750 grammes
Tous nos blogs cuisine Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Macaronette et cie

29 mars 2013

Tarte au chocolat de Pâques

Ce week-end c'est Pâques alors c'est clair qu'il sera chocolaté :o)

Rien de bien original vous me direz, mais cette année je n'ai pas eu le temps de chercher une recette originale de Pâques dans les traditions de nos régions ou d'ailleurs.

Par contre, c'est en trouvant, il y a quelques jours des petits bonbons en forme de petits lapins, que m'est venue l'idée de faire une tarte au chocolat... En plus, ces petits lapins allaient parfaitement bien avec mes bonbons carottes ;o)

Cette tarte est à base de ganache chocolat. On ne peut pas faire plus chocolat que cela.Je n'en mangerais pas des tonnes, mais la texture est sympa. Par contre, j'ai ajouté un peu de miel à la ganache afin de la sucrée et d'adoucir l'amertume du chocolat noir.

Je vous souhaite à tous et à toutes une excellent week-end, et surtout de très bonnes fêtes de Pâques.
    

Tarte au chocolat de Pâques
     

Pour 6 - 8 personnes

Recette fiche CAP

Pâte sucrée

Ingrédients

200 gr farine
100 gr beurre pommade (soit à température ambiante)
100 gr sucre glace
40 gr oeuf entier
3 gr sel

Dans un récipient ou dans la cuve du robot avec la feuille, crémer le beurre pommade avec le sucre glace.

Ajouter la farine et l'oeuf et mélanger du bout de doigt ou à vitesse moyenne dans le robot.

Rassembler la pâte et l'aplatir légèrement.
Filmer et réserver au réfrigérateur pendant au minimum 1 heure.

Etaler la pâte et foncer un cercle à tarte de 22 cm déposer sur une feuille de papier cuisson sur une plaque.
Remettre la pâte au réfrigérateur pour 30 minutes minimum.

Pré-chauffer le four T° 6 (180°C)

Piquer le fond de tarte et recouvrir d'un cercle de papier cuisson et de billes de cuisson ou haricots.
Faire cuire à blanc 12- 15 minutes.

Laisser refroidir sur une grille.

Ganache chocolat noir

Ingrédients

300 gr de crème liquide entière
225 gr de chocolat noir
50 gr de beurre
1 cuil à soupe de miel d'accacia (optionnelà

Porter la crème à ébullition avec le miel.

Mettre le chocolat dans un récipient et vers la crème bouillante dessus,
mélanger avec une maryse en décrivant des petits cercles, mais sans fouetter le mélange.

Ajouter le beurre en morceau, et faire dissoudre dans la ganache chocolat.

Lorsque le mélange est homogène, verser de suite la ganache dans le fond de tarte cuite,
et réserver au frais jusqu'à la prise de la ganache.

Décorer avec des bonbons de Pâques.

A conserver au frais et sortir au moins 30 minutes avant dégustation.
          

 


          Vos versions de la recette :

Une tarte tout chocolat pour plus de gourmandise chez Chris du blog la Cuisine de Chris

 parchemin : 

drapeau_anglaisEnglish version of recipe : 

 Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

Publicité
Publicité
26 mars 2013

Saint-Jacques confites au poivre de Sichuan sur compotée de granny smith gingembre sauce soja

De retour de Chine, j'ai notamment, rapporté du poivre de Sichuan, directement en provenance de cette province chinoise qui porte le même nom.

J'en profiterais pour partager en fin de billet quelques photos prises dans cette province chinoise, enfin des endroits où nous avons été, car au final vu l'immensité de cette province, nous n'en avons pas vu grand chose. Vous retrouverez aussi plus de photos sur mon blog photo : ici.

Comme je l'avais déjà expliqué dans un billet précédent, le poivre de Sichuan, n'est pas un poivre : mais une épice de la famille des rutacées, soit un cousin des agrumes.
C'est pour cela qu'il a un parfum citronné que nous adorons à la maison, et vous anestésie les papilles de sa puissance.

Il me fallait une recette, et comme j'ai acheté des coquilles Saint Jacques chez mon poissonnier préféré, pourquoi pas les mariés ?

C'est comme cela que je suis tombée sur Francechef.tv, sur la recette du Chef Laurent Peugeot, chef étoilés bourguignons du restaurant Le Charlemagne au cœur du vignoble de Pernand-Vergelesses, en Bourgogne.

Ici, je ne vous dirais pas que c'est une recette facile surtout lorsque comme moi on n'a pas le matériel adéquat pour des cuissons à base température. Il m'a fallu usé d'ingéniosité... et je ne suis pas certaine d'être arrivée au même niveau de texture et de goût que celle de Laurent Peugeot.

Mais le résultat a été satisfaisant et plaisant. Les Saint-Jacques confites à l'huile sont restées tendres et goûteuses, malgré cette préparation et cuisson étonnante. Alors j'en profite pour partager avec vous cette expérience de cuisine, pour laquelle il faut dans une cuisine de ménagère de la patience et du temps.

Par contre, j'ai largement adaptée la recette au vu de la vidéo de Laurent Peugeot, la recette écrite du site de Francechef.tv ne correspondant pas à celle de la vidéo... j'ai aussi pris quelques libertés afin de la rendre réalisable à la maison sans robot de cuisson.

Une belle recette gourmande pour ceux qui aiment la technique culinaire.
      

Saint-Jacques confites au poivre de Sichuan

sur compotée de granny smith

gingembre sauce soja
      

Pour 4 personnes

Ingrédients

12 belles noix de Saint Jacques fraîches
60 gr de gros sel
30 gr de sucre
10 gr de poivre gris 
1/2 l d'huile d'olive
3 gr de poivre de sichuan moulu
des grains de poivre de Sichuan pour la décoration

2 oignons
3 pommes Granny Smith
10 gr de gingembre frais
90 gr de miel d'accacias
3 cuil à soupe de vin blanc
100 ml de sauce soja
2 cuil à soupe d'huile de sésame

Laver et essuyer les noix de Saint Jacques.

Concasser grossièrement le poivre gris.
Mélanger ensemble le gros sel, le sucre et le poivre gris concassé.

Saupoudrer les noix de Saint Jacques du mélange sucre, sel et poivre filmée,
et faier mariner au réfrigérateur pendant 2 heures.

Pendant ce temps, préparer la compotée de pommes :

Eplucher et couper très fin le morceau de gingembre,
et faite suer légèrement le gingembre dans une casserole avec l'huile de sésame.

Eplucher les oignons et le couper grossièrement.
Eplucher et épépiner les pommes, et les couper grossièrement aussi.
Dans un mixeur, haché très finement comme une purée, les oignons et les pommes.

Ajouter cette purée au gingembre et faire cuire pendant une quinzaine de minutes,
afin d'éliminer toute l'eau de végétations des oignons et des pommes.

Ajouter ensuite le miel, la sauce soja et le vin blanc.
Mélanger et faire cuire à base température pendant 3 - 4 heures.
Je vous avoue, que je n'ai pas de fourneaux d'une cuisine pro, alors j'ai tout placé dans un plat,
et mis au four pendant 2h30 à 140 °C.
    

Faire chauffer de l'huile d'olive et le poivre de sichuan moulu à 70°C.
Là, je me suis aidée d'un thermomètre de cuisine,
et le jeu à consister à retirer et remettre sur une plaque électrique chauffée au minimum,
afin de conserver pendant le 15 minutes de cuisson l'huile au alentour de cette température de 70°C.
Si vous avez un robot cuisson, ce sera bien plus simple.

Lorsque les Saint Jacques ont fini de mariner, les rincer à l'eau claire et bien les essuyer.
Et les faire cuire 15 minutes dans l'huile à 70°C.
Retirer les Saint-Jacques confites de l'huile et réserver.

Lorsque la sauce est prête, faire chauffer une plaque à snacker ou une poêle anti-adhésive,
afin de faire snacker les Saint-Jacques des deux côtés.

Dresser par assiette 3 petits tas de sauce à l'aide d'un cercle de cuisine,
déposer une Saint Jacques snackée par tas de sauce,
et saupoudrer de quelques grains de poivre de sichuan et de la fleur de sel.
Accompagner de quelques feuilles de mâches ou autres.

Servir de suite.

  


           

 parchemin : 

drapeau_anglaisEnglish version of recipe : 
       

Et maintenant comme promis quelques photos choisies du Sichuan, en chinois 四川, soit les « Quatre rivières », où nous avons passé quelques jours à Chéngdū (成都), soit la capitale.

 

Outre d'être connue pour son poivre de Sichuan, c'est la province d'où est originaire l'un des trésors nationaux de la Chine : soit le grand panda.

C'est dans la région du Sichuan que l'on trouve les Sanctuaires de protection du grand panda du Sichuan soit environ 925 000 hectares, dont les réserves et parc. Notre séjour dans cette région fût donc l'occasion de voir en vrai ce magnifique animal dans le parc réserve de Chéngdū.

 

 

Le grand panda passe environ 14 heures par jour à manger du bambous et dort environ 10 heures.
A titre indicatif, il se nourrit d'environ 20 à 30 kg de bambous par jour !

En chinois, on l'appelle xióngmāo (熊貓) : soit l'ours chat.

 
Après la visite du parc des pandas, près de notre hôtel dans un quartier reconstruit à l'ancienne, se trouvait un des très beaux temples zen de Chéngdū : le temple Wenshu. Ce temple zen date de la période Tang (618 - 907 après JC), et il fut reconstruit en 1697 par un maître zen.

 

 

Je ne peux vous mettre toutes les photos de détails de ce temple, ce n'est pas le but.
Mais les détails des toits et des intérieurs étaient impressionnants.

 

  

 

Bien évidemment en Chine, on mange... surtout dans la province du Sichuan qui est réputée pour sa cuisine raffinée, mais extrémement épicée.

On trouve beaucoup d'échoppes de rues, et là on peut y manger tout et n'importe quoi... le meilleur (bien souvent) comme le pire... c'est un peu partout pareil dans le monde entier.

 

 

Une petite sucrerie que nous avons dégusté en revenant du parc des pandas, mais dont j'ai perdu le nom : très sympa.

 

  

 

Les échoppes de pain, et de pâtes... notamment il ne faut absolument pas manquer les dan dan mian.
Promis j'en ferais un billet dédié pour la recette.

 

  

 

Des brochettes épicées grillées, excellentes !
Et une échoppe pour acheter les divers condiments ou sauces épicées pour réaliser soi-même la cuisine.

 

 

Bien évidemment, vous pouvez préférer la brochette de scorpions grillés, les vers divers et variés, les sauterelles, carfards... ou même les étoiles de mer.
Là je n'ai pas d'avis.... Je ne suis pas prête psychologiquement.   

 

Enfin quelques images d'un des sites qui nous a le plus émerveillé au Sud de Chéngdū, soit à Leshan. Je veux parler du Grand Bouddha de Leshan : 乐山大佛 (Lèshān Dàfó).

J'avoue que ce grand bouddha, peut être aussi en raison de la ferveur qui émane du lieu, est un de mes plus beaux souvenirs de notre voyage. Pour avoir été en Egypte, personnellement, ce grand bouddha m'a plus impressionné que les pyramides d'Egypte et le sphinx !       

L'immense parc autour du grand bouddha est un havre de verdure et on y trouve des statuts de bouddha venant du monde entier.

 

  

 

Puis on monte, on monte et on monte encore dans la montagne. Et là tout en haut, on découvre le grand bouddha de Leshan du dessus... et là, je vois mal comment on ne peut pas être impresionné. Regardez au fond à gauche la taille des personnes que l'on peut voir par rapport à la taille de la tête du bouddha !

 

       
Haut de 71 mètres, c'est le plus haut bouddha du monde, taillé dans la falaise du mont Lingyun (signifiant « à hauteur des nuages »). Il se situe sur les bords de la rivière Min. Sa construction qui débuta en en 713 sous la dynastie des Tang, pris 90 ans.  Il fut sculpté à flanc de montagne pour apaiser les esprits et assurer aux bateaux un passage tranquille.

Avant de descendre le long du bouddha, il faudra passer dans le Temple, où on découvre de magnifiques sculptures en bois. Il y régne des odeurs d'encens et une grande ferveur.

 

 


Pour descendre le long du Grand Bouddha, on emprunte le chemin des oiseaux. Très impressionnant.

 

  

 

 

 

En haut à droite : on peut encore voir des gens, qui permettent d'avoir une impression de la grandeur de ce bouddha.

 

 

J'ai du utiliser mon fisheye pour avoir le bouddha dans sa globalité.
Il a été plusieurs fois rénové, mais la nature reprend toujours ses droits.

 

 

Pour ceux qui n'ont pas le vertige !

 

Nous avons fini la visite en sortant par la porte Est afin de passer au travers d'un village (ou ancien village de pécheurs car on y trouve beaucoup de marchands du temple), et pouvoir admirer le magnifique pont couvert.

 

 

Voilà, j'espère que ce billet n'a pas été trop long.

 

Si voulez d'autres photos autour de ces lieux, j'ai fait un billet plus complet sur mon blog photo comme je vous le disez. J'espère avoir le temps de partager d'autres photos de notre périple en Chine en famille. 
Je tenterais de temps en temps lorsque les recettes s'y prêtent de partager quelques vues de la Chine.

 

 Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

23 mars 2013

Tarte amandine à la framboise

Voici une recette que j'ai déjà faite plusieurs fois, d'ailleurs vous verrez sur mes photos que je la fais soit en rond classique, soit carrée.

On parle beaucoup de la tarte Bourdaloue, qui n'est autre qu'une tarte amandine à la poire, revenue à la mode depuis quelques temps notamment via une émission de cuisine, puisque c'est sur cette simple tarte amandine poire qu'un des candidats a chuté.

Mais la tarte amandine, n'est pas qu'à la poire, elle permet une multitude de variante aussi délicieuse les unes que les autres, avec les fruits de saison ou ceux que l'on trouve congelés toutes l'année.
Elle peut aussi servir de base pour faire de jolis desserts plus élaborés, comme lorsque j'avais refait la Pâquerette de Soisson d'Amuse Bouche.

Personnellement j'adore cette tarte avec des fruits rouges, pour leur côté acidulé.

Cet hivers, c'est en voyant chez Kiki, sa version griottes, que j'ai eu envie d'en refaire. Je vous incite d'ailleurs, à aller visiter son blog, tellement sa pâtisserie est à tomber, classique ou pas, elle y propose des recettes que j'adore.

J'en ai refait à plusieurs occasions comme je vous le disais, mais aux framboises... et bilan j'attend avec impatience la saison des framboises fraîches du jardin pour refaire mon stock congelé :o).

Une tarte toute simple, mais dont on ne se lasse pas.
         

Tarte amandine à la framboise

     

        

Recette issue des Fiches techniques du CAP Pâtissier
Pour 6 personnes

Pâte Sucrée

Ingrédients

200 g de farine
100 g de beurre
100 g de sucre glace
40 g d'oeuf entier (soit pas tout à fait un oeuf)
2 g de sel

Votre beurre doit être pommade soit ramolli mais pas fondu.

Incorporer dans le beurre le sucre glace en fouettant énergiquement.
Puis ajouter la farine et l'oeuf sans trop travailler la pâte.

Fraiser la pâte afin de bien incorporer le beurre.
Faire une boule, et l'aplatir.
Mettre la pâte dans un film alimentaire, au réfrigérateur pour au moins 1/2 heure voir 1 heure.

Fleurer le plan de travail (il ne faut pas mettre trop de farine sur le plan de travail !)
étaler la pâte et foncer votre cercle à tarte déposé sur une plaque de cuisson recouverte d'un papier cuisson.
Remettre au frais.

Pré-chauffer le four à 180°C (T° 5-6)
       

Crème d'amande

Ingrédients

75 g de poudre d'amande
75 g de beurre
75 g de sucre
75 g d'oeuf entier
10 g de farine

Travailler le beurre pommade.
Mélanger le beurre avec le sucre et incorporer les oeufs en 2 fois.

Ajouter la poudre d'amandes et la farine, et bien mélanger.

Mettre la crème dans une poche à douille.
       

Environ 375 gr de framboises congelées
du sucre glace
des amandes effilées

Garnir le fond de tarte avec les framboises,
et recouvrir de crème d'amande et saupoudrer d'amandes effilées.
         

        
Enfourner pour 30 à 45 minutes.

Laisser refroidir et saupoudrer de sucre glace.
Décorer selon votre envie.
    

   

 

Vos versions de cette recette :

La tarte amandine de Méline en cuisine

 Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

20 mars 2013

Astuces photos - Studio photo improvisé !

On sort un peu de la cuisine, quoique...

Vous êtes pas mal à me poser des questions sur mes photos ou me laisser des commentaires, messages sur le sujet. Certains en off, ont même été déçus de découvrir que mon blog photo (un peu laissé à l'abandon en ce moment) n'avait pas vocation à donner des conseils.

Mais je serais bien mal venue de faire un blog photo pour donner des conseils en la matière et très loin de moi cette prétention. Je vous donnerez en fin de billet, des liens vers des blogs et sites sympa qui ont le mérite d'être tenu par des gens de talents et pédagogue pour ceux que cela intéresse et dont je tire une partie de mes connaissance en la matière.

Je n'ai que très peu de technique photographique. J'ai appris sur le tas ce que je sais, en lisant un peu la documentation technique de mon appareil, en faissant quelques exercices via des sites, blogs et des manuels dédiés à la photographie. Il y a quelque temps j'avais même l'idée d'approfondir le sujet en m'inscrivant à des cours... mais je manque de temps !
C'est vrai que je ne suis plus au stade de l'utilisation du mode tout automatique, mais je suis très loin de savoir faire un réglage totalement manuel !

Certains diront sûrement qu'il y a des bêtises, des erreurs... C'est clair que certaines de mes techniques pourraient faire bondir un photographe expert ou pro.

J'ai en plus encore beaucoup de mal avec le vocabulaire technique, qui je vous l'avoue me rebute et m'ennuie, ce qui a en général pour conséquence de me faire prendre pour une semi-débile lorsque je pose des questions sûrement idiotes sur la technique photo et le matériel !
Le domaine de la photo est, généralement un milieu très dédaigneux de l'amateur sans vocabulaire adéquat !

Je reste une amateur, qui se fait plaisir. Et je pense que c'est le plus important :o) : se faire plaisir avant tout et que cela plaise à d'autres n'est qu'une cerise sur le gâteau.

Cependant au vu de certains échanges via mon blog de cuisine, je me dis que c'est peut-être l'occasion de montrer l'envers du décors des photos de mon blog, et ainsi répondre en image à la curiosité de certains de mes lecteurs.
              

La règle d'or : que vos photos vous plaisent ! C'est l'essentiel.
L'important c'est de se faire plaisir.
On n'est pas forcément tous là pour faire de la photo... on est surtout là pour cuisiner ;o)
          

Mes studios photo improvisés !
      

Je n'ai pas de labo photo, pas de pièce dédiée dans la maison, pas de partenariat avec une marque de vaiselle ou de linge de maison quelle qu'elle soit,... : je fais avec ce que j'ai à la maison ou ce que je trouve de-ci de-là. C'est une des raisons, pour laquelle vous retrouverez souvent les mêmes éléments dans mes photos (si vous regardez bien, j'en connais qui ont repéré mes assiettes à pâtes notamment ;o)).

Comme quoi, on n'a pas besoin de matériel professionnel pour réussir des photos correctes et sympa, ni de changer de vaiselles ou tous les plats... (ce que j'ai pu lire parfois dans des billets dédiés à la photo culinaire !). Chacun fait avec ses moyens et ses envies, c'est mon crédo.

Voici des éléments de mon système D : à gauche mon pseudo studio - à droite la photo utilisée pour mon billet de blog
       

1) Le support :

J'utilise tout ce qui me tombe "sous la main" : une table, un bureau, un banc, une planche de récupération, un tabouret, un rebord de fenêtre, un plateau, une planche à découper... du moment que c'est plat et stable.
Bien évidemment j'ai un support privilégié, qui est un des meubles de mon salon, dont j'adore la couleur du bois, et que vous retrouvez sur la plupart de mes photos.
           

  

Ici, le bureau de mes filles, sur lequel j'ai posé un tissu marron foncé.
Pour la lumière : je profite de la lumière provenant de la fenêtre à droite,
et je me mets entre la fenêtre et la table, ou face au mur avec la fenêtre à ma droite.

Ici, j'ai donc au moment de prendre la photo, la fenêtre et donc la source de lumière dans mon dos.
Nota : la lampe spot au dessus du bureau ne me sert pas : c'est la lampe de bureau que je n'ai pas retiré !
           

  

Ici, le bureau de notre débarras - qui n'a qu'une toute petite fenêtre, ce qui m'impose d'utiliser de la lumière artificielle.
(Je "maudite" les blogs de pseudo experts qui disent qu'il ne faut pas faire de photo en lumière artificielle et attendre le WE pour prendre des photos).

J'ai tendu un rouleau de papier noir à cadeau ou décoration. Cela ne se voit pas mais j'ai une lampe de bureau au mur en face qui éclaire vers le bas, mais pas dirigé directement sur ce que je photographie, et dans mon dos un spot de chantier (piqué à mon mari) qui renvoit la lumière vers le mur en face.
       
          
  

Ici, c'est une planche à découper poser sur un tabouret et installé dans le jardin aux beaux jours.
J'ai profité des rayons du soleil tout en restant un peu à l'ombre et en jouant sur la profondeur de champs pour flouter l'arrière plan.
           

  
           
 Voici mon pseudo studio préféré, mon fameux meuble de salon !
Je profite de la lumière des fenêtres de gauche et en général j'utilise un grand calendrier à dos blanc comme réflecteur afin de casser les ombres à droite.
J'avoue les rebords de ce meuble sont assez contraignants pour éviter de les avoir dans le cadre,
mais pour le moment je n'ai pas trouvé d'autre support dont le bois me plait.

Voici mon système de réflecteur avec le dos de mon calendrier dans ma cuisine : un vrai système D !

Bien évidemment, on peut imaginer tout autre support, plus étonnant.

Vous aurez remarqué sur les photos ci-dessus, que mon meuble de salon à des montants à ses angles.
J'ai déjà utilisé un montant de ce meuble pour y percher un macaron et faire une photo que je trouve assez sympa - ci-dessous.
   

Le macaron en équilibre.

D'autres idées : un vase à une fleur, des bouquins, une étagère, une branche, un miroir... J'ai déjà vu sur certains de vos blogs des idées sympa, dont je m'inspire pour développer les idées de support.

         
2) L'éclairage :

Je n'ai pas d'éclairage spécifique pour photo : bien trop cher !

Alors voilà ce que je fais :

En plein jour : je profite de la lumière provenant d'une fenêtre, d'une baie vitrée ou en extérieur.
Lorsque la lumière est trop intense, j'utilise un rideau afin de limiter l'entrée de lumière, parfois même je ferme une partie de mes volets. Cela limite le côté brillant sur certaines photos, et cela évite aussi que la photo soit "plate", c'est-à-dire dans volume.

Dans les manuels, on conseille de faire des photos soit le matin, soit le soir : car la lumière est moins forte, ce qui évite la sur-exposition (c'est lorsque votre appareil enregistre trop de lumière et pas d'information sur l'objet à photographier - effet photo très éblouissante).
C'est clairement un conseil que j'utilise.

En hivers ou le soir tard : Pas toujours facile ! On est souvent contraint lorsque l'on travaille, ou qu'on a fait un plat sympa  un soir que l'on veut partager de faire des photos à la lampe. Donc sous lumière artificielle.

Là, vous lirez sur certains blogs culinaires : pas de photo, faites vos plats le WE... Oui, mais parfois on n'a pas le choix, on n'est pas tous à la maison toute la journée, et même pour ceux-celles qui ne travaillent pas on n'est pas à cuisiner que pour faire la photo qui va bien, selon les pseudo régles édictées par je ne sais qui !

 

D'expérience, je ne suis pas d'accord. Il y a des techniques et des effets que l'on ne peut obtenir que sous lumière artificielle (notamment en jouant avec les ombres ou la profondeur de champs).

Par contre, je suis d'accord avec le fait qu'il faut éviter les photos au flash direct (soit celui intégré dans la plupart des appareils photo - celui qui se déclenche en mode automatique). Le flash direct a tendance à propager une lumière forte et directe qui écrase le sujet.
Par contre, on peut utiliser un flash orientable et distanciable - pas la peine d'avoir du matériel de pro, un simple flash orientable avec des panneaux blanc ou feuilles blanches peut être utilisé pour donner un bon rendu de photo studio et ce à la maison. Là aussi, je ferrais un billet dédié sur la question.

Moi, je pique la lampe de chantier de mon mari ;o). C'est un spot de lumière très puissant. J'utilise cette lampe pour contre-balancer la lumière de la lampe de la pièce. C'est un jeu d'orientation, qui permet d'atténuer les ombres (à noter que même en plein jour, il y a des ombres, alors inutile de les éliminer à 100% !).

Bon si vous n'avez pas de lampe de chantier : un double éclairage peut faire l'affaire.

Par contre : éviter d'éclairer directement le plat à photographier. Vous allez avoir le même effet qu'un flash : ça écrase.

Enfin, c'est clair qu'une photo sous lumière artificielle ne donnera jamais le même rendu qu'une photo sous lumière naturelle (sauf si vous avez un éclairage de pro), mais ça peut être sympa tout de même !
       

  

A gauche : photo de jour - à droite : photo en lumière artificielle.
L'effet est très différent, ainsi que les couleurs.

3) Le fond :

Comme d'autres l'ont conseillé avant moi : éviter que dans le fond, on voit la télévision, le radiateur... bien évidemment sauf si vous voulez en faire un élèment de décoration.

On peut avoir envie de faire des photos sur son plan de travail de cuisine, lorsque l'on prépare en laissant un peu notre bazard existant lors de la préparation, les traces de farine... qui peuvent être très intéressant si pas surchargé, ou qui peuvent illustrer les produits utilisés, les ustensiles...

C'est là que l'on peut ressortir les nappes, celles qui vous plaisent.

Si on souhaite un fond uni : un rouleau de papier noir ou toute autre couleur, une grande feuille de dessin... peuvent être intéressant à utiliser. Et pas cher !
En photo rapprochée, vous ne devriez plus voir votre intérieur de maison. Il suffit de cadrer et de déplacer votre plat afin de ne plus voir votre intérieur.


 

Comme on peut le voir si j'avais cadré plus large, j'aurais vu ce qu'il y avait autour et donc sur le bureau !

  

On peut aussi tendre un tissus plus large afin de pouvoir plus facilement cacher le reste ou prendre un peu d'éloignement par rapport au sujet.
       

4) La décoration :

C'est là où on se lâche !

En dehors de la vaiselle, tout objet peut être utilisé pour accompagner votre plat ou gâteau : jeu d'enfant, des objets trouvés dans le jardin (à la condition des les laver !) : feuilles (surtout en automne avec les couleurs), fleur... des rubans de récupération, des crayons, des légumes, fruits, des corbeilles, des boîtes de bonbons....
Moi, je récupére tout ce que je trouve.
         

  

A gauche avec une dinette de mes filles et à droite avec une feuille de figuier et des châtaignes.

  

On peut aussi détourner des objets de leur utilisation.

Un trucs facile à trouver et qui permet de varier pas mal : les serviettes en papier ! Les simples, comme celles très décorées. Certaines ont des thèmes qui peuvent être pratiques pour certaines recettes.

Mais on peut rester méga sobre : le plat sur un fond de couleur uni, c'est très classe.
       

5) La trépied :

Vous l'avez vu sur les photos de ce billet, j'utilise un trépied. C'est un investissement qui vaut vraiment le coup.
Cela évite de flouter le sujet.

A défaut, pendant lontemps j'ai trouvé un tas de système qui me permettaient de poser stablement mon appareil, et ainsi éviter les "bougés" : une boite, un meuble, une pile de livre.....
C'est moins pratique que le trépied, mais c'est toujours ça.

 

Voilà pour ce 1er billet, qui voulait essentiellement montrer que je fais mes photos de façon non profesionnelle, à la maison et avec les moyens du bord.
 
Sont en cours de préparation pour les prochains billets Astuces photo : le matériel, le cadrage, la profondeur de champs....

Vos avis sur ce billet sont les bienvenus puisque c'est le 1er que je fais.

Savoir si cela vous intéresse, si c'est assez clair, si cela vous intéresse que je continue.
A noter que ces billets seront irréguliers, ils prennent du temps et ce blog est d'abord un blog culinaire.

Si de votre côté vous avez des astuces à partager : n'hésitez pas à le faire via les commentaires.

20 mars 2013

Comment je prends mes photos ?

On sort un peu de la cuisine, quoique... pour répondre à certaines de vos questions.

Vous êtes pas mal à me poser des questions sur mes photos ou me laisser des commentaires, messages sur le sujet. Certains en off, ont même été déçus de découvrir que mon blog photo (un peu laissé à l'abandon en ce moment) n'avait pas vocation à donner des conseils.

Mais je serais bien mal venue de faire un blog photo pour donner des conseils en la matière et très loin de moi cette prétention.
Je vous donnerez en fin de billet, des liens vers des blogs et sites sympa qui ont le mérite d'être tenu par des gens de talents et pédagogues, pour ceux que cela intéresse et dont je tire une partie de mes connaissances en la matière.

Je n'ai que très peu de technique photographique. J'ai appris sur le tas ce que je sais, en lisant un peu la documentation technique de mon appareil, en faissant quelques exercices via des sites, blogs et des manuels dédiés à la photographie.
C'est vrai que je ne suis plus au stade de l'utilisation du mode tout automatique, mais je suis très loin de savoir faire un réglage totalement manuel !

Certains diront sûrement qu'il y a des bêtises, des erreurs... C'est clair que certaines de mes techniques pourraient faire bondir un photographe expert ou pro.

J'ai en plus encore beaucoup de mal avec le vocabulaire technique, qui je vous l'avoue me rebute et m'ennuie, ce qui a en général pour conséquence de me faire prendre pour une semi-débile lorsque je pose des questions sûrement idiotes sur la technique photo et le matériel !
Le domaine de la photo est, généralement un milieu très dédaigneux de l'amateur sans vocabulaire adéquat !

Je reste une amateur, qui se fait plaisir. Et je pense que c'est le plus important :o) : se faire plaisir avant tout et que cela plaise à d'autres n'est qu'une cerise sur le gâteau.

Cependant au vu de certains échanges via mon blog de cuisine, je me dis que c'est peut-être l'occasion de montrer l'envers du décors des photos de mon blog, et ainsi répondre en image à la curiosité de certains de mes lecteurs.

La règle d'or : que vos photos vous plaisent ! C'est l'essentiel.
L'important c'est de se faire plaisir.
On n'est pas forcément tous là pour faire de la photo... on est surtout là pour cuisiner ;o)
          

Comment je prends mes photos ?
      

Je n'ai pas de labo photo, pas de pièce dédiée dans la maison, pas de partenariat avec une marque de vaisselle ou de linge de maison quelle qu'elle soit,... : je fais avec ce que j'ai à la maison ou ce que je trouve de-ci de-là. C'est une des raisons, pour laquelle vous retrouverez souvent les mêmes éléments dans mes photos (si vous regardez bien, j'en connais qui ont repéré mes assiettes à pâtes notamment ;o)).

Comme quoi, on n'a pas besoin de matériel professionnel pour réussir des photos correctes et sympa, ni de changer de vaisselles ou tous les plats... (ce que j'ai pu lire parfois dans des billets dédiés à la photo culinaire !). Chacun fait avec ses moyens et ses envies, c'est mon crédo.

J'ai 2 appareils photos que j'utilise principalement :

- un reflex Canon EOS 60D avec 5 objectifs, mais dont 2 seulement me servent pour la photo culinaire de mon blog : un 50mm f1.2 L USM : qui est celui que j'utilise le plus, et qui me permet de jouer avec la profondeur de champs, et un objectif dit macro Canon 100mm 2.8 L Macro IS USM.

Je vous entend déjà dire : oui mais avec ce matériel... et bien pas du tout car c'est un investissement de fin d'année dernière seulement donc, la plupart de mes photos de blog ont été faites avec mon ancien reflex Olympus E500 qui était bien en dessous, et j'en connais certain(e)s d'entre vous qui faites de magnifiques photos avec des appareils bien moins perfectionné.

Ce n'est pas le tout d'avoir un appareil, il faut savoir l'utiliser ! Et même avec le meilleur appareil de la planête : on peut faire des photos totalement nulles !
De plus chacun sa bourse et ses priorités : vous préférerez peut-être prendre un petit appareil et investir dans autre chose, et vous aurez raison.
Moi c'est un choix personnel.

- j'ai ensuite un petit APN expert : un Powershot S95 : qui n'est plus en vente mais reste un très bon petit appareil et qui permet de faire des réglages manuels. Il me suit partout au cas où, car je ne fais pas que de la photo culinaire pour mon blog.
       

Mon matériel étant présenté : voici des éléments de mon système D : à gauche mon pseudo studio - à droite la photo utilisée pour mon billet de blog
       

1) Le support :

J'utilise tout ce qui me tombe "sous la main" : une table, un bureau, un banc, une planche de récupération, un tabouret, un rebord de fenêtre, un plateau, une planche à découper... du moment que c'est plat et stable.
Bien évidemment j'ai un support privilégié, qui est un des meubles de mon salon, dont j'adore la couleur du bois, et que vous retrouvez sur la plupart de mes photos.
           

  

Ici, le bureau de mes filles, sur lequel j'ai posé un tissu marron foncé.
Pour la lumière : je profite de la lumière provenant de la fenêtre à droite,
et je me mets entre la fenêtre et la table, ou face au mur avec la fenêtre à ma droite.

Ici, j'ai donc au moment de prendre la photo, la fenêtre et donc la source de lumière dans mon dos.
Nota : la lampe spot au dessus du bureau ne me sert pas : c'est la lampe de bureau que je n'ai pas retiré !
           

  

Ici, le bureau de notre débarras - qui n'a qu'une toute petite fenêtre, ce qui m'impose d'utiliser de la lumière artificielle.
(Je "maudite" les blogs de pseudo experts qui disent qu'il ne faut pas faire de photo en lumière artificielle et attendre le WE pour prendre des photos).

J'ai tendu un rouleau de papier noir à cadeau ou décoration. Cela ne se voit pas mais j'ai une lampe de bureau au mur en face qui éclaire vers le bas, mais pas dirigé directement sur ce que je photographie, et dans mon dos un spot de chantier (piqué à mon mari) qui renvoie la lumière vers le mur en face.
       
          
  

Ici, c'est une planche à découper poser sur un tabouret et installé dans le jardin aux beaux jours.
J'ai profité des rayons du soleil tout en restant un peu à l'ombre et en jouant sur la profondeur de champs pour flouter l'arrière plan.
           

  
           
 Voici mon pseudo studio préféré, mon fameux meuble de salon !
Je profite de la lumière des fenêtres de gauche et en général j'utilise un grand calendrier à dos blanc comme réflecteur afin de casser les ombres à droite.
J'avoue les rebords de ce meuble sont assez contraignants pour éviter de les avoir dans le cadre,
mais pour le moment je n'ai pas trouvé d'autre support dont le bois me plaît.
        

Bien évidemment, on peut imaginer tout autre support, plus étonnant.

Vous aurez remarqué sur les photos ci-dessus, que mon meuble de salon à des montants à ses angles.
J'ai déjà utilisé un montant de ce meuble pour y percher un macaron et faire une photo que je trouve assez sympa - ci-dessous.
   

Le macaron en équilibre.

D'autres idées : un vase à une fleur, des bouquins, une étagère, une branche, un miroir... J'ai déjà vu sur certains de vos blogs des idées sympa, dont je m'inspire pour développer les idées de support.

         
2) L'éclairage :

Je n'ai pas d'éclairage spécifique pour photo : bien trop cher !

Alors voilà ce que je fais :

En plein jour : je profite de la lumière provenant d'une fenêtre, d'une baie vitrée ou en extérieur.
Lorsque la lumière est trop intense, j'utilise un rideau afin de limiter l'entrée de lumière, parfois même je ferme une partie de mes volets. Cela limite le côté brillant sur certaines photos, et cela évite aussi que la photo soit "plate", c'est-à-dire dans volume.

Dans les manuels, on conseille de faire des photos soit le matin, soit le soir : car la lumière est moins forte, ce qui évite la sur-exposition (c'est lorsque votre appareil enregistre trop de lumière et pas d'information sur l'objet à photographier - effet photo très éblouissante).
C'est clairement un conseil que j'utilise.
          

En hivers ou le soir tard : Pas toujours facile ! On est souvent contraint lorsque l'on travaille, ou qu'on a fait un plat sympa  un soir que l'on veut partager de faire des photos à la lampe. Donc sous lumière artificielle.

Là, vous lirez sur certains blogs culinaires qui parlent de photo : pas de photo, faites vos plats le WE... Oui, oui... mais parfois on n'a pas le choix, on n'est pas tous à la maison toute la journée, et même pour ceux-celles qui ne travaillent pas on n'est pas à cuisiner que pour faire la photo qui va bien, selon les pseudo règles édictées par je ne sais qui !

Un photographe pro dans un magasin photo avait expliqué une de ses photos prises en dépit des "régles" à contre-jour, en expliquant que certes il y a les régles, mais c'est parfois en allant contre la règle que l'on réussi les meilleures photos... et sa photo non cadrée dans les régles et à contre-jour était simplement géniale !
Comme quoi !

D'expérience, il y a des techniques et des effets que l'on ne peut obtenir que sous lumière artificielle (notamment en jouant avec les ombres ou la profondeur de champs).

Par contre, je suis d'accord avec le fait qu'il faut éviter les photos au flash direct (soit celui intégré dans la plupart des appareils photo - celui qui se déclenche en mode automatique). Le flash direct a tendance à propager une lumière forte et directe qui écrase le sujet, ce qui fait une photo plate.
Par contre, on peut utiliser un flash orientable et distanciable - pas la peine d'avoir du matériel de pro, un simple flash orientable avec des panneaux blanc ou feuilles blanches peut être utilisé pour donner un bon rendu de photo studio et ce à la maison.

Moi, je n'ai pas de flash orientable, et en général je pique le spot de chantier de mon mari ;o). C'est un spot de lumière très puissant. J'utilise cette lampe pour contre-balancer la lumière de la lampe de la pièce. C'est un jeu d'orientation, qui permet d'atténuer les ombres (à noter que même en plein jour, il y a des ombres, alors inutile de les éliminer à 100% !).

Bon si vous n'avez pas de lampe de chantier : un double éclairage peut faire l'affaire. Par contre : éviter d'éclairer directement le plat à photographier. Vous allez avoir le même effet qu'un flash : ça écrase.

Enfin, c'est clair qu'une photo sous lumière artificielle ne donnera jamais le même rendu qu'une photo sous lumière naturelle (sauf si vous avez un éclairage de pro), mais la lumière artificielle peut donner des photos sympa tout de même !
       

  

A gauche : photo de jour - à droite : photo en lumière artificielle.
L'effet est très différent, ainsi que les couleurs : moi j'aime bien les deux.

Et ci-dessous des photos de mon blog prise en lumière artificielle, comme quoi on peut faire des choses sympa (enfin à mon goût)

 

Une chose importante ici à avoir c'est un réflecteur. Et là je n'ai pas de matériel de pro ! c'est du système D : soit un vieux calendrier de grande taille avec un côté blanc.
Il me permet de refléter la lumière de ma source de lumière du côté où il n'y a pas de lumière, car une sorte de miroir.
 

3) Le fond :

Comme d'autres l'ont conseillé avant moi (là je suis d'accord) : éviter que dans le fond, on voit la télévision, le radiateur... bien évidemment sauf si vous voulez en faire un élément de décoration.

On peut avoir envie de faire des photos sur son plan de travail de cuisine, lorsque l'on prépare en laissant un peu notre bazard existant lors de la préparation, les traces de farine... qui peuvent être très intéressant, ou qui peuvent illustrer les produits utilisés, les ustensiles...

C'est ce que je fais lorsque je fais des photos des étapes de mes recettes... J'avoue que je n'ai à ce moment ni l'envie de ranger, ni l'envie de mettre en scène, j'arrange juste ce qu'il faut pour que la photo soit claire et explicative. Enfin j'essaie en tout cas.
       

 

  

             
Si on souhaite un fond uni : un rouleau de papier noir ou toute autre couleur, une grande feuille de dessin... peuvent être intéressant à utiliser. Et pas cher !
En photo rapprochée, vous ne devriez plus voir votre intérieur de maison. Il suffit de cadrer et de déplacer votre plat afin de ne plus voir votre intérieur.


 

Comme on peut le voir si j'avais cadré plus large, j'aurais vu ce qu'il y avait autour et donc sur le bureau !
         

  

On peut aussi tendre un tissus plus large afin de pouvoir plus facilement cacher le reste ou prendre un peu d'éloignement par rapport au sujet.
Et là je n'avais même pas repasser mon fond !
       

4) La décoration :

En dehors de la vaisselle, j'utilise tout ! Tout objet peut être utilisé pour accompagner un plat ou un gâteau : jeu d'enfant, des objets trouvés dans le jardin (à la condition des les laver !) : feuilles (surtout en automne avec les couleurs), fleur... des rubans de récupération, des crayons, des légumes, fruits, des corbeilles, des boîtes de bonbons....
Moi, je récupère tout ce que je trouve.
         

  

A gauche avec une dînette de mes filles et à droite avec une feuille de figuier et des châtaignes.
          

  

A gauche un ruban, et à droite une boite cadeau.

ici une ardoise.       

Un trucs facile à trouver et qui permet de varier pas mal : les serviettes en papier ! Les simples, comme celles très décorées. Certaines ont des thèmes qui peuvent être pratiques pour certaines recettes. Et j'avoue que j'en ai toutes une collection :o)
ça donne de la couleur et de la décoration.
      

 


           

Mais on peut rester méga sobre : le plat sur un fond de couleur uni, c'est très classe.
      

          
Sinon un truc classique, que l'on retrouve dans les livres de cuisine et les photos culinaires : la décoration à base des aliments utilisés pour la recette ! C'est facile à trouver puisque l'on vient de faire la cuisine avec, et c'est assez sympa.
Mais encore faut-il qu'il en reste !


         

 

5) Le trépied :

Vous l'avez vu sur certaines photos de ce billet, j'utilise un trépied. C'est un investissement qui vaut vraiment le coup, bien que le mien ne m'est rien coûté car c'est là aussi de la récupération.
Cela évite de flouter le sujet.

A défaut, pendant longtemps j'ai trouvé un tas de système qui me permettaient de poser stablement mon appareil, et ainsi éviter les "bougés" : une boite, un meuble, une pile de livre.....
C'est moins pratique que le trépied, mais c'est toujours ça.

J'ai aussi dernièrement investi dans un cordon de déclenchement à distance... j'ai trop la tremblote ;o)

Précision suite au commentaire d'Elodie avec qui je suis 100% d'accord : le trépied n'est utile en réalité que lorsque le temps de pause (soit le temps que met l'appareil à prendre la photo) est long : faible lumière par exemple.
Mais en temps normal, le trépied n'est nullement nécessaire.

Ici ce billet veut expliquer comment je prends mes photos, et perso j'ai pris l'habitude du trépied, ce qui en réalité dans des conditions de lumières importantes n'a pas grand intérêt, sauf de me permettre de manipuler mon décors et de déclencher à distance, de tenir mon grand carton blanc qui me sert de réflecteur avec une main - car je n'ai pas toujours de support pour lui (il m'est arrivé de le poser en équilibre et qu'il se casse la figure sur mon plat... et là je vous laisse imaginer lorsque c'est un dessert avec de la crème...), de tenir une fourchette pour donner l'impression que l'on mange...

Il n'y a aucune obligation d'investir dans du matériel, comme je le disais plus aussi, j'ai longtemps utilisé un système D en posant mon appareil sur des livres, des boîtes, des meubles.... pour obtenir le même effet que le trépied. ça marche tout aussi bien.
    

6) Le cadrage :

Là je vais un peu sortir ma science.... enfin, ce que j'ai appris !

Pendant longtemps comme tout le monde, j'ai centré le sujet de mes photos. Bien au centre à la place d'honneur !
Pourtant ce n'est pas le centrage parfait, qui met le mieux en valeur le sujet ! Je l'ai appris en regardant beaucoup de photos de magasins, de livre... En effet, tout dépend du message que vous voulez faire passer au travers de la photo.

Attention, cela ne veut pas dire que centré le sujet de la photo est une faute ! Comme la photo ci-dessous que j'avais fait pour un billet sur le livre de Mouni (un super livre d'ailleurs que je vous conseille, d'une blogueuse talentueuse)


 

Mais il existe une règle en photographie que l'on appelle la règle des tiers, et qui aide pour la composition d'une photo et au cadrage.

La règle des tiers fait que l'on découpe l'image par 3 lignes verticales et 3 lignes horizontales. On obtient donc un quadrillage.
A noter que certains appareils photos, notamment les APN (essentiellement les compacts), dont la visée s'effectue par l'écran arrière, possèdent une touche qui permet de voir dans l'écran arrière ce quadrillage.
Pour les autres, il faudra de l'imagination pour cadrier l'image que l'on souhaite obtenir.

Une  fois que l'on a le quadrillage : on appelle les points d'intersection des lignes horizontales et verticales : les points forts. Ces points forts sont au nombre de 4 dans le cadre de la photo. C'est sur ces points qu'il faut placer le sujet de la photo.

Cela crée une asymétrie à la photo qui la rend "équilibrée" (d'après les bouquins ! On pouvait pas se passer de cette petite phrase).
De plus, et je pense que c'est le plus important à noter, apparemment notre oeil ne regarde jamais le centre d'une image en 1er, mais un point qui serait placé sur ces points forts.

Si vous regardez des photos de magazines ou de photographes : je pense qu'ils ont tous été formés avec cette règle. Et j'avoue que maintenant que je la connais, lorsque je prends une photo c'est devenu un reflex de cadrier dans ma tête le cadre de visé.

Bon c'est pas toujours évident à respecter !

 

A gauche : c'est pas trop mal.
A droite : c'est un peu loupé ;o) pourtant j'aime bien cette photo !


Ensuite, on n'est pas forcé non plus de cadrer son sujet en entier, on peut s'attacher à un détail du plat. 

   

à gauche : le sujet au milieu et à droite mon sujet est toujours sur la photo, mais ce n'est plus lui qui a la vedette.
      

 

A gauche : une photo du dessus - c'est très à la mode, mais perso je ne suis pas une grande fan, même si je m'amuse à en faire.
A droite : de profil.
    

  

à gauche : j'ai joué sur un placement symétrique de mes tartelettes
à droite : sur la profondeur de champs
je vous donne un lien sur un exercice qui m'a aidé pour comprendre comment fonctionnait la fameuse profondeur de champs.

Bref, voici donc mes modestes "secrets" et surtout astuces. J'espère que je ne vous ai pas ennuyé.
       

Pour aller plus loin sur la photo :

Pour aller plus loin avec des sites, blogs et livres qui savent de quoi ils parlent, et sur lesquels j'ai souvent trouvé des gens sympa, de conseils même pour mes questions débiles, sans moquerie ou dénigrement

Livres sur la photo culinaire :

- "Photo Gourmande" (Conseils d'une blogueuse culinaire) de Mouni Abdelli du blog RDV aux Mignardises : si vous n'avez qu'un livre à acheter : c'est celui que je conseille - simple, pédagogique sur un ton vrai sympa et décomplexant (j'avais dédié à un billet lors de la sortie de son livre)

- un autre livre que j'aime beaucoup sur la photo culinaire (et qui a été mon premier livre en la matière) Plate to Pixel d'Hélène Dujardin aux éditions Wiley (en anglais seulement - dommage !) : il est plus complet, bien expliqué et très instructif (bien que parfois moins parlant que le livre de Mouni).

Pour aller plus loin en photo en général :

- La pratique du reflex numérique (éd Eyrolles) : Plus poussé côté technique, très complet, plus hardu par contre. Il n'est pas dédié à la photo culinaire, mais comprend des chapitres pour tout types de photos.

- Composez, réglez, déclenchez ! La photo pas à pas  de Anne-Laure Jacquart (éd Eyrolles) : un très bon livre que l'on m'a prêté.

- une revue que j'adore : Compétence photo : vous pouvez via le net acheté les anciens numéros spécifiques à un type de photo. Cette revue contient de très bons articles techniques et aussi des fiches pour faire des matériels photos en système D.

Sur le net, quelques uns des sites d'apprentissage que j'aime bien fréquenter :

- Photographe Mariages.net : Ne vous fiez pas à ce nom : c'est le site d'un photographe professionnel, qui fait des films de cours de photo gratuits et accessibles aux amateurs. Il est très pédagogue et j'ai appris beaucoup de chose grace à ces vidéos.

- Vivre la photographie : le nouveau blog de Bento blog - des cours, des explications, de la convivialité... bref un blog super sympa où on apprend et on peut échanger en toute sympathie

- Culinographie : un joli blog de photo culinaire, mais aussi des explications pratiques et techniques - et surtout très bien faites.

- Apprendre la photo : le blog d'un photographe, qui fait des fiches de techniques très clair.

Pour la retouche photo :

J'utilise 2 logiciels pour retoucher mes photos... et oui ! Essentiellement pour jouer avec la luminosité, la netteté et corriger des tâches sur certaines photos. - un vieux logiciel qui n'est plus en vente Photodraw,
- un logiciel plus moderne : soit Lightroom 4.

Je ne peux pas vous conseiller sur le choix d'un logiciel de retouche. Par contre, voici des liens vers des sites de tutorials bien fait.

- pour Lightroom : Lightroom pas à pas : c'est gratuit, fait par un amateur, avec des fiches claires et super bien faites.

- pour GIMP : 500 tutoriels pour GIMP en français : sur le même principe, mais plus light en explication.

- Vivre la photographie : et oui encore ce blog... comme quoi il est bien, parce qu'il y a même des tutoriels pour la retouches (sous GIMP et Lightroom)

 

Promis une recette au prochain billet :o)

 

Publicité
Publicité
15 mars 2013

Cookies butterscotch

Toujours sur la base de la recette de cookies dérivée du livre "Les Cookies de Laura Todd" (éd. Marabout), voici une version de cookies aux pépites de butterscotch (butterscotch chips).

Il y a quelques temps par flemme, et oui ça m'arrive aussi en cuisine, je suis tombée dans une épicerie américaine de Paris sur des pépites de butterscotch, soit des pépites de chocolat blanc - caramel.

J'avoue que j'ai pas mal été déçue de leur goût, et que mieux vaut les faire maison, ce qui n'est pas très compliqué. Pour cela, je vous conseille la recette de Mouni sur son superbe blog dont je suis fan : RDV aux Mignardises.

Enfin dans des cookies ça passe.                

Cookies butterscotch
      

        
Ingrédients

300 gr de sucre roux
250 gr de margarine
1 oeuf
375 gr de farine
quelques gouttes d'extrait de vanille
1 pincée de sel
1/2 sachet de levure chimique
200 gr de pépites de butterscotch

Préchauffez votre four à température 140°C (T° 4 - 5).

 Dans un récipient ou le bol du robot, mélangez bien le sucre et le beurre ramolli.
Ajoutez l'œuf et l'extrait de vanille, et mélangez.

Par ailleurs mélanger ensemble, la farine, la levure et le sel.
Ajouter un 1/3 de ce mélange sec et 1/3 des pépites de butterscotch en 3 fois au 1er mélange.

Prélever de la pâte à cookies, 
former une boule et la poser sur une plaque recouverte de papier cuisson.
Aplatir légèrement la boule.

Enfourner pour 15 - 20 minutes d'après le livre.
Mais si vous les souhaitez bien moelleux ne les laisser cuire que 12 minutes à T°5 ou 15 à T°4.

Laisser refroidir sur une grille.
Conserver dans une boîte en fer.
    

   


           

 parchemin : 

drapeau_anglaisEnglish version of recipe : 

 Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

12 mars 2013

Gratin de chouchou

Le chouchou est le nom que l'on donne à La Réunion, à la chayote ou Christophine. Et c'est sous ce nom que j'ai découvert le chouchou, que j'ai goûté pour la 1ère fois lors d'un séjour sur cette magnifique île.

A l'époque pas d'appareil photo numérique, dont impossible de vous montrer comme cela pousse là-bas.

Le chouchou est un légume, qui pousse sur des longues tiges, soit en courant par terre, soit en grimpant sur des grilles à la façon du raisins. Sa forme ressemble un peu à la poire mais en plus plat et plus vert.
           

          
En général, il se mange en gratin comme dans la recette qui va suivre. Mais il est possible de le manger tel que, après une cuisson à l'eau en le faisant revenir légèrement à la poêle.
Il existe aussi des recettes qui les utilisent crus, mais je n'ai jamais testé.
C'est un légume plein d'eau, dont assez léger.

On en trouve assez facilement dans nos supermarchés au rayon fruits et légumes exotiques, et dans les supermarchés asiatiques.

Comme cela faisait un moment que je n'en avais pas fait, pour me souvenir du temps de cuisson du chouchou, j'ai été voir chez Titine.
J'ai reprise ma recette de béchamel et ajouter de l'oignon, ce qui n'est pas mis dans la recette traditionnelle.

Pour accompagner une bonne viande rouge, c'est excellent.
           

Gratin de chouchou
       

          
Ingrédients :

3-4 chouchou
1 oignon

1/2 l de lait
50 gr de farine
50 gr de beurre
sel
poivre
noix de muscade
émmenthal rapé (optionnel et selon votre goût)
        

Peler, couper en deux les chouchou et retirer le semblant de noyau central,
et couper en morceaux les chouchou.
           

   


Lorsque vous allez peler le chouchou, une pellicule va se déposer sur vos mains
(cela fait comme un vernis assez difficile à partir)
Pour éviter cela ou limiter : soit on met des gants, mais j'aime pas - soit on se rince les mains à chaque chouchou.

Mettre de les chouchous dans une casserole et les recouvrir d'eau.
Salée, et faire cuire pendant 30 à 40 minutes à compter du 1er bouillon.
Égoutter.

Eplucher et émincer un oignon et le faire revenir dans un peu d'huile.
et le mélanger aux chouchous.

Répartir la préparation dans un moule à gratin ou des ramequins.
Réserver.

Pré-chauffer le four à T° 6 (180°C)

Pour la une sauce béchamel :

Faire fondre le beurre dans une casserole, puis ajouter la farine
et mélanger vigoureusement.

Ajouter 1/4 de litre de lait et mélanger vigoureusement au fouet.
Lorsque le mélange est bien homogène, ajouter le reste de lait
Laisser épaissir tout en mélangeant.

Lorsque la béchamel a épaissi, mais pas trop, arrêté la cuisson,
et ajouter la muscade, le sel et le poivre.
Répartir la sauce sur les chouchous.

Faire cuire environ 20 minutes,
et servir de suite.
 

   

 

parchemin :  

drapeau_anglaisEnglish version of recipe :  
          

 Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

8 mars 2013

Tarte Victoria

Cette recette de tarte est je pense une des recettes du livre de Stéphane Glacier, qui m'a donné envie de me faire offrir son livre "Tartes, goûters, entremets" (éd. GPS). Avec un titre pareil... gourmandise assurée !

Et les recettes réalisées ne font que confirmer que ce n'est pas qu'un titre alléchant... c'est vraiment de la gourmandise à l'état pur.

Il faut dire que l'auteur n'est pas n'importe qui, puisque Stéphane Glacier n'est rien moins qu'un des MOF Pâtissiers 2000 (soit un des Meilleurs Ouvriers de France), et que je vous déjà évoqué son nom au travers de sa recette de Gâteau au chocolat de Mamie qui est un classique chez moi tellement il est bon, et que j'utilise pour mes gâteaux décorés.

Mais vous me direz, c'est facile de citer le nom d'un pâtissier, il y en a plein les bouquins des librairies, la littérature culinaire étant largement à la mode, tous y vont de leur ouvrage. Cela ne veut pas forcément dire que l'auteur a l'envie de partager son savoir...

Et là pour le coup, j'ai eu l'occasion de suivre un cours à son Ecole de pâtisserie à Colombes. Le cours était dispensé par son chef pâtissier Jérôme Le Teuff, mais Stéphane Glacier est resté quasi pendant tout le cours pour partager son savoir, répondre aux questions... Un vrai bonheur !
Vraiment si vous avez l'occasion, c'est une super école et de qualité même pour pa partie amateur.

S'agissant du livre, c'est clairement un livre pour les professionnels.
Même si les explications sont claires, et qu'il est magnifiquement illustré de photos des étapes de réalisation et de montage, certaines étapes des recettes de base sont décrites rapidement... Normal puisque les profesionnels doivent savoir ce minima.
Il n'empêche que c'est une bible du bon goût.

Ici, j'ai un peu aménagé la recette afin de ne faire qu'une seule tarte et réalisable à la maison :o) et j'ai mis la recette dans l'ordre de réalisation.

Je n'ai pas forcément le doigté des profesionnels, mais franchement je suis arrivée à un résultat bluffant... on aurait pu dire que ma tarte sortait de chez le pâtissier.

Bon ne rêver pas ! Il n'y en a plus :o)
         

Tarte Victoria
        

          
Pour une tarte de 20 de diamètre, soit pour 6 - 8 personnes

Pâte à crumble
    à défaut de pâte à crumble, vous pouvez écraser des biscuits dessus. En tout cas la quantité donnée ici est bien trop importante pour la tarte. perso, j'ai toujours de la pâte à crumble au réfrigérateur pour les urgences desserts ;o)

ingrédients

125 gr de beurre ramolli à température ambiante
60 gr de cassonade
160 gr de farine

Mélanger les ingrédients ensemble afin d'obtenir une texture sableuse.

Mettre au réfrigérateur.

Nota : vous pourrez congeler ce que vous n'utiliserez pas ici)

Pâte sablée aux amandes
    Vous en aurez pour 2 tartes - donc vous pourrez en congeler une moitié.

Ingrédients

250 gr de farine T55
150 gr de beurre mou à température ambiante
2 gr de sel
95 gr de sucre glace
30 gr de poudre d'amandes
55 gr d'oeuf entier (soit l'équivalent d'un oeuf - mais peser tout de même)

Dans la cuve d'un robot avec la feuille sablé la farine avec le beurre et le sel
mélanger jusqu'à obtenir une consistance sableuse.

Ajouter ensuite le reste des ingrédients, et mélanger rapidement afin d'obtenir une pâte homogène.

Envelopper la pâte dans un film étirable,
et mettre au réfrigérateur pour au moins 2 heures.

Pendant ce temps vous allez pouvoir préparer la garniture.

Pré-chauffer le four à 180 - 200 °C

Etaler la pâte sur une épaisseur d'environ 3 mm,
et froncer un cercle à tarte de 20 cm de diamètre poser sur une feuille de papier cuisson.

Piquer la pâte avec une fourchette,
et mettre une feuille de papier cuisson dessus sur laquelle vous déposerez des billes de céramique ou des haricots.
     

   

         
Enfourner pour 12-15 minutes.
Presque à la fin, penser à enlever le cercle afin de faire colorer légèrement le tour de la tarte.

Laisser refroidir complétement sur une grille.

Profiter de la chaleur du four pour cuire 5 bonnes cuillers de pâte de crumble émiettée.
Cuire juste à coloration.
Et laisser refroidir complétement.

Poêlée d'ananas

Ingrédients

200 gr d'ananas frais épluché (de préférence du Victoria)
20 gr de beurre
25 gr de sucre cassonade

Couper l'ananas en dès et chauffer une poêle.

Mettre le beurre à fondre puis ajouter l'ananas et le sucre.
faire poêler jusqu'à coloration.

Mettre dans un récipient, filmer et réserver au frais.

Crémeux à l'ananas

Ingrédients

65 gr d'ananas frais (de préférence Victoria)
15 gr de sucre
1 jaune d'oeuf
10 gr d'oeuf entier battu
75 gr de beurre à température ambiante
1 feuille de gélatine de 2 gr

Mettre la feuille de gélatine à ramollir dans un bol d'eau froide.

Mixer l'ananas pour en faire un coulis épais
le mettre dans une casserole avec le sucre, le jaune et l'oeuf.
Et porter à ébullition en remuant constamment.

Arriver à ébullition, hors du feu ajouter la feuille de gélatine essorée de son eau.
Mélanger.

Réserver dans un récipient jusqu'à ce que le mélange soit au alentour de 35 °C.

Ajouter le beurre au fouet électrique ou au mixeur afin d'obtenir une crème bien lisse.

Couler immédiatement dans un moule de 17 cm de diamètre, et mettre au congélateur.

Crème légère pralinée

Ingrédients

250 gr de lait entier + 2 cuil à soupe
50 gr de jaune d'oeufs
60 gr de sucre
20 gr de poudre à crème ou de maïzena
20 gr de beurre
65 gr de pralin (attention pas de pralinoise du commerce)
4,5 gr de feuilles de gélatine (soit 2 1/2 feuilles)
200 gr de crème liquide entière

Mettre les feuilles de gélatine à ramollir dans un bol d'eau froide.

Préparer la crème pâtissière :

Faire bouillir les 250 gr de lait dans une casserole.

Dans un récipient, mélanger ensemble 2 cuil à soupe de lait,
les jaunes, le sucre et la poudre à crème (ou maïzena).

Verser le lait bouillant sur le mélange et bien mélanger.
Remettre à cuire jusqu'à la reprise de l'ébullition et que la crème ait épaissi.

Ajouter hors du feu la gélatine essorée de son eau et le pralin.
Bien mélanger, et laisser refroidir rapidement au réfrigérateur.

Monter la crème liquide entière en chantilly.

Mettre la crème pâtissière au pralin, dans le bol du robot et l'assouplir au fouet.
Ajouter la crème chantilly et mélanger rapidement afin d'obtenir la crème légère.

Finition

Déposer une couche de crème légère pralinée sur le fond de tarte,
puis parsemer les morceaux d'ananas poêlés.
Puis ajouter une fine couche de crème légère au pralin en bouchant les creux de l'ananas.
   

   

      
Démouler le disque de crèmeux ananas, et déposer le sur la crème et ananas du fond de tarte.
     

            
Mettre la crème légère pralinée dans une poche à douille avec une douille unie de 14.
Dresser des gouttes généreuses de crème tout autour du disque de crémeux ananas,
puis en cercle sur le crémeux ananas.
Finir en faisant un petit moticule au centre.

Parsemer généreusement de crumble froid - ici je n'en ai vraiment pas mis assez !
         

        
Décorer selon votre envie.

Conserver au réfrigérateur pendant quelques heures avant de servir,
mais sorter la tarte au moins 30 minutes avat la dégustation.
     

   

    
parchemin
 :     

drapeau_anglaisEnglish version of recipe :               

 Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

4 mars 2013

Nouilles Biang Biang à la sauce piquante (棒棒麵 biáng biáng miàn)

Encore une recette chinoise :o)

Mais cette fois en lisant ce billet : dites vous que peut-être je suis en train d'en manger en vrai à Pékin ou Chengdu ! Et oui, je suis en Chine pour quelques temps, et les quelques billets du moment sont des billets automatiques.

Pour cette recette faite juste avant de partir, j'ai comme toujours été trainée sur le super blog de Margot-Zhang : Recettes d'une chinoise, où j'ai découvert ces nouilles chinoises assez étonnantes.
Bien évidemment à tester :o)

Ces nouilles sont originaires du Shaanxi, soit une des régions du centre de la Chine, et particulièrement connue pour la fameuse armée des soldats de terre cuites à Xi'an.
On dit que ces nouilles très longues et un peu épaisses font parties des 10 merveilles de la région. On leur attribue la forme d'une ceinture, ce qui est assez vrai maintenant que j'en ai fait.
     

         
Autre chose amusante sur ces nouilles, c'est l'idéogramme de leur nom : qui est le plus compliqué des idéogrammes chinois car il contient 56 traits ! Je n'ai pas tenté de l'écrire, mais pour ceux que cela amuserait, ici vous trouverez une vidéo qui montre l'ordre d'écriture des traits.
Le tout dans un carré parfait !


       

Pour leur réalisation, ce n'est pas très compliqué. Il faut juste un peu de temps, de place et de patience. Mais le résultat est spectaculaire !

Pour les réaliser j'ai utilisé une machine à pâte italienne, mais on peut les étaler au rouleau sans souci (j'ai testé aussi). Même si vous croyez les avoir suffisamment étalées, sous les conseils éclairés de Margot-Zhang, continué de les étendre à la main. C'est impressionnant.
Si elles s'étendent autant : c'est à cause du gluten de la farine. Car ici, il faut une farine très riche en gluten, que vous trouverez en supermarché asiatique. Je n'ai pas tenté mais je pense que la farine de gruau pourrait faire l'affaire puisqu'elle est riche en gluten.
A défaut, il faudra ajouter du gluten à la farine du commerce que vous trouverez.

Pour la sauce, j'ai un peu fait à ma sauce en m'inspirant de la recette initiale et des produits que j'avais à la maison.

Une belle découverte.
         

Nouilles Biang Biang

     
à la sauce piquante
      

棒棒麵 biáng biáng miàn
        

         
Pour 2 à 3 personnes

Ingrédients

200 - 220 gr de farine de blé riche en gluten (ou 200 gr de farine type 45 + 6 g de gluten de blé en poudre)
140 ml d'eau froide
une pincée de sel

Pour la sauce

1 cuil à café de de pâté au soja fermenté et au piment (ou chile bean sauce ou là dòu bàn jiàng)
2 cuil à soupe de sauce de soja
1 cuil à soupe de vinaigre de riz noir
1 oignon nouveau haché
un peu de coriandre fraîche (ici congelée)
2 cuil à soupe d'eau
un pincée de sel
1 cuil à café d'huile de sésame

 Préparation des pâtes à commencer la veille :

Mélanger la farine avec le sel, et verser l'eau petit à petit,
et pétrisser pour former une pâte lisse et homogène.
Elle reste un peu collante et souple (moins dur que la pâte à pâte italienne).

Envelopper dans une film alimentaire et laisser la pâte reposer au réfrigérateur toute une nuit.

Le lendemain, sorter la pâte du réfrigérateur une heure à l'avance, 
et laisser la revenir à température ambiante.

Pendant ce temps mélanger tous les ingrédients de la sauce dans un bol,
et réserver.

Travailler la pâte en la tirant, puis rabatre et étirer de nouveau avant de rabatre.
Puis former en boule.
Répéter cette opération plusieurs fois, et laisser reposer la pâte pendant 1 heure de nouveau.

Diviser la pâte en 4 (pour moi 6) portion, et former des petits boudins.
Mettre une fine couche d'huile sur chaque boudin à l'aide d'un pinceau.
Laisser reposer pendant 15 min.

Abaisser au rouleau ou au laminoir à pâte chaque boudin jusqu'à 3 mm d'épaisseur et 3 à 4 cm de largeur,
puis étirer la pâte avec les deux mains pour rallongez jusqu'à 1 m de longueur environ
(il faut le faire doucement sinon la pâte se déchire).
       

 

        
La pâte devient assez fine comme du papier et un peu translucide.

Porter de l'eau à ébullition dans une grande casserole ou une grande marmite avec du sel,
mettre les pâtes, laissez cuire pendant 2 min.
Bien égoutter les pâtes cuites.

Verser immédiatement la sauce dessus, mélanger et servir de suite.
    

   

 
parchemin
 :     

drapeau_anglaisEnglish version of recipe :               

 Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

1 mars 2013

Pancakes pistache - framboises

ça vous dit des pancakes pour le petit déjeuner de demain ?

Comme c'est le week-end, il y a un peu plus de temps pour faire un vrai petit déjeuner :o)

Encore une variante autour de ma recette de pancake, et comme toujours faites avec les produits de ma cuisine juste par envie.

Le petit bémol c'est que voulant aller trop vite mes pancakes ont été moins réguliers que d'habitude... mais qu'importe point trop ne faut de perfection :o) Et puis cette nouvelle version nous a beaucoup plus, surtout avec le côté accidulé donné par les framboises mises congelées dans la pâte.

J'aime bien mettre des framboises dans les gâteaux, et surtout l'avantage lorsqu'elles sont congelées, c'est qu'elles reprennent juste de la texture sans être trop cuites.
Bon j'avoue, nous avons fini depuis un moment les framboises congelées du jardin. Mais qu'importe, on en trouve par tout des congelées... alors on en profite :o)

Comme je ne sucre pas énormément ma pâte à pancake, pour une note plus sucrée, je préfére ici le sirop d'agave plus neutre en goût.

Hummmm, j'ai une petite idée pour la prochaine variante, mais ce sera pour plus tard.
               

Pancakes pistache -framboises
      

         
Pour 8-10 pancakes

Ingrédients :

150 gr de farine
4 cuil à soupe de sucre
1 cuil à café de levure chimique
2 cuil à soupe de pâte de pistache
une bonne poignée de framboises congelées (des brisures de framboises car vous devrez les briser - autant garder les belles pour autre chose)
1 oeuf + 1 blanc
25 cl de lait
1 cuil à soupe d'huile de colza
1 pincée de sel.

Dans un saladier, mélanger ensemble la farine, le sucre et la levure.

Dans un autre récipient, battre l'œuf entier avec l'huile et le lait.

Ajouter progressivement les liquides au mélange sec,
en faisant attention à ne pas faire de grumeaux.
Vous devez obtenir une pâte homogène, mais pas totalement liquide.

Ajouter la pâte de pistache et mélanger de nouveau.

Battre le blanc d'œuf en neige bien ferme avec une pincée de sel.
Puis incorporer le blanc en neige à la pâte,
puis ajouter les framboises congelées et brisées grossièrement.

Faire cuire à la poêle bien chaude une louche de pâte,
et retourner le pancake lorsqu'il commence à faire des trous et que la pâte commence à prendre.

Déguster avec du sucre glace ou du sirop d'agave.
                    

   

   

         
parchemin :  

drapeau_anglaisEnglish version of recipe :               

 Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

Publicité
Publicité
Publicité