750 grammes
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Macaronette et cie

22 mai 2015

Karjalan piirakka version sucrée pour un petit déjeuner gourmand - vanillé et praline rose

Je suis comme vous le savez bec sucré... Alors lorsqu'une recette salée peut se transformer en recette sucrée, je ne vois pas pourquoi je m'en priverais.

Il y a quelque temps, je vous avais donné une recette finlandais de Karjalan piirakka ou tartes de Carélie, sortes de tartelettes à base de seigle fourrées de riz au lait salé, que l'on mange comme support salé pour faire des tartines comme on le ferrait avec une tranche de pain. Ces petites tartelettes sont une spécialité de Carélie, province entre la Finlande et la Russie,

Je ne sais pas si en Finlande, les Karjalan piirakka se prêtent à une version sucrée, mais je ne vois pas pourquoi cela ne serait pas possible étant donné que le riz au lait peut parfaitement se faire sucré.

L'idée m'est venue lorsque j'ai refais de ces Karjalan piirakka pour finir un surplus de pâte de seigle. J'avais fait assez de Karjalan piirakka salés, et il était dommage de perdre de la pâte... Alors pourquoi pas les faire sucrés. Et je ne le regrette pas du tout, c'est vraiment très sympa surtout pour le petit déjeuner passé quelques minutes au grille-pain, même pas besoin d'ajouter quoique ce soit dessus.

Pour l'occasion de cette version sucrée, j'en ai fait 2 sortes : une version vanillée et une version girly avec des pralines roses.

Maintenant que l'essai est concluant... J'en ferrais sûrement de nouveau pour changer des petits déjeuner traditionnels.... et biensûr avec toutes les possibilités que peut offrir le riz au lait (chocolat, caramel...).
                        

Karjalan piirakka aux pralines roses

et version sucrée vanillée

 

pour environ 18 Karjalan piirakka (moitié de chaque parfum)

Ingrédients

130 g de riz à dessert (ou du riz japonais - en tout cas un riz amidonné)
200 ml d'eau
600 ml de lait entier
80 g de sucre

quelques gouttes d'extrait de vanille
40 g de pralines roses

200 g de farine de seigle
75 g de farine de froment
2 g de sel
12 g d'huile de colza
125 g d'eau froide
de la farine de seigle pour fariner la pâte et le plan de travail

du beurre fondu pour badigeonner après cuisson

Préparer le riz au lait :

Dans une casserole portée à ébullition l'eau
Ajouter le riz est laissé percer 5 minutes.
Ajouter le lait et le sucre et laisser cuire jusqu'à évaporation quasi totale du liquide.

Diviser la quantité de riz au lait en 2.

Dans l'une des portions de riz au lait, ajouter quelques gouttes d'extrait de vanille.
Laisser refroidir les deux portions de riz.
Nota : ne mettez pas les pralines tout de suite, car sinon elles font fondre et se diluer dans le riz au lait.

Préparer la pâte de seigle :

Mélanger la farine de seigle, de froment et le sel.
Ajouter l'huile de colza et l'eau et pétrir jusqu'à obtenir une pâte lisse et souple et qui ne colle pas.
Nota ajouter l'eau petit à petit, et si besoin en mettre un peu plus.

Préchauffer le four à 250 °C (voir plus - ici j'utilise la fonction pizza de mon four qui est la plus adaptée)

Prendre un morceau de pâte et la passer dans une machine à pâte grosse épaisseur.
A l'aide d'un emporte pièce découper des cercles de pâtes.
Repasser les cercles de pâtes dans la machine à pain afin d'avoir une pâte fine.

   

Si vous n'avez pas de machine à pâte, faire des petites boules de pâte et les étaler en forme ovale,
le plus fin possible.

Une fois réaliser les morceaux de pâte :

Pour la version aux pralines roses, hacher les pralines roses en gardant des petits morceaux.
Mélanger la praline rose à la 2ème portion de riz au lait.

Confection des tartelettes :

Déposer du riz au lait vanillé ou praline rose dans la moitié des morceaux, au centre de la pâte.

Rabattre la pâte tout au tour afin de former des barquettes.
Il faut que la pâte fasse tout autour des vaguelettes.

Là les vidéos que je vous ai mis devraient être plus parlante qu'un long discours, ainsi que les photos ci-dessous.

   

Déposer sur une plaque, et enfourner pour 10 - 15 minutes.

Sortir du four et laisser refroidir sur une grille.

A déguster froid ou réchauffer au grille pain.

 

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19 mai 2015

Charlotte fraises - pistache

Dans la série dessert à la fraise, voici une charlotte fraises - pistache. Cela faisait un moment que je n'avais pas fait de charlotte ! Ce classique indémodable à base de biscuits cuiller et de mousse bavaroise (si vous n'avez pas le courage de faire vous-même vos biscuits à la cuiller... Vous pourrez toujours en trouver dans le commerce, mais ce serait tout de même dommage, car maison c'est bien meilleur).

Comme beaucoup, j'ai longtemps catalogué la charlotte dans les desserts typiquement français... mais lorsque l'on s'intéresse un peu à l'histoire de la pâtisserie et des pâtissiers, on découvre vite qu'il n'en est presque rien !

A l'origine, ce que l'on appelle une "charlotte" est un dessert anglais (comme quoi il n'y a pas que du mauvais dans la cuisine anglaise !), sorte de pudding à base de pain de mie ou brioche beurré tapissant un moule à charlotte et garni de compote de pommes ou de prunes. Son nom de "Charlotte" était un hommage à la reine Charlotte, épouse du Roi George III.

Il faudra attendre Marie-Antoine (dit "Antonin") Carême, grand nom de la pâtisserie française surnommé "cuisinier des rois et rois des cuisiniers" (il faut dire que c'est le fondateur de la pâtisserie française moderne), qui fût un temps le pâtissier de George IV où il découvrit la charlotte, et son idée géniale de dresser les biscuits à la cuiller à la poche à douille pour leur donner leur forme allongé telle qu'on la connaît aujourd'hui, pour transformer la charlotte anglaise en "charlotte parisienne" !

La charlotte telle que nous la connaissons était née (modulo les aspects plus modernes qui lui sont donnés aujourd'hui). Antonin Carême masque le fond et les côtés du moule avec ces fameux biscuits à la cuiller allongés et garnit le tout de fruits et de "fromage à la bavaroise" (soit l'ancien nom de la mousse bavaroise) ou de blanc-manger (flan au lait d'amande gelifié).

Mais alors, me direz-vous, pourquoi appelle-t-on la charlotte, la "charlotte russe" ?
Et bien, il s'agit du même dessert, mais rebaptisé à l'époque de l'occupation des troupes russes, du temps où Antonin Carême travailla au service du Tsar Alexandre 1er. On ne sait même pas si Antonin Carême a eu le temps plus tard de refaire cette charlotte russe lors de son passage en Russie à la cour du Tsar.

Voilà comment un gâteau devient une légende et entre dans la postérité.

Depuis, modernité et air du temps oblige, tout évolue mais rien ne change, on n'apprend plus aux apprentis pâtissiers à masquer le fond d'un moule à charlotte avec des biscuits cuillers, on fait un cercle de biscuit cuiller dont on tapisse le fond d'un cercle à entremet, et on fait des bandes de biscuits cuiller pour le tour de la Charlotte.
A vrai dire il n'y a plus que la charlotte maison, qui garde la forme de la charlotte d'Antonin Carême.

Mais peu importe la forme qu'on lui donne, c'est un dessert indémodable que l'on peut composer selon ses envies pour le plaisir des papilles.

 

Charlotte fraises - pistache
        

 
Pour 6 - 8 personnes

Sirop pour imbiber

Ingrédients :

75 ml d'eau,
100 gr de sucre
du kirsch

Dans une casserole, mettre l'eau et le sucre,
et amener le tout à ébullition, cela doit devenir sirupeux.
Laisser refroidir complètement et ajouter le kirsch.

Biscuit à la cuillère

Ingrédients :

3 oeufs
100 gr + 25 gr de sucre
125 gr de farine
sucre glace

Pré-chauffer le four T°6 (180°C)

Dans un récipient, monter les jaunes avec 100 g de sucre jusqu'à blanchiment.

Monter les blancs en neige et dès qu'ils sont bien montés.
Ajouter le reste de sucre et serrer les blancs en neige comme pour une meringue française.

Incorporer les jaunes blanchis aux blancs en meringues.
Puis ajouter le farine tamisé et incorporer délicatement.

Mettre la pâte dans une poche à douille avec une douille de 10.

Dresser sur une plaque recouverte de feuille de papier cuisson
d'abord un cercle un peu plus grand que le diamètre de votre cercle à entremet (ici de 22 cm de diamètre),
puis faire des bandes d'une hauteur de 6 cm.

Avec le reste de biscuit à la cuiller faite des petits biscuits ronds (ils serviront pour la garniture et la décoration)

Saupoudrer généreusement de sucre glace et laisser reposer 10 mn.

Enfourner et cuire pendant environ 10 mn.
Décoller de la feuille de cuisson.

         Commencer le montage avant que le biscuit ne refroidisse :

Couper les bords bien droit des bandes de biscuits à la cuiller et égaliser la hauteur.
Chemiser le cercle à entremets avec les bandes de biscuit cuiller.

Découper le cercle de biscuit à la cuiller avec un cercle d'1 cm de moins que le cercle de 22.
Imbiber le de sirop.

Mousse pistache et insertions de fraises et biscuits cuiller

Ingrédients

250 g de lait
100 g de sucre
100 g de jaunes d'oeufs
6 feuilles de gélatine
250 g de crème liquide
40 g de pâte de pistache

Insertion de fraises et de petits biscuits cuillers

Mettre les feuilles de gélatine à ramollir dans de l'eau froide.

Mettre le lait dans une casserole et porter à ébullition.
Pendant ce temps fouetter le sucre et les jaunes (inutile de les blanchir).
Lorsque le lait bout, le verser sur le mélange sucre-jaune, et mélanger.
Remettre dans la casserole et laisser cuire en remuant constamment jusqu'à la nappe ou 85°C.

Verser dans un récipient et ajouter la gélatine préalablement essorée et la pâte de pistache. Mélanger
Réserver pour refroidir.

Monter la crème liquide et l'incorporer délicatement à la crème anglaise à la pistache refroidie.

Continuer le montage du gâteau :

Déposer une fine couche de mousse pistache sur le fond du biscuit.

   

Laver les fraises, les essuyer et le couper en morceaux.
Répartir les morceaux sur la mousse ainsi que des biscuits, puis couvrir d'une couche de mousse pistache.
re-répartir des morceaux de fraises et des biscuits, puis couvrir de mousse et lisser la surface.
Réserver au réfrigérateur au moins 6 heures.

Gelée de fraises

100 g de fraises
30 g de sucre
1 feuille de gélatine

Mettre la feuille de gélatine à ramollir dans de l'eau froide.

Faire légèrement compoter les fraises et le sucre, mixer et passer au tamis fin.
Dissoudre la gélatine préalablement essorée.
Laisser refroidir, puis recouvrir le dessus de la charlotte.

Décorer le dessus selon votre envie : ici fraises, myrtilles et reste de biscuits cuillers rond.

 

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15 mai 2015

Ōban-yaki (大判焼き) ou Imagawa-yaki (今川焼き)

Dans la série de mon séjour au Japon, voici une 2ème recette japonaise : les Imagawa-yaki (今川焼き) ou plus couramment les Ōban-yaki (大判焼き). J'avoue que j'avais déjà réalisé cette recette bien avant de partir du Japon, et que c'est une recette que j'aime beaucoup.

En fait, j'ai découvert les Ōban-yaki (大判焼き), lors du Salon du chocolat de Paris, enfin une variante. Vous me direz quel rapport entre le Japon et le Salon du chocolat ?
Cela fait plusieurs années que le Japon est à l'honneur au Salon du chocolat, mais surtout que le célèbre chef pâtissier Sadaharu Aoki nous délecte chaque année avec sa version Tokyo Macaron-yaki (qu'il ne fait uniquement pendant le salon :o(( - il va encore falloir attendre !). Dans la version de Sadaharu Aoki, le Ōban-yaki (大判焼き) est fourré d'un macaron au chocolat ou au thé matcha. Une tuerie !

 

Alors une fois au Japon, je ne pouvais pas passer à côté et ne pas tester la vraie version japonaise, fourrée à la pâte d'azuki... Là aussi une tuerie !

Les Imagawa-yaki (今川焼き) ou plus couramment les Ōban-yaki (大判焼き) auraient pour origine Tokyo et plus particulièrement le quartier d'Higashi-Kanda, et seraient apparus à la période d'Edo, époque où leur nom commun était Imagawa-yaki (今川焼き) du nom d'un pont près du quel ils étaient fabriqués.
Il s'agit d'une sorte de gaufre fourrée à la pâte d'azuki, bien que maintenant on trouve d'autres garnitures, dont la pâte de haricot blanc.

J'avoue que je ne sais pas trop comment les appeler car suivant la région et la société qui les fabrique, les Imagawa-yaki (今川焼き) changent de nom ! Cependant le nom le plus courant semble être Ōban-yaki (大判焼き).

Pour ceux que nous avons testé au Japon, ils sont appelés Gozasōrō (御座候), du nom de la chaîne qui les fabrique et commercialise, soit l'entreprise Gozasōrō (société d'Himeji). Un nom hautement symbolique et bien dans l'esprit japonais puisqu'il signifie « Merci pour votre achat » en japonais ancien. Et oui, le Japon est le pays où en tant que client on vous dit "Bonjour" "Bienvenue"... et surtout "Merci" pour vos achats et ce quasi à chaque objet que vous achetez, sans pour autant avoir un vendeur sur le dos constamment.... Avis aux commerçants en France : envoyez vos vendeurs et vendeuses faires des stages au Japon !

Comme beaucoup de choses, on vous prépare les Ōban-yaki en direct, ce qui permet au travers d'une vitre de voir la réalisation (rien n'est caché !), et on vous les vend tout frais (enfin ici tout chaud).

    

Mais avant que vous puissiez les emporter, on vous les emballe ! Bien évidemment sauf si vous les mangez de suite. Et là aussi l'art de l'emballage, même des petites choses, est un art au Japon !
C'est une plaisir de voir que votre article est considéré, qu'on vous considère en vous mettant un bel emballage, mais c'est pas forcément très écolo en terme de papier et sac.

   

Pour la recette, il a fallu tester plusieurs recettes et utilisés un système D trouvé sur ce blog japonais, puisque je n'ai pas la poêle adaptée. Au final, celle qui m'a le plus convaincu provient aussi d'un blog japonais, qui utilise le même système D. Je vous mets aussi une vidéo de fabrication.
        

Ōban-yaki
   

(大判焼き)
         

Pour 5 Ōban-yaki

Ingrédients

160 g de farine
1 oeuf
2 c. à soupe de sucre
1 c. à café de levure chimique
200 ml de lait
de la pâte d'azuki (ou des macarons)
un peu d'huile de colza

Mélanger le sucre et l'oeuf, puis ajouter la farine et la levure.
Puis délayer dans le lait.

Huiler des cercles à tartelettes et les faire chauffer dans une poêle auto-adhésive ou 2 poêles à pancake.
Déposer un peu de pâte dans chacun des cercles, et laisser cuire quelques minutes à feu doux.

 

Mettre dans le centre d'un des cercles de la pâte d'azuki.
Retourner un des cercles de pâtes afin de recouvrir la pâte d'azuki et laisser cuire quelques minutes.

 

N'hésitez pas à mettre une bonne dose de pâte d'azuki (plus que moi en tout cas pour faire comme au Japon).

 

On peut aussi avoir une autre méthode : en trempant la pâte d'azuki dans la pâte et en la mettant dans la poêle telle que.
C'est tout aussi bon, mais visuellement très différent.

 

Et pour accompagner ces douceurs, quelques photos de notre visite du petit village de pêcheurs de Tomo-No-Ura... les Ōban-yaki n'en sont pas la spécialité, mais ce fût le lieu où nous en avons mangé pour la 1ère fois au Japon :o)

Tomo-No-Ura

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12 mai 2015

Le Vanille-fraise : ceci n'est pas un fraisier !

C'est la saison des fraises, et on voit partout sur la blogosphère des fraisiers. C'est vrai que c'est tellement bon, un bon fraisier avec sa crème mousseline juste vanillée comme il faut et sa génoise. Finalement j'aurais peut-être du faire un fraisier !

En regardant mes photos, peut-être que votre 1ère remarque sera de vous dire : "Ok un fraisier... elle en a déjà proposé ! Encore !" Et bien non, ceci n'est pas un fraisier !
Si vous voulez la recette d'un vrai fraisier, vous la trouverez dans mon billet sur le "Fraisier pâtissier".

Ici, même si ce gâteau a la forme et le look d'un fraisier, même s'il s'en inspire en terme de goût, ce n'est pas un fraisier.

Il s'agit d'une envie d'entremets, avec une texture légère mais rappelant le fraisier, à base d'une génoise vanillée, d'une mousse vanille et d'une mousse fraise.
C'est beaucoup plus léger en texture, et bien moins gras que la crème mousseline.

Alors juste pour le plaisir des papilles et le plaisir de profiter de quelques belles fraises, et parce qu'on les a attendu longtemps :o)
     

Le Vanille - fraise
      

Pour 8 personnes
Cercle de 22 de diamètre

A prévoir pour le montage

des fraises - suffisamment pour faire le tour
de la pâte d'amande pour recouvrir le gâteau et pour la décoration

Sirop de punchage

Ingrédients

75 ml d'eau
40 g de sucre
1 c. à soupe de marasquin

Dissoudre le sucre dans l'eau et arrêter de chauffer dès que le sucre a disparu.
Laisser refroidir et parfumer au marasquin.

Génoise vanillée

Ingrédients

3 oeufs
45 g de maïzena
45 g de farine
70 g de sucre
1 pincée de sel
1 c. café d'extrait de vanille

Pré-chauffer le four T° 6 (180°C).

 

Séparer les jaunes des blancs.

 

Fouetter les jaunes avec le sucre jusqu'à ce que le mélange blanchisse et double de volume.

Ajouter la farine et l'extrait de vanille, et l'incorporer.

 

Monter les blancs en neige ferme avec la pincée de sel.

Incorporer délicatement les blancs en 2 fois dans le 1er mélange.

 

Verser une partie de la pâte dans un cercle à tarte un peu plus grand que le moule à entremets
posé sur une feuille de papier cuisson.

 

Faire cuire 10 - 12 minutes, puis démouler et laisser refroidir.
Faire de même avec le reste de pâte.

Mousse à la fraise

Ingrédients

200 g de fraises fraîches (type marat de bois ou très parfumées)
40 g de sucre
15 ml d'eau
4 feuilles de gélatine
80 g de crème liquide

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau froide.

Laver, essuyer et couper les fraises en morceaux.
Dans une casserole, les faire légèrement compoter avec le sucre et l'eau.
Mixer pour obtenir un coulis (inutile que cela soit totalement lisse).

Hors du feu ajouter et dissoudre les feuilles de gélatine préalablement essorées.
Laisser refroidir.

Monter la crème liquide et l'incorporer au coulis de fraises.

Commencer le montage du gâteau :

Laver des fraises afin de faire le tour du cercle et les essuyer.
Chemiser un cercle de 22 cm de diamétre avec du rhodoïd.

Couper les de même hauteur en deux, et chemiser votre cercle à entremets avec les fraises.

Découper un 1er disque de génoise de la taille du fond du cercle moins l'épaisseur des demi fraises,
et déposer le cercle au fond.
Imbiber le cercle de génoise du sirop de punchage.

Verser la mousse de fraise au-dessus du biscuit imbibé.
Découper le 2ème cercle de génoise et le déposer sur la mousse à la fraise.
Réserver au réfrigérateur
(pas au congélateur sinon les fraises risquent de rendre leur eau à la décongélation).

Mousse vanille et fraises

Ingrédients

125 g de lait
50 g de sucre
50 g de jaunes d'oeufs
3 feuilles de gélatine
125 g de crème liquide
1 c. à soupe d'extrait de vanille
3 - 4 fraises

Mettre les feuilles de gélatine à ramollir dans de l'eau froide.

Mettre le lait et l'extrait de vanille dans une casserole et porter à ébullition.
Pendant ce temps fouetter le sucre et les jaunes (inutile de les blanchir).
Lorsque le lait bout, le verser sur le mélange sucre-jaune, et mélanger.
Remettre dans la casserole et laisser cuire en remuant constamment jusqu'à la nappe ou 85°C.

Verser dans un récipient et ajouter la gélatine préalablement essorée.
Réserver pour refroidir.

Monter la crème liquide et l'incorporer délicatement à la crème anglaise refroidie.

Continuer le montage du gâteau :

Déposer une fine couche de mousse vanille sur le biscuit.

Laver les fraises de la mousse vanille, les essuyer et le couper en petits morceaux.
Répartir les morceaux sur la mousse, puis couvrir du reste de mousse vanille.
Lisser la surface et réserver au réfrigérateur au moins 6 heures.

Décorer le dessus d'un cercle de pâte d'amande, et décorer la surface selon votre envie.

 

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9 mai 2015

Hiroshima Okonomiyaki (広島風お好み焼き) ou Hiroshimayaki

Me voici de retour du Japon, où j’ai passé 2 superbes semaines. De retour et remise du décalage horaire, j’avais envie de reprendre mon blog en partageant une recette rapportée de là-bas. Restait bien évidemment à savoir laquelle ?

A vrai dire, vu la quantité de découvertes faites, notamment culinaires et surtout les ouvrages culinaires rapportés dans ma valise, il se peut que mon blog devienne japonisant quelque temps ;o). L’occasion aussi de faire quelques billets de visite en parallèle des recettes sur mon blog photo :o)

Comme notre voyage au Japon a débuté par Hiroshima, il n'y avait pas à hésiter pour vous présenter une spécialité locale : les okonomiyaki d'Hiroshima.

Pour ceux qui me suivent depuis longtemps, ce nom n'est pas inconnu de mon blog, puisqu'il y a quelques années, je vous avais donné une recette d'okonomiyaki, façon Osaka. C'était une époque où j'avais entendu parler de la version d'Hiroshima sans plus de détails que cela.
Au final, à l'époque en fait, je ne connaissais que la version d'Osaka. Il faut dire que c'est la version la plus connue et la plus simple à faire maison.

En préparant mon voyage au Japon et en recherchant à chaque étape de notre voyage les spécialités locales tant culinaires qu'artisanales, je suis bien évidemment tombée sur la version des okonomiyaki d'Hiroshima, qu'il ne faut absolument pas manquer si vous passez à Hiroshima ou aux alentours.

Même si les 2 versions d'okonomiyaki d'Osaka ou d'Hiroshima ont en commun les mêmes ingrédients de base (une pâte, du chou râpé, des oignons et la sauce à okonomiyaki) et la cuisson sur plaque chauffante, autant dans la version d'Osaka on mélange tous les ingrédients dans la pâte et on fait cuire comme une grosse crêpes, autant dans la version d'Hiroshima il s'agit de faire différentes couches d'ingrédients.

Ces deux versions peuvent ensuite selon votre envie être agrémentée de lard, de fruits de mer (notamment des huîtres à Hiroshima dont c'est aussi une spécialité locale), des légumes variés (asperges, carottes...)... Bref autant de variantes que d'envies.
Il faut dire que littéralement okonomi (お好み) signifie  « ce que vous voulez » !

Images extraites d'un prospectus trouvé à l'office du tourisme d'Hiroshima

Outre la forme des okonomiyakis, une autre différence entre les 2 versions : les pâtes ou nouilles qui sont ajoutées dans la version d'Hiroshima, que ce soit des nouilles chinoises, des udons ou plus généralement des yakisobas.

 

A Hiroshima, on ne manquera pas le royaume de l'Hiroshima Okonomiyaki : Okonomimura (5-13 Shintenchi, Naka-ku, Hiroshima). C'est un immeuble de plusieurs étages dédiés quasi exclusivement à cette spécialité. Vous n'avez qu'à choisir le stand qui vous tente ou plaira le plus sur plusieurs étages !
Et vous ne pouvez pas vous tromper au vu des escaliers de l'immeuble :o)

 

L'okonomiyaki y est préparé à la demande et devant vous, rien de réchauffer que du frais ! On y mange au comptoir, directement sur la plaque chauffante.
Petite particularité, l'okonomiyaki ne se mange pas avec des baguettes, mais avec une petite spatule, qui permet de la couper et sert comme une cuiller.

A noter aussi vous trouverez dans plusieurs boutiques à Hiroshima (et même ailleurs) des kits tout prêts pour réaliser des Hiroshima okonomiyakis... Je n'en ai pas rapporté, je ne peux donc pas dire ce que cela vaut. Je ne suis pas très kit tout prêt de préparation, surtout quand il est assez simple de faire maison !

Bon reste à trouver tout de même la sauce à okonomiyaki (お好みソース), qui fait tout de même une grande partie du goût :o)
Très facile à trouver sur Paris dans le quartier japonais de rue Sainte Anne (tant dans les boutiques japonaises que coréennes), on en trouve aussi maintenant dans certains Paris Store en dehors de Paris. Sinon sur le web biensûr.

Pour le chou, avant je prenais du chou japonais ou assimilé trouvé dans les magasins japonais, coréens ou asiatiques, mais maintenant je prends du choudou (ou cabus blanc) qui est vraiment très bien.

 

Pour cette recette d'okonomiyaki d'Hiroshima rapportée du Japon, j'ai utilisé à peu près la recette trouvée dans un magasin japonais sur Hiroshima et ses environs, et me suis aussi aidée de la recette trouvée sur le site "Okoken" et celle en anglais du blog "Just One Cookbook"... et j'ai aussi gardé en mémoire ce que j'ai vu sur la réalisation lorsque nous en avons mangé sur place, puisqu'elles sont réalisées à la demande devant vous.

Image extraite d'un prospectus touristique rapportés d'Hiroshima

Pour les japonisant, je vous mets entre parenthèse le nom des ingrédients en japonais, vous verrez que par rapport à l'image ci-dessus qui est la recette du magasin d'Hiroshima, il y a certains ingrédients que je n'ai pas pu traduire - il faut dire que je ne parle pas japonais !! Il y a certains mots que je commence à connaître maintenant à force de traduire des recettes japonaises, mais d'autres où c'est toujours un mystère.

Pour réaliser cette recette je vous conseille d'avoir 2 poêles à crêpe ou une grande billig. Cela vous donnera des Hiroshima okonomiyaki de taille moyenne, mais en simplifiera la préparation :o)
Je ne les ai pas trop non plus rempli de chou, il en faudrait plus... mais je n'ai absolument pas la technique pour les retourner dans ce cas. J'ai préféré éviter de redécorer ma cuisine :o)

Et au final, le résultat y est.

Si vous trouvez cela trop technique (car j'avoue c'est de la manipulation) et bien il ne vous restera qu'à mélanger tous les ingrédients dans la pâte, et faire des okonomiyaki façon Osaka et de servir les nouilles sur le côté. C'est tout aussi bon :o)
                  

Hiroshima Okonomiyaki
    

(広島風お好み焼き)
      

Pour 3 personnes

Ingrédients

Pour la pâte

185 ml d'eau (水)
7 ml de mirin (みりん)
1/2 oeuf ()
125 g de farine (薄力粉)

Pour la garniture par okonomiyaki

de la poudre de bonite séchée (かつお粉)
1 pincée ou plus d'aonori (algue séchée en poudre - 青のり)
100 g de chou coupé finement à la mandoline (キャベツ(千切り))
1 c. à soupe de tenkasu (sorte de flocon à base de blé - on le trouve sous le nom d'agedama - 天かす)
1 c. à soupe de ciboule ciselée (青ネギ(小口切り))
30 g de pousses de soja (ou germes de haricots - モヤシ)

2 à 3 tranches de lard (豚バラスライス)
1 portion de nouilles chinoises cuites (中華麺) que l'on peut remplacer par des yakisobas ou des udons
1 oeuf ()

Pour le topping

sauce à okonomiyaki (焼きそばソース)
1 pincée ou plus d'aonori (algue en poudre - 青のり)
(éventuellement de la mayonnaise et de la bonite séche en flocon)

Préparer la pâte:

Mélanger le mirin, l'eau et le demi oeuf battu.
Incorporer ce mélange à la farine pour obtenir une pâte d'une texture plus épaisse qu'une pâte à crêpe.

Faire chauffer la billig ou les poêle à crêpes.

Dès que la billig est chaude, déposer une petite louche de pâte et l'étaler en cercle.
Saupoudrer la crêpe avec de la poudre de bonite séchée et de aonori.
Puis une bonne poignée de chou finement coupé.

   

Parsemer le chou avec le tenkasu, puis la ciboule et quelques pousses de soja (elles manquent sur la photo !)
Déposer les tranches de lard, puis verser un peu de pâte à okonomiyaki dessus.
Retourner et laisser cuire quelques minutes en appuyant pour diminuer l'épaisseur de temps en temps.

   

Déposer des nouilles ou yakisobas cuites sur le côté, les napper de sauce okonomiyaki
et les étaler en cercles de la taille de la crêpe.
Déposer la crêpe sur les nouilles.
Puis casser l'oeuf et l'étaler en rond de la taille de la crêpe.

   

Déposer la crêpe et les nouilles sur l'oeuf, puis napper de sauce okonomiyaki.
Finir en saupoudrant d'Aonori (et ajouter des feuilles de bonite séchée si vous aimez cela)

 

Déguster de suite (en principe on le mange à même la plaque chauffante)

  

Nota : pour ceux qui voudrait savoir où j'ai trouvé les spatules... et bien elles ont été rapportés du Japon. Je n'en ai jamais trouvé sur Paris !

Pour ceux qui veulent aller un peu plus loin, et profiter de quelques photos d'Hiroshima,
je vous propose un petit billet (1er de notre séjour) sur mon blog photo pour accompagner cette recette

Hiroshima en quelques images.

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6 mai 2015

Gaufres d'été - façon Christophe Michalak

De retour de vacances, vous imaginez bien que je n'ai pas encore eu le temps de cuisiner ou pâtisser, d'autant qu'il a bien fallu reprendre le boulot. C'est notre lot à tous :o)

Alors voici une recette de gaufres que j'avais testé il y a quelques mois (d'où la présence des dernières clémentines de la saison) : les gaufres d'été de Christophe Michalak. La recette provient de son émission "Dans la peau d'un chef", mais n'ayant pas vu l'émission c'est par les hasards du web que je suis tombée sur cette recette. Comme en général, j'aime bien ses recettes...

Cette recette se réalise quasi comme une pâte à chou, mais en beaucoup plus gras, et c'est le reproche que je ferrais à cette recette de gaufres. A une époque où on nous serine de ne pas manger trop gras, trop sucré... ce n'est pas forcément le type de recette que l'on attend. Bien évidemment, vous me direz il y a bien d'autres de gras dans le monde culinaire, l'important étant comme toujours d'équilibrer et de ne pas manger que cela.

Il va sans dire qu'en dehors de cet aspect hyper gras, qui n'en font absolument pas des gaufres d'été ou alors de fin d'été quand on commence les réserves pour l'hiver, ces gaufres sont assez bonnes.
Le gras comme bien souvent donne le moelleux (même si avec mon gaufrier je ne peux pas faire de gaufres épaisses quelle que soit la pâte) et un coté croustillant assez sympa.

Maintenant pour moins gras et plus simple, vous prenez votre recette préférée de pâte à choux et vous la passez au gaufrier. Vous obtiendrez des gaufres légères et très sympa aussi, et peut-être mieux que cette recette.

A noter la pâte ne peut pas attendre la cuisson (enfin tout est relatif dans ce monde), elle est cuite dès sa réalisation.
                  

Gaufres d'été
     

de Christophe Michalak
     

pour 8 petites gaufres

Ingrédients

170 g de lait
1/2 gausse de vanille
135 g de beurre
155 g de farine T45
2 g de fleur de sel (on peut en mettre moins bien évidemment chacun son goût)
15 g de sucre
75 g de blancs d'oeufs à température ambiante
du citron

Préchauffer votre gaufrier.

Dans une casserole porter à ébullition le lait, la gousse de vanille grattée et le beurre.

Une fois le beurre dissout, verser la farine petit à petit et mélanger progressivement.

Monter les blancs en neige avec le sel, le sucre et quelque gouttes de jus de citron.
Lorsque les blancs sont montés, les laisser se relâcher et les refouetter quelques secondes.

Incorporer les blancs en neige dans la 1ère préparation en trois fois.
Mettre la pâte (ou appareil) dans une poche à douille.

  

Faire cuire la pâte au gaufrier
(le mien est antiadhésif, ce qui m'a évité de rajouter du beurre pour beurrer le gaufrier)

A déguster selon son envie.

 

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18 avril 2015

Mug cake amande - abricot - et petite pause "vacancière"

Vous vous êtes vraisemblablement aperçus que mon blog tourne quelque peu au ralenti en ce moment. J'espère bien refaire vivre mon blog plus activement à mon retour de vacances.

Et oui, je vais profiter de ces vacances de printemps pour aller visite le pays du Soleil-Levant : soit le Japon. De quoi rapporter de belles images, des découvertes et de gourmandes et étonnantes recettes je l'espère.

En attendant, je souhaite bon courage à ceux qui travaillent
et de très bonnes vacances à ceux qui en prennent.

A bientôt

Et avant de partir une petite recette rapide et simple.

Vous me direz que ce n'est pas de la pâtisserie et c'est assez vrai. Mais après une expérience concluante de mug cake chocolat maison, et par manque de temps vous l'aurez compris, j'avais envie de réitérer l'expérience de gâteau tasse, mais avec une association et une variante plus personnelle.

J'avoue que c'était surtout pour finir mon pot de purée d'amande. Et puis parce qu'en vacances, on n'a pas forcément envie de faire de la grande cuisine.

Mug cake amande - abricot
         

Pour 1 à 2 mugs suivant leur grandeur.

Ingrédients

3 à 4 abricots secs moelleux
2 cuil à soupe de purée d'amande blanche
3 cuil à soupe de farine
1/4 cuil à café de levure chimique
2 cuil à soupe de sucre en poudre
1 oeuf
3 cuil à soupe de lait entier
amandes effilées

Mélanger la farine, le sucre et la levure.
Puis ajouter l'oeuf, la purée d'amande et le lait bien mélanger en évitant les grumeaux.

Ajouter les abricots secs moelleux coupés en petits morceaux, et mélanger de nouveau.

Verser dans un ou 2 mugs suivant leur taille,
saupoudrer de quelques amandes effilées, et mettre un morceau d'abricot en surface.

Faire cuire environ 1 minutes 30 à la puissance maximum de votre micro-onde.

Laisser refroidir quelques minutes avant de déguster.

On peut comme ici saupoudrer un peu de sucre et le caraméliser pour donner un aspect doré.

 


       

Excellentes vacances :o)

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15 avril 2015

Petits carrot cake pour l'arrivée des beaux jours

Voici un nouveau test de recette de carrot cake. Après le Rüblitorte (gâteau aux carottes de Pâques suisse), je me suis tournée vers une recette plus classique. J'ai réalisé cette recette en petits cupcakes pour amuser mes filles et mes collègues grâce aux petites carottes du dessus.

La recette est pas mal, mais pas adaptée pour des cupcake, car assez grasse? ce qui a pour conséquence de bien huiler les caissettes. Il n'empêche qu'elle est bonne en goût alors on oublie vite.
Nota : en principe, je donne toujours mes sources... mais là impossible de retrouver le site où j'ai pris cette recette. Elle vient d'un blog qu'habituellement je ne fréquente pas. Donc désolée pour l'auteur. Si je retrouve le site je mettrais bien évidemment le lien :o)

Normalement dans la recette il y a des noix concassées grossièrement, mais comme nous avons des allergies aux noix, je n'en ai pas mis, et les ai remplacé par des amandes concassées pour donner le croquant.
        

Carrot cupcakes
       

pour 12 cupcake ou 1 cake

Ingrédients

260 g de beurre ramolli
260 g de sucre cassonade
6 oeufs moyens (ou 5 gros)
1 orange bio ou non traitée
170 g de farine
2 c. à café de levure chimique
115 g de poudre d'amande
60 g d'amandes concassées
2 c. à café de poudre de cannelle
1/4 c. à café de poudre de clou de girofle
1/4 c. à café de muscade en poudre
1/2 c. à café de poudre de gingembre
260 g de carotte pelées, lavées et râpées (un peu plus un peu moins suivant la taille de vos carottes)
1 pincée de sel

Préchauffez le four à 180°C.

Séparer les blancs des jaunes.
Zester et presser le jus de l'orange.

Crémer le beurre avec le sucre.
Incorporer les jaunes, le zeste et le jus d'orange. Bien mélanger.

Ajouter la farine tamisée, la levure, la poudre d'amande, les amandes concassées les épices et les carottes râpées.
Mélanger.

Monter les blancs d’œufs en neige ferme avec une pincée de sel.
Incorporer les blancs au 1er mélange.

Versez la pâte dans un moule à cake ou des petites caissettes à muffins.
Enfournez pour environ 60 minutes pour un cake, et 15 minutes pour des muffins.
Laisser refroidir sur une grille.

  

Je vous remet ici le tuto pour faire les carottes soit en pâte d'amande, soit en pâte à sucre :o)

Carottes

Les petites carottes sont les mêmes que j'avais réalisé pour le gâteau suisse de Pâques : le Rüblitorte ou gâteau aux carottes.

Ici 2 techniques pour les fanes, suivant le matériel que vous avaient à disposition.

On commence par faire un cône de la couleur d'une carotte, puis on le marque avec le dos d'un couteau.

 

1ère méthode des fanes : avec un emporte pièce à paquerette
C'est la méthode que je préfère, car elle est la plus rapide.

On découpe une pâquerette, dont on rabat un peu les pétales.
Puis on fixe cette paquerette sur le dessus de la carotte avec de l'eau, et on l'enfonce sur le dessus légèrement.

2ème méthode : avec un emporte pièce et un couteau.

On découpe à l'emporte pièce une goutte, dont on découpe le bout rondi pour faire un feston.
On le roule sur lui même par la suite, et on coupe ce qu'il y a de trop.

Là il est essentiel de faire un trou sur le dessus de la carotte, puisque l'on va enfoncer les fanes dans le trou, en les collant à l'eau.

 

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12 avril 2015

Gratin de blettes au jambon

La blette est un légume feuille que j'aime beaucoup et qui me rappelent les gratins que faisait ma maman. Ce qui est dommage, c'est que même si j'adore ça je n'en fais que très rarement. Je n'y pense jamais.

La bette est une plante potagère de la même espèce que la betterave, les épinard, la salicorne, le quinoa... dont on consomme tant les feuilles que la tige. Suivant les familles, les régions... Elle porte différent nom : bette, poirée… Chez moi, c'est blette.

Une fois cuite, généralement je fais les tiges avec de la sauce tomate ou gratinée, mais revenue simplement à la poêle avec un peu de jus de viande, c'est aussi très bon.
Quant aux feuilles... et bien on peut en faire une tarte sucrée, mais c'est une autre histoire.

Ici, j'ai refais le gratin de mon enfance avec comme petit ajout un peu de jambon, pour en faire un gratin complet.
          

Gratin de blettes au jambon
        

Pour 4 personnes

Ingrédients

1 botte de blettes
4 tranches de jambon

Pour la sauce Mornay

35 g de beurre
35 g de farine
500 ml de lait entier
2 jaunes d’œufs
40 g d’emmenthal râpé + un peu pour la finition
de la noix de muscade

Sel
Poivre

Préparer er pré-cuire les blettes :

Laver et essuyer les feuilles et les branches, puis séparer le vert des feuilles de la tige blanche.
Si les blettes sont larges, couper les en deux dans la longueur pour faciliter l'épluchage.
Eplucher à l'aide d'un couteau les bandes de fibres comme on le fait pour la rhubarbe.
Tailler en bâtonnets réguliers.

Si vous avez une cocotte minutes : le temps de cuisson est de 8 minutes.
Sinon les faire cuire dans de l'eau salée 10 minutes et bien égoutter.
Réserver.

Préchauffer le four sur grill.

Préparer la sauce Mornay :

Commencer en réalisant un roux blanc avec le beurre et la farine.
Pour cela, faire fondre le beurre et y ajouter la farine en une fois, puis mélanger.
Laisser cuire quelques minutes sans coloration.
Ajouter petit à petit en fouettant constamment le lait froid.
La sauce doit épaissir, puis assaisonner et ajouter de la noix de muscade selon votre goût.

 Ajouter les jaunes d'œuf. Laisser cuire quelques minutes en remuant constamment.
Puis ajouter l'emmental rapé.

Couper les tranches de jambon en petits dès ou lamelles selon votre envie.

   

Dans 4 ramequins déposer un couche de sauce Mornay sur le fond.
Une couche de blettes puis du jambon, de la sauce Mornay, puis de nouveau du jambon.
Finir avec une couche de blettes et recouvrer de sauce Mornay.
Saupoudrer d'emmenthal râpé.

Passer au four pendant environ 10 à 15 minutes pour bien gratiner.
Déguster chaud.

  

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6 avril 2015

Agneau de Pâques alsacien (Osterlammele) et ses variantes

C'est encore Pâques alors j'en profite pour tester une nouvelle recette d'agneau de Pâques alsacien ou Osterlammele. C'est en effet l'une des 1ères recettes de Pâques que je vous avais proposé au tout début de mon blog.

L'Agneau de Pâques alsacien appelé Osterlammele (ou Oschterlammele) signifie "petit agneau de Pâques" en alsacien, est la spécialité de Pâques alsacienne. On le trouve aussi plus simplement sous le nom de Lammele, soit "petit agneau".

Ce gâteau de Pâques alsacien est traditionnellement cuit dans des moules en terre cuite vernisée, mais on trouve de nos jours des moules en métal. Ils ont certes moins de charme en métal, mais ils sont tout aussi bien.
Pour les moules traditionnels, comme le mien, il vient de la poterie de Soufflenheim qui maintient la tradition de sa fabrication.

L'Osterlammele était en principe offert le matin de Pâques après le retour de messe de Pâques. C'est sûrement pour cela qu'on indique sur certains sites qu'on le mange au petit déjeuner ou déjeuner. On trouve aussi que la tradition voulait que l’on offre un agneau pascal à sa fiancée en symbole d’amour.

La pâte de l'Osterlammele ressemble à une génoise. Elle est généreuse en oeufs, et cela s'explique car cela permettait de se débarrasser des œufs accumulés tout au long du Carême où leur consommation est exclue. On le saupoudre généreusement de sucre glace et on le décore d'un étendard aux couleurs de la papauté (jaune et blanc) ou de l'Alsace (rouge et blanc). Il porte aussi à son cou un ruban rouge en principe.

Pour plus d'information sur l'Agneau de Pâques alsacien et surtout les magnifiques moules qui en donnent la forme caractéristique, je vous renvoie de nouveau au blog d'un passionné, Claude Truong-Ngoc (ici).

La 1ère recette d'agneau de Pâques que j'avais testée, était celle des boulangers alsaciens (ici), et était fait comme une génoise traditionnelle avec une montée en température du mélange oeuf-sucre (40°C).

Cette fois, j'ai testé une recette beaucoup plus simple dans sa composition et sa réalisation : la version de Mamie Andrée. Peut-être moins légère que la version des boulangers alsaciens, elle reste légère tout de même, mais surtout bien plus simple et rapide à réaliser.

J'ai tellement aimé cette nouvelle version, qu'elle m'a donné envie de réaliser des variantes d'Agneau de Pâques. Que les alsaciens traditionnalistes me pardonnent, mais je trouvais plus sympa d'avoir différents parfums d'Agneau de Pâques pour le repas de Pâques. Et puis n'étant pas alsacienne... il n'est pas question que mon moule reste confiné dans mon placard en attendant Pâques.

Vous aurez donc aujourd'hui 3 recettes d'Osterlammele (je les mettrais dans 3 billets différents pour en faciliter la recherche) :

- une recette traditionnelle d'Osterlammele - la version de Mamie Andrée,
- une version d'agneau de Pâques au chocolat - on est à Pâques alors le chocolat est un peu inévitable, et
- une version d'agneau de Pâques aux parfums du sud à base de poudre d'amande, de fleur d'oranger et d'orange confite, version qui je l'avoue, a ma préférence.

Pour commencer la recette de base de l'osterlammale traditionel :
         

Agneau de Pâques de Mamie Andrée
          

pour 1 agneau

Ingrédients

3 oeufs entiers moyens
125 g de sucre
1/2 c. à café d'extrait de vanille
1 c. à soupe d'huile neutre (arachide, colza...)
150 g de farine tamisée
sucre glace

Beurrer et fariner les moules en forme d'agneau ou le moule de votre choix.

Préchauffer le four à 200 °C.

Dans un récipient ou dans un robot fouetter les oeufs, l'extrait de vanille et le sucre pendant une dizaine de minutes
pour que le mélange blanchisse et triple de volume.

Ajouter l'huile et fouetter quelques secondes.

Tamiser la farine et incorporer la farine au 1er mélange soit à la maryse, soit en fouettant au fouet rapidement
juste le temps d'incorporer la farine.

Verser la pâte dans le moule (à moitié pour la forme d'agneau)
et enfourner pour 30 minutes en baissant a température du four à 180°C.

Laisser refroidir sans démouler environ 5 minutes.
Démouler délicatement et laisser refroidir complétement.
Si vous le mangez le lendemain, filmer le gâteau.

Avant de servir saupoudrer de sucre glace et décorer d'un noeud autour du cou.

  

Ici les liens vers les autres versions d'osterlammele :

- version de boulanger
- version au chocolat
- version amande - orange

Joyeuses Pâques !

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