750 grammes
Tous nos blogs cuisine Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Macaronette et cie
26 mars 2013

Saint-Jacques confites au poivre de Sichuan sur compotée de granny smith gingembre sauce soja

De retour de Chine, j'ai notamment, rapporté du poivre de Sichuan, directement en provenance de cette province chinoise qui porte le même nom.

J'en profiterais pour partager en fin de billet quelques photos prises dans cette province chinoise, enfin des endroits où nous avons été, car au final vu l'immensité de cette province, nous n'en avons pas vu grand chose. Vous retrouverez aussi plus de photos sur mon blog photo : ici.

Comme je l'avais déjà expliqué dans un billet précédent, le poivre de Sichuan, n'est pas un poivre : mais une épice de la famille des rutacées, soit un cousin des agrumes.
C'est pour cela qu'il a un parfum citronné que nous adorons à la maison, et vous anestésie les papilles de sa puissance.

Il me fallait une recette, et comme j'ai acheté des coquilles Saint Jacques chez mon poissonnier préféré, pourquoi pas les mariés ?

C'est comme cela que je suis tombée sur Francechef.tv, sur la recette du Chef Laurent Peugeot, chef étoilés bourguignons du restaurant Le Charlemagne au cœur du vignoble de Pernand-Vergelesses, en Bourgogne.

Ici, je ne vous dirais pas que c'est une recette facile surtout lorsque comme moi on n'a pas le matériel adéquat pour des cuissons à base température. Il m'a fallu usé d'ingéniosité... et je ne suis pas certaine d'être arrivée au même niveau de texture et de goût que celle de Laurent Peugeot.

Mais le résultat a été satisfaisant et plaisant. Les Saint-Jacques confites à l'huile sont restées tendres et goûteuses, malgré cette préparation et cuisson étonnante. Alors j'en profite pour partager avec vous cette expérience de cuisine, pour laquelle il faut dans une cuisine de ménagère de la patience et du temps.

Par contre, j'ai largement adaptée la recette au vu de la vidéo de Laurent Peugeot, la recette écrite du site de Francechef.tv ne correspondant pas à celle de la vidéo... j'ai aussi pris quelques libertés afin de la rendre réalisable à la maison sans robot de cuisson.

Une belle recette gourmande pour ceux qui aiment la technique culinaire.
      

Saint-Jacques confites au poivre de Sichuan

sur compotée de granny smith

gingembre sauce soja
      

Pour 4 personnes

Ingrédients

12 belles noix de Saint Jacques fraîches
60 gr de gros sel
30 gr de sucre
10 gr de poivre gris 
1/2 l d'huile d'olive
3 gr de poivre de sichuan moulu
des grains de poivre de Sichuan pour la décoration

2 oignons
3 pommes Granny Smith
10 gr de gingembre frais
90 gr de miel d'accacias
3 cuil à soupe de vin blanc
100 ml de sauce soja
2 cuil à soupe d'huile de sésame

Laver et essuyer les noix de Saint Jacques.

Concasser grossièrement le poivre gris.
Mélanger ensemble le gros sel, le sucre et le poivre gris concassé.

Saupoudrer les noix de Saint Jacques du mélange sucre, sel et poivre filmée,
et faier mariner au réfrigérateur pendant 2 heures.

Pendant ce temps, préparer la compotée de pommes :

Eplucher et couper très fin le morceau de gingembre,
et faite suer légèrement le gingembre dans une casserole avec l'huile de sésame.

Eplucher les oignons et le couper grossièrement.
Eplucher et épépiner les pommes, et les couper grossièrement aussi.
Dans un mixeur, haché très finement comme une purée, les oignons et les pommes.

Ajouter cette purée au gingembre et faire cuire pendant une quinzaine de minutes,
afin d'éliminer toute l'eau de végétations des oignons et des pommes.

Ajouter ensuite le miel, la sauce soja et le vin blanc.
Mélanger et faire cuire à base température pendant 3 - 4 heures.
Je vous avoue, que je n'ai pas de fourneaux d'une cuisine pro, alors j'ai tout placé dans un plat,
et mis au four pendant 2h30 à 140 °C.
    

Faire chauffer de l'huile d'olive et le poivre de sichuan moulu à 70°C.
Là, je me suis aidée d'un thermomètre de cuisine,
et le jeu à consister à retirer et remettre sur une plaque électrique chauffée au minimum,
afin de conserver pendant le 15 minutes de cuisson l'huile au alentour de cette température de 70°C.
Si vous avez un robot cuisson, ce sera bien plus simple.

Lorsque les Saint Jacques ont fini de mariner, les rincer à l'eau claire et bien les essuyer.
Et les faire cuire 15 minutes dans l'huile à 70°C.
Retirer les Saint-Jacques confites de l'huile et réserver.

Lorsque la sauce est prête, faire chauffer une plaque à snacker ou une poêle anti-adhésive,
afin de faire snacker les Saint-Jacques des deux côtés.

Dresser par assiette 3 petits tas de sauce à l'aide d'un cercle de cuisine,
déposer une Saint Jacques snackée par tas de sauce,
et saupoudrer de quelques grains de poivre de sichuan et de la fleur de sel.
Accompagner de quelques feuilles de mâches ou autres.

Servir de suite.

  


           

 parchemin : 

drapeau_anglaisEnglish version of recipe : 
       

Et maintenant comme promis quelques photos choisies du Sichuan, en chinois 四川, soit les « Quatre rivières », où nous avons passé quelques jours à Chéngdū (成都), soit la capitale.

 

Outre d'être connue pour son poivre de Sichuan, c'est la province d'où est originaire l'un des trésors nationaux de la Chine : soit le grand panda.

C'est dans la région du Sichuan que l'on trouve les Sanctuaires de protection du grand panda du Sichuan soit environ 925 000 hectares, dont les réserves et parc. Notre séjour dans cette région fût donc l'occasion de voir en vrai ce magnifique animal dans le parc réserve de Chéngdū.

 

 

Le grand panda passe environ 14 heures par jour à manger du bambous et dort environ 10 heures.
A titre indicatif, il se nourrit d'environ 20 à 30 kg de bambous par jour !

En chinois, on l'appelle xióngmāo (熊貓) : soit l'ours chat.

 
Après la visite du parc des pandas, près de notre hôtel dans un quartier reconstruit à l'ancienne, se trouvait un des très beaux temples zen de Chéngdū : le temple Wenshu. Ce temple zen date de la période Tang (618 - 907 après JC), et il fut reconstruit en 1697 par un maître zen.

 

 

Je ne peux vous mettre toutes les photos de détails de ce temple, ce n'est pas le but.
Mais les détails des toits et des intérieurs étaient impressionnants.

 

  

 

Bien évidemment en Chine, on mange... surtout dans la province du Sichuan qui est réputée pour sa cuisine raffinée, mais extrémement épicée.

On trouve beaucoup d'échoppes de rues, et là on peut y manger tout et n'importe quoi... le meilleur (bien souvent) comme le pire... c'est un peu partout pareil dans le monde entier.

 

 

Une petite sucrerie que nous avons dégusté en revenant du parc des pandas, mais dont j'ai perdu le nom : très sympa.

 

  

 

Les échoppes de pain, et de pâtes... notamment il ne faut absolument pas manquer les dan dan mian.
Promis j'en ferais un billet dédié pour la recette.

 

  

 

Des brochettes épicées grillées, excellentes !
Et une échoppe pour acheter les divers condiments ou sauces épicées pour réaliser soi-même la cuisine.

 

 

Bien évidemment, vous pouvez préférer la brochette de scorpions grillés, les vers divers et variés, les sauterelles, carfards... ou même les étoiles de mer.
Là je n'ai pas d'avis.... Je ne suis pas prête psychologiquement.   

 

Enfin quelques images d'un des sites qui nous a le plus émerveillé au Sud de Chéngdū, soit à Leshan. Je veux parler du Grand Bouddha de Leshan : 乐山大佛 (Lèshān Dàfó).

J'avoue que ce grand bouddha, peut être aussi en raison de la ferveur qui émane du lieu, est un de mes plus beaux souvenirs de notre voyage. Pour avoir été en Egypte, personnellement, ce grand bouddha m'a plus impressionné que les pyramides d'Egypte et le sphinx !       

L'immense parc autour du grand bouddha est un havre de verdure et on y trouve des statuts de bouddha venant du monde entier.

 

  

 

Puis on monte, on monte et on monte encore dans la montagne. Et là tout en haut, on découvre le grand bouddha de Leshan du dessus... et là, je vois mal comment on ne peut pas être impresionné. Regardez au fond à gauche la taille des personnes que l'on peut voir par rapport à la taille de la tête du bouddha !

 

       
Haut de 71 mètres, c'est le plus haut bouddha du monde, taillé dans la falaise du mont Lingyun (signifiant « à hauteur des nuages »). Il se situe sur les bords de la rivière Min. Sa construction qui débuta en en 713 sous la dynastie des Tang, pris 90 ans.  Il fut sculpté à flanc de montagne pour apaiser les esprits et assurer aux bateaux un passage tranquille.

Avant de descendre le long du bouddha, il faudra passer dans le Temple, où on découvre de magnifiques sculptures en bois. Il y régne des odeurs d'encens et une grande ferveur.

 

 


Pour descendre le long du Grand Bouddha, on emprunte le chemin des oiseaux. Très impressionnant.

 

  

 

 

 

En haut à droite : on peut encore voir des gens, qui permettent d'avoir une impression de la grandeur de ce bouddha.

 

 

J'ai du utiliser mon fisheye pour avoir le bouddha dans sa globalité.
Il a été plusieurs fois rénové, mais la nature reprend toujours ses droits.

 

 

Pour ceux qui n'ont pas le vertige !

 

Nous avons fini la visite en sortant par la porte Est afin de passer au travers d'un village (ou ancien village de pécheurs car on y trouve beaucoup de marchands du temple), et pouvoir admirer le magnifique pont couvert.

 

 

Voilà, j'espère que ce billet n'a pas été trop long.

 

Si voulez d'autres photos autour de ces lieux, j'ai fait un billet plus complet sur mon blog photo comme je vous le disez. J'espère avoir le temps de partager d'autres photos de notre périple en Chine en famille. 
Je tenterais de temps en temps lorsque les recettes s'y prêtent de partager quelques vues de la Chine.

 

 Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

Publicité
Publicité
Commentaires
H
Merci pour la visite, la cuisine est un bon moyen de voyager !
Répondre
4
très sympa ton reportage . Il est impressionnant ce bouddha tu as descendu par le chemin??? faut pas avoir le vertige !!!je vais voir ton blog photos bizzzzzzzzz
Répondre
M
C'est mon péché mignon les St Jacques... par contre moi aussi les scorpions grillés et autres bebettes, je laisse ;-) Bises.
Répondre
B
Comment tu me donnes envie d'y retourner. Je n'en ai plus du poivre du Sichuan, tu crois que c'est une bonne excuse pour y aller. J'en achète (ici, dingue) du pas mauvais d'ailleurs. <br /> <br /> Elles me plaisent bien tes Saint Jacques même si je sauterai l'étape confit dans l'huile pour ne garder que la marinade et le snack, l'accompagnement me paraît parfait.<br /> <br /> Des biz, Boljo
Répondre
F
Je craque pour la compotée de pommes
Répondre
Publicité