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Macaronette et cie
29 septembre 2015

Financiers au wasabi frais et cerises

Je suis une grande fan du wasabi, et encore plus depuis que j'ai découvert le wasabi frais, qui n'a rien, mais rien à voir avec le faux wasabi en tube ou en poudre que l'on mange dans les pseudo restaurants japonais ou même ailleurs !

Cette passion pour ce rhyzome si parfumé et étonnant, m'avait permis de visiter la ferme de wasabi en Angleterre grâce à Kuroshio. Et bien évidemment lors de notre séjour au Japon, l'occasion était trop bonne pour aller visiter une exploitation de wasabi locale.

Vous me direz quel rapport avec des financiers ?

Ceci n'est pas vraiment une recette japonaise, et pourtant c'est bien au Japon que j'ai découvert le financier au wasabi. Il faut dire que les japonais raffolent de la pâtisserie française, et ce même de nos petits gâteaux.

A la ferme de wasabi, on trouve quelques étals permettant de déguster des préparations tant salées que sucrées au wasabi (glaces, gâteaux, burger à la japonaise, oyaki...), et bien évidemment vous l'aurez deviné l'idée du financier wasabi vient de là.

Bien évidemment, j'ai rapporté du vrai wasabi japonais de notre séjour, et des produits dérivés : poudre de wasabi, pâte de wasabi (du vrai), financiers au wasabi, chocolat blanc au wasabi...
L'avantage du wasabi frais, c'est que bien empaquetté et garder à l'humidité, il se conserve des semaines dans le bac à légume du réfrigérateur. Il est même possible de le congeler.

En plus du wasabi frais, j'ai aussi rapporté la râpe dédiée au wasabi : oroshigane (おろし金), soit une planche recouverte de peau de requin, et bien évidemment le petit pinceau de bambou qui va avec, afin de faire de la pâte dans les régles de l'art. Il faut dire aussi que le prix n'est pas le même au Japon (16 euros environ) qu'en France (100 euros en moyenne !!) de ce petit instrument bien pratique !

 

Quelques choses à savoir sur le wasabi en cuisine :

- Lorsque l'on souhaite manger de la pâte de wasabi fraîche, il faut râper le wasabi juste avant de manger. Le côté piquant du wasabi est très volatile, et disparait au bout de quelques heures, même conservé hermétiquement au réfrigérateur.

- Le wasabi craint la chaleur, et perd son côté piquant si la température de cuisson dépasse les 90°C. En conséquence, le côté piquant n'est conservé que dans les préparations à base de crème anglaise sans cuisson ultérieur (crème anglaise, glace, gelée de fruits, mousse de fruit...). Cela laisse quelques perspectives de recettes.
Au-delà de 90°C, votre préparation aura le parfum du wasabi mais plus le côté piquant. C'est parfois bien dommage !

- Le wasabi se marie parfaitement dans les préparations sucrées à base de fruits rouges (fraises, framboises, cerises comme ici...) et de fruits exotiques (ananas, mangues...).

Voilà si vous voulez en savoir plus sur le wasabi, je vous invite à lire mes 2 précédents billets : celui sur le wasabi en tant que tel (avec des liens sur d'autres recettes) et celui sur ma visite de la ferme anglais de wasabi.
Et en fin de billet, je vous mets le lien vers le billet sur la visite de la ferme de wasabi au Japon :o)
   

Financier au wasabi frais et cerises
        

Pour 8 financiers

Ingrédients

100 g de sucre glace
40 g de poudre d'amande
40 g de farine
1/3 c. à café de levure chimique
110 g de blancs d'œufs
60 gr de beurre doux fondu
2 c. à café de wasabi râpé frais ou en tube pur wasabi (attention, si vous utilisez du wasabi en tube non pur 1 c. à café suffira sachant qu'il s'agit en général de raifort et non de wasabi !)
8 cerises fraîches

Allumer le four T°6 (180 °C)

Tamiser dans une terrine le sucre glace, la farine, la levure et la poudre d'amandes.
Ajouter les blancs d'œufs et bien mélanger.

Lorsque le mélange est homogène, ajouter le beurre fondu encore tiède.
Ajouter le wasabi frais et mélanger.

Beurrer et fariner les moules à financier ou autre.
Laver, dénoyauter et couper les cerises en morceaux.

Remplir les petits moules, répartir les morceaux de cerise.
Faire cuire pendant 12-15 mn (vérifier au couteau).
Démouler et laisser refroidir sur une grille.

 

Et comme presque toujours puisque ma dernière recette japonaise n'était pas accompagnée de photos du Japon, pour accompagner ce billet, un nouveau billet sur mon séjour au Japon.
Ce billet outre de montrer la campagne japonaise, de parler de la conduite au Japon et aussi et surtout l'occasion de compléter mes précédents billets sur le wasabi, après avoir visité la ferme anglaise de wasabi, il est incontournable de visiter une ferme de wasabi au Japon :o)

Alpes japonaises et visite de la ferme de wasabi d'Azumino

(安曇野市)

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Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

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26 septembre 2015

Concours Champagne des Vignerons : ma recette et peut-être pour vous la chance de gagner une bouteille de champagne

Et voici que s'ouvre la 6ème édition du concours « Champagne en cuisine » organisé par les Champagnes de Vignerons. Et cette année, j'ai de nouveau la grande chance d'y participer :o)

Crédit photo

Crédit photo : Champagnes de Vignerons

Créee en 2001 par le Syndicat Général des Vignerons de la Champagne afin de développer la notoriété des Champagnes élaborés au vignoble, la marque collective « Les Champagnes de Vignerons » regroupe tous les vignerons et unions de vignerons qui commercialisent du Champagne. Elle garantit que chaque bouteille est issue d’une exploitation familiale, les vignes sont cultivées par le vigneron lui-même et vinifiées sur son propre domaine ou au sein d’une coopérative. On les reconnait au logo ci-dessous.

Comme pour les années précédentes, le défi de ce concours consiste à élaborer une recette qui s’accorde avec un vin de champagne. Cette année, le concours est autour du Champagne rosé.

Pour ceux qui ne le savent pas, le Champagne Rosé est "obtenu à partir de deux méthodes laissées au choix du vigneron : l'assemblage (cette méthode consiste à assembler du vin rouge vinifié sous l'appellation Champagne à la cuvée de jus blanc) et la saignée ou la macération (les grains entiers de raisins noirs sont laissés en macération, jusqu'à l'obtention de la teinte désirée)".

Afin de créer une recette salée ou sucrée, qu'il s'agisse d'une entrée, un plat ou un dessert, chacun de nous a reçu trois bouteilles de champagne « Rosé ».

Notre recette sera soumise à un jury d'exception composé de :

Arnaud Lallement (Chef de L'Assiette Champenoise) : président du jury
Maxime Blin (Vigneron à Trigny, Montagne de Reims)
Geoffrey Orban (Ambassadeur français 2006 du Champagne)
Joel Falmet ( Vigneron à Rouvres Les Vignes - Côte des Bar), et

Emeline Ogier (gagnante de la 5ème édition : quidortdine.fr)

Comme l'an passé, nous n'avons pas été laché dans la nature sans quelques explications, puisque nous avons eu la chance d'être guidé dans la dégustation par les explications et conseils de Geoffrey Orban, expert en Champagne.

Pour ma part, j'ai reçu 3 champagnes rosé assez différents : celui de Hervé Dubois (producteur à Avize), celui de Pierre Boever et Fils et celui de Marcel Camille (producteur à Bragelogne Beauvoir) sur lequel s'est porté mon choix.

Ce champagne est issu de parcelles situées dans la partie la plus méridionale de la Champagne, dans la partie Sud de l’Aube et de la Côte des Bar. Il est constitué pour 100 % de pinot noir.

J'ai tout de suite été séduite visuellement par sa jolie robe claire et ses reflets pourpres. Au nez, ce sont les notes de fruits rouges, qui m'ont donné l'idée de mon dessert.

En bouche, le premier ressenti est la finesse de ses bulles et son côté fruité et légèrement acidulé.

Pour accompagner le champagne rosé de Marcel Camille, j’ai choisi de réaliser un dessert bien évidemment, vous me connaissez assez pour savoir que je suis bec sucré, et puis à la maison le temps du champagne est plus le dessert.

Pour ce dessert, j'ai choisi :

- une nage de framboises et pêches blanches à l'hibiscus, rappelant les arômes de fruits rouges du champagne. Le mariage acidulé de la framboise et de l'hibiscus sont contrebalancés par la douceur des pêches blanches pochées en sirop léger. 

- une glace au thé matcha afin de donner une touche exotique, mais surtout de tempérer l’acidité du champagne, en apportant de la douceur et un côté végétal, et

- un biscuit rose bien évidemmenent pour la couleur champagne rosé, mais surtout pour apporter une touche croquante et gourmande.

 Alors ces explications étant données, sans plus attendre la recette :
  

Nage de framboises et pêches blanches
  

à la fleur d'hibiscus,
     

glace au thé Matcha et biscuits roses
        

Pour 4 personnes

Pêches blanches pochées à l'hibiscus

Ingrédients

4 pêches blanches (de préférence bio puisqu'on les cuit avec la peau)
350 g de sucre à confiture (et pourtant au goût c'est peu sucré !)
2 c. à soupe de jus de citron
1 c. à soupe de pétales de fleur d'hibiscus séchées

La veille de préférence ou le matin si vous faites ce dessert pour le soir :

Dans une casserole, faire fondre le sucre à confiture avec 750 ml d'eau et le jus de citron.
Laver et essuyer les pêches sans les éplucher, et les plonger dans le sirop obtenu.

Laisser frémir doucement pendant 4 minutes avec les pêches,
puis les retourner et laisser de nouveau les pêches pendant 4 minutes.

Retirer du feu, et laisser les pêches marinées dans le sirop toute une nuit ou jusqu'au soir,
en les mettant au réfrigérateur lorsque c'est froid.

Glace au thé matcha

Ingrédients

250 g de crème liquide entière
200 g de lait entier
3 jaunes d'oeufs
80 g de sucre
2 ou 3 c. à café de thé matcha (selon l'intensité du goût souhaité)

Faire chauffer la crème liquide, le lait et le thé matcha.

Mélanger les jaunes et le sucre, puis ajouter la crème et le lait hors du feu
en filtrant les grumeaux éventuels de thé matcha, et remettre à cuire.
La crème sera cuite lorsque vous atteindrez 82°C ou cuisson à la nappe.

Réserver dans un récipient et laisser refroidir complétement.
Une fois la préparation bien refroidie, versez-la dans la sorbetière et faites turbiner selon les indications de votre appareil.
Transférer la glace dans un récipient que l'on peut fermer hermétiquement.
Conserver au congélateur.

Biscuits roses
Pour 6 biscuits de la taille de financiers

Ingrédients

1 oeuf moyen
50 g de sucre en poudre
1 c. à café d'extrait de vanille
45 g de farine
20 g de fécule de maïs
1/4 de c. à café de levure chimique
du colorant rose framboise
sucre glace

Préchauffer le four à 180 °C.

Séparer le blanc du jaune.

Blanchir le jaune avec le sucre et l'extrait de vanille.
Ajouter le colorant et le blanc d'oeuf et fouetter jusqu'à ce que la préparation double de volume.

Incorporer délicatement la farine, la fécule de maïs et la levure chimique préalablement tamisées.

Remplir des moules types à financiers.
Saupoudrer de sucre glace et laisser quelques minutes avant d'enfourner pour 10-15 minutes selon votre four.

Démouler et déposer sur une grille. Saupoudrer généreusement de sucre glace.

Pour la réalisation de la recette, couper avant qu'ils ne refroidissement 4 des biscuits roses en diagonale.

Nage de framboises et pêches à l'hibiscus

Ingrédients

Les pêches pochées et leur sirop à l'hibiscus
200 g de framboises fraîches de préférence
30 g de beurre doux

Eplucher les pêches blanches, retirer le noyau et couper les en quartiers (soit 8 morceaux).

Prélever 400 g de sirop de pêches à l'hibiscus et filtrer le.
Le faire réduire légèrement et le monter au beurre (cela donne du moelleux au sirop).
Ajouter les framboises et les quartiers de pêches blanches, les cuire environ 1 minute.
Il faut que les framboises ne s'écrasent pas.

Dresser la nage et les fruits dans 4 assiettes.
Décorer chaque assiette, d'un pétale d'hibiscus, d'une boule de glace au the Matcha et d'un biscuit.

  


     

Maintenant à vous de tenter votre chance

pour gagner du Champagne de Vignerons

ça vous dit ?
        

Les Champagnes de Vignerons proposent 2 jeux pour tenter de gagner soit une bouteille, soit une caisse de champagne, et je vais vous expliquer comment tenter votre chance :o)

La 1ère chance est ici même et peut vous permettre de gagner une bouteille de Champagne de Vignerons :

Pour cela rien de plus simple, laissez-moi un commentaire en me racontant une de vos anecdotes autour du champagne

Vous avez du 26 septembre au 29 octobre minuit,
pour me raconter votre anecdote au travers d'un commentaire sur ce billet.
Je sélectionnerais ensuite le / la gagnant(e).

Attention pour participer : vous devez me laisser me raconter une anecdote pas un simple commentaire, une adresse mail valide, habiter en France métropolitaine et surtout me donner votre adresse postale dans les meilleurs délais une fois sélectionné(e).

La 2ème chance peut vous permettre de gagner une caisse de bouteilles de Champagne :

Pour cela, il vous suffit de vous rendre sur le site des Champagnes des Vignerons

et de voter pour ma recette !

Merci d'avance et surtout bonne chance à vous tous :o)

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23 septembre 2015

Karintō (かりんとう) et Karintō version à la noisette et sucre de rapadura

C'est mercredi jour des enfants !

Je ne sais pas vous mais je suis toujours à la recherche d'une recette originale pour le goûter ! Et comme je suis dans ma période cuisine japonaise, voici une recette très simple et rapide d'une petite gourmandise nippone : les karintō (かりんとう).

Les karintō sont des beignets plus ou moins fins enrobés d'un caramel de sucre brun. On peut les caraméliser avec un sucre cuit juste avant qu'il ne tourne caramel ou attendre d'avoir un caramel pour les enrober.
En fonction des recettes, on utilise un sucre brun (plus traditionel) ou un sucre blanc.

Selon les sources, l'origine des karintō serait soit chinoise, soit Européenne. Pour ceux pronant l'origine chinoise, les karintō serait une variante des  "KoBeijo" (江米条) chinois, alors que pour ceux pronant une origine espagnole ou portugaise, les karintō serait arrivée au Japon à l'époque du commerce des Nanban (soit des "barbares du sud" pour les chroniqueurs japonais - comme quoi on est toujours le barbare de quelqu'un ;o)), et serait alors vraisemblablement une variante des Pestiño andalous.

La 1ère origine semble tout de même la plus probable, puisqu'on retrouve des traces de ces beignets dans la cuisine japonaise depuis la période Nara (710-794), où c'était d'après certains manuscrits Tang, plutôt une sucrerie aristocratique, le sucre étant à cette période comme un peu partout dans le monde, une épice rare voir même un médicament.

De nos jours, c'est un snack très populaire et apprécié au Japon. Il existe des boutiques entières dédiées à ces petits beignets croustillants, mais on en trouve aussi très facilement dans les konbini.

La recette de base des karintō que j'ai, provient de l'émission culinaire japonaise d'Hitoshi Saitoh, et a été approuvée mainte fois à la maison.

L'autre recette est une version que m'a inspirée la superbe vidéo d'une version veggan de karintō de Peaceful Cuisine. Cela montre que comme toujours libre à vous de transformer la recette de base pour faire une version qui vous plait. D'ailleurs au Japon, on trouve une multitude de variantes de karintō : chocolat, au thé Matcha, au sésame, enrobé de chocolat, d'éclats de noix...

Bref faites vous plaisir :o)
          

 Karintō
   

(かりんとう)
    

Ingrédients

200 g de farine
1 oeuf
1/2 c. à café de levure chimique
1 c. à soupe d'huile de colza
5 c. à soupe d'eau
1 pincée de sel

80 g de sucre
5 c. à soupe d'eau

huile de friture

Pétrir ensemble tous les ingrédients la farine, le sucre, la levure, l'huile, l'eau et l'oeuf.

Lorsque la pâte est homogéne, commencer à faire chauffer l'huile de friture.

Etaler la pâte sur une épaisseur de 1/2 cm et environ 5 de longueur.
Découper la pâte en batônnets de la taille de frites.

Lorsque l'huile est chaud, faire frire les batonnets de pâte.
Réserve sur un papier absorbant.

  

Dans une casserole faire légérement caraméliser le sucre et l'eau.
Dès que le sucre colore plonger les karintō dans le caramel.

    

Bien les enrôber et laisser refroidir.
A conserver dans une boîte en métal.

  


Pour cette 2ème version, j'ai fait des bâtonnets plus épais, ce qui les rend plus moelleux. Mais c'est ici une question de goût bien évidemment.
        

Karintō
  

à la noisette et sucre de rapadura
 

pour une trentaine de pièces

Ingrédients

200 g de farine
35 g de farine de noisette
20 g de sucre de rapadura
1/2 c. à café de levure chimique
1 c.à soupe d'huile de colza
90 g de lait de noisette (comme ici), de soja ou de lait
1 oeuf

80 g de sucre brun
50 g d'eau

de l'huile de friture

Pétrir ensemble tous les ingrédients la farine, le sucre de rapadura, la levure, la farine de noisette
l'huile, le lait et l'oeuf.

Lorsque la pâte est homogéne, commencer à faire chauffer l'huile de friture.

Etaler la pâte sur une épaisseur de 1 cm et environ 5 de longueur.
Découper la pâte en batônnets de la taille de frites.
Torder les batonnets, mais ce n'est pas obligé.

 

Lorsque l'huile est chaud, faire frire les batonnets de pâte.
Réserve sur un papier absorbant.

 

Dans une casserole faire légérement caraméliser le sucre brun et l'eau.
Dès que le sucre colore plonger les karintō dans le caramel.
Bien les enrôber et étaler sur un papier cuisson.
Laisser refroidir.

  

    
Vous pouvez même les faire plus fins et les caraméliser avec un caramel (180 g de sucre, 100 g d'eau et 30 g de glucose) - cette version fait plus bonbons et un peu plus longue car il faut tremper chacun des karintō individuellement dans le caramel chaud.

   

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20 septembre 2015

Tartelettes chocolat au lait, banane et caramel

Ah et si on se remettait à faire de la pâtisserie... Après la relache des vacances, les méandres de la rentrée, je me suis un peu éloignée de la pâtisserie classique !

J'espère juste avoir le temps pour en refaire plus régulièrement car les idées se cumulent dans mon carnet de note, mais encore faut-il que je puisse trouver le temps et les goûteurs (enfin là cela devrait être plus facile) pour réaliser mes idées.

Pour la rentrée pâtissière, voici de jolies tartelettes... qui ne faisaient pas partir de mes notes ! Je voulais faire des tartelettes rapides et simples, et au final d'idée en idée, le résultat même si pas si compliqué et tout de même loin de la rapidité.
Allez c'était sans chichi !

Au départ, on reprend une pâte sucrée classique. On se dit qu'une crème caramel pourrait être sympa avec des noisettes. Pendant que les tartelettes cuisent, on pense au michoko mangé au bureau... chocolat-caramel c'est pas mal. On met en route la confection d'une ganache chocolat au lait, et on se dit que le tout manque de fruité.
Justement j'avais des bananes...

Un bon calpin de recettes de base trouvées de-ça de-là aidant, et voilà le résultat.
       

Tartelettes chocolat au lait,
    

banane et caramel
     

Pour 6 tartelettes

Pâte sucrée à l'amande
      Recette de C. Adams issue du livre "Tartelettes !"

Ingrédients

125 gr de beurre mou (à température ambiante)
85 gr de sucre glace
1 gousse de vanille
25 gr de poudre d'amandes
2 gr de sel
1 oeuf à température ambiante
210 gr de farine

Mettre le beurre dans un récipient, et tamiser le sucre glace dessus.
Mélanger le beurre et le sucre pour obtenir un mélange homogène.

Fendre la gousse de vanille et racler les graines pour les extraire et les ajouter au beurre.

Tamiser la poudre d'amande et le sel, et mélanger le tout avec le beurre.
Ajouter l'oeuf et mélanger de nouveau.

Tamiser la farine sur la préparation, et mélanger sans trop travailler la pâte.

Envelopper la pâte dans un film alimentaire et la mettre au réfrigérateur pour 2 heures minimum.
Un conseil : peser votre pâte et diviser la en petite boule légèrement applati du nombre de vos tartelettes
ça simplifie le travail ;o)

Préchauffer le four à 180°C.

Etaler la pâte sur une épaisseur de 2 mm, et former vos tartelettes dans des cercles.
Piquer le fond des tartelettes avec une fourchette.
Faire cuire 12 à 15 minutes les tartelettes.
Et laisser les refroidir.

Pour la ganache au chocolat lait
       
Recette CAP pâtissier - session 2014

Ingrédients

90 g de chocolat au lait
100 ml de crème liquide entière
10 g de miel
25 g de beurre

Porter à ébullition la crème liquide avec le miel.

Couper le chocolat au lait en tous petits morceaux,
le faire légèrement fondre au four à micro-ondes ou au bain-marie.

Verser la crème liquide chaude sur le chocolat au lait et le beurre coupé en morceaux et mélanger.

Recouvrir le fond de tartelettes d'une coupe de ganache.
Réserver au réfrigérateur.

Crémeux caramel
     
Recette de Christophe Adam

Ingrédients

2 feuilles de gélatine
100 g de sucre semoule
15 g de glucose (à défaut du miel)
30 g d'eau
1/2 gousse de vanille fendue et grattée
190 g de crème liquide entière
60 g de jaunes d'oeufs

1 banane

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau bien froide.

Réaliser un caramel à brun avec le sucre, le glucose et l'eau.
Presque à la fin de cuisson du caramel, faire chauffer la crème liquide avec la demi gousse de vanille.

Décuire le caramel avec la crème liquide chaude en ayant retirer la gousse de vanille préalablement.
Ajouter les jaunes d'oeufs en fouettant et cuire à 85°C.

Passer le caramel pour retirer les éventuelles grumeaux, et dissoudre la gélatine essorée dans le caramel.
Mixer avec un mixeur plongeant.

Finalisation

Découper la banane en brunoise et répartisser la brunoise sur la ganache chocolat au lait.
Recouvrir de crémeux caramel, et laisser figer au réfrigérateur pendant 6 heures au moins.

Décoration : chocolat au cornet et éclats de noisettes caramélisés

  

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16 septembre 2015

Salade de lentilles - tomates cerise et carottes

Voici une recette que j'aime beaucoup, mais que je ne fais pas souvent... parce que je ne pense jamais à faire des lentilles en salade !

C'est idiot me direz vous parce que c'est super simple à faire, très bon et excellent pour la santé !

Une petite salade qui nous sert quasi de plat complet le soir ou qu'on l'on emporte pour le déjeuner du midi.

 

Salade de lentilles,
      

tomates cerise et carotte
    

Ingrédients

200 g de lentilles vertes (à la maison j'utilise des lentilles du Puy)
1 carotte
une quinzaine de tomates cerises
1/2 oignon rose ou rouge
2 c. à soupe de coriandre fraîche ciselée (voir plus si vous aimez cela)

Pour la sauce :

1 c. à soupe de moutarde (attention si votre moutarde est neuve et qu'elle est vraiment forte réduire la quantité selon votre goût)
2 c. à soupe de vinaigre de vin ou de cidre
6 à 8 c. à soupe d'huile d'olive
sel et poivre

Rincer les lentilles dans une passesoire.
Cuire les lentilles, départ à l'eau froide non salée, et compter 20 à 40 minutes à partir de l'ébullition.
Il vous faudra tester les lentilles pour voir si la cuisson vous convient.

Pendant ce temps, Eplucher, laver et râper la carotte.
Laver et couper en 2 ou 4 les tomates cerises.
Eplucher et ciseler le demi oignon.

Dans le bol mélanger la moutarde, le vinaigre et ajouter l'huile d'olive petit à petit, pour obtenir une vinaigrette.
Assaisonner.

Égoutter les lentilles et mélange-les avec la carotte, les tomates, l'oignon et la coriandre ciselée.
Verser la sauce dessus, et mélanger.

  

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13 septembre 2015

Korokke (コロッケ) - croquette de pomme de terre japonaise

Voici une nouvelle recette japonaise, que mes filles m'ont réclamé depuis qu'elles en ont mangé lors de notre périple : la korokke (コロッケ), soit la croquette de pomme de terre.

On en trouve quasi partout, dans les konbini où on vous les fait chauffer, dans les petits snacks de rue à emporter comme nous l'avions fait à Arashiyama...

... dans des restaurants self service... Bref vraiment partout. Il y a même des chaines de snack spécialisées dans la korokke. C'est très populaire au Japon où l'on mange beaucoup de friture.

   

La version traditionnelle des korokke est celle aux pommes de terre à laquelle on ajoute de la viande, mais aujourd'hui il existe une multitude de variante de korokke : au sésame noir, aux légumes, aux edamames, au poisson, au curry...

D'après ce que j'ai pu lire de-ci-delà, la korokke est apparue au Japon à la période Meiji (1868-1912), soit à partir du moment où le Japon s'est ouvert à l'étranger. Ce n'est donc pas une tradition japonaise. Après les sources ne sont pas toutes d'accord sur l'origine exacte de ces croquettes !
On peut trouver 3 origines aux fameuses korokke : l'Angleterre, les Pays-Bas (où l'on trouve les "kroket") ou la France (où l'on trouve les "croquettes" notamment de pommes de terre).

C'est une recette extrêmement simple, que l'on peut tout à fait, faire avec les enfants, et qui plaira au plus grand nombre, même à ceux qui n'aiment pas la cuisine japonaise, puisque peu typé japonais. Cela se rapproche de notre hachis parmentier mais en pané :o)

Dans ce billet, je vous propose la version traditionnelle : pomme de terre et viande. Mais je vous ferrais un billet prochainement sur une recette plus personnelle.

Pour cette recette, je me suis inspirée de plusieurs recettes trouvées sur le web, mais aussi dans le livre "Tokyo - les recettes cultes" de Maori Murota (éd. Marabout) qui est un excellent livre de la cuisine de tous les jours japonaises.
Certains mettent de la sauce soja et du mirin pour assaissonner la viande, d'autres des épices, d'autres encore ajoutent des légumes types carottes... même les proportions entre les pommes de terre et les ingrédients diffèrents d'une recette à une autre !
Bref, sur cette base vous pouvez vraiment faire ce qui vous plait !
           

Korokke (コロッケ)
   

Croquettes de pomme de terre
     

Pour 8 croquettes

Ingrédients

500 g de pommes de terre à purée (bintje, agatha...)
80 g de viande de boeuf haché
80 g de viande de porc haché
1/2 oignon
1 c. à café de noix de muscade en poudre
huile d'olive
1 noisette de beurre

2 oeufs
2 c. à soupe de farine
de la chapelure japonaise (panko)
huile de friture

Accompagnement : sauce Tonkastu, soit la même sauce que les okonomiyaki. Mais cela se mange très bien avec du ketchup ou toute sauce qui vous plaira.

Eplucher, laver et couper en gros morceaux les pommes de terre.
Les faire cuire en purée (eau froide + sel)

Une fois cuite, égoutter les pommes de terre et les écraser grossièrement.
Salé au besoin et ajouter une noisette de beurre.

Parallèlement :

Eplucher et ciseler le demi oignon.
Mélanger les viandes.
Faire revenir les oignons dans une poêle avec de l'huile, puis ajouter la viande hachée.
Faire cuire la viande en l'écrasant avec une fourchette.
Ajouter la noix de muscade, saler et poivrer.

Ajouter ce mélange à la purée de pomme de terre et mélanger.
Former les croquettes.

Faire chauffer l'huile de friture.

Paner les croquettes.
Pour cela j'aime bien la méthode vue au Japon (peut-être pas conventionnelle, mais efficace)
Mélanger l'oeuf et la farine dans un récipient.
Dans un autre récipient mettre la chapelure.
Tremper chaque croquette dans le mélange à l'oeuf puis enrober de chapelure.

   

Une fois l'huile à 180°C, faire frire les croquettes.


Déposer sur un papier absorbant.
Les manger de suite avec une petite salade et accompagner de sauce.

  

Et comme toujours pour accompagner mes billets de cuisine japonaise, un nouveau billet de mon périple japonais pour partager de nouvelles photos de Kyoto.
Ici vous trouverez aussi mon expérience d'atelier de pâtisserie japonaise, les wagashi.
(le lien est dans le titre ci-dessous)
     

Fushimi Inari Taisha (伏見稲荷大社)

 

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10 septembre 2015

Pancakes à la noisette

Ah la rentrée et comme pour mon dernier billet, le retour des bonnes choses que les enfants aiment.

C’est vrai quoi ! Quoi de mieux qu’une pause pancakes pour le 4 heures ? D’autant que mon ainée les fait seule maintenant.

Ici, pour cette 1ère fournée de pancakes de la rentrée, j’ai eu envie d’utiliser une farine de noisette rapportée de nos vacances en Corrèze cet été. Une façon de faire un petit flashback sur de belles vacances bien gourmandes.

La farine de noisette est à elle seule extrêmement parfumée. Elle a la texture d’une farine de froment avec la couleur de la noisette, mais elle est sans gluten Une très bonne découverte achetée au hasard des vacances, que je préfère à la farine de châtaigne, car plus riche en goût.

Cette recette fût dans sa 1ère version, aussi l’occasion d’utiliser du lait de noisette. Mais là, cela n’apporte pas grand-chose de plus, la farine étant à elle seule suffisamment parfumée (sauf pour les intolérants au lait). J’ai réessayé avec du lait classique, je n’ai pas vu une différence aussi flagrante.

Pour ceux qui recherchaient de la farine de noisette, je l’ai trouvé dans une boutique bio. Sinon je sais qu’on peut en trouver en vente sur le net.
     

Pancakes à la noisette
         

Pour 8-10 pancakes

Ingrédients

100 g de farine de froment
50 g de farine de noisette
30 g de sucre
1 c. à café de levure chimique
1 c. à soupe d'huile de colza
1 oeuf + 1 blanc
20 cl de lait de noisette (à défaut le lait de vache fonctionne très bien)
1 pincée de sel

Dans un saladier, mélanger ensemble les farines de froment et noisette, le sucre et la levure.

Dans un autre récipient, battre l'œuf entier avec l'huile et le lait.

Ajouter progressivement les liquides au mélange sec, en faisant attention à ne pas faire de grumeaux.
Vous devez obtenir une pâte homogène, mais pas totalement liquide.

Battre le blanc d'œuf en neige bien ferme avec une pincée de sel.
Puis incorporer le blanc en neige à la pâte.

Faire cuire à la poêle bien chaude.
Retourner le pancake lorsqu'il commence à faire des trous, et que la pâte commence à prendre.

  

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4 septembre 2015

Brownie aux noix de pécan

C'est la rentrée des classes, on reprend les bonnes (ou mauvaises) habitudes, et surtout on reprend le chemin des fourneaux pour faire plaisir aux enfants.

Après avoir demandé à mes filles ce qui leur ferait plaisir pour leur 4 heures de la semaine, j'avoue que l'idée de leur acheter un gâteau industriel tout prêt ne m'a pas vraiment donné très envie.
Pourtant j'avais vraiment envie qu'elles commencent l'année avec des goûters qui leur donnaient envie.

Alors quand l'une d'elle s'est arrêté dans le rayon "gâteaux" en me demandant si on pouvait acheter des brownies, je me suis souvenue de la recette de brownie rapide que j'avais noté de Pascale "C'est moi qui l'est fait !"... et moi alors de répondre à ma fille : "Tu préféres pas que j'en fasse maison ?"
La réponse ne s'est pas fait attendre, et nous nous sommes rébattues sur l'achat d'un paquet de noix de pécan.

Ici, j'ai un peu diminuer la quantité de sucre et augmenter la quantité de noix de pécan de la recette originale, mais rien de plus.

La recherches des goûters de la semaine, on donnait une excellente occasion de tester ce brownie rapide et de l'approuver :o)

Bonne rentrée à tous !
      

Brownie aux noix de pécan
     

Ingrédients

180 g de chocolat à 70% de cacao
175 g de beurre demi sel
120 g de sucre
3 œufs
1 jaune d'oeuf
85 g de farine
1 c. à café de levure chimique
120 g de noix de pécan desquelles on préléve une dizaine de noix pour la décoration

Préchauffer votre four à 180°C.

Concasser les noix de pécan grossièrement en gros morceaux.

Dans un petit récipient, battre très légèrement les œufs et les jaunes.

Mettre le chocolat en morceaux et le beurre coupé en dés dans un récipient, et faire fondre le contenu au micro-onde petit à petit.

Ajouter le sucre au chocolat fondu et mélanger.
Ajouter les œufs, petit à petit, tout en mélangeant.
Enfin ajouter la farine, la levure, les noix de pécan  concassées et mélanger.

Verser dans un moule rectangulaire de 18 sur 32 cm préalablement beurré et fariné.
Répartir les noix de pécan entières sur le dessus.

Enfourner pour 20 - 25 minutes (suivant votre four cela peut être moins). Vérifier la cuisson au couteau.
Attendre 5 minutes puis démouler le brownie sur une grille.

Dès qu'il est froid, découper le en parts.

  

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1 septembre 2015

Etonnante pâte à pizza à l'eau gazeuse

Je préfére vous prévenir de suite (pour éviter les commentaires désobligeant qu'on peut avoir de temps à autre, quoique comparé à d'autres, j'en ai très peu. Mes lecteurs ou visiteurs sont des gens plutôt aimables et cordiaux.) : les puristes... passez votre chemin, car ce n'est pas ici une recette de pâte à pizza dans les règles de l'art, ni celles de pizzaiolo ou mamas italiennes.

J'ai trouvé cette recette un soir où il me fallait une recette rapide de pâte à pizza prête le plus rapidement possible... Seulement là aussi si vous cherchez une pâte à pizza rapide, passez votre chemin.
Il y a des soirs où je n'ai pas les yeux en face des trous, en tout cas pas suffisamment pour lire jusqu'au bout une recette et faire attention aux temps de repos. Il ne s'agit donc pas d'une pâte à pizza rapide.

Mais comme je le disais dans le titre, c'est une pâte à pizza étonnante, et franchement réussie, malgré sa non conventionnalité.

C'est sur le blog de "Piroulie" que je l'ai découverte. Elle la tenait elle-même du blog de Mouni ("RDV aux Mignardises", un blog que j'aime beaucoup et dont j'ai été rarement déçue des recettes).

Même si dubitative à la lecture des ingrédients, je me suis dit pourquoi ?

Ce fût une excellente surprise ! Elle donne une pate moelleuse, aérée et croustillante à l'extérieur. On croirait une vraie pâte à pizza. Une recette que je vais conserver précieusement.

Cette recette contient 2 types de levure : chimique et boulangère. Je pense que l'on doit pouvoir se passer de la levure chimique, dont au final je n'ai mis que la moitié de la quantité indiquée.

Le secret doit tenir dans l'utilisation d'eau gazeuse.

Ici je ne vous donne que la recette de la pâte. Sur cette base libre à vous d'y mettre ce que vous souhaitez, aimez ou avez à la maison.
   

Pâte à pizza à l'eau gazeuse
     

Pour 3 pizzas de 25- 30 cm de diamètre

Ingrédients

500 g de farine type 55 ou 65 ou Gruau
260 ml d'eau gazeuse
1 c. à soupe de levure chimique
20 g de levure de boulanger fraîche
4 c. à soupe d'huile d'olive
1 c à café de sel
1 c. à café de sucre en poudre

Pétrir avec le bras pétrin d'un robot, tous les ingrédients ensemble pendant 10 à 15 minutes.

Une fois la pâte pétrie et homogène, bouler et déposer la pâte dans un bol huilé, la couvrir et la laisser reposer 1h30 à température ambiante.
Elle va gonfler et tripler de volume.

Dégazer la pâte, la bouler et mettre dans un récipient, filmer et laisser reposer au minimum 2 heures au réfrigérateur
Moi je l'ai laissé quasi 12 heures, l'ayant faite la veille au soir.

Préchauffer le four pendant au moins 20 minutes à 220 - 240 °C.

Au moment de faire les pizza, découper la pâte en 3 morceaux et former les pizza.
 Garnir selon votre envie. De base, je mets toujours du coulis de tomate, de l'origan et de la mozzarella.
Mais on peut aussi mettre simplement de l'huile d'olive et des herbes afin de faire un pain d'accompagnement.

 

Enfourner sur une plaque pour 10 - 15 minutes.
Déguster !

Ici j'avais fait 2 types de pizzas, sur une base de coulis de tomates et mozzarela :
         

l'une avec du chèvre, des figues séchées et du miel
         

  


             

l'autre avec jambon cru, chorizo et des olives vertes
         

   

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