750 grammes
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Macaronette et cie
22 octobre 2011

Rigatonis au pesto sicilien

Vous connaissez tous (ou presque) le pesto. Enfin, il faut dire le "pesto genovese" pour être plus précis, soit le délicieux mélange pour accompagner les pâtes, à base de pignons de pin, basilic, ail, parmesan et huile d'olive, qui a pour origine la ville de Gênes, capitale de la Ligurie, au Nord de l'Italie.

Mais saviez-vous qu'il existe différents pesto en Italie ?

Lors d'un cours de Sylvia (Savoirs et Saveur) que j'ai suivi au Cookcoon, j'ai découvert grâce à elle, le "pesto savonese", qu'elle nous a appris et dont elle donne la recette sur son blog.
Comme son nom l'indique, le pesto savonese est originaire de la ville de Savone, autre grande ville de la Ligurie. Il se prépare aussi à base de basilic, ail, parmesan, huile d'olive et pignons de pin, mais on y associe en plus du persil et de la sauge. Ce qui lui donne un goût très frais.

Comme le dit Sylvia, il est très dommage qu'il ne soit pas plus populaire par chez nous.

Voilà qu'au détour d'une émission de Jamie Oliver passée sur Cuisine TV, j'ai découvert que les siciliens ont eux aussi leur pesto. Alors ni une ni deux, il fallait que je teste cette nouvelle sorte de pesto.

J'en ai profité d'ailleurs pour acheter le nouveau livre de Jamie Oliver sur la cuisine express. Quand Jamie Oliver sort un livre sur la cuisine en 30 minutes chrono, et qu'en testant un de ses menus, on arrive bien à 30 minutes... plus d'excuse pour ne pas faire la cuisine !

Mais revenons au pesto sicilien, ce dernier est fait avec la même base que les autres pesto classiques : basilic, huile d'olive, ail et parmesan, mais pour les restes c'est très différent.

Comme Jamie Oliver, je l'ai utilisé pour accompagner des rigatonis (pâtes originaires de Rome), qui sont des pâtes en forme de très gros macaronis rayés, qui ont l'avantage de se remplir généreusement de sauce. 

Allez maintenant la recette, juste le temps de faire cuire les pâtes et votre pesto sera prêt à servir !
                                         

Rigatonis au pesto sicilien

Ingrédients

1 paquet de rigatonis
40 gr de parmesan
100 gr d'amandes émondées
du piment frais (selon votre goût - personnellement je l'ai remplacé par du piment doux, parce sinon cela ne passe pas avec les enfants)
1 beau bouquet de basilic frais
1 gousse d'ail (pas trop grosse)
3 - 4 filets d'anchois et un peu de l'huile qui les accompagne
un filet d'huile d'olive
300 gr de tomates cerises + 4 tomates par personne pour la décoration.
sel, poivre
2 cuil à soupe de vinaigre de Xérès (option personnelle - pour avoir un côté acide)
un peu de piment d'Espelette (option personnelle : pour remplacer un peu les piments)

Mettre les pâtes à cuire dans de l'eau bouillante salée
et laisser cuire selon la durée indiquée sur la paquet.

Mettre tous les autres ingrédients dans un mixer,
et hop mixer (facile non !)
plus au moins finement selon que vous préférez une sauce fine ou avec des morceaux.

Lorsque les pâtes sont cuites, préléver une tasse de jus de cuisson.
Egoutter les pâtes,
et les remettre dans la casserole,
ajouter le pesto et mouiller avec du jus de cuisson.

Mélanger et servir de suite
avec des tomates cerises coupées en déco et du parmesan râpé.

 

Au prochain billet,
je vous donne la recette du tiramisu express,
dessert qui accompagne ce plat et qui se prépare le temps de faire chauffer l'eau.

 parchemin :   Rigatonis_au_pesto_sicilien

drapeau_anglaisEnglish version of recipe :  Sicilian_pesto_rigatonis

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8 octobre 2011

Joues de porc comme un osso bucco

Je suis une fan des viandes en sauce et mijotées.
Cela me vient de ma maman, je pense, qui faisait de merveilleux boeuf bourguignon, boeuf carottes, couscous, curry diverses et variés, .... et un délicieux osso bucco.

Elle avait débusqué sa recette d'osso bucco dans le livre "Le tour du monde en 170 recettes" de Raymonde Charlon (éd Hachette), et c'était juste à chaque fois un régal absolu. Il faut dire qu'elle avait aussi le tour de main pour tout réussir, celui qui fait de la cuisine de nos mamans nos madeleines de Proust. 

Dans cette recette, la viande devient fondante, et rien que la sauce par elle-même, est à garder pour agrémenter des pâtes.

J'ai ici repris sa recette (sans le gremolata), mais cette fois en remplaçant la viande d'osso bucco par des joues de porc pour changer un peu, et parce que c'est un morceau de viande peu courant très économique et qui se prête très bien au plat en sauce.

En souvenir de ma maman, qui m'a transmis cette passion de la cuisine, m'a appris les bases et que je retrouve au travers de chacune de mes préparations.
               

Joues de porc comme un osso bucco

Pour 6 personnes

Ingrédients

12 joues de porc
100 gr de beurre
2 cuil à soupe de farine
1 branche de céleri
4 oignons moyens
2 carottes
1 grosse boîte de tomates concassées
1 gousse d'ail
1 cuil à soupe d'origan
1/2 cuil à café de thym émietté
2 feuilles de laurier
1 lamelle de zeste de citron jaune
20 cl de vin blanc
1 tablette de bouillon de boeuf
sel
poivre

Eplucher et hacher les oignons.
Eplucher, laver et râper les carottes.
Laver et couper en brunoise la branche de céleri.

Fariner les joues de porc.

Faire chauffer le beurre dans une cocotte, et y faire revenir les joues de porc de tous les côtés.

Ajouter les oignons hachés,
et faire dorer pendant 5 minutes.

Ajouter ensuite le céleri, les carottes, les tomates concassées, l'ail écrasée, l'origan, le thym,
le laurier, le zeste de citron et la tablette de bouillon de boeuf émietté.
Saler et poivrer.
Mouiller le tout avec le vin blanc et 10 cl d'eau environ.
Amener à ébullition en remuant,
couvrir et laisser mijoter à feu doux environ 1h00, en remuant de temps en temps.
Ajouter de l'eau si nécessaire.

Déguster avec des pâtes.
Le mieux est de le préparer la veille, car c'est vraiment meilleur réchauffé.

 

parchemin :  Joues de porc comme un osso bucco

drapeau_anglaisEnglish version of recipe : 

 

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5 octobre 2011

Pintade à la vanille et au sirop d'érable

En faisant le tri dans mes billets en préparation (j'en ai un paquet d'avance, j'avoue... de quoi arrêté de faire la cuisine quelque temps...), je suis retombée sur ce billet que je n'avais pas encore publié et qui restait en brouillon. 
En le reprenant, je me suis aperçue que je n'avais pas noté les ingrédients à l'époque ! C'est malin !

J'imagine que cela vous arrive parfois (?). On fait à manger régulièrement, mais on a pas le temps de faire ou finir un billet qui reste en brouillon, ou la dernière recette faite nous a tellement plu qu'on a envie de la partager de suite et elle passe avant les autres... qui attendent leur tour.
Bref, tenir un blog c'est des coups de coeur du moment et du boulot.

S'agissant de cette recette,  j'en ai profiter pour la refaire. Mais cette fois, je me suis disciplinée en mettant un papier et un crayon près du plan de travail, au moment de la réalisation. Ce qui me permet aujourd'hui de publier mon billet.

J'ai cette fois utilisé un sirop d'érable de bien meilleur qualité, et franchement cela fait la différence avec le sirop que l'on trouve dans nos supermarchés.
J'avais eu la chance au printemps dernier de trouver le stand de produits québécois de L'Erablière au Salon des Saveurs à l'Espace Champerret, et si vous avez l'occasion de croiser leur passage en France ou leur produit en boutique : n'hésitez pas ! Je viens même de découvrir en finalisant ce billet qu'ils vendent sur le net.

Ce sirop d'érable est franchement délicieux et la recette au final à bien mieux rendue que la 1ère fois.
               

Pintade à la vanille

et au sirop d'érable
 

Ingrédients

6 morceaux de pintade
de l'huile de colza
1 oignon doux
20 cl d'eau
1 gousse de vanille
7 cl de sirop d'érable
10 cl d'eau avec 2 cuil à café de fond de veau

Personnellement ici, j'ai utilisé du mycryo(beurre de cacao) pour faire dorer mes morceaux de pintades, cela donne un léger parfum supplémentaire sans altérer le goût de la viande. On en trouve à Métro, et je n'ai trouvé que deux sites sur le web qui en vendent : Meilleur du chef (mais là c'est hors de prix !!) et  la boutique des Chefs (2 fois moins cher - c'est pour dire).

Faire chauffer de l'huile dans une cocotte et y faire revenir les morceaux de pintade.
(Si vous voulez essayer le mycryo, il faut juste paner les morceaux de pintade,
et les faire revenir sans huile)

Eplucher et émincer l'oignon.

Sortir les morceaux de pintade saisis,
et faire revenir l'oignon.

Lorsque l'oignon est presque cuit,
remettre les morceaux de pintade et arroser d'eau.
Laisser cuire quelques minutes.

Ajouter ensuite la gousse de vanille fendue et grattée,
le fond de veau et le sirop d'érable.
Laisser mijoter sans couvrir pendant 30 minutes.

Retirer les morceaux et faire épaissir la sauce.
Remettre les morceaux de viande, et faire cuire de nouveau quelques minutes.

Servir avec de la patate douce cuite à l'eau salée.

 

    parchemin :  Pintade_à_la_vanille_et_au_sirop_d'érable

drapeau_anglaisEnglish version of recipe : 

 

Vos versions de cette recette :

 

Les p'tits Frichtis de Manue (avec une version ultra gourmande avec des frites)

 

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28 septembre 2011

Poulet au lait de coco à la citronnelle

Il y a une association de saveur que j'aime particulièrement : lait de coco, le galanga et citronnelle. On la retrouve souvent dans la cuisine thaïlandaise ou laotienne, et notamment dans les soupes à base de lait de coco, appelé Tom kha kai.

Pour le lait de coco, c'est assez simplement d'en trouver, pour la citronnelle, on commence à la trouver dans nos grandes surfaces, mais si vous n'avez pas de magasins asiatiques à côté de chez vous, il vous sera difficile de trouver du galanga frais.

Le galanga, aussi appelé communément "gingembre thaï" ou "Chinese ginger", est une plante herbacée, dont on utilise le rhizome (comme sur la photo ci-dessus). On le dit moins fort que le gingembre, mais lorsque vous croquez dedans cru, il a un goût fort un peu comme le raifort, mais qui passe très vite pour laisser place à son parfum. Son goût est proche de celui du gingembre avec une note citronnée.

C'est une plante connue en Europe depuis le moyen-âge, et qui aurait été importée par les arabes. On le retrouve plus par chez nous, comme une plante médicinale pour soigner les troubles digestifs.
Dans certaines épiceries fines ou sur le net, vous trouverez du galanga séché, mais il est plus dur à utiliser s'il n'est pas déjà en poudre.

Mais si vous n'en avez pas, le gingembre ferra très bien l'affaire pour cette recette, qui de toute manière ne se veut pas être un vrai Tom kha kai, puisque pour ma part, j'ajoute à cette préparation des feuilles de curry et du curry.

Ici, c'est pour moi une recette de base vite faite dans laquelle, on peut remplacer le poulet par des crevettes, du canard (qu'il faudra alors pré-cuire en morceaux) ou du poisson (cabillaud...)...


              
   Poulet au lait de coco

et à la citronnelle

Pour 2 personnes

Ingrédients

400 gr de lait de coco
1/4 de litre d'eau
1 cube de bouillon de poulet
1 tige de citronnelle
1/2 cuil à café de curry non moulu
un peu de galanga frais coupé en morceaux ou à défaut du gingembre frais
du piment d'Espelette selon votre goût
quelques feuilles de curry (optionnel - c'est ce que l'on appelle le "kaloupilé")
2 blancs de poulets
quelques champignons de Paris frais (optionnel)
1 cuil à café de fécule de pomme de terre

Dans une cocotte, mettre le lait de coco, l'eau avec le cube de bouillon à chauffer.

Laver et émincer la tige de citronnelle.

Ajouter la citronnelle, le curry, le gingembre frais, le piment d'Espelette et les feuilles de curry
au lait de coco et laisser mijoter 15 minutes.

 

Pendant ce temps couper en morceaux les blancs de poulet.
Nettoyer et couper en morceaux les champignons.

Ajouter le tout dans le lait de coco,
et laisser cuire 5 minutes.

Délayer la fécule de pomme de terre dans 1 ou 2 cuil à soupe d'eau
et l'ajouter à la préparation.
Mélanger et laisser cuire de nouveau 5 minutes.

Servir de suite bien chaud avec du riz.  

 

 

parchemin :  Poulet_au_lait_de_coco_et_citronnelle

 drapeau_anglaisEnglish version of recipe : 

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15 août 2011

Poulet teriyaki - façon Nigella Lawson

Je vais laisser quelque temps la cuisine de Madère (mais j'y reviendrais) pour retourner à une cuisine que j'aime bien la cuisine asiatique ou asimilée.
Bizarrement je n'ai pas trouvé cette recette sur un blog ou un bouquin de cuisine japonaise ! Et non. En fait, c'est une des recettes présentées par Nigella Lawson dans son émision sur la cuisine du monde sur Cuisine TV.

Comme elle a été validée par mes filles, comme étant la meilleure du monde (!) lors d'un repas où elles avaient décidé de manger...
Je me suis dis que pour les mamans en difficulté de "nourissage" d'enfant comme je peux l'être parfois, ça pourrait être sympa de partager une recette aimée par des mouflettes hautes comme 3 pommes !

C'est en plus une recette que je vais catégorier dans les : Super rapide à faire ! Donc idéale aussi quand on rentre tard du boulot.

A préparer avec des udons (pâtes japonaises), des pâtes, du riz ou tout ce que vous souhaitez.

    

Poulet teriyaki 
 

façon Nigella Lawson

Ingrédients

4 morceaux de poulets
5 cuil à soupe de saké
3 cuil à soupe de sauce soja
1 cuil à soupe de mirin
2 cuil à soupe de sucre vergeoise
1 cuil à soupe d'huile de sésame
1 carotte (option : ce n'est pas dans le recette originale - c'est ma touche personnelle)
un peu de gingembre râpé
1 cuil à soupe de graines de sésame
quelques feuilles de coriandre fraîches

Eplucher, laver, essuyer et râper grossièrement la carotte.
Réserver.

Couper votre poulet en petits morceaux (la grandeur d'une bouchée).

Mélanger tous les ingrédients dans un saladier.
Y faire mariner le poulet pendant au moins 15 minutes.

Ajouter les carottes râpées.

Faire chauffer de l'huile d'arachide dans un wok ou une cocotte.

Lorsque l'huile est bien chaude,
y mettre les morceaux de poulet à revenir quelques minutes.

Ajouter la sauce de la marinade,
et laisser cuire quelques minutes (le temps que le poulet soit cuit).

Retirer les morceaux de poulet, en laissant la sauce dans le wok.
Les mettre dans un papier aluminium afin de les garder au chaud.
Faire caraméliser la sauce.

Lorsque la sauce est caramélisée, remettre les morceaux de poulet.

Servir de suite sur des pâtes ou avec du riz.
Saupoudrer de graines de sésame et de coriandre fraîche ciselée.

 

 parchemin  : Poulet_teriyaki

 

drapeau_anglaisEnglish version of recipe :  Chicken teriyaki

 

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22 juin 2011

Takoyaki

Voilà une recette encore une fois japonaise, qui va me permettre d'utiliser une poêle un peu spéciale, et de vous faire découvrir des produits atypiques.

Pour vous faire rire, j'ai acheté cette poêle dans le quartier indien à Paris.
J'étais à la recherche de ce type de poêle depuis pas mal de temps, pour faire des gâteaux danois que j'adore, appelés "Æbleskiver", dont je vous donnerai la recette un autre jour.
Au final, une fois trouvée, je l'ai utilisée pour la 1ère fois en faisant une recette japonaise :o)

po_le___trou

Maintenant, il ne me reste plus qu'à trouver la recette indienne pour laquelle elle était vendue. Si vous la connaissez : je suis preneuse !

Bref, revenons à notre recette du jour.

Les takoyaki (たこ焼き - "tako" grillé pieuvre et "yaki" pieuvre grillé - Merci Ming d'avoir corrigé) sont une spécialité d'Osaka, à base d'une sorte de pâte à crêpes, cuite en forme de boulette et garnie de morceaux de poulpe ou pieuvre comme son nom l'indique.
Elles sont recouvertes d'une sauce spéciale (okonomiyaki ou tonkatsu), de mayonnaise, de nori (aonori), de gingembre et aussi de bonite séchée (malheureusement en rupture de stock chez mon fournisseur habituel en ce moment).

sauce
Vous trouverez deux vidéos trouvées sur le net : ici montrant leur confection dans un kiosque au Japon, et surtout ici montrant leur confection maison.

Si vous souhaitez en manger sur Paris, je ne connais que le restaurant Aki, rue Sainte Anne, surtout connu pour ses okonomiyaki, qui propose des  takoyaki sur leur carte. Attention, ce restaurant excellent et pas très cher, est toujours plein le midi !
Par contre, leur takoyaki ne ressemblent quasi pas à ceux fait maison.

Le recette que je vous donne ici, est inspirée de deux recettes trouvées sur le net celles d'A vos baguettes (super site pour la cuisine japonaise, et qui est celle de la vidéo) et celle de Déboramia.

Pas évident la 1ère fois pour obtenir des boules bien sphériques, mais très vite... ça marche :o)

A manger chaud - c'est meilleur.

Takoyaki

Takoyaki_4

Ingrédients

200 gr de farine (si vous trouvez la pâte trop liquide ou trop difficile à travailler à la cuisson pour faire des boules, vous pouvez ajouter 50 gr de farine en plus)
250 ml d'eau
60 ml de lait
1 cuil à soupe de dashi instantané (ou un sachet - ici pour le billet où je vous en parlais - on peut le remplacer par une cuil à soupe de fumé de poisson)
2 œufs
3 cuil à soupe de ciboulette ou cébette ciselée
2 cuil à soupe de gingembre rouge mariné (pas obligatoire)
2 cuil à soupe de sauce soja
1 cuil à café de mirin (on peut s'en passer)
1 cuil à café de levure chimique

2 bras de poulpes
du nori en paillettes (aonori)
des flocons de bonite (katsuobushi)
de la sauce tonkatsu ou sauce à okonomiyaki
de l'huile

Couper le gingembre mariné si nécessaire en petits dès très fins.

Mélanger tous les ingrédients de la pâte ensemble
afin d'obtenir une pâte de la consistence d'une pâte crêpe.
Si ce n'est pas le cas vous pouvez rajouter un peu d'eau.

Couper le poulpe en petits morceaux,
et le faire pré-cuire environ 10 mn à l'eau, en commençant la cuisson à l'eau froide.

Faire chauffer la poêle à trous et l'huiler dès qu'elle est bien chaude.

Verser de la pâte dans chaque trous jusqu'à ras bord, et y mettre un morceau de poulpe.
Dès que la pâte commence à peine à cuire et qu'elle est encore liquide,
commencer à la retourner d'un quart de tour,
et ainsi de suite afin d'obtenir des petites boules.
Cela va très vite.

Une fois bien doré, mettre dans une assiette.
recouvrir généreusement de sauce à okonoyaki, puis de mayonnaise.
Saupoudrer des paillettes de Nori, quelques morceaux de gingembre mariné,
et de la bonite séchée (malheureusement je n'en avais pas !)

Servir de suite bien chaud.

Takoyaki_2      Takoyaki

parchemin  Takoyaki

drapeau_anglaisEnglish version of recipe : Takoyaki

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20 juin 2011

Cari saucisse et son rougail à la tomate

C'est en parcourant le blog de Prici (La cuisine et les Voyages de Prici), qu'elle m'a donné envie avec son rougail saucisse. Il faut dire qu'elle fait pas mal de plats aux saveurs des îles tous plus alléchants les uns que les autres.

Alors ayant de saucisses de Toulouse dans le frigo, j'ai fait le tour des ingrédients et épices de ma cuisine, pour retrouver dans mon placard à épices, aux détours des flacons d'épices d'ici et d'ailleurs, du curcuma de La Réunion de chez Mémé Rivière.
Et là évidemment, mes saucisses allaient devenir cari ou rougail, puisque j'allais y mettre de cette fabuleuse épice.

curcuma

A la Réunion, on appele aussi le curcuma, le safran péi (soit le safran pays, à ne pas confondre avec le safran, pistille de crocus).

Le Curcuma est une plante herbacée rhizomateuse vivace de la famille des Zingibéracées : waouh ! Avec ça, on n'est bien avancé !

Bref, comme le gingembre, on utilise le rhizome du curcuma, soit sa "racine", de couleur jaune orangé, que l'on coupe et laisse sécher au soleil avant d'en faire la fameuse poudre d'or.
C'est une plante originaire d'Asie et d'Océanie pouvant atteindre 1 mètre de haut avec une magnifique fleur, apparemment comestible, si on n'en croit une des émissions de Julie Andrieu Fourchette et sac à dos dédiée à La Réunion, dont je vous met le lien sur la vidéo d'une partie de l'émission. 

C'est l'épice par excellence des Cari, plat typique de La Réunion.
On l'accompagne de riz, de grains (soit des lentilles ou des haricots secs...), de brèdes et de rougails, que j'appelerais rougail sauce, pour le pas le confondre avec le rougail - vous me suivez ?

Je sais c'est un peu déconcertant, pour moi la Z'oreille de Métropole.
Le terme de rougail est tantôt utilisé pour désigner un plat (comme celui de Prici), tantôt pour désigner une sauce pimentée d'accompagnement !
Et j'avoue que c'est un peu pareil pour faire vraiment la différence entre le cari et le rougail... Moi, je distingue les deux en fonction de la présence ou pas de curcuma ou safran péi dans la préparation, mais c'est peut être une erreur monumentale !
Avis aux copinautes de La Réunion, si vous avez l'explication : je suis preneuse.

Etant donné que j'ai mis dans ma recette du curcuma, je vais donc parler de cari, auquel le curcuma a donné un goût et une couleur incomparable.

Et là, comme on me disait là-bas : Quand goni vide y va tomber ! Alors hop à table !

Cari saucisse

et son rougail à la tomate à ma façon

Rougail saucisse 2

Cari saucisse

Ingrédients

6 saucisses de Toulouse (c'est loin des saucisses de La Réunion, mais on fait avec ce que l'on a)
2 belles tomates (pour moi des Morfs charnues)
1 boîte de tomates concassées
1 oignon
1 gousse d'ail

1 cuil à soupe de curcuma
2 brins de thym
quelques branches de persil plat
sel, poivre
huile d'olive

Couper les saucisses en morceaux.

Laver et couper grossièrement les tomates,
sauf une moitié que vous utiliserez pour faire le rougail.

Faire chauffer l'huile dans une cocotte, et y faire revenir les morceaux de saucisses.

Eplucher et émincer l'oignon.
Eplucher et hacher l'ail.

Lorsque les morceaux de saucisses sont bien dorés, retirer les et réserver.

Faites revenir les oignons et l'ail,
puis ajouter le curcuma, le thym et laisser cuire 1 minute.

Ajouter la boîte de tomates concassées, et les morceaux de tomates.
Laisser cuire 5 minutes, puis ajouter les saucisses.

Laver et ciseler le persil et l'ajouter.
Laisser mijoter pendant 25 minutes.

Vous pouvez ajouter du piment, type piment d'Espelette
(mais à la maison pas possible de le faire fort avec les filles)

Rougail à la tomate

Théoriquement, le rougail est une sauce pimentée, mais pas possible à la maison, si je veux que mes filles daignent goûter ! Donc n'hésitez pas à y mettre du piment haché ou à défaut en poudre selon votre goût.

Ingrédients

Le reste de la tomate que vous n'avez pas utilisé pour le cari
1 petit oignon nouveau

quelques brins de ciboulettes
1 cuil à café de zeste de citron
1 cuil à soupe de jus de citron
1 cuil à soupe d'huile d'olive

Couper en brunoise la moitiée de tomate.

Eplucher et couper aussi en brunoise l'oignon nouveau.

Laver et ciseler la ciboulette et l'ajouter à la tomate et l'oignon.

Ajouter le zeste de citron, le jus de citron et l'huile, puis mélanger.
Saler et poivrer à votre goût.

Rougail saucisse 3

Servir avec du riz et des pois (type lentilles ou haricots). Ici, je n'avais plus de lentilles, alors j'ai fait de la quinoa, un mélange de quinoa et quinoa rouge.

Rougail saucisse

parchemin : Cari_saucisse_et_son rougail_à_la_tomate

 

drapeau_anglaisEnglish version of recipe : Sausage_cari_and_its_tomato_rougail

 

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18 mai 2011

Canard façon Thaï

Cette recette n'est pas vraiment thaï.
Elle dérive d'une recette issue du livre de "Jean-François Piège dans votre cuisine" (éd Flammarion). Chef cuisinier du restaurant de l'Hotel Thoumieux à Paris, Jean-François Piège fait parti des grands chefs que j'apprécie beaucoup pour son approche plutôt ludique de la cuisine.

Quant à la recette du jour, je dis bien qu'elle dérive de l'originale, car je l'ai un peu arrangée à ma façon, pas convaincue des explications du livre.
En effet, je trouvais dommage de ne pas inclure dans la viande les herbes aromatiques utilisées (mais c'est peut-être moi qui n'est pas compris le texte de la recette).

C'est une recette utra simple et rapide qui a du goût et présente bien. Une façon différente de préparer du magret de canard, en n'utilisant pas la graisse et la peau du canard.

On peut l'accompagner de riz ou nouille, mais j'ai préféré un mélange d'asperges vertes et tomates cerise juste revenu avec un peu d'huile à la poêle.

Canard façon Thaï

canard_fa_on_Tha__4

Pour  4 personnes

Ingrédients :

3 magrets de canard
1 cuil à soupe de gingembre frais haché
2 cuil à soupe de sauce soja légère
4 cuil à soupe de graines de sésame
1/2 botte de coriandre fraîche
1/2 botte de cerfeuil plat
quelques branches de persil plat
quelques brins de ciboulette
quelques branches d'aneth

2 - 3 branches de cébette

poivre (ici j'ai utilisé du poivre japonais ou sanshô-ko - qui n'est autre que du poivre de Sichuan)
de l'huile d'olive ou de colza

 Retirer la peau et le gras des magrets pour ne garder que la viande,
et hacher les comme des steaks hachés,

mettre le tout dans un saladier ou un grand bol.

Torréfier à sec dans une poêle bien chaude les graines de sésame,
il faut juste que les graines se colorent légèrement.

Réserve 1 cuil à soupe de graines de sésame dans un récipient,
et mettre le reste avec la viande hachée.

Laver et ciseler la moitié de la coriandre fraîche, du persil plat et du cerfeuil.

Laver et ciseler grossièrement la moitié de ciboulette et  de la cébette,
et l'intégralité de l'aneth.

Ajouter le tout à la viande, avec la sauce soja, le gingembre, le poivre.
Bien mélanger et former des steaks de canard,
en formant une boule et en l'applatissant légèrement.

Ne les faites pas trop fin.
Nota : je pense qu'en boulette de viande ça pourrait être sympa aussi, façon brochette.

Vous devriez obtenir 4 ou 6 steaks en fonction de la taille désirée.

Laver et effeuiller le reste de la coriandre fraîche, du persil plat et du cerfeuil.
Laver et ciseler grossièrement le reste de ciboulette.

Mettre toutes les herbes dans un bol, ajouter un peu d'huile et du poivre,
puis réserver.

Faire chauffer une poêle avec de l'huile,
lorsque l'huile est bien chaude,
faire saisir et cuire les steaks de canard sur les deux faces.
La durée de cuisson dépend de votre goût d'une viande restant saignante ou bien cuite.

Disposer chacun des steaks sur une assiette chaude,
saupoudrer avec les herbes et les graines de sésame.

Servir de suite avec de la sauce soja.
Ici, contrairement à la sauce soja dans la viande, je préfére de la sauce soja japonaise.

canard_fa_on_Tha_

En accompagnement, j'ai fait revenir dans une poêle avec de l'huile,
des asperges vertes juste lavées et coupées en rondelles avec des tomates cerises coupées en deux.

    canard_fa_on_Tha__3      canard_fa_on_Tha__5

canard_fa_on_Tha__6
 parchemin  Canard_façon_Thaï

drapeau_anglaisEnglish version of recipe : Duck_Thai_style

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5 mai 2011

Karē raisu ( カレーライス) - Riz au curry à la japonaise

Voici un nouveau plat typique et très populaire au Japon : le riz au curry ( カレーライス) ou karē raisu. On le qualifie parfois de plat national.

N'importe quoi me direz-vous ? Le curry : c'est un plat indien.

Et bien pas forcément, et j'en veux pour preuve la taille du rayon "curry" dans les épiceries japonaises !

Le curry a été introduit au Japon à l'ère Meiji (1868-1912) par les soldats britanniques, à l'époque où l'Inde était une colonie britannique.
La marine impériale japonaise l'aurait adoptée de la British Navy, et depuis cette époque, dans la marine japonaise, le riz au curry est le plat du vendredi !
Ce plat est devenu extrêmement populaire dans les années 60 au Japon, époque où on a pu commencer à l'acheter en "supermarché", et avec la création de restaurants dits "Curry house" où on peut manger pour pas cher le riz au curry
. On dit aussi que c'est le plat préféré des petits japonais.
Vous trouverez chez O-cha to Wagashi un billet très instructif sur le sujet ou ici une vidéo de la recette du riz au curry présentée par une japonaise vivant en France.

De mon côté, l'envie de manger du riz au curry japonais m'est venue de la lecture d'un manga : Happy d'Urasawa Naoki (un des meilleurs mangaka actuel).

Happy

Ce manga très sympathique raconte l'histoire de Miyuki Umino, qui élève ses frères et soeurs depuis la mort de ses parents, et tente de rembourser la dette contractée par son grand frêre auprès de yakuza en jouant au tennis.
Dans tous les épisodes, elle leur prépare tous les jours du riz au curry (par manque d'argent)... de fil en aiguille, et l'épicerie japonaise (Kioko) étant en face de la librairie de manga (Komikku) : 
j'ai craqué ! J'ai traversé la rue pour acheter du curry.

La 1ère fois que j'ai acheté du curry japonais, je m'attendais, comme dans les boutiques indiennes, à trouver de la poudre de curry... mais pas du tout.
En fait, le curry japonais se présente en cube type bouillon cube (avec un aspect de tablette de chocolat) ou en préparation toute prête.
Il en existe à tous les goûts, du doux à l'épicé, à la cannelle pour les enfants... en gros 2 mètres linéaires sur 2,5 mètres de haut de variétés... c'est à s'y perdre.

curry

curry_2

Personnellement, je prends la version en cube, celle où c'est vous qui choisissez le type de viande, les légumes... et surtout les quantités souhaitées de vos ingrédients préférés.

Il parait que les japonais mélangent des cubes de différentes marques pour faire leur curry maison et le parfumer encore plus. Je n'ai pas encore essayé cette technique, mais pourquoi pas.

Si vous étes juste de passage à Paris et voulez en déguster un dans le quartier de l'Opéra, les restaurants de Ramen... proposent en général des riz au curry.
Personnellement, j'aime bien ceux de Sapporo à l'angle de la Rue Sainte Anne et Rue Thérése... qui m'avait permis de voir que ma recette correspondait bien en goût.

Le riz au curry est vraiment très rapide à faire, et très parfumé. Par contre l'aspect visuel n'est pas l'élément essentiel de ce plat.

Pour la recette qui va suivre, j'ai fait mon riz au curry au poulet, mais vous pouvez utiliser de la viande de porc ou même de boeuf.
On peut aussi faire des Udon au curry... mais ce sera pour un prochain billet !

 

Riz au curry à la japonaise

 

riz_au_curry_5

Ingrédients

4 blancs de poulet
4 carottes
4 pommes de terre
2 oignons
750 ml d'eau
1 barquette de roux de curry japonais
de l'huile de colza (parce qu'elle n'a pas de goût)

Eplucher et émincer les oignons.

Couper les blancs de poulets en petits cubes ou en lamelles.

Eplucher, laver et couper en cubes les carottes et les pommes de terre.

Dans un faitout, mettre de l'huile,
et y faire revenir les oignons et morceaux de poulets jusqu'à ce que les oignons brunissent.

Ajouter les carottes et pommes de terres en cubes.

Puis ajouter l'eau,
et porter à ébullition.

Laisser mijoter 25 minutes à feu doux.

Ajouter les cubes de curry japonais,
et mélanger pour le faire dissoudre.
Remettre à mijoter 5 -10 minutes.

Servir avec du riz japonais ou un riz rond.
Eviter le riz basmati ou le riz long, un riz qui absorbe la sauce est plus indiqué.

  riz_au_curry_6      riz_au_curry_7

 

riz_au_curry_3

 

parchemin Riz_au_curry_à_la_japonaise

 

drapeau_anglaisEnglish version of recipe : Japanase_rice_curry

 

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1 avril 2011

Petits encornets à la Plancha

Il y a de cela quelques années, nous avions passé des vacances sur l'ïle de Ténérife aux Canaries, où nous avions mangé des petits encornets fris accompagnés de petits légumes coupés.

Par chez moi le souci, c'est qu'il est très rare d'arriver à trouver des petits encornets.

Et samedi dernier miracle chez mon poissonnier : je suis tombée sur de tout petits encornets, parfaits pour tenter de refaire ce succulent tapas !

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Un peu d'improvisation, d'envie et hop : une petite recette rapide et toute en fraîcheur pour les beaux jours.

Petits encornets à la Plancha

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Ingrédients :

des petits encornets
1 branche de céleri branche
1/4 de poivron rouge
2 tomates roma
1/2 oignon rouge
2-3 cuil à soupe d'huile d'olive
1/2 jus de citron
4-5 cuil à soupe de farine
1 cuil à café de poudre de paprika
fleur de sel
piment d'Espelette
huile de friture

Dans une friteuse, faire chauffer l'huile de friture.

Préparation de la sauce :

Laver et couper en brunoise la branche de céleri.

Laver et couper en brunoise le morceau de poivron rouge.

Emplucher et couper aussi en brunoise le morceau d'oignon rouge.

Mélanger les 3 légumes ainsi couper dans un bol.

Dans un petit bol préparer la vinaigrette,
en mélangeant l'huile d'olive, le jus de citron.

Nettoyer, vider et retirer la tête des encornets,
couper et ne garder de la tête que les tentacules,
bien les sécher.

Dans une assiette creuse mélanger la farine et la poudre de paprika,
et un peu de sel.

Paner les encornets
et réserver les le temps que l'huile soit bien chaude.

Laver et couper les tomates en rondelles,
et les disposer au fond du plat de service.

Faire frire les encornets panés quelques minutes,
le temps qu'ils deviennent croustillant.
Attention en les sortant de l'huile de friture à ne pas vous brûler,
les encornets ont tendance à se gorger d'huile.

Mélanger la sauce avec les légumes coupés en brunoise.

encornet_sauce

Disposer au fur et à mesure les encornets frits
sur les tomates coupées.

Au final parsemer les légumes et la sauce sur les encornets.
Saupoudrer de fleur de sel et de piment d'Espelette.

Servir de suite.

encornet_plancha_5

encornet_plancha_4

 parchemin Petits_encornets_à_la_Plancha

Et enfin, juste pour partager quelques photos avec vous de l'ïle de Ténérife
et peut-être vous donner envie pour cet été !

Le Teide, volcan contituant le point culminant de l'Espagne avec 3 718 mètres d'altitude, et
symbole de Ténérife, île espagnole des îles Canaries dans l'océan Atlantique.

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Le Parc national du Teide, classé depuis au patrimoine mondiale de l'UNESCO, à juste titre, est un parc où l'on peut admirer une grande variété de paysages volcaniques en quelques kilomètres.
En passant des paysages désertiques...

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aux paysages de Far West

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Mais Ténérife, c'est d'abord une île aux côtés découpées et aux plages de sable noir.
Avec les fameuses falaises de Los Gigantes

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La Punta de Teno, que l'on atteind en traversant un magnifique parc à flanc de montagnes volcaniques.

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El Draguillo au Nord de l'Ile,

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avec à flanc de montagne des vignobles improbables et d'exploitation périlleuse.
C'est comme cela que nous avons découvert de merveilleux vins locaux (comme le Tajinaste portant le nom locale de la vipérine de Ténérife, plante aendémique du Parc National du Teide).
Malheureusement, ces vins ne sont pas exportés en France !

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Je pourrais vous montrer encore des tas de photos, mais là n'est pas le but :
c'est juste un rapide aperçu loin des grandes plages et des complexes hotelliers que le sud-ouest de l'Ile connaît et que nous avons évité.

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