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Macaronette et cie
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1 février 2015

Pankēki (パンケーキ) et Hottokēki (ホットケーキ) : les pancakes japonais

Il y a quelques jours, je suis tombée sur un article de Mamina sur les pancakes japonais ("ou pas !" comme elle le dit si bien, car il n'y a pas de lait ribot dans les pancakes japonais, mais parfois on trouve de la crème ou du yaourt dans certaines recettes)... Bref, il n'en fallait pas moins pour me lancer dans la recherche d'une bonne recette.

Quelques questions plus tard auprès de nos connections japonaises (merci au collègue de mon mari et à mes collègues japonaises)... Et après nous avoir expliqué que c'était compliqué de parler de pancake en tant que tel... Je me suis retrouvée avec 2 noms japonais (de quoi étoffer mon japonais) : pankēki (パンケーキ) et hottokēki (ホットケーキ).

Mais qu'est-ce donc ?

Vous l'aurez compris au Japon, il existe plusieurs façons de faire les pancakes. L'une proche de ceux que nous connaissons : les pankēki (パンケーキ) et une version très différente qu'on trouve sous le nom de hot cake : les hottokēki (ホットケーキ).
Enfin, ou vice versa ! Car lors de mes recherches sur les sites japonais, les 2 noms sont souvent utilisés indistinctement. Donc pankēki (パンケーキ) et hottokēki (ホットケーキ) même combat en japonais :o)
Par contre ici, je ferais la distinction entre les 2 noms, comme quand on m'a expliqué la différence, ce qui permettra plus facilement de retrouver les recettes.

Quoi qu'il en soit, dans les 2 cas, ce sont des "pancakes" épais, voir très épais puisqu'ils peuvent atteindre 4 cm de haut. Leur pâte a une texture de génoise, ce qui les rend assez différents des pancakes que nous connaissons qui sont en réalité la version américaine.

Mais revenons à nos pancakes japonais.

Que ce soit, les pankēki (パンケーキ) ou les hottokēki (ホットケーキ), ils se mangent de la même façon, avec un dé de beurre et du sirop... Bien évidemment après on y met ce que l'on souhaite : chantilly, chocolat, fruits, crème pâtissière....
            

Les pancakes japonais
      

1ère recette : Pankēki (パンケーキ)

Je vais commencer par la recette des pankēki (パンケーキ) (enfin hottokēki (ホットケーキ)), qui sont plus proche des pancakes que nous connaissons, même si plus épais.
On peut les faire cuire comme nos pancakes, et là il sera difficile de les avoir épais, ou utiliser des cercles huilés afin de les avoir bien épais.

Le souci des sites japonais, enfin ceux sur lesquels je suis allée (j'ai regardé des dizaines et dizaines de recettes ! Pour arriver à trouver a peu près une similitude entre différentes recettes), c'est que bien souvent, il faut utiliser de la farine toute prête :o( !

 

On trouve de ses sachets dans les superettes japonaises. Par contre c'est assez cher !

Alors autant vous donner une recette simple et faisable avec des ingrédients que l'on trouve facilement à la maison ;o). Pour cela, j'ai fait un mix entre 2 recettes l'une trouvée sur le site en anglais de La fuji mama et la 2ème sur un site japonais Cookpad.
            

Pankēki (パンケーキ)
       

Pour 8 - 10 pankēki

Ingrédients

2 oeufs
200 ml de lait entier
1 c. à café d'extrait de vanille
40 g de beurre fondu
200 g de farine
8 g de levure chimique
40 g de sucre

Dans un récipient, fouetter ensemble les oeufs, le lait, l'extrait de vanille et le beurre, jusqu'à ce que cela mousse.

Ajouter la farine, la levure et le sucre, et bien mélanger.

Laisser reposer 15 minutes.

Faire chauffer une poêle ou mieux une billig, à basse température.
Si vous souhaitez des pankēki épais, utiliser des cercles à tartelettes bien huilés.

 

Déposer une louche de pâte sur la poêle ou billing (ou dans les cercles posées sur la poêle / billig)
Laisser cuire jusqu'à ce que la surface soit cuite.
Retourner quelques minutes juste pour marquer l'autre face.

Servir avec du beurre et du sirop d'érable.

  


          

2ème recette : Hottokēki (ホットケーキ)

Contrairement aux pankēki (パンケーキ) qui sont vraiment très proches des pancakes que nous connaissons, les hottokēki sont d'une génoise cuite à poil et à vapeur... euh pardon à la poêle et à la vapeur ;o)

Généralement ils sont cuits dans des moules de 4 cm de haut. Dans les vidéos ou sites japonais que j'ai visité, il semble que l'emballage d'une brique de lait soit la façon la plus commune de les faire cuire à la maison. Mais on trouve aussi des formes achetables dans le commerce.
Ici, j'ai juste utilisé mes cercles à pâtisserie chemisés avec du papier cuisson.

Comme les pankēki, les hottokēki se mangent traditionnellement avec un dé de beurre et du sirop... Après, il existe des variantes (chantilly, chocolat, fruits, crème pâtissière....) et libre là aussi à vous de les accommoder selon votre envie.

Comme souvent c'est assez compliqué de trouver une recette japonaise sans sachet tout prêt...  Mais quand on cherche, on trouve toujours. La recette qui va suivre est celle de la vidéo de Cook Kafemaru.
C'est une recette légèrement différente de la 1ère puisque là le blanc et battu en neige et la pâte contient du yaourt. De même la méthode de cuisson change puisque l'on va cuire à couvert.
Cette recette est aussi utilisée pour faire une gâteau "génoise" à la poêle.

Après test, j'aime bien les 2 recettes. Les textures sont proches, mais le résultat quelque peu différent malgré tout.
         

Hottokēki (ホットケーキ)
      

Pour 2 pancakes de 4 cm de haut et 8 cm de diamétre

Ingrédients

1 oeuf
20 g de sucre glace
60 g de lait entier
20 g de yaourt nature
10 g de beurre fondu
75 g de farine
5 g de levure chimique
1 pincée de fécule de pomme de terre

Séparer le blanc du jaune.

Blanchir le jaune avec le sucre glace.
Ajouter le lait entier, le yaourt et le beurre fondu et bien mélanger.

Ajouter ensuite la farine et la levure tamisée.

Monter le blanc en neige bien ferme et serrer avec la pincée de fécule de pomme de terre.Incorporer le blanc en neige dans la pâte délicatement.

Dans des cercles à pâtisserie chemiser de papier cuisson et possés dans le fond du poêle pouvant être couverte,
répartir la pâte.

 

Couvrir et laisser cuire à feu très doux environ 10-15 minutes.

 

Dès que la surface est cuite, démouler et retourner pour marquer l'autre face.

Servir avec du beurre et du sirop d'érable.

 

Pour finir si vous étes à Tokyo et que vous cherchez de bonnes adresses, il y a cet article d'Amelie Marie in Tokyo. Pour le moment, je n'ai pas été à ces adresses, mais je les garde précieusement pour mon voyage d'avril :o)

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26 août 2014

Kuzumochi abricot - アプリコット葛餅

Je sais que la météo de ce mois d’août n’est pas si estivale que cela, et qu’elle aurait presque tendance à faire ressortir les recettes automnales… Mais ça vous direz pas un petit dessert frais et fruité ?

En regardant les abricots achetés au marché avec leur belle couleur orange et fardés rouge qui font penser à un soleil couchant de belles soirées d’été, j’aurais pu faire un gâteau aux abricots, moelleux et parfumé… mais j’avais envie d’un vrai dessert d’été, frais, fruité… qui sent les vacances et le soleil.

Et puis cela fait un petit moment que j’avais envie de trouver une nouvelle utilisation à mon kudzu japonais, le gélifiant naturel dont je vous avais parlé en début d’année avec la recette du Matcha Kuzumochi. A noter, le kudzu ne se trouve pas qu’au Japon, on en trouve sous le nom de kouzou dans les magasins bio, et même vous pourrez le remplacer par un autre gélifiant pour réaliser cette recette.

Je ne sais pas si au Japon, on fait des kuzumochi avec des fruits, mais là en voyant mes derniers abricots j'ai eu envie de voir si je pouvais les utiliser pour obtenir un dessert ayant la même texture et plus fruité. Chose réussite :o)

Voici donc une version revisitée du kuzumochi, faite à base de purée d'abricot.

Pour le kudzu, vous en trouverez très facilement en magasin bio sous le nom de Kouzou, comme le paquet ci-dessous.

Pour servir ce dessert, la tentation a été grande de se prendre au jeu des cuisiniers et pâtissiers de restaurant actuels, qui font des plats paysagers pour reprendre l’idée de l’expression de Claude Lebey, qui les surnomme « chef-paysagistes ».

C’est très à la mode de servir des plats ou des desserts qui ont plus à voir visuellement avec un tableau de Vassily Kandinsky que l’idée d’un plat ou d’un dessert. Allez je l'avoue, je ne suis pas une grande fan des plats ou desserts déstructurés... sorte d'hamas d’une multitude de préparations ou d'ingrédients qu’ils soient disposés avec soin ou jetés à la va-vite dans l’assiette. Chacun ses goûts.

Ce qui fait qu’au final, j’ai préféré faire simple et avoir envie, que de surcharger et avoir un mélange incompréhensible de couleurs, de textures et parfums. Bref, vous l'aurez compris, j'ai tendance à préférer (même au restaurant) des desserts structurés.
        

Kuzumochi abricot
       

Pour 2 ou 4 personnes

Ingrédients

150 ml de purée d'abricots (compter 4-5 beaux abricots que vous mixez et passer au tamis)
100 ml d'eau
60 g de sucre
50 g de kudzu (sinon remplacé par de la fécule de riz gluant ou de la maïzena)

 Mettre le kudzu et l'eau dans un bol et mélanger jusqu'à ce que le kudzu soit dissous.

Puis ajouter le sucre et la purée d'abricots, et mélanger.
Mettre dans une casserole, et faire cuire jusqu'à épaississement.

 

Verser dans un moule, et lisser au mieux la surface.
Couvrir d'un film alimentaire et mettre au réfrigérateur pendant au moins 3 heures.
Démouler et découper en morceaux.

Ici, j'ai servi le kuzumochi abricot avec du sirop d'érable, des morceaux d'abricots et des groseilles.

  

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25 mai 2014

Ichigo no shōtokēki (イチゴのショートケーキ) ou le Fraisier Japonais

Mais qu'est-ce donc que cela ? Je pense que c'est la question qui vous serez venue si je n'avais pas complété le titre de mon billet. Et je vous comprend.

Ici rien d'étonnant, de particulier, de bizarre, juste la version japonaise du fraisier, soit apparemment l'un des gâteaux les plus populaires au Japon !

J'ai découvert la version japonaise du fraisier grâce à Midori, dont je remercie encore la gentillesse de m'avoir réservé une part de son délicieux fraisier afin que je puisse le tester.
Elle en avait préparé un pour la période d'Hanami (花見 "regarder les fleurs"), soit la période de floraison des cerisiers qui commence fin mars au Japon. Cette période s'achéve avec Hana Matsuri (soit la "fête des fleurs") qui célébre la naissance du Bouddha historique le 8 avril.
Une belle occasion pour découvrir ce délicieux gâteau.

Bien évidemment, je n'ai pas pu résisté à refaire cette version de fraisier à la maison :o) On est loin de la fête des fleurs, mais comme on trouve encore de belles fraises ce serait dommage de ne pas en profiter.

L'Ichigo no shōtokēki soit un gâteau éponge aux fraises, et donc pas assimilation appelé "fraisier japonais" est bien plus léger en bouche que le fraisier que nous connaissons avec sa fameux crème mousseline (crème pâtissière montée au beurre, que j'apprécie aussi bien évidemment).
Les points communs de ces 2 fraisiers sont :

- les fraises bien évidemment, et
- la génoise, dont la recette différe légèrement de la version française.

Ce qui change principalement c'est la crème, puisqu'ici il s'agit d'une simple chantilly sucrée.

Vous aimez les fraises - chantilly ? Alors vous aimerez sans aucun doute ce fraisier japonais, particulièrement aérien.
          

Ichigo no shōtokēki
        

Fraisier Japonais
          

Recette d'un site japonais.

Génoise

Ingrédients

3 oeufs
100 g de sucre
30 g de beurre fondu
20 g de lait
90 g de farine

Pré-chauffer le four à 180°C.

 Préparer un bain-marie (soit de l'eau bouillante dans une grande casserole),
et beurrer et fariner un cercle à entremets de 20 cm de diamètre.
Déposer sur une plaque recouverte d'une feuille de papier cuisson.

 Dans un bol de robot en inox ou un cul de poule,
fouetter légèrement les oeufs et le sucre, puis continuer au-dessus du bain marie,
et laisser chauffer jusqu'à une température de 47 - 50°C tout en continuant de fouetter.

 Lorsque cette température est atteinte, retirer le mélange du bain-marie,
et fouetter à l'aide d'un fouet électrique ou du fouet du robot, jusqu'à ce que le mélange augmente de volume et refroidisse.

Faire chauffer un peu le lait et y faire fondre le beurre.

 Ajouter l'intégralité de la farine tamisée, et incorporer la farine délicatement à l'aide d'une maryse.

 Lorsque la farine est incorporée, préléver un peu de pâte,
et mélanger cette pâte au beurre fondu dans le lait puis ajouter ce mélange à la pâte et incorporer délicatement.

 Verser dans le cercle beurré et fariné,
et faire cuire pour environ 20 mn (vérifier la cuisson au couteau)

Démouler et laisser refroidir sur une grille.

Sirop de punchage

Ingrédients

60 ml d'eau
30 g de sucre
du kirsch

Dans une casserole, mettre l'eau et le sucre, et amener le tout à ébullition quelques minutes.
Ajouter l'alcool, et laisser refroidir complètement.

Chantilly sucrée

Ingrédients

400 ml de crème liquide entière
40 g de sucre glace

Soit vous avez un robot et vous pourres mettre la crème bien froide et le sucre glace à monter ensemble.

Soit :
Mettre le récipient, le(s) fouet(s) et la crème au réfrigérateur au moins 1 heure avant utilisation.
Passé ce temps, monter la crème au fouet, puis ajouter le sucre glace pour serre la crème chantilly.

Montage

1 ou 2 paquets de fraises (ici des gariguettes)

Laver, essuyer et retirer les queues des fraises (sauf celles pour la décoration).

Découper la génoise en 3 disques.
Puncher (imbiber) le 1er disque avec du sirop.

Couvrir le disque du bas d'une couche de chantilly, et déposer des fraises coupées en 2 dessus et les enfoncer légèrement.
déposer le disque du milieu dessus et le puncher à son tour.

Déposer une couche de chantilly puis de nouveau des demi-fraises.
Déposer le dernier disque.

Recouvrir l'intégralité du gâteau de chantilly et le décorer.

 

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21 mars 2014

Matcha kuzumochi (抹茶葛餅)

Je vous avais parlé il y a quelques temps de l'exposition - dégustation : "C'est bon le Japon", qui avait eu lieu à Paris le 15 mars dernier. Lors de cette exposition, j'avais trouvé du Kuzu (kudzu ou kouzou), et vous avez promis une recette et des explications.
Et bien voilà :

Le Kuzu ("葛"ou pueraria montana ou vigne de kuzu), que l'on trouve sous l'appelation de kouzou dans les magasins bio par chez nous, est une plante grimpante de la famille de Fabacée, donc cousine des haricots, originaire d'Extrême-Orient. Sa croissance est phénoménale puisqu'elle peut pousser de 30 cm par jour ! Le souci c'est qu'elle a aussi la réputation de tuer les autres végétaux qu'elle étouffle du fait de sa croissance rapide.

Au Japon, on la cultive pour sa racine de laquelle on extrait une fécule en la faisant sécher et en la réduisant en poudre : le kuzu, que l'on appele Hon-Kuzu ("本葛") lorsqu'elle est pure. Lorsqu'elle est cuite, puis refroidie, elle durcit, et cette propriété est utilisée depuis l'ère Heian dans la cuisine de la cour impériale japonaise.
On l'utilise au Japon pour confectionner des gelées, des desserts notamment les wagashi (petites confiseries traditionnelles), des soupes, des tempuras, les kuzu-kiris (nouilles à base de kuzu qui se consomment dans les fondues japonaises)...

En alimentation macrobiotique, c'est un ingrédient qui se situe entre le yin et le yang.

Elle commence à être connue en France, car on dit qu'elle permet de lutter contre certaines formes d'addictions, dont le tabac et l'alcool.  C'est d'ailleurs une plante que l'on retrouve dans la médecine traditionnelle chinoise.

C'est lors de l'exposition "C'est bon le Japon", que j'ai découvert son existence... bien évidemment il fallait que j'essaie ! Je suis donc rentrée avec mon paquet de Hon-Kuzu, en direct du Japon, d'une fabrique ancêtrale.
Il se présente en petits morceaux friables et qui se diluent très facilement dans l'eau froide.


Mais inutile d'aller au Japon, depuis mon retour à la maison... Je sais que l'on peut en acheter dans les magasins bio sous le nom de kouzou... Ce kuzu là ne vient pas forcément du Japon, et n'a pas forcément la même qualité, mais c'est la même plante.

S'agissant de son goût, le kuzu a un très léger goût, on peut en faire une boisson laiteuse le kuzuneri que nous avons testé lors de l'exposition. Par contre, comme son goût est très doux, elle ne donne pas de goût aux préparations dans lesquelles on l'utilise, et sa propriété gélifiante est vraiment intéressante.

Donc pour cette 1ère recette au kuzu, je me suis attaquée à une recette de base et traditionnelle de wagashi japonais ("和菓子") : le kuzumochi ("草餅"), en version thé matcha.

Le kuzumochi est une sorte de gâteau gelée au kuzu comme son nom l'indique, que l'on saupoudre de kinako ("きな粉" soit de la poudre de soja grillé) et que l'on sucre avec du sucre liquide brun.

Pour la recette, j'ai repris celle de "Cooking with dog". Je sais c'est concept puisque chaque recette filmée est réalisée sous les yeux attentifs de toutou (un caniche gris bien sage), mais c'est peut-être parce que c'est japonais ;o). En tout cas j'aime bien ses recettes... malgré la présence de son chien dans toutes les vidéos pas très hygiénique !
Et je vous rassure à la maison, je fais la cuisine sans animaux :o)

Lorsque le kuzumochi est au thé Matcha, on l'accompagne alors d'anko (soit des haricots rouges ("azuki") sucrés que l'on peut trouver en petite boîte dans les supermarchés asiatiques) et de crème liquide. C'est un dessert frais et plutôt léger.

Bon c'est un dessert japonais, donc avec la recette de base très peu sucré. A vous de voir la quantité de sucre souhaité.
         

Matcha kuzumochi


(抹茶葛餅)
        

pour 2 personnes

Ingrédients

25 g de Hon-Kudzu (fécule 100 % à base de kuzu (ou kouzou)) sinon remplacé par de la fécule de riz gluant ou de la maïzena
15 g de sucre (voir plus si vous voulez un dessert bien sucré)
1/2 c. à café de poudre de thé Matcha
125 ml d'eau froide

Azuki sucrés (en boîte)
Crème liquide

 Mettre le kuzu, le thé Matcha tamisé et le sucre dans un bol
ajouter un peu d'eau et mélanger jusqu'à ce que tous les ingrédients soient dissous.

 

Puis ajouter le reste de l'eau.
Mettre dans une casserole, et faire cuire jusqu'à épaississement.

 

Verser dans un moule, et lisser au mieux la surface.
Couvrir d'un film alimentaire et mettre au réfrigérateur pendant au moins 3 heures.
Démouler et découper en morceaux.

 

Répartir dans 2 assiettes à dessert et couvrir d'azuki et d'un peu de crème liquide.

 

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25 janvier 2014

kabocha no amani (カボチャの甘煮) - Kabocha confit

Il m'arrive parfois d'aller dans le quartier japonais de Paris, soit du côté de la station de métro Pyramides, le midi pour rapidement manger un bento. Les bentos sont souvent accompagnés de légumes, tofu, potiron... préparés que l'on vous sert dans des petites barquettes.

Jusque-là quel intérêt à ce que je vous raconte ? Bien évidemment une recette... et vous vous en doutez une recette japonaise, et pour tout vous dire celle de mon accompagnement de bento préféré le kabocha confit ou kabocha no amani.
Au -delà d'être par chez nous un accompagnement de bentos, c'est surtout au Japon un plat familial typique.

Le kabocha (カボチャ) est un potiron japonais que l'on trouve bien évidemment dans les magasins du quartier japonais que ce soit dans les boutiques japonaises ou coréennes, mais que l'on trouve aussi dans les supermarchés asiatiques en général. A noter tout de même que le terme de kabocha en japonais est aussi le terme générique pour la famille de potiron, mais il est essentiellement utilisé pour désigner une sorte de potiron japonais.

 

Il s'agit d'un cultivar de potiron, à la peau verte. En général, la peau est totalement verte, mais parfois la variété que l'on trouve en magasin comme ici à la peau verte striée de jaune-orange. La chair du kabocha est très ferme, ce qui la rend assez difficile à couper.
Son goût se rapproche du potimarron pour les courges que l'on trouve plus facilement chez nous.

Je dirais que vous pourrez faire cette recette, sans pour autant avoir le même goût et texture, avec du potimarron, du butternut ou mieux du buttercup squash, qui a pour cette dernière elle aussi la peau verte.

Vous noterez que l'on mange la peau du kabocha, donc il sera impératif de bien la laver.

Petit ajout (26/01/2014) :

Comme je vais souvent dans le quartier japonais, voici une autre courge que vous pourrez trouver et utiliser éventuellement pour cette recette, quoi que je la trouve plus adaptée pour les flans.
On l'appele potimarron vert, mais j'avoue que je ne sais pas exactement quel type de courge c'est. Elle a une peau de couleur vert kaki, et la chair et plus jaune que la 1ère.

 

S'agissant de la recette, j'ai repris la recette d'Amélie d'A vos baguettes, en adaptant les quantités à mon goût soit un peu plus de sauce soja et de sucre. Pour vous faciliter la tâche, vous trouverez une vidéo de la recette chez Amélie, mais je vous mets tout de même le lien vers la vidéo d'une japonaise qui fait la même recette, mais en taillant décorativement la peau de la kabocha... j'avoue que je n'ai pas la patience.

C'est très simple à faire et assez rapide... et on devient vite accro ;o)
         

Kabocha no amani
      

Kabocha confit
     

Ingrédients

1/2 kabocha
de l'eau
3 - 4 c. à soupe de sucre
1/2 c. à café de sel
2 c. à soupe de mirin
3 c. à soupe de sauce soja

Bien laver et essuyer le kabocha.
Retirer les graines et les filaments interne, et couper le en morceaux assez gros (environ 4 x 4 cm).
En tailler les bords côté peau pour casser l'angle, et retirer à l'aide d'un économe un peu de peau.
(si vous avez la patience vous pouvez faire des dessins comme dans la vidéo plus haut)

 

Disposer les morceaux de kabocha au fond d'une casserole les uns à côté des autres.
Recouvrir d'eau presque à hauteur des morceaux.

Commencer à faire cuire en couvrant les morceaux avec un papier cuisson
ou un couvercle qui permettra de faire échapper la vapeur.
Dès que l'eau commence à frémir saupoudrer du sucre et du sel, et continuer la cuisson.
Dès que cela bout, ajouter le mirin et la sauce soja.

Laisser cuire jusqu'à ce que le kabocha soit cuit (vérifier en piquant un morceau avec la pointe d'un couteau)
et jusqu'à ce que le liquide devienne un peu sirupeux (attention il doit rester un peu de liquide au fond)

 

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26 janvier 2013

Kare udon au boeuf

Si vous vous souvenez je vous avais présenté il y a quelque temps le Riz au curry japonais, en évoquant la possibilité de faire ce plat avec des udons. Et bien voici, ma recette de Kare udon, soit une sorte de soupe de udon au curry.

Les udons sont une des sortes de pâtes de couleur blanche et assez épaisses, faites à base de farine de blé, d'eau et de sel, que l'on trouve communément au Japon, mais aussi en Corée. Elles sont avec les soba (ces dernières faites à base de sarazin), les pâtes les plus populaires au Japon.
Il semble qu'elles proviendrait d'une adaptation japonaise de pâtes chinoises, appelée cū miàn (粗麵), et introduites au Japon par des prêtes bouddhistes au IXème siècle. En tout cas, ces deux types de pâtes se ressemblent beaucoup.

On les trouve fraîches ou déshydratées, et il en existe de différentes tailles, plus ou moins facile à trouver. En France, on arrive à en trouver dans certains rayons exotiques, mais le plus simple est bien évidemment d'aller dans un magasin asiatique pour en trouver.
Mais attention, dans les magasins chinois, ce que l'on appelle les udons n'est pas totalement similaire aux udons japonaises qui sont plus épaisses et rondes.
   

      
En faisant cette recette, j'ai improvisé à partir de celle de Riz au curry que je vous avez donné, n'ayant pas trouvé sur le net ou dans mes livres de recette de Kare udon qui me donne vraiment envie.
J'y ai ajouté des morceaux de boeuf finement coupés et grillés, afin d'en faire un plat totalement complet.

Il est apparemment possible d'y mettre avant le service un jaune d'oeuf cru sur le dessus que l'on mélange avant de manger.
                         

Kare udon au boeuf
 

        
Pour 2 personnes

Ingrédients

150 de boeuf coupé en lamelles fines (poire ou merlan)
1 paquet de udon (250 gr)
2-3 champignons (idéalement des shiitakes que l'on trouve en supermarché asiatique, à défaut j'utilise des cèpes congelés)
1 belle carotte
1 belle pomme de terre
1 oignon
1 tablette de curry roux japonais
de la ciboule ciselée
huile de colza
sel
de l'eau
    

Peler et couper grossièrement l'oignon.
Eplucher, laver et couper en morceaux la carotte et la pomme de terre.

Dans une cocotte mettre un peu d'huile, et y revenir légèrement l'oignon.

Ajouter ensuite les légumes : carottes, pommes de terre et champignons,
recouvrir de 500 ml d'eau, et laisser cuire environ 20 minutes.
  

       
Ajouter le roux de curry japonais, et laisser mijoter encore 5 - 10 minutes.

Rajouter environ 250 ml d'eau, et porter à ébullition, puis ajouter les udons.
(voir plus si besoin, il faut qu'il y ait de la sauce, même après la cuisson des udons.
En principe, ce plat ressemble à une soupe.)
Laisser cuire 9 minutes environ les udons (en ajoutant de l'eau bouillante si besoin).
Il faudra bien surveiller la cuisson afin d'éviter que le plat ne s'asséche,
et rajouter de l'eau chaude autant que de besoin.

Dans une poêle faire chauffer de l'huile de colza, et y faire revenir et griller les lamelles de viande de boeuf.
Saler.

Répartir la préparation aux udons dans de grandes assiettes creuses, déposer les morceaux de viande sur le dessus,
et parsemer de ciboule ciselée.

Servir de suite.
     

   

         
parchemin : 

drapeau_anglaisEnglish version of recipe : 

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16 novembre 2011

Okonomiyaki

Je ne reste jamais éloignée de la cuisine asiatique bien longtemps. Alors dans la lignée des takoyaki dont je vous avais déjà donné une recette, voici une autre spécialité japonaise, et qui requiert bien moins de matériel particulier.
Une simple poêle suffit ;o)

L'okonomiyaki est ce que l'on pourrait appeler une "crêpe japonaise" à base de chou vert, et comme pour nos crêpes  et galettes à partir de cette recette de base, on peut agrémenter comme on le souhaite : fruits de mer, légumes, viande, fromage... ou même nature !

Ce plat est originaire des régions d'Osaka et d'Hiroshima, avec toujours comme ingrédient de base : du chou blanc, lié avec une sorte de pâte à crêpes.

On peut utiliser le chou vert commun de chez nous, qui convient parfaitement. J'ai déjà testé avec du chou  vert japonais que l'on peut parfois trouvé (pour une fortune, je l'avoue) dans les épiceries japonais de Paris... Mais franchement, je n'y ai vu aucune différence de goût !

Bon, les seuls ingrédients très atypiques pour les okonomiyaki comme au Japon, sont les mêmes que pour les takoyaki, soit :
- la sauce spéciale à okonomiyaki,
- la mayonnaise,
- les flocons de bonites séchées (c'est vrai on peut s'en passer, mais...), et
- le Benishoga ou gingembre rose mariné.

Pour le reste des ingrédients, je vais vous indiquer comment remplacer les produits japonais (ce qui permet de tester plus facilement).
Sachez aussi qu'il existe des préparations toutes faites dans les magasins japonais ou sur le web, qui facilitent bien la vie.

Pour ceux qui sont sur Paris, et qui n'ont pas envie ou la possibilité d'en faire : une seule adresse : le restaurant Aki, rue Sainte Anne, dont c'est la spécialité (on peut aussi y manger des takoyaki). Attention, ce restaurant excellent et pas très cher, est toujours plein le midi !

Ma recette est inspirée de celles d'A vos baguettes ! et  de Cuisine japonaise facile. C'est tout de même super facile et rapide à faire. Mais surtout c'est tellement bon. Il est temps que j'en refasse ;o)
             

Okonomiyaki

Pour 2 okonomiyaki
(C'est en principe une par personne, mais à chaque fois on me dit que c'est trop ! Pourtant les assiettes sont toujours vides, à la fin du repas : allez savoir pourquoi ? ;o))

Ingrédients :

150 gr de farine
2 oeufs
150 ml d'eau
1 petit sachet de poudre de dashi (à défaut 1 cuil à soupe de poudre de fumet de poisson)
60 gr d'igname japonais dit  "yama imo" (on peut le remplacer par de l'igname blanc que l'on trouve dans les boutiques Antillaises ou africaines - mais vous pouvez vous en passer, c'est très bon sans)
250 gr de chou vert
1/2 poireau

de la mayonnaise
de la sauce spéciale à okonomiyaki
des flocons de bonites séchées (c'est vrai on peut s'en passer, mais...), et
du benishoga ou gingembre rose mariné.

Pour le reste des ingrédients c'est selon votre choix, pour moi ici c'était :

60 gr de fromage râpé,
60 gr de lardons revenus

Mais j'y mais aussi comme chez Aki : des asperges vertes justes tranchées et revenues à l'huile avec des tomates cerises.

Faites vous plaisir ! Ou vider vos réfrigérateurs ou placard ;o)
                

Émincer et couper le chou vert en tout petits morceaux.

Éplucher, laver et hacher le morceau de poireau.

Éplucher et râper l'igname, puis le passer au hachoir pour obtenir comme une pâte.
Au Japon, ils ont une râpe spéciale !

Dans un saladier,
mélanger la farine, la poudre de dashi, les oeufs, l'igname mixé et l'eau,
afin d'obtenir comme une pâte à pancake.

Ajouter le chou et le poireau,
ainsi que les ingrédients de votre choix.

Faire chauffer 2 poêles (ou sinon vous les ferais un par un),
mettre un peu d'huile
et verser la moitié de la préparation afin de former une grosse crêpe.

Laisser cuire à feu moyen (pour éviter de les brûler),
puis retourner l'okonomiyaki pour la cuire de l'autre côté.
La technique : retourner l'okonomiyaki dans une assiette et la faire glisser dans la poêle.

C'est cuit lorsque le chou devient tendre lorsque l'on teste au couteau.

Pour servir :
badigeonner généreusement de sauce à okonomiyaki,
puis de mayonnaise.
Saupoudrer de flocons de bonites séchées et de gingembre mariné.

parchemin :  Okonomiyaki

drapeau_anglaisEnglish version of recipe :  

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22 juin 2011

Takoyaki

Voilà une recette encore une fois japonaise, qui va me permettre d'utiliser une poêle un peu spéciale, et de vous faire découvrir des produits atypiques.

Pour vous faire rire, j'ai acheté cette poêle dans le quartier indien à Paris.
J'étais à la recherche de ce type de poêle depuis pas mal de temps, pour faire des gâteaux danois que j'adore, appelés "Æbleskiver", dont je vous donnerai la recette un autre jour.
Au final, une fois trouvée, je l'ai utilisée pour la 1ère fois en faisant une recette japonaise :o)

po_le___trou

Maintenant, il ne me reste plus qu'à trouver la recette indienne pour laquelle elle était vendue. Si vous la connaissez : je suis preneuse !

Bref, revenons à notre recette du jour.

Les takoyaki (たこ焼き - "tako" grillé pieuvre et "yaki" pieuvre grillé - Merci Ming d'avoir corrigé) sont une spécialité d'Osaka, à base d'une sorte de pâte à crêpes, cuite en forme de boulette et garnie de morceaux de poulpe ou pieuvre comme son nom l'indique.
Elles sont recouvertes d'une sauce spéciale (okonomiyaki ou tonkatsu), de mayonnaise, de nori (aonori), de gingembre et aussi de bonite séchée (malheureusement en rupture de stock chez mon fournisseur habituel en ce moment).

sauce
Vous trouverez deux vidéos trouvées sur le net : ici montrant leur confection dans un kiosque au Japon, et surtout ici montrant leur confection maison.

Si vous souhaitez en manger sur Paris, je ne connais que le restaurant Aki, rue Sainte Anne, surtout connu pour ses okonomiyaki, qui propose des  takoyaki sur leur carte. Attention, ce restaurant excellent et pas très cher, est toujours plein le midi !
Par contre, leur takoyaki ne ressemblent quasi pas à ceux fait maison.

Le recette que je vous donne ici, est inspirée de deux recettes trouvées sur le net celles d'A vos baguettes (super site pour la cuisine japonaise, et qui est celle de la vidéo) et celle de Déboramia.

Pas évident la 1ère fois pour obtenir des boules bien sphériques, mais très vite... ça marche :o)

A manger chaud - c'est meilleur.

Takoyaki

Takoyaki_4

Ingrédients

200 gr de farine (si vous trouvez la pâte trop liquide ou trop difficile à travailler à la cuisson pour faire des boules, vous pouvez ajouter 50 gr de farine en plus)
250 ml d'eau
60 ml de lait
1 cuil à soupe de dashi instantané (ou un sachet - ici pour le billet où je vous en parlais - on peut le remplacer par une cuil à soupe de fumé de poisson)
2 œufs
3 cuil à soupe de ciboulette ou cébette ciselée
2 cuil à soupe de gingembre rouge mariné (pas obligatoire)
2 cuil à soupe de sauce soja
1 cuil à café de mirin (on peut s'en passer)
1 cuil à café de levure chimique

2 bras de poulpes
du nori en paillettes (aonori)
des flocons de bonite (katsuobushi)
de la sauce tonkatsu ou sauce à okonomiyaki
de l'huile

Couper le gingembre mariné si nécessaire en petits dès très fins.

Mélanger tous les ingrédients de la pâte ensemble
afin d'obtenir une pâte de la consistence d'une pâte crêpe.
Si ce n'est pas le cas vous pouvez rajouter un peu d'eau.

Couper le poulpe en petits morceaux,
et le faire pré-cuire environ 10 mn à l'eau, en commençant la cuisson à l'eau froide.

Faire chauffer la poêle à trous et l'huiler dès qu'elle est bien chaude.

Verser de la pâte dans chaque trous jusqu'à ras bord, et y mettre un morceau de poulpe.
Dès que la pâte commence à peine à cuire et qu'elle est encore liquide,
commencer à la retourner d'un quart de tour,
et ainsi de suite afin d'obtenir des petites boules.
Cela va très vite.

Une fois bien doré, mettre dans une assiette.
recouvrir généreusement de sauce à okonoyaki, puis de mayonnaise.
Saupoudrer des paillettes de Nori, quelques morceaux de gingembre mariné,
et de la bonite séchée (malheureusement je n'en avais pas !)

Servir de suite bien chaud.

Takoyaki_2      Takoyaki

parchemin  Takoyaki

drapeau_anglaisEnglish version of recipe : Takoyaki

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30 mai 2011

Daifuku et Ichigo daifuku

Il existe peu de pâtisserie japonaise, mais il en est une que j'apprécie particulièrement et qui est relativement simple à faire : le mochi.

Le mochi est une douceur à base de pâte de riz sucrée.
Traditionnellement, on le fait avec du riz gluant cuit et longuement battu au mortier en même temps qu'il est pétri. C'est assez impressionnant à voir : ici pour une vidéo.

Aujourd'hui, on fait plus simple avec de la farine de riz gluant !

Il existe différentes sortes de pâtisseries japonaises dérivées du mochi :
- on peut la griller et l'entourer de poudre de soja est cela devient : Abekawa-mochi,
-  on peut la griller et l'entourer d'algue, c'est alors Isobe-mochi,
- ...
ou on peut les faire comme ici en Daifuku (大福), soit un mochi fourré avec de la pâte de haricots rouges sucrée.

S'agissant de la pâte de haricots rouges sucrée, c'est une sorte de pâte réalisée à partir de petits haricots appelés azuki (et non nos gros haricots rouges).

Cette pâte de haricots rouges peut se faire maison (vous en trouverez la recette sur le blog Cuisine japonaise facile). Sur la photo ci-dessous, je l'avais passé au mixer pour obtenir une pâte bien fine.
C'est aussi bon que la crème de marron !

pate_azuki_3

Mais je ne vais pas vous mentir, cette fois, je l'ai achetée toute faite ! 
Franchement elle est tout aussi bonne. Elle est plus foncée en couleur et moins mixée.

p_te_de_haricot_sucr_es

p_te_de_haricot_sucr_es_3

Pour ce qui est de la farine de riz, il est impératif que ce soit une farine de riz gluant.
Vous en trouverez dans les supermarchés asiatiques ou les épiceries japonaises sans souci, et très franchement la qualité se vaut.

Pour la pâte de mochi, j'utilise la recette du blog O-cha to wagashi, arrangée à ma façon soit beaucoup moins de sucre et un peu plus d'eau (merci à Nuage de lait pour me l'avoir fait découvrir - elle fait une version super sympa avec du lait).

Donc le daifuku est un mochi fourré à la pâte de haricots rouges sucrée, mais alors c'est quoi l'Ichigo daifuku ? Et bien c'est la même chose mais avec une fraise en plus !
C'est apparemment très à la mode au Japon... et ça peut se comprendre ! C'est à tomber !

Daifuku

daifuku_4

Ingrédients

150 gr de farine de riz gluant
2 - 3 cuil à soupe de sucre
240 ml d'eau

de la fécule de pomme de terre

Pâte de haricots rouges sucrées

Mettre la farine de riz gluant, le sucre et l'eau dans un saladier.
Bien mélanger, en veillant à ce qu'il n'y ait pas de grumeaux.
Vous allez obtenir une pâte fluide.

Couvrir le saladier d'un film alimentaire
et passer le tout au micro-onde pendant 4 minutes puissance 650 W.

Pétrir la pâte avec une spatule.
La couvrir de nouveau avec une film alimentaire,
et la passer de nouveau au micro-onde pendant 4 minutes puissance 650 W.

Ajouter un peu d'eau (1 cuil à soupe environ)
re-pétrir la pâte.

A ce stade, la pâte est méga collante !
Afin de pouvoir la travailler on la saupoudre de fécule de pomme de terre.

Ici, vous pouvez vous contenter de faire des mochi en faisant des petites boules de pâtes
que vous pourrez entourer de graines de sésame, de fécule,
ou de poudre de soja mélangée avec du sucre glace.

Mais ici on va aller un peu plus loin.
Prendre un morceau de pâte , en faire une boule et l'aplatir légèrement.
Mettre une cuillère à café de pâte de haricots rouges,
et refermer la boule autour de la pâte.
Une fois refermée, rouler la boule légèrement dans la fécule.

Si la pâte refroidit trop et devient moins collante et plus difficile à travailler,
n'hésitez pas à l'humidifer et la repasser 10 secondes au micro-onde.

Et voilà !
A déguster avec un bon thé vert.

daifuku_2 

parchemin Daifuku

 

drapeau_anglaisEnglish version of recipe : Daifuku

 

Maintenant comme c'est la période des fraises, on peut avec cette même base faire les délicieux Ichigo Daifuku.

Vous trouverez une vidéo qui montre la façon de la faire ici, mais je ne vous conseille pas la recette de la pâte à mochi, elle est beaucoup trop lourde et ferme à mon goût.

Le mariage pâte de haricot et fraises est un vrai délice, aussi étonnant que cela puisse être !
 

Ichigo Daifuku

ichigo_daifuku_4

Ingrédients

Pâte à mochi comme indiquée ci-dessus (à faire en dernier)
Pâte de haricots rouges sucrée
5 - 6 fraises

Avant de préparer la pâte à mochi :
Laver, essuyer et couper les queues des fraises.

fraises

Prendre une cuillère à soupe de pâte de haricots rouges sucrées,
et recouvrir intégralement une fraise avec la pâte.
La pâte étant collant : humidifier vos mains (attention pas trop !)

ichigo_daifuku

Procéder de même avec chacune de fraises.
Les déposer sur une assiette, recouvrir d'un film alimentaire,
et les mettre le temps de préparer la pâte de mochi au congélateur.
Cela facilitera l'étape suivante.

Préparer la pâte à mochi comme pour les daifuku.

Lorsque la pâte est prête,
sorter les fraises entourées de pâte de haricots.

Couper la pâte de mochi en 5 - 6 morceaux égaux,
faire une galette suffisament grande pour entourer à peu près la fraise,
et refermer la fraise dans la pâte en soudant les bords.

Une fois refermée, rouler la boule légèrement dans la fécule.

ichigo_daifuku_3

ichigo_daifuku_5

 

 

 

ichigo_daifuku_6

parchemin Ichigo_Daifuku

 

drapeau_anglaisEnglish version of recipe : Ichigo_Daifuku

 

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8 mai 2011

Flan au lait et à la fraise + Tag - prix

Je suis toujours à la recherche de petit dessert tout simple, "préparable" à l'avance et rapidement.

Comme en ce moment, c'est la pleine saison des fraises, j'avais envie de changer de la traditionnelle panna cotta (même si j'adore ça, il faut savoir varier les plaisirs - quoique cela ne m'empêchera pas de vous donner bientôt une version de panna), et peut-être à cause de la chaleur actuelle, je n'avais pas non plus envie de faire un gâteau trop compliqué et long (et oui !).

Alors de ci de là, j'ai trouvé une recette très sympa chez Tabimobi, que j'ai quelque peu adaptée à ma façon.

Un petit dessert tout simple et particulièrement de saison : frais et léger.

 

Flan à la fraise

 

flan___la_fraise_3

Ingrédients

300 ml lait
50 ml de crème liquide entière
150 gr de fraises
3 feuilles de gélatine
3 cuil à soupe de sucre vanillé

quelques fraises pour décorer

Laver et retirer la queue des fraises.

Les mixer légèrement avec la crème liquide
(il faut qu'il reste des morceaux).
Réserver dans un grand bol.

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau bien froide.

Faire chauffer le lait, et y faire fondre le sucre vanillé.
Lorsque le lait commence à bouillir, hors du feu y faire dissoudre la gélatine ramollie.

Verser sur le mélange fraise-crème liquide, et mélanger.

Répartir la préparation dans des ramequins (4 ou 5) et laisser refroidir.
Mettre au réfrigérateur pour 4 heures au moins, le temps que le flan prenne.

Décorer avec des fraises avant de servir.

flan___la_fraise_5

    fraises_3      flan___la_fraise_8

flan___la_fraise_4

parchemin  Flan_à_la_fraise

 

drapeau_anglaisEnglish version of recipe : Strawberry_flan

 

Tag - Prix

 

Je voulais profiter aussi de ce billet pour remercier énormément les copinautes qui m'ont gentiment offert le prix :

 

64312042

 

 Céline du blog Il était une fois ... la kuisine de Céline et Prici du blog La cuisine et les voyages de Pripri.

 

Merci les filles !

  

Je l'offre à toutes et tous les autres que je visite régulièrement ou non, ou que je découvrirai bientôt.

 

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