750 grammes
Tous nos blogs cuisine Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Macaronette et cie

21 novembre 2015

Carne mechada venezolana

Ce qu'il y a de terrible à échanger sur le net via les réseaux ou les blogs... C'est que vous pouvez avoir l'image de la recette ou du plat dont l'on vous parle. De quoi attiser ma curiosité culinaire et me faire saliver.

Et c'est comme cela que j'ai découvert quelques recettes de la cuisine vénézuelienne, grâce à Isis :o)

C'est dans ces moments là que l'on se dit qu'on ne trouvera pas les ingrédients ! Mais en continuant de papoter avec la copine, bien évidemment en bonne vénézuelienne qu'elle est, elle sait où trouver les ingrédients indispensables pour réaliser les plats de son pays d'origine. Bilan, au bout de nos échanges, les noms des bons ingrédients et biensûr l'adresse de la boutique en poche, vous n'avez qu'une seule envie : manger vénézuelien !

Dans ces cas là, j'avoue que je peux traverser Paris, commander sur le net ou envoyer mon cher et tendre (après tout tu passes dans le quartier ou à côté ;o)) pour trouver mon bonheur.

Malheureusement pour moi, un petit loupé dans les photos... et pour la peine, vous aurez une recette vénézuelienne qui ne nécessite aucun ingrédients impossible à trouver chez nous, et ce que vous soyez sur Paris ou au fin fond de nos campagnes :o)
Donc pas d'excuses ici !

Après avoir discuté des arepa (pour lesquels je dois refaire des photos), des papitas de leche venezolanas... J'ai fait quelques recherches par moi-même, et suis tombée bien évidemment sur une ribambelle de recettes vénézueliennes, dont le fameux carne mechada venezolana.

Le carne mechada venezolana est un plat typique et très populaire au Vénézuela, qui consiste à effilocher de la viande cuite et de l'agrémenter dans une sauce à base de tomate et poivron. Il est généralement servi avec du riz, des haricots noirs et des bananes plantains frites. Ici je me suis contentée du riz et d'arepa.

S'agissant de la viande, on utilise une viande qui pour nous peut paraître inappropriée, de la bavette ou de la hampe (et non une viande à pot au feu type joue, paleron... qui s'effiloche parfaitement après une cuisson lente).

La recette n'est pas en soi longue à faire, si on ne compte pas le temps d'éffilocher la viande, qui est fastidieux si on en fait en grande quantité... C'est là que l'on se dit que cette recette se mérite.

Au travers des diverses recettes trouvées, bien évidemment aucune officielle, mais la base est généralement la même modulo les épices ou pas qu'on veut y mettre.

Une recette vraiment sympa qui donne envie d'aller regarder de plus près de l'autre côté de l'Atlantique.
       

Carne mechada venezolana
          

Pour 4 - 6 personnes

Ingrédients

600 g de bavette ou hampe de bœuf
1 c. à soupe d'huile
1 c. à soupe de sauce Worcestershire
1 oignon hâché finement
2 gousses d'ail écrasées
3 c. à café de sel
1/2 c. de poivre moulu
1/4 c. café de cumin

4 c. à soupe d'huile
1 boîte de tomates concassées
1 poivron rouge
1 oignon
1 c. à café de sel
1/2 c. à café de poivre moulu 
1/2 c. à café de sauce Worcestershire
1 c. à soupe d'origan
2 c. à soupe de ketchup

Préparer la marinade
en mélangeant l'huile, la sauce Worcestershire, l'oignon haché, les gousses d'ail écrasées, le sel, le poivre et le cumin.

Etaler la viande dans un plat et faire plusieurs coupures jusqu'à 1 à 2 centimètres d'épaisseur.
Bien enrober la viande avec la marinade.
Laisser reposer pendant au moins 30 minutes.

Préchauffer le grill du four.

Placer la viande dans un plat de cuisson recouvert de papier d'aluminium
et mettre au four sous le grill pendant environ 10 minutes de chaque côté, jusqu'à cuisson.

Retirer du four, et retirer la marinade, puis effilocher la viande à la main ou à l'aide de 2 fourches.

Préparer la sauce :

Laver, épépiner et couper le poivron en petits morceaux et le hacher ou le couper en dès (c'est selon les variantes ;o)).
Eplucher et ciseler l'oignon.
Faire chauffer l'huile dans un faitou, mélanger les tomates, l'oignon et le poivron et faire cuire quelques minutes à feu moyen.

Ajouter les autres ingrédients et la viande effilochée.
Laisser cuire pendant 20 à 30 minutes afin que la viande s'imprégne bien de la sauce.

Servir de suite avec du riz, des haricots rouges, des bananes plantain...

    

 N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

Publicité
Publicité
18 novembre 2015

Recettes de surimis ou "gâteaux de poissons" japonais maison (すり身 ou 擂り身)

Si je vous dis surimi... Vous pensez très certainement aux batonnets orangés à l'extérieur à base de colin que l'on trouve dans nos supermarchés !

Et bien au Japon, le surimi (すり身 ou 擂り身) c'est beaucoup plus que cela. En effet, surimi en japonais peut se traduire par "poisson haché", je vous laisse imaginer le nombre de variétés de recettes de poisson haché que l'on peut alors inventer sur cette base. En fait, c'est un terme générique pour de nombreuses préparations à base de poisson haché. On les appele aussi gâteaux de poisson.

Au Japon, on trouve les 1ères traces de surimi au XII ème siècle avec les kamaboko (蒲鉾) sorte de cake de poisson haché cuit à la vapeur, que l'on retrouve aussi en Corée.

Il est difficile de trouver des recettes faites maison de surimi. La plupart du temps, les japonais ne s'embêtent pas car on trouve de nombreuses variétés de surimis en version congelée (apparue en 1960). C'est sous cette forme congelée qu'on en trouve en magasin sur Paris. Bien évidemment beaucoup de surimi peuvent se faire maison, si vous n'avez pas d'épicerie japonaise près de chez vous.

Ici, je vais vous donner 4 recettes différentes de surimis japonais.

Tous ont la même base : poisson, fécule de maïs ou de pomme de terre, oeuf... Ces recettes vous permettront de tester une des prochaines recettes japonaise que je mettrais sur le blog bientôt, afin que même si vous n'avez pas un magasin japonais à côté de chez vous, vous puissiez la réaliser, car c'est une de mes recettes préférées du pays du soleil levant.
        

Surimis japonais maison
       

ou "gâteaux de poissons"
         

 

(すり身 ou 擂り身)
         

Pour commencer la série :

Les Chikuwa (竹 輪 - traduit "roue de bamboue") :

Ce sont des surimis en forme de tubes creux. Ils sont fait à partir de poissons mixés, d'oeufs et de fécule et sont grillés sur des batonnets de bambous, d'où leur nom.

C'est une variété de surimi très populaire au Japon, tellement populaire qu'ils ont leurs chansons (notés le pluriel) : ici pour une des vidéos très amusantes et tellement japonaises. Je vous préviens c'est un air qui risque de vous trotter dans la tête quelques temps ;o) Il y a tout un album.

0810_Chikuwa

Crédit internet

On les mange généralement couper en deux et garnis de légumes. On peut aussi les couper en deux et garnir la partie creuse centrale.

Pour cette recette, j'ai repris celle de Cooking with dog, avec une cuisson au barbecue.
       

Chikuwa (竹 輪)
     

Pour 3 pièces

Ingrédients

300 g de cabillaud et de dorade
1 blanc d'oeuf
9 g de sucre
3 g de sel
9 g de fécule de pomme de terre
3 glaçons d'eau
1 c. à café de saké ou d'eau

Couper les filets de poisson en cubes.
Tremper les morceaux de poisson dans de l'eau froide avec des glaçons, cela retire l'odeur et le gras du poisson.
Bien essuyer et envelopper dans du papier film.
Mettre au congélateur pour 30 minutes afin de bien refroidir les chairs de poisson.

Dans le bol d'un mixeur, mettre le poisson, le sel, le blanc, le sucre, la fécule et les glaçons
Mixer le plus finement possible.
Ajouter le saké pour ajuster la consistence.

Former les chikuwa autour d'un morceau de bambou ou d'un tube résistant à la cuisson.
Pour cela étaler 1/3 de la mixture en rectangle et entour le bambou.

  

Faire cuire au dessus d'un grill ou au barbecue.
Il faudra percer les chikuwa s'ils gonflent.

Laisser refroidir.
Bien évidemment on peut les manger chaud.


         

Pour la 2ème variante de surimi, une version très différente : les Uogashi Age (魚河岸あげ)

Ce sont des surimi à base de poisson et de tofu, qui sont frits. Une fois refroidi, ils deviennent tout frippés.

On peut les manger tel que chaud ou froid, et même les garnir ou en bouillon.
        

Uogashi Age (魚河岸あげ)
       

Pour 6 pièces

Ingrédients

150 g de chair de poisson type cabillaud
50 g de tofu nature

1 c. à café de saké
1/4 de c. à café de sel
1 c. à soupe de fécule de pomme de terre
1/2 oeuf

Huile de friture

Couper les filets de poisson en cubes.
Tremper les morceaux de poisson dans de l'eau froide avec des glaçons, cela retire l'odeur et le gras du poisson.
Bien essuyer et envelopper dans du papier film.

Couper le tofu en cubes.

Dans le bol d'un mixeur, mettre le poisson, le sel, le saké, l'oeuf, le tofu et la fécule.
Mixer le plus finement possible.

Faire chauffer l'huile de friture.

Former des petites boules légèrement aplaties (pour cela, je vous conseille de vous mouiller les mains),
et faire frire les Uogashi Age.
Déposer sur un papier absorbant.

  

Si vous les mangez tel que mieux vaut les manger chaud avec un mélanger de sauce soja et vinaigre de riz.


           

La 3ème recette est une version cuite à l'eau de surimi, à la limite des boulettes de poisson : les Tsumire (つみれ littéralement "poisson hâché").

Il s'agit de boulettes de poisson cuite dans l'eau bouillante, contenant parfois comme ici des légumes. On les mange généralement dans un bouillon en soupe.
       

Tsumire (つみれ)
         

pour 6 boulettes

Ingrédients

150 g de chair de cabillaud ou pour un goût plus prononcer de chinchard
1/2 oignon
1/4 de c. à café de sel
1/2 c. à soupe de fécule de pomme de terre
1 blanc d'oeuf
1 tige de ciboule

1 sachet de dashi ou 1. c. à soupe de poudre de fumet de poisson

Couper les filets de poisson en cubes.
Tremper les morceaux de poisson dans de l'eau froide avec des glaçons, cela retire l'odeur et le gras du poisson.
Bien essuyer et envelopper dans du papier film.

Laver, essuyer et émincer finement la ciboule.

Dans le bol d'un mixeur, mettre le poisson, le sel, le blanc d'oeuf et la fécule.
Mixer le plus finement possible.

Mélanger la mixture avec la ciboule.
On peut ajouter du piment pour ajouter du goût.

Faire chauffer de l'eau et y dissoudre le dashi ou fumet de poisson.

Former des petites boules et les faire cuire dans le bouillon.


           

La dernière recette est à la limite du surimi elle aussi, il s'agit des Satsuma-age (薩摩揚げ) que l'on assimile plus à un gâteau de poisson.

Le Satsuma-age serait originaire de la région de Satsuma sur l'île de Kyushu, au Sud du Japon. Il s'agit comme pour les surimi de poisson haché mais frit dans l'huile.

La recette vient elle aussi de Cooking with dog.
     

Satsuma-age (薩摩揚げ)
        

Pour 4 pièces

Ingrédients

150 g de chair de poisson type cabillaud
1 c. à café de saké
1/4 de c. à café de sel
1 c. à soupe de fécule de pomme de terre
1/2 oeuf
1 c. à soupe de jus de gingembre (ici j'ai mis un vinaigre de gingembre)
10 g de carottes coupées en brunoise
50 g d'oignon ciselé finement
1 c. à soupe de farine

Huile de friture

Couper les filets de poisson en cubes.
Tremper les morceaux de poisson dans de l'eau froide avec des glaçons, cela retire l'odeur et le gras du poisson.
Bien essuyer et envelopper dans du papier film.

Dans le bol d'un mixeur, mettre le poisson, le sel, l'oeuf la fécule, le jus de gingembre et le saké.
Mixer le plus finement possible.

Mélanger les carottes, le oignons et la farine,
puis y ajouter la mixture de poisson. Bien mélanger.

  

Faire chauffer l'huile de friture.

Former les Satsuma-age (pour cela, je vous conseille de vous mouiller les mains),

et faire frire les satsuma age.
Déposer sur un papier absorbant.

Si vous les mangez tel que mieux vaut les manger chaud avec un mélanger de sauce soja et vinaigre de riz.

Bien évidemment, il existe une multitude d'autres recettes de surimis, et vous pouvez même en inventer d'autres avec le poisson qui vous plait sur ces bases.
En tout cas, celles-ci devraient suffir pour faire le Oden... mais ce sera pour un prochain billet sur le Japon :o)

 

 Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

15 novembre 2015

Vive la France - Vive la liberté, l'égalité et la fraternité

Depuis ce vendredi 13 novembre, mes pensées sont avec les victimes, leur famille et leur proche. Face à l'horreur, à l'indescriptible, il n'y a pas de mot assez fort. Je maudis ces barbares, ces terroristes qui n'ont aucune valeur, uniquement de la haine.

Il est compliqué d'écrire sur cette terrible épreuve que nous traversons, surtout lorsque l'on a des enfants pour lesquels nous souhaitons jour après jour qu'un monde meilleur. Il est terrible de penser que ces événements, ces morts seront peut-être, sûrement utilisés pour une radicalisation quelconque, alors que ces personnes étaient représentatifs de nous tous, de notre jeunesse, de notre joie de vivre, de nos libertés.
Fallait-il tant de morts pour admettre enfin que nous sommes entrés clairement dans une nouvelle air de terreur. Cela n'arrive pas qu'aux autres ou ailleurs.
Depuis longtemps, on veut abattre l'humanité : à Paris vendredi dernier ou en janvier, à Beyrouth jeudi dernier, dans le ciel Egyptien en octobre dernier... et j'en passe.

Mais non, l'élan de solidarité mondial de ces derniers jours montre que ces barbares ne font que renforcer nos liens.
Merci, thank you, danke, спасибо, 谢谢, شكرا, tak, ありがとう... à tous ces gens du monde entier pour le soutien.

Non en ce vendredi 13 novembre 2015,
les principes de liberté, égalité et fraternité ne sont pas morts.
Les valeurs, les libertés et la douceur de vivre à la français restent indestructibles.

Pour ce qui est de la France, longtemps notre société, nos politiques, les médias ont mis en exerguent les clivages de notre société, qui n'est forte heureusement pas la réalité quotidienne.

Fallait-il cette tragédie pour enfin nous ouvrir les yeux, en espérant qu'ils ne se refermeront pas.

Aujourd'hui enfin le fait d'afficher les couleurs du drapeau français n'est pas assimilé à l'extréme droite (qui l'a trop longtemps récupéré à des fins politiques) mais à une union nationale.
Le fait de chanter la Marseillais n'est pas source de polémique sur le texte historique de cette dernière dont on a voulu à force de polémique là encore oublier l'origine, l'histoire de ces hommes et femmes de la Révolution française qui se sont battus et sont morts pour nos valeurs, nos libertés actuelles.

Il est temps d'arrêter de crier quotidiennement nos différences face à cette horreur : nous sommes français, que nous le soyons de naissance, de naturalisation, de croyance personnelle en vivant ici, d'adoption... quelques soient nos convictions religieuses, politiques... (qui doivent rester personnelle à chacun de nous). C'est ce qui nous unis face à ces barbares.

Peut-être est-il temps d'arrêter de prôner nos opinions religieuses, politiques, nos origines... et simplement de nous unir en tant que français avec nos diversités, ces diversités qui depuis des siècles ont construit notre nation, nos principes et nous permettent de vivre ensemble.

Toutes mes pensées aux victimes à leurs proches, à l'inconsolable.
Courage aux secours, urgentistes, infirmiers(ères), pompiers, secouristes... qui luttent contre l'horreur
et à nos forces de l'ordre trop souvent décriés, mais qui pourtant n'ont pas hésité à partir à l'assaut pour limiter nos morts.

La vie doit reprendre, et nous devons nous unir pour faire face, chacun avec nos croyances, mais en étant fier d'appartenir à cette même nation qu'est la France, nous unir face à ces barbares qui tentent de nous diviser, de nous monter les uns contre les autres, de faire régner la terreur, qui font le jeu des extrêmes de tout bord, qui ne défendent rien d'autres que le sang et la haine.

Il est temps notamment à Paris, de nous sourire, de nous serrer les coudes, et d'être solidaire pour être plus fort.
De montrer à ces barbares, que l'humanité sera la plus forte, que nous défendrons encore plus et d'avantage nos valeurs,
et que nous serons au-delà de nous même solidaires de l'humanité.

Vous avez voulu affaiblir et détruire un symbôle...
Vous nous avez rendu plus fort, plus solidaire. Plus amoureux encore de la vie.

La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 aout 1789

11 novembre 2015

Shāomài (烧卖)... et où apprendre la vraie cuisine Chinoise à Paris ?

Depuis le temps que certains d’en vous me suivent, vous connaissez ma passion pour l’Asie, et à vrai dire, surtout la Chine et le Japon (connaissant beaucoup moins les autres pays qui forment le continent asiatique).

Je suis toujours en quête de recettes authentiques loin de la pseudo cuisine asiatique, de vraies méthodes de réalisation pour retrouver les goûts et les bons plats que j’ai eu l’occasion de manger en Chine ou au Japon lors de mes divers voyages professionnels ou personnels dans ces magnifiques pays.

S’agissant de la Chine, car c’est bien là le sujet de ce billet. De retour de diverses missions dans le Sud de la Chine, c’est en recherchant désespérément les recettes des plats dégustés là-bas, que j’ai eu la grande chance de tomber sur le blog de Margot Zhang : « Recettes d’une chinoise » et d’échanger avec elle. Grâce à elle et à ses recettes, j’ai retrouvé les saveurs découvertes en Chine, et eu le plaisir de pouvoir les faire découvrir à ma famille.

Certes, on peut faire des recettes chez soi. Avec un peu d’expérience, on peut même arriver à un résultat correct qui égaye les papilles et le plaisir d’avoir bien fait. Mais, et oui il y a un « mais », malgré tous nos efforts, il manque toujours ce petit plus.

Ce petit coup de main qui se transmet de génération en génération, de personne à personne. Ce petit coup de main que nos parents nous transmettent lorsqu’on les regarder faire la cuisine et que l’on met la main à la pâte, qu’un ami(e) vous transmet en vous montrant la recette de famille. Ce petit coup de main que seul quelqu’un qui a baigné dans une culture culinaire différente de la vôtre, va pouvoir vous montrer ou vous expliquer. Ce petit coup de main qui fera que vous arriverez à faire une recette « comme là-bas » (en restant loin de la pub des mauvaises boîtes du commerce ;o)).

Et bien c’est ce que l’on peut apprendre auprès de Margot.

Après son blog où elle partage depuis plusieurs années, ses recettes de famille, où l'on découvre la diversité de la cuisine chinoise du Nord au Sud ou selon les fêtes de l'année, elle vient de publier un excellent livre sur les bases de la cuisine chinoise ("Chine, Toutes les bases de la cuisine chinoise", édition Mango).

Sortie de mon livre 18 Sep 2015

Mais (il y a encore un "mais" dans cette histoire) Margot ne s'arrête pas là. Elle propose aussi des cours de cuisine chinoise.

Cela fait 2 fois que je prends un cours avec Margot, et c'est juste du bonheur. Le 1er avec Kialatok, où elle a débuté les ateliers et continue à faire quelques ateliers en groupe d'une dizaine de personnes.

Aujourd'hui, Margot s'est lancée à faire des ateliers chez elle, en plus petit groupe ou en cours particulier, où elle vous accueille avec sa grande gentillesse.
Que ce soit pour débuter ou pour se perfectionner, elle propose des cours où on apprend la cuisine chinoise authentique : Bao (brioche vapeur), Xiao long bao, Zong zi..., vous savez ces plats qui font rêver. Ses cours sont des invitations au voyage culinaire, à la découverte et riches d’enseignement sur les traditions chinoises.

Déroulement d'un cours

Elle explique la ou les recettes, et surtout les produits qui vont être utilisés, ce qui permet de découvrir de nouveaux produits et de ne plus hésiter dans les magasins asiatiques.

Puis le cours commence : Margot montre comment faire et donne ses astuces : ici le cours que j'ai suivie sur les Shāomài (烧卖) à la mode pékinoise

   

   

et surtout vous faites. On apprend qu'en pratiquant soi-même et c'est bien de cette façon que les cours de Margot sont fait. On réalise soit-même, sous l'oeil bienveillant de Margot, qui aide, ré-explique au besoin, remontre... avant la récompense finale : la dégustation :o)

 

Vraiment n'hésitez pas !

Que vous soyez sur Paris et sa région ou juste de passage à Paris : Le programme des cours de cuisine de Margot est disponible sur son blog Recettes d’une Chinoise, et vous pouvez la contacter directement sur son email margotzhang@gmail.com.


Sortie de son cours, on a juste envie de refaire :o), alors une recette de Margot issue de son blog. Vous pouvez d'ailleurs retrouver d'autres variantes des shāomài dans son livre et sur son blog... Pour les secrets de la technique, n'hésitez pas à vous inscrire à ses prochains cours.
     

Shāomài (烧卖)
   

Pour 25 shāomài

Ingrédients

200 g de farine
140 ml d'eau bouillante

150 g de échine de porc haché
120 g de pousses de bambou
5 g de gingembre haché
2 ciboules chinoises
2 c. à soupe de vin jaune chinois (料酒 liàojiǔ)
2 c. à soupe de sauce de soja
2 c. à soupe d'huile de tournesol
1 c. à café d'huile de sésame grillé

Confectionner la pâte à ravioli en mélangeant l'eau bouillante petit à petit à la farine.
Former une boule, filmer et laisser reposer pendant au moins 30 min.

Rincer les pousses de bambou, les essuyer, et les couper en brunoise.
Laver essuyer et ciseler la ciboule.

Mélanger le porc avec le vin jaune chinois, les huiles, la sauce de soja,
puis ajouter les pousses de bambou en brunoise, le gingembre haché et la ciboule.
Bien mélanger et réserver.

 Fariner le plan de travail avec de la fécule de maïs ou de pomme de terre.
A l'aide d'un petit rouleau réaliser des cercles de ravioli.

Mettre une boule de farce au milieu de la pâte et rassembler les bords et pincer légèrement.
Cela forme un petit ravioli en forme de petite fleur.

  

Mettre les ShaoMai dans un panier à vapeur et faire cuire pendant 12-15 min à la vapeur.

  

Déguster de suite avec une petite sauce moitié vinaigre de riz - moitié sauce soja.

 

Pour information :

Pour ceux qui iront au Salon du Blog de Soisson (les 21 et 22 novembre prochain), Margot ferra une démonstration de cuisine Chinoise Samedi de 10h à 12h30 (au Lycée) où elle montrera la réalisation des Raviolis Guo Tie spécialité de Pékin (techniques de pliages des raviolis) et le Poulet aux noix de cajou et poivre de Sichuan  (cuisine au wok).

Une très belle rencontre en perspective à ne pas manquer :o)

Cours de cuisine chinoise de Margot Zhang :

Programme des cours disponible sur Recettes d’une Chinoise
Contact : margotzhang@gmail.com.

 N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

5 novembre 2015

Cake aux fruits confits - version mini cakes

J'avais dans le temps une excellente recette de cake aux fruits confits trouvée dans une magazine de cuisine, il y a des années... Mais au gré des rangements, des déménagements, je l'ai égarée !

Lorsqu'il y a quelques temps j'ai voulu refaire un cake aux fruits confits, j'ai donc été chercher sur le net et surtout pour ce type de recette chez Pascale ("C'est moi qui l'ai fait"). J'étais sûre d'y trouver mon bonheur, et en effet :o)

J'ai trouvé cette recette de Pierre Hermé, pas forcément fan de ses recettes (même si c'est un grand nom de la pâtisserie), je me suis laissée convaincre par les propos de Pascale. Ce n'est pas tout à fait la recette que j'avais par le passé, ce cake est un peu plus sec, mais il est vraiment pas mal.

J'ai par contre pris les fruits confits que j'avais sous la main, soit des raisins, des écorces d'oranges confites et des cerises... Il va sans dire que libre à vous de changer l'alcool comme l'a fait Pascale en remplaçant le rhum par du whisky et de mettre les fruits confits qui vous plaisent.

Avce un bon thé, ce cake devient une vraie pause gourmande :o)
       

Cake aux fruits confits
       

D’après une recette de Pierre Hermé

Ingrédients

pour un grand moule à cake ou 12 mini cakes

200 g de beurre demi sel ramolli
100 g de sucre
50 g de cassonade
4 œufs
300 g de farine
½ sachet de levure chimique
10 cl de rhum brun
150 g de cerises confites
150 g de raisins
100 g d'écorces d'oranges confites

Mettre les raisins dans le rhum et laisser gonfler au moins quelques heures (au mieux une nuit).
Nota : j'ai toujours un bocal de raisins au rhum dans mon réfrigérateur ;o)

Préchauffer le four à 180°C

Dans un récipient ou au robot, crémer le beurre et les sucres.

Ajouter les œufs un par un en mélangeant à chaque oeufs ajouté.
Incorporer la farine et la levure tamisés en plusieurs fois.

Ajouter les fruits confits et le rhum que les raisins n'auraient pas absorbé.

Verser la pâte dans le moule préalablement beurré et fariné.

Enfourner pour environ 1 heure pour un grand cake et 30 minutes pour les mini cakes.
Vérifier la cuisson à l'aide d'un couteau insérée au centre du cake, qui doit ressortir propre.

Démouler et laisser refroidir sur une grille.

On peut imbiber avec un peu de rhum le dessus du cake pour plus de goût.

    

 N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

Publicité
Publicité
2 novembre 2015

Entremets Coco - carotte et framboise

Ah un entremets, cela fait un moment que je n'en ai pas fait !

Celui-ci me trotte dans la tête et surtout sur mon calpin de notes depuis bien longtemps. Il vient du fait que j'adore les carottes râpées à la noix de coco de mon restaurant d'entreprise.

Et là vous vous dites que je suis la mode des gâteaux aux légumes ! Pas vraiment en fait, c'est plus un concours de circonstances. Et puis, les gâteaux de légumes existent depuis bien avant que ne sortent une multitude de bouquins sur les légumes dans les desserts.

Il y a des modes de livres culinaires assez amusantes, comme si ces auteurs avaient inventés le fils à couper le beurre. Cela fait bien longtemps que l'on trouve des desserts à base de légumes, peut-être moins en pâtisserie française, mais il n'y a rien de nouveau : carrot cake, gâteau au chocolat et courgette, pumpkin pie, tarte aux blettes de Nice, soufflet sucré à l'avocat et chocolat... Bref, rien de nouveau sous le soleil ou plutôt dans la cuisine.

Il y a même de grands chefs pâtissiers, dont Jean-François Foucher, ou des chefs cuisiniers, dont Alain Passard, qui associent des légumes dans leur desserts depuis des années.

Bref, ces auteurs n'ont rien inventé, ni moi d'ailleurs ;o)

Ceci étant dit, cet essai d'entremets a été concluant, mais mériterait quelques améliorations, notamment en supprimant la noisette. Un simple biscuit joconde ferait bien mieux l'affaire. Trop d'association de goûts n'est pas pour me déplaire, mais la noisette est beaucoup trop présente.

Pour la mousse de carotte, j'ai testé 2 versions avant de sélectionner celle qui serait dans cet entremets. La 1ère version fût réalisée à base d'un crème anglaise où le lait était remplacé par du jus de carotte. Même si le résultat était satisfaisant, le goût manquait de force et de peps. D'où la 2ème version, qui a clairement ma préférence, à base de jus de carotte collé et à laquelle on ajoute simplement de la crème montée.

Pour la décoration, et ce qui a eu la préférence d'une de mes filles, ce sont les petites fleurs de carottes confites au sucre... de vrais bonbons ! J'en avais fait beaucoup trop pour la décoration de cet entremets, mais elles ont disparu plus vite qu'elles n'ont été faites !
Une façon gourmande de faire manger de carottes aux enfants... bien que sucrée !

Si la mousse de carotte ne vous attire pas, vous pouvez très bien la remplacer par une mousse ou gelée de framboises, qui se marie très bien avec la noix de coco.
Et bien évidemment libre à vous de ne garder que les recettes de base... et faire votre propre association de parfum pour un autre entremets ;o) Car la carotte se marie très bien avec la coco, la framboise, l'ananas...

Pour finir, la décoration de la base de cet entremets est un clin d'oeil à Isabelle, dont j'ai gardé l'image en tête d'un de ses entremets à base de coco.   
      

Entremets

Coco - carotte et framboise

Cercle de 20 cm de diamètre

Dacquoise noisette

Ingrédients

110 g de blancs d'oeufs
25 g de sucre semoule
90 g de poudre de noisettes
90 g de sucre glace
15 gr de fécule de pomme de terre

Pré-chauffer le four à T°6 (180°C)

Monter les blancs en neige et les serrer avec le sucre semoule.

Mélanger ensemble la poudre de noisette, la fécule de pomme de terre et le sucre glace,
tamiser en une seule fois sur les blancs montés et bien fermes et incorporer délicatement.

Mettre l'appareil dans une poche à douille,
et pocher 2 disques de 18 cm de diamètre sur une feuille de papier cuisson.

Enfourner pour 10-12 minutes.
Laisser refroidir sur grille.

Lorsque le biscuit dacquoise est froid, le découper à la taille d'un cercle de 18 cm de diamètre (insert),
et déposer un des biscuits au fond du cercle, et réserver l'autre.

Votre cercle doit être chemisé d'un film rhodoïd pour faciliter le démoulage.

Gelée de framboises

Ingrédients

150 g de framboises surgelées
40 g de sucre
1 1/2 feuilles de gélatine

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau bien froide.

Dans une casserole faire compoter les framboises avec le sucre.
Ajouter la gélatine ramollie préalablement essorée de son eau, et laissez refroidir .

Une fois froide, étaler cette gelée sur le disque de dacquoise dans le fond du cercle à entremets.
Déposer le 2ème disque de dacquoise sur la gelée.
Laisser saisir au congélateur.

Mousse à la carotte

Ingrédients

150 g de jus de carottes
2 feuilles de gélatine
20 g de sucre
115 g de crème liquide entière

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau bien froide.

Faire chauffer le jus de carotte et le sucre.
Hors du feux ajouter la gélatineramollie préalablement essorée de son eau et mélanger.
Filmer et laisser refroidir jusqu'à ce que la gelée prenne presque.

Monter la crème liquide en crème montée (presque chantilly) et l'incorporer à la gelée de carottes.

Verser la mousse à la carotte sur le 2ème disque de dacquoise et réserver au congélateur.

Mousse à la noix de coco

Ingrédients

230 g de crème de coco
150 g de crème liquide entière
30 g de sucre
3 feuilles de gélatine
30 g de noix de coco râpée

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau bien froide.

Dans une casserole, faites chauffer la crème de coco avec le sucre.

Hors du feu ajouter la gélatine essorée et la poudre de coco.
Réserver jusqu'à refroidissement (environ 30 °C).

Monter la crème liquide en crème fouettée, et l'incorporer délicatement dans la crème coco en 3 fois.

Décercler l'insert dacquoise, gelée de framboise et mousse à la carotte.
Déposer le au centre d'un cercle à entremets de 20 cm chemiser d'un ruban de rhodoïd.
Couler la mousse coco en insistant sur les bords et lisser la surface.

Laisser prendre au réfrigérateur au moins 6 heures.
(On peut aussi congeler cet entremets à ce stade pour le garder pour le jour de la dégustation)

Glaçage coco

Ingrédients

150 g d'eau
120 g de sucre
100 g de crème liquide
150 g de lait de coco
80 g de chocolat blanc
5 feuilles de gélatine

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau bien froide.

Faire fondre le sucre dans l'eau, puis y ajouter la crème liquide et le lait de coco.
Parallèlement faire fondre le chocolat blanc au bain marie ou micro-onde.

Ajouter petit à petit la 1ère préparation au chocolat blanc et bien mélanger sans fouetter.
Dissoudre les feuilles de gélatine essorées de leur eau dans le glaçage.

Attendre que le glaçage soit à 30 - 34 °C environ pour l'utiliser.

Démouler l'entremets encore congeler, le placer sur une grille au dessus d'un récipient
et verser le glaçage sur l'entremets.
Si besoin faites une 2ème passe.

Réserver l'entremets au frais.

Carottes confites

Ingrédients

100 g d'eau
180 g de sucre
1/2 carotte

Eplucher, laver, sécher et couper la carotte en tranches fines.
Ici, je les ai découpé en forme de fleur, mais libre à vous de choisir la forme.

Faire fondre le sucre dans l'eau et y plonger les carottes.
Laisser confire à feu doux pendant 10 minutes.

Déposer les tranches de carottes sur une grille pour les laisser égoutter et refroidir.

Décorer votre entremets : ici fleurs de carottes confites, framboises et noix de coco fraîche.

  

et pour finir mes carottes confites... qui n'ont pas fait long feu ;o)

    

Vos versions de cette recette :

chez Régal en Cuisine

 N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

1 novembre 2015

Champagne de Vignerons, le gagnant

Comme vous le savez, dans le cadre du 6ème concours "Champagne en Cuisine" organisé par les Champagnes de Vignerons

Crédit photo

Crédit photo : Champagnes de Vignerons

il m'avait été donné l'opportunité de faire gagner à l'un d'entre vous une bouteille de champagne :o)

Le jeu s'est achevé vendredi dernier, ce qui m'a permis ce week-end de procéder au tirage au sort du gagnant.

Mes félicitations à 4ine81 :o)

Dont j'attends en MP l'adresse postale afin qu'elle puisse recevoir très vite son cadeau.

Bonne semaine à tous :o)

 

30 octobre 2015

Financiers à la noisette et fève de tonka

L'éternelle recette de financiers... Depuis le temps que je vous propose des recettes, je nepeux absolument pas prétendre que je n'aime pas ça !

Ici, il s'agit d'une version de financiers qui m'a été inspirée par un gâteau traditionnel de la Creuse, le Creusois, soit un gâteau à base de noisette qui ressemble beaucoup en texture au financier.

Pour donner un petit plus en terme de goût, j'ai associé à la noisette de la fève de tonka.

Une nouvelle version de financiers qui ont beaucoup plu :o)
       

Financiers
   

à la noisette et fève de tonka
    

Pour 8 financiers

Ingrédients

100 g de sucre glace
40 g de poudre de noisettes
de la fève de tonka râpée, selon votre goût (ici 1/2 c. à café)
40 g de farine
1/3 c. à café de levure chimique
110 g de blancs d'œufs
60 gr de beurre doux fondu

Allumer le four T°6 (180 °C)

Tamiser dans une terrine le sucre glace, la farine, la levure et la poudre de noisettes.
Ajouter les blancs d'œufs et bien mélanger.
Lorsque le mélange est homogène, ajouter le beurre fondu encore tiède.

Beurrer et fariner les moules à financier ou autre.
Remplir les petits moules.

Faire cuire pendant 12-15 mn (vérifier au couteau).
Démouler et laisser refroidir sur une grille.

  

 N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

27 octobre 2015

Yeux d'Halloween à la sauce tomate

Pourtant pas une tradition familiale chez nous, même si chaque année j'aime bien préparer des recettes sur le thème, une de mes filles est en plein préparatifs d'Halloween.. allez comprendre ?
Entre quelques vieux draps découpés pour faire des fantômes à suspendre, des chauves-souris ou araignées en papier, elle ne manque pas d'imagination.

Est-ce la perspective de quelques bonbons ? Sachant que ses illusions seront vite réduites à néant, si l'idée lui prenait de partir à la quête de quelques friandises, notre quartier n'est pas réputé ouvert à cette fête venant des pays anglo-saxons.

Alors je me suis mise en quête d'idées et de recette qui permettront de faire la fête à la maison sur le thème :o)

Une petite balade sur les blogs et sites anglo-saxons, pour découvrir une idée de plat bien sanguinolent, un rien "creepy" (flippant) tout à fait dans le thème (notamment sur le blog Lick the Bowl Good), qui m'a permis de transformer une de mes recettes classiques de boulettes de viande... en un plat d'yeux d'Halloween !

Un plat qui a bien fait rire au moins.

Bien évidemment... il est possible de faire cette recette sans le côté Halloween ;o)
        

Yeux d'Halloween à la sauce tomate
       

Pour une quinzaine d'yeux

Ingrédients

200 g de veau (épaule ou viande à blanquette)
150 g d'échine de porc
1/2 oignon
1 gousse d'ail
1 c. à soupe de persil plat ciselé
1 c. à soupe d'origan en poudre
2 tranches de pain de mie
50 g de lait
1 oeufs
sel
poivre
huile d'olive

des tranches de mozarella
des olives noires au naturel

1 boite de tomates concassées (environ 250 g)
1 petite boîte de concentré de tomates
4 à 5 c. à soupe d'huile d'olive
1 c. à soupe d'origan en poudre
1 cube de bouillon (type Kub'or)
sel
poivre

Préparer les boulettes de viandes en forme d'yeux :

Eplucher et hacher l'ail et le demi oignon.
Les faire revenir quelques minutes dans l'huile à la poêle pour faire un pré-cuisson.

Hacher les viandes.

Faire tremper le pain de mie dans le lait.

Dans un récipient, mélanger la viande, le pain de mie trempé, l'oeuf, le persil ciselé et l'origan.
Assaisonner.

Former les boulettes de viande.

Pour les décorer façon Halloween :
Découper des rondelles de mozarella à l'aide d'une douille ou un emporte pièce.
Déposer et enfoncer légèrement les rondelles de mozarella dans les boulettes de viande.
Déposer une rondelle d'olive noire dessus.

    

Filmer et réserver.

Pré-chauffer le four à 180°C.

Préparer la sauce en mélangeant ensemble :
les tomates concassées, le concentré de tomates, l'huile d'olive, l'origan, le sel et le cube de bouillon préalablement réduit en poudre.

Déposer la sauce dans le fond d'un plat allant au four, et répartir les yeux dans le plat.
On peut y mettre quelques lanières fines de mozarella pour faire comme des vers ou asticots ;o)

Enfourner pour 20-30 minutes.

Servir avec des pâtes.

    

 En version habituelle ;o) parce que cette recette peut se faire sans le décors d'Halloween.

 N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

23 octobre 2015

Chataignes (栗) - wagashi d'automne - mes 1ères pâtisseries japonaises ou presque

Dernièrement sur mon blog photo, je vous avais raconté le cours de pâtisserie japonaise que j'avais suivi à Kyoto. Depuis lors je n'avais pas encore eu le temps d'en faire à la maison, malgré le fait que j'ai rapporté des livres de wagashi japonais... mais la traduction va être longue !

Cependant j'ai retrouvé une recette qui m'a fait craqué sur le blog Wagashi Maniac (un blog allemand-anglais dédié aux wagashi, une mine d'or sur le sujet) et totalement de saison.

Comme je vous l'avais expliqué, les pâtisseries japonaises suivent les saisons. Alors en cette saison, il n'est pas rare de trouver des wagashis représentant un fruit de saison : la chataigne.

La chataigne ou kuri () en japonais, est très classique au Japon, et même en Asie (notamment en Chine). Au Japon, on dit même qu'il était cultivé avant le riz !
La variété japonaise provient du Châtaignier crenelé (castanea crenata) dit "châtaignier du Japon". On trouve en cette saison, comme à Paris, dans les rues des revendeurs de marrons grillés, mais avec un emballage plus soigné.

On les aussi trouve confit au sucre, un peu façon marron glacé, mais en recette salée cuit dans du riz (dit "kuri okowa"). D'ailleurs pour preuve que les japonais aiment la chataigne, l'une des pâtisseries françaises préférées des japonais est le Mont-Blanc ;o)

Bref, ici ce n'est pas vraiment une recette japonaise, mais d'inspiration. Cependant le résultat est assez bluffant c'est aussi peu sucré que les vrais wagashis et en terme de goût on retrouve bien un air japonais avec la kinako et la chataigne.

Pour ceux qui ne connaissent pas, le kinako (きなこ) il s'agit de poudre de soja grillé. On l'utilise souvent pour recouvrir les mochis. On en trouve dans les magasins japonais ou asiatiques ou sur le web. C'est le seul ingrédients un peu particulier que contient cette recette.

   

Comme dans la recette d'origine, j'ai fait 2 formes : l'une en chataigne, ce qui est la version plus chocolatée, et une en boule fourrée, qui est la version plus chataigne.
A vous de choisir.

Une recette super simple et rapide... pour une petite douceur pas trop sucrée, pleine de goût et qui convient au sans gluten :o)
      

Chataignes (栗)
         

Pour 6 chataignes et 6 gouttes

Pâte à la chataigne

Ingrédients

100 g de crème de marron
4 c. à soupe de kinako

Faire chauffer la crème de marron, et y ajouter le kinako.
Bien mélanger et laisser cuire en remuant constamment afin d'obtenir une consistance comme de la pâte d'amande.

Pâte chataigne - chocolat

Ingrédients

120 g de crème de marron
20 g de chocolat noir de couverture
3 à 4 c. à soupe de kinako
2 c. à soupe de cacao en poudre
1 c. à soupe de rhum brun

Faire chauffer la crème de marron avec le chocolat et le faire fondre.
Ajouter le kinako, la poudre de cacao et le rhum.

Bien mélanger et laisser cuire en remuant constamment afin d'obtenir une consistance comme de la pâte d'amande.

Laisser refroidir les 2 pâtes.

Former les chataignes :
Une boule de pate chocolat - chataigne de la taille d'une chataigne et un disque de pâte chataigne que l'on dépose dessous.

Si besoin, huiler légèrement vos mains avec de l'huile de colza.

  

Pour les gouttes :

en image la technique trouvée dans un livre de wagashi japonais.

    

 

A déguster avec un bon thé :o)

 
      

Et n'oubliez pas !
        
Vous avez encore jusqu'au 29 octobre prochain pour tenter de gagner du champagne en me laissant un commentaire en me racontant une de vos anecdotes autour du champagne sous ma recette de Nage de framboises et pêches blanches à la fleur d'hibiscus, glace thé matcha et biscuits roses.

 N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

Publicité
Publicité
Publicité