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Macaronette et cie
sucre
30 novembre 2013

yuzucello

C'est bien l'automne, et la période des agrumes.

Et j'ai enfin pu retrouver des yuzus frais chez les japonais du 9ème arrondissement de Paris. L'occasion de refaire du yuzu confit, et surtout d'expérimenter une liqueur au yuzu, façon limoncello.

Le yuzu (ou Citrus ichangensis) est le citron que je préfère, croisement entre un citron et une mandarine, il est originaire d'Asie.

En fait à la base c'est un citron chinois, qui pousse à l'état sauvage au centre de la Chine et au Tibet (d'où une grande résistance au froid jusqu'à -10 °C). Introduit au Japon et en Corée au VIIème siècle, c'est dans ces pays qu'il est maintenant le plus cultivé, et d'où on le connait.

Il a un goût incomparable, et est moins acidulé que le citron commun. Il a la forme d'une mandarine, mais la couleur jaune du citron. Sa feuille est caractéristique puisque divisée en deux, ce qui permet de le reconnaître lorsqu'il y a des feuilles... bien que son parfum soit aussi très caractéristique.

En général, les fruits ont peu de jus, mais par contre en le coupant on découvre qu'il est bourré de pépins très imposant. D'ailleurs, je vais faire l'essai d'en planter... qui sait :o)
Son parfum provient principalement de son zeste, que l'on peut trouver sécher. Là je voulais dire merci à Fadila grâce à qui je n'ai plus à attendre les yuzu frais de l'an prochain.

D'après des recherches, il parait qu'en début d'hivers au Japon, il est bon de prendre des bains au Yuzu pour se tonifier et éviter les maladies.

Au Japon, on trouve un alcool à base de yuzu appelé yuzukomachi, mais pour en faire il faut du shōchū (sorte d'eau de vie à base de riz, d'orge, de sarrasin, de blé ou autre céréale), mais là je n'en ai pas. Donc j'ai fait avec de l'alcool de fruit, le même que j'utilise pour les liqueurs de fruit et que l'on trouve dans le commerce.

Bon c'est vrai vu le prix des yuzus frais (plus petits et un peu moins chers que les années précédentes), et comme mon yuzu"nier" du jardin est encore trop jeune pour donner quoique ce soit... je n'en ai pas en faire des litres. Mais juste assez pour en profiter un peu :o)

Pour la recette, j'ai pris celle de Torchons et Serviettes... à vrai dire toutes les recettes sont assez similaires les unes aux autres, ça permet de connaître de nouveau blog en même temps.

Si vous n'avez pas de yuzu... la recette vous servira pour faire du limoncello biensûr avec des citrons jaunes (de préférence bio), mais aussi toute autre liqueur à base d'autres citrons.
         

Yuzucello
       

Ingrédients

3 yuzus non traités
25 cl d'alcool de fruit à 40°C
125 g de sucre
25 cl d'eau

A l’aide d’un économe ou d'un couteau d'office, récupérer la peau des yuzus en évitant la partie blanche.
Couper grossièrement les morceaux de peau.

 

Mettre les morceaux de peau de yuzu dans de l'alcool dans un bocal hermétiquement fermé.
Laisser macérer 25 jours à l’abri de la lumière.

Au bout du temps de macération, faire chauffer l'eau et le sucre afin d'obtenir un sirop.
Compter environ 5 - 6 minutes à compter de l'ébullition.
Laisser refroidir complétement.

Filtrer l'alcool dans une bouteille afin de retirer les morceaux de peau de yuzu,
ajouter le sirop refroidi.

Se conserve des mois.

 

parchemin :

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17 novembre 2013

Tarte Tatin

La Tarte Tatin est d'abord un souvenir de ma maman... qui faisait la meilleure du monde, bien évidemment. Et pour le coup, je n'ai jamais mangé de Tarte Tatin aussi bonne que la sienne.

Malheureusement en dehors de quelques images de ma maman faisant la Tarte Tatin, elle n'a pas eu le temps de m'apprendre à la faire.

Lors du Salon du chocolat, j'ai eu l'occasion de rencontrer un chef passionnant, une mine de l'histoire de la gastronomie et des recettes de notre patrimoine culinaire français, je veux parler de Marcel Fraudet.
Je n'ai pas eu le temps de discuter suffisamment avec lui, mais c'est vraiment une personne que l'on écoute comme les enfants écoutent les conteurs d'histoire. De retour à ma maison, ni une ni deux, je me suis empressée d'acheter les livres de Maryvonne Miquel, auxquels ce grand chef a contribué.

Mais pourquoi vous raconter cette rencontre ? Et bien, il s'avère que Marcel Fraudet est aussi le spécialiste de la Tarte Tatin.

Là aussi ni une ni deux, je me suis empressée de récupérer sa recette de Tarte Tatin, qui est l'original de la recette des Soeurs Stéphanie et Caroline Tatin.
Et comble du bonheur, en faisant cette recette, j'ai reconnu les étapes que ma maman suivait pour faire sa merveilleuse Tarte Tatin (bien évidemment elle n'avait rien inventé, elle suivait juste la recette originale).

Une recette juste comme il faut à condition d'y mettre les bonnes pommes.
        

Tarte Tatin
       

Ingrédients

1 cercle de pâte feuilletée (toujours maison pour moi avec la recette ici - la moitié de la quantité suffit pour cette recette)
1,6 kg de pommes (type Reine de Reinettes, Breaburn, Royal  Gala...)
100 g de beurre
150 g de sucre

Pré-chauffer le four à 220 - 230 °C

Dans un moule à manquer de 28 cm de diamètre, faire fondre et caraméliser le sucre et le beurre.
Cette opération se fait sur une plaque de cuisson ou sur le gaz.
En surveillant l'évaporation et la caramélisation : arrêter lorsque la couleur vous convient

Eplucher les pommes, enlever les pépins et les couper en 4.

Répartir les quartiers de pommes dans le moule à manquer sur le caramel.

 

Enfourner pour 15 minutes.
Vous pouvez couvrir d'un papier aluminium pendant la cuisson pour éviter que le dessus des pommes ne brûle.

Sortir les pommes et laisser refroidir une dizaine de minutes.

Baisser le four à 200 °C.

Etaler la pâte feuilletée,
et découper un cercle de pâte feuilletée de 2 cm de diamètre de plus que la dimension de votre moule.
Mettre le cercle de pâte sur les pommes, et enfourner pour 30 - 35 minutes environ.

Sortir du four et laisser reposer au moins 10 minutes avant de démouler.
Ce temps d'attendre permet que la pectine des pommes fige le caramel.

Si la tarte ne se démoule pas, passer légèrement le cul du moule sur une plaque de cuisson.

Servir et déguster tiède.
Accompagner de crème fouettée ou de glace vanille, mais tout seul c'est juste excellent.

 

parchemin :

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28 octobre 2013

Crème de potimarron - un petit dessert revu à la chinoise

On reste en Asie pour une recette sucrée cette fois.

J'aime bien me balader sur les blogs étrangers, même si je n'en comprend pas la langue. Cela donne parfois des idées, mais surtout cela montre à quel point la cuisine est universelle, et aussi que la mondialisation a aussi fait évoluer les recettes et façon de manger à travers le monde.

Voici donc une recette de crème au potimarron, donc bien de saison, pour laquelle j'ai totalement flashée lorsque je l'ai trouvée sur le blog "城市边缘的麦子" (soit littéralement "Bord urbain de blé" ou peut-être "Destin urbain de blé".... là pour la traduction c'est bien trop compliqué ! Moi j'aime bien la 2ème - si toutefois elle est correcte !).

J'aime beaucoup ce blog, la force des images !, même si je ne comprends pas les recettes.

Lorsque je décide de me lancer dans une des recettes étrangères, cela me prend beaucoup de temps pour traduire les ingrédients et être sûre que c'est bien tel ou tel ingrédient.
Petit conseil : Google traduction peut être un bon début et bien souvent une bonne partie de rigolade provoquée par les erreurs de traduction ou le mot à mot. Mais si on veut faire une recette d'une langue que l'on ne connait pas, on n'échappe pas à demander l'aide des copines... ou à la recherche en image ingrédients par ingrédients, et là c'est certainement le plus sûr.

Après avoir récupéré la liste des ingrédients, pour le reste, je fais à l'inspiration selon mon référentiel des techniques de base. Et là c'est très cohérent avec la méthode traditionnelle chinoise pour donner les recettes, que j'ai découverte au travers de la lecture d'un superbe livre "La Baguette et la fourchette" de Yu Zhou (éd Fayard).

Petit extrait du Livre de Yu Zhou :

"Les livres de cuisine ne servent donc qu'à donner une indication générale.
C'est au lecteur de se forger sa propre opinion et de trouver la voie qui lui convient.
C'est précisément là que réside l'art culinaire.
D'ailleurs, selon un proverbe chinois : "Le livre est figé, mais l'homme est vivant
"".

C'est vrai que cela s'applique plus à la quantité des ingrédients qu'à la méthode, mais j'adapte :o) et je me forge mon opinion et ma technique !

Mais revenons à la recette, je ne pense pas que cette recette ait une quelconque tradition chinoise, mais c'était fort bon et surtout peu sucré, juste comme j'aime... parfait quoi :o) (si vous êtes bec sucré, ajoutait un peu de sucre, pour ne pas être déçu).

Et par la même occasion, cela pourrait faire un dessert sympa pour Halloween ;o)
          

Crème de potimarron

 

南瓜奶酪布丁
      

Ingrédients :

80 g de cream cheese
60 g de sucre
280 g de lait entier
200 gr de crème liquide
4 oeufs
5 g de jus de citron (ici du yuzu)
200 g de purée de potimarron (soit du potimarron cuit à la vapeur)
1/2 gousse de vanille
poudre de caramel au beurre salée (ça c'est pour la Bretagne !)

Préchauffer le four à 150°C

Détendre le cream cheese avec le sucre et le jus de citron afin d'obtenir une crème.
Ajouter les oeufs et mélanger, puis la purée de potimarron.

Faire chauffer sans faire bouillir le lait et la crème liquide avec la gousse de vanille grattée.
Ajouter le lait au mélange.

Verser dans des ramequins, et mettre à cuire au bain marie environ 30-40 minutes.
Vérifier la cuisson à la pointe d'un couteau qui doit ressortir propre.

Laisser refroidir et mettre au réfrigérateur quelques heures (ou mieux une nuit)

Au moment de servir saupoudrer de poudre de caramel, et faire griller au chalumeau.

 

parcheminCrème_de_potimarron

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1 septembre 2013

Farz pouloud

Toutes les bonnes choses ont une fin... Vous l'aurez compris me voici de retour et "définitivement" rentrée de vacances :o(, et "prête" à reprendre le chemin du travail... tout cela pour n'apprécier qu'encore plus les prochaines vacances ;o)

Cet été a été fortement breton, puisqu'après une petite escapade en Sud Finistère dans la famille, nous sommes allés passer 2 semaines en Nord Finistère entre le Bro-Leon et le Bro-Dreger, soit entre le Trégor et le Léon, autour de Morlaix pour être plus précis, partie du Finistère que nous n'avions pas encore eu l'occasion de visiter.

S'agissant des recettes locales, il n'y a que l'embarras du choix, mais comme je suis plus bec sucré que salé, je garde le kig ha farz et son lipig, la tarte à l'oignon rosé de Roscoff, et autres recettes pour plus tard.

Pour bien recommencer l'année, je vais donc commencer par une ancienne recette sucrée locale, qui pourrait plaire aux petits écoliers, collégiens... à l'heure du goûter... et bien évidemment aux grands gourmands, soit le farz pouloud.

Il existe en Bretagne, et principalement en pays Léon, toutes sortes de farz. On entend par farz ou fars, une préparation à base de farine de sarrasin ou de froment et de lait, selon les goûts et les régions, salées ou sucrées, avec des oeufs ou pas. Il existe autant de recettes de que pays et de famille, certain gardant jalousement leur recette, d'autre les partageant avec plaisir.

La recette de farz pouloud que je vous mets ici est tirée d'un ouvrage de référence en matière de cuisine bretonne, soit "Le grand classique de la cuisine bretonne" de Jacques Thorel (éd Ouest France), ancien chef étoilé aujourd'hui en retraite, qui a constitué au travers de cet ouvrage un véritable inventaire bien évidemment non exhaustif de recettes bretonnes. Cet ouvrage répertorie pas moins d'une trentaine de recettes de farz différents.

Le farz pouloud est une vieille recette du pays Léon, que l'on préparait au coin du feu dans une grande poêle. Plus facile à faire que le farz buan (buan signifiant "vite" d'où son nom de fars rapide), dont la recette est quasi identique mais cuite en forme de crêpe épaisse, le farz pouloud est lui en "morceaux". Il faut dire que rien d'étonnant puisque pouloud en breton veut dire "grumeaux". Mais vous trouverez beaucoup de famille bretonnes qui utilisent indistinctement le nom de farz buan et farz pouloud... Je dirais que c'est une question phare sur laquelle je n'ai pas d'avis, mais juste l'envie d'en manger.

Le farz pouloud est en goût à mi chemin entre la crêpe et le far, avec un petit goût proche du pain perdu, pour ceux qui ne connaissent que ce dernier. 

C'est facile et très rapide à faire... et cela se mange aussi vite. Un vrai délice qu'on me réclame.

On peut facilement agrémenter cette recette selon ses envies et ses goûts avec des raisins secs imbibés de rhum ou de lambig, de petits morceaux de pommes, de cannelle... bref à décliner à l'infini, ou comme on préfère ici à faire tout simplement nature.

Allez pour finir vous pourrez réduire la quantité de beurre, que j'ai moi-même déjà réduite (c'est une recette bretonne ne l'oublions pas). Je l'ai d'ailleurs déjà réalisé avec moins de beurre, et le résultat est tout à fait correct.
         

Farz pouloud
       

Pour 6 personnes

Ingrédients

150 g de sucre semoule
250 g de farine
3 oeufs
1/2 l de lait entier
80 g de beurre demi-sel

Dans un récipient, fouetter les oeufs à la fourchette, ajouter le sucre et mélanger afin de bien incorporer le sucre.

Ajouter ensuite petit à petit la farine tout en mélangeant et en évitant de former des grumeaux.
Ajouter enfin le lait.
Vous allez obtenir une pâte un peu liquide (moins qu'une pâte à crêpe cependant).

Faire chauffer une poêle à feu vif.
Faire fondre la moitié du beurre, et verser la pâte dessus.
Remuer constamment avec une cuiller en bois ou une spatule de façon à former des morceaux.
Suivant la taille des morceaux que vous souhaitez, vous pouvez même remuer la pâte à la façon des oeufs brouillés.

Lorsque la pâte se détache et que les morceaux sont formés,
ajouter le reste de beurre pour bien dorer les morceaux et les rendre croustillant.

A ce moment là, on peut aussi ajouter en même temps 2 cuil à soupe de sucre afin de caraméliser les morceaux.

Servir de suite chaud, légèrement saupoudrer de sucre.

 

   

Pour finir :

Quelques photos choisies du Finistère nord entre le pays du Trégor et du Léon, d'un côté et de l'autre de la baie de Morlaix.

Grande marée du côté de Primel-Tregastel... qui a dit qu'il pleuvait en Bretagne ?

Epaves de bâteaux du côté de Le Diben.

Léon pays de l'artichaut de Bretagne - Ici, presqu'en fleur.

Enclois paroissial de Guimiliau, l'un des plus beaux du circuit des enclois paroissiaux, au sud de Landivisiau.

Détail du calvaire de l'enclois paroissial de Saint Thegonnec.

Du côté de Carantec, vue sur l'île Louët

Grande marée dans le port de Roscoff.

parchemin :

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12 mars 2012

Gâteau d'Hervé ou gâteau lorrain

Voici un petit gâteau qui court de blogs en blogs et sur FB grâce à Hervé et son magnifique blog gourmand et sucré : Les Ateliers d'Hys.

A force de le voir de-ci et de-là... et bien, je l'ai testé sur un coup de tête, un mercredi. Un gâteau simple pour le goûter des enfants. D'autant qu'Hervé annonçait dans son billet que l'on pouvait le faire sur un coup de tête : ce qui est totalement vrai.

Ce gâteau a la particularité de se faire exclusivement avec du blanc d'oeuf, comme pour les visitandines de Nancy, dont je vous parlerais dans un prochain billet.

La recette de ce gâteau est à garder bien précieusement puisqu'il permet de finir les blancs d'oeufs, lorsque l'on fait certaines crèmes : crème pâtissière, anglaise... ou lorsque l'on a fait des desserts portugais qui utilisent des quantités astronomiques de jaune (Na ! je l'ai dit ;o))

Le gâteau d'Hervé est simplement un délice ultra léger... Il est vraiment trop trop bon. Alors je vais contribuer via ce billet à le faire courir peut- être au moins jusqu'à votre cuisine et votre assiette.

Merci Hervé :o)
          

Gâteau d'Hervé

ou gâteau Lorrain
          

Ingrédients

140 gr de blancs d'oeufs
140 gr de sucre
90 gr de farine
85 gr de beurre
sucre glace

Faire fondre le beurre et le laisser refroidir.

Pré-chauffer le four T° 6 (180°C)

 Beurrer un moule à manqué de 18-20 cm de diamètre
et recouvrir le beurre d'un peu de sucre semoule afin de recouvrir les parois du moule.
Mettre le moule au réfrigérateur.

Monter les blancs en neige bien ferme,
et dès que les blancs sont montés verser progressivement la moitié du sucre  pour bien les serrer.

Ajouter le reste de sucre et la farine tamisée aux blancs en neige, et incorporer délicatement.

Verser ensuite le beurre fondu refroidi, et mélanger délicatement.

Verser l'appareil dans le moule,
et faire cuire 25 mn (voir plus Hervé parle de 40 à 50 minutes).
Recouvrir le gâteau à mi-cuisson d'une feuille d'aluminium pour éviter que le dessus ne brûle.

Démouler et laisser refroidir sur une grille.

             
Lorsque le gâteau est froid, saupoudrer généreusement de sucre glace.

J'ai décoré avec une croix de Lorraine en poudre de cacao,
pour cela pré-découper la forme d'une croix de Lorraine dans une feuille de papier,
déposer la sur le gâteau saupoudré de sucre glace,
et saupoudrer de poudre de cacao ;o)


Nota : je viens de trouver un reportage sur un boulanger de Lorraine, qui fait le gâteau lorrain en dessinant un croix  de  Lorraine dessus - comme quoi l'idée existait bien avant que je ne fasse le gâteau d'Hervé. Son histoire m'a touchée : "le pot de terre contre le pot de fer"  et parfois sur des trucs qui me dépasse (même si juriste je comprends la théorie... parfois... il y a la loi et l'esprit) : article ici.
            

  

 parchemin :   Gâteau_d'Hervé_ou_gâteau_Lorrain

drapeau_anglaisEnglish version of recipe :  

 

Vos versions de la recette :

chez Pascale : La cuisine de Pascale

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4 août 2011

Pudim de veludo et quelques photos de Madère

Si on n'aime la crème renversée, on n'aime sans aucun doute le pudim de veludo (flan velouté), connu aussi au Portugal sous le nom de pudim caramelo ou pudim do ovos.

C'est à Madère, et au Portugal, un dessert très classique, que l'on retrouve sur toutes les cartes de restaurant (en tout cas c'est le cas à Madère). Ce délicieux dessert dont j'avoue avoir fait une cure pendant les vacances, ne comprend que de bons produits de base : sucre, oeuf et lait.

Comme toutes recettes portugaises de desserts qui se respectent, il y a des oeufs en quantité. Je ne sais pas d'où cela vient, mais c'était aussi le cas des recettes que je vous avais déjà données pour utiliser les jaunes en grandes quantités (ici et ).

Comme nous avions une super cuisine dans l'appartement que nous avions loué à Funchal, et que le soir avec les enfants c'est bien plus agréable et simple de manger à la maison, que d'aller au restaurant où le temps est souvent trop long, je me suis amusée à réaliser un pudim de veludo caseiro, soit maison !

Cette recette va me permettre de partager avec vous quelques photos de Madère.

A Madère, les produits laitiers (beurre, lait...) proviennent essentiellement des Açores. Nous n'avons trouvé qu'une sorte de fromage local, ce qui ne semble pas étonnant vu que les quelques vaches croisées sur l'île de Madère était par "troupeau" de 1 ou 2.

Il faut dire que lorsque l'on voit la taille des champs et le relief de l'île, on comprend vite que l'élevage intensif est compliqué, voir impossible.

 

La motorisation de l'agriculture est très limitée, et pourtant chaque espace cultivable de l'île semble l'être, avec au sud la culture de la banane et de légumes, et au Nord les vignes du fameux vin de Madère.
On trouve des champs ou jardins de poche dans chaque recoin, dont pour certains on est légitime à se demander : comment s'y rendre ou même rapporter ses produits ? 
Je vous laisse d'ailleurs, aller récolter le raisin sur le flanc de falaise, pendant que je suis, le messieur de l'autre photo, pour récolter les haricots ;o)

   

Les champs au pied des falaises, dont ceux au pied de Cabo Girão (falaises hautes de 580 mètres, connues pour être les 2èmes plus hautes falaises d'Europe) montrent bien que tout coin cultivable l'est ou l'a été.

Vue sur les falaises de Cabo Girão depuis Camaras dos Lobos (ci-dessus)
et vue des champs de culture depuis le sommet des falaises
(ci-dessous - image typique des guides touristiques de Madère).
Il existe aujourd'hui des petits téléphériques pour descendre plus facilement dans les champs aux pieds des falaises, comme à Cabo Girão ou à Santana.

Et enfin les champs vue de la mer.

Lorsque j'ai testé la recette de Pudim de veludo à Madère, je n'ai pas pu m'empêcher de modifier la recette du livre, d'abord  en m'inspirant de la recette d'une amie (recette du Portugal continental), ensuite parce que je n'avais pas envie de gâcher des jaunes d'oeufs (allez savoir pourquoi ?) et surtout parce que je ne voulais pas un dessert trop sucré (la recette initiale contient au total 800 gr de sucre !).

Pour que vous ayez la vraie recette, je vous ai mis entre parenthèse les quantités normales, qui sont celles des livres de Julio Pereira : "Gastronomie de Madère" et son superbe livre "Sabores - receitas tradicionais Madeirenses" dont les recettes sont classées par ville. (Les livres sont pris en photo sur un morceau de tissus traditionnel de Madère qui sert pour les costumes, mais dont je vais faire une nappe).

Le pudim de veludo est pour moi le cousin portugais de notre crème renversée, avec beaucoup plus d'oeufs et des arômes en plus.
Et à vrai dire maintenant que je connais les deux versions, le supplément d'oeuf dans la version portugaise rend cette crème bien plus onctueuse et à mon goût. Mais j'avoue que cela ne me ferra pas abandonner ma recette familiale qui ne contient que 6 oeufs, il faut bien reconnaître ce qui est ;o)
  

Pudim de veludo

Ingrédients

250 gr de sucre (500 gr)
14 oeufs (12 jaunes et 6 blancs)
1 l de lait entier
1 bâton de cannelle
100-80 gr de sucre (300 gr de sucre)
1 zeste de citron rapé

Préchauffer le four à 180°C (T 6)

Dans une casserole, faite caraméliser 250 gr de sucre à sec à feu doux.
Lorsque le sucre tourne caramel, le verser dans un moule à flan, en couvrir les rebords au maximum,
et laisser refroidir.

Dans un grand bol, battre les oeufs en omelette,
y ajouter la cannelle, le zeste de citron, 80 gr de sucre et le lait.
Bien mélanger le tout afin que le mélange soit bien homogène.

Verser la préparation dans le moule à flan,
et faire cuire au bain-marie au four pendant 45 minutes.

Vérifier la cuisson au couteau (la pointe doit ressortir propre).
Laisser complétement refroidir
et mettre au réfrigérateur pendant quelques heures avant de démouler dans un grand plat à rebord.

Déguster bien frais.
Ici, accompagné d'un poncha, mais ce sera l'objet d'un prochain billet.

 

 parchemin :  Pudim_de_veludo

drapeau_anglaisEnglish version of recipe :  Pudim_de_veludo

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4 mars 2011

Kumquats confits (jīnjú mìjiàn)

Voici une recette pour en préparer une autre (pour bientôt), ou juste pour le plaisir.

Il est des aliments que l'on goûte mal. Si je peux m'exprimer comme cela.

Voici une nouvelle recette prise sur le superbe blog Recettes d'une chinoise (ici pour la recette), qui m'a réconciliée (si cela devait l'être) avec le kumquat.

Le kumquat, originaire d'Asie, est l'un des plus petits des agrumes.
Il appartient comme la mandarine, l'orange... et le
poivre du Sichuan (mais oui !) à la famille des rutacées. Comme les doigts de Boudha, dont il faudra que je vous parle un jour, mais contrairement à ses autres cousins agrumes, il se mange avec la peau, tel que.
Son nom en chinois signifie "madarine d'or" ou "orange d'or", et il est utilisé aussi bien pour désigner l'arbuste que le fruit.

kumquats

J'avais un très mauvais souvenir de kumquats mangés il y a quelques années, avec un souvenir d'un fruit très amer et sans vraiment de goût.
Comme quoi sans bonne recette et sans un bon produit : les chances d'aimer un produit sont très diminuées !

J'avais même tenté d'en faire à l'époque pour voir, mais la recette trouvée alors ne mentionnait pas le fait de les faire blanchir avant leur préparation.

Là j'avoue que cette recette est parfaite ! Et m'a plongée comme vous le verrez dans de prochains billets dans une période kumquats !

Kumquats confits (jīnjú mìjiàn)

kumquats_confits 

Ingrédients :

400 - 500 gr de kumquats frais,
100 gr de sucre en poudre (voir moins si vous les aimez plus acides),
de l'eau

Nettoyer les Kumquats et les mettre dans un récipient.

Faire bouillir environ 800 ml d'eau.
Une fois que l'eau boue faire tremper les kumquats dans l'eau.
Cette étape permet de leur enlever leur amertume.
Puis égoutter les.

Mettre les kumquats dans une casserole à fond épais ou un faitout.
Remplir d'eau froide afin de recouvrir les kumquats.

Ajouter le sucre,
et faire cuire à feu doux sans couvrir.

Lorsqu'il n'y a presque plus d'eau et que l'eau a fait place à un sirop,
arrêter la cuisson.

Conserver les kumquats dans un bocal au frais.

kumquats_confits_4

On peut les garder 1 mois - enfin si on n'a pas tout mangé avant ! A dire la vérité, lors du 1er essai de cette recette, je n'ai pas pu résister à en manger tiède une fois réalisés : et là ce n'était que du bonheur. Bilan, ils ont été promptement mangés, sans permettre de réaliser le dessert pour lequel j'avais l'intention de les utiliser !

Pas grave, j'en ai refais depuis ;o)

kumquats_confits_2

kumquats_confits_3 

parchemin Kumquats_confits

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27 mars 2010

Sucre de baies de Goji

Je ne sais pas si vous avez remarqué mais sur le côté de la 1ère photo pour mon billet sur la recette de Pancakes, il y a un flacon de sucre un peu rouge....

En fait c'est du sucre de baies de Goji. Une idée comme ça.

Je prends du sucre et une bonne poignée de baies de Goji que je mixe.

C'est assez sympa.

Je l'utilise pour saupoudrer les crèpes ou pancakes, pour manger avec les yaourts, et pour la pâtisserie.

sucre_Goji

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