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Macaronette et cie
9 octobre 2015

Ninjin, niku Korokke (ニンジン、肉コロッケ) - Croquettes carotte et viande

Je n'ai pas encore trié mes photos pour un prochain billet sur le Japon, mais sous la réclamation générale de mes filles, j'ai refais de Korokke japonaises.

Bien évidemment inspirée de la recette de base que je vous avez donné, voici une version plus élaborée et plus compléte, puisqu'elle comprend en plus de la pomme de terre, de la carotte, et que la viande est agrémentée de sauce soja, de mirin et huile de sésame.

C'est une version qui a plus de goût, et a ma préférence.

Libre à vous de faire une sauce plus européenne façon bolognaise par exemple, et de faire ce week-end des croquettes japonaises avec vos enfants, car c'est vraiment une recette bien adaptée à faire en famille :o)
         

Ninjin, niku Korokke
         

(ニンジン、肉コロッケ)
          

Croquettes carotte et viande
            

 

Pour 8 croquettes

Ingrédients

500 g de pommes de terre à purée (bintje, agatha...)
80 g de viande de boeuf haché
80 g de lard nature
1 carotte

1/2 oignon
quelques brins de persil

1 c. à soupe de sauce soja
1 c. à soupe de mirin
1 cuil à soupe d'huile de sésame

huile d'olive
1 noisette de beurre

2 oeufs
2 c. à soupe de farine
de la chapelure japonaise (panko)
huile de friture

Accompagnement : sauce Tonkastu, soit la même sauce que les okonomiyaki. Mais cela se mange très bien avec du ketchup ou toute sauce qui vous plaira.

Eplucher, laver et couper en gros morceaux les pommes de terre.
Les faire cuire en purée (eau froide + sel)

Une fois cuite, égoutter les pommes de terre et les écraser grossièrement.
Salé au besoin et ajouter une noisette de beurre.

Parallèlement :

Eplucher et ciseler le demi oignon.
Laver, essuyer et émincer le persil.
Eplucher, laver et couper en brunoise la carotte.
Hacher le lard et mélanger les viandes.
Faire revenir les oignons dans une poêle avec de l'huile, puis ajouter la viande hachée.
Faire cuire la viande en l'écrasant avec une fourchette.
Ajouter la noix de muscade, saler et poivrer.

  

Ajouter ce mélange à la purée de pomme de terre et mélanger.
Former les croquettes.

 

Faire chauffer l'huile de friture.

Paner les croquettes.
Pour cela j'aime bien la méthode vue au Japon (peut-être pas conventionnelle, mais efficace)
Mélanger l'oeuf et la farine dans un récipient.
Dans un autre récipient mettre la chapelure.
Tremper chaque croquette dans le mélange à l'oeuf puis enrober de chapelure.

Une fois l'huile à 180°C, faire frire les croquettes.
Déposer sur un papier absorbant.

Les manger de suite avec une petite salade et accompagner de sauce.

  

 N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

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13 septembre 2015

Korokke (コロッケ) - croquette de pomme de terre japonaise

Voici une nouvelle recette japonaise, que mes filles m'ont réclamé depuis qu'elles en ont mangé lors de notre périple : la korokke (コロッケ), soit la croquette de pomme de terre.

On en trouve quasi partout, dans les konbini où on vous les fait chauffer, dans les petits snacks de rue à emporter comme nous l'avions fait à Arashiyama...

... dans des restaurants self service... Bref vraiment partout. Il y a même des chaines de snack spécialisées dans la korokke. C'est très populaire au Japon où l'on mange beaucoup de friture.

   

La version traditionnelle des korokke est celle aux pommes de terre à laquelle on ajoute de la viande, mais aujourd'hui il existe une multitude de variante de korokke : au sésame noir, aux légumes, aux edamames, au poisson, au curry...

D'après ce que j'ai pu lire de-ci-delà, la korokke est apparue au Japon à la période Meiji (1868-1912), soit à partir du moment où le Japon s'est ouvert à l'étranger. Ce n'est donc pas une tradition japonaise. Après les sources ne sont pas toutes d'accord sur l'origine exacte de ces croquettes !
On peut trouver 3 origines aux fameuses korokke : l'Angleterre, les Pays-Bas (où l'on trouve les "kroket") ou la France (où l'on trouve les "croquettes" notamment de pommes de terre).

C'est une recette extrêmement simple, que l'on peut tout à fait, faire avec les enfants, et qui plaira au plus grand nombre, même à ceux qui n'aiment pas la cuisine japonaise, puisque peu typé japonais. Cela se rapproche de notre hachis parmentier mais en pané :o)

Dans ce billet, je vous propose la version traditionnelle : pomme de terre et viande. Mais je vous ferrais un billet prochainement sur une recette plus personnelle.

Pour cette recette, je me suis inspirée de plusieurs recettes trouvées sur le web, mais aussi dans le livre "Tokyo - les recettes cultes" de Maori Murota (éd. Marabout) qui est un excellent livre de la cuisine de tous les jours japonaises.
Certains mettent de la sauce soja et du mirin pour assaissonner la viande, d'autres des épices, d'autres encore ajoutent des légumes types carottes... même les proportions entre les pommes de terre et les ingrédients diffèrents d'une recette à une autre !
Bref, sur cette base vous pouvez vraiment faire ce qui vous plait !
           

Korokke (コロッケ)
   

Croquettes de pomme de terre
     

Pour 8 croquettes

Ingrédients

500 g de pommes de terre à purée (bintje, agatha...)
80 g de viande de boeuf haché
80 g de viande de porc haché
1/2 oignon
1 c. à café de noix de muscade en poudre
huile d'olive
1 noisette de beurre

2 oeufs
2 c. à soupe de farine
de la chapelure japonaise (panko)
huile de friture

Accompagnement : sauce Tonkastu, soit la même sauce que les okonomiyaki. Mais cela se mange très bien avec du ketchup ou toute sauce qui vous plaira.

Eplucher, laver et couper en gros morceaux les pommes de terre.
Les faire cuire en purée (eau froide + sel)

Une fois cuite, égoutter les pommes de terre et les écraser grossièrement.
Salé au besoin et ajouter une noisette de beurre.

Parallèlement :

Eplucher et ciseler le demi oignon.
Mélanger les viandes.
Faire revenir les oignons dans une poêle avec de l'huile, puis ajouter la viande hachée.
Faire cuire la viande en l'écrasant avec une fourchette.
Ajouter la noix de muscade, saler et poivrer.

Ajouter ce mélange à la purée de pomme de terre et mélanger.
Former les croquettes.

Faire chauffer l'huile de friture.

Paner les croquettes.
Pour cela j'aime bien la méthode vue au Japon (peut-être pas conventionnelle, mais efficace)
Mélanger l'oeuf et la farine dans un récipient.
Dans un autre récipient mettre la chapelure.
Tremper chaque croquette dans le mélange à l'oeuf puis enrober de chapelure.

   

Une fois l'huile à 180°C, faire frire les croquettes.


Déposer sur un papier absorbant.
Les manger de suite avec une petite salade et accompagner de sauce.

  

Et comme toujours pour accompagner mes billets de cuisine japonaise, un nouveau billet de mon périple japonais pour partager de nouvelles photos de Kyoto.
Ici vous trouverez aussi mon expérience d'atelier de pâtisserie japonaise, les wagashi.
(le lien est dans le titre ci-dessous)
     

Fushimi Inari Taisha (伏見稲荷大社)

 

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1 septembre 2015

Etonnante pâte à pizza à l'eau gazeuse

Je préfére vous prévenir de suite (pour éviter les commentaires désobligeant qu'on peut avoir de temps à autre, quoique comparé à d'autres, j'en ai très peu. Mes lecteurs ou visiteurs sont des gens plutôt aimables et cordiaux.) : les puristes... passez votre chemin, car ce n'est pas ici une recette de pâte à pizza dans les règles de l'art, ni celles de pizzaiolo ou mamas italiennes.

J'ai trouvé cette recette un soir où il me fallait une recette rapide de pâte à pizza prête le plus rapidement possible... Seulement là aussi si vous cherchez une pâte à pizza rapide, passez votre chemin.
Il y a des soirs où je n'ai pas les yeux en face des trous, en tout cas pas suffisamment pour lire jusqu'au bout une recette et faire attention aux temps de repos. Il ne s'agit donc pas d'une pâte à pizza rapide.

Mais comme je le disais dans le titre, c'est une pâte à pizza étonnante, et franchement réussie, malgré sa non conventionnalité.

C'est sur le blog de "Piroulie" que je l'ai découverte. Elle la tenait elle-même du blog de Mouni ("RDV aux Mignardises", un blog que j'aime beaucoup et dont j'ai été rarement déçue des recettes).

Même si dubitative à la lecture des ingrédients, je me suis dit pourquoi ?

Ce fût une excellente surprise ! Elle donne une pate moelleuse, aérée et croustillante à l'extérieur. On croirait une vraie pâte à pizza. Une recette que je vais conserver précieusement.

Cette recette contient 2 types de levure : chimique et boulangère. Je pense que l'on doit pouvoir se passer de la levure chimique, dont au final je n'ai mis que la moitié de la quantité indiquée.

Le secret doit tenir dans l'utilisation d'eau gazeuse.

Ici je ne vous donne que la recette de la pâte. Sur cette base libre à vous d'y mettre ce que vous souhaitez, aimez ou avez à la maison.
   

Pâte à pizza à l'eau gazeuse
     

Pour 3 pizzas de 25- 30 cm de diamètre

Ingrédients

500 g de farine type 55 ou 65 ou Gruau
260 ml d'eau gazeuse
1 c. à soupe de levure chimique
20 g de levure de boulanger fraîche
4 c. à soupe d'huile d'olive
1 c à café de sel
1 c. à café de sucre en poudre

Pétrir avec le bras pétrin d'un robot, tous les ingrédients ensemble pendant 10 à 15 minutes.

Une fois la pâte pétrie et homogène, bouler et déposer la pâte dans un bol huilé, la couvrir et la laisser reposer 1h30 à température ambiante.
Elle va gonfler et tripler de volume.

Dégazer la pâte, la bouler et mettre dans un récipient, filmer et laisser reposer au minimum 2 heures au réfrigérateur
Moi je l'ai laissé quasi 12 heures, l'ayant faite la veille au soir.

Préchauffer le four pendant au moins 20 minutes à 220 - 240 °C.

Au moment de faire les pizza, découper la pâte en 3 morceaux et former les pizza.
 Garnir selon votre envie. De base, je mets toujours du coulis de tomate, de l'origan et de la mozzarella.
Mais on peut aussi mettre simplement de l'huile d'olive et des herbes afin de faire un pain d'accompagnement.

 

Enfourner sur une plaque pour 10 - 15 minutes.
Déguster !

Ici j'avais fait 2 types de pizzas, sur une base de coulis de tomates et mozzarela :
         

l'une avec du chèvre, des figues séchées et du miel
         

  


             

l'autre avec jambon cru, chorizo et des olives vertes
         

   

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6 juillet 2015

Katsu Curry (カツカレー) - Curry rice et tonkatsu (Roux de curry maison)

Le Curry Rice (ou karē raisu) japonais n'est pas une nouveauté sur mon blog, puisque je vous avais déjà proposé le classique karē raisuカレーライス) et la version karē udon (カレーうどん).
Cependant dans les 2 précédentes recettes, pour le roux de curry japonais, j'avais utilisé des cubes de curry japonais que l'on trouve dans le commerce.

Oui mais voilà, certains d'entre vous n'ont pas à proximité de magasins asiatiques ! Et puis, il n'est pas toujours intéressant de commander sur internet, même si c'est possible.
Alors, pour ce nouveau curry rice japonais, je me suis mise à la recherche d'une recette de roux de curry japonais (Aie ! parce que j'en avais une par ailleurs mais je ne trouve plus le papier où la recette était noté).

Vous pourrez donc faire votre curry rice totalement maison... et c'est assez simple vous verrez.

Au Japon, le curry rice est une institution. Il a été introduit au Japon à l'ère Meiji (1868-1912) par les soldats britanniques, à l'époque où l'Inde était une colonie britannique.
Partout au Japon, on trouve des restaurants ou des chaines de restaurants dédiés à ce plat où les versions de curry rice sont quasi infinies. Il faut dire que ce qui fait ce plat c'est essentiellement sa sauce à base de curry. Après on y met ce que l'on veut tant en légume qu'en viande.

Dans les chaines de restaurant au Japon, on peut souvent manger au comptoir, souvent assis, mais il n'est pas rare de manger debout.
Il faut dire que l'on mange vite.

Dans les restaurants de curry rice que nous avons testé au Japon, on trouve des curry rice classique bien évidemment, mais d'autres avec des oeufs, des saucisses, des fruits de mer, des légumes variés : asperges, épinards, carottes, petits pois... On peut même faire son curry soi-même en sélectionnant le degré de piquant et les ingrédients du plat.
Bref tout peut s'imaginer et se faire.

 

De gauche à droite :
Katsu curry, Curry au boeuf et épinards, curry boulette de viande fourrée au fromage.

   

On mange le curry rice à la cuiller et non avec des baguettes. Il faut dire que la sauce est assez liquide. Plus que celle que je fais.

La version de curry rice que je vous propose mélanger ici regroupe 2 recettes japonaises : celle du curry rice (( カレーライス) ou karē raisu) que j'ai agrémenté de petit pois et du tonkatsu (豚カツ).

Pour ce dernier, le tonkatsu est aussi un plat que l'on peut manger partout au Japon. Il s'agit de la version japonaise du porc pané et frit. 

Le tonkatsu peut se manger tout seul avec du chou finement émincé, mais il sert aussi de base à plusieurs recettes comme le katsudon (カツ丼 - bol de riz surmonté d'un tonkatsu) katsu. On peut aussi le manger en sandwich sous le nom de Katsu Sando (カツサンド).

La version Katsu curry, nous en avons mangé au Japon dans un restaurant de curry rice de Nara... et oui, comme vous l'aurez compris en parallèle de ce billet, vous aurez donc droit à quelques images de notre visite de Nara (le lien est en fin de billet).

Pour la recette de roux, j'ai repris celle du site japonais "Radish Boya" et procéder ensuite comme dans la recette de curry rice classique. Par contre, j'ai forcé le parfum en ajoutant en fin de cuisson une mélange de curry indien, car ce roux est vraiment très léger.
       

Roux de curry japonais maison
        

Pour la préparation de 3 curry rice

Ingrédients

1 c. à café de curcuma
1 c. à café de paprika 
1 c. à café de coriandre en poudre
1 c. à café de poudre de noix de muscade
1 c. à café de poudre de cannelle
1 c. à café de poudre de clous de girofle
1 c. à café de poivre noir moulu
1 c. à café de piment de Cayenne
50 g de beurre
100 g de farine
25 g de bouillon de boeuf
1 et 1/2 c. à soupe de miel (type accacias)

Nota : si vous avez un mélange de curry que vous aimez vous pouvez faire ce curry avec. Comme tous les curry, il y a autant de mélange que de famille :o)

Torréfier les épices dans une poêle quelques minutes pour en faire ressortir les arômes.

  

Faire un roux : Faire fondre le beurre, ajouter la farine et les épices.
Ajouter le bouillon et le miel, et bien assécher la pâte.

La mettre dans un récipient et la conserver au réfrigérateur.

  

Cette préparation de curry vous servira pour tous les types de curry rice japonais.
Il se conserve au réfrigérateur dans une boîte hermétique.
      

 Katsu Curry
        

pour 2 personnes

Ingrédients

2 morceaux d'échine de porc, donc on aura enlevé l'os et le gras du tour
farine
2 oeufs
Chapelure japonaise ou panko
sel
huile de friture

2 carottes
1 pommes de terre
120 g de petits pois surgelés
1 petits oignons oignons
500 ml d'eau
1 c. à soupe de roux de curry japonais
de l'huile de colza (parce qu'elle n'a pas de goût)

Riz japonais ou rond cuit
gingembre mariné

Eplucher et émincer les oignons.
Eplucher, laver et couper en cubes les carottes et les pommes de terre.

Dans un faitout, faire revenir les oignons dans l'huile.
Ajouter les cubes de carottes et pommes de terres et les petits pois congelés.

Puis ajouter l'eau, et porter à ébullition. Laisser mijoter 25 minutes à feu doux.

Retirer les légumes et ajouter le roux de curry japonais dans l'eau de cuisson,
et mélanger pour le faire dissoudre.
Une fois dissous remettre les légumes et faire mijoter 5 -10 minutes.

Faire chauffer l'huile de friture dans une grande poêle à rebord.

Pendant ce temps, paner les morceaux d'échines de porc.
1 fois dans la farine, saler, puis 1 fois dans l'oeuf battu, et 1 fois dans la chapelure
Remettre dans l'oeuf battu, puis de nouveau dans la chapelure (cela sera plus croustillant).

Faire frire 3 minutes de chaque côté en faisant attention à la température de l'huile.

Servir dans une assiette avec d'un côté le riz japonais et de l'autre le curry de légumes
déposer dessus le tonkatsu coupé en lamelle (comme je le disais plus haut on mange les curry rice à la cuiller)

Accompagner de gingembre mariné.

 

Et comme toujours pour accompagner mes billets de cuisine japonaise, un nouveau billet de mon périple japonais pour partager quelques photos de Nara près de Kyoto.

Nara- (奈良市, Nara-shi)

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28 mai 2015

Sot-l'y-laisse de dinde aux abricots et épices

Bon je sais que vous attendez plus de moi des recettes sucrées... mais je ne mange pas que des gâteaux loin de là ;o) Alors de temps en temps un peu de recettes salées, ça fait pas de mal.

Pour le coup le sucré n'est pas très loin... puisque voici une recette salée... sucrée, faite sur un coup de tête parce que je ne savais pas quoi faire un midi pour mes filles et la copine...

Un petit plat simple s'inspirant de la tajine aux abricots et amandes... faites avec ce que j'avais et pour finir un lot de sot-l'y-laisse, parce qu'à la maison, ça ne se laisse pas du tout.

Les petites recettes simples comme on les fait à la maison, juste pour le plaisir de ne pas faire qu'un steack haricot ;o)

Sot-l'y-laisse de dinde
 

aux abricots et épices
 

Ingrédients

environ 15 sot-l'y-laisse de dinde
1 oignon
250 g d'abricots secs
50 g de sucre
30 g de beurre
1 c. à café de poudre de cannelle
1/2 c. à café de poudre de gingembre
1 c. à café de grains de coriandre
1 c. à café de grains de cumin
piment d'Espelette
huile d'olive
sel, poivre

Mettre le abricots secs dans une casserole avec le sucre, la cannelle en poudre, le beurre et un demi verre d'eau.

Porter à ébullition et laisser cuire à feu doux quelques minutes.

Eplucher et ciseler l'oignon, le faire revenir dans une cocotte avec de l'huile d'olive.
Ajouter la poudre de gingembre, le cumin et la coriandre,
puis les sot-l'y-laisse de dinde préalablement salés et poivrés et les faire revenir quelques minutes.

Puis ajouter les abricots et leur sauce, et 1 verre d'eau.
Laisser mijoter jusqu'à ce que la sauce soit sirupeuse.

Ajuster l'assaisonnement - saupoudrer de piment d'Espelette.
Servir avec du riz (ici du riz complet) ou de la semoule.

 

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9 mai 2015

Hiroshima Okonomiyaki (広島風お好み焼き) ou Hiroshimayaki

Me voici de retour du Japon, où j’ai passé 2 superbes semaines. De retour et remise du décalage horaire, j’avais envie de reprendre mon blog en partageant une recette rapportée de là-bas. Restait bien évidemment à savoir laquelle ?

A vrai dire, vu la quantité de découvertes faites, notamment culinaires et surtout les ouvrages culinaires rapportés dans ma valise, il se peut que mon blog devienne japonisant quelque temps ;o). L’occasion aussi de faire quelques billets de visite en parallèle des recettes sur mon blog photo :o)

Comme notre voyage au Japon a débuté par Hiroshima, il n'y avait pas à hésiter pour vous présenter une spécialité locale : les okonomiyaki d'Hiroshima.

Pour ceux qui me suivent depuis longtemps, ce nom n'est pas inconnu de mon blog, puisqu'il y a quelques années, je vous avais donné une recette d'okonomiyaki, façon Osaka. C'était une époque où j'avais entendu parler de la version d'Hiroshima sans plus de détails que cela.
Au final, à l'époque en fait, je ne connaissais que la version d'Osaka. Il faut dire que c'est la version la plus connue et la plus simple à faire maison.

En préparant mon voyage au Japon et en recherchant à chaque étape de notre voyage les spécialités locales tant culinaires qu'artisanales, je suis bien évidemment tombée sur la version des okonomiyaki d'Hiroshima, qu'il ne faut absolument pas manquer si vous passez à Hiroshima ou aux alentours.

Même si les 2 versions d'okonomiyaki d'Osaka ou d'Hiroshima ont en commun les mêmes ingrédients de base (une pâte, du chou râpé, des oignons et la sauce à okonomiyaki) et la cuisson sur plaque chauffante, autant dans la version d'Osaka on mélange tous les ingrédients dans la pâte et on fait cuire comme une grosse crêpes, autant dans la version d'Hiroshima il s'agit de faire différentes couches d'ingrédients.

Ces deux versions peuvent ensuite selon votre envie être agrémentée de lard, de fruits de mer (notamment des huîtres à Hiroshima dont c'est aussi une spécialité locale), des légumes variés (asperges, carottes...)... Bref autant de variantes que d'envies.
Il faut dire que littéralement okonomi (お好み) signifie  « ce que vous voulez » !

Images extraites d'un prospectus trouvé à l'office du tourisme d'Hiroshima

Outre la forme des okonomiyakis, une autre différence entre les 2 versions : les pâtes ou nouilles qui sont ajoutées dans la version d'Hiroshima, que ce soit des nouilles chinoises, des udons ou plus généralement des yakisobas.

 

A Hiroshima, on ne manquera pas le royaume de l'Hiroshima Okonomiyaki : Okonomimura (5-13 Shintenchi, Naka-ku, Hiroshima). C'est un immeuble de plusieurs étages dédiés quasi exclusivement à cette spécialité. Vous n'avez qu'à choisir le stand qui vous tente ou plaira le plus sur plusieurs étages !
Et vous ne pouvez pas vous tromper au vu des escaliers de l'immeuble :o)

 

L'okonomiyaki y est préparé à la demande et devant vous, rien de réchauffer que du frais ! On y mange au comptoir, directement sur la plaque chauffante.
Petite particularité, l'okonomiyaki ne se mange pas avec des baguettes, mais avec une petite spatule, qui permet de la couper et sert comme une cuiller.

A noter aussi vous trouverez dans plusieurs boutiques à Hiroshima (et même ailleurs) des kits tout prêts pour réaliser des Hiroshima okonomiyakis... Je n'en ai pas rapporté, je ne peux donc pas dire ce que cela vaut. Je ne suis pas très kit tout prêt de préparation, surtout quand il est assez simple de faire maison !

Bon reste à trouver tout de même la sauce à okonomiyaki (お好みソース), qui fait tout de même une grande partie du goût :o)
Très facile à trouver sur Paris dans le quartier japonais de rue Sainte Anne (tant dans les boutiques japonaises que coréennes), on en trouve aussi maintenant dans certains Paris Store en dehors de Paris. Sinon sur le web biensûr.

Pour le chou, avant je prenais du chou japonais ou assimilé trouvé dans les magasins japonais, coréens ou asiatiques, mais maintenant je prends du choudou (ou cabus blanc) qui est vraiment très bien.

 

Pour cette recette d'okonomiyaki d'Hiroshima rapportée du Japon, j'ai utilisé à peu près la recette trouvée dans un magasin japonais sur Hiroshima et ses environs, et me suis aussi aidée de la recette trouvée sur le site "Okoken" et celle en anglais du blog "Just One Cookbook"... et j'ai aussi gardé en mémoire ce que j'ai vu sur la réalisation lorsque nous en avons mangé sur place, puisqu'elles sont réalisées à la demande devant vous.

Image extraite d'un prospectus touristique rapportés d'Hiroshima

Pour les japonisant, je vous mets entre parenthèse le nom des ingrédients en japonais, vous verrez que par rapport à l'image ci-dessus qui est la recette du magasin d'Hiroshima, il y a certains ingrédients que je n'ai pas pu traduire - il faut dire que je ne parle pas japonais !! Il y a certains mots que je commence à connaître maintenant à force de traduire des recettes japonaises, mais d'autres où c'est toujours un mystère.

Pour réaliser cette recette je vous conseille d'avoir 2 poêles à crêpe ou une grande billig. Cela vous donnera des Hiroshima okonomiyaki de taille moyenne, mais en simplifiera la préparation :o)
Je ne les ai pas trop non plus rempli de chou, il en faudrait plus... mais je n'ai absolument pas la technique pour les retourner dans ce cas. J'ai préféré éviter de redécorer ma cuisine :o)

Et au final, le résultat y est.

Si vous trouvez cela trop technique (car j'avoue c'est de la manipulation) et bien il ne vous restera qu'à mélanger tous les ingrédients dans la pâte, et faire des okonomiyaki façon Osaka et de servir les nouilles sur le côté. C'est tout aussi bon :o)
                  

Hiroshima Okonomiyaki
    

(広島風お好み焼き)
      

Pour 3 personnes

Ingrédients

Pour la pâte

185 ml d'eau (水)
7 ml de mirin (みりん)
1/2 oeuf ()
125 g de farine (薄力粉)

Pour la garniture par okonomiyaki

de la poudre de bonite séchée (かつお粉)
1 pincée ou plus d'aonori (algue séchée en poudre - 青のり)
100 g de chou coupé finement à la mandoline (キャベツ(千切り))
1 c. à soupe de tenkasu (sorte de flocon à base de blé - on le trouve sous le nom d'agedama - 天かす)
1 c. à soupe de ciboule ciselée (青ネギ(小口切り))
30 g de pousses de soja (ou germes de haricots - モヤシ)

2 à 3 tranches de lard (豚バラスライス)
1 portion de nouilles chinoises cuites (中華麺) que l'on peut remplacer par des yakisobas ou des udons
1 oeuf ()

Pour le topping

sauce à okonomiyaki (焼きそばソース)
1 pincée ou plus d'aonori (algue en poudre - 青のり)
(éventuellement de la mayonnaise et de la bonite séche en flocon)

Préparer la pâte:

Mélanger le mirin, l'eau et le demi oeuf battu.
Incorporer ce mélange à la farine pour obtenir une pâte d'une texture plus épaisse qu'une pâte à crêpe.

Faire chauffer la billig ou les poêle à crêpes.

Dès que la billig est chaude, déposer une petite louche de pâte et l'étaler en cercle.
Saupoudrer la crêpe avec de la poudre de bonite séchée et de aonori.
Puis une bonne poignée de chou finement coupé.

   

Parsemer le chou avec le tenkasu, puis la ciboule et quelques pousses de soja (elles manquent sur la photo !)
Déposer les tranches de lard, puis verser un peu de pâte à okonomiyaki dessus.
Retourner et laisser cuire quelques minutes en appuyant pour diminuer l'épaisseur de temps en temps.

   

Déposer des nouilles ou yakisobas cuites sur le côté, les napper de sauce okonomiyaki
et les étaler en cercles de la taille de la crêpe.
Déposer la crêpe sur les nouilles.
Puis casser l'oeuf et l'étaler en rond de la taille de la crêpe.

   

Déposer la crêpe et les nouilles sur l'oeuf, puis napper de sauce okonomiyaki.
Finir en saupoudrant d'Aonori (et ajouter des feuilles de bonite séchée si vous aimez cela)

 

Déguster de suite (en principe on le mange à même la plaque chauffante)

  

Nota : pour ceux qui voudrait savoir où j'ai trouvé les spatules... et bien elles ont été rapportés du Japon. Je n'en ai jamais trouvé sur Paris !

Pour ceux qui veulent aller un peu plus loin, et profiter de quelques photos d'Hiroshima,
je vous propose un petit billet (1er de notre séjour) sur mon blog photo pour accompagner cette recette

Hiroshima en quelques images.

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11 février 2015

La poutine

Rien à voir avec le président de la Fédération de Russie, même si le nom est similaire. Ici, nous sommes sur une spécialité typiquement québécoise !

J'ai découvert la poutine pour la 1ère fois lors d'un voyage au Québec avec mes parents... Cela remonte !

Nous avions passé quelques jours à Montréal avant de partir pour le Lac Saint Jean, Québec et l'île d'Orléans et son fameux sirop d'érable. Nous y étions au mois de mars, et il faisait régulièrement - 20 °C !
"Je me souviens" de la Saint Patrick à Montréal, même si le soleil brillait, il faisait tellement froid et nous étions tellement mal équipés, que nous faisions des aller-retour entre l'avenue pour voir le défiler et l'intérieur des magasins. Et "je me souviens" de ce "restaurant minute" sorte de fast food de poutine, où nous cherchions quelque chose de chaud à manger... et la poutine est apparue.

Il faut le dire ce n'est pas le plat de l'année, mais c'est amusant : 50 % de frites, 50 % de fromage en grain (sorte de cheddar qui fait "couic-couic") et de la sauce brune. Pas pire que le burger que vous allez acheter au fast-food !

En décembre au marché de Noël de La Défense, il y avait un stand québécois qui proposait de la poutine... ça n'a pas inspiré mes collègues, mais moi j'ai acheté un peu de fromage ! Enfin ici pas le vrai fromage comme au Québec, il ne faisait pas le bruit caractéristique, pas de couic-couic, mais assez approchant en terme de goût.
Mais si vous n'avez pas de fromage à poutine ou approchant, vous pourrez y substituer de la mozzarella ou du cheddar.

Après c'est facile, il suffit de faire des frites et de la sauce brune.

Pour la sauce brune 2 solutions : soit vous avez un sachet de sauce toute prête, soit vous faites une sauce maison - la dernière étant bien meilleure, il va sans dire (même si je l'écris tout de même), même si un peu épaisse à mon goût (j'ai préféré la sauce en sachet pour les photos ;o). Je vous présente donc ici les 2, vous ferrez votre choix à la vue des photos ;o). La recette de sauce maison est une adaptation de la recette du site Coup de Pouce.

Un petit encas qui change du burger :o)
      

Poutine
       

Pour 4 personnes

Ingrédients

5 belles pommes de terres (type binjte, Charlotte...)
300 g de fromage en grain, ou à défaut du cheddar ou de la mozzarella
Huile de friture

15 g de beurre
15 g de farine
140 ml de bouillon de poulet
140 ml de bouillon de boeuf
10 g de cassonade
15 g de ketchup
10 g de moutarde
1/2 c. à café de paprika
1/4 c. à café de piment de Cayenne
1/2 c. à café de sauce Worcestershire

Préparer la sauce  maison :
Faire un roux avec le beurre et la farine.
Ajouter les bouillons petit à petit comme pour faire une sauce béchamel.
Lorsque la sauce commence à épaissir ajouter la cassonade, le ketchup, la moutarde, les épices et la sauce Worcestershire.
Réserver.

Pour faire la sauce sachet :
suivre les instructions sur le sachet :o)

  

Préparer les frites :
Eplucher, laver et couper les pommes de terre en frites.
Les laisser dans l'eau froide.
Faire chauffer l'huile de friture jusqu'à 160°C.
Essuyer une partie des bâtonnets de pommes de terre, et les plonger dans l'huile.
Laisser les cuire 10 minutes.
Les retirer de la friteuse et les réserver sur une plaque recouverte de papier absorbant.
Faie la même opération avec une autre partie des frites et ainsi de suite.
Faire chauffer l'huile jusqu'à 190 °C.
Recuire les frites petit à petit jusqu'à ce qu'elles soient dorées comme vous aimez.
Pendant qu'elles cuissent : Couper le fromage et faire réchauffer la sauce à poutine.
Dès que les frites sont prêtes : parsemer du fromage et recouvrir de sauce à poutine.
Manger de suite.

  

Et pourquoi pas boire du Bec-Cola avec la poutine... soit le Cola made in Québec, un cola au sirop d'érable.

  
 

Et le petit dessin du jour.... un petit dessin de Ranson

En soutien au Street artiste Combo, qui s'est fait passer à tabas pour une oeuvre qui prône le vivre ensemble

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4 février 2015

Pizza façon mexicaine ou Tortilla pizza... à faire avec les enfants ou pour les urgences

Ici, rien à voir avec les pizzas italiennes, "si ce n'est la garniture", et rien à voir non plus avec la cuisine mexicaine, "si ce n'est la base de tortilla".

J'imagine que comme moi, il vous arrive de ne pas avoir envie de passer des heures derrières les fourneaux (et oui ça m'arrive :o)). On rentre tard du boulot, on est fatigué, pas en forme... ou juste pas envie. Le souci, c'est qu'on ne peut pas se tourner et dire à la maisonnée.... "La cuisine est fermée !" Sauf à souhaiter la révolution à la maison ou la visite des services sociaux ;o) !!

Bref, c'est dans ces moments là qu'on regarde l'intérieur de son réfrigérateur et qu'on se demande quoi faire ! Et c'est dans un de ces moments que je me suis souvenue des tortillas pizza croisées sur des blogs et sites anglosaxons... Qui va faire la cuisine avec maman ?

Là, c'est super simple et faisable avec les enfants, à tel point que si vos gamins sont bien motivés et amusés... c'est vous qui mettez les pieds sous la table le temps de vous faire servir :o) (enfin à minima vous allez gérer le four et la cuisson, sauf si vous voulez la version carbonisée... mais c'est une autre histoire).

Ici, il suffit des ingrédients de base : tortilla, fromage à fondre type mozarella, sauce tomate.... le reste c'est selon l'envie et le contenu des placards ou du réfrigérateur.
On installe les gamins devant le plan de travail et on les laisse faire les tortilla pizza selon leur envie ou votre commande (c'est amusant de les voir jouer au serveur qui prend la commande). Et le tour est joué.

Plus qu'une recette, une idée pour se simplifier la vie ! et amuser vos enfants.
     

Pizza façon mexicaine
         

Tortilla - pizza
      

Pour 4 tortillas pizza

Ingrédients

4 tortillas de blé
1/2 bloc de mozarella ou de la scarmoza
1 oignon
1/2 poivron rouge
1 petite boîte de concentré de tomate
1 c. à soupe rase d'origan en poudre
des olives noires
des tranches de chorizo (doux ou fort selon votre goût)
des morceaux d'ananas (ici 1/4 d'ananas Victoria frais)
huile d'olive
sel, poivre

Eplucher et émincer l'oignon.
Laver, épépiner et couper en lamelles le demi poivron rouge.
Faire revenir le tout dans un peu d'huile.

Couper le fromage en très fines tranches.

Allumer le four sur grill à 200 °C

Mélanger le concentré de tomate avec 1 c. à soupe d'huile d'olive, l'équivalent de la boîte de concentré en eau
sel, poivre et l'origan.

Poser les tortillas sur une plaque de cuisson.
Répartir la sauce tomate sur les tortillas, puis répartir le mélange oignon-poivron.

  

Déposer des tranches de fromages.
Puis le chorizo, les olives noires et les morceaux d'ananas.

Enfourner au grill pour 5 à 10 minutes en surveillant.

Déguster de suite

  


 

Et le petit dessin du jour, en cette période de crêpes.... un petit dessin de Mam Zic de Kaléï

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20 octobre 2014

Cottage pie au poulet et concours Coeur de Bouillon MAGGI®

On connait tous la "pie" anglaise. Elle peut être tant sucrée que salée.

En version salée, il s'agit généralement d'une tourte à la viande et aux légumes, et plus simplement d'une farce déposée dans un plat à tourte recouverte d'une pâte (pâte feuilletée ou pâte brisée salée).

La cottage pie, c'est un peu la même chose, mais on remplace la pâte par une couche de purée. Cette version de pie n'est apparue en Angleterre qu'à partir du 18ème siècle, période où la pomme de terre a été introduite en Angleterre.

Traditionnellement la cottage pie est faite avec de la viande de boeuf, et on trouve dans le Nord de l'Angleterre, l'Ecosse et l'Irlande la sheperd pie faite avec de la viande de mouton. La garniture est en faite de la viande cuite en ragoût avec des petits pois, des carottes, du céleri ou du navet.

C'est typiquement un plat que l'on déguste dans les pubs, un plat rustique et de saison ayant un côté réconfortant que personnellement j'adore.

Ici point de mouton ou de boeuf, mais une version au poulet, rapide et très simple, qui ne nécessite pas de cuisson longue en mode ragoût. Une cuisson simplifiée d'autant plus que pour la sauce, j'ai utilisé du Coeur de Bouillon MAGGI® Volaille Dégraissé afin de participer à leur concours découverte du produit.
Un produit facile d'utilisation, qui s'utilise en fin de cuisson lorque tous les ingrédients sont cuits, et donne une texture et du goût.
       

Cottage pie au poulet
      

Pour 4 personnes

Ingrédients

700 g de pommes de terre à purée (type Binjte ou Monalisa)
10 cl de crème liquide
300 g de blanc de poulet
3 carottes moyennes (environ 300 g)
100 g de petits pois
1 oignon
1 gousse d'ail
1 c. à café de poudre de curry de Madras
1/2 c. à café de poudre de cumin
1/2 c. à café de poudre de coriandre
3 c. à soupe de concentré de tomates
1 dose de Coeur de Bouillon MAGGI® Volaille Dégraissé
250 ml d'eau
1 c. à café de sucre
sel
poivre ou du piment
huile d'olive
un peu de cheddar râpé

Préparer la purée :

Eplucher, laver et couper les pommes de terres en morceaux
les mettre à cuire dans de l'eau froide salée.
Faire légérement chauffer la crème liquide.
Egoutter les pommes de terres et les écraser à l'écrasse purée, puis ajouter la crème et salée.

Mettre la purée dans une poche à douille.

Préchauffer le four sur grill à 220°C.

Préparation de la farce :

Faire cuire les petits pois 5 mn dans de l'eau salée bouillante.
Eplcuher laver et couper en dès les carottes, et les faire cuire les petits pois 5 mn dans de l'eau salée bouillante.
Tester la cuisson, les 5 minutes sont à titre indicatif.

Pendant ce temps, éplucher et ciseler l'oignon, et éplucher et hacher l'ail.
Hacher les blancs de poulet

Faire revenir les oignons dans de l'huile bien chaude, ajouter les épices et l'ail
puis ajouter le poulet haché et faire cuire quelques minutes le temps que le poulet cuisse.

Ajouter la dose de Coeur de Bouillon MAGGI® Volaille Dégraissé, l'eau et le concentré de tomates
Inutile de saler la préparation, car le coeur de bouillon est salé.
Laisser cuire quelques minutes le temps que la sauce soit homogène.
Assaisonner au poivre ou piment.

   

Dans des plats à gratins individuels ou un grand plat à gratin
Déposer dans le fond la garniture et lisser.
A l'aide la poche à douille, répartir la purée sur le dessus de la garniture.
Saupoudrer de cheddar râpé, et enfourner pour 15-20 minutes.

  

Avec cette recette, je participe au concours Coeur de Bouillon MAGGI® Volaille Dégraissé

Nota : ma participation à ce concours est mon choix, et le produit m'a été offert pour la réalisation de cette recette.
     

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29 août 2014

Karjalan piirakka (tartes de Carélie)

Il y a des cuisines qu'on connaît peu ou pas du tout. Parfois, on les découvre au hasard d'une recherche sur internet n'ayant aucun rapport.

Je n'ai été que 2 fois en Finlande. Et encore, que dis-je ! uniquement à Helsinki pour le travail... autant dire que je n'y suis jamais allée. Je ne connais réellement de la Finlande, enfin d'Helsinki que l'aéroport, la route jusqu'à l'hôtel puis les bureaux de notre client là-bas, 2 ou 3 restaurants et la salle de réunion !

ça m'amuse parfois lorsque l'on me dit : "Waouh tu as te la chance de visiter tous ces pays ! De travailler à l'international...". C'est vrai que parfois ça permet de voir une ville si la mission n'est pas trop courte ou intense, mais la majorité des fois on ne voit réellement que l'aéroport et l'hôtel, et peut-être un quartier de nuit le temps de trouver un restaurant.

Bref, il n'empêche que cela donne envie parfois de voir un peu plus. C'est le hasard des rencontres, des discussions... Si les gens que vous avez croisé sont sympas, ça donne envie d'y retourner par soi-même... Mais encore faut-il pouvoir et avoir le temps. Mais là c'est une autre histoire.

Mais revenons à la Finlande.

De la gastronomie finlandaise, j'avoue que je ne connais quasi rien, sauf quelques fromages dont j'avais partagé avec vous ma découverte au travers d'un billet dédié, et la lecture parfois d'un blog d'une française en Finlande. Bref, donc pas grand chose.

Au détour d'une recherche sur la brioche vendéenne (sans rire :o)), je suis tombée sur une recette de dessert finlandais ! Et de fils en aiguille de traduction... sur une autre recette similaire mais salée.
Vous me suivez ? L'occasion de faire une repas finlandais biensûr.

Et pour ce faire, bien évidemment, je vais commencer par le salé avec des Karjalan piirakka accompagné de Minavoi, etbien d'autres choses.

Les Karjalan piirakka, appelées tartes de Carélie sont en faite des sortes de tartelettes à base de seigle fourrées de riz au lait salé, d'où leur autre nom de Riisipiirakka (soit tarte au riz). Il existe aussi des recettes où elles sont fourrées avec de la purée de pomme de terre, mais la majorité des recettes que j'ai trouvé sont à base de riz au lait salé.

Elles ont une forme ovale et longue, qui apparemment ressemble aux bâteaux de Carélie, une province entre la Finlande et la Russie d'où elles sont originaires.

La base de ces tartes est une pâte de seigle, que nous retrouverons pour la recette sucrée à venir. Cette pâte est étalée le plus finement possible afin d'être croustillante après cuisson.
Après cuisson, les Karjalan piirakka sont souvent badigeonnées de beurre fondu, voir carrément trempées dedans.

spécialité traditionnelle garantie (STG)Depuis 2002, elle bénéficie du label européen de "Spécialité Traditionnelle Garantie" (STG). Initialement appelée « Attestation de Spécificité », ce label fait référence à la composition d’un produit, à son mode de production ou de transformation de façon traditionnelle. C’est le moins connu des labels officiels européenne à côté e l'AOP et IGP.

L'avantage de ce type de dossier... c'est qu'il aide sur les recettes parfois dans les autres langues européennes (dont le français). D'après le dossier de STG, les premières mentions écrites des Karjalan piirakka remontent à 1686. Originaire de Carélie une province entre la Finlande et la Russie, les Karjalan piirakka se sont ensuite répandues sur le territoire Est de la Finlande avec les émigrés de Carélie.

Traditionnellement, elles sont servies réchauffées, et tartinées de Munavoi, un mélange fait d'oeufs durs et de beurre. On les accompagne aussi de toutes autres choses : fromage, jambon, saumon... comme des toasts ou des tartines.

Pour les recettes, je me suis donc aidée du dossier STG et de quelques sites finlandais (comme ici), dont je vous livre quelques liens qui vous permettrons de voir la technique de fabrication et surtout de façonnage... Là, j'ai encore un peu de boulot :o)
- karjalan piirakka traditionnels et une version facile avec une machine à pâte
- karjalan à la purée de pomme de terre

A noter, la cuisson des Karjalan piirakka nécessite un four très chaud, puisqu'on les cuit à une température de 250 ° à 300 °C pour qu'elles soient croustillantes. Vu la capacité de mon four, je me suis limitée à 250 °C. J'avais peur qu'au final ce soit sec, mais pas du tout.

Au final, c'est une recette très sympa qui change de la tartine traditionnelle.
             

Karjalan piirakka
         

 pour une douzaine de Karjalan piirakka

Ingrédients

130 g de riz à dessert (ou du riz japonais - en tout cas un riz amidonné)
200 ml d'eau
600 ml de lait entier
1 c à café de sel

200 g de farine de seigle
75 g de farine de froment
2 g de sel
12 g d'huile de colza
125 g d'eau froide
de la farine de seigle pour fariner la pâte et le plan de travail

du beurre fondu pour badigeonner après cuisson

Préparer le riz au lait salé :

Dans une casserole portée à ébullition l'eau et le sel
Ajouter le riz est laissé percer 5 minutes.
Ajouter le lait et laisser cuire jusqu'à évaporation quasi totale du liquide.

Laisser refroidir.

A ce stade, si vous voulez faire une variante avec une partie du riz au lait salé (250 g ici),
ajouter un oignon coupé en brunoise et revenu à la poêle et du poivre.

Préparer la pâte de seigle :

Mélanger la farine de seigle, de froment et le sel.
Ajouter l'huile de colza et l'eau et pétrir jusqu'à obtenir une pâte lisse et souple et qui ne colle pas.
Nota ajouter l'eau petit à petit, et si besoin en mettre un peu plus.

Préchauffer le four à 250 °C (voir plus)

Prendre un morceau de pâte et la passer dans une machine à pâte grosse épaisseur.
A l'aide d'un emporte pièce découper des cercles de pâtes.
Repasser les cercles de pâtes dans la machine à pain afin d'avoir une pâte fine.

Si vous n'avez pas de machine à pâte, faire des petites boules de pâte et les étaler en forme ovale,
le plus fin possible.

Déposer du riz au lait au centre de la pâte,
et rabattre la pâte tout au tour afin de former des barquettes.
Il faut que la pâte fasse tout autour des vaguelettes.
Là les vidéos que je vous ai mis devraient être plus parlante qu'un long discours, ainsi que les photos ci-dessous.

Déposer sur une plaque, et enfourner pour 10 - 15 minutes.

Sortie du four badigeonner généreusement de beurre fondu les Karjalan piirakka encore chaudes.

A déguster froid ou réchauffer à la poêle.

 

Pour accompagner les Karjalan piirakka, traditionnellement on fait du Minavoi, soit un beurre d'oeuf.

Comme son nom l'indique c'est un beurre ! Rien de bien difficile puisqu'il s'agit d'oeufs durs mélangés avec du beurre. J'ai trouvé beaucoup de recette sur internet où la quantité de beurre m'a un peu fait fuir, et au final j'ai utilisé les proportions de ce site.

C'est assez bon, et on peut l'utiliser comme base et déposer dessus du saumon fumé ou du jambon.
           

Minavoi
      

Ingrédients
       
3 oeufs durs
50 g de beurre salé
          
Ecraser le beurre ramolli et les oeufs durs ensemble pour obtenir la consistance d'une pâte à tartiner.
Ici, j'ai laissé des morceaux de blancs.
             
 
              
Voilà avec cette base de petits pains, vous pourrez les déguster avec tout ce qui vous plaira. Comme :
     
du Minavoi seul
        
 
           
du Minavoi et du jambon fumé
ou
Au saumon et crème de fromage de chèvre et crème fraîche
          

            
Ou simplement avec un morceau de fromage, comme ici avec du Roquefort
          

         
En gros faites vous plaisir :o)
          


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