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Macaronette et cie
pomme de terre
20 septembre 2014

Recette gagnante du Concours Pomme Ariane : Massepain d'Issoudun façon tatin et sa brunoise de pomme à la vanille

En début d'année, je vous avais raconté qu'il m'avait été proposé de découvrir les pommes Arianes Les Naturianes®, tout en participant à un petit concours de recettes des différentes Région de production de cette succulente pomme.

Je suis sûre que vous avez déjà croisé cette pomme légèrement acidulée, aussi bonne crue que cuite sur vos étals à l'automne et l'hiver dernier.

 

Pour ce concours, j'avais proposé de représenter la Région Centre avec une recette de Massepain d'Issoudun façon tatin et sa brunoise de pomme à la vanille, un mariage de 2 recettes de la Région Centre, le massepain d'Issoudun et la tarte tatin (Quand le Berry rencontre la Sologne !).

La compétition était très serrée, et j'avoue que j'avais oublié ce concours depuis. Outre la Région Centre, les différentes régions représentées étaient : le Val-de-Loire, le Sud-Ouest, le Coteaux Lyonnais ou le bassin Rhône-Méditérranée. C'est dire l'éventail gastronomique qui s'offrait aux concurrents.

Parmi toutes les excellentes recettes des différentes régions de production de la pomme Arianes, grâce aux votes des internautes,
ce sont les recettes de la Région Centre qui ont été plébicitées.

Pour la Région Centre, nous étions 10 : Chic, chic, choc…olat, Cuisiner tout simplement, Elo à la bouche, La petite cuisine de Sabine, La serviette sur la table, Les petites douceurs de Cricri,  Les recettes de Juliette,  Palais des lys et La Marmite à M’Alice (dont je vous donne ici les liens pour retrouver leur propre recette).

Resté alors au jury profesionnel en la personne de la pétillante Noémie Honiat
(chef pâtissier candidate de Top Chef et l'un des chefs du restaurant l'Univers à Villefranche de Rouergue)
de désigner la recette gagnante parmi les 10 recettes proposées pour la région Centre...

 

Et bien, j'ai eu la chance d'apprendre il y a quelques jours que c'était

ma recette qui avait gagné ce Concours Pommes Arianes !

L'occasion pour moi de vous la redonner bien évidemment, mais surtout

de remercier tous les internautes qui ont voté pour la Région Centre,

 de remercier le jury Noémie Honiat

et bien évidemment les Pommes Arianes Les Naturianes®.

N'hésitez pas à aller sur le site des Pommes Arianes, car même si ma recette est gagnante, les autres participants avaient aussi réalisé de très belles et appétissantes recettes de pomme.
             

Massepain d'Issoudun façon tatin
     

et sa brunoise de pommes Arianes

à la vanille
           

pour 4 - 6 cercles

Pommes Arianes caramélisées

Ingrédients :

6 pommes Arianes
45 g de beurre doux
50 g de sucre

Eplucher, évider et couper les pommes en petits morceaux.
Faire fondre le beurre dans une poêle et ajouter les morceaux de pommes,
saupoudrer avec le sucre, et laisser cuire jusqu'à quasi caramélisation.
Vos pommes doivent prendre un couleur caramel.

Réserver.

Massepain d'Issoudun
    Recette de Jean-Jacques Daumy

Ingrédients :

125 g de poudre d'amande
125 g de sucre
125 g de blancs d'oeufs
1 c. à café d'eau de fleu d'oranger
1 c. à soupe de maïzena
(c'est optionnel et pour ajouter de la consistence à la pâte en raison des pommes - mais pas dans la recette originale)

Préchauffer le four à 140 - 160 °C

Mélanger ensemble la poudre d'amande, le sucre, la maïzena et les blancs en évitant d'incorporer de l'air
Ajouter ensuite la fleur d'oranger et mélanger de nouveau.
Il faut que la pâte soit assez consistante.

Beurrer 4 - 6 petits cercles à entremets
Répartir l'appareil dans les cercles à entremets posés sur une plaque de cuisson recouverte d'un papier cuisson.
La pâte doit atteindre 2 cm d’épaisseur environ.

Répartir les morceaux de pommes caramélisés sur l'appareil et égaliser en tassant légèrement.

Enfourner pendant 35 - 40 minutes (vérifier la cuisson au couteau).

Brunoise vanillée de pommes Arianes

Ingrédients

2 pommes Ariane
quelques gouttes de jus de citron jaune
1/2 c. à café d'extrait de vanille

Laver et couper une épaisseur de chair extérieure des pommes
couper en brunoise, et mélanger au citron et l'extrait de vanille.

Servir les massepains tiédes entourés de brunoise de pommes vanillée.

 

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14 septembre 2014

Visite à la découverte des légumes de mer... et biensûr une recette

Il y a des hasards de rencontre, qui amènent de belles découvertes. C'est le cas avec Gilles Fournier, producteur de Lanvian Serres (La Breizh Salicorne) à qui j'avais évoqué lors de notre périple à la ferme de wasabi au printemps dernier, le souhait de faire un petit reportage sur ses étonnants légumes de la mer.

Au final, certes vous aurez dans ce billet un aperçu de ses cultures et de sa passion, mais je vous promets au fil du temps quelques billets gustatifs sur ses différents produits.
Après les avoir testés et cuisinés, personnellement, je suis plus que convaincue de l'intérêt des légumes de la mer.
       

Mais tout d'abord qu'est-ce qu'un légume de la mer ?

Et bien c'est une plante comestible, qui pousse dans un milieu salin, soit une halophyte ou plante halophile. Attention, je ne vais pas vous parler ici des algues, qui sont certes de végétaux pour la plupart, mais ne sont pas des plantes en tant que telles (le monde des algues est plus vaste et comprend même certaines bactéries).
Ici, il s'agit bien de plantes comme pourraient l'être les épinards, les carottes...

Pour vous mettre sur la voie, en France, le légume de la mer le plus connu et consommé n'est autre que la salicorne. Principalement connue en tant que condiment préparé en saumure ou au vinaigre comme les cornichons, la salicorne est aussi appelée "cornichon de mer", mais on peut aussi la consommer comme un haricot, d'où son autre nom d' "haricot de mer". Bien évidemment, la salicorne n'est pas le seul et unique légume de la mer, comme nous allons le découvrir.

Vous allez me dire : ça pousse en bord de mer ou dans les salins, ce billet va donc être truffé de photos de bord de mer... Ce pourrait bien être le cas car le Finistère Nord est magnifique, mais ici ni plage, ni bord de mer !

Mais alors ?

Et bien, nous sommes ici sur une culture innovante.

En effet, depuis 2008, le pari de Gilles est de cultiver les légumes de la mer sous serre, légumes dont on a l'habitude de dire que leur culture "est difficile voir impossible hors du milieu maritime" (dixit Claude Bureaux - jardinier en chef du Jardin des Plantes jusqu'en 2003). Vous me direz la culture sous serre, Gilles connaît bien. Ancien technicien de culture, devenu maraîcher depuis plus de 20 ans, il fait parti des producteurs de tomates adhérant de la coopérative Savéol, dont vous avez sûrement sans le savoir déjà dégusté quelques belles tomates de sa production... (l'occasion d'un autre billet).

Jusqu'à cette expérience, la salicorne était uniquement :

- soit récoltée sauvage dans les salins, notamment en Charente-Maritime et Baie de Somme, où son ramassage de façon traditionnelle, à la main ou à la faucille, se fait dans des périodes réglementées entre mai et août, et par de ramasseurs autorisés et formés pour éviter la disparition de la salicorne sauvage.

- soit cultivée en "champs" insubmersibles permettant une culture moins aléatoire par semage de graines sélectionnées, une récolte sur la même période que la salicorne sauvage, et un ramassage mécanique avec une machine à l'origine prévu pour le ramassage de feuilles de thé.

Ici, l’expérience va plus loin, puisqu’il s’agit d’une véritable culture sous serre, loin de la côté, quoique pas si loin puisque nous sommes en Bretagne.

Avec l'appui de l'équipe technique de Savéol, cette technique étant totalement inédite, et pour tenter l'aventure, Gilles a commencé la culture des légumes de mer sous serre par la salicorne. Essais après essais, l'expérience réussie, et il arrive à obtenir une salicorne de qualité, non traitée car en France la culture de salicorne sous serre n'existant pas, aucun produit n'est autorisé.

Notre visite commence par une arrivée auprès de gigantesques serres, comme on en voit beaucoup dans la région du Nord Bretagne. Nous ne sommes pas très loin de la mer et tout près de Brest.

A l’origine, il s’agissait de serres dédiées à la culture de tomates, qu’il a fallu réaménager pour permettre une culture adéquate pour la salicorne. Pour cela, les tuyaux de chauffe des serres servent en partie à installer les bâches noires de plantation qui vont servir de réceptacle pour la terre ou substrat de plantation.

Cela donne d’immenses bacs de plantation, sur lesquels sont posés des tuyaux d'irrigation tout du long.

Le substrat est ici organique, et issu d’une autre culture dont les plantes n’ont pas besoin des mêmes éléments pour pousser. La culture de salicorne ne requiert pas l’utilisation d’engrais chimique.

Le décor planté, tout commence par une semis.

Comme la plupart des plantes, et les halophytes ne font pas exception, on commence par semer les graines des futures salicornes (ici des salicornia europaea ou salicorne commune, espèce la plus récoltée et la plus cultivée. Elle est présente sur tout le littoral français). Ces graines sont minuscules et sont semées à l’aide d’une espèce de brouette à semis, qui dépose de façon uniforme les graines à la surface.

 

A ce stade, c’est similaire à la culture en "champs insubmersibles".

On arrose à l’eau salée, comme ce qui est fait pour la culture en champs insubmersibles… et on attend patiemment que la graine germe et que bébé salicorne pointe le bout de son nez, et pousse tranquillement.

Parfois, elle n’est pas la seule à pousser, « mauvaises herbes » ou autres halophytes, plus ou moins copines avec la salicorne. La seule solution est alors d’éliminer régulièrement les mauvaises herbes à la main et éclaircir les rangs si nécessaire.

 

 A droite : une spergule égarée (merci Gilles pour la correction) - A gauche : une mauvaise herbe

Au bout de quelques semaines, les plantules bien tendres s’étoffent, et vont pouvoir être récoltés avec une machine à l’origine dédiée à la découper des feuilles de thé (la même que celle utilisée dans les "champs insubmersibles"). Réadaptée, cette machine est idéale pour ne prélever que les parties les plus tendres des jeunes plantes.

Dans la nature, les graines de salicorne germent à l’automne, végètent en hivers et poussent au printemps. Mais ici, sous serre les conditions étant favorables et sans intempérie, la plante s’épanouie en quelques semaines, pour donner de jeunes plantes qui vont pouvoir être récoltées.

 

Un des petits soucis de cette culture, certes pas bio mais raisonnée et n’utilisant pas de pesticides, et que l’on rencontre de ça et là des petites bêtes… Même si je n’aime pas ces petites bêtes et notamment les araignées, j’avoue que j’étais bien contente d’en voir. Bon par contre, cela nécessite après la coupe un tri attentif pour éviter que le client n’ait une surprise dans son paquet.

Une fois coupée, il ne reste plus qu’à attendre que la salicorne repousse pour faire les coupes subséquentes des parties les plus tendre de la plante.

Lorsque le plant de salicorne devient adulte, et que la plante devient ligneuse, qu’elle fait du bois (c’est-à-dire qu’elle devient dure et filandreuse) ou qu’elle commence à monter en graine (la partie rose de la plante sur la photo ci-dessous), elle n’est plus agréable à manger. On ne la récolte plus.

  

Le plant est alors arraché et laissé sécher afin de service d’engrais pour d’autres cultures. La parcelle est ensuite nettoyée et réaménagée pour accueillir de nouvelles graines pour de nouveaux plants : le cycle de salicorne recommence.

Quant aux pointes de salicornes coupées, elles sont conditionnées en barquette à la main, et conservées au frais juste avant leur vente, soit aux restaurateurs, soit aux consommateurs.
On trouve ces barquettes bien souvent au rayon poissonnerie.

  

Et voici que s'achève la découverte de la 1ère culture sous serre de la salicorne. Si vous souhaitez en savoir plus, je vous invite à visionner le très joli film sur cette culture sous serre.

Ce début d’aventure positif a conduit Gilles à tester la culture d’autres légumes de la mer sous serre, mais ce billet étant un peu long, je vous ferais découvrir les autres légumes dans un 2ème billet.
     

Quant à la salicorne, jusqu’à là je ne la connaissais qu’en format « cornichon de mer », acheté en bocaux déjà préparée. Ce n’est pas mauvais en soi, mais sa consommation en est plus limitée à la maison étant donné que nous mangeons peu de condiments.
Par contre, grâce à cette visite, j'ai découvert la salicorne fraîche, et c'est vraiment un légume très intéressant en texture et en goût, aussi bien consommée crue en salade ou cuite comme les haricots verts. Je regrette déjà de ne pas en trouver aussi facilement en région parisienne (avis aux commerçants lancés).

D’un point de vue diététique, la salicorne, plante de la famille des Chénopodiacées, comme la betterave ou les épinards, est riche en sels minéraux et en vitamines. Elle est pauvre en calories. Rien que des avantages :o)

Alors elle mérite bien de terminer ce billet sur une recette... déclinable aussi bien crue que cuite, et qui a fait le bonheur des grands et des petits.

La version crue de cette recette de salade de salicorne est celle de Yvon Morvan, Chef étoilé de l'Armen à Brest (chef qui a crée la plupart des recettes que vous retrouverez sur le site de Gilles).
Ma touche personne a été d'y ajouter des tomates cerises et des coeurs de boeuf coupées en dès, et remplacer l'échalote par de l'oignon de Roscoff. Libre à vous de décliner cette recette à votre envie.
     

Salade de salicornes,
     

petits lardons
    

et dés de pommes de terre rissolées
         

Pour 4 personnes

Ingrédients

500 g de salicornes fraîches
1 oignon rose de Roscoff (ou 2 échalotes pas trop grosses)
1 belle pommes de terre
100 g de lardons
une dizaine de tomates cerises (option personnelle)
1 tomate coeur de boeuf (option personnelle)
beurre pour la cuisson (pas forcément salé)

6 c. à soupe d'huile d'olive
2 c. à soupe de vinaigre
le  jus d'un demi citron jaune
poivre

(Attention : de base dans cette recette pas de sel - les lardons et la salicorne apportent assez de sel à ceux seuls... maintenant si ce n'est pas assez salé pour vous rien ne vous empêche d'en rajouter lors de la présentation avec de la fleur de sel. Toujours une question de goût)

Eplucher, laver et couper en dès la pomme de terre (dès type macédoine ou un peu plus gros).
Réserver dans un récipient avec de l'eau froide.

Laver les salicornes et les essorer. Si les tiges sont trop longues couper les en 2.

Eplucher l'oignon rose, et ciseler le.

Laver les tomates. Couper les tomates cerises en 2
et la coeur de boeuf en dès de la même taille que la pomme de terre.

Dans un récipient, mettre les salicornes, l'oignon ciselé, les tomates, et poivrer.

Dans un petit bol préparer la sauce en mélangeant l'huile, le vinaigre et le jus de citron.
Ajouter à la salade et mélanger.

Faire précuire les dès de pommes de terre à l'anglaise (départ à froid et juste cuite dans la 1ère ébullition)
puis faire rissoler au beurre pour les rendre croustillants.

Parallèlement faire revenir les lardons.

Dès que c'est cuit dresser dans des assiettes individuelles ou dans une grand plat la salade
et parsemer de dès de pomme de terre rissolés et des lardons.

 

Comme je vous l'indiquais plus haut, cette recette peut se décliner en recette cuite pour accompagner une viande. La salicorne a alors la texture de haricots verts.
A noter, elle permet son côté salée à la cuisson.
          

Salicorne aux petits lardons
        

et dés de pommes de terre rissolées
       

Pour 4 personnes

Ingrédients

500 g de salicornes fraîches
1 oignon rose de Roscoff (ou 2 échalotes pas trop grosses)
1 belle pommes de terre
100 g de lardons
une dizaine de tomates cerises (option personnelle)
1 tomate coeur de boeuf (option personnelle)
beurre pour la cuisson (pas forcément salé)
poivre
Fleur de sel

Laver les salicornes et les essorer. Si les tiges sont trop longues couper les en 2.
Eplucher l'oignon rose, et ciseler le.
Laver les tomates. Couper les tomates cerises en 2

et la coeur de boeuf en dès de la même taille que la pomme de terre.

Eplucher, laver et couper en dès la pomme de terre (dès type macédoine ou un peu plus gros).
Faire précuire les dès de pommes de terre à l'anglaise (départ à froid et juste cuite dans la 1ère ébullition)

puis commencer à les rissoler au beurre.

Lorsque les dès de pommes de terre sont croustillants, réserver les sur du papier absorbant.
Dégraisser si besoin, et faire revenir les salicornes rapidement à la poêle.

Dès que les salicornes deviennent plus foncées et tendres,
ajouter les tomates pour les cuire légèrement et finir de cuire les salicornes.

Parallèlement faire revenir les lardons et l'oignon ciselé.

Rajouter les dès de pommes de terres rissolés, les lardons et oignons aux salicornes,
mélanger sur le feu pour uniformiser la température de l'ensemble.

Assaisonner et servir de suite.

 

Billet non sponsorisé

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4 avril 2014

Tourte charcutière aux légumes - Atelier autour des "aides culinaires charcutières" chez 750 g

En mars dernier, j’ai eu le plaisir de participer à un atelier fort sympathique organisé par les spécialistes des produits de charcuteries et 750g sur le thème des « aides culinaires charcutières à votre secours ».

Crédit photo : Sankar

Ce n’est pas la 1ère fois que je participe à ces ateliers autour des produits charcutiers pour créer des recettes, et c'est toujours un plaisir de convivialité et surtout de découverte.

Cette fois-ci nous avons travaillé autour de ce que l'on appele les "aides culinaires charcutières" ce qui recouvre des produits que nous utilisons tous plus au moins souvent, je veux parler des lardons, chiffonnade de jambon sec, tranches de chorizo, bacon…
Même si j'aime couper mes lardons moi-même en achetant des tranches de lards fumés ou pas... il faut avouer que parfois c'est bien pratique et que ça dépanne dans les urgences d'avoir des produits déjà conditionnés. C'est là qu'interviennent ces aides culinaires déjà plus ou moins conditionnés, pré-découpés pour au final faciliter la cuisine.

C'est toujours étonnant, il arrive entre blogueurs que l'on se croise, que l'on discute, papotte cuisine, mais pas que... et pourtant on a rarement l'occasion de cuisiner ensemble. Ces ateliers sont donc une belle occasion de cuisiner ensemble, des grands moments de partage, d'échange et surtout de convivialité.
Pour l'occasion, je faisais partie de la super équipe composé par Dorian, avec Delphine et Manon. Je peux vous dire que 4 blogueurs face à des beaux produits... ça phosphore, ça tente, ça ose, pour au final créer 2 belles recettes gourmandes.

Mais place à une de ces recettes, qui m'a particulièrement plus :
        

Tourte charcutière aux légumes
     

Crédit photo : Sankar

Ingrédients

6 tranches de jambon cru bien fines
350 g de petites pommes de terre
1 botte de petits navets nouveaux
2 ou 3 carottes nouvelles
1 botte d'oignons nouveaux
1 rouleau de pâte feuilletée
1 ou 2 càc de ras el hanout
1 c à café de gingembre frais râpé
1 c à soupe d'huile d'olive
1 petit verre de vin blanc
60 cl de bouillon de volaille
1 petit bouquet de coriandre effeuillé
1 c à café de miel liquide
1 jaune d'œuf
sel et poivre

Préchauffer le four à 180°C.

Laver les légumes, puis couper les carottes et les pommes de terre en petits tronçons.
Couper les navets et les oignons nouveaux en quartiers.

Faire chauffer un peu d'huile dans une cocotte, et y faire revenir les légumes coupés pendant 2 ou 3 minutes en remuant régulièrement. Ajouter sel, poivre, ras el hanout, gingembre mélanger
et ajouter le vin puis laisser réduire complétement.

Ajouter 40 cl de bouillon, couvrir et laisser mijoter à feu doux pendant une quinzaine de minutes.
Ajouter le miel et poursuivre la cuisson pendant 5 minutes à découvert, les légumes doivent rester al dente.

Verser tout le contenu de la cocotte dans un plat allant au four, saupoudrer avec la coriandre.
Si besoin ajouter un peu de bouillon de volaille.

Répartisser les tranches de jambon au milieu des légumes.

Couvrir avec la pâte feuilletée, en faisant éventuellement un décors, puis dorer au jaune d'œuf.
Faire une petite cheminée au milieu de la tourte.

Enfournez pendant une quinzaine de minutes jusqu'à ce que la tourte soit joliment dorée.

Servir bien chaud.

 

Crédit photo de gauche : Sankar / Crédit photo de droite : Dorian Nieto

 

Crédit photo : Sankar

Crédit photo : Sankar

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22 février 2014

Tartiflette mug cake

De retour de vacances de ski, on va prolonger les vacances à la maison avec une recette rapide et qui reste dans le ton des bons"petits" plats de montagne... enfin pas forcément bon pour la ligne ;o).

Comme chaque année, nous étions à Morzine pour la semaine, et bien évidemment nous avons rapporté du fromage et de la charcuterie en pagaille... enfin avec le temps on devient plus raisonnable, il faut bien l'avoue.

Pour ce midi, comme j'avais envie de faire quelque chose de super rapide, sans me casser la tête, en vidant les valisses, je suis tombée sur le Reblochon, et ça m'a donné envie de tartiflette... Vous me direz pas super rapide la recette !

Bref, le souci lorsque l'on rentre de vacances, c'est que le réfrigérateur est vide, le panier à légumes aussi, et qu'ayant roulé toute la nuit pour éviter les bouchons du retour, on n'a pas vraiment envie de sortir faire des courses... même pour 1 kilogramme de pommes de terre.
Reste alors d'oublier son idée de départ, de faire les fonds de placards pour voir ce que l'on va faire à manger... et de récupérer la seule et unique pomme de terre qui nous a gentillement attendu pendant les vacances... C'est peu pour faire une tartiflette !

Une pomme de terre, c'est pas grand chose, mais au final je repars sur mon idée de tartiflette, car une pomme de terre, c'est bien suffisant pour s'amuser à tenter des mugs cake tartiflette !

Le temps de faire cuire la pomme de terre à l'eau, de réunir quelques ingrédients... et c'est parti. Par contre, je n'avais aucune idée de ce que l'on met dans une tartiflette, mis à part les pommes de terre et le Reblochon... il faut dire aussi que je n'en ai jamais fait !

Hop le PC allumé, je recherche une recette pour m'inspirer. C'est là que je suis tombée sur la recette de Tartiflette présentée par Julie Andrieux, je note rapidement les ingrédients, le temps d'apprendre que la Tartiflette n'est pas une recette ancestrale, mais a été inventée dans les années 80 pour relancer la consommation du Reblochon... et bien je serais moins bête ce soir ;o)

Comme tartiflette vient du mot tartiflâ : pomme de terre en patois savoyard.... il va falloir que mon mug cake soit bien "pomme de terre", d'où l'idée de remplacer la farine de la recette de mug cake par de la purée en flocon.

On vide encore les sacs des vacances, le temps de récupérer le reste de salade et quelques restes de tomates cerises rapportaient des vacances... et c'est parti.
       

Tartiflette mug cake
      

Ingrédients

1 oeuf
2 c. à soupe de lait entier
3 c. à soupe de purée en flocon (type purée Mousline)
1 c. à soupe de farine
1 pincée de levure chimique
1 c. à café de vin blanc de Savoie
1/4 de petit oignon
huile d'olive
15 g de jambon cru ou noix de jambon
40 g de pomme de terre cuite et épluchée
30 g de Reblochon + une petite tranche pour la décoration
poivre, sel

Eplucher, émincer et faire revenir dans l'huile l'oignon jusqu'à ce qu'il devienne translucide.
Couper en petits dès la pomme de terre, le jambon et le Reblochon.

Dans un mug battre en omelette l'oeuf et le lait avec sel et poivre.

Ajouter les flocons de purée, la farine et la levure chimique et mélanger.

Ajouter ensuite le vin blanc, la pomme de terre, le jambon, le Reblochon et l'oignon.
Bien mélanger et faire cuire puissance maximum au micro-onde pendant 1 minute 30.
En laissant le mug dans le four à micro-onde, déposer la tranche de Reblochon sur le mug
et faire cuire de nouveau 30 secondes.

Laisser reposer quelques minutes et déguster.

Nota : le temps de cuisson au micro-onde peut varier de quelques secondes selon les micro-ondes.

 

Vos versions de cette recette :

une version méga gourmande chez "Oh la Gourmande"

Si vous étez à Morzine ou proche, ma bonne adresse pour les fromages, les yaourts et la charcuterie reste d'année en année L'Alpage, Route de Thonon. Les produits sont de qualité et c'est moins un attrape touriste que certaines boutiques du centre ville.
Depuis quelques années, ils ont aussi ouverts non loin de la boutique un restaurant "La ferme de la fruitière" : c'est juste à mon goût le meilleur endroit pour manger une bonne raclette, fondue, berthoud... et finir par une très bonne glace maison.

Quant aux poteries qui m'ont servi pour les photos de la recette... elles viennent aussi toutes de Morzine de la Poterie d'Aulps que je dévalise à chaque séjour.

Nota : ce billet n'est pas subventionné... c'est juste mes bonnes adresses.

Vos versions de ma recette :

Chez Oh la Gourmande - version avec allumettes de bacon

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20 janvier 2014

Massepain d'Issoudun façon tatin et sa brunoise de pomme à la vanille - recette autour des pommes Ariane

Il y a quelques mois comme quelques autres blogueurs, il m'a été proposé de découvrir une variété de pomme : les pommes Arianes Les Naturianes®, en participant à un petit concours entre blogueurs de recettes.

Pourquoi pas ?
L'idée me plaisait bien alors j'ai dit oui. Malheureusement par manque de disponibilités (pas toujours facile lorsque l'on travaille) je n'ai pas pu participer à la visite d'une des exploitations de ces pommes... Dommage, cela devait être fort intéressant (une prochaine fois peut-être).

 

Quant aux pommes Arianes, c'est une pomme obtenue par un croisement d'ancienne variétés : la Florina dont elles ont la belle couleur rouge, la Prima et la Golden. Je pourrais naturellement vous en dire ce que vous pouvez lire sur le site qui leur est dédié : "à la fois sucrée et acidulée, ferme et croquante, juteuse et pétillante en bouche, pour une saveur authentique.", mais autant vous en dire ce que j'en pense.

C'est une pomme très agréable en bouche et assez douce tout en étant bien parfumée, par contre je la trouve peu acidulée à mon goût contrairement à sa description. Elle est très sympa à manger tel que. A la cuisson, c'est une pomme qui se tient bien, et que j'utiliserais plus pour des tartes ou des gâteaux ou pour accompagner une viande ou du boudin noir.

La pomme présentée, il n'en reste pas moins que je suis restée sur la liste des blogueurs participants au concours "Le tour de France d'Ariane les Naturianes®" dont je vais vous livrer ma recette.

Tout d'abord je précise que le but de ce concours est de revisiter une spécialité régionale d'une des régions de productions de cette variété de pomme, soit : le Val-de-Loire, le Sud-Ouest, le Centre, le Coteaux Lyonnais ou le bassin Rhône-Méditérranée.

Et là j'avoue que ce n'est pas facile de choisir tellement ces différentes régions sont riches en spécialités régionales. Bref, il a fallu faire un choix... et au final j'ai opté pour la région Centre pour revisiter une recette qui me tente depuis bien longtemps : le Massepain d'Issoudun.

Le massepain d'Issoudun est bien évidemment comme son nom l'indique une spécialité de la ville d'Issoudun. A l'origine, c'était une confisserie confectionnée par les Ursulines d'Issoudun depuis un peu avant la révolution française.
Il faudra attendre la mère Cognet (ou Cognette) avant que cette confisserie ne soit transformé en dessert, pour être déguster dans le relais de Poste qu'elle tenait avec son mari. Ce relais de poste est devenu de chef en chef le fameux restaurant La Cognette, tenu aujourd'hui par le chef Jean-Jacques Daumy. J'en avais découvert la recette via le site de France Chef où le chef Jean-Jacques Daumy en montre la recette.

Cette spécialité fait d'ailleurs partie de l'Inventaire du patrimoine culinaire et des produits emblématiques de la région Centre.

La renommé de ce dessert a été faite par M. Honoré de Balzac lui-même qui s'arrêta pour un article au relais de la Cognette, puisqu'il en disait que c'était une des meilleures pâtisseries, d'où par la suite sa renommée à la cours de Russie, au Vatican...

Bon maintenant que j'avais la recette à revisiter, il fallait lui ajouter des pommes... et c'est là que je me suis souvenue d'une autre fameuse recette de cette même région Centre : la tarte tatin !

Quand le Berry rencontre la Sologne !

Bon il était évident que je ne ferais pas une tarte tatin avec une pâte en massepain, la recette aurait été plus que périlleuse. C'est pour cette raison, que j'ai comme pour la tarte tatin précuit mes pommes avec du beurre et du sucre afin de les caraméliser et de pouvoir les déposer et finir de cuire sur le massepain.

Alors je ne suis ni la mère Cognette, ni une des soeurs tatin, mais la rencontre Berry - Sologne est juste extra, et me fait dire que je devrais regarder de plus près ce type les recettes de nos régions pour les associer.

Et là pour le coup, cette pomme était parfaite.
           

Massepain d'Issoudun façon tatin
     

et sa brunoise de pomme à la vanille
           

pour 4 - 6 cercles

Pommes Arianes caramélisées

Ingrédients :

6 pommes Arianes
45 g de beurre doux
50 g de sucre

Eplucher, évider et couper les pommes en petits morceaux.
Faire fondre le beurre dans une poêle et ajouter les morceaux de pommes,
saupoudrer avec le sucre, et laisser cuire jusqu'à quasi caramélisation.
Vos pommes doivent prendre un couleur caramel.

Réserver.

Massepain d'Issoudun
    Recette de Jean-Jacques Daumy

Ingrédients :

125 g de poudre d'amande
125 g de sucre
125 g de blancs d'oeufs
1 c. à café d'eau de fleu d'oranger
1 c. à soupe de maïzena
(c'est optionnel et pour ajouter de la consistence à la pâte en raison des pommes - mais pas dans la recette originale)

Préchauffer le four à 140 - 160 °C

Mélanger ensemble la poudre d'amande, le sucre, la maïzena et les blancs en évitant d'incorporer de l'air
Ajouter ensuite la fleur d'oranger et mélanger de nouveau.
Il faut que la pâte soit assez consistante.

Beurrer 4 - 6 petits cercles à entremets
Répartir l'appareil dans les cercles à entremets posés sur une plaque de cuisson recouverte d'un papier cuisson.
La pâte doit atteindre 2 cm d’épaisseur environ.

Répartir les morceaux de pommes caramélisés sur l'appareil et égaliser en tassant légèrement.

Enfourner pendant 35 - 40 minutes (vérifier la cuisson au couteau).

Brunoise vanillée de pommes Arianes

Ingrédients

2 pommes Ariane
quelques gouttes de jus de citron jaune
1/2 c. à café d'extrait de vanille

Laver et couper une épaisseur de chair extérieure des pommes
couper en brunoise, et mélanger au citron et l'extrait de vanille.

Servir les massepains tiédes entourés de brunoise de pommes vanillée.

 

 parchemin : 

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28 décembre 2013

Cuisses de grenouille panées au poivre de Jamaïque et sauce barbecue maison

Petite idée apéritive de fête qui change.

Cette année en cherchant des idées pour le repas de Noël, je suis tombée sur des cuisses de grenouilles chez mon poissonnier préféré... et là pourquoi pas.

C'était quite ou double, tout le monde n'étant pas forcé d'aimer, certains pouvant avoir des réticences culino-intellectuelles pour ces petites bêtes, et ce même si in fine la chair de grenouille ressemble à celle d'une volaille.
Lorsque vous les achetez, une fois retirées de la baguette qui les tient les unes aux autres recroquevillées, elles ne sont pas prêtes à cuire. J'avoue que je ne comprends toujours pas bien l'intérêt de leur garder la colonne vertébrale ? puisque l'on ne conserve généralement que les cuisses.
Pas d'inquiétude, je vous ai fait un pas à pas pour les défaire.

Bref, ça se tentait... et je l'ai fait comme vous l'avez peut-être vu dans mon menu, et tout le monde a aimé, même mon ado !

La France est en Europe l'un des plus gros consommateurs de cuisses de grenouilles, devant l'Allemagne et la Suisse... Ce qui nous vaut le surnom semi-affecteux de nos amis britanniques de "Frogs"... et pourtant si on en croit certains articles de presse britanniques... les anglais ou tout au moins leurs ancêtres en consommaient bien avant les français... croa, croa, crao (c'est la fin de l'année j'ai le droit !).

Il n'y a pas qu'en Europe que l'on mange les batraciens, je me souviens en voir mangé lors de vacances au Québec, et nous en avons trouvé plusieurs fois lors de notre périple en Chine. On en mange aussi au Japon, mais là je préfère la méthode française de dégustation que celle des japonais... En effet, je préfére savoir l'animal mort qu'encore vivant et souffrant dans mon assiette. Dans ce cas, c'est moi qui fait de la réticence culino-intellectuelle.

Étonnamment, jusqu'à il y a quelques années, il n'y avait pas de raniculture en France, et la pêche en est extrêmement réglementée en raison de la diminution alarmante des espèces. Tout cela fait que les grenouilles de nos étals viennent principalement d'Indonésie et d'Asie. La grenouille est un batracien, qu'il est difficile d'éléver, enfin pas si difficile si on arrive à éviter qu'elles ne se mangent entre elles ! La bête en surpopulation dans un endroit limité, a en effet des tendances cannibales pour réguler sa population.
Depuis 2011, seulement, il s'est créé une raniculture dans le Sud de la France à Pierrelatte. Pourquoi pas on y trouve déjà la ferme aux crocodiles.

On consomme de la grenouille en France depuis le 16ème siècle. D'où cela est venu, je ne l'ai pas trouvé, mais on en retrouve tout un chapitre dans le "Grand dictionnaire de cuisine" d'Alexandre Dumas.

Bref, mais comment les faire ?

Bien souvent, on trouve des recettes persillées et ailées. Mais pour un début de repas de Noël, je ne me voyais pas avec des invités qui auraient eu un arrière goût d'ail et de persil pendant tout le repas.

D'où cette idée de les paner avec du poivre de Jamaïque, et de les accompagner d'une sauce barbecue maison.

Franchement une fois préparée... ça vous fait toujours penser à des cuisses de grenouilles ?
Quoiqu'il en soit n'hésitez pas au moins à tenter la sauce barbecue, car c'est une tuerie... que vous retrouverez sûrement pour d'autres recettes.
          

Cuisses de grenouille panées
   
au poivre de Jamaïque
    
et sauce barbecue maison
       

Sauce Barbecue maison
  Recette de Cécile "Torchons et Serviettes"

Ingrédients

1 oignon
1 gousse d’ail
1 c. à soupe d’huile d’olive
1 c. à café de thym séché
1 c. à café de cumin
25 cl de jus de pomme
3 c. à soupe de vinaigre balsamique
15 cl de ketchup
1 c. à soupe de sauce Worcestershire
1 c. à café de Savora
sel
poivre

Eplucher et hacher l'ail et l'oignon. Ecraser au pilon le thym et le cumin.

Faire revenir les épices, l'ail et l'oignon dans l'huile d'olive quelques minutes.

Ajouter le jus de pomme, le ketchup et le vinaigre balsamique.
Saler et poivrer et porter à ébullition.
Puis laisser mijoter à feu doux 10 - 15 minutes pour faire épaissir la sauce.

Laisser cette sauce refroidir, puis ajouter la Savora et la sauce Worcestershire.
Réserver.

Cuisses de grenouille panées au poivre de Jamaïque

Ingrédients

12 paires de cuisses de grenouilles
1 oeuf
4 c. à soupe de lait
de la farine
de la chapelure - ici un mélange de chapelure classique et de chapelure japonaise plus grosse pour plus de croustillant
sel
1 bonne c. à café de poivre de Jamaïque en poudre (ici passé au pilon, le poivre en grain étant bien meilleur)
de l'huile de friture
fleur de sel

Découper et préparer les cuisses de grenouilles selon le pas à pas ci-dessous :

 

D'abord il faudra retirer les cuisses de grenouilles de la baguette qui les maintient et les déplier.

Couper la colonne à la base des cuisses, et couper les pattes à la base du tibia (enfin le tibio-fibula)

 

Séparer les cuisses en coupant au milieu.
Là il va rester un petit morceau du bas de la colonne,
que vous retirez en coupant délicatement les chairs et cassant à la jointure de l'os.

C'est mieux pour les manger.

Séparer les chairs autour du tibia - il y a 2 muscles -
en prenant soin de ne pas couper jusqu'au bout afin qu'ils restent accrochés en haut du tibia.

 

Rabattre les muscles du tibia sur la cuisse - le tibia servira de manchon.

Assiette 1 : farine avec la moitié du poivre de Jamaïque
Assiette 2 : le mélange d'oeuf et de lait battu
Assiette 3 : la chapelure avec le reste de poivre de Jamaïque

Faire chauffer l'huile de friture.

Paner toutes les cuisses en les farinant, puis les trempant dans le mélange d'oeuf et enfin la chapelure.
Puis les faire frire quelques minutes (2 -3 minutes pas plus)
les retirer de l'huile et les déposer sur un papier absorbant.
Saler.

Servir de suite avec la sauce barbecue maison.

 

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31 octobre 2013

Colcannon cake, oeuf poché et sauce hollandaise - une recette irlandaise pour Halloween

Pour Halloween, pas de recette ensanglantée, il y en a plein partout sur la blogosphère de très sympa.

Ici, on va faire un plat typique irlandais servi notamment pour Halloween, soit le Colcannon (ou cál ceannann en gaélique), qui signifie "chou à tête blanche".

Le Colcannon est une recette irlandaise traditionnelle et rustique composée principalement de pommes de terre et de chou vert. C'est une recette économique préparée avec des légumes de saison. Il faut dire que pas de repas sans pomme de terre en Irlande.

On peut comparer le colcannon à la trinxat espagnole ou d'Andorre mais sans le lard, et avec une texture plus de purée.

On le sert toute l'année aujourd'hui, mais c'est un des plats que l'on retrouve généralement pour le repas de Saint Patrick ou pour Halloween. C'était donc l'occasion d'en faire.

Tradition d'Halloween, comme pour le Barmbrack cake, on sert le colcannon en y dissimulant des objets. Pour certains, on cache un anneau afin d'annoncer un mariage, dans ce cas la jeune femme célibataire qui trouve l'anneau, devrait trouvé rapidement un mari, et pour d'autres on y cache des pièces de monnaies propres (bien évidemment), et celui qui trouve la pièce sera touché par la chance et la fortune.

Ce plat est tellement traditionnel en Irlande, qu'il existe même une chanson irlandaise sur le Colcannon (chanson aussi appelée "Skillet pot" parfois): 

Did you ever eat Colcannon, made from lovely pickled cream?
With the greens and scallions mingled like a picture in a dream.
Did you ever make a hole on top to hold the melting flake
Of the creamy, flavoured butter that your mother used to make?

Yes you did, so you did, so did he and so did I.
And the more I think about it, sure, the nearer I'm to cry.
Oh, wasn't it the happy days when troubles we had not,
And our mothers made Colcannon in the little skillet pot.

Le Colcannon se sert en principe dans un plat creux, on y fait un trou au centre pour y verser de la crème ou y mettre du beurre, qui fondra par la chaleur. Il se sert alors en accompagnement de viande. C'est une bonne façon de faire manger du chou vert aux enfants ;o).

A noter aussi pour ceux qui n'aiment pas le chou, vous pourrez vous rabattre sur une variante irlandaise qui se prépare de la même façon mais uniquement avec des oignons, que l'on appelle Champ (brúitín en gaélique).

Ici, je me suis amusée à le faire façon Colcannon cake tel que trouvé sur le net, accompagné d’œufs pochés et d'une sauce hollandaise rapide. Une revisite vraiment très sympa et qui en fait un plat plus chic.
Ce qui ne nous a pas empêché de finir le Colcannon de façon plus traditionnelle pour accompagner quelques saucisses.

Pour la recette, je me suis basée sur la recette du livre "Irish Pub Cookbook" (éd Love Food) rapporté d'Irlande pour le Colcannon, et j'ai pris la recette de sauce du colcannon cake cité plus haut.

Un plat d'Halloween, mais surtout de saison qui permet de manger le chou vert différemment.
       

 Colcannon cake
       

œuf poché et sauce hollandaise
      

pour 4 personnes

Colcannon

Ingrédients

450 - 500 g de pommes de terre épluchées (type bintje - ou autres pommes de terre à purée)
40 g de beurre
5 cl d'eau
150 ml de crème liquide
1/2 choux vert (environ 300 gr de choux un fois émincé)
6 oignons nouveau - ou 2 oignons (ici des roses de Roscoff) et 2 tiges de ciboule
sel
poivre

farine
huile et beurre

Couper les pommes de terre en morceaux et les faire cuire environ 20-25 minutes dans de l'eau bouillante salée.

Éplucher et ciseler les oignons et la ciboule.

Défaire et laver les feuilles de choux, retirer le tronçon dur et émincer finement les feuilles.

Faire chauffer le beurre et l'eau dans une grande sauteuse.
Y mettre les oignons et laisser cuire quelques minutes, puis ajouter le chou émincé.
Saler et poivrer.
Remuer et couvrir quelques minutes, puis remuer de nouveau et couvrir de nouveau.
Il faut que le chou devienne tendre.

Faire chauffer la crème liquide.

Écraser les pommes de terre en purée et y ajouter la crème liquide chauffée.
Ajouter le chou vert cuit, et bien mélanger et rectifier l'assaisonnement.

On s'arrête là si on veut le manger traditionnellement.

A l'aide d'un cercle à pâtisserie, former des galettes de Colcannon,
et fariner les.

Faire chauffer de l'huile et du beurre dans une poêle, et y faire revenir et dorer les galettes de colcannon.

Oeufs pochés

Ingrédients

Compter 2 oeufs par personne - prendre des oeufs extra-frais
eau
vinaigre blanc (compter 5 ml / litre d'eau)

Remplir une casserole d'eau (environ 6 à 8 cm de hauteur) et faire bouillir.
Ajouter le vinaigre blanc et faire bouillir de nouveau.

Casser les oeufs dans des ramequins, et les verser un à un dans l'eau bouillante.
Baisser le feu afin d'avoir une eau juste frémissante

Compter environ 2 - 3 minutes de cuisson
Vérifier la cuisson le blanc doit être cuit, mais le jaune doit rester crémeux.

Sauce hollandaise

Ingrédients

2 jaunes d'oeuf
1 cuil à soupe d'eau
100 gr de beurre
sel
un filet de jus de citron ou du vinaigre
poivre
piment d'Espelette (option)

Faire décanter le beurre en retirant l'écume et le petit lait lorsque le beurre est fondu.

Dans une casserole à fond épais, mettre les jaunes et l'eau, et fouetter.
Mettre la casserole à feu très doux, et fouetter énergiquement afin de former un sabayon.
On peut aussi faire cette opération au bain marie.
Lorsque la température de l'ensemble atteint 60 °C retirer du feu.

Ajouter le sel et le jus de citron, et fouetter.
Incorporer progressivement le beurre décanté comme pour réaliser une mayonnaise.

Méthode rapide - non conventionnelle mais bien pratique : 

Mettre les jaunes et l'eau et le jus de citron dans un robot et fouetter à vitesse rapide.
Porter quasi à ébullition le beurre.
Sans arrêter de fouetter verser progressivement le beurre chaud sur les jaunes, et laisser monter.

Poivrer et ajouter du piment d'Espelette.
Vérifier l'assaisonnement.

Finalisation et montage

Dans une assiette, déposer une galette de Colcannon dorer à la poêle (dite "Colcannon cake")
poser un oeuf poché dessus (réchauffé rapidement dans l'eau bouillante quelques secondes si nécessaire)
puis napper de sauce hollandaise et saupoudrer de piment d'Espelette.

Servir de suite

 

S'il vous reste du Colcannon... quelques saucisses ou en accompagnement d'une viande ou d'un steak, c'est délicieux aussi.
     

Colcannon servi façon traditionnelle
       

 

La tradition veut que l'on fasse un petit puits sur le dessus pour y laisser fondre un peu de beurre.
        

Happy Halloween !
    

Salon du chocolat 2013

Porte de Versailles à Paris du 1er au 3 novembre

Si vous voulez m'y croiser... je tente ma chance au concours de pâtisserie des blogueurs
qui commence vendredi à 11h00 - bonne chance à tous les participants
Perso : je passe Samedi matin à 11h00

 

parchemin : Colcannon_cake,_oeuf_poché_et_sauce_hollandaise

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26 janvier 2013

Kare udon au boeuf

Si vous vous souvenez je vous avais présenté il y a quelque temps le Riz au curry japonais, en évoquant la possibilité de faire ce plat avec des udons. Et bien voici, ma recette de Kare udon, soit une sorte de soupe de udon au curry.

Les udons sont une des sortes de pâtes de couleur blanche et assez épaisses, faites à base de farine de blé, d'eau et de sel, que l'on trouve communément au Japon, mais aussi en Corée. Elles sont avec les soba (ces dernières faites à base de sarazin), les pâtes les plus populaires au Japon.
Il semble qu'elles proviendrait d'une adaptation japonaise de pâtes chinoises, appelée cū miàn (粗麵), et introduites au Japon par des prêtes bouddhistes au IXème siècle. En tout cas, ces deux types de pâtes se ressemblent beaucoup.

On les trouve fraîches ou déshydratées, et il en existe de différentes tailles, plus ou moins facile à trouver. En France, on arrive à en trouver dans certains rayons exotiques, mais le plus simple est bien évidemment d'aller dans un magasin asiatique pour en trouver.
Mais attention, dans les magasins chinois, ce que l'on appelle les udons n'est pas totalement similaire aux udons japonaises qui sont plus épaisses et rondes.
   

      
En faisant cette recette, j'ai improvisé à partir de celle de Riz au curry que je vous avez donné, n'ayant pas trouvé sur le net ou dans mes livres de recette de Kare udon qui me donne vraiment envie.
J'y ai ajouté des morceaux de boeuf finement coupés et grillés, afin d'en faire un plat totalement complet.

Il est apparemment possible d'y mettre avant le service un jaune d'oeuf cru sur le dessus que l'on mélange avant de manger.
                         

Kare udon au boeuf
 

        
Pour 2 personnes

Ingrédients

150 de boeuf coupé en lamelles fines (poire ou merlan)
1 paquet de udon (250 gr)
2-3 champignons (idéalement des shiitakes que l'on trouve en supermarché asiatique, à défaut j'utilise des cèpes congelés)
1 belle carotte
1 belle pomme de terre
1 oignon
1 tablette de curry roux japonais
de la ciboule ciselée
huile de colza
sel
de l'eau
    

Peler et couper grossièrement l'oignon.
Eplucher, laver et couper en morceaux la carotte et la pomme de terre.

Dans une cocotte mettre un peu d'huile, et y revenir légèrement l'oignon.

Ajouter ensuite les légumes : carottes, pommes de terre et champignons,
recouvrir de 500 ml d'eau, et laisser cuire environ 20 minutes.
  

       
Ajouter le roux de curry japonais, et laisser mijoter encore 5 - 10 minutes.

Rajouter environ 250 ml d'eau, et porter à ébullition, puis ajouter les udons.
(voir plus si besoin, il faut qu'il y ait de la sauce, même après la cuisson des udons.
En principe, ce plat ressemble à une soupe.)
Laisser cuire 9 minutes environ les udons (en ajoutant de l'eau bouillante si besoin).
Il faudra bien surveiller la cuisson afin d'éviter que le plat ne s'asséche,
et rajouter de l'eau chaude autant que de besoin.

Dans une poêle faire chauffer de l'huile de colza, et y faire revenir et griller les lamelles de viande de boeuf.
Saler.

Répartir la préparation aux udons dans de grandes assiettes creuses, déposer les morceaux de viande sur le dessus,
et parsemer de ciboule ciselée.

Servir de suite.
     

   

         
parchemin : 

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26 septembre 2012

Carnet de blogueurs - Recettes d'Automne

Depuis dimanche, c'est l'automne, les feuilles commencent à prendre de belles couleurs et à tomber. Les produits de fin d'été laissent peu à peu la place aux produits d'automne : champignons, potiron, pommes, poires, raisins....
Et nos recettes et envies changent.

C'est le moment pour Rue du commerce de proposer un nouvel e-book de recettes de blogueurs, le cinquième de la série (ici pour les précédents) dédié à cette magnifique et gourmande saison.
Cela fait un moment que l'on prépare l'événement. C'est comme cela qu'il y a quelque mois,  j'ai été sollicitée par Amélie, afin de participer au Carnet de recettes d'Automne.
        

la couverture de l'album "Carnet d'Automne" a été réalisée par Cro'K'Mou      

Celui-ci est maintenant disponible en ligne. N'hésitez pas à aller le consulter ou le télécharger sur le Mag’ de RueDuCommerce, en cliquant sur l'icône ci-dessous.



Pour cette nouvelle édition, une petite nouveauté, un macaron « La sélection RueDuCommerce » présent sur certains recettes du livre, par lequel vous pourrez trouver l’accessoire indispensable à la réalisation de la recette.

J'espère que vous vous régalerez avec les belles et gourmandes recettes, qui vous sont proposés par :

Les Petits Plats Dans Les Grands, MelleBanane’s Cuisine, Ok Cé Bon, Cro'K'Mou, Chaudron Pastel, 2 Zazous dans le Mistral, Jolie Jye, Un Vent de Gourmandise, Fromage ou Dessert ?, Gourmet&Gourmand, Avocat & Chocolat, L’Univers de Sylvie,

et moi-même pour le Parmentier aux dès de patidoux et poivre de Jamaïque.
              

               

   

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1 mars 2012

Soupe de panais - mimolette et noisettes (et une petite devinette)

Quoi ? Mon blog devient un blog de recettes de soupes ?

Et bien oui, j'avoue, ces derniers temps, j'ai fait pas mal de soupes. Il faut dire que c'est encore l'hivers, même si la météo devient plus clémente ces jours-ci.

Et puis, c'est plein de vitamines, de légumes, c'est facile à faire, rapide et on peut multiplier les goûts à volonté avec ce que l'on a sous la main. C'est un repas léger pour le soir. En prime, cela permet aussi de faire avaler aux enfants des légumes, qui seuls leur font faire la grimace... et surtout quel réconfort.

Tenir entre ces mains un bon bol de soupe bien chaude, avec la vapeur qui s'en échappe. Plonger sa cuillère dedans... Bref, je vous passe les détails, c'est mon plaisir d'hivers. Alors je ne me prive pas.

Voici donc une nouvelle recette de soupe, que je qualifierais de tchn'ordique, et que j'ai piqué à ma copine Pripri, qui l'a trouvé dans le livre "Cuisine d'hivers". Je vous invite à visiter son blog de La cuisine et les voyages de Pripri, elle est vraiment super sympa pour l'avoir rencontrée en vrai, et surtout elle fait des recettes qui respirent les épices et surtout une immense envie de partager des bonnes choses.

C'est une soupe de panais, légume que j'ai d'abord découvert chez nos voisins grand-bretons (le parsnip en anglais), puis pendant mes études dans le Nord. J'en trouvais sur le marché de Valenciennes.

Le panais (photo en fin de billet), pour ceux qui ne le connaissent pas encore, car il devient comme beaucoup de légumes dit anciens, à la mode, ressemble à une carotte blanchâtre. Mais ce n'est pas une carotte, même s'il appartient à la même famille des apiacées (ou ombellifères). Il a un goût bien à lui, qui est assez doux.
Il se cuisine comme la pomme de terre ou la carotte : poêlé, cuit à l'eau, en purée et bien évidemment en soupe.

J'ai un peu revu la recette de Pripri, parce qu'en la préparant... j'avais perdu mon impression et j'avais la flemme de remonter  pour en faire une nouvelle. Mais l'essentiel de la recette ci-dessous est identique.
En plus, j'étais tellement pressée de la goûter que... je me suis brûlée le bout de la langue... Rien de grave, mais ça m'apprendra ;o)

A refaire juste pour le plaisir.
        

Soupe de panais

mimolette et noisettes

            
Ingrédients

600 gr de panais (le nombre dépend de leur taille)
300 gr de pommes de terre
1 oignon
4 cuil à soupe de poudre de noisettes
quelques noisettes entières
100 gr de mimolette
de l'huile d'olive
1 l 1,5 l d'eau
sel
poivre
          

Eplucher l'oignon et l'émincer.

Eplucher les panais et les pommes de terres,
les laver et les couper en morceaux.

Faire revenir l'oignon dans une grande casserole à fond épais avec de l'huile d'olive,
jusqu'à ce qu'il devienne translucide.

Ajouter les pommes de terre, les panais et la poudre de noisette.

Couvrir d'1 litre d'eau
et laisser mijoter jusqu'à ce que les légumes soient cuits
il faut qu'ils tombent lorsque l'on pointe un couteau dedans.

Râper la mimolette, et hacher grossièrement les noisettes.

Mixer la soupe, ajouter un peu d'eau si besoin et en fonction de l'épaisseur que vous souhaitez,
et assaisonner (sel et poivre) selon votre goût.

Servir en parsemant de mimolette et de noisettes hachées.

Soyez généreux en mimolette, pas comme sur mes photos... c'est juste pour la photo... parce qu'au final, on en a rajouté pour la dégustation ;o)

On peut y ajouter de la crème fraîche, ou comme Pripri au moment de mixer la soupe ajouter 100 gr de mimolette dans la soupe.
          

 

            
parchemin :   Soupe_de_panais -_mimolette_et_noisettes

drapeau_anglaisEnglish version of recipe :  

 

Petite Devinette

 

Ici rien à gagner, juste le plaisir pour moi de partager avec vous une découverte.

 

Comme toujours je suis curieuse des produits que je ne connais pas, et comme bien souvent je fais mes courses hors des commerces classiques et des hypermarchés... Il n'est pas rare que je rapporte des produits dont même le nom  m'est totalement inconnu. Ce fût le cas hier !

 

Alors pour vous faire patienter avant une petite recette toute simple (extorquée à la marchande), qui comportera cet ingrédient :


Qu'est-ce que c'est ?
        

 

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