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Macaronette et cie
23 mars 2011

Boeuf au saté

Le saté (ou satay) est un plat indonésien, qui porte le nom du mélange d'épice qui le compose. En général, ce mélange est composé de piment, de cacahuétes, d'ail, de cumin, de curcuma, de gingembre, de coriandre...
En fonction du mélange réalisé, on peut quasi obtenir un simple mélange d'épices ou une sauce à la cacahuéte.

Ce mélange d'épices peut accompagné aussi bien la viande blanche comme le poulet, que le porc ou le boeuf.

Je ne me suis pas encore lancée dans la fabrication du saté maison, mais je pense que ce sera un jour la prochaine étape lorsque j'aurais trouvé un équilibre dans la composition.

Pour le saté de ma recette, j'ai utilisé le mélange des épices de Roellinger, dont une boutique c'est ouverte récemment dans le 9ème arrondissement de Paris (près d'Opéra et donc près du bureau). J'avoue qu'avant de tomber sur cette boutique par hasard, je ne connaissais pas du tout ce cuisinier.

sat_
Une chose est sûre, c'est que leur mélange à saté est excellent (au prix vendu : il peut me direz-vous avec raison !).
C'est d'ailleurs plus un mélange d'épices qu'un mélange sauce, si je peux m'exprimer de cette façon.

J'ai aussi testé d'autres mélanges dont le mélange appelé "Grande caravane" qui n'est pas mal non plus. Par contre, je suis moins convaincue par leur mélange à pain d'épice. 
Mais surtout je voulais souligner que la bonne surprise est leur poivre de Sichuan, qui est actuellement le meilleur que j'ai trouvé en France. Parfumé et anesthésiant la bouche comme celui que j'ai pu manger en Chine.

Reste que leurs épices ne sont pas données !

Bien évidemment, vous pourrez utiliser le mélange à saté qu'il vous plaît on en trouve de toute sorte sur le net, dans le boutique spécialisées pour les épices ou même dans le magasins asiatiques, et même faire le votre (d'ailleurs je suis preneuse d'une recette de mélange). 

Quant à la recette : elle est juste rapide et méga simple ! Et surtout parfumée à souhait.

Boeuf au saté

boeuf_au_sat_

 Ingrédients :

400 - 500 gr de boeuf (de la poire ou du merlan de préférence)
2 oignons
2 à 3 cuil à café de poudre de saté
1 cuil à soupe de vinaigre de riz
1 cuil à soupe d'huile de colza
1 cuil à soupe de nuoc nam
du sel

Couper le boeuf en petites lamelles.

Mettre les lamelles de boeuf avec le vinaigre, l'huile, la poudre de saté
et le sel, dans un saladier, et bien mélanger.

boeuf_au_sat__4

Couvrir avec un film alimentaire,
et mettre au réfrigérateur pendant au moins 1 heure.

Eplucher et émincer l'oignon,
et le faire revenir dans une poêle ou un wok bien chaud,
sans le faire brûler.

Ajouter la viande et le nuoc nam.
Et faire sauter le boeuf.

Une fois cuit, servir de suite,
accompagné de riz ou de nouilles chinoises.
Ici, j'ai préféré l'accompagner avec des germes de soja. 

boeuf_au_sat__2

boeuf_au_sat__3

Une erreur sur mes photos : les baguettes ! En Indonésie, on n'utilise pas de baguettes, on mange avec des cuillères et des fourchettes... mais j'adore manger avec des baguettes alors ;o)

Je vais profiter de cette recette aussi pour vous parler d'une sauce d'assaisonnement à salade japonaise appelée "Takahata farm", acheter dans le même quartier chez Kioko, et qui a fini d'assaisonner mes germes de soja natures, et qui franchement était une belle découverte.
Cette sauce est à base de vinaigre de pommes, de sauce de soja, de jus de cédrat, de mirin...

Elle s'est même très bien mélangée au final avec le reste de sauce saté !

sauce_pomme_japonaise

parchemin Boeuf_au_saté

Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

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11 mars 2011

Oyaka Don

On connaît tous plus ou moins la cuisine japonaise...
Enfin celle du coin de nos rues, car ces dernières années, effet de mode oblige, les restaurants dits "japonais", tenus généralement par des français (asiatiques ou d'origine) et surtout non japonais, ont surpassé en nombre les restaurants dits "chinois" (qui sont le plus souvent vietnamiens ou thaïe).

Sushi, maki, sashimi, tempura, yakitori (brochettes pas toujours japonaises d'ailleurs, notamment la délicieuse "boeuf fromage") sont devenus au fil du temps des classiques, que l'on retrouve même dans nos supermarchés au rayon frais !

Réduire la cuisine japonaise à cela serait fortement dommage. Surtout lorsque l'on connaît le raffinement japonais, on peut s'attendre à des plats biens plus sophistiqués (quoi que l'art du poisson cru, c'est parfois le summum de la sophistication en matière de découpe de poisson - enfin dans les vrais restaurants japonais !).

Pour le rafinnement en matière de poisson cru ou cuit, si vous cherchez à Paris une très bonne adresse : je vous recommande le Kinugawa : c'est l'un des meilleurs restaurants japonais de Paris (certes, c'est une adresse assez chère). Ils ont deux restaurants sur Paris, je préfère celui de la Rue Saint Philippe du Roule dans le 8ème (ici), il est plus intimiste.

Pour les banlieusards du Sud Est, comme moi, une bonne adresse : le Nagano à Viry-Chatillon, qui outre les classiques sushi, maki, yakitori.... propose quelques plats un plus atypiques.

Sur Paris, une autre adresse à découvrir : le Nodaiwa où vous pourrez déguster sur place ou emporter de l'Unagi, soit de l'anguille grillée. C'est une spécialité de la cuisine japonaise traditionnelle, qu'une collègue japonaise m'a fait découvrir. Pour elle, c'est le meilleur restaurant de Paris pour découvrir cette spécialité, ce que je confirme. 

On trouve aussi, en moins sophistiqués, les mythiques ramens (ici aussi) sortes de soupes à base de pâtes type udon ou soba, que les amateurs de manga connaissent bien.
Je ne sais pas vous, mais parfois lorsque je lis un manga (et oui, je ne suis plus une ado prépubère et je lis des mangas !) et que les personnages commencent à s'avaler des ramens : j'ai parfois juste envie d'aller dans le quartier de l'Opéra, qui fourmille de restaurants de Ramen pour en déguster moi-même.
Dans le quartier de l'Opéra, pour les Ramens,
 j'aime beaucoup le Sapporo à l'angle de la Rue Sainte Anne et Rue Thérése ou le petit nouveau du 53, rue des petits champs dont je n'ai plus le nom (proche d'une très bonne librairie de manga appelée Komikku). 
Par contre, même si très populaire dans le quartier, je ne conseille pas le Higuma (rue Sainte Anne), qui a mon sens vit plus sur sa réputation que sur sa qualité actuelle plutôt médiocre !

Mais il existe aussi au Japon comme partout ailleurs, la cuisine familiale.
Et pour celle-là, il y a quelques années, j'ai découvert le blog Cuisine Japonais Facile ! qui n'est malheureusement plus en activité aujourd'hui, mais qui heureusement est resté en ligne.
C'est bien expliqué, présenté et généralement, l'auteur accompagnait ses recettes d'explications sur la culture culinaire japonaise.

Alors pour rester dans le thème, voici une recette issue de ce blog (ici) que nous aimons beaucoup à la maison. Elle est très simple à faire et surtout faisable sans produit japonais, si vous n'en avez pas.

J'aime beaucoup la traduction du nom de ce plat et l'idée qui en découle.
Oyaka signifie "parents et enfants" donc un plat familial, dans lequel les parents sont le poulet et les enfants les oeufs !
Il est à mettre en parallèle d'une autre recette, que vous trouverez toujours sur le même blog : le Tanin Don, où tanin signifie "étranger" ou "inconnu"... le poulet ayant été remplacé par du porc, clairement moins apparenté aux oeufs !

Pour cette recette, vous aurez normalement besoin de Dashi, soit du bouillon de bonite (mais que l'on peut remplacer par du fumet de poisson).

dashi

Le Dashi sert de base à la préparation de soupe (comme la soupe miso que l'on peut mangé dans les restaurants japonais) ou de plats. 
Il est possible de le faire soi-même (ici pour une recette), ce qui n'est pas forcément le plus simple en France. Alors le mieux, c'est de trouver du Dashi en poudre, soit
 dans les épiceries japonaises de Paris (comme Kioko, rue des Petits Champs) ou sur le web. Mode oblige, il arrive que certains de nos supermarchés ayant un rayon exotique étendu, en vendent.

A défaut, vous pourrez remplacer le Dashi par du fumet de poisson déshydraté. C'est ce que j'ai trouvé qui y ressemble le plus, même s'il est vrai, pour les puristes, que ce n'est pas la même chose.

Oyaka Don

Oyako_don_4

Pour 2 personnes

Ingrédients :

100 gr de blanc de poulet, coupé en petits morceaux de la taille d'une bouchée,
1 oignon,
5 cm de poireau (de préférence la partie verte pour la couleur),
2 oeufs,
100 gr de riz japonais (à sushi),
2 x 1 cuil à café de sucre,
2 x 1 cuil à soupe de sauce soja (de préférence de la japonaise type Kikkoman),
2 x 0,5 cuil à café de Dashi (ou à défaut de fumet de poisson déshydraté)

Faite cuire le riz à l'autocuisseur ou dans une casserole
avec 1 fois et demi la quantité d'eau.

Eplucher, couper en deux et émincer grossièrement l'oignon.

Laver et couper le morceau de poireau en tranche dans la diagonale.

A partir de là, vous allez préparer chacune des portions individuellement afin de former une sorte d'omelette.

Dans une petite poêle, mettre 1/4 de verre d'eau avec le Dashi,
et laisser le tout chauffer.

Ajouter ensuite la moitié de l'oignon et du poireau, et laisser cuire quelques minutes.

Ajouter la moitié des morceaux de poulet, 1 portion de sucre et de sauce soja.
Remuer le tout afin de bien incorporer l'assaisonnement.

Pendant que la viande cuit, casser un oeuf et le battre dans un bol.

Une fois que la viande est presque cuite et s'est colorée,
versez l'oeuf battu dessus en suivant le contour.

Couvrir la poêle, et laisser cuire quelques minutes.
Lorsque le contour de l'omelette est cuite,
éteignez le feu et laisser finir de cuire avec le couvercle (soit à la vapeur).

Mettre du riz dans un bol, et glisser l'omelette de poulet au-dessus du riz.

Répéter l'opération pour la 2ème portion.

Oyako_don_2

Oyako_don_3

parchemin Oyaka_Don

Pour ceux qui ne savent pas utiliser les baguettes, j'ai trouvé récemment des baguettes d'apprentissage - comme quoi !
Comme mes filles ont du mal à se faire à la technique du maniement des baguettes, même si à chaque fois que l'on mange asiatique, elles essayent. J'ai pris une paire de baguette d'apprentissage modèle enfant :

baguette_enfant

Je vous dis rien du succès avec le petit lapin rose !
Il existe aussi bien évidemment des versions adultes - et ce tant pour les droitiers que pour les gauchers. J'avoue que je ne les ai pas testé, n'en ayant pas besoin, et comme pour la version enfant, il faut des doigts de la taille des enfants : difficile de faire un retour sur les baguettes d'apprentissage.
(Trouvées chez ACE - rue Sainte Anne - magasin coréen où l'on trouve aussi des produits japonais, mais je suis sûre que cela doit se trouver sur internet !)

Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

18 janvier 2011

Koulibiac de saumon

En ce moment à la maison, c'est la période de la pâte feuilletée, pour cause nous finissons celle des galettes. Mais, avec toute la pâte feuilletée faite en ce moment, je ne fais pas que des galettes.

Alors pour finir de la pâte en trop ou changer des galettes, j'ai été piquer la recette de Koulibiac de saumon sur un blog que j'aime beaucoup, celui de Maiwenn du blog La Main à la pâte. Certes, j'ai un peu revu la recette à ma façon, parce que nos filles n'aiment pas les oeufs durs.

Le Koulibiac est un plat que l'on retrouve dans les pays slaves de l'ex-URSS, principalement la Russie, mais aussi en Ukraine, la Biélorussie.... mais aussi dans certains pays de l'Est.
Le terme koulibiac  (ou "кулебяка" en russe) désigne en fait, tous les pâtés fermés de forme ovale en principe. Il peut se faire tant avec de la viande que du poisson.  On peut y mettre des oeufs durs soit entiers, soit coupés en tranche.

Comme Maiwenn, j'ai choisi de le faire au saumon, c'est donc en russe un "Кулебяка с семгой" (pour ceux que je connais qui réviseront leur russe ;o) très loin pour moi !), et de le faire en forme de poisson.
Dommage que mon saumon n'était pas très coloré, d'où l'aspect poisson blanc. L'aspect est bien plus rose lorsque vous avez un saumon bien rosé.

Enfin quelle que soit la couleur au final de la farce : c'était excellent !

Koulibiac de saumon

koulibiac_3

Pour 8 personnes

Ingrédients

2 pâtes feuilletées (rondes ou de la forme souhaitée - ici en forme de poisson)
800 gr de pavé de saumon,
1 l de court-bouillon,
150 gr riz,
300 gr d'épinards frais ou surgelés,
2 jaunes d'oeufs,
4 cuil à soupe de crème fraîche,
le jus d'un demi citron,
sel et poivre

Faire cuire les pavés dans un court-bouillon
(soit de l'eau + 3 clous de girofles + laurier + thym + 1 oignon épluché),
et laisser cuire les pavés 15 mn à compter du 1er bouillon.

Egoutter les pavés tout en conservant l'eau de cuisson,
qui va vous servir pour cuire le riz.
Passer votre court-bouillon au chinois,
et faites cuire le riz.
Personnellement, j'ai attendu que le bouillon soit froid,
pour faire cuire mon riz à l'autocuiseur de riz.

Laver et égoutter les épinards
et les faire cuire à l'étouffée dans un faitou,
jusqu'à ce qu'ils sont bien tendre et aient perdu leur eau.

Enlever la peau et les arrêtes du saumon,
et émiétter grossièrement la chair en petits morceaux.

Dans un récipient,
mélanger le saumon, le riz, la crème, les jaunes d'oeufs,
le jus de citron, le sel et le poivre.

En principe, on mélange aussi les épinards avec,
mais j'ai préféré garder les épinards
afin de faire deux couches en dessous et au dessus du mélange.
1) Esthétiquement c'est joli,
mais surtout 2) cela permet aux enfants d'enlever les épinards et de manger le reste !

Pré-chauffer le four T°6 (180°C)

Etaler une de vos pâtes feuilletées : pour moi en forme de poisson.

Déposer à 2 cm du bords une couche d'épinard,
puis garnisser du mélange riz-saumon,
et enfin recouvrir de nouveau d'une couche d'épinard.

Si vous souhaitez faire le vrai koulibiac :
il vous faudra aussi ajouter des oeufs durs lors de cette phase de remplissage.

Coller le bord de votre pâte feuilletée avec du jaune d'oeuf.

Recouvrir de la 2ème pâte feuilletée
(si en forme de poisson plus large que la 1ère).
Si vous faites une forme de poisson,
je vous conseille d'entourrer cette dernière d'un ruban de pâte feuilletée en plus
afin de bien sceller l'ensemble.

Dorer le tout au jaune d'oeuf,
et enfourner pour 30 minutes.

Servir avec de la crème liquide chauffée à laquelle on ajoute des herbes ciselées

koulibiac

koulibiac_4

koulibiac_5

parchemin Koulibiac_de_saumon

приятного аппетита ! *
Bon appétit

Image1

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18 novembre 2010

Yakitori de canard aux abricots secs et amandes éffilées

Il me fallait quelque chose de facile et rapide à manger dans la course du mercredi entre les diverses activités des filles.
Autre contrainte : qu'elles aiment !

L'idée m'est venue de faire des brochettes avec du filet de canard en le laissant mariner dans une sauce de Yakitori, dont je vais aussi vous donner une recette (issue du blog Cuisine Passion).

Pour les filles des brochettes toutes simples : car plus c'est simple plus j'ai de chance qu'elles mangent tout !

Et pour moi, j'ai repensé au concours lancé par Mélanie sur son blog Sel et Poivre : c'est l'occasion de proposer une recette de yakitori puisque ma viande avait déjà marinée.

Il ne restait plus qu'à trouver une idée pour agrémenter le tout : alors on ouvre grand les placards.

Yakitori de canard

aux abricots secs et amandes éffilées

yakitori_canard_4

Pour une dizaine de yakitori

Ingrédients :

1 beau filet de canard (voir 2),
une trentaine d'abricots secs
des amandes éffilées

Pour la sauce :

50 gr de saké
50 gr de sucre
50 gr de sauce soja japonaise de préférence, car elle est plus douce et forte en goût.
1 cuil à café de vinaigre de riz ou de mirin de préférence

On commence par préparer la sauce :

Cette sauce peut se préparer très à l'avance, ce qui permet d'en avoir toujours au réfrigérateur. Dans ce cas, augmenter les quantités selon votre besoin en gardant toujours les proportions des ingrédients.
Elle se conserve très longtemps dans un bocal hermétique au réfrigérateur.

A défaut : vous pouvez toujours utiliser une sauce toute prête pour yakitori que l'on trouve dans les magasins asiatiques ou même au rayon exotique des grandes surfaces.

Mettre le saké dans une casserole,
le faire chauffer
et flamber afin d'en retirer l'alcool.
Lorsqu'il a fini de flamber,
ajouter le sucre et la sauce soja.
Laisser le sucre se dissousdre complétement.

Laisser chauffer jusqu'à ce que la sauce prenne la consistance d'un sirop.

Voilà la sauce est terminée.
Une fois froide, elle est utilisable de suite ou à conserver au frais.

Pour les yakitori :

Retirer la peau et le gras du filet de canard,
puis couper le filet en petits cubes.

Mettre les morceaux dans un plat,
et verser la sauce à yakitori dessus
(en en gardant un peu pour napper les yakitori une fois cuits).
Mélanger, couvrir d'un papier film
et laisser macérer quelques heures au réfrigérateur.

Si les abricots sont très secs,
les mettre un peu dans l'eau tiède afin de les rendre moelleux.

Couper les abricots en 2 dans le sens de la longueur.

Puis enfiler sur une brochette en bois de petite taille :
d'abord un morceau d'abricot,
puis de canard, puis d'abricot...
et ainsi de suite pour finir par un morceau d'abricot.

yakitori_canard_6

Faire cuire ces yakitori :
soit au grill,
soit à la poêle bien chaude.
Nota : La cuisson ne prend que quelques minutes,
car il ne faut pas que le canard soit trop cuit, ce qui le rendrait sec.

En parallèle, mettre à griller à sec des amandes effilées dans une poêle.
Attention à ne pas les laisser brûler.

Une fois les yakitoris cuites,
les servir dans un plat en les recouvrant des amandes éffilées grillées,
et en nappant légèrement de sauce à yakitori.

Servir avec du riz.

yakitori_canard_2

yakitori_canard

yakitori_canard_3

Au final, c'était super bon, et à la maison nous avons adoré même la version aux abricots : comme quoi ;o)

Pour la peine, je fais participer cette recette au concours lancé par Mélanie sur son blog Sel et Poivre.

concours

Bonne chance à tous.

13 novembre 2010

Butternut à l'indienne à ma façon + recette de soupe

Voici un légume très à la mode en ce moment :

butternut

J'ai nommé le butternut, appelé aussi le doubeurre par chez nous.

Cette curcubitacée a une forme très allongée. Ses graines sont contenues dans la partie basse qui est aussi la moins charnue : ce qui m'a donné l'idée d'en faire mon plat de présentation individuelle (enfin comme je n'en avais pas pris assez, tout le monde n'a pas eu cette originale présentation !)

J'ai acheté mon butternut dans le quartier indien de Paris (côté gare du Nord). C'est un des royaumes de dépaysement de Paris et de découvertes en matière culinaire. Bien évidemment, on trouve aussi le butternut sur nos marchés, dans les épiceries bio ou quelques fois en supermarché lors des opérations spéciales "courges".

Le quartier de mon achat et la cuisine indienne m'inspirant, voici une recette toute en parfums locaux, inspirée aux grès de mes lectures du livre "Inde - Saveur du bout du monde" (éd Michel Lafon).

livre_inde

Il m'a fallu au fur et à mesure de la préparation : goûter, ajuster les goûts, les parfums et les assaisonnements, mais libre à vous aussi de modifier cette recette au grè de vos envies et de vos papilles.

En tout cas à la maison le verdict est que je dois en refaire (ponctué d'un "quand tu veux !").

Butternut à l'indienne

butternut___l_indienne_3

Pour 4 personnes

Ingrédients :

1 butternut
500 gr de chair à saucisse ou de viande d'agneau haché
2 cm de gingembre frais
1 gousse d'ail hachée
1 petit oignon haché
1 cuil à café de cumin en poudre
1 cuil à café de coriandre en poudre
1 cuil a café de
garam masala
1 cuil à café de curry
8 gousses de cardamome
1/2 cuil à café de piment d'Espelette
1/2 cuil à café de curcuma
1/2 cuil à café de graines de nigelle
1/2 piment doux frais
(de préférence rouge pour la couleur)
6 feuilles de curry (c'est ce que l'on appele aussi le Kaloupilé - à noter que lorsque j'en achéte je congèle les feuilles pour pouvoir ensuite en avoir de réserve - on les acheté dans les épiceries indiennes ou pakistanaises)
1 yaourt nature
4 cuil à soupe de concentré de tomates
de l'huile
sel et poivre

Préparer tous les ingrédients de la liste.

Eplucher et couper le gingembre en très fins batonnets.

Laver, retirer les graines et hacher le piment frais.

Eplucher et retirer les graines de la courge,
en prennant soin de garder intact la partie basse.

butternut_2

Couper la chair du butternut en brunoise
(soit en petits dés de 2-3 mm).

Faire revenir l'oignon, l'ail et le piment frais hachés
dans une cocotte avec de l'huile.

Une fois que les oignons deviennent translucides
(attention à ne pas les griller),
ajouter les épices :
le cumin, le gingembre, le piment d'Espelette,
la cardamome, les nigelles, le garam masala, le curry et la coriandre dans une terrine.
Laisser revenir 1 mn.

Ajouter ensuite la viande hachée en prenant bien soin de l'écrasser
afin d'éviter de faire des grosses boulettes de viande.
Laisser cuire jusqu'à ce que la viande ait pris une belle couleur
et soit presque cuite.

Retirer le tout de la cocotte et réserver.

Remettre un peu d'huile et faire revenir les dès de butternut avec les feuilles de curry
jusqu'à ce qu'ils s'attendrissent.
(Il faut qu'en fin de cuisson le butternut reste en cubes, dont juste cuit).

Pré-chauffer votre four T°6 (180°C)

Rajouter la viande au butternut,
et laisser cuire quelques minutes (environ 8-10 mn).

Mélanger le yaourt et le concentré de tomate,
et ajouter ce mélange à la viande.
Saler et poivrer.

Laisser cuire de nouveau environ 5 mn.

Répartir le mélange dans les basses de butternut
ou des ramequins à soufflé individuel.

butternut___l_indienne_7

Vous pouvez saupoudrer légèrement de fromage rapé.

Enfourner pour 10 mn.

Servir de suite avec du riz basmati.

butternut___l_indienne_2

butternut___l_indienne_4

parchemin Butternut_à_l'indienne

S'il vous restait du butternut : vous pouvez en faire une soupe. Elle se congèle très bien !

Soupe de butternut

soupe_de_butternut

Ingrédients :

250 gr de chair de butternut
1/2 oignon
1 pincée de sel
de l'eau
noix de muscade
20 gr de beurre

Eplucher et émincer le demi oignon.

Couper la chair du butternut en morceaux.

Les mettre dans une casserole
les recouvrir d'eau,
et ajouter une pincée de sel.

Laisser mijoter à feu doux et à couvert pendant 10-15 mn.
Vérifier la cuisson du butternut au couteau.

Retirer du feu,
et ajouter le beurre.

Mixer le tout afin d'obtenir une consistance lisse.

Servir
et saupoudrer de poudre de noix de muscade.

parchemin Soupe_de_butternut

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15 septembre 2010

Jiaozi - Ravioli chinois et petite visite à Pékin

Comme promis, je ne peux résister à vous donner une petite recette chinoise.

Vous me direz : après une semaine en Chine, elle a encore envie de manger chinois !
Et bien oui.

La cuisine chinoise ne ressemble pas à ce que l'on trouve dans les restaurants dits "Chinois" en France. Mieux vaudrait parler de restaurant asiatique, parce que la plupart des plats qu'on y mange sont très loin de la cuisine réellement chinoise.
Typiquement les nems n'ont rien de chinois !

J'avoue qu'à chaque mission là-bas : c'est un vrai plaisir des papilles tant avec la cuisine des restaurants que la cuisine de rue.

Une des spécialités de Pékin en dehors du canard à la pékinoise (ici et qui n'a rien à voir avec le canard laqué de nos restaurants asiatiques) et du nord de la Chine, sont les raviolis à la viande que l'on appele Jiaozi (aussi ici).

Il n'y a pas une recette de farce à Jiaozi identique. On pourrait dire que chaque famille, chaque chef de restaurant a la sienne.
Certaines farces ne contiennent pas de légume, d'autres oui, telle que du choux chinois, d'autres encore contiennent un mélange de viande et de crevettes.
Personnellement, d'un endroit à un autre : je n'en ai jamais mangé des identiques.

On les mange accompagnés d'une sauce de vinaigre brun ou d'un mélange de vinaigre de riz et sauce soja.
La semaine dernière nous en avons beaucoup mangé, et j'avoue que je ne m'en lasse pas.

Alors comme il est difficile d'en trouver des vrais et des bons sur Paris : voici une petite recette aux parfums de ceux mangé à Pékin la semaine dernière.

Jiaozi - Ravioli chinois

jiaozi_3

Ingrédients :

Pour la pâte :

240 gr de farine,
100 gr d'eau environ

Pour la farce :

450 gr d'échine de porc haché,
3 cuil à soupe bombées de ciboule émincée,
sel,
poivre,
7 gr de gingembre,
huile de séame,
vin de riz

on peut y mettre aussi des crevettes en diminuant la quantité de viande de porc, ajouter de la coriandre fraîches, et du choux chinois (que l'on aura coupé très fin, blanchi à l'eau et bien presser pour enlever le jus).

Commencer en préparant la pâte :

Pétrir la farine avec l'eau pendant quelques minutes,
la mettre en boule, et
la laisser reposer 20 minutes.

Dans certaines recettes,
on met moitié d'eau chaude,
puis une moitié d'eau froide.
Personnellement, je mets l'eau à température ambiante.

Pendant ce temps, on va préparer la farce :

Hacher la viande de porc,
Eplucher et hacher le gingembre,
Laver et émincer la ciboule,
mélanger tous les ingrédients à la viande hachée.

Faire chauffer de l'eau dans une grande casserole.
On peut y mettre un cube de bouillon si on le souhaite.

Reprendre la pâte,
faire des petits boudins, et
couper le en morceaux épais.
Etaler au petit rouleau ces morceaux de pâtes avec un peu de farine,
afin d'obtenir des cercles de pâtes.

jiaozi_6

Dans le centre du cercle de pâte,
mettre une petite boule de farce.

Puis refermer les cercles :
soit en demi-lune,
soit en triangle comme sur le montage photo ci-dessous.

 

jiaozi_7

Pour cette dernière méthode, plier un côté que l'on soudera en le pinçant,
puis rabattre le bord restant sur le haut, et
pincer et souder de chaque côté.

jiaozi_8

Bien fariner la planche où vous les poser avant de les cuire
pour éviter qu'ils ne coulent.

Plonger les Jiaozi dans l'eau bouillante, et
les sortir lorsqu'ils sont remontés à la surface.

Les servir de suite bien chaud.

Pour la sauce :
compter 2 cuil à soupe de sauce soja et 1 cuil à soupe de vinaigre de riz.

jiaozi_2

jiaozi_4

parcheminJiaozi

Vos versions de cette recette :

Jiozi au porc, chou et gingembre du blog Au yéti gourmand

Cette petite recette étant donnée pour vous mettre dans l'ambiance, voici quelques photos de mes quelques heures de visite de Pékin, la semaine étant consacrée aux réunions sans fin avec notre client.

 

 

J'ai profité du dimanche après-midi de libre pour visiter le Temple du Ciel (Tian Tan) dans le sud de Pékin, édifié sous la dynastie Ming. Il servait à l'Empereur pour organiser des cérémonies afin d'assurer l'harmonie céleste dont il était responsable en tant que fils du ciel.

Les différents batiments se trouvent dans un immense parc (275 hectares) où se situent plusieurs "salles". Les chinois s'y retrouvent pour se balader, danser, chanter... mais aussi jouer aux cartes à l'ombre des passages couverts.

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Le batiment le plus connu est la salle des prières pour les récoltes (Qi Nian Dian) constitué d'un magnifique et immense batiment en forme de rotonde. Il est l'un des symboles de Pékin.

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Ce batiment est entièrement en bois, et construit sans un seul clou !

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Lorsque l'on quitte la cours de la salle des prières pour les récoltes, on empreinte le Pont Danbi long de 360 m.

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Ce pont mène jusqu'au mur des échos (lorsqu'il n'y a personne la légende veut que l'on peut entendre une personne qui murmure à l'opposé). Dans l'enceinte de ce mur se trouve un autre bâtiment de forme circulaire appelé la Voûte Céleste impériale (Huang Qiong yu), ainsi que des batiments de côté.

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Puis on passe à l'autel du ciel (Huan Qiu Tan) qui est le site des sacrifices impériaux. Il est composé de 3 étages en marbre blanc, qui accueillait les cérémonies du solstice d'hiver. Au centre de la dernière terrasse se trouve une pierre ronde sur laquelle les visiteurs chinois se font photographier, en faisant un voeu.

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Il y a ensuite le parc à visiter. On y croise des rassemblements de chinois vennant y chanter ou y danser. Pour ce qui est des rassemblements de chanteurs, on compte des dizaines de personnes avec ou sans leurs pupitres de chant, accompagnés d'orchestre : c'est extraodinaire.

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A d'autres endroits du parc, des chinois manient de gigantesques ou magnifiques cerf-volants à manivelles.

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Sortie du parc, je suis tombée sur un vendeur : mais impossible de savoir ce qu'il vendait. Après recherche, je pense que ce sont des jujubes ou dattes chinoises. Si quelqu'un peut confirmer ou me dire ce que c'est : je suis preneuse. Par contre, je ne vous dirais pas quel goût cela avait, ayant déjà mangé, je n'en ai pas pris.

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Et voilà pour mes quelques heures de visite : c'est court pour faire plus. Il faudrait au moins une semaine compléte pour visiter Pékin ! Je ne désespère pas un jour de pourvoir y aller pour des vacances en famille !

Maintenant quelques adresses sympas près du Marché de la soie (là où tous les touristes vont pour faire leur achat ! c'est surtout un attrape-touriste où il ne faut pas hésiter à diviser le prix par 3) :

D'abord une "pâtisserie" chinoise : Siena sur Guanghua Xili.

Cela n'a rien à voir avec ce que l'on connait.

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En plus, cette patisserie avait l'avantage d'être ouverte jusqu'à fort tard, ce qui m'a permis de tester certains de leurs gâteaux après le boulot. Et je dirais que pour certains, ils étaient forts bons.

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Certains gâteaux sont constitués d'une sorte de pâte sablé fourrée à la confiture et parfois avec un jaune d'oeuf (c'est la Chine !), d'autres ont des pâtes type génoise aromatisée (notamment les roulets verts sur la photo sont au thé vert avec des haricots rouges et une crème au centre - ce sont mes préférés)

Voici un restaurant, où nous avions déjà été et qui permet de manger des steaks pour mes collègues qui se lassent vite de la cuisine chinoise. A vrai dire si j'en parle : c'est qu'il s'agit d'un restaurant français - danois !

Il s'agit du Bleu Marine : 5 Guanghua Xili, south of Mexican Wave, Chaoyang District (en face du Marché de la soie).

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J'ai de nouveau retrouvé mes vendeurs de rue avec cette fois-ci de très bon fourrés aux carottes, soja et pâte de riz.... Hummmm ! Franchement, il ne faut pas hésiter à goûter : c'est cuit donc pas de souci.

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2 septembre 2010

Moussaka crétoise

Plus je fais des billets et plus je m'aperçois que je suis très sucrée ! Quand on est gourmande, on ne se refait pas.

Bien évidemment je fais aussi beaucoup de plats salés, que je prends en photo et dont je met ma fiche recette dans mes portevues dédiés. Mais en général, je trouve les plats salés moins photogéniques que les desserts. Je n'ai pas encore l'oeil, en tout cas celui qui me convient pour les photos de plats salés !

Enfin pour changer et parce que j'adore cette recette : voici une variante rapide de moussaka.

Habituellement, je fais la recette de moussaka crétoise du livre "Le tour de l'Europe en 170 recettes" de Raymonde Charlon (éd. Hachette). J'aime beaucoup cette recette, car elle est très parfumée, mais surtout pour sa béchamel aux amandes et féta.

Cette recette demande un peu de temps, ce qui n'est pas toujours évident avec les enfants, le boulot...
J'ai donc un peu modifié la recette pour qu'elle soit un peu plus rapide à faire et surtout un peu moins grasse, mais qu'elle garde la même saveur que la recette d'origine.
Je vous mets tout de même entre parenthèse les éléments de la recette originale, qui est de toute évidence la meilleure avec un peu de temps !

Certes pas de miracle ! Cette recette ne se fait pas en 15 mn top chrono, mais maintenant je peux la faire plus facilement.
Je vous conseille de la préparer la veille, car c'est bien meilleur réchauffé lorsque les saveurs des ingrédients se sont biens associés.

Moussaka crétoise

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Ingrédients (pour 6-8 personnes) :

3-4 belles aubergines
500 gr d'épaule d'agneau hachée - personnellement je mets moitié-moitié d'épaule d'agneau et de boeuf
1 grosse boîte de tomates pelées et concassées (6 belles tomates)
1 petite boîte de concentré de tomate
3 oignons
3 gousses d'ail
1 cuil à café d'origan séché
- ou comme pour moi un peu plus
1 cuil à soupe de basilic de préférence du frais ou du congelé - mais le sec fait l'affaire
1 brin de thym frais ou sec
2 feuilles de laurier fraîches ou séches
1 morceau de sucre
1 bonne cuil à café de cannelle en poudre
2 grosses cuil à soupe de raisins secs
(50 gr)
sel, poivre
huile d'olive (dans la recette originale, elle est utilisée pour faire revenir les aubergines à la poêle - c'est une des opérations qui prend du temps, notamment parce que je n'ai pas une multitude de poêles !  De plus, cette opération rend très grasse la recette originale étant donné que l'aubergine absorbe beaucoup d'huile à la cuisson.)

Pour la béchamel amande et féta :

50 gr de poudre d'amande
100 gr de fromage féta
2 oeufs
2 cuil à soupe de farine
25 gr de beurre
1/2 l de lait
sel, poivre

Pré-chauffer le four T°6 - option grill.

Laver, essuyer et couper les aubergines en rondelles d'environ 1 cm.
Les mettre sur une plaque de cuisson allant au four,
saupoudrer de sel et d'un peu d'huile d'olive.

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Passer au four environ 10-15 mn afin de les pré-cuire et les faire dorer.
Attention à ne pas les laisser trop griller.

(Dans la recette originale :
Après avoir couper les aubergines : il faut les saupoudrer de sel et les faire dégorger pendant 20 mn.
Puis les essuyer et les faire dorer à l'huile dans une poêle (en ajoutant de l'huile de temps en temps).)

Hacher les oignons et l'ail séparément.

(Dans la recette originale :
C'est aussi à ce moment que l'on péle après les avoir ébouillantées, épépine et coupe les tomates.
Moi j'ouvre la boîte de tomate concassées à cette étape.)

Mettre de l'huile dans une cocotte ou un faitout,
y faire revenir et dorer les oignons 8 - 10 mn.
Ils doivent devenir translucides et légèrement dorés.
Ajouter le sucre et la viande hachée.
Faire revenir la viande en l'écrasant afin qu'elle ne s'agglomère pas.

Lorsque la viande est cuite,
ajouter les tomates concassées, le concentré de tomate, l'ail hachée, la cannelle,
l'origan, le basilic, le thym, le laurier, les raisins secs,
et bien assaisonner de sel et poivre.

Laisser cuire à feu doux pendant une vingtaine de minutes, en remuant de temps en temps.

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Pendant ce temps, on va préparer la béchamel :

Faire chauffer 3/4 du lait et le beurre dans une casserole.

Dans une autre casserole,
casser les oeufs et les fouetter avec le reste de lait et la farine.
Saler et poivrer.

Ajouter petit à petit, le lait-beurre chaud au mélange à base d'oeufs,
tout en faisant chauffer le tout à feu doux,
et ce jusqu'à ce que le mélange prenne la consistance d'une béchamel
(soit une crème épaisse mais fluide).

Hors du feu,
ajouter la poudre d'amande et la féta émiettée,
et bien mélanger.

Pré-chauffer le four T°6 (pas de grill ici)

Dans un plat à gratin légèrement beurré,
mettre une 1ère couche d'aubergines
(1/3 des aubergines pour moi -
la moitié dans la recette originale),
puis recouvrir de la moitié du mélange tomates-viande,
dont on aura retirer le laurrier et le thym préalablement.
Attention, à ne pas mettre trop de jus car sinon votre moussaka ne se tiendra pas.

Je mets ensuite 1/3 de la béchamel
(ce qui n'est pas le cas dans la recette originale).

Recouvrir de nouveau d'une couche d'aubergines (1/3 de nouveau),
puis du reste du mélange tomates-viande,
et d'une dernière couche d'aubergines.

Finir avec une couche de béchamel que l'on lissera.

On peut aussi si on a un peu de féta en plus, saupoudrer le tout de féta émiettée finement.
Sur la photo, j'avais mis du fromage rapé allégé !

Faire cuire 1 heure au four.
Couvrir à mi-cuisson si nécessaire.

Servir chaud avec une salade.

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12 juin 2010

L'Italie à l'honneur

Me voici de retour après une semaine avec deux aller-retour dans le Sud-Est et la frontière italienne.

Ma petite escapade en Italie de lundi dernier, pour une descente de canyon m'a donné des envies de cuisine à l'Italienne !

Il faut dire que nous avons eu la chance de descendre le magnifique canyon de Barbaira dans la région de Ligurie. C'est apparemment l'un des plus beaux de la région : et je veux bien le croire et le confirmer. (Ici pour quelques photos).

Pour accèder à ce canyon, on fait halte dans le village de Rocchetta Nervina, point de départ de la randonnée d'environ 3/4 d'heure pour arrivée au début du canyon. C'est un très joli village à l'italienne à fleur de montagne sur les bords de la Barbaira.

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J'ai tellement été enchantée, que lors de mon petit retour à Paris mercredi, je me suis lancée dans l'improvisation d'un gâteau de pâtes façon lasagne, mais avec des ziti ou macaroni longs : idée de forme que j'ai trouvé dans le livre "My little Italy" de Laura Zavan et Grégoire Kalt.

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On trouve ces pâtes difficilement en supermarché, mais assez facilement chez n'importe quel traiteur de produits italiens. Elles sont longues comme les spaghetti, mais creuses comme les macaronni.

J'ai trouvé sur un site que "ziti" voudrait dire "fiancée" et qu'on aurait donné ce nom à ces pâtes, car elles seraient servies lors des fiançailles. J'ai des doutes sur cette histoire, mais elle me plaît bien.

Gâteau salé de pâtes ziti

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Ingrédients :

1 paquet de 500 gr de Ziti
10 tranches de jambon Serrano
1 paquet de 250 gr de mozzarella
1 courgette
1 boîte de tomates concassées
1 petite boîte de concentré de tomates
2 oignons
3 gousses d'ail
1 cuil à soupe d'origan
40 gr de beurre
45 gr de farine
1/4 de litre de lait
de la muscade

sel, poivre
de l'huile d'olive

On va commencer par préparer la sauce à la tomate et Serrano :

Laver et couper la courgette en toutes petites lamelles, comme une julienne de légumes.

Eplucher et émincer les oignons

Eplucher et hacher l'ail.

Couper le jambon Serrano en petites lannières.

Dans une grande poêle, mettre de l'huile d'olive
y faire revenir les oignons émincés,
puis les lamelles de courgettes et l'ail.

Ajouter les lamelles de jambon, et faire revenir quelques minutes.

Ajouter ensuite, les tomates concassées, le concentré de tomate,
sel, poivre et l'origan.

Laisser cuire quelques minutes.
Et réserver.

On va ensuite préparer la sauce blanche ou béchamel.

Mettre à fondre le beurre dans une casserole, sans le faire brûler.
Ajouter la farine et bien mélanger en évitant les grumeaux.

Ajouter le lait progressivement,
et faire cuire jusqu'à obtenir une consistance crémeuse.
On peut ajouter un peu plus de lait par rapport à la quantité que j'indique en fonction de la texture souhaitée.
Et réserver.

Les bases sont prêtes : ne reste que les pâtes et le montage.

Faire chauffer dans une grande marmite de l'eau
à laquelle on ajoutera du sel et de l'huile d'olives.

Lorsque l'eau bout, y mettre les pâtes,
et cuire al dente, selon le temps indiqué sur votre paquet de pâtes.

Une fois cuite, égoutter les pâtes.

Préchauffer le four T°6 (180°C).

Prendre un moule à manqué, et le beurrer.

Il va falloir tapisser le moule avec les zitis.
Je vous conseille de commencer par l'extérieur du cercle pour revenir vers l'intérieur,
en formant un rouleau bien serré.

Il faudra aussi tapisser le bords du plat.

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Couper la mozzarella en fines tranches.

Disposer une couche de mozzarella sur le rouleau de pâtes.
En fondant le fromage va souder les pâtes.

Etaler une couche de sauce à la tomate et jambon,
et ensuite une couche de sauce blanche.
On peut aussi ajouter du parmesan (moi j'ai oublié de le faire, sauf pour la décoration de dernière minute !)

Couvrir d'un nouveau rouleau de pâtes bien serré,
et remettre une couche de mozzarella, de sauce tomate-jambon, de sauce blanche, et de parmesan.

Refermer le gâteau de pâtes avec un dernier rouleaux de pâtes.

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Enfourner pour 25 minutes.

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Démouler comme un gâteau classique sur le plat de service.

On peut le décorer en le parsemant de parmesan râpé, de tomates cerises et de basilic...

Et servir de suite.

 

 

 

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parchemin Gâteau_salé_de_pâtes_ziti

Mais là ne s'arrête pas mon expérience italienne.....

Car ce matin, j'ai eu le plaisir de participer au cours super sympa sur les Gnocchis organisé par Silvia au CookCoon, qui est un lieu magnifique pour faire la cuisine dans Paris : c'est la cuisine de rêve !

Outre, la technique de fabrication des gnocchis, nous avons réalisés d'excellentes sauces d'accompagnement dans la joie et la bonne humeur... Je vous incite à aller sur son blog "Savoirs et saveurs" pour vous régaler comme nous l'avons fait, et peut-être avoir l'occasion de participer à ces ateliers.

Et aussi sur le blog de Stéphanie : CookCoon - qui outre d'être très sympa, fourmille d'informations, de découvertes.... une véritable incitation culinaire.

Alors quelques photos pour le plaisir des réalisations lors de l'atelier "Sinfonia di gnocchi" :

Gnocchi de pommes de terre

 

 

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Gnocchetti di ricotta

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gnochetti

 

Buon apetito !

Vos versions de cette recette :

Gâteau de pâtes ziti au poulet et pesto roquettes et pistaches de Cali

Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

 

 

 

18 avril 2010

Pastilla d'agneau au citron

Voici une recette par laquelle j'ai tentée de reproduire une pastilla achetée chez le traiteur grec (!!) du Lafayette Gourmet de Paris.

Je l'ai faite le week-end dernier comme plat principal.

J'avoue que même si ce n'est pas exactement ce que j'avais goûté, le résultat n'est pas mal du tout.

Vous m'en direz des nouvelles...

Pastilla d'agneau au citron

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Ingrédients :

2 paquets de feuilles de brick (préférées si vous le pouvez celles qu'on achète dans les magasins maghrébins que celles du supermarché)

Pour la garniture :

700 gr de viande d'agneau (épaule ou gigot)

4 beaux oignons

3 citrons confits

le zeste d'un citron

le jus d'un 1/2 citron

1 cuil à café de cannelle en poudre

1/2 bouquet de coriandre fraîche

100 gr de pistaches non salées

100 gr d'amandes émondées

sel, poivre

huile d'olive

beurre doux

Epluchez et émincez les oignons.

Mettre de l'huile d'olive dans un faitout, et y faire revenir les oignons émincés.

Ajouter le sel, le sucre et la cannelle

Couper l'agneau en petits morceaux

et ajouter les morceaux à cuire avec les oignons et les épices.

Salez et poivrez.

Couper les citrons confits en tous petits morceaux (voir hachez les)

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Ajouter les à la viande, ainsi que le zeste de citron.

Mouiller le tout avec de l'eau

(il faut que la quantité d'eau soit à peu près à hauteur de la viande).

Couvrir et laisser mijoter 45 mn.

Une fois cuit, prélever la viande,

et hachez la grossièrement.

Ajouter à la viande hachée le contenu du faitout

et ajouter le jus de citron.

Si le mélange paraît trop sec ajouter un peu d'eau

(ajouter l'eau petit à petit, il faut que le mélange soit humide)

Rectifiez l'assaisonnement si nécessaire.

Hacher grossièrement les amandes et les pistaches.

Ciseler les feuilles de coriandre fraîches

Ajouter le tout à la viande.

Bien mélanger.

Prendre un moule à tarte (de préférence en métal)

beurrer généreusement le moule.

Prendre 6 feuilles de bricks

que vous aurez préalablement huilées ou beurrées en les retirant du paquet,

et disposer les au fond du moule en corolle

soit tout autour en laissant la moitié de la feuille à l'extérieure

Poser ensuite 2 feuilles de bricks beurrées eu milieu.

Disposer la farce au-dessus

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Déposer 2 feuilles de bricks beurrées au dessus et au centre.

Refermer les feuilles de bricks que l'on a laissé dépasser au départ.

On peut utiliser du jaune d'oeuf pour coller les feuilles à replier.

Puis finir en couvrant de 2 feuilles de bricks beurrées ou huilées

bien centrées sur le dessus.

Cuire T°6 pendant 30 mn.

Une fois cuit, mettre dans un plat de servir et

saupoudrer de sucre glace et de cannelle.

Déguster chaud.

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9 avril 2010

Chili con carne

C'est la recette de Chili con carne maison, issue d'une recette donnée par une américaine chez

qui j'avais passé un séjour linguistique en Virginie.

Elle est facile et super rapide.

A servir réchauffé ou pas avec des nachos, tortillas ou des tacos maison (mais c'est une autre

recette), du fromage râpé et de la salade. Ou du riz tout simplement.

Chili Con Carne

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Ingrédients :

                Pour 6 personnes

600-800 g de viande hachée de bœuf

2 oignons émincés

2 poivrons verts coupés en petits morceaux

2 ou 3 boites de tomates pelées (de préférence concassées)

1 petite boîte de concentré de tomates

1 grande boite de haricots rouges

1 gousse d'ail hachée

1cuil à soupe de cumin en grain

1cuil à soupe de coriandre en grains et concassée

1cuil à soupe de paprika

1cuil à soupe d'origan sec

1cuil à café de thym

1 brin de persil

2- 3 feuilles de laurier sauce

2 morceaux de sucre

1 cube de bouillon de cube de bœuf

1 cuil à café ou à soupe de poudre de chili

sel, poivre

de l'huile d'olive et un peu de beurre

Mettre du beurre et de l'huile dans une cocotte.

Faites y revenir les oignons et les poivrons.

Les oignons doivent devenir translucides et non grillés.

Ajouter ensuite la viande hachée pour la faire saisir.

Ajouter ensuite les épices, les tomates, le concentré, le cube de bouillon.

Laisser mijoter à couvert et à feu doux 30 mn.

Ajouter enfin les haricots rouges, rincés à l'eau, et laisser cuire de nouveau 20 mn.

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parchemin Chili_con_carne

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