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Macaronette et cie

18 mars 2014

Gateau Reine des neiges - pas à pas ou presque

Que faire lorsque votre petite lutine n'arrête pas de chanter en boucle la chanson de la Reine des neiges ?

Et bien prendre l'occasion de son anniversaire pour lui faire la surprise d'un gâteau d'anniversaire, qui a fait faire "waouh" à ses copines.... et là 2 choses.

D'abord aux yeux de votre lutine, je cite "Vous êtes la meilleure des mamans" :o) - j'en profite car elle est encore à l'âge où on vous le dit - mais punaise qu'est-ce que ça peut faire du bien de l'entendre de temps en temps. Je suis sûre que vous voyez ce que je veux dire ;o)

Ensuite, vous ne vous êtes pas fait que des copines ce jour là ! Au départ on vous dit, il est magnifique le gâteau... Mais l'oeil noir de la maman se dresse lorsque les gamines sortent en disant à cette même maman : "Dit maman ! Tu me feras un gâteau comme ça ! Je veux un gâteau aussi beau et bon, avec la Reine des neiges pour mon anniversaire"...

Bref, aux anges, et j'avoue que ça fait du bien. Surtout que ce gâteau a une petite histoire sur laquelle je ne m'étendrais pas, mais qui m'a en même temps donné une bonne leçon.

Même si face à ceux qui n'en font pas et mon entourage, je peux passer pour quelqu'un qui fait des jolis personnages et gâteaux d'anniversaire pour mes filles, et que vous me laissez de très sympathiques et adorables commentaires, et même parfois certains m'écrivent pour me demander si je peux leur faire un gâteau...
Je vous le dis : je ne suis pas Cake Designer, et ne souhaite pas le devenir. Je ne vends pas de gâteaux de ce type... Je préfère de loin la pâtisserie classique.

En fait, je m'amuse à faire ce type de gâteau pour des anniversaires ou d'autres occasions, et tout ce que je sais je l'ai appris auprès d'une part de mon amie Nina (l'une des meilleures Cake Designer que je connaisse), et en regardant les vidéos de Lorraine Mckay, les tutos de Carlos Luchetti.... et autres anglo-saxons qui mettent en ligne des vidéos montrant en pas à pas comment réaliser tel ou tel personnage, animal, objet.... pour ça les anglo-saxons sont très forts.

Comme je le disais, je ne fait ça que très occasionnellement, et donc je n'ai pas assez de pratique pour maîtriser les proportions ou les décors dans l'espace. C'est un art qui se travaille comme toute autre chose, et je le laisse très volontiers aux cake designers qui font des choses extraordinaires (comme Nina, Jeux d'enfants, Val, Julie, Iaorana,... et pleins d'autres - la liste est trop longue pour citer tout le monde).
En gros, il me faut généralement un modèle, un appui pour m'aider. C'est une des raisons pour laquelle je vais souvent sur les sites anglo-saxons, et que j'en ai référé certains dans les billets de mes précédents gâteaux lorsque j'utilisais leur technique ou reproduisait leur création.

Bref, ceci étant dit, inutile de m'écrire pour avoir ce gâteau, je ne vends pas de gâteaux "cake désignés".

Et d'autant plus ici, où il s'agit d'une personnage de dessin animé, dont le design est protégé.

Et oui, au même titre que toute autre oeuvre, la loi  protège les personnages de dessin animé, de BD, des films... (article L 122-4 du Code de la Propriété Intellectuelle).
Ce qui implique que les auteurs et dessinateurs, ou leurs ayant-droits (ce qui inclut les sociétés qui continuent à exploiter ces personnages) doivent avoir donner leur autorisation pour utiliser leurs personnages à chaque fois que ceux-ci sont reconnaissables... et surtout lorsque l'idée derrière c'est d'en faire une utilisation commerciale.

En conséquence, lorsque vous achetez un gâteau à un cake designer, ce dernier doit normalement avoir l'accord de l'auteur, ce qui implique en général le paiement d'une redevance... les sociétés d'exploitation ne sont pas des sociétés caritatives... là il ne faut pas rêver !
Bon certes, il est clair qu'elles ne font pas la chasse aux petits cake designers... ce qui n'est pas très juste vis-à-vis des grands pâtissiers ou des sociétés de production de gâteaux.
Perso, je connais peu de cake designers qui sont en règle là dessus, mais par contre ce qui m'amusent le plus ou me choque d'une certaine manière, c'est que beaucoup de cake designers, qui ne se privent pas de refaire des gâteaux avec des personnages de dessins animés sans autorisation et à les vendre, et c'est là où ça me choque, bien souvent ce sont les même qui râlent et manifestent au grand dieu dès qu'on copie leur propre design !
C'est assez comique pour le coup, n'est-il pas ?

Bon je vous rassure, vous qui comme moi faites des gâteaux pour vous sans en faire commerce : il existe une tolérance, si vous faites un gâteau sans utilisation commerciale, à titre privé. Rien ne vous interdit de le faire.

Ce petit rappel juridique fait, je me suis longuement posée la question de ce billet ! Est-ce que je mets ou pas des photos en pas à pas ?

Pour le gâteau intérieur pas de souci !

J'avais à l'origine fait le pas à pas bénévolement pour quelqu'un, mais au final comme il ne correspondait pas à l'attente... et bien, en tant qu'auteur et photographe, j'ai repris mes droits d'exploitation et d'utilisation (car on ne perd jamais la propriété de son travail contrairement à ce que certains vous diront !!), et je me dis que quitte à avoir fait quelque chose de gratuit autant en faire profiter gratuitement mes lecteurs !

Pour le personnage : les quelques éléments de pas-à-pas que je vais mettre ci-dessous pourraient être utilisés pour tout autre personnage, même de votre création. C'est juste des astuces que j'ai, mon système D, peut-être pas très conventionnel pour un(e) vrai(e) cake designer, mais bon comme je le disais je n'en suis pas.
Je n'en fais pas commerce, je cite le dessinateur des dessins sur lesquels je me suis basée... et l'utilisation faite ne porte pas atteinte à l'image et la réputation de ce dernier. Je suis donc a priori dans les clous.

Voilà le type de questions qu'on ne se posent jamais... mais que l'on devrait avant d'utiliser un visuel (photo, dessin...) qui ne nous appartient pas.
Bien évidemment certains d'entre vous se diront que j'ai poussé l'exercice à l'extrême... et pourtant c'est la loi, au même titre que de mettre votre ceinture de sécurité en voiture même pour ne faire que 200 mètres !

Allez j'arrête de vous embêter et je vous laisse avec une recette qui me tient à coeur, et un long billet qui j'espère pourra vous aider.
            

Gâteau Reine des neiges
     

Elsa - La Reine des neiges

Ici ce n'est pas un pas à pas complet, car je n'ai pas eu le temps de le faire intégralement. Mais dans mes différents billets sur le sujet vous pourrez retrouver des idées complémentaires pour réaliser ce personnage ou un autre.

L'idée est plus de montrer quelques unes des astuces que j'utilise pour les proportions et le montage.

Tout d'abord pour réaliser Elsa, la Reine de neiges, il m'a fallu trouver sur le web des images, dessins du personnage. C'est comme cela que je suis tombée sur le blog de David Gilson, dessinateur de talent, auteur de Bichon (sortie récemment aux éditions Glénat), qui à l'origine devait être le dessinateur pour le livre retraçant l'histoire du film pour les éditions Disney.

Sur son blog, j'ai trouvé le dessin en pied d'Elsa, qui m'a aidé pour les proportions du personnage, que j'ai imprimé aux dimensions que je souhaitais, soit ici environ 15 cm de hauteur.
J'ai aussi emprunté le personnage en plastique de ma fille pour m'aider sur le volume.

A noter la pâte à sucre est collée à l'eau avec un pinceau légèrement humidifié. Il est essentiel de tout fixer, car en séchant sinon tout risque de se détacher.

Pour la réalisation du personnage : Il est préférable de faire le personnage quelques jours avant, ce qui fait que l'on peut en étaler la réalisation sur plusieurs jours, ce qui lui permet de bien sécher. Bien souvent, personne ne mange les personnages, et la pâte à sucre une fois séchée ne pourrit pas... J'ai donc toute une collection de personnages que mes filles refusent que je jette, et que j'ai mis en vitrine ;o)

On commence bien évidemment par la base de la robe, qui va servir de support à l'ensemble du personnage.
J'ai réalisé un cylindre qui était à peu près à la taille du dessin, reste à vous de décider de l'épaisseur de votre personnage.

 

Le bas de la robe étant légèrement voilée, j'ai réalisé un creux dans le bas de robe, et écrasé les bords afin de les rendre plus fin.
Etant donné que j'avais un creux sous la robe, j'ai mis un peu de pâte à sucre pour compenser et supporter le poids.
En faisant le voilé du bas de la robe, cela allonge un peu la robe, il faut en tenir compte lorsque l'on fait le cylindre de base.

 

Avant de fixer l'ensemble de la jupe, j'ai réalisé la pointe de la chaussure.
Comme elle est cachée sous la robe, inutile de réaliser l'intégralité de la chaussure (sauf si vous êtes minutieux)
Sur un support et à l'aide d'un pique à brochette j'ai fixé la base de la robe.
On enfonce le pique en le tournant, avec précautions, pour éviter que la base ne diminue de hauteur.

 

Ensuite j'ai proportionné une boule pour faire la base du tronc.
J'aurais peut-être pu me simplifier la vie au final en faisant le tronc en une partie avec le bleu clair,
vu que je l'ai recouvert en grande partie par la suite,
mais en modelant c'est ce que j'ai trouvé de plus simple.
Donc soit vous faites le tronc du corps en 1 seul morceau, soit comme ici en 2 morceaux.
Nota : j'ai peu oublié de lui faire un peu de poitrine ! Ce qui fait que mon personnage est un peu plat.

Un peu de couture, la robe est en 2 couleurs et surtout il y a une pointe devant comme un corset
(en tout cas c'est que l'on voit sur le dessin et le personnage plastique).
Dans ce cas avec une feuille de papier absorbant qui est souple comme du tissu, je confectionne un patron,
que j'essaie sur le personnage afin d'avoir la bonne taille et forme à découper.
Ensuite j'étale la pâte à sucre de la couleur que je souhaite, en fine épaisseur, et je découpe la pièce.

 

Il ne reste plus qu'à habiller le personnage, en oubliant pas de tout humidifier au pinceau.
Puis je marque l'emplacement des bras avec un instrument à bout rond.

Nota : c'est aussi cette technique que j'ai utilisé pour la traine.

 

Comme pour la jupe, je fais 2 boudins fins dont je règle la taille à l'aide du dessin imprimé.
Sur le bout du bras, je fais aussi un petit creux pour y introduire la main.

Puis je réalise la main, qui est une goutte de pâte à sucre, dans laquelle je découpe les doigts.
Ici attention au sens du pousse... il m'est arrivé de faire les mains à l'envers avec les pousses vers le bas ;o)
L'avantage de la pâte à sucre, c'est que l'on peut refaire facilement.

Il ne reste plus qu'à fixer le bras avec le mouvement souhaité.
Pour fixer le bras levé, j'ai utilisé un morceau de spaghetti après avoir un peu fait sécher le bras.
On peut aussi mettre un tas de coton afin de le maintenir pendant qu'il sèche.

 

Je dirais que là s'arrête le "tuto" si je peux l'appeler comme ça.
Pour la tête : vous pouvez vous aider de ce que j'avais fait pour ma sorcière ou mes mariés.
C'est pas forcément l'aspect de mes personnages que je réussie le mieux.

Le maquillage et cils sont peints au pinceau avec du colorant gel, mais il existe des feutres alimentaires,
peut-être plus simple d'utilisation.



Olaf - le gentil bonhomme de neige

Ici pas de pas à pas, juste quelques photos de détails. Le personnage est plus simple à faire, sauf pour le visage j'avoue.

Même technique, j'ai imprimé un dessin à la taille souhaitée
et j'ai proportionné les boules du bonhomme par rapport à ce dessin.

Tant les bras et les branches sur la tête ont été faits en 1er,
puis laissés sécher pour durcir afin de les insérer dans des trous réalisés avec un pique apéritif.

 

C'est ce personnage que les petites invitées de l'anniversaire ont voulu refaire :o) et dont je mets quelques photos ici.

C'est fou, je n'ai jamais fait d'atelier pâte à sucre avec des enfants, et pour occuper le petit groupe, j'ai tenté l'expérience.
Au départ, j'avais pensé juste leur faire recouvrir quelques cupcakes, faire une coccinelle et quelques fleurs.... croyant qu'au bout d'une 1/2 heure - 1 heure elles en auraient assez... pas du tout, elles ont même voulu réaliser Olaf.

Franchement, de tous les anniversaires que j'ai organisé, c'est vraiment l'activité qui les a passionnées et tenues plus de 2 heures ! et je pense que nous aurions pu les tenir 1 heure de plus avec cette activité, si le temps ne passait pas si vite et que nous n'avions pas eu à passer au gâteau avant que leurs mamans ne reviennent les chercher.
Ce fût aussi un atelier chantant.... avec la jolie chanson de la soeur d'Elsa : "Je voudrais un bonhomme de neige" entonné à tue tête par 6 gamines avec le sourire !

Bref, à refaire.
C'est fatigant, demande une attention et une écoute de chaque instant, de la patience, mais quel plaisir de voir leur réalisation, leur créativité, leur spontanéité... et leur joie, que je ne résiste pas à partager ici.


   

Après avoir réalisé le personnage ou les personnages... et bien il faut le gâteau.
          

Gâteau au chocolat - cerise et ganache chocolat blanc
          

Ce gâteau est basé sur une recette de Stéphane Glacier, dont j'ai au fil du temps modifié certaines proportions pour avoir un gâteau plus aérien, qui se tient pour faire des gâteaux montés ou décorés de pâte à sucre.

C'est ce pas à pas que j'avais réalisé, mais qui au final n'a pas plus... Bref, on ne m'y reprendre plus.

Pour le reste, c'est juste une ganache classique et de la confiture de votre choix : ici cerise, mais la framboise, le fruit de la passion, la coco... vont tout aussi bien.

Avec la quantité ci-dessous vous pouvez faire :
- soit un gâteau de 18 de diamètre (environ 6 cm de haut) : pour 6 - 8 personnes environ
- soit 2 gâteaux de 20 de diamètre superposés : comme dans le pas à pas ci-dessous : pour 10 personnes

Ganache chocolat blanc
(à faire la veille de préférence ou au moins 6 heures avant)
Temps de réalisation : 15 minutes

Ingrédients

120 g de chocolat blanc
160 g de crème liquide entière
quelques gouttes d'extrait de vanille liquide

Faire chauffer la moitié de la crème et commencer à faire fondre le chocolat blanc au bain-marie.
Lorsque la crème est en limite d'ébullition, verser la en 3 fois sur le chocolat blanc
et mélanger en décrivant des petits cercles.
Lorsque le chocolat blanc a totalement fondu, ajouter le reste de crème liquide et l'extrait de vanille.
Mélanger, puis filmer et réserver au réfrigérateur à minima 6 heures ou une nuit.

Gâteau au chocolat
Temps de réalisation : 20 minutes + 30 minutes de cuisson
Température de cuisson : 180 °C

Ingrédients

4 oeufs
90 g de beurre ramolli
160 g de sucre en poudre (en réserver 20 g pour les blancs en neige)
80 g de poudre d'amande
90 g de farine
10 g de poudre de cacao
1/2 c à café de levure chimique
100 g de chocolat noir à 70 %
1 c. à soupe de crème épaisse
1 pincée de sel

Préchauffer le four à 180 °C (chaleur tournante)

Séparer les blancs des jaunes.
Faire fondre le chocolat noir au micro-onde ou au bain marie, et réserver.

Crémer ensemble le beurre, 140 g sucre et la poudre d'amande.
Ajouter ensuite les jaunes et la crème épaisse, et mélanger.

 
        
Ajouter ensuite le chocolat fondu et mélanger de nouveau. Le chocolat doit être tiède.

Tamiser la farine, la levure et la poudre de cacao et l'incorporer au mélange.

 
       
Monter les blancs en neige, et les serrer avec les 20 g de sucre.
Les incorporer en 3 fois dans la pâte.

Sur une plaque de cuisson recouverte d'un papier cuisson ou une feuille silicone,
déposer un cercle de 20 cm de diamètre préalablement beurrer ou graisser.
Et verser la pâte dans le cercle, en insistant sur les bords afin d'éviter la boursouflure centrale.


          
Faire cuire environ 30 minutes (selon le four). Vérifier la cuisson à la pointe d'un couteau.
Démouler sur une grille et laisser totalement refroidir.

Le mieux une fois froid, est d'emballer le gâteau et de laisser reposer quelques heures voir une nuit.

A noter : l'avantage de faire cuire le gâteau dans un moule à entremets, c'est que les bords seront droits, et qu'au démoulage le fond sera bien lisse, ce qui aidera à avoir un gâteau droit.

Montage et garnissage du gâteau
Temps de réalisation : 15 minutes

1 pot de confiture à la cerise (ou à la framboise, fruit de la passion...)

Découper le haut du gâteau afin de retirer juste la couche du dessus et l'égaliser pour qu'il soit droit.
Puis découper le gâteau en deux dans le milieu.
Faire de même avec le 2ème gâteau.

 
       
Monter la ganache au chocolat blanc au fouet pour obtenir comme une crème fouettée.


          
Déposer un des disques de gâteaux sur un support, et napper le dessus de confiture.
Prenez bien soin de garder un des disques à face très lisse pour le dessus du gâteau.
Déposer un 2ème disque de gâteaux sur la confiture, et napper le de ganache au chocolat blanc.

 
           
Déposer un 3ème disque de gâteaux sur le dessus, et napper le de confiture.

Déposer les 4ème disque sur le dessus en prenant soit d'avoir le côté le plus lisse sur le dessus,
et bien vérifier que les 4 disques de gâteaux dont bien superposés les uns par rapport aux autres.

Recouvrir l'intégralité du gâteau du reste de ganache au chocolat blanc,
en prenant soin de bien lisser la surface afin d'avoir un support bien droit.

 

Remettre le gâteau au moins 30 minutes au frais pour que la ganache reprenne de la texture.
        

Couverture et décors en pâte à sucre

En général, je recouvre mes gâteaux de pâte d'amande, c'est meilleur et il en existe maintenant dans les magasins proposant des produits de cake design, colorées vraiment sympa... même si rien ne vaut la bonne pâte d'amande !

Bref, ici comme il me fallait un blanc neige, plus difficile à obtenir en pâte d'amande, j'ai recouvert mon gâteau de pâte à sucre.

Pour cela, comme la photo finale du montage du gâteau, il faudra recouvrir le gâteau d'une base de crème ou de confiture, ce qui permettra à la pâte à sucre d'adhérer.

Pour étaler la pâte à sucre, je fleure mon plan de travail avec de la maïzena, ça évite d'y rajouter du sucre.
Mais je sais que certains préconisent de faire un mélange moitié sucre glace - moitié maïzena.
Si comme moi, vous ne maîtrisez pas la couverture de gâteau en pâte à sucre :
n'étaler pas trop finement la pâte à sucre.

Il existe des sites qui indique la quantité utilisée pour recouvrir les gâteaux en fonction de leur dimension,
mais j'avoue que je n'arrive pas à un super résultat en respectant leur quantité.

 

Une fois recouvert, lisser le dessus et les bords afin d'éviter les plis, tout en faisant attention de ne pas déchirer la pâte à sucre.
De plus comme vous le voyez n'hésitez pas à repousser vers le gâteau la pâte à sucre,
et ne pas trop tirer la pâte à sucre vers le bas en lissant le gâteau
sinon vous risquez de déchirer les angles. Et là c'est difficilement rattrapable.

Après tout en repoussant la pâte à sucre vers le gâteau de découpe le long de mon gâteau en insistant sur l'angle
en passant plusieurs fois.On peut aussi utiliser un couteau, mais quand on ne maîtrise pas on a vite fait de couper trop court.

 

Une fois coupé, retirer l'excédent de pâte à sucre, et lisser de nouveau la surface et les côtés du gâteau.

Le gâteau est prêt à être décoré.

A noter : Pâte à sucre et réfrigérateur

En principe, la pâte à sucre ne supporte pas le réfrigérateur. Elle prend l'humidité et ne séche pas. Enfin, c'était le cas. Mais, soit les pâtes à sucre ont du évoluer, soit nos réfrigérateur sont moins humides, car bien envelopper dans du film alimentaire, je conserve maintenant mes gâteaux au réfrigérateur sans problème et ce plusieurs jours.
C'est mieux pour les crème intérieures.

La tâche que j'ai faite était pour poser Olaf, et permettre de le contraster par rapport au dessus blanc.
Là, comme j'avais bien réussi la couverture de mon gâteau, il n'y avait pas de défaut, mais en cas de déchirure,
ce genre de tâche peut aider à dissimuler les imperfections ;o)

J'ai réalisé 2 gâteaux Reine des neiges, et c'est celui avec les petites fleurs qui au final à le plus plu.
Il s'agit tout simplement de fleurs en deux couleurs (couleurs de la robe) réalisé à l'emporte-pièces.

 

Le coeur de la fleur est fait avec des billes de décoration alimentaire.
Faites autant de fleurs que vous voulez, et de plusieurs tailles.
Après le jeu consiste à les disposer comme on le souhaite avant de les coller à l'eau.

Pour ne pas avoir une fleur plate, j'utilise un coton afin de les creuser en les déposant.

  

Pour déposer les fleurs sur le côté, j'ai réalisé des petits trous, ce qui permet de mieux les fixer.

Pour décorer le gâteau, mettez les personnages en place ça aide.

Et une version plus simple pour le 2ème gâteau Reine des neiges.

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Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie.

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15 mars 2014

Filets de lieu Dugléré

Après diverses escapades gourmandes d'ailleurs, je reviens chez nous, pour une recette traditionnelle de la gastronomie française, et cette fois-ci une recette salée.

Et oui, Dugléré n'est pas une appellation venant d'ailleurs, pas de tonalités exotiques ici (quoi que pour les étrangers la cuisine française a des tonalités exotiques tout dépend du point de vue où on se place).

Le nom de la recette nous vient de son créateur, Adolphe Dugléré, grand chef cuisinier français du 19ème siècle né en 1805 à Bordeaux et mort en 1884 à Paris. C'est un cuisinier de tradition familiale on dira puisqu'il est le fils d'un autre grand chef, Jean Dugléré.
Élève du grand Marie-Antoine Carême surnommé "le roi des cuisiniers" et "cuisinier des rois", avec qui il travaille dans les cuisines du baron de Rothschild, il prendra par la suite la direction du restaurant "Les Frères Provençaux" au Palais Royal, puis celui du "Café Anglais".
Très lié au milieu artistique de l'époque, c'est notamment auprès de lui qu'Alexandre Dumas, prendre conseil pour son Dictionnaire de cuisine.

Adolphe Dugléré est aussi connu pour sa préparation en 1867, à l'époque de l'exposition internationale de Paris, du menu d'une quinzaine de plats, dit "Dîner des Trois Empereurs", en l'occurrence Alexandre II, Tsar de toutes les Russies, le Tsarévitch et futur Alexandre III, Guillaume 1er, Roi de Prusse et futur Empereur, et le prince Otto von Bismarck, et dont le menu peut être vu au musée du restaurant de la Tour d'Argent à Paris.

On doit à Adolphe Dugléré une belle liste de recettes qui ont donné leurs lettres de noblesse à la cuisine française comme :

- les pommes Anna en l'honneur d'une courtisane célèbre du second Empire, Anna Deslions ;
- le potage Germiny, potage à l'oseille ! créé pour le gouverneur de la Banque de France de l'époque le Comte Germiny;
- la poularde Albufera dédiée au maréchal Suchet, Duc d'Albufera ;
- le soufflé à l'Anglaise....

...et bien évidemment le poisson à la Dugléré, plus précisément le barbue ou la sole.

Les filets de poisson à la Dugléré ou filets de poisson Dugléré selon le manuel, puisque c'est une recette de base que les éléves cuisiniers apprenent à l'école (bien dommage de ne pas en trouver plus souvent à la carte des restaurants !) sont des filets de poissons pochés à court mouillement avec un fumet de poisson, du vin blanc et une garniture de tomates concassées, persil haché, échalotes et oignons ciselés. En fin de cuisson, la sauce est réalisée par réduction du liquide de cuisson puis monté au beurre.

En principe, on accompagne les filets de poisson Dugléré avec des pommes vapeur, du riz ou des pâtes, mais rien n'empêche de les accompagner de légumes verts, comme ici des brocolis cuits à la vapeur.

La recette que j'ai utilisée, est celle du livre "La cuisine de référence", mais j'avoue ne pas avoir eu le temps de préparer mon fumet de poisson maison ;o), je lui ai préféré du fumet de poisson tout fait, ce qui simplifie énormément la recette pour la faire à la maison.

A refaire avec d'autres poissons.

Nota : je mets les quantités en poids, mais ne vous focaliser pas absolument sur ces poids. Contrairement à la pâtisserie, en cuisine 5 g de plus ou de moins c'est moins grave, ça ne change pas la technique, seul le goût sera plus au moins le même.
         

Filets de lieu Dugléré
        

Pour 4 personnes

Ingrédients

4 filets de lieu pas trop épais (ou du barbue, de la sole... il faudra juste adapter le temps de cuisson au four selon l'épaisseur de votre filet de poisson qui peut prendre en 5 et 10 minutes)
2
0 g de beurre et un peu pour le plat de cuisson
20 g d'échalotes
40 g d'oignon
400 g de tomates entières
20 g de persil
50 ml de vin blanc sec
Sel
poivre
environ 500 ml de fumet de poisson

Préchauffer le four à 180°C

Préparer le fumet de poisson : dissoudre la poudre de fumet de poisson dans 500 ml d'eau froide.
Pour la quantité : regarder les indications de l'emballage,
car en fonction des marques les quantités pour 500 ml d'eau ne sont pas toujours les mêmes.
Porter à ébullition, et laisser cuire 10 minutes.

Faire chauffer une casserole d'eau chaude.

Pendant que le fumet chauffe et cuit.
Éplucher l'échalotte et l'oignon, et ciseler les.

Laver et faire une croix sur les tomates, et les plonger une dizaine de secondes dans l'eau bouillante.
Les plonger ensuite dans l'eau froide pour arrêter la cuisson.Les éplucher, les couper en 4, retirer les pépins et les couper en brunoise.

Laver, sécher, équeuter le persil, et le hacher grossièrement.

Beurrer un moule allant au four et pouvant passer sur la plaque de cuisson.
Répartir sur le fond du moule l'échalotte, l'oignon, le persil et les tomates.

Saler et poivrer l'intérieur des filets de poissons, et les plier en trois côté peau à l'extérieur.
Disposer les filets dans le plat de cuisson.
Verser le vin blanc et mouiller avec le fumet de poisson jusqu'à mi-hauteur des filets.

 

Commencer la cuisson, en portant le bouillon à ébullition sur la plaque de cuisson,
couvrir le plat d'un papier cuisson, et enfourner pour 5 à 10 minutes suivant l'épaisseur des filets.

Faire chauffer de l'eau dans une casserole avec une assiette dessus,
ce sera pour garder au chaud les filets une fois cuit.

Vérifier la cuisson des filets, et les mettre sur l'assiette chaude.

Mettre le jus de cuisson avec les tomates, oignons, persil et échalotes dans une casserole,
et faire réduire à feu vif presqu'à glacer (il ne faut presque plus de liquide dans la casserole)
Ne pas travailler la sauce au fouet.
Hors du feu, monter au beurre,
en ajoutant le beurre en morceaux petit à petit et remuant la casserole pour former des cercles.
Vérifier l'assaisonnement.

Dresser les filets de poissons dans un plat ou les assiettes
et répartir la sauce dessus.

Déguster de suite.

Nota : on peut aussi les service dans un plat, en faisant se chevaucher légèrement les filets.

 

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12 mars 2014

Brioches rangées de ligne à la crème - 卡士达排包 (Kǎ shì dá pái bāo)

Qu'y a t-il de plus universel que le pain ? Ou plus généralement que les pâtes levées ? Et bien, je pense que c'est la brioche ou les assimilées.

On trouve des brioches ou assimilées quasi partout dans le monde : cross bun en Irlande, le koulitch russe, la tsoureki en Grêce... Rien qu'en France, chaque région a la sienne, avec sa forme particulière : longue, ronde, en cercle, tressée..., sa spécificité de goût : fruits confits, fleur d'oranger, au sucre, avec de la crème...

J'avoue qu'avant le CAP et surtout avant d'avoir appris la technique des pâtes levées, je n'étais pas très boulange. Non pas que je n'aime pas ça, bien au contraire. Mais il faut dire que mes essais de brioches ou pains étaient de lamentables catastrophes... Une honte qui ne rendait pas hommage à mes grand-mères qui pétrissaient leurs délicieuses brioches maison à la main !
Cela me fermait la porte à pas mal de recettes et de découvertes. J'avais pourtant plaisir à écouter des passionnés de boulange : David (avec qui j'ai appris), Nadji (dont le blog est une mine d'or pour tout ce qui est boulange d'ici et d'ailleurs, et qui a d'ailleurs réalisé cette recette de petits pains)... à prendre les conseils de chacun...

Et puis on apprend, on comprend : le gluten, la force de telle ou telle farine, la vie de la levure... et au final, ça marche.

Lorsque l'on réussi enfin à maîtriser la pâte levée, c'est là qu'on reprend les bouquins, les feuilles déchirées de magazines, les pages web qui ont fait saliver.... et qu'on délaissait faute de savoir faire. C'est là qu'on se dit qu'enfin on va arriver à faire telle ou telle brioche goûtée ici, goutée là, goûtée là-bas...
Et c'est comme cela que je suis repartie sur le blog de Maizi (une chinoise) que j'aime beaucoup pour ses recettes de pain et de brioches (même si je comprends vraiment peu de chose à ce qu'elle écrit ! mais ses photos sont magnifiques). Je vous avais d'ailleurs déjà proposé une de ses recettes de crème de potimarron en fin d'année dernière.

Cette fois-ci, c'est comme vous l'aurez deviné avec mon introduction une recette de petites brioches, et de petites brioches chinoises que je vous propose ici.

Je ne sais pas de quelle origine est cette recette, est-ce typique, historique en Chine ou une mode venue d'ailleurs ? Il n'empêche que l'on trouve de ces brioches en long ou en rond. En Chine, le pain est majoritairement cuit à la vapeur (environ 60 % du marché du pain), et ensuite on trouve ce qui ressemble à du pain de mie ou de la brioche.
J'en veux pour exemple, la devanture de cette "pâtisserie" à Hong Kong où l'on peut manger des petits pains et brioches de toutes sortes.

Il faut savoir que le marché chinois du pain reste encore à 60% le pain cuit à la vapeur (馒头 - mántou - que l'on trouve au Nord de la Chine) et pour 38% environ c’est du pain dit sweet (pain de mie, brioche). Pour les 2 % qui restent... et bien c'est le pain européen. Il y a de plus en plus de pâtissiers et boulangers qui tentent avec plus ou moins de succès de s'implanter en Chine... bien évidemment dans les grandes villes et les beaux quartiers.

S'agissant des brioches de la recette qui va suivre, elles sont en long dans une forme assez typique que l'on voit pas mal sur les blogs chinois, et fourrré à la crème pâtissière, avec laquelle on fait d'ailleurs les traits dessus. J'avoue que je ne sais pas si la traduction est correcte, mais j'aimais bien le nom trouvé ;o)

La préparation de la pâte se fait en 2 temps, d'abord la confection d'un levain, puis la pâte à brioche. Dans la recette, on utilise de la levure séche de boulanger, mais j'avoue que je préfére de loin la levure fraîche de boulanger, elle est active plus rapidement et je trouve le résultat toujours meilleur.

Il n'y a pas besoin de farine spéciale pour faire cette recette.

Mais je vous montre ici, le type de farines utilisées dans la recette originale, juste pour le côté exotique. On utilise donc un mélange de 2 types de farine : une farine forte en gluten (高筋面粉) et une farine faible en gluten (低筋面粉). On trouve ces 2 types de farine dans les supermarchés asiatiques bien évidemment.

Mais car je le disais, on peut parfaitement faire cette recette avec la farine que l'on trouve chez nous, et même dans vos placards.

La farine forte en gluten correspond à la farine de type T45 (c'est souvent écrit en petit sur les paquets), de la farine de gruau ou farine de force, qui sont parfaites pour faire tout type de brioches ou la pâte levée feuilletée.
La farine faible en gluten sera plus une farine de type T55 (c'est aussi écrit sur la paquet - souvent dans les rayons ces 2 type de farine ne sont pas distinguées, et pourtant on n'en fait pas la même chose).
On peut aussi parfaitement faire ces brioches qu'avec un seul type de farine, et dans ce cas soit de la T45 ou de la farine de gruau.

Voilà donc rien d'original dans la recette, et tout frais sorti du four... ça donne juste envie de repasser par la casse du petit déjeuner.
        

 Brioches rangées de ligne à la crème
     

  卡士达排包
      

Pour 10 petites brioches longues

Crème pâtissière

2 jaunes d'oeufs
50 g de sucre
17 g de farine ou de maïzena (perso je préfére la maïzena)
165 g de lait
7 g de beurre

Faire chauffer le lait dans une casserole.
En parallèle, mélanger ensemble la maïzena, le sucre et les jaunes d'oeufs.

Lorsque le lait est chaud, verser le petit à petit sur le mélange et mélanger bien.
Reverser le tout dans la casserole, et faite cuire en mélangeant constamment jusqu'à épaississement.

Lorsque la crème a épaissi hors du feu ajouter le beurre et mélanger jusqu'à totale incorporation.
Mettre dans une assiette, et filmer au contact.
Laisser refroidir complétement au réfrigérateur.

Pâte à brioche

pour le levain

90 g de farine T45
60 g de farine T55
30 g de sucre
4 g de levure de boulanger séche (ou 12 g de levure fraîche)
120 g d'eau

Dissoudre la levure dans l'eau et mélanger tous les ingrédients afin d'obtenir une pâte légèrement collante.
Inutile de pétrir à ce stade.

 

Couvrir la pâte et la laisser dans un endroit chaud pendant 1 heure au moins.
La pâte va lever et former des bulles, ce qui montrent que les levures travaillent ;o

Pour la pâte

90 g de farine T 45
60 g de farine T5530 g de sucre
12 g de lait en poudre
3 g de sel
40 g d'oeuf (donc pas la totalité d'un oeuf moyen - il faudra le battre et peser la quantité nécessaire - garder le reste pour dorer la pâte)
33 g d'eau
20 g de beurre à température ambiante

Dans le bol d'un robot avec le pétrin, mettre les farines, le sucre, la poudre de lait, l'oeuf,et le sel.
Mélanger quelques secondes (c'est juste pour éviter que le sel ne tue les levures du levain)
ajouter le levain et l'eau, et commencer à pétrir.
Lorsque les ingrédients sont bien mélangés entre eux, pétrir à vitesse moyenne pendant 10 minutes.

Ajouter le beurre et pétrir de nouveau pendant 5 minutes à petite vitesse.
Il faut que le beurre soit complétement incorporer.

Mettre dans un récipient, couvrir et laisser développer pendant 1 heure au moins.
La pâte doit doubler de volume.

  

Dégazer la pâte sur le plan de travail, en l'aplatissant avec la paume de la main.
Diviser la pâte en 10 morceaux (d'environ 60 g chacun)
Couvrir et laisser reposer 15 minutes encore.

Puis façonner les brioches : former des boudins et les étaler.

 

Répartir de la crème pâtissière et les rouler.
Mettre le reste de crème pâtissière dans une poche à douille avec un embout fin.

  

Les disposer en ligne dans un moule de 20x30 cm préalablement beurrer ou graisser.Dorer à l'oeuf battu, couvrir et laisser reposer pendant au moins 1 heure pour que les brioches se développent.

Préchauffer le four à 180 °C.

Lorsque les brioches ont développer, les dorer une 2ème fois,
et faire des traits de crème pâtissière sur le dessus.

Enfourner pour 20 - 25 minutes environ.

Laisser refroidir sur une grille... et déguster :o)

 

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8 mars 2014

Petites crêpes à la farine de riz

Il y a quelque temps, j'ai reçu un paquet de test pour de la farine de riz bio de Bjorg.

J'avoue que je n'utilise que très rarement des farines autres que la farine de froment ou de sarasin. J'avais testé une fois de la farine de coco, mais sans grande conviction, car je n'en aime pas le goût, et j'ai aussi testé de la farine de chataîgne avec là plus de succès.

Bref, le paquet de farine de riz étant à la maison... il aurait été dommage de ne pas essayer de l'utiliser, voici une occasion qui tombe bien.

Ici loin de moi l'idée de faire une recette dite "avec ou sans gluten", car j'ai la grande chance de ne pas faire d'intolérance particulière, et de même pour mon entourage.

La farine de riz n'a pas la même réaction que la farine de blé, la pâte reste à mon goût "sableuse". Je m'explique, une fois la pâte réalisée, on sent très bien la granulosité de la farine de riz... et ça j'avoue que je n'aime pas. De plus, elle se mélange moins au liquide, il faut donc régulièrement re-mélanger la pâte lors de la cuisson des crêpes.
Cela s'explique bien évidemment par l'absence de gluten, qui ne donne pas la même élasticité à la pâte que la farine de blé. La conséquence, c'est que l'on ne peut pas faire ses recettes habituelles en remplaçant simplement la farine de blé par la même quantité de farine de riz, il faudra revoir certaine proportion d'autres ingrédients, comme celle des oeufs par exemple pour donner une texture plus proche.
C'est la raison pour laquelle ici, pour cette recette de crêpes, je me suis inspirée d'une recette toute faite, celle de Payette.

Lors de la cuisson, j'ai trouvé que la pâte était bien plus délicate à travailler, plus cassante et ce même après 1 heure de repos. Impossible de faire des crêpes bien fine. Est-ce du au fait que cette farine de riz est compléte ? J'avoue qu'il faudrait que je teste la recette avec une farine de riz plus fine pour le vérifier.

On peut aussi lire sur les sites diverses et variés, que la farine de riz rend les préparations plus légères. Personnellement, j'ai trouvé mes crêpes beaucoup moins souples et légères. 

S'agissant enfin du goût, il n'a rien à voir avec les crêpes à la farine de blé. Bon ça je m'y attendais ! Le goût n'est pas mauvais, mais j'avoue que je n'en ferrais pas des folies, et suis assez contente de ne pas avoir d'intolérance, car je serais aussi malheureuse qu'un régime sans sel.

Voilà pour mon petit retour d'expérience... qui n'est pas fini, car comme il me reste de la farine, j'essayerais en gâteau pour voir.
            

Petites crêpes à la farine de riz
      

Ingrédients

250 g de farine de riz complète
40 g de sucre en poudre
1 pincée de sel
3 oeufs
2 c à soupe d'huile de colza
1/2 l de lait entier

du beurre pour la cuisson

Dans un récipient mettre la farine, le sucre et le sel.

Battre les oeufs, et y ajouter l'huile et le lait.

Ajouter ensuite petit à petit, les liquides au ingrédients secs.
Lorsque la pâte est bien homogène et lisse, laisser la reposer 1 heure.

Faire chauffer une poêle à crêpe et la graisser régulièrement au beurre pour faire cuire vos crêpes.

Accompagner les crêpes avec de la confiture, du sucre, du chocolat...

 

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5 mars 2014

Moelleux au citron bergamote et pistache - Yummy magazine n°17

Dans la série, j'aime la bergamote (enfin le citron bergamote ou limonette de Marakech)... et il est temps d'en profiter car les saisons étant un peu décalées (normalement le citron bergamote c'est plus sur janvier)... on a encore la chance d'en trouver ! un peu plus petites que d'habitude certes... mais bio !

Donc après la recette des carrés à la bergamote publiée il y a quelques jours de cela, je me suis laissée tenter par une recette trouvée chez l'adorable Mamina, qu'elle avait trouvé elle-même dans le magazine italien "Sale e pepe" (et dont je la remercie de nous avoir fait profiter de la traduction de la recette).
Normalement, cette recette est à l'origine à base de citron, dont pour ceux qui n'auraient pas de citron bergamotes, vous pourrez tout de même faire cette recette.

Alors pour la petite "private joke" (désolée je ne peux pas m'en empêcher ;o), certains blogueurs que je connais comprendront et j'espère que cela les ferra rigoler ou sourire (en tout cas c'est uniquement mon intention ici - Bisous à tous)) : il est préférable pour cette recette d'avoir des agrumes bio, puisqu'on va utiliser le fruit en entier, dont la peau.
C'est ce qui m'a intrigué et intéressé dans la recette, et comme je ne trouve des citrons bergamotes que chez les revendeurs bio... cette recette est idéale.
Et c'est vraiment parfait avec le citron bergamote puisque la peau a un goût fantastique pour la confiture ou les écorces confites. Cette recette fait donc profiter de tout le fruit sans rien perdre.

Autre avantage de la recette, elle est sans farine : donc sans gluten, et sans matière grasse... bon pas alléger pour autant, mais tout de même.

Au final, on obtient un gâteau moelleux comme un moelleux au chocolat, avec un parfum d'agrume vraiment bien prononcé. L'association pistache - agrume fonctionne aussi très bien.

A refaire avec plaisir.
        

Moelleux au citron bergamote
      

et pistache
             

Pour 6 personnes - moule à manqué de 20 cm

Ingrédients

Environ 200 g de citron bergamotes (ou de citron) - ici c'est vraiment une valeur indicative puisqu'aucun agrume n'a la même taille. Vu la taille de mes citrons bergamotes j'en ai utilisé 5 - dans la recette originale on parle de 3 citrons.
150 g de poudre de pistaches
150 g de poudre d'amandes
170 g de sucre (compter 200 g si vous le faites au citron - j'ai réduit ici le sucre car la bergamote est moins acide que le citron)
6 oeufs moyens
1 pincée de sel

Sucre glace pour décorer

Bien laver les citrons bergamotes.
Les mettre à bouillir entières dans une casserole remplie d'eau pendant 1 heure.
Les égoutter et les laisser complétement refroidir.
Couper les extrémités et les ouvrir pour retirer les pépins (avec les citrons bergamotes... c'est laborieux).
Mixer la chair et la pulpe des citrons bergamotes pour obtenir une crème bien lisse.

 

Préchauffer le four à 160°C

Mixer la poudre de pistache et la poudre d'amande afin d'afiner au mieux les poudres.

Séparer les blancs des jaunes.

D'un côté monter les blancs en neige ferme avec une pincée de sel.

De l'autre fouetter les jaunes avec le sucre.
Ajouter ensuite au mélange jaunes-sucre la poudre d'amande et pistache finement mixée.
Puis ajouter la crème de citron bergamote, et re-mélanger.

Incorporer les blancs en 3 fois.

Puis verser dans un moule à manqué beurré.
Laisser cuire 45 minutes à 1 heure en vérifiant la lame du couteau.

Laisser refroidir dans le moule.

Saupoudrer de sucre glace et éventuellement d'un peu de poudre de pistache.

  


            

Yummy Magazine n°17 : Vive le printemps !
         

C'est bientôt le printemps, et je souhaite en profiter pour vous faire part de la sortie du dernier numéro du magazine web de cuisine Yummy Magazine !

yummy mag n 17Vous y retrouverez comme toujours :

Au sommaire :

• Les rubriques des chroniqueu(r)ses de la Yummy Team : L'édito de Dorian, Naturellement bon, Vite fait, bien fait ! Au quotidien, Le temps d'un week-end, British Corner, Sans gluten & sans lactose, Histoire d’épices…

• Les recettes des blogueuses, sélectionnées sur le site ou sur le Web. Les légumes qui font et feront le buzz ! Les choux, L’orange, Les fèves, La mangue, L’ail frais, La rhubarbe. Et un zoom sur les cakes. Salé ou sucré,le cake n’est jamais ringard ! Il est juste gourmand…

• Une rencontre avec Arthur Le Caisne, auteur du livre « La cuisine c’est aussi de la chimie », qui va chambouler vos habitudes et certitudes… Pour mieux cuisiner évidement ! Il nous raconte (presque) tout sur la réalisation de ce livre.

• Et plus encore…

- Pour le feuilleter en ligne : cliquer ICI

- Pour le télécharger : cliquer ICI

           
Je vous y propose une recette perse de Khoresh Ravis, recette salée à base de rhubarbe.

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3 mars 2014

Wasabi frais - 4ème recette : liqueur de wasabi

Comme promis voici le 4ème et dernier billet de ma série sur le wasabi frais.

Dans le 3ème billet qui concernait le dessert (la glace chocolat blanc wasabi), j'avais évoqué l'existence d'alcools au wasabi et mon expérience pour fabriquer une liqueur au wasabi... Je n'en suis pas à une expérience près ;o). Et puis on fait bien de la vodka au piment, alors une liqueur au wasabi, pourquoi pas ?

Il aura fallu attendre quelques semaines afin de finaliser cette liqueur étonnante, et ainsi en proposer la recette, qui est basée sur la recette que j'utilise pour faire toutes mes liqueurs d'ailleurs.

Je ne sais pas si cette liqueur est faisable avec du wasabi tube ou poudre (enfin le pseudo wasabi), mais en tout cas si vous en avez un jour du frais, il faut vraiment essayer, car au final c'est pas mal... bien évidemment si vous étes amateur du goût du wasabi.

L'odeur de cette liqueur est totalement celle du wasabi, elle vous monte légèrement au nez, mais en étant beaucoup moins agressive au final. Idem en bouche, ça a le goût du wasabi, mais sans le côté très piquant du wasabi.

A consommer avec modération... cela reste un alcool.
       

Liqueur de wasabi
        

Ingrédients

12,5 cl d'alcool de fruits
15 g de wasabi frais
60 g de sucre
13 cl d'eau

Couper le morceau de wasabi frais en copeaux,
et les mettre avec l'alcool dans un bocal hermétiquement fermé.

Laisser macérer 20 jours à l’abri de la lumière.

Au bout du temps de macération, faire chauffer l'eau et le sucre afin d'obtenir un sirop.
Compter 2 - 3 minutes à compter de l'ébullition.
Laisser refroidir complétement.

  

Filtrer l'alcool afin de retirer les morceaux de wasabi.
A noter : j'ai utilisé un filtre à café pour filtrer pour retirer le dépôt.

Ajouter le sirop refroidi, et mettre en bouteille.

Se conserve des mois.

 

Et des nouvelles de ma pousse de wasabi... et bien petit à petit les feuilles se développent. Il en a 2 déjà développé et 2 en formation. La prochaine étape sera de le mettre en terre pour voir.... à suivre

Petit récapitulatif de mes billets autour du wasabi frais :

- l'entrée : sashimi et pâte de wasabi et présentation du wasabi

- le plat : Boulettes de porc au wasabi sur lit de ramen et légumes sautés

- le dessert : Glace au chocolat blanc - wasabi - 2 versions : gelée de fraises ou  brunoise d'ananas Victoria

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27 février 2014

Man'ouché au zaatar cuit façon Saj

Il y a des émissions qui vous donnent envie de voyager culinairement parlant (et même voyager tout court en fait), et c'est le cas lorsque je regarde deux émissions que j'aime bien : celles de Julie Andrieux autant lorsqu'elle fait le tour du monde que le tout de France, et celles de Fred Chesbeau, avec qui je prendrais facilement des dizaines de kilo à tout tester comme il le fait (et comme je le fais aussi lorsque moi-même je voyage).

C'est lors du visionnage d'une des émissions de l'un ou l'autre, j'avoue que je ne sais plus, que j'ai découvert les Man'ouché, et j'ai fait tilt en entendant man'ouché au zaatar, en me remémorant le mélange de zaatar que j'avais fait pour une précédente recette.

Le Man'ouché (ou mana'iche) est un pain plat comme une pizza, spécialité du Liban, que l'on mange apparemment là-bas au petit déjeuner. Le pain est enduit d'un mélange de zaatar et d'huile d'olive. Une fois cuit, on le mange tel que ou avec des olives, du concombre et des tomates. On peut aussi le servir garni de fromage alors il devient Man'ouche Jebneh, garni de labné (sorte de yaourt grec libanais)...

Quant au Zaatar, il s'agit d'un mélange d'épices, ayant pour base une mélange de sumac, thym et sésame, et dont je vous en avais donné la recette, trouvée elle sur le blog de cuisine Syrienne Paris-Alep.

Pour la recette de la pâte des Man'ouché, je me suis inspirée du livre "Manger sur le pouce au Lyban" d'Amal Marroun, pour les quantités et les ingrédients, mais pour la cuisson j'ai opté pour une cuisson type Saj (soit sur une plaque chauffante incurvée dont le lien vous montrera une photo). Comme dans le livre, vous pouvez aussi faire cuire ces pains au four comme des pizzas, mais j'avoue que le pain n'est pas mon fort en cuisine, j'en trouve la cuisson souvent délicate. Bien souvent il ressort trop sec et pas à mon goût.

L'autre solution aurait peut-être été d'avoir une poêle avec un couvercle chauffant comme ici, mais ça serait pousser le vice loin que d'en avoir une rien que pour cela, même si je trouve l'objet amusant.

Pour ceux dont la recette rebuterait, et si vous étes sur Paris, il existe dans le quartier de Beaubourg, un "snack" à Man'ouché, où on vous fait des Man'ouché sur un saj... Pas encore tester mais cela ne saurait tardé pour faire la comparaison.

Une fois prêt, perso, j'ai garni le mien de tomates et de fromage... juste trop bon.
          

Man'ouché au zaatar cuit façon Saj
        

Ingrédients

260 g de farine (T45 de préférence)
12 g de levure de boulanger fraîche
5 g de sel
2 cl d'huile d'olive
1/2 c à café de sucre
environ 150 ml d'eau

Mélanges d'épices Zaatar
huile d'olive

Dans le bol d'un robot muni d'un crochet à pétrin mettre :
la farine, le sel, le sucre, l'huile d'olive et la levure émiéttée (et pas au contact du sel)

Ajouter une partie de l'eau et commencer à pétrir.
Ajouter petit à petit l'eau afin d'obtenir une pâte molle mais non collante.
Il se peut que vous n'ayez pas besoin de toute l'eau indiquée, voir d'en mettre un peu plus.
Si la pâte est trop collante rajouter un peu de farine.

Pétrir à vitesse moyenne pendant 10 -12 minutes environ.

Mettre dans un récipient et filmer la pâte.
Laisser la lever pendant 1 heure dans un endroit chaud.

Au bout d'une heure la pâte va avoir doublée de volume, l'applatir et la plier en trois.
Couper en 4 ou en 6 morceaux égaux.
(en 4 ça permet de faire des pains suffisamment grand pour un sandwich)
        

 

Faire chauffer une poêle à crêpe sur laquelle vous pourrez mettre un couvercle.

Dans un bol mélanger du zaatar et de l'huile l'olive.
Etaler un paton de pâte en rond et répartir du mélange huile - zaatar généreusement.
Par contre nota, j'ai pas été aussi généreuse en huile que dans les vidéos...
           

 
         
Déposer sur la poêle bien chaude et laisser cuire à feu moyen une dizaine de minutes environ,

voir moins bien vérifier la cuisson dessous il ne faut pas que cela brûle.
Pendant la cuisson, vous pouvez couvrir la poêle pour mieux cuire le dessus,
ou passer les man'ouché quelques minutes au four gril.
               

A manger de suite tel que ou garni selon votre envie

 

Sur la photo de droite : on voit mon essai de cuisson au four... un peu sec.
Et ci-dessous garni de fromage et tomates.

parchemin :

 drapeau_anglaisEnglish version of recipe : 

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24 février 2014

Carrés au citron bergamote

Cela fait un petit moment que les carrés au citron reviennent régulièrement sur les blogs, et en général je les remets sur la liste des recettes à faire et à tester. Mais cette fois, ils ne sont pas juste restés sur la liste...

Mon mari ayant trouvé des bergamotes bio (enfin le citron bergamote ou limonette de Marakech) au marché près de chez nous, j'ai donc pris l'occasion pour tester les carrés, d'autant que le citron bergamote est un de mes agrumes préférés avec le yuzu.

Les carrés au citron appelés "Lemon squares" ou "Lemon bars", spécialité américaine, sont des petits carrés (mais ça vous vous en doutiez vu leur nom) ayant à la base une texture de pâte sablée, un peu comme les shortbreads, et sur lequel on ajoute à mi-cuisson une crème de citron. A la cuisson les deux textures se mélent et on obtient plus au moins 3 textures : un biscuit sablé, une crème citron et un mélange des deux.

Apparemment cette recette aurait été créée par la société américaine "Betty Crocker Inc." dans les années 60, période de popularité des "bars". On en retrouvera la recette à la même période dans le célèbre "Betty Crocker's Cooky Book" éditée pour la 1ère fois en 1963. Le problème de la recette de ce livre, c'est qu'il est alors nécessaire d'avoir un sachet de la célébre marque... Bref !  En plus, d'après ce que j'ai pu lire Betty Crocker n'existe pas, c'est juste un nom commercial.

Il me fallait donc trouver une recette qui me donne vraiment envie, sans ingrédients spécifiques et créée par une vraie personne... et c'est là que je me souvenue avoir vu cette recette dans le livre de Martha Stewart "Biscuits, sablés, cookies".

J'ai donc repris ici la recette de Martha Stewart en y apportant 2 petites adaptations.
D'abord j'ai rajouté du zeste dans la pâte sablée pour plus de goût. Ensuite j'ai réduit la quantité de sucre de sa crème de citron, et ce pour 2 raisons, i) parce que les recettes de ce livre sont souvent beaucoup trop sucrées à mon goût, et ii) parce que la bergamote est moins acide que le citron.
Bon j'avoue... je me rends... contrairement à la recette je n'ai pas congelé mon beurre. J'avoue que je ne vois pas trop l'intérêt, et puis j'avais pas le temps de le congeler.

Le résultat est plutôt pas mal pour une première, même si je pense qu'un peu plus de crème citron et moins de pâte aurait été un plus... mais c'est peut-être parce que j'adore le citron.
         
        
Carrés au citron bergamote
         
         
             
Ingrédients
        
Pâte sablée :
170 g de beurre
250 g de farine
1/2 c. à café de sel
75 g de sucre glace
le zeste d'un citron bergamote.
       
Garniture crème citron bergamote :
4 oeufs
180 g de sucre en poudre
45 g de farine
185 ml de jus de citron bergamote
60 ml de lait entier
le zeste d'un citron bergamote
sucre glace
      
Dans un récipient mélanger ensemble la farine, le sel, le zeste de citron bergamote et le sucre glace.
Râper le beurre dessus avec une râpe à gros trous, et pétrir du bout de doigts afin d'obtenir une pâte sableuse.
         
  
           
Beurrer un moule de 20 x 30 cm et mettre une feuille de papier cuisson sur le fond du moule.

Répartir la pâte sablée au fond du moule et l'aplatir à la main.
Mettre le moule avec la pâte 15 minutes au congélateur.
           
          
Préchauffer le four à 180°C.

Enfourner pour 18 minutes jusqu'à ce que la pâte soit légèrement dorée.
         
Pendant le temps de cuisson préparer la crème de citron bergamote.
Dans un récipient fouetter ensemble les oeufs, le sucre, la farine, le zeste de bergamote et le sel.
Puis ajouter le jus de bergamote et le lait, et mélanger de nouveau au fouet.
       
         
Une fois passé le 1er temps de cuisson, verser la crème de citron bergamote sur la pâte encore chaude.
Baisser le four à 160°C et remettre à cuire de nouveau immédiatement pour 18 minutes.
        
Laisser refroidir quelques minutes avant de démouler sur une grille.
Laisser refroidir complètement, saupoudrer généreusement de sucre glace,
puis couper en carrés de 5 x 5 cm.
         

 
           

 Pour info à ceux qui recherchent du citron bergamote (enfin le citron bergamote ou limonette de Marakech) :

en général, j'en trouve chez mon primeur bio sur le marché à côté de chez moi
Mais on en trouve aussi à Naturalia et chez les revendeurs de légumes et fruits bio.

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22 février 2014

Tartiflette mug cake

De retour de vacances de ski, on va prolonger les vacances à la maison avec une recette rapide et qui reste dans le ton des bons"petits" plats de montagne... enfin pas forcément bon pour la ligne ;o).

Comme chaque année, nous étions à Morzine pour la semaine, et bien évidemment nous avons rapporté du fromage et de la charcuterie en pagaille... enfin avec le temps on devient plus raisonnable, il faut bien l'avoue.

Pour ce midi, comme j'avais envie de faire quelque chose de super rapide, sans me casser la tête, en vidant les valisses, je suis tombée sur le Reblochon, et ça m'a donné envie de tartiflette... Vous me direz pas super rapide la recette !

Bref, le souci lorsque l'on rentre de vacances, c'est que le réfrigérateur est vide, le panier à légumes aussi, et qu'ayant roulé toute la nuit pour éviter les bouchons du retour, on n'a pas vraiment envie de sortir faire des courses... même pour 1 kilogramme de pommes de terre.
Reste alors d'oublier son idée de départ, de faire les fonds de placards pour voir ce que l'on va faire à manger... et de récupérer la seule et unique pomme de terre qui nous a gentillement attendu pendant les vacances... C'est peu pour faire une tartiflette !

Une pomme de terre, c'est pas grand chose, mais au final je repars sur mon idée de tartiflette, car une pomme de terre, c'est bien suffisant pour s'amuser à tenter des mugs cake tartiflette !

Le temps de faire cuire la pomme de terre à l'eau, de réunir quelques ingrédients... et c'est parti. Par contre, je n'avais aucune idée de ce que l'on met dans une tartiflette, mis à part les pommes de terre et le Reblochon... il faut dire aussi que je n'en ai jamais fait !

Hop le PC allumé, je recherche une recette pour m'inspirer. C'est là que je suis tombée sur la recette de Tartiflette présentée par Julie Andrieux, je note rapidement les ingrédients, le temps d'apprendre que la Tartiflette n'est pas une recette ancestrale, mais a été inventée dans les années 80 pour relancer la consommation du Reblochon... et bien je serais moins bête ce soir ;o)

Comme tartiflette vient du mot tartiflâ : pomme de terre en patois savoyard.... il va falloir que mon mug cake soit bien "pomme de terre", d'où l'idée de remplacer la farine de la recette de mug cake par de la purée en flocon.

On vide encore les sacs des vacances, le temps de récupérer le reste de salade et quelques restes de tomates cerises rapportaient des vacances... et c'est parti.
       

Tartiflette mug cake
      

Ingrédients

1 oeuf
2 c. à soupe de lait entier
3 c. à soupe de purée en flocon (type purée Mousline)
1 c. à soupe de farine
1 pincée de levure chimique
1 c. à café de vin blanc de Savoie
1/4 de petit oignon
huile d'olive
15 g de jambon cru ou noix de jambon
40 g de pomme de terre cuite et épluchée
30 g de Reblochon + une petite tranche pour la décoration
poivre, sel

Eplucher, émincer et faire revenir dans l'huile l'oignon jusqu'à ce qu'il devienne translucide.
Couper en petits dès la pomme de terre, le jambon et le Reblochon.

Dans un mug battre en omelette l'oeuf et le lait avec sel et poivre.

Ajouter les flocons de purée, la farine et la levure chimique et mélanger.

Ajouter ensuite le vin blanc, la pomme de terre, le jambon, le Reblochon et l'oignon.
Bien mélanger et faire cuire puissance maximum au micro-onde pendant 1 minute 30.
En laissant le mug dans le four à micro-onde, déposer la tranche de Reblochon sur le mug
et faire cuire de nouveau 30 secondes.

Laisser reposer quelques minutes et déguster.

Nota : le temps de cuisson au micro-onde peut varier de quelques secondes selon les micro-ondes.

 

Vos versions de cette recette :

une version méga gourmande chez "Oh la Gourmande"

Si vous étez à Morzine ou proche, ma bonne adresse pour les fromages, les yaourts et la charcuterie reste d'année en année L'Alpage, Route de Thonon. Les produits sont de qualité et c'est moins un attrape touriste que certaines boutiques du centre ville.
Depuis quelques années, ils ont aussi ouverts non loin de la boutique un restaurant "La ferme de la fruitière" : c'est juste à mon goût le meilleur endroit pour manger une bonne raclette, fondue, berthoud... et finir par une très bonne glace maison.

Quant aux poteries qui m'ont servi pour les photos de la recette... elles viennent aussi toutes de Morzine de la Poterie d'Aulps que je dévalise à chaque séjour.

Nota : ce billet n'est pas subventionné... c'est juste mes bonnes adresses.

Vos versions de ma recette :

Chez Oh la Gourmande - version avec allumettes de bacon

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19 février 2014

Boudin blanc aux chataîgnes et sirop d'érable

Voici une recette refaite récemment, mais que j'aurais du mettre en ligne juste après les fêtes de fin d'année.

Le type de recette que l'on ne pense pas que l'on referra, dont on ne note pas les quantités puisque l'idée de départ était d'accommoder les restes des fêtes et surtout quoi faire de rapide mais sympa les lendemains de fêtes quand on n'a pas vraiment envie de faire la cuisine.

Mais au final, cette recette pourrait maintenant s'intituler "comment une non recette, devient une recette que l'on refait !"... en prenant soin cette fois de noter ce que l'on a mis dedans, même si intrinséquement on sait que c'est pas vraiment compliqué, et que peu importe le dosage, puisque l'important c'est de se faire plaisir.

Bref, j'ai repensé à ce billet laissé à l'abandon, qui ne comportait que des photos... allez savoir pourquoi parfois je fais des photos ? Peut-être parce que j'étais persuadée que je referais cette recette un jour... et c'est bien le cas puisque j'ai eu envie récemment de la refaire ! Mais cette fois calepin à la main ;o)

E là je me dis que j'ai bien fais de la noter, car cette recette a toutes ses chances de devenir une de ces recettes d'hivers que l'on fait le soir en rentrant du boulot, lorsqu'on n'a pas le temps mais que l'on a envie de se faire plaisir.

Rien d'extraordinaire, juste des bonnes choses, enfin comme on les aime chez moi.
         

Boudin blanc aux chataîgnes
    

et sirop d'érable
       

 pour 2 personnes

Ingrédients

2 boudins blancs
1 bocal de 250 g de chataîgnes précuites
1 oignon rose de Roscoff (ou un oignon)
4 c. à soupe de sirop d'érable
sel, poivre
de l'huile

Eplucher et émincer l'oignon, et le faure revenir dans de l'huile dans une poêle.

Ajouter les chataîgnes, et arroser de sirop d'érable.

Couper les boudins blancs en morceaux,
et les ajouter aux chataîgnes, puis assaisonner.

Faire cuire et servir bien chaud.

 

parchemin :

drapeau_anglaisEnglish version of recipe :

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