750 grammes
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Macaronette et cie

18 mai 2014

Tarte vert absinthe

Il y a des coups de coeur visuel et d'association amusante, que l'on peut avoir lorsque l'on feuillette un magazine de cuisine, et pour moi surtout lorsque c'est un magazine de pâtisserie.

Parfois on craque tellement, qu'il faut absolument tester la recette. Surtout lorsque cette recette, vous permet d'utiliser l'angélique fraîchement coupée du jardin. C'est tellement rare de trouver une recette qui utilise de l'angélique fraîche, qu'une telle recette ne peut finir qu'au dessus de la pile des "à faire".

C'est ainsi que je me suis lancée dans la réalisation de cette tarte vert absinthe de Claire Damon, chef pâtissier chez Des Gâteaux et du Pain, trouvée dans le magazine "Fou de Pâtisserie".
Verte de bout en bout sauf la pâte : angélique, citron vert-menthe et tomate verte. Cette dernière couche tomate verte rendait cette recette doublement intéressante.

Malheureusement, il y a des recettes, qui rien qu'à les lire vous font douter, et au final regretter de les avoir suivie à la lettre !

Franchement si c'est pour donner une recette : il serait bon de donner la bonne recette et avec des proportions adéquates, d'autant que la version originale de cette tarte est indiquée sur le site Des Gateaux et du Pain comme étant citron-basilic ! Encore un magazine beau esthétiquement, mais qui va dans la liste des magazines non fiables... Allez je retourne à ma lecture du "Journal du pâtissier" pour la peine.

Il m'a fallu m'y prendre à 2 fois pour avoir un résultat satisfaisant.
J'ai réalisé d'abord la recette en la suivant à la lettre, certains aspects de la recette relévent de la divination, ou de l'imaginaire. Autant dans le Journal du Pâtissier qui est un magazine profesionnel, on comprend que l'on ne donne que des quantités sans mode opératoire, autant dans un magazine grand public comme se veut "Fou de Pâtisserie", il est important d'être un peu plus détaillé, notamment sur les temps de prise des différentes crèmes.
Si vous n'avez jamais fait de pâtisserie... éviter ce magazine ! sauf j'en conviens pour les belles images.

Pourquoi avoir insisté ? Parce que les goûts étaient là, intéressant à souhait, et que j'avais vraiment envie que ça fonctionne... j'ai refait les recettes constitutives mais en les adaptant, ou plutôt en corrigeant les proportions... et parfois en les adaptant à mon goût.

Je vous mets entre parenthèse la recette tirée du magazine... ce qui vous laissera le choix.
        

Tarte vert absinthe

Pour 6 - 8 personnes

Pâte sucrée aux amandes
 
C'est ici la même recette que dans le magazine. Je pense que l'on peut expliquer ces proportions non arrondies, au fait que cela doit être la division d'une recette profesionnelle ne servant pas qu'à faire une tarte. Habituellement, je ne mets l'oeuf qu'après avoir mélangé les autres ingrédients dont la farine, mais cette nouvelle technique fonctionne bien aussi.

Ingrédients

117 g de beurre
81 g sucre glace
26 g de poudre d'amandes
1 g de sel de Guérande (ou d'autre provenance)
1 oeuf (moyen de 50 g)
196 g de farine

Crémer le beurre avec le sucre glace.

Incorporer la poudre d'amande et le sel, puis l'oeuf.
Incorporer rapidement la farine à la préparation sans trop travailler la pâte.

Envelopper la pâte dans un film alimentaire et la mettre au réfrigérateur pour 2 heures minimum.

Préchauffer le four à 160°C.

Abaisser la pâte sur une épaisseur de 2 mm et chemiser un cercle de 18 cm de diamètre.
Enfourner pour une vingtaine de minutes jusqu'à ce que la pâte soit bien blonde.

Laisser refroidir sur une grille.

Compotée d'angélique
      Le beurre dans la compotée d'angélique n'apporte rien, il est possible de s'en passer.
Ne vous inquiétez pas de la quantité d'eau et de sucre, une fois l'angélique ajoutée, elle rend de l'eau, ce qui permet de compoter tranquillement quelques minutes. A noter la recette n'indiquait pas d'éplucher l'angélique, mais moi je vous le conseille car les fibres de l'angélique sont dures et peuvent être désagréables en bouche, même coupées en tronçon.

Ingrédients

100 g d'angélique fraîche
8 g d'eau
25 g de sucre
(optionnel : 20 g de beurre)

Laver, éplucher et couper l'angélique fraîche en tronçons de 5 mm.

Faire cuire le sucre et l'eau jusqu'à une température de 120°C.
Ajouter l'angélique (et le beurre : optionnel) et laisser compoter quelques minutes à feu doux.

Réserver dans un récipient au frais et filmé jusqu'à complet refroidissement.

Crème citron vert - menthe
    La recette de Claire Damon présentée sur le site "Des Gâteaux et du Pain" mentionne une crème citron vert - basilic. Dans le magazine, c'est une recette de citron vert -menthe qui est donnée. Cette association marche plutôt bien.
Par contre j'ai divisé les proportions en 2 car avec la quantité indiquée j'ai pu remplir 2 tartes de 18 cm de diamètre (alors que c'est indiqué pour un seul cercle de 16 cm !).
J'ai aussi modifié légèrement la quantité de gélatine, car la crème est restée beaucoup trop fluide pour permettre une belle découpe de tarte.

Ingrédients

150 g d'oeufs entiers (300 g)
135 g de sucre (270 g)
120 g de jus de citron vert (240 g)
le zeste de 2 citrons vert (38 g de zeste)
20 g de feuilles de menthe (ici un mélange de menthe de Milly et menthe marocaine) (38 g)
2 g de feuilles de gélatine
65 g de beurre (135 g)

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau froide.

Dans une casserole, mélanger les oeufs, le sucre, le jus de citron et les zestes.
Faire cuire jusqu'à 85 °C.

Ajouter les feuilles de menthe préalablement lavées et séchées, et laisser infuser à couvert 5 mn.

Passer la crème au chinois (ou tamis fin), et ajouter les feuilles de gélatine bien essorées.

Laisser refroidir la crème jusqu'à 45°C et incorporer le beurre.

Réserver au réfrigérateur filmé.

Gelée de tomates vertes
 Personnellement, j'y ai ajouté un peu plus de sucre.

Ingrédients

160 g de jus de tomates vertes - compter 4 - 5 tomates vertes environ
20 g de sucre (10 g)
3 g de gélatine

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau froide.

Laver et mixer les tomates et les passer au tamis afin d'obtenir la quantité de jus.
Chauffer une partie du jus avec le sucre, et ajouter hors du feu la gélatine essorée.

Ajouter au reste de jus de tomate verte, et bien mélanger.
Couler dans un cercle d'une taille inférieur à votre cercle à tarte pour la pâte.

Pour obtenir un beau disque :
Prendre un cercle à tarte d'une taille en dessous de celui de la pâte
Déposer un film alimentaire et chemiser le cercle.
Déposer au fond un rond de papier rhodoïd, et autour un cercle de rhodoïd.

Mettre le cercle au congélateur et laisser prendre complément.

Montage

Ingrédient

Nappage neutre
Fleurs de décoration
Tige d'angélique confite

Sur le fond de tarte cuit à blanc, déposer une couche de la compotée d'angélique.
Même si la photo montre une belle couche : inutile de mettre tout car l'angélique à tendance à prendre le dessus.

Puis fouetter la crème citron menthe et la couler sur l'angélique, puis lisser la surface.
Laisser prendre 1 heure au réfrigérateur.

Poser le disque de gélatine de tomate verte, et laisser de nouveau quelques heures au réfrigérateur
ou mieux une nuit.

 

Avant de servir, napper de nappage neutre,
et décorer selon votre envie.

 

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15 mai 2014

Forêt noire revisitée

Lorsque l'on cherche une idée de dessert pour un repas ou un événement, on a parfois envie de sortir des recettes que l'on connaît, ou prendre un peu de celle-ci et celle-là. Bref, tout est prétexte à se faire plaisir et tenter de faire plaisir aux autres.

Au départ, comme j'avais une bouteille ouverte de purée d'abricot, je m'orientais vers un gâteau abricot... mais pas envie ! Et puis, m'est venue l'idée d'une forêt noire. C'est un bon moyen de réviser des bases en faisant un dessert de cuisinier (comme diraient certains que je connais), et c'est surtout rapide à faire.

Mais en réunissant les recettes de base : génoise chocolat, chantilly... cerises. Même si c'est très bon, finalement la forêt noire me semblait un peu tristoune.

Je me suis alors souvenue d'un dossier spécial "Forêt Noire" du "Journal du Pâtissier" (de Janvier 2013), le temps de le retrouver, le temps de saliver en le feuilletant devant toutes les recettes revisitées de forêt noire de grands pâtissiers... de prendre une idée là, une idée ici... et mon croquis était fait. On n'allait facilement la reconnaître, mais l'intérieur serait une surprise :o)

En effet, on est loin ici de la "Schwarzwälder Kirschtorte"de son nom allemand, puisque la forêt noire est un gâteau allemand, à l'origine constitué d'une génoise (en 3 couches) imbibée de kirsch et garni de cerises et de crème chantilly.

Beaucoup pensent que ce gâteau serait originaire de la région de la forêt noire, région située dans le land du Bade-Wurtemberg, au Sud-Ouest de l'Allemagne, et ce pour 3 raisons : i) les copeaux de chocolat qui décorent le gâteau rappelleraient la forêt noire, ii) le kirsch qui sert à parfumer la forêt noire est produit dans cette région, et iii) le costume traditionnel des femmes locales (robe noire, chemises blanches et pompons rouges) rappellent le fameux gâteau.

S'il est certain que la forêt noire est allemande, il est par contre moins certains qu'il soit de cette région en particulier...

Cependant autour de la forêt noire, on retrouve 2 noms de façon constante : Josef Keller et Erwin Hildebrand. Le premier aurait en 1915 présentait un dessert combinant chocolat, cerises et chantilly aromatisée au kirsch, mais rien ne dit que c'était déjà une forêt noire (mais rien ne dit le contraire non plus). Il faudra attendre Erwin Hildebrand pour enfin trouver une recette de la forêt noire publiée en 1934 dans un journal de pâtissier allemand.

En Allemagne, la forêt noire n'est pas un gâteau dont on rigole, c'est une affaire sérieuse, une institution. Tout gâteau ne peut pas se prévaloir de l'appelation de "Schwarzwälder Kirschtorte », il faut remplir les critères de la définition édictée en 2003. La définition officielle précise que :
« La Forêt-Noire est un gâteau au kirsch à la crème chantilly ou au kirsch à la crème au beurre, ou une combinaison des deux. La farce est composée de crème au beurre et/ou de crème chantilly, en partie de ganache et de cerises entières ou en morceaux.
Le kirsch ajouté lui confère un goût très prononcé.
Le fond est en génoise, claire et/ou foncée. La masse du fond foncé contient au moins 3% de cacao en poudre ou de cacao fortement dégraissé. Le fond peut aussi être confectionné en pâte brisée.
Le gâteau est masqué de crème au beurre ou de chantilly, et décoré de copeaux en chocolat.»

Avec une telle définition... et bien la recette qui va suivre n'est pas du tout une forêt noire :o)

Pour les idées : vous retrouverez ici le biscuit Sacher (emprunté pour l'occasion à la Sacher torte et pour lequel j'ai fait ma pâte d'amande maison) sur une idée de Lucien Gautier, la liqueur Cherry Peter Heering pour le sirop de punchage qui me vient d'une recette que j'avait faite de Jérôme Chaucesse.

Forêt noire ou pas, ce gâteau à bien plus et il est certain que je le referais :o)
           

Forêt noire revisitée
      

Pour 8 personnes

Sirop de punchage au Peter Heering

Ingrédients

75 ml d'eau,
100 g de sucre,
3 c. à soupe de liqueur de cerises Peter Heering (à défaut du kirsch)

Dans une casserole, mettre l'eau et le sucre, et amener le tout à ébullition.
Ajouter la liqueur et laisser refroidir complètement.
 

Biscuit Sacher
 
Recette de l'Encyclopédie du Chocolat

Ingrédients

200 g de pâte d'amande maison
135 g de sucre
5 jaunes d'oeufs
75 g d'oeuf entier
75 g de blancs d'oeufs
50 g de chocolat noir à 70%
50 g de beurre
50 g de farine
25 g de poudre de cacao amer

Préchauffer le four à 180°C

Faire ramollir la pâte d'amande au micro-onde, et y mélanger 70 g de sucre.
Ajouter les jaunes et les oeufs entiers un par un, en mélangeant à chaque fois.

Monter les blancs en neige et les serrer avec les 65 g de sucre restant.

Faire fondre le chocolat noir et y ajouter le beurre.
Incorporer une petite quantité de blanc en neige dans le chocolat,
puis ajouter le au mélange à base de pâte d'amande.

Incorporer délicatement la farine et le cacao tamisés, puis incorporer le reste de blanc en neige.

Beurrer un cercle à entremet de  de diamètre, le déposer sur une plaque couverte d'un papier cuisson,
y couler l'appareil à biscuit Sacher.

Enfourner pour 20 - 30 minutes.
Laisser refroidir sur une grille démoulé.

Une fois complétement froid couper le biscuit de la grandeur de votre cercle
puis couper en 2 couches.

Déposer une couche au fond de votre cercle de montage du gâteau
préalablement chemisé avec une bande de rhodoïd.
Imbiber le biscuit avec le sirop au Peter Heering.
Réserver l'autre couche de biscuit dans un film alimentaire.

Croustillant praliné

Ingrédients

20 g de chocolat au lait
100 g de praliné (pâte de praliné)
40 g de crêpes dentelles

Concasser les crêpes dentelles.

Faire fondre le chocolat au lait au micro-onde, et ajouter le praliné puis les crêpes dentelles.
Mélanger et étaler de suite sur le biscuit Sacher imbibé afin d'avoir une fin couche de croustillant praliné.

Réserver au frais.

Bavarois de cerise

Ingrédients

4 feuilles de gélatine
300 gr de purée de cerises (si vous faites votre coulis avec des cerises au sirop ne mettez que très peu de sirop)
quelques gouttes d'extrait d'amandes amère
50 gr de sucre
300 gr de crème liquide à 35 %

Quelques cerises au sirop pour la garniture

Mettre à ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau froide.

Faire chauffer 1/3 de la purée de cerises avec le sucre.
Lorsque la purée commence à bouillir, ajouter hors du feu les feuilles de gélatines bien essorées,  
puis ajouter le reste de la purée de cerises et les gouttes d'extrait d'amandes amer.
Laisser refroidir jusqu'à une température de 25°C.

Monter la crème liquide, et l'incorporer délicatement à la purée de cerise collée.

Garnir votre entremet avec la mousse de cerises (il devrait vous en rester un peu).
Déposer des cerises au sirop bien égouttées dans le bavarois à la cerise.

Déposer le 2ème cercle biscuit Sacher et imbiber le.
Réserver au réfrigérateur.

Crème chantilly

Ingrédients

200 ml de crème liquide entière
20 g de sucre glace

Soit vous avez un robot et vous pourrez mettre la crème bien froide et le sucre glace à monter ensemble.

Soit :
Mettre le récipient, le(s) fouet(s) et la crème au réfrigérateur au moins 1 heure avant utilisation.
Passé ce temps, monter la crème au fouet, puis ajouter le sucre glace pour serre la crème chantilly.

Dès que la chantilly est prête, décercler et retirer le ruban de rhodoïd de votre entremets.
Décorer votre gâteau en le recouvrant de chantilly,
et finir en disposant des cerises bien égouttées.

 

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12 mai 2014

Pâte d'amande maison

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La pâte d'amande, on connaît tous, mais il est rare d'en faire maison... et pourtant c'est tellement simple et rapide à faire.

Je ne sais pas pour vous, mais il m’arrive parfois de faire des recettes sur un coup de tête, ou lorsque je tente de créer un gâteau je fais un schéma, et je me lance sans vraiment savoir au final les recettes de base que je vais utiliser… d’autres fois, je me décide à faire des gâteaux un dimanche ou jour férié… Bref, toute occasion est bonne.

Mais voilà, le souci, c’est qu’entre le contenu de mes placards et les ingrédients d’une recette faite à l’improviste… et bien il peut y avoir un petit différentiel qui me fait pester quelques minutes… avant bien évidemment de trouver une parade. Car il y a toujours une parade, enfin presque toujours.

C’est comme cela que j’en suis venue de nouveau à faire de la pâte d’amande maison.

En effet, ce n'est pas le 1er billet où je vous parle de pâte d'amande faite maison, je vous avais déjà proposé une recette pour celle du gâteau de Pâques britannique le "Easter Simnel cake". Une pâte d'amande à base de blanc d'oeuf qui servait de garniture et de décoration pour ce gâteau. Le souci avec la pâte d'amande au blanc d'oeuf, c'est qu'elle se conserve peu de temps au frais (1 semaine dans une boîte hermétique au réfrigérateur) et qu'elle a tendance à s'assécher rapidement.

Cette fois-ci, c'est une toute autre recette à base de sucre cuit que je vous propose. Cette pâte d'amande se conserve mieux et bien plus longtemps (2 mois dans une boîte hermétique au réfrigérateur). Elle est en effet moins sensible d'un point de vu bactériologique. Son autre avantage c'est qu'elle séche moins et tient mieux en terme de texture... et je la trouve bien meilleure en goût aussi.

Lorsque je dis que c'est facile et rapide à faire, ce n'est pas une vue de l'esprit. Il suffit quasiment de réunir les ingrédients nécessaires et le tour est joué. L'important est surtout d'avoir des bonnes amandes ou à minima de la bonne poudre d'amande.

La recette de cette pâte d'amande est issue de l'Encyclopédie du Chocolat. Elle est à base de sirop à base de sucre, sirop de glucose et de miel.

Le sirop de glucose est un glucide obtenu par l'hydrolyse acide d'amidon de maïs ou de fécule de pomme de terre, ce qui donne un sirop épais et incolore. En lui-même, il n'a aucun intérêt gustatif. Le sirop de glucose n'a franchement pas de goût, par contre en confiserie ou pâtisserie, il évite le dessèchement et le croûtage des pâtes ou des confiseries.

On peut trouver du sirop de glucose sur le net ou dans les magasins spécialisés en produits pâtissiers, à noter que certaines enseignes grands publics en vendent.

Mais que faire si vous n'avez pas de sirop de glucose ? Vous pouvez vous en passer, mais la texture sera plus séche et la conservation plus courte aussi.

Cette pâte d'amande peut se faire cuire (comme vous le verrez bientôt dans un prochain billet), elle peut vous servir pour faire des bonbons, fourrer des fruits déguisés... et bien évidemment décorer vos desserts, comme je vous le montrerais plus loin avec ma technique pour les roses en pâte d'amande.

Lorsque vous en aurez fait maison, vous ne regarderez plus la pâte d'amande du commerce du même oeil, car maison c'est franchement bien meilleur si vous avez de la bonne poudre d'amande ou de bonnes amandes.
          

Pâte d'amande maison
        

Pour un pain d'environ 700 g de pâte d'amande

Ingrédients

40 g de miel d'accacias
20 g de sirop de glucose
9 cl d'eau
180 g de sucre
400 g de poudre d'amande blanches

Dans une casserole porter à ébullition le miel, le sirop de glucose, l'eau et le sucre.

Mixer la poudre d'amande dans un bol mixeur, et ajouter le sirop bouillant.
Mixer afin d'obtenir une pâte bien homogène.

 

Vous allez obtenir une pâte bien pâteuse et collante.
Travailler cette pâte sur un marbre ou un plan de travail recouvert d'un rhodoïd ou papier cuisson.

 

Lorsque la pâte va refroidir elle va prendre la texture classique de la pâte d'amande.

A conserver dans une boîte hermétique eu réfrigérateur. Elle se conserve 2 mois.

 
 

Roses en pâte d'amande
     

Cette technique peut aussi s'utiliser avec de la pâte à sucre.

Pour colorer la pâte d'amande, j'utilise un colorant gel, mais on peut la colorer avec du colorant poudre sans souci.
Par contre, je n'aime pas trop le colorant liquide qui humidifie trop la pâte.
Pour obtenir la couleur désirée, surtout ajouter le colorant petit à petit.
Ici, j'utilise un pique appéritif.
Il ne m'a fallu que 2 pointes de colorant pour avoir un rose très vif.

 

Etaler la pâte d'amande avec du sucre glace ou de la maïzena et découper des cercles de pâte d'amande.
Ici, j'ai fait mes pétales de 2 couleurs pour l'exemple.

Pour le coeur de la rose : 2 méthodes

1) soit on roule un cercle de pâte d'amande comme une cigarette russe (c'est la méthode que je préfére)
2) soit on fait un cône fin.

Entourer le cône ou le 1er cercle roulé petit à petit et en quinconce de rouleau de pâte d'amande.
Une fois l'épaisseur souhaitée obtenue (entre 6 à 8 pétales) pincer le bout de la rose.

Retourner et écarter les pétales pour lui donner du volume et la forme d'une rose.

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9 mai 2014

Breizh panna cotta et triskels de sarrasin

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Mais qu'est-ce que c'est que ce titre ?

La panna cotta est italienne, et n'a pas vraiment à voir avec la Bretagne. Certes c'est vrai... mais on peut s'amuser un peu, surtout lorsque l'idée vous est inspirée par un amuse-bouche dégusté chez un des meilleurs restaurateurs du Finistère, le chef étoilé Olivier Bellin.

Cela fait plusieurs fois que nous mangeons à l'Auberge des Glazicks à Plomodiern (Finistère), juste à côté du Menez Hom, soit les montagnes de Bretagne. Une adresse à ne pas manquer si vous passez dans la région. Et même qui vaut le détour.
C'est toujours un grand moment de bonheur et de plaisirs gustatifs, tant Olivier Bellin sait mettre en valeur les produits locaux au travers d'une cuisine raffinée et délicate.
Je le redis le Guide Michelin si vous me lisez : "Qu'attendez vous pour lui donner son 3ème macaron ?"

Bref ceci étant dit, la panna cotta que nous avions dégustée était une entrée salée : panna cotta blé noir, espuma de betteraves et zeste d'orange.

Ayant rapporté de magnifiques gariguettes en direct de leur lieu de production, je n'ai pas hésité à en faire une déclinaison sucrée. J'avoue, je suis aussi beaucoup plus bec sucré.

S'agissant du sarrasin, c'est le même que j'ai utilisé pour mes triskels de sarrasin que vous reconnaîtrez sans aucun doute.

Pour la panna cotta au sarrasin, j'avais dans une 1ère tentative laisser cuire le sarrasin dans la crème... c'est une erreur, car cela donne une crème plus qu'une vraie panna cotta. Déçue, j'ai fini par mee rabattre sur une version trouvée dans le magazine Saveur... reste que l'on ne sent pas tant que je le souhaitais le sarrasin !

Enfin ce fût tout de même un sympathique dessert.
          

Breizh panna cotta

         
et Triskels de sarrasin
       

Pour 4 à 6 ramequins suivant leur taille

Ingrédients

Pour la panna cotta au sarrasin

40 cl de crème liquide entière
20 cl de lait
20 g de farine de sarrasin / blé noir
3 feuilles de gélatine
20 g de sucre

1 barquette de gariguettes
4 ou 6 c. à soupe de coulis de fraises ou de fruits rouges

Triskels de sarrasin

Faire bouillir le lait, arrêter la cuisson et y mettre la farine de sarrasin à infuser.
Une fois complétement refroidi et filtrer le lait.
Vous allez obtenir un liquide crèmeux.

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau bien froide.

Porter la crème liquide à ébullition avec le sucre
hors du feu y ajouter la gélatine essorée et la dissoudre dans la crème.
Ajouter le lait au sarrasin et mélanger.

Répartir dans les ramequins et laisser prendre au réfrigérateur au moins 6 heures.

Lorsque les panna cotta ont prise, laver et essuyer les fraises.
Garder quelques belles fraises pour la décoration.
Couper 1 fraise par ramequin en 4, et les autres en dès.

Déposer une cuiller à soupe de coulis sur le dessus de la panna cotta et répartir les fraises coupées.
Décorer avec la fraise entière et les triskels de sarrasin.

   

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4 mai 2014

Triskels de sarrasin

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Après des vacances en Bretagne, j'ai eu envie de prolonger les vacances à la maison, avec de la farine rapportée du grand ouest, soit de la farine de sarrasin aussi appelée farine de blé noir.

Le sarrasin est un des emblêmes de la cuisine bretonne principalement au travers des galettes de blé noir, mais aussi le kig-ha-farz, le groux (sorte de bouillie), le pouloud (boulette cuite dans le lait)... et quelques autres recettes tournant souvent autour de ce que l'on appelle les farz de mannière générale.
On trouve aujourd'hui toutes sortes de produits à base de sarrasin, galettes bretonnes, pains (alors associé à une autre céréale)...

Il n'est pas rare en été de croiser un champs de sarrasin dans le campagne, bien que plus rare que les champs de blé ou de maïs.

En Bretagne, à l'origine c'était le blé des pauvres gens. On y dit que le sarrasin a été créé par le Diable, puisque noir ("Gwinzh du evel an Diaoul" - le sarrasin noir comme le Diable), alors que le blé a été créé par Dieu, car de couleur blanche. Bien des légendes entourent le sarrasin.
On trouve aussi le sarrasin entier dans les magasins bio, on le fait alors cuire comme le riz. C'est une céréale au goût prononcée qui change.

Malgré son nom de blé noir, le sarrasin ne fait pas parti de la famille du blé. Il fait parti de la famille des polygonacées, comme la rhubarbe ou l'oseille. Ne faissant pas partie de la famille des blés, il ne contient pas de gluten.

Sa fleur est blanche, légèrement rosée, et très mellifère. 

Au fur et à mesure du temps les grains apparaissent, ou plutôt les akènes, qui ont comme caractéristique d'être à trois angles. Elles ne contiennent qu'une seule graine.
Les tiges sont rouges. Ces tiges, ne donnent pas de paille ou de foin utile pour les animaux, car elles leur sont toxiques.

 

Contraiment à ce que son nom laisse entendre autre erreur, le sarrasin n'est pas originaire du Prochain-Orient, mais d'Asie du Nord-Est.

Et oui il n'y a pas qu'en Bretagne qu'on mange du blé noir ! On le retrouve dans l'alimentation asiatique, comme japonaise avec notamment les soba, mais aussi en Russie et en Pologne où on le cuit comme le riz entier ou concassé : "Гречи́ха" (grechikha) ou "каша" (Kasha), ainsi que dans la cuisine juive sous le nom de 'קאַשי".

A la base j'avais réalisé des tuiles de sarrasin, selon la recette du blog Saveur Passion, une très sympathique recette (photos ci-dessous), mais qui n'allaient pas avec le dessert que vous aurez dans un prochain billet.

 

Bref, je voulais une forme de triskel... Certes, on peut facilement trouver des moules en forme de triskels dans le commerce, mais je n'avais pas envie de ce type de gâteau, j'avais envie de retrouver le croquant des galettes.

Je suis donc repartie de la recette de tuiles, pour en faire une version sablée au sarrasin, permettant de lui donner la forme que je souhaitais. C'est comme cela qu'est née cette recette.

Pour le reste, ce sera l'occasion d'un autre billet...
        

Triskels de sarrasin
        

Pour une cinquantaine de triskels

Ingrédients

50 g de beurre fondu
120 g de farine de sarrasin / blé noir
50 g de sucre cassonade
50 g de miel
25 g blanc d'oeuf
1 pincée de sel

Mélanger ensemble les ingrédients : beurre fondu, farine de sarrasin, sel, miel, sucre et blanc d'oeuf.
Laisser reposer la pâte pendant 1/2 heure au réfrigérateur pour qu'elle reprenne un peu de texture.

Préchauffer le four à 190 °C.

Mettre la pâte dans une poche à douille et couper le bout (environ 0.3 cm)
Si la pâte est trop ferme laissez la revenir un peu à température ambiante.
Il faut qu'elle puisse sortir de la poche sous la pression.
Former les triskels (ici j'ai imprimé un modèle que je vous joins en fin de billet)
ou tout autre modèle, voir des langues de chat simplement.

Enfourner pour 5 - 6 minutes,
puis laisser refroidir sur une grille.

 

Gabarit des Triskels : triskel

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1 mai 2014

Cramaillote, miel de pissenlit... enfin ici une gelée de pissenlit au citron

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En ce 1er mai, je devrais parler muguet... mais je vais lui préférer une toute autre fleur qui ressemble à un petit rayon de soleil :o)

Il y a de belles découvertes en se baladant sur le web, des surprises étonnantes... qui donne l'occasion d'une balade à la campagne ou d'amusement dans le jardin, et ont l'avantage d'amuser les petits par la cueillette et de régaler les grands !

Je suis tombée par hasard sur une recette de gelée de pissenlit au citron... en tout 1er lieu, cela m'a intrigué. Mais pourquoi pas puisque l'on mange bien les jeunes feuilles de pissenlit en salade au printemps.

En Franche Comté, cette gelée n'aurait rien d'étonnante, puisqu'on y trouve une spécialité appelée la cramaillote, dont le nom vient du mot patois de "cramaillot" qui désigne le pissenlit. On réalise ce confit de fleurs, car c'est bien de cela qu'il s'agit, en général au printemps lorsque les 1ères fleurs de pissenlit prennent d'assaut les champs, les espaces verts, nos jardins... et que les feuilles de pissenlit ne sont plus assez tendre pour faire une salade.

Le pissenlit n'est pas que la plante envahissante de nos jardins, c'est aussi est avant tout, mais avec le temps on a tendance à l'oublier, une plante médicinale comme le montre son nom latin de Taraxacum officinale (famille des composées ou astéracées). On l'utilise principalement pour traiter les troubles du foie et de la vésicule biliaire. On lui prête aussi des vertus contre les maux de gorge, l'anémie, la fièvre, la rétention d'eau...
Bien souvent, on l'associe à ses propriétés diurétique
s... puisque comme on le raconte aux enfants, il fait faire "pipi au lit' (le pisse au lit).

Au travers des différentes recettes trouvées sur le net, j'avoue que je ne me suis fait aucune religion sur la technique :

   - Fleurs entières ou pétales uniquement ? On trouve les 2 écoles : certains ne conservent que les pétales, d'autres coupent la tige au ras de la fleur (le tige donnant un goût amer),
   - Faire sécher ou pas les fleurs après lavage ? Là encore 2 écoles "s"affrontent", celle disant de ne pas faire sécher trouvant que la cramaillotte prend alors le goût du foin... (je suis assez d'accord d'ailleurs)
   - Sucre cristallisé, sucre gélifiant .... ? Moi j'ai opté pour l'agar-agar et un mélange de sucre et de sirop d'agave... mais la méthode traditionnelle utilise uniquement le sucre cristallisé
   - avec jus d'agrume ou que de l'eau ? Je ne me suis pas posée la question... ce fût citron pour le jaune ;o)

Bref à vous de vous faire votre idée et votre propre goût.

Ici, j'ai repris la recette donnée par Marie Chioca, et un peu revue à ma sauce s'agissant du moment où on met l'agar agar, et la composition en sucre. Les recettes sont faites pour être adaptées et mises à notre goût... On est loin de la cramaillote traditionnelle, donc on parlera de gelée de fleur.

Bien évidemment, ne ramassez pas les fleurs n'importe où si vous souhaitez tenter l'expérience de cette gelée bien sympathique : évitez les fleurs de bords des routes, les champs trop près de champs traités en pesticide ou engrais quelconque...

Finalement, une bien sympathique recette qui me réconcilie avec le pissenlit... Moi qui me plaint que mon jardin est envahi de pissenlit et qui envoie régulièrement mes lutines à la cueillette de ces petites fleurs jaunes pour en éviter la prolifération... je vais au final regarder mes pissenlits avec un tout nouvel oeil chaque printemps pour en profiter.

Il parait que l'on peut aussi faire du vin de pissenlit... vous me suivez :o)
          

Gelée de pissenlit au citron
       

Pour un pot ou 2 selon leur taille.

Ingrédients

40 g de fleurs de pissenlit (ici j'ai pris l'option de couper les fleurs à ras, sinon il vous faudra 40 g de pétales de pissenlit)
500 ml d'eau
1 citron bio
2 g d'agar-agar
1 gousse de vanille
50 ml de sirop d'agave
80 g de sucre

Laver et essorer les fleurs coupées à ras de la tige.

Dans une casserole mettre les fleurs, l'eau, la gousse de vanille fendue et raclée, le zeste du citron et le jus de citron.
Porter le tout à ébullition, et laisser bouillir 10 minutes à feu doux.

Filtrer au travers d'un tamis fin ou mieux d'un filtre à café.
Remettre le jus obtenu dans une casserole avec le sucre et le sirop d'agave.
Porter de nouveau à ébullition et laisser bouillir 5 minutes à feu doux.
Saupoudrer tout en mélangeant de la poudre d'agar-agar et laisser cuire de nouveau 3 minutes.

Verser dans un pot à confiture, fermer et retourner le pot pour le laisser refroidir.

A conserver au réfrigérateur après ouverture et à consommer sous 15 jours.
(Ce n'est pas aussi sucré qu'une confiture).

 

Et si on changeait de style de photos :o)
Une photo à l'origine ratée car sur-exposée et un peu floue...
que j'ai un peu transformé, et qui au final me plaît bien pour la partager.

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28 avril 2014

Pancakes au sésame noir

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Vous savez que j'aime les saveurs asiatiques, et en l'occurence japonaises... et vous savez aussi qu'une des institutions du petit déjeuner chez moi, c'est les pancakes. Vous me suivez ?

Vous l'aurez compris, ici c'est une version japonisante de pancakes dont il va être question, avec des pancakes parfumés au sésame noir.

La pâte de sésame noir n'est autre qu'une pâte (type pâte à tartiner) faite à partir de graine de sésame noires (on l'aurait deviné !) torrifiées pour en exhauser le goût. Son goût de sésame est très puissant, il faut dire que c'est un peu du concentré de sésame noir, mais mélangé à une autre préparation, le goût est fin et très agréable.

Seule ou aromatisée avec notamment du miel, c'est un produit classique de la pâtisserie japonaise que l'on retrouve en glace, petits gâteaux... et que l'on peut aussi manger comme une pâte à tartiner sur des pancakes.
A noter, la pâte de sésame peut aussi être utilisée dans des préparations salées, tel que du poisson.

Là juste tartiner des pancakes avec de la pâte de sésame noir n'avait à mon sens pas grand intérêt... J'ai préféré mettre la pâte de sésame noir dans la pâte à pancakes afin de leur donner une couleur grise foncée... on dira presque noire. C'est le 2ème intérêt de cette pâte, outre son goût, c'est la couleur qu'elle donne, qui est très inhabituelle dans nos plats et pâtisserie.

Mais où trouver de la pâte de sésame ? Et bien dans les magasins japonais ou coréens... mais aussi dans les boutiques bio, et là vous n'avez plus d'excuse pour le pas tester.

A déguster tout seul avec un peu de sucre ou avec une confiture d'agrumes ou de fruits rouges.
         

Pancakes au sésame noir

Pour 8-10 pancakes

Ingrédients :

150 gr de farine
4 cuil à soupe de sucre
1 cuil à café de levure chimique
2 cuil à soupe de pâte de sésame noir
1 oeuf + 1 blanc
25 cl de lait
1 cuil à soupe d'huile de colza
1 pincée de sel.

Dans un saladier, mélanger ensemble la farine, le sucre et la levure.

Dans un autre récipient, battre l'œuf entier avec l'huile et le lait.

Ajouter progressivement les liquides au mélange sec.
Vous devez obtenir une pâte homogène, mais pas totalement liquide.

Ajouter la pâte de sésame noir et mélanger de nouveau.

Battre le blanc d'œuf en neige bien ferme avec une pincée de sel.
Puis incorporer le blanc en neige à la pâte.

 

Faire cuire à la poêle bien chaude une louche de pâte,
et retourner le pancake lorsqu'il commence à faire des trous et que la pâte commence à prendre.

Déguster selon votre envie.

 

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25 avril 2014

Gnocchi sautées à la sauge

Je vous ai vite passé la recette des gnocchi à la parisienne, laissée peu de temps sur le blog, pour passer rapidement aux petits biscuits de Pâques... quelques jours de congès loin d'internet, mais grâce à la magie des billets pre-enregistrés, me revoici pour un nouveau billet sur les gnocchis à la française.

Comme je vous l'avais expliqué ces gnocchis que j'appellerais "à la française" ne sont pas comme les gnocchis italiens, puisqu'à base de pâte à choux et non de pommes de terre.
Ils font partir des recettes de base de la cuisine française comme on l'apprend à l'école. Bien évidemment comme toute recette de base, libre à chacun de les ré-interpréter ou d'en faire autre chose que la version gratinée à la béchamel.

Alors après la recette traditionnelle de la dernière fois, voici une autre idée toute simple pour des gnocchi à la française, qui accompagneront parfaitement une viande en retirant le rôti de porc, ou feront un repas complet avec ce dernier.

C'est en voyant la sauge de mon jardin qui commence à pousser, que m'ait venue l'idée de refaire ces gnocchis, mais en leur donnant du goût... Pas de gnocchis natures mais des gnocchis parfumés à la sauge et au piment d'Espelette, qui relève bien le goût. De plus, une fois sautés, ils sont un côté croustillant bien sympa.

Le résultat étant concluant, il ne m'étonnerait pas que d'autres recettes viennent dans le futur sur cette base. Tout un champ de perspective s'ouvre :o)

Rien de bien compliqué ici, juste une idée qui change.       
          

Gnocchi sautés à la sauge
         

Pâte à choux à la sauge pour les gnocchis

Ingrédients

250 ml de lait
75 g de beurre
125 g de farine
4 oeufs moyens
25 g de gruyère ou d'emmenthal râpé finement ou du parmesan
sel
piment d'Espelette
une dizaine de feuilles de sauge

Mettre une casserole d'eau salée à chauffer pour la cuisson des gnocchi.

Laver, essuyer et ciseler la sauge finement.

Dans une casserole, porter à ébullition le lait, le beurre, le sel et le piment d'Espelette.

Une fois que le mélange bout, hors du feu y ajouter la farine tamisée en une seule fois.
Mélanger énergiquement à la spatule.
Remettre quelques minutes sur le feu doux afin de dessécher la pâte.

Débarrasser dans un récipient, et ajouter les oeufs un à un, en mélangeant à chaque fois.
Puis ajouter le fromage, la sauge ciselée et le piment d'Espelette.
Vérifier l'assaisonnement, et mettre dans une poche à douille.

Préparer un récipient d'eau froide.

Sur l'eau bouillante de cuisson, pousser la pâte à choux à l'aide de la douille
et sectionner les gnocchi à 2 cm environ.

Laisser cuire quelques minutes, les gnocchis vont remonter à la surface.
Dès qu'ils remontent les mettre dans l'eau froide, puis les égoutter.

Cette fois-ci les photos sont bien celles de cette recette (la dernière fois c'était plus pour vous montrer à quoi cela ressemblait)

Finalisation

du beurre et de l'huile de tournesol
quelques feuilles de sauge
4 tranches de rôti de porc froides (que l'on peut prendre dans le commerce)
20 tomates cerises
1 oignon
sel
piment d'Espelette

Eplucher et émincer l'oignon coupé préalablement en 4.
Couper les tranches de rôti de porc en petites allumettes.
Laver et couper les tomates cerises en 4.
Laver, essuyer et ciseler la sauge finement

Dans une poêle, faire fondre et chauffer le beurre et l'huile.

Commencer par faire suer les oignons, puis ajouter les gnocchis
il faudra remuer très délicatement ou faire sauter afin de ne pas les casser, ces gnocchis sont fragiles.

Lorsque les gnocchi commencent à colorer, ajouter les allumettes de rôti de porc,
puis la sauge et les tomates cerises.
Laisser cuire quelques minutes, et assaisonner (sel et piment d'Espelette).

Servir en accompagnement d'une viande ou tel que.
        

 

 

Besoin d'un petit coup de pousse web

 

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20 avril 2014

Koulourakia (κουλουράκια) - biscuits de Pâques grecques

Heureusement c'est encore le week-end de Pâques !

La maison est décorée d'une ribambelle de petites décorations de Pâques trouvées de ça et là. Chez nous, pas de tradition liée à la culture ou la religion, mais chaque Pâques, nous nous sommes fait notre propre tradition, qui est de décorer la maison, un peu comme on la décore à Noël, mais avec des décorations dédiées à Pâques bien évidemment, dont un petit arbre de Pâques. J'avoue je suis une fana de cette fête :o) d'où mes recherches sur les traditions de Pâques.

A l'origine pour Pâques, je voulais tester une spécialité finlandaise, mais faute d'avoir trouvé un des ingrédients nécessaires... ce sera peut-être pour l'année prochaine.

Bref, après un repas pas forcément dans la tradition de Pâques, mais plus dans le ton des révisions ;o), et après avoir fait la chasse aux oeufs de Pâques dans le jardin, sous le peu de soleil que nous avons eu ce dimanche, le soleil s'étant caché trop rapidement, il ne restait plus qu'à trouver une sympathique occupation autour de Pâques.

C'est comme cela que je me suis souvenue du mail reçu de ma copine Sandrine qui vit en Grêce, et qui naturellement faites Pâques, le même jour que moi cette année ! Comme je vous l'avais raconté dans mon billet sur la Kozounak bulgare, cette année chose rare, la Pâques orthodoxe tombe le même jour que la Pâques catholique.

Mais qu'y a-t-il en Grêce comme spécialité de Pâques ? Pas le temps de demander à ma copine... il y avait urgence, les lutines étaient sur les starting blocks de la cuisine. Alors direction, le site de référence "En direct d'Athènes", c'est là que j'ai trouvé une recette de Koulourakia (κουλουράκια), des biscuits typiques et traditionnels de Pâques en Grêce :o)... il n'y avait plus qu'à.

C'est assez amusant, et peu étonnant en même temps puisque 2 pays de traditions orthodoxes, mais les traditions grecques ressemblent assez aux traditions bulgares : brioches avec la Kozounak en Bulgarie et la Tsoureki en Grêce, les commémorations, l'agneau et la bataille d'oeufs, que l'on appelle "tsougrisma (τσούγκρισμα) en Grêce, avec les fameux oeufs rouges (ça l'an prochain j'essaie d'en faire !).

Et bien évidemment ces petits biscuits de Pâques, dont j'ai repris la recette de Mary. Traditionnellement apparemment, en Grêce, ces biscuits sont fait avec les enfants avant le week-end de Pâques, en forme de S ou de tresse, ou toute autre forme.

Une recette qui vaut vraiment la peine d'être essayée, car elle donne des petits biscuits délicieux... que je ne me contenterais pas de faire ces biscuits que pour Pâques. Vous les retrouverez sûrement un de ces jours ;o) tellement ils sont excellents.
       

Koulourakia
   

(κουλουράκια)
     

pour 25 biscuits

Ingrédients

200 g de sucre
2 oeufs
125 g de beurre pommade
55 ml de lait
60 ml de jus d'orange pressée bio
le zeste de la demi orange
500 - 600 g de farine
2 c. à café de levure chimique
quelques goûtes d'extrait de vanille
1/2 c. à café de bicarbonate de soude
1/2 c. à café de sel
1 oeuf pour la dorure

Crèmer le beurre pommade et le sucre, et y ajouter les oeufs un à un en mélangeant à chaque fois.
Ajouter ensuite le lait, le jus, l'extrait de vanille et le zeste d'orange, et mélanger.

Dans un autre récipient, mélanger toutes les ingrédients secs.
Puis ajouter petit à petit les ingrédients secs au 1er mélanger jusqu'à obtenir une pâte maléable.
Filmer la pâte et laisser la reposer une heure au réfrigérateur.

Préchauffer le four à 180°C.

Diviser la pâte en 25 (voir plus) de morceaux.
Modeler les biscuits, et les déposer sur une plaque graissée ou une feuille de papier cuisson.
Les dorer à l'oeuf battu et les enfourner pour 20-25 minutes jusqu'à ce qu'ils soient dorés.

Laisser refroidir sur une grille et les conserver dans une boite hermétique.

 


          

A tous une très bonne Pâques
     

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By the way...

 

Sandrine a sorti sa nouvelle collection de sacs "été". N'hésitez pas à y jetter un oeil.

20 % du prix de vente est reversé à une association "Sourire de l'Enfant"

 

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19 avril 2014

Gnocchi à la parisienne

Allez un peu de salé... après tout, même s'il n'y parait pas je suis dans une période plus salée que sucrée, mais je trouve que c'est plus difficile à rendre appétissant et surtout à photographier.

On connaît tous les gnocchi, ces pâtes italiennes, généralement faites à partir de pommes de terre, que l'on fait pocher à l'eau avant de les agrémenter ou de les faire en gratin. Hummmm ça donne faim.
Mais pour les vraies recettes italiennes de gnocchis sans hésiter, je vous envoie chez Sylvia (avec qui j'ai appris à les faire lors d'un atelier il a maintenant 4 ans ! ça passe si vite) ou chez Edda.

Non ici, il s'agit d'une toute autre sorte de gnocchi... que j'appelerais les gnocchis à la française ;o)

Même si on fait la cuisine depuis longtemps, il y a toujours à apprendre et à découvrir. C'est en reprenant les bases de la cuisine française en cours de cuisine avec Pascal Pestourie (mon prof préféré de cuisine, enfin après mon prof de pâtisserie bien entendu - Messieurs, si vous me lisez, je dirais le contraire sous la contrainte sans aucune hésitation ;o)) que j'ai découvert, comme plein d'autres choses, cette variété de gnocchi.

Pour les gnocchi français, point de pommes de terre, ils sont à base de pâte à choux salée. J'ai trouvé ça étonnant au début. Par contre, comme les gnocchis italiens, ils sont pochés dans l'eau chaude en forme de petits bouchons.

Lorsque l'on parle de gnocchi à la parisienne, il s'agit pour être plus complet de gnocchis pochés puis gratinés au four avec une sauce béchamel. Ils constituent alors une entrée chaude.

Telle que, c'est une entrée rustique de bistrot parisien, qu'on ne trouve guerre plus à la carte des restaurants aujourd'hui. En tout cas moi je n'en ai jamais vu.
On peut les agrémenter et leur donner un peu de peps avec quelques lardons de poitrine fumée, voir quelques oignons un peu rissolés. Et là, c'est franchement bon.

Rien de bien compliqué ici, juste une idée qui change, en entrée ou même en accompagnement d'une viande.
        

Gnocchi à la parisienne
       

Pour 4 personnes

Sauce béchamel

Ingrédients

45 g de beurre
45 g de farine
750 ml de lait
muscade
sel
piment d'Espelette

Faire fondre le beurre dans une casserole, puis ajouter la farine,
bien mélanger et laisser cuire quelques minutes en mélangeant constamment.

Ajouter le lait petit à petit en mélangeant constamment et laissant épaissir.
Vous allez obtenir une sauce béchamel avec une texture de crème.

Assaisonner de sel, piment d'Espelette et noix de muscade.
Réserver.

Pâte à choux pour les gnocchis

Ingrédients

250 ml de lait
75 g de beurre
125 g de farine
4 oeufs moyens
25 g de gruyère ou d'emmenthal râpé finement
sel
piment d'Espelette
noix de muscade râpée

Mettre une casserole d'eau salée à chauffer pour la cuisson des gnocchi.

Dans une casserole, porter à ébullition le lait, le beurre, le sel, de la muscade et le piment d'Espelette.

Une fois que le mélange bout, hors du feu y ajouter la farine tamisée en une seule fois.
Mélanger énergiquement à la spatule.
Remettre quelques minutes sur le feu doux afin de dessécher la pâte.

Débarrasser dans un récipient, et ajouter les oeufs un à un, en mélangeant à chaque fois.
Puis ajouter le fromage.
Vérifier l'assaisonnement, et mettre dans une poche à douille.

Préparer un récipient d'eau froide.

Sur l'eau bouillante de cuisson, pousser la pâte à choux à l'aide de la douille
et sectionner les gnocchi à 2 cm environ.

Laisser cuire quelques minutes, les gnocchis vont remonter à la surface.
Dès qu'ils remontent les mettre dans l'eau froide, puis les égoutter.

Finalisation

du beurre
1 oignon
du gruyère ou emmenthal râpé
des lardons fumés en allumette

Allumer le four sur grill à 180 °C.

Éplucher et émincer l'oignon coupé préalablement en 4,
et le faire suer à la poêle dans un peu de beurre.

Faire revenir les allumettes de lardons fumés, et réserver.

Beurrer des petits moules à gratin ou des moules à crème brûlée.
Déposer une fine couche de sauce béchamel, puis éparpiller des gnocchi dessus.
Éparpiller des lardons fumés grillés et l'oignon sur le dessus,
puis ajouter de la sauce béchamel, et répartir du fromage râpé.

Enfourner pour 15 minutes.

Servir chaud avec une salade.

 

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