour leur donner leur forme, j'ai utilisé le système D, et fabriqué des cornets en papier cartonné ;o) ça fonctionne très bien et c'est pas cher !

Pour réaliser les Štramberské uši, j'ai utilisé la recette du site Vareni, qui une fois traduite, à la même composition et mode opératoire que ceux décrits dans le dossier de l'IGP.

Ces biscuits ne sont pas difficiles à faire, mais il faut comme pour les tuiles, être rapide pour les mettre en forme. C'est le seul point sensible de la recette.
     

Štramberské uši
   

Oreilles de Štramberk
       

Pour environ 60 biscuits

Ingrédients

125 g de sucre
1 et demi oeuf entier (ce qui fait en principe 75 g d'oeuf - pour le demi battre l'oeuf et en peser la moitié)
40 g de miel d'accacias
250 g de farine
1 c. à café de levure chimique
1 c. à café de poudre de cannelle
1/4 c. à café de poudre de clou de girofle
1 c. à café de mélange d'épice à pain d'épice (Des épices à ma guise)

Fouetter les oeufs avec le sucre - inutile de faire blanchir le mélange.

Ajouter la levure, les épices et le miel et mélanger de façon à obtenir une pâte homogène et souple. 
Si besoin rajouter un peu de farine.
Laisser reposer la pâte filmée au réfrigérateur au moins 1 heure.

Four à 170°C.

Etaler la pâte en farinant bien le plan de travail, sur une épaisseur de 1 à 2 mm.
Un peu comme si vous faisiez des lasagnes.
Découper des cercles de pâtes à l'aide d'un emporte pièce,
et déposer les cercles sur une plaque de cuisson légèrement beurrée ou farinée.

Enfourner pour 6 - 7 minutes
Immédiatement à la sortie du four mettre les cercles cuits dans les cornets pour leur donner leur forme.

   

Comme je le disais plus haut, il faut aller vite pour les mettre dans les cornets : sinon ça casse !

Laisser refroidir et conserver dans une boîte métallique.

  

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5 octobre 2015

Madeleines

Grand classique et recette de base en pâtisserie, la madeleine est une spécialité Lorraine, née plus exactement à Commercy.

Il y a ici 2 histoires plus ou moins prestigieuses sur la naissance de ce petit gâteau (comme pour beaucoup de pâtisserie). La 1ère prestigieuse raconte qu'elle serait née dans les cuisines du Roi Stanislas vers 1750, et qu'elle serait devenue la spécialité de Commercy en 1766, lorsqu'un des pâtissiers du Roi s'installe à Commercy.
L'autre histoire, peut être plus authentique (trouvée sur le site de la madeleine de Commercy) raconte que lors d'un repas du Roi Stanislas, son pâtissier fâché serait parti sans avoir réalisé le dessert. C'est alors une jeune servante du nom de Madeleine Paulmier qui aurait inventée ce petit gâteau en guise de dessert. D'où le nom de Madeleine.

Dans les livres de pâtissiers, la madeleine est qualifiée de pâte battues, comme la génoise ou le pain de Gênes.

Outre le petit gâteau à tête et forme de coquillage, qui fait le bonheur des pausses cafés ou goûters, la madeleine se retrouve aussi comme pâte de base pour la confection d'entremet.

J'ai testé plus d'une recette avant de trouver celle qui me plaisait. Ce n'est ni une recette de famille, ni celle d'un grand chef pâtissier, mais tout simplement la recette qu'on peut apprendre à l'école, celle issue du "Livre du Pâtissier".

Sa texture est peut-être moins légère que certaines recettes de grands chefs, mais c'est celle qui pour moi ressemble le plus aux madeleines de Commercy, dont la recette est jalousement gardée.

J'ai testé plusieurs type de cuisson, suivant les auteurs des ouvrages, et un four à 200 / 220 °C est le plus efficace. Mais surtout ce qui permet d'avoir une belle tête sur les madeleines, c'est le temps de repos de la pâte. Comme bien souvent, il faut laisser la chimie opérée, et il n'est pas rare que je fasse la pâte la veille et qu'elle attende une nuit au réfrigérateur.
         

Madeleines
     

pour 15 madeleines

Ingrédients

125 g de sucre
2 oeufs moyens
50 g de lait entier
160 g de farine
6 g de levure chimique
60 g de beurre fondu refroidi

Dans un récipient (chez moi le bol du robot) fouetter au bain marie les oeufs et le sucre
dès qu'ils atteignent 45°C.
Hors du bain marie fouetter le mélange jusqu'à complet refroidissement.

Incorporer la farine et la levure tamisées.
Puis ajouter et incorporer le beurre et le lait.

En général, j'utilise du début à la fin mon robot ;o)

Mettre la pâte dans une poche à douille et réserver au réfrigérateur au moins 1 heure.
Pour de belles têtes : laisser la pâte au moins 6 heures, voir 12 heures au réfrigérateur.

Four à 200 °C (même 220°C)

Beurrer et fariner les moules à madeleines (je préfére les moules métals)

Garnir les moules à 80% et enfourner :
10-15 minutes pour les grandes - 6 minutes pour les petites.

Démouler sur grille et laisser refroidir.
Conserver dans une boîte en ferme.

  

 

N'oubliez pas que vous pouvez tenter de gagner du

Champagne de Vignerons

ça vous dit ?
        

Comme vous le savez (ou pas) je participe cette année encore au concours "Champagne en cuisine" organisé par les Champagnes de Vignerons. Pour cette occassion vous avez 2 possibilités pour tenter de gagner du champagne :

- soit en me laissant un commentaire en me racontant une de vos anecdotes autour du champagne sous ma recette de Nage de framboises et pêches blanches à la fleur d'hibiscus, glace thé matcha et biscuits roses - avant le 29 octobre prochain minuit.

Attention pour participer : vous devez me laisser me raconter une anecdote pas un simple commentaire, une adresse mail valide, habiter en France métropolitaine et surtout me donner votre adresse postale dans les meilleurs délais une fois sélectionné(e).

- soit en allant sur le site des Champagnes des Vignerons et de voter pour ma recette !

Merci d'avance et surtout bonne chance à vous tous :o)
             
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3 octobre 2015

Et si je vous parlai de bons fromages de chèvres ? Fromages de la Ferme Bio du Chatain

Et si je vous parlai de bon produits ?

Vous ne savez peut-être pas mais cet été, nous étions en Corrèze, l'occasion de revoir des amis, éditeurs de l'Almanach Insolite (et oui "l'hiver vient" et les cadeaux de Noël... je m'égarre je suis beaucoup trop en avance ;o) mais qu'importe un almanach perpétuel peut s'acheter en toute saison) : Florence et Pascal.

Quand on est entre passionnés de bonnes choses, bien évidemment on parle de bonnes choses, de bons produits et de gens passionnants (outre de parler photographie... :o)).

L'occasion de découvrir au détour du repas les fromages de la Ferme Bio du Chatain.

Après y avoir goûté, on pose bien évidemment la question fatidique : "Mais où trouve-t-on ses fromages ?" Et Pascal de me répondre : "En Dordogne !" - Je vous rassure depuis quelque temps, on peut les trouver sur Paris à la fromagerie Lilo (Paris 15ème).

Comme chacun sait que la Dordogne est sur le chemin de la Bretagne, ce fût l'occasion de passer commande et de faire un détour à la ferme, près du village de Celles, tout près de Pérrigeux.

Derrière la Ferme Bio du Chatain, on trouve Laure et Laurent Fourgeaud, deux passionnés, et bien évidemment 260 chèvres anglo nubiennes et alpine chamoisées avec chacunes un petit nom.

C'est fou de la manière dont Laure parle de ses chèvres. Il est rare de trouver des producteurs qui ont un tel amour de leurs bêtes, à l'heure de la rangaine incessante de la productivité, de la rentabilité et du business.
Certaines chèvres ne sont plus assez rentables l'âge venant pour le lait, elles pourraient partir à la réforme comme on dit, mais non l'attachement est tel et une sorte de reconnaissance de ce qu'elles ont donné, fait que Laure et Laurent les garde jusqu'au bout.

Crédit photo : Pascal Rabot

Crédit photo : Pascal Rabot

Non ces éleveurs ne sont décidemment pas comme les autres.

Pendant que Laurent s'occupe de l'élevage, Laure transforme le lait de chèvres en fromages de toutes sortes et formes, et en surveille l'affinage. Dans la fabrication des fromages, rien n'est automatisé, tout est fait à la main, il faut sentir vivre et évoluer le produit tout au long de la fabrication et de l'affinage.

  

Au-delà du fromage de chèvre classique, Laure est aussi une expérimentatrice, une de ses "fous" passionnés et passionnant qui vont aller au-delà du produit. D'où la création d'un succulent chèvre fumé, mais aussi à la demande de grand chef d'un fromage affiné au foin...

Crédit photo : Pascal Rabot

Leur ferme est labellisé en agriculture biologique, et comme le travail de qualité est toujours récompensé, leur exploitation a été labelisé "Producteurs artisans de qualité" par le prestigieux Collège Culinaire de France.

Alors quand on rapporte de bons produits, d'aussi bons fromages de chèvres, on les respecte.

Certes au jour où j'écris ce billet, je n'ai plus de tomates bio dans mon jardin (quoi que j'en ai encore quelques unes). Ce billet est donc un peu en retard, mais qu'importe, j'avais envie de vous parler de bons produits.

Alors outre de manger tout simplement ces délicieux fromages dans une salade gourmande compléte

 

On peut aussi les manger tout simplement sur une tranche de pain, ici légèrement grillées.

Pour le petit plus, j'ai saupoudré mes tranches de bûches de chèvres avec le mélange d'épices "Poivre de Mr Seguin" réalisé par Sylvie des "Des épices à Ma guise" (qui a reçu récemment une superbe récompense, la reconnaissance de son travail, puisqu'elle a été labelisé "Producteurs Artisans de qualité" par le Collège Culinaire de France pour l'éthique et son travail artisan-épicier - Bravo Sylvie ça fait plaisir).
   

Tartine de bûche cendrée de chèvre et poivre de M. Seguin
         

Pour réaliser ces tartines, il vous faut du bon pain, de la bûche cendrée ou tout autre chèvre qui vous plaira et du poivre de M. Seguin.

A accompagner avec une petite salade : tomate - feuille de chênes

 

Ferme Bio du Chatain
24600 Celles

Tél. : 05.53.91.16.28
Port : 06.86.94.55.20

http://www.lafermeduchatain.fr/

Sur Paris retrouver ses fromages à la Fromagerie Lillo

et pour les épices : "Des épices à Ma guise" où vous pourrez commander au gramme près les épices qui vous plaise.

Des épices à ma guise

Qui sera présente au Salon du Chocolat, des épices et des saveurs de Vallet (Loire-Atlantique)

Pour finir une très gros merci à Pascal Rabot de m'avoir très gentillement prêtées des photos de la Ferme du Chatain :o)

Nota : Ce billet n'est pas sponsorisé, juste écrit pour le plaisir de faire connaître des producteurs et des artisans passionnés qui font de magnifiques produits.

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29 septembre 2015

Financiers au wasabi frais et cerises

Je suis une grande fan du wasabi, et encore plus depuis que j'ai découvert le wasabi frais, qui n'a rien, mais rien à voir avec le faux wasabi en tube ou en poudre que l'on mange dans les pseudo restaurants japonais ou même ailleurs !

Cette passion pour ce rhyzome si parfumé et étonnant, m'avait permis de visiter la ferme de wasabi en Angleterre grâce à Kuroshio. Et bien évidemment lors de notre séjour au Japon, l'occasion était trop bonne pour aller visiter une exploitation de wasabi locale.

Vous me direz quel rapport avec des financiers ?

Ceci n'est pas vraiment une recette japonaise, et pourtant c'est bien au Japon que j'ai découvert le financier au wasabi. Il faut dire que les japonais raffolent de la pâtisserie française, et ce même de nos petits gâteaux.

A la ferme de wasabi, on trouve quelques étals permettant de déguster des préparations tant salées que sucrées au wasabi (glaces, gâteaux, burger à la japonaise, oyaki...), et bien évidemment vous l'aurez deviné l'idée du financier wasabi vient de là.

Bien évidemment, j'ai rapporté du vrai wasabi japonais de notre séjour, et des produits dérivés : poudre de wasabi, pâte de wasabi (du vrai), financiers au wasabi, chocolat blanc au wasabi...
L'avantage du wasabi frais, c'est que bien empaquetté et garder à l'humidité, il se conserve des semaines dans le bac à légume du réfrigérateur. Il est même possible de le congeler.

En plus du wasabi frais, j'ai aussi rapporté la râpe dédiée au wasabi : oroshigane (おろし金), soit une planche recouverte de peau de requin, et bien évidemment le petit pinceau de bambou qui va avec, afin de faire de la pâte dans les régles de l'art. Il faut dire aussi que le prix n'est pas le même au Japon (16 euros environ) qu'en France (100 euros en moyenne !!) de ce petit instrument bien pratique !

 

Quelques choses à savoir sur le wasabi en cuisine :

- Lorsque l'on souhaite manger de la pâte de wasabi fraîche, il faut râper le wasabi juste avant de manger. Le côté piquant du wasabi est très volatile, et disparait au bout de quelques heures, même conservé hermétiquement au réfrigérateur.

- Le wasabi craint la chaleur, et perd son côté piquant si la température de cuisson dépasse les 90°C. En conséquence, le côté piquant n'est conservé que dans les préparations à base de crème anglaise sans cuisson ultérieur (crème anglaise, glace, gelée de fruits, mousse de fruit...). Cela laisse quelques perspectives de recettes.
Au-delà de 90°C, votre préparation aura le parfum du wasabi mais plus le côté piquant. C'est parfois bien dommage !

- Le wasabi se marie parfaitement dans les préparations sucrées à base de fruits rouges (fraises, framboises, cerises comme ici...) et de fruits exotiques (ananas, mangues...).

Voilà si vous voulez en savoir plus sur le wasabi, je vous invite à lire mes 2 précédents billets : celui sur le wasabi en tant que tel (avec des liens sur d'autres recettes) et celui sur ma visite de la ferme anglais de wasabi.
Et en fin de billet, je vous mets le lien vers le billet sur la visite de la ferme de wasabi au Japon :o)
   

Financier au wasabi frais et cerises
        

Pour 8 financiers

Ingrédients

100 g de sucre glace
40 g de poudre d'amande
40 g de farine
1/3 c. à café de levure chimique
110 g de blancs d'œufs
60 gr de beurre doux fondu
2 c. à café de wasabi râpé frais ou en tube pur wasabi (attention, si vous utilisez du wasabi en tube non pur 1 c. à café suffira sachant qu'il s'agit en général de raifort et non de wasabi !)
8 cerises fraîches

Allumer le four T°6 (180 °C)

Tamiser dans une terrine le sucre glace, la farine, la levure et la poudre d'amandes.
Ajouter les blancs d'œufs et bien mélanger.

Lorsque le mélange est homogène, ajouter le beurre fondu encore tiède.
Ajouter le wasabi frais et mélanger.

Beurrer et fariner les moules à financier ou autre.
Laver, dénoyauter et couper les cerises en morceaux.

Remplir les petits moules, répartir les morceaux de cerise.
Faire cuire pendant 12-15 mn (vérifier au couteau).
Démouler et laisser refroidir sur une grille.

 

Et comme presque toujours puisque ma dernière recette japonaise n'était pas accompagnée de photos du Japon, pour accompagner ce billet, un nouveau billet sur mon séjour au Japon.
Ce billet outre de montrer la campagne japonaise, de parler de la conduite au Japon et aussi et surtout l'occasion de compléter mes précédents billets sur le wasabi, après avoir visité la ferme anglaise de wasabi, il est incontournable de visiter une ferme de wasabi au Japon :o)

Alpes japonaises et visite de la ferme de wasabi d'Azumino

(安曇野市)

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Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

26 septembre 2015

Concours Champagne des Vignerons : ma recette et peut-être pour vous la chance de gagner une bouteille de champagne

Et voici que s'ouvre la 6ème édition du concours « Champagne en cuisine » organisé par les Champagnes de Vignerons. Et cette année, j'ai de nouveau la grande chance d'y participer :o)

Crédit photo

Crédit photo : Champagnes de Vignerons

Créee en 2001 par le Syndicat Général des Vignerons de la Champagne afin de développer la notoriété des Champagnes élaborés au vignoble, la marque collective « Les Champagnes de Vignerons » regroupe tous les vignerons et unions de vignerons qui commercialisent du Champagne. Elle garantit que chaque bouteille est issue d’une exploitation familiale, les vignes sont cultivées par le vigneron lui-même et vinifiées sur son propre domaine ou au sein d’une coopérative. On les reconnait au logo ci-dessous.

Comme pour les années précédentes, le défi de ce concours consiste à élaborer une recette qui s’accorde avec un vin de champagne. Cette année, le concours est autour du Champagne rosé.

Pour ceux qui ne le savent pas, le Champagne Rosé est "obtenu à partir de deux méthodes laissées au choix du vigneron : l'assemblage (cette méthode consiste à assembler du vin rouge vinifié sous l'appellation Champagne à la cuvée de jus blanc) et la saignée ou la macération (les grains entiers de raisins noirs sont laissés en macération, jusqu'à l'obtention de la teinte désirée)".

Afin de créer une recette salée ou sucrée, qu'il s'agisse d'une entrée, un plat ou un dessert, chacun de nous a reçu trois bouteilles de champagne « Rosé ».

Notre recette sera soumise à un jury d'exception composé de :

Arnaud Lallement (Chef de L'Assiette Champenoise) : président du jury
Maxime Blin (Vigneron à Trigny, Montagne de Reims)
Geoffrey Orban (Ambassadeur français 2006 du Champagne)
Joel Falmet ( Vigneron à Rouvres Les Vignes - Côte des Bar), et

Emeline Ogier (gagnante de la 5ème édition : quidortdine.fr)

Comme l'an passé, nous n'avons pas été laché dans la nature sans quelques explications, puisque nous avons eu la chance d'être guidé dans la dégustation par les explications et conseils de Geoffrey Orban, expert en Champagne.

Pour ma part, j'ai reçu 3 champagnes rosé assez différents : celui de Hervé Dubois (producteur à Avize), celui de Pierre Boever et Fils et celui de Marcel Camille (producteur à Bragelogne Beauvoir) sur lequel s'est porté mon choix.

Ce champagne est issu de parcelles situées dans la partie la plus méridionale de la Champagne, dans la partie Sud de l’Aube et de la Côte des Bar. Il est constitué pour 100 % de pinot noir.

J'ai tout de suite été séduite visuellement par sa jolie robe claire et ses reflets pourpres. Au nez, ce sont les notes de fruits rouges, qui m'ont donné l'idée de mon dessert.

En bouche, le premier ressenti est la finesse de ses bulles et son côté fruité et légèrement acidulé.

Pour accompagner le champagne rosé de Marcel Camille, j’ai choisi de réaliser un dessert bien évidemment, vous me connaissez assez pour savoir que je suis bec sucré, et puis à la maison le temps du champagne est plus le dessert.

Pour ce dessert, j'ai choisi :

- une nage de framboises et pêches blanches à l'hibiscus, rappelant les arômes de fruits rouges du champagne. Le mariage acidulé de la framboise et de l'hibiscus sont contrebalancés par la douceur des pêches blanches pochées en sirop léger. 

- une glace au thé matcha afin de donner une touche exotique, mais surtout de tempérer l’acidité du champagne, en apportant de la douceur et un côté végétal, et

- un biscuit rose bien évidemmenent pour la couleur champagne rosé, mais surtout pour apporter une touche croquante et gourmande.

 Alors ces explications étant données, sans plus attendre la recette :
  

Nage de framboises et pêches blanches
  

à la fleur d'hibiscus,
     

glace au thé Matcha et biscuits roses
        

Pour 4 personnes

Pêches blanches pochées à l'hibiscus

Ingrédients

4 pêches blanches (de préférence bio puisqu'on les cuit avec la peau)
350 g de sucre à confiture (et pourtant au goût c'est peu sucré !)
2 c. à soupe de jus de citron
1 c. à soupe de pétales de fleur d'hibiscus séchées

La veille de préférence ou le matin si vous faites ce dessert pour le soir :

Dans une casserole, faire fondre le sucre à confiture avec 750 ml d'eau et le jus de citron.
Laver et essuyer les pêches sans les éplucher, et les plonger dans le sirop obtenu.

Laisser frémir doucement pendant 4 minutes avec les pêches,
puis les retourner et laisser de nouveau les pêches pendant 4 minutes.

Retirer du feu, et laisser les pêches marinées dans le sirop toute une nuit ou jusqu'au soir,
en les mettant au réfrigérateur lorsque c'est froid.

Glace au thé matcha

Ingrédients

250 g de crème liquide entière
200 g de lait entier
3 jaunes d'oeufs
80 g de sucre
2 ou 3 c. à café de thé matcha (selon l'intensité du goût souhaité)

Faire chauffer la crème liquide, le lait et le thé matcha.

Mélanger les jaunes et le sucre, puis ajouter la crème et le lait hors du feu
en filtrant les grumeaux éventuels de thé matcha, et remettre à cuire.
La crème sera cuite lorsque vous atteindrez 82°C ou cuisson à la nappe.

Réserver dans un récipient et laisser refroidir complétement.
Une fois la préparation bien refroidie, versez-la dans la sorbetière et faites turbiner selon les indications de votre appareil.
Transférer la glace dans un récipient que l'on peut fermer hermétiquement.
Conserver au congélateur.

Biscuits roses
Pour 6 biscuits de la taille de financiers

Ingrédients

1 oeuf moyen
50 g de sucre en poudre
1 c. à café d'extrait de vanille
45 g de farine
20 g de fécule de maïs
1/4 de c. à café de levure chimique
du colorant rose framboise
sucre glace

Préchauffer le four à 180 °C.

Séparer le blanc du jaune.

Blanchir le jaune avec le sucre et l'extrait de vanille.
Ajouter le colorant et le blanc d'oeuf et fouetter jusqu'à ce que la préparation double de volume.

Incorporer délicatement la farine, la fécule de maïs et la levure chimique préalablement tamisées.

Remplir des moules types à financiers.
Saupoudrer de sucre glace et laisser quelques minutes avant d'enfourner pour 10-15 minutes selon votre four.

Démouler et déposer sur une grille. Saupoudrer généreusement de sucre glace.

Pour la réalisation de la recette, couper avant qu'ils ne refroidissement 4 des biscuits roses en diagonale.

Nage de framboises et pêches à l'hibiscus

Ingrédients

Les pêches pochées et leur sirop à l'hibiscus
200 g de framboises fraîches de préférence
30 g de beurre doux

Eplucher les pêches blanches, retirer le noyau et couper les en quartiers (soit 8 morceaux).

Prélever 400 g de sirop de pêches à l'hibiscus et filtrer le.
Le faire réduire légèrement et le monter au beurre (cela donne du moelleux au sirop).
Ajouter les framboises et les quartiers de pêches blanches, les cuire environ 1 minute.
Il faut que les framboises ne s'écrasent pas.

Dresser la nage et les fruits dans 4 assiettes.
Décorer chaque assiette, d'un pétale d'hibiscus, d'une boule de glace au the Matcha et d'un biscuit.

  


     

Maintenant à vous de tenter votre chance

pour gagner du Champagne de Vignerons

ça vous dit ?
        

Les Champagnes de Vignerons proposent 2 jeux pour tenter de gagner soit une bouteille, soit une caisse de champagne, et je vais vous expliquer comment tenter votre chance :o)

La 1ère chance est ici même et peut vous permettre de gagner une bouteille de Champagne de Vignerons :

Pour cela rien de plus simple, laissez-moi un commentaire en me racontant une de vos anecdotes autour du champagne

Vous avez du 26 septembre au 29 octobre minuit,
pour me raconter votre anecdote au travers d'un commentaire sur ce billet.
Je sélectionnerais ensuite le / la gagnant(e).

Attention pour participer : vous devez me laisser me raconter une anecdote pas un simple commentaire, une adresse mail valide, habiter en France métropolitaine et surtout me donner votre adresse postale dans les meilleurs délais une fois sélectionné(e).

La 2ème chance peut vous permettre de gagner une caisse de bouteilles de Champagne :

Pour cela, il vous suffit de vous rendre sur le site des Champagnes des Vignerons

et de voter pour ma recette !

Merci d'avance et surtout bonne chance à vous tous :o)

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23 septembre 2015

Karintō (かりんとう) et Karintō version à la noisette et sucre de rapadura

C'est mercredi jour des enfants !

Je ne sais pas vous mais je suis toujours à la recherche d'une recette originale pour le goûter ! Et comme je suis dans ma période cuisine japonaise, voici une recette très simple et rapide d'une petite gourmandise nippone : les karintō (かりんとう).

Les karintō sont des beignets plus ou moins fins enrobés d'un caramel de sucre brun. On peut les caraméliser avec un sucre cuit juste avant qu'il ne tourne caramel ou attendre d'avoir un caramel pour les enrober.
En fonction des recettes, on utilise un sucre brun (plus traditionel) ou un sucre blanc.

Selon les sources, l'origine des karintō serait soit chinoise, soit Européenne. Pour ceux pronant l'origine chinoise, les karintō serait une variante des  "KoBeijo" (江米条) chinois, alors que pour ceux pronant une origine espagnole ou portugaise, les karintō serait arrivée au Japon à l'époque du commerce des Nanban (soit des "barbares du sud" pour les chroniqueurs japonais - comme quoi on est toujours le barbare de quelqu'un ;o)), et serait alors vraisemblablement une variante des Pestiño andalous.

La 1ère origine semble tout de même la plus probable, puisqu'on retrouve des traces de ces beignets dans la cuisine japonaise depuis la période Nara (710-794), où c'était d'après certains manuscrits Tang, plutôt une sucrerie aristocratique, le sucre étant à cette période comme un peu partout dans le monde, une épice rare voir même un médicament.

De nos jours, c'est un snack très populaire et apprécié au Japon. Il existe des boutiques entières dédiées à ces petits beignets croustillants, mais on en trouve aussi très facilement dans les konbini.

La recette de base des karintō que j'ai, provient de l'émission culinaire japonaise d'Hitoshi Saitoh, et a été approuvée mainte fois à la maison.

L'autre recette est une version que m'a inspirée la superbe vidéo d'une version veggan de karintō de Peaceful Cuisine. Cela montre que comme toujours libre à vous de transformer la recette de base pour faire une version qui vous plait. D'ailleurs au Japon, on trouve une multitude de variantes de karintō : chocolat, au thé Matcha, au sésame, enrobé de chocolat, d'éclats de noix...

Bref faites vous plaisir :o)
          

 Karintō
   

(かりんとう)
    

Ingrédients

200 g de farine
1 oeuf
1/2 c. à café de levure chimique
1 c. à soupe d'huile de colza
5 c. à soupe d'eau
1 pincée de sel

80 g de sucre
5 c. à soupe d'eau

huile de friture

Pétrir ensemble tous les ingrédients la farine, le sucre, la levure, l'huile, l'eau et l'oeuf.

Lorsque la pâte est homogéne, commencer à faire chauffer l'huile de friture.

Etaler la pâte sur une épaisseur de 1/2 cm et environ 5 de longueur.
Découper la pâte en batônnets de la taille de frites.

Lorsque l'huile est chaud, faire frire les batonnets de pâte.
Réserve sur un papier absorbant.

  

Dans une casserole faire légérement caraméliser le sucre et l'eau.
Dès que le sucre colore plonger les karintō dans le caramel.

    

Bien les enrôber et laisser refroidir.
A conserver dans une boîte en métal.

  


Pour cette 2ème version, j'ai fait des bâtonnets plus épais, ce qui les rend plus moelleux. Mais c'est ici une question de goût bien évidemment.
        

Karintō
  

à la noisette et sucre de rapadura
 

pour une trentaine de pièces

Ingrédients

200 g de farine
35 g de farine de noisette
20 g de sucre de rapadura
1/2 c. à café de levure chimique
1 c.à soupe d'huile de colza
90 g de lait de noisette (comme ici), de soja ou de lait
1 oeuf

80 g de sucre brun
50 g d'eau

de l'huile de friture

Pétrir ensemble tous les ingrédients la farine, le sucre de rapadura, la levure, la farine de noisette
l'huile, le lait et l'oeuf.

Lorsque la pâte est homogéne, commencer à faire chauffer l'huile de friture.

Etaler la pâte sur une épaisseur de 1 cm et environ 5 de longueur.
Découper la pâte en batônnets de la taille de frites.
Torder les batonnets, mais ce n'est pas obligé.

 

Lorsque l'huile est chaud, faire frire les batonnets de pâte.
Réserve sur un papier absorbant.

 

Dans une casserole faire légérement caraméliser le sucre brun et l'eau.
Dès que le sucre colore plonger les karintō dans le caramel.
Bien les enrôber et étaler sur un papier cuisson.
Laisser refroidir.

  

    
Vous pouvez même les faire plus fins et les caraméliser avec un caramel (180 g de sucre, 100 g d'eau et 30 g de glucose) - cette version fait plus bonbons et un peu plus longue car il faut tremper chacun des karintō individuellement dans le caramel chaud.

   

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