750 grammes
Tous nos blogs cuisine Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Macaronette et cie
31 octobre 2014

Une sauce 2 recettes : sauce au fruit de la passion... et propos sur les sauces

Il parait que les sauces ne sont plus à la mode, mais qu'elles le redeviennent finalement... Il parait.
Il parait que même les grands chefs n'en font plus... Il paraît.
Il parait que plus personne ne fait de sauce maison, parce que plus personne ne cuisinent non plus... Il paraît.

Et si on arrêtait de regarder et diffuser les conneries de la télé et des journaux qui prônent le verbe "paraître" à toutes les sauces (je sais facile l'expression ;o))

Selon un sondage Ipsos de 2011, je cite : "Plus de 8 Français sur 10 affirment cuisiner ou "fréquemment" (52%) ou "parfois"(29%). Même si l’on passe moins de temps à préparer ses repas qu’au siècle dernier, la pratique de la cuisine reste donc bien ancrée dans le quotidien des Français. ...... Notons tout de même qu’un certain rééquilibrage hommes – femmes semble en cours puisque les hommes les plus jeunes (18-29 ans, 45%) ou en âge d’avoir des enfants (40-49 ans, 47%) sont ceux qui déclarent le plus « fréquemment » cuisiner. ......".

Certes on ne fait plus la cuisine comme dans le temps des heures devant les fourneaux, certes on ne veut plus de sauces lourdes et grasses, certes on veut que ce soit rapide, certes.... Mais au final est-ce pour cela que les sauces ont disparu ?

Je ne sais pas pour vous, mais lorsque je vais au restaurant, j'aime bien le bout de pain que l'on trempe dans une bonne sauce savoureuse et parfumée (et si je regarde autour de moi apparemment je ne suis pas la seule... mais peut-être que je suis bien tombée !

Je ne sais pas pour vous, mais bien souvent lorsque je déjeune ou dîne chez des amis (et vis versa d'ailleurs), il n'est pas rare d'avoir un plat dit "en sauce" sauce au vin, sauce blanche, sauce épicée, sauce sucrée-salée... et pourtant tous mes amis ne sont pas cuisiniers, et tous mes amis ne passent pas des heures en cuisine !

Et là aussi, une bonne sauce maison, il n'y a que cela de vrai, même si elles ne sont pas faites dans les régles du Référenciel... d'ailleurs pour la cuisine de maison : on s'en fout du référentiel !

Oui les sauces ont évolué. Oui elles sont plus légères, fluides et parfumées. Oui les temps changent. Mais cela ne veut pas dire qu'on a abandonné les sauces, et qu'on en fait plus.
Il n'y a qu'à voir le rayon des sauces toutes faites... S'il y a de la demande pour des sauces toutes faites c'est bien que les sauces sont toujours à la mode.
De même dans les restaurants, il y a toujours des sauces, ou des émulsions parfois, mais on vous sert rarement un poisson ou une viande à sec...

Donc vive les sauces.

Je n'achéte pas de sauces toutes faites. D'abord parce que c'est rarement bon, et surtout le rapport qualité prix est hallucinant ! Et après on dit que la vie est chère !
Par contre, j'achéte certains produits dits PAI : Produits Alimentaires Intermédiaires : c'est-à-dire des produits qui ont subit une préparation. Mais pas tous, il faut que ce soit des produits qui me facilitent la vie, sans m'empêcher de cuisiner (poulet pré-découpé, viande hachée, légumes ou fruits surgelés... et des fonds de sauce ou fumet de poisson).
On peut bien évidemment réaliser ces derniers à la maison, ce que je fais lorsque j'ai le temps, c'est clairement meilleur et ça se congèle très bien... mais à défaut un fond ou fumet PAI c'est idéal comme base de sauce maison, il ne faut pas se mentir.

Alors voici une sauce de base quasi sans matière grasse, que l'on peut ensuite faire varier et qui si vous utilisez un fumet de poisson PAI peut être réalisée en 1/2 heure, soit le temps de préparer le reste du repas pendant que ça mijote.

Plus d'excuse pour ne pas faire vos sauces vous même.

Toujours dans le beaux produits de la mer, depuis octobre, nous sommes dans la saison de la coquille Saint-Jacques, qui va durer jusqu'à fin avril. Alors on en profite !

Ici aucun doute sur le fait que ce sont des coquilles Saint-Jacques, puisque je les ai acheté en coquille et vivantes... même si pour une fois ce n'est pas moi qui les ai ouverte faute de temps, mais mon poissonnier. Il n'en est pas revenu que je le laisse faire ;o)

Pour vérifier que ce sont bien de coquilles Saint-Jacques, et non des pétoncles, il suffit de vérifier leur petit nom latin : Pecten maximus. Et avec une sauce au fruit de la passion, vous m'en direz des nouvelles !
   

Noix de Saint Jacques sautées
 

sauce au fruit de la passion
   

et riz à la mangue
     

Pour 2 personnes si vous le faites en plat
Pour 4 personnes en entrée

Ingrédients

12 Noix de Saint Jacques

Pour la sauce au fruit de la passion

1 belle échalote
80 ml de jus de fruits de la passion frais (ce qui représente environ le jus de 4 fruits)
25 ml de vin blanc
100 ml de fumet de poisson
1 c. à soupe de sucre
sel
Piment d'Espelette
Huile d'olive

Pour le riz à la mangue

400 g de riz Basmati
1 mangue
70 g d’oignons
1 feuille de laurier
1 branche de thym
5 cl d’huile olive
sel
Coriandre fraîche ciselée

Eplucher et ciseler l'échalotte.

Dans une casserole à fond épais, mettre un peu d'huile à chauffer et y faire revenir sans coloration l'échalote.
Déglacer au vin et laisser évaporer quelques minutes.

Ajouter le jus de fruit de la passion, le fumet de poisson et le sucre
et laisser réduire - la sauce va devenir sirupeuse et nappante.

Eplucher et ciseler finement l’oignon.
Retirer la peau de la mangue et le noyau central et couper en petits dès.

Dans une cocotte, faire suer les oignons, puis ajouter le riz pour le nacrer.
Mouiller avec 1,5 fois d’eau du volume du riz, et saler.

Enfourner 15 minutes à 180°C.
Sortir et laisser reposer 20 minutes avant de remuer le riz.

Y ajouter les dès de mangue et de la coriandre ciselée.
Réserver au chaud.

Lorsque la sauce au fruit de la passion est sirupeuse, saler et assaisonner au piment d'Espelette.

Dans une poêle bien chaude snacker les noix de Saint Jacques avec un peu de matière grasse.
ici un mélange de beurre et huile de tournesol, mais le mieux c'est le beurre de cacao si vous en avez.

Servir les noix de Saint-Jacques nappées de sauce au fruit de la passion accompagnées du riz à la mangue.

  


      

J'ai refais cette sauce avec un morceau de poisson... comme j'avais mis plus de fumet de poisson, j'ai obtenue une sauce moins sirupeuse, que j'ai juste liée avec un peu de fécule de pomme de terre de chez Tipiak, dissoute préalablement dans de l'eau froide.

Surtout lorsque vos sauces sont trop liquides, n'hésitez pas à utiliser de la fécule, un peu diluée dans de l'eau froide et mélanger à votre sauce chaude. Quelques minutes de cuisson après vous obtiendrez une sauce plus sirupeuse.

Cela donne une texture de sauce différente... pour la même base. Cela permet aussi de rattraper une sauce trop liquide.
      

Filet de merlan
   

sauce au fruit de la passion
      

au poivre de Sichuan
    

Pour 2 personnes

Ingrédients

4 filets de merlan (les filets de merlan portion)
Fécule de pommes de terre

Pour la sauce au fruit de la passion

1 belle échalote
80 ml de jus de fruits de la passion frais (ce qui représente environ le jus de 4 fruits)
25 ml de vin blanc
150 ml de fumet de poisson
1 c. à soupe de sucre
sel
1 c. à café de poivre de Sichuan
Huile d'olive
1 à 2 c. à café de fécule de pommes de terre Tipiak
1 c. à soupe d'eau froide

Eplucher et ciseler l'échalotte.

Dans une casserole à fond épais, mettre un peu d'huile à chauffer et y faire revenir sans coloration l'échalote.
Déglacer au vin et laisser évaporer quelques minutes.

Ajouter le jus de fruit de la passion, le fumet de poisson et le sucre
et laisser cuire à feu doux une dizaine de minutes.

Pour lier la sauce :
Dissoudre la fécule de pommes de terre dans l'eau froide, et l'ajouter à la sauce.
Saler et assaisonner au poivre de Sichuan.
Bien mélanger et laisser épaissir à feu doux.

Pendant ce temps :

Fariner les filets de merlan à la fécule de pommes de terre (cela donne du croustillant).
Dans une poêle bien chaude faire griller les filets de merlan farinés dans un peu de matière grasse.

Servir les filets nappées de sauce au fruit de la passion.

  

(Nota : On m'a envoyé récemment des produits Tipiak - sans obligation d'en parler ou d'achat.
Mais comme c'est une marque que j'utilise régulièrement et bretonne de surcroit, et bien j'ai eu envie d'en parler. Je ne suis pas rémunérée pour cela c'est mon avis personnel, même si l'envoi des produits incite toujours un peu à en parler, il ne faut pas se mentir. Cette marque fait de bons produits : fécule biensûr comme ici, mais aussi des perles du Japon (ou tapioca), chapelure..)

Maintenant à vous de jouer selon vos envies et le temps que vous avez :o)
       

 Et un peu de lecture, ça vous dit ?

Pour aller plus loin, si les sauces vous intéresse, je vous recommande le livre :
       

Sauces Réflexions d'un cuisinier

de Yannick Alléno (et Vincent Brenot) - (éd Hachette Cuisine)

Vous allez me dire encore un livre écrit par un grand chef, un coup médiatique.... Je ne connaissais que très peu ce chef avant de lire ce livre, sauf son nom médiatique, et j'avoue que j'ai même hésité à l'acheter vu le nom, la notoriété... (ce n'est pas un aspect qui me fait acheter un livre).

Et puis j'ai craqué et l'ai acheté, en lisant en librairie la préface de Claude Lebey pour le passage suivant : "Les saucières, tout comme les cuillères à sauce, sont devenues des objets de musée tant il semblerait sacrilège à certains chefs paysagistes de laisser leurs clients saccager le parfait ordonnancement d'une composition culinaire à la plastique irréprochable, en la noyant sous la sauce, fût-elle servie à part.
Or, la supériorité de la cuisine française réside dans la recherche de la perfection du goût, qui prime sur l'esthétique de l'assiette.
"

Moi qui suis en quête d'une belle saucière de présentation... je n'ai plus qu'à aller dans les musées ! Il n'empêche que la formation de nos cuisiniers passent par les sauces ! Et je ne trouve rien de plus déprimant que les plats sans sauce !

On est loin ici d'un livre de cuisine.
Certes vous y trouverez quelques recettes de sauces, mais l'intérêt de ce livre sont justement les réflexions du cuisinier, et surtout l'histoire et l'évolution des sauces "du garum antique aux sauces modernes réalisées à partir d'extractions cryo-concentrées" (dixit l'auteur dans sa conclusion).

Un livre qui se lit comme un roman ou un documentaire.

N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

 Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

Publicité
Publicité
31 octobre 2014

La 12ème édition du Prix "Goût et Santé" organisé par MAAF Assurances l'occasion d'un prochain atelier :o)

Cela fait un mois maintenant que j'ai assisté à la remise des prix de la 12ème édition du Prix "Goût et Santé" organisé par MAAF Assurances. Chaque année, la MAAF organise ce concours visant à mettre en avant des produits et recettes contribuant à l'équilibre alimentaire et le bien-être, en valorisant les métiers de bouche. 

Le 6 octobre dernier se déroulait la finale où les 8 finalistes présentaient leur recette à un jury composé de représentants de la Chambre des Métiers et de l'Artisanat, de la Confédération Nationale des Artisans Pâtissiers et des Charcutiers Traiteurs, de nutritionnistes et de journalistes.

Les 3 gagnants ont été :

De g. à d. : Lucie Jacquot, Thierry Derez, président de MAAF Assurances, Scott Serrato et Xavier Jousserand.
Crédit photo : inconnue

- 1er prix pour Scott Serrato (Traiteur à Urrugne (64)) avec sa "Piperade de Homard et Jambon de porc Basque, haricots plats et salade de roquette"

Piperade de Homard et Jambon de porc Basque, haricots plats et salade de roquette
Crédit photo : inconnue

- 2ème prix pour Xavier Jousserand (Pâtissier à Saint Etienne, et fort sympathique avec une proche très intéressante de la pâtisserie) avec son Croq'Velay, composé d'un biscuit à base de lentilles et une association chocolat noir, fraises et verveine.

Le Croq'Velay de Xavier Jousserand
Crédit photo : inconnue

- 3ème prix pour Lucie Jacquot (Pâtissière à Paray Le Monial (71)) avec son Chokoponoix

Le Chokoponoix de Lucie Jacquot
Crédit photo : inconnue

et le 4ème était Sangita Tripathi (Pâtissière/ Traiteur à Champigny sur Marne (94) - et ancienne épéiste Championne d'Europe en 1994 et Championne du monde en équipe en 1998) avec son Bollywood             

Mais pourquoi je vous en parle ?

Parce que ce lundi 3 novembre, je serais à l'atelier de 750 g avec ma super équipe composée d'Annabelle, Angélique et Anissa, pour un atelier proposé par la MAAF.

La MAAF nous propose de tenter de réaliser face à 3 autres équipes, l'une des recettes de ce concours "Le prix Goût et Santé MAAF"... bien évidemment avec un peu de réinterprétation et de créativité.

L'occasion de rencontrer et d'échanger avec les lauréats de ce concours... et surtout de passer une super soirée en toute convivialité.

A suivre.... parce que je vous raconterais bien évidemment cette soirée, et vous donnerez sans hésiter la recette réalisée :o)))

Nota : billet sponsorisé

N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

 Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

28 octobre 2014

Biscuits citrouilles d'Halloween

C'est les vacances, et bientôt Halloween....ouh ouh ouh

Même si ce n'est pas une tradition culturelle de chez nous, et qu'au final malgré le gros coup de pub des médias et du commerce, il y a quelques années sur cette fête très anglosaxon, je n'ai pas l'impression que cela ait vraiment pris.

Quelques commerces vendent quelques produits dérivés, mais on est loin de la folie de Noël ou de Pâques... Il y aura bien quelques gamins, souvent peu ou pas déguisés, qui vont en profiter pour sonner aux maisons et tenter de récupérer quelques bonbons... bien souvent sans grand succès.
Il y aura quelques fêtes d'ado ou d'étudiants en manquent de frayeur ou juste voulant profiter d'une occasion pour faire la fête... Souvenirs, souvenirs des années d'étudiante.

C'est aussi l'occasion pour les blogs de jouer de créativité pour proposer des recettes saiguinollantes ou "monstrueuses", souvent amusantes et originales.

Ici je vous propose généralement des recettes traditionnelles anglo-saxon, loin des yeux, doigts coupés, des soupes de limaces.... comme le Barmbrack Cake, le Colcannon cake, les Homemade Candy Corn,... (attention apparemment la Pumpkin pie, c'est plus pour Thanksgiving pour les américains ;o)).

Mais cette année pas de recette type de tel ou tel endroit, comme c'est les vacances, j'en profite pour faire des petits biscuits faciles à faire avec les enfants, en forme de tête de Jack'o Lantern.

Loin de la tradition de la Toussaint, et plus joyeusement aussi chez nous, nous avons adopté quelques traditions d'Halloween : une bonne occasion de faire des petits gâteaux, de décorer un peu la maison, de creuser une citrouille et de s'éclairer à la bougie.
       

Biscuits citrouille d'Halloween
       

Pour environ 40 biscuits

Ingrédients :

300 g de farine
2 g de levure chimique
125 g de beurre ramolli
100 g de sucre
1 oeuf
1 pincée de sel
80 g d'écorces d'orange confites
Quelques gouttes d'extrait d'oranges amer
du colorant orange et vert (ici en gel)
10 g de chocolat noir de couverture

Couper les écorces d'oranges confites en brunoise,
et fariner les légèrement.

 Mélanger le beurre ramolli, le sucre, l'oeuf et l'extrait d'orange d'amer.

Ajouter la farine, le sel, la levure, l'écorce d'orange.
Pétrir la pâte afin d'obtenir une pâte bien homogène.

Prélever un peu de pâte, l'équivalent d'une bonne cuiller à soupe.
Coloré ce petit peu de pâte en vert - mettre dans un film plaqtique et au réfrigérateur.

Colorer en orange vif le reste de la pâte, filmer et mettre au frais au moins 1 heure.

Préchauffer le four T°6.

Etaler la pâte et découper des biscuits rond avec un emporte-pièces, , et découper un arc de cercle.
Cela vous permet d'obtenir une forme ovale.

 

Faire une entaille, aplatir le dessus et marquer des traits depuis le bout de l'entaille.

 

Etaler la pâte verte et couper des petites queues.

 

Les poser et appuyer sur la citrouille orange
et déposer les biscuits finis sur une plaque de cuisson recouverte d'un papier de cuisson.

Enfourner 12 mn, et laisser refroidir sur une grille.

Dès qu'ils sont froids, faire fondre le chocolat
et à l'aide d'un cornet dessiner les yeux, le nez et la bouche de Jack'o Lantern

Ils se conservent dans une boîte en métal de préférence.

 

N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

 Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

24 octobre 2014

Octobre rose : la version rose du kringel Eesti et une version à effeuiller

Pour la 3ème année consécutive, à l'initiative de Stef Ô Fourneaux, les blogueurs et blogueuses culinaires se mobilisent dans le cadre de la campagne d'Octobre Rose, en vous proposant une recette sous le thème du rose.
Faute de temps, les années précédentes je n'avais malheureusement pas eu l'occasion de participer... pas vraiment d'excuse, et ce n'est pas là mon propos car je soutiens cette très belle initiative depuis le départ.

Cette année, il n'était pas question que je fasse l'impasse, le sujet est bien trop important, et si ma goutte dans l'océan peut permettre la sensibilisation de certain(e)s d'entre vous... et d'en inciter au dépistage, alors ce sera toujours ça.

Octobre Rose, n'est pas une initiative culinaire, le billet et la recette n'est qu'un vecteur d'information. En fait, cela fait une vingtaine d'année en France, que le mois d'octobre est le mois de la :

Campagne de lutte contre le cancer du sein
(à savoir que chaque année le dépistage précoce permet de sauver des milliers de vies).

Même si cette campagne est populaire et importante, elle ne permet pas à elle seule d'inciter les femmes à se faire dépister. Ce n'est pas ici un pointage du doigt, car j'avoue que je ne suis pas un modèle en la matière... et fait partie de ces 75 % de femmes qui ne se font pas dépister, et ce même si autour de moi j'en connais beaucoup qui ont malheureusement eu affaire au cancer du sein.

Le dépistage précoce permet de sauver des vies. Plus il est pris en charge rapidement plus les chances sont grandes, et ce d'autant plus que c'est un des cancers dont on peut guérir. Alors qu'attendons nous ?

N'hésitez pas à aller sur le site de l'Association Cancer du sein, vous y trouverez les réponses à toutes vos questions.

Et pour la petite histoire, ce cancer malheureusment ne concerne pas que les femmes de plus de 50 ans ! Il peut dans des cas certes plus rares atteindre les jeunes filles ou les hommes.
      

Pas de nouvelle recette ici, ce n'est pas le but de ce billet vous l'aurez compris. En effet, j'ai repris la recette de kringel Eesti ("Kringle estonien") que je vous avais proposé dans une version cannelle, raisins, orange, pour en faire une version rose à base de pralines roses, comme la brioche Saint Genix.

Pour les 2 brioches en photos, j'ai fait une fois et demi la quantité de pâte. Cela m'a permis de refaire une brioche en forme de kringle (pour le déjeuner au boulot) et une plus petite en forme de brioche à effeuiller (pour la maison... pas de jaloux ;o)).
          

Kringle Eesti et version à effeuiller
         

aux pralines roses
       

Pâte à kringel

Ingrédients

200 ml de lait entier
30 g de levure de boulanger fraîche
1 c. à soupe d'eau de fleur d'oranger
1 c. à café de sel
2 jaunes d'oeufs
90 g de sucre
100 g de beurre à température ambiante
500 g de farine (T 45 ou de gruau)

1 oeuf pour la dorure

Garniture

Ingrédients

150 g de pralines roses
100 g de beurre
40 g de sucre cassonade

Sucre glace pour la décoration

Préparation du levain :

Dans un récipient, dissoudre la levure de boulanger dans le lait tiédi y mélanger la moitié de la quantité de farine.
Couvrir d'un film et laisser pousser pendant 20 à 30 minutes. La pâte va buller.

  

Dans le bol d'un robot avec le bras du pétrin, mettre le sel, le sucre,
les jaunes, l'eau de fleur d'oranger, le reste de farine et le levain (dans son intégralité).
Pétrir à grand vitesse pendant 5 minutes afin que les ingrédients s'incorporent.
Si besoin ajouter une ou 2 cuil à soupe de lait.

Lorsque les ingrédients sont bien mélanger ajouter le beurre mou
et pétrir pendant 10 à 15 minutes à vitesse moyenne.

Mettre la pâte dans un récipient, filmer au contact
et laisser pousser dans un endroit chaud pendant 1 heure environ.

 

Pendant ce temps, préparer la garniture, en mélangeant le sucre cassonade et le beurre.
Réserver.

Concasser les pralines roses, en faisant en sorte qu'ils restent des morceaux.

Lorsque la pâte a doublé de volume, la dégazer en aplatissant la pâte sur le plan de travail.
Bouler, puis étaler au rouleau en un rectangle d'environ 50/60 cm sur 40/45 cm.

 

Répartir la garniture beurre -cassonade sur toute la pâte
puis saupoudrer les pralines roses concassées sur la pâte.

  

Pour la version à effeuiller :
Après avoir saupoudrer la praline rose sur la pâte étaler,

couper la pâte en carré de la taille de votre moule à cake.
Poser les carrés les uns sur les autres et les déposer dans le moule préalablement graissé.

Pour la tressée :
Rouler dans la longueur.
Couper dans la longueur, mais pas jusqu'au bout, et croiser comme une "tresse".

 

Former la couronne en prenant soin de bien lier la jointure.
Dorer les bords, et laisser pousser pendant 1 heure.

 

Pré-chauffer le four à 180°C.
Dorer le kringel de nouveau et enfourner pour 25 - 30 minutes suivant votre four.
Laisser refroidir sur une grille, et saupoudrer avec du sucre glace.

 

N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie.

20 octobre 2014

Cottage pie au poulet et concours Coeur de Bouillon MAGGI®

On connait tous la "pie" anglaise. Elle peut être tant sucrée que salée.

En version salée, il s'agit généralement d'une tourte à la viande et aux légumes, et plus simplement d'une farce déposée dans un plat à tourte recouverte d'une pâte (pâte feuilletée ou pâte brisée salée).

La cottage pie, c'est un peu la même chose, mais on remplace la pâte par une couche de purée. Cette version de pie n'est apparue en Angleterre qu'à partir du 18ème siècle, période où la pomme de terre a été introduite en Angleterre.

Traditionnellement la cottage pie est faite avec de la viande de boeuf, et on trouve dans le Nord de l'Angleterre, l'Ecosse et l'Irlande la sheperd pie faite avec de la viande de mouton. La garniture est en faite de la viande cuite en ragoût avec des petits pois, des carottes, du céleri ou du navet.

C'est typiquement un plat que l'on déguste dans les pubs, un plat rustique et de saison ayant un côté réconfortant que personnellement j'adore.

Ici point de mouton ou de boeuf, mais une version au poulet, rapide et très simple, qui ne nécessite pas de cuisson longue en mode ragoût. Une cuisson simplifiée d'autant plus que pour la sauce, j'ai utilisé du Coeur de Bouillon MAGGI® Volaille Dégraissé afin de participer à leur concours découverte du produit.
Un produit facile d'utilisation, qui s'utilise en fin de cuisson lorque tous les ingrédients sont cuits, et donne une texture et du goût.
       

Cottage pie au poulet
      

Pour 4 personnes

Ingrédients

700 g de pommes de terre à purée (type Binjte ou Monalisa)
10 cl de crème liquide
300 g de blanc de poulet
3 carottes moyennes (environ 300 g)
100 g de petits pois
1 oignon
1 gousse d'ail
1 c. à café de poudre de curry de Madras
1/2 c. à café de poudre de cumin
1/2 c. à café de poudre de coriandre
3 c. à soupe de concentré de tomates
1 dose de Coeur de Bouillon MAGGI® Volaille Dégraissé
250 ml d'eau
1 c. à café de sucre
sel
poivre ou du piment
huile d'olive
un peu de cheddar râpé

Préparer la purée :

Eplucher, laver et couper les pommes de terres en morceaux
les mettre à cuire dans de l'eau froide salée.
Faire légérement chauffer la crème liquide.
Egoutter les pommes de terres et les écraser à l'écrasse purée, puis ajouter la crème et salée.

Mettre la purée dans une poche à douille.

Préchauffer le four sur grill à 220°C.

Préparation de la farce :

Faire cuire les petits pois 5 mn dans de l'eau salée bouillante.
Eplcuher laver et couper en dès les carottes, et les faire cuire les petits pois 5 mn dans de l'eau salée bouillante.
Tester la cuisson, les 5 minutes sont à titre indicatif.

Pendant ce temps, éplucher et ciseler l'oignon, et éplucher et hacher l'ail.
Hacher les blancs de poulet

Faire revenir les oignons dans de l'huile bien chaude, ajouter les épices et l'ail
puis ajouter le poulet haché et faire cuire quelques minutes le temps que le poulet cuisse.

Ajouter la dose de Coeur de Bouillon MAGGI® Volaille Dégraissé, l'eau et le concentré de tomates
Inutile de saler la préparation, car le coeur de bouillon est salé.
Laisser cuire quelques minutes le temps que la sauce soit homogène.
Assaisonner au poivre ou piment.

   

Dans des plats à gratins individuels ou un grand plat à gratin
Déposer dans le fond la garniture et lisser.
A l'aide la poche à douille, répartir la purée sur le dessus de la garniture.
Saupoudrer de cheddar râpé, et enfourner pour 15-20 minutes.

  

Avec cette recette, je participe au concours Coeur de Bouillon MAGGI® Volaille Dégraissé

Nota : ma participation à ce concours est mon choix, et le produit m'a été offert pour la réalisation de cette recette.
     

N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

 Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

Publicité
Publicité
16 octobre 2014

Pancakes aux parfums britanniques... à déguster avec une bonne confiture

Me revoici avec une nouvelle version de pancakes.

Et oui encore parce que c’est rapide et facile à faire, et que tout le monde aime ça à la maison.

Cette fois-ci, j’ai eu envie de tenter des saveurs britanniques. J’entends les saveurs de ces petits pains du petit déjeuner comme les hot cross buns, les scones… ou des fruit cakes (entendu gâteau aux épices et fruits confits) qui sentent bon les épices (cardamomes, cannelles, clou de girofle, noix de muscade…) et qui sont riches en fruits secs et séchés (raisins, amandes, fruits confits…)

Une version pas forcément pour les enfants puisque les raisins sont macérés dans du rhum brun pour les faire gonfler et leur donner du goût et du moelleux. Mais cette version est parfumée à souhait, comme j'aime.
      

Pancakes
          

aux parfums britanniques 
       

Pour 8-10 pancakes

Ingrédients :

150 gr de farine
40 g de sucre cassonade
1 cuil à café de levure chimique
1 oeuf + 1 blanc
25 cl de lait
10 g d'huile de colza
1 pincée de sel
1 c. à café de poudre de cardamome
½ c. à café de poudre de 4 épices ("all spices" ou "mixed spice" : soit un mélange de noix de muscade, cannelle, clou de girofle et gingembre)
40 g de raisins de Corinthe
40 g de rhum brun
30 g d’orange confite
30 g d’amandes concassées

Couper les écorces d’oranges confites en petits dés.
Faire tremper les raisins et l’orange confite dans le rhum brun.

Dans un saladier, mélanger ensemble la farine, le sucre et la levure.

Dans un autre récipient, battre l'œuf entier avec l'huile et le lait.

Ajouter progressivement les liquides au mélange sec.
Vous devez obtenir une pâte homogène, mais pas totalement liquide.

Ajouter dans la pâte les raisins, les écorces d’oranges confites, les amandes concassées,
et les épices, puis mélanger.

Battre le blanc d'œuf en neige bien ferme avec une pincée de sel.
Puis incorporer le blanc en neige à la pâte.

Faire cuire à la poêle bien chaude une louche de pâte,
et retourner le pancake lorsqu'il commence à faire des trous et que la pâte commence à prendre.

Déguster selon votre envie.

  


    

Et pour déguster ces pancakes, pourquoi pas les accompagner
         
d’une bonne confiture ?

L’occasion pour moi de vous reparler des confitures d’un ami Maître confiturier : Stéphan Perrotte (Confitures : Les douceurs de Sandrine et Stéphan)

Stéphan Perrotte Meilleur confiturier de France 2014

La confiture que nous avons dégustée avec ces pancakes était sa confiture de « Pommes, kumquats et Earl Grey », une de mes préférées à cause du kumquat (... bien qu’en y réfléchissant je n’en ai pas de préférées chez lui, je les aime quasi toutes).
Une confiture tout en équilibre, qui mérite comme toutes les confitures de Stéphan d’être découverte.

 

Le commentaire incroyable que l’on me fait lorsque je fais goûter les confitures de Stéphan, c’est que "ses confitures sont riches en fruits".

Je pense que cette remarque incroyable en soit parle d’elle-même. Face aux confitures trop sucrées, avec un pourcentage faible du fruit annoncé ou des additifs, avec des fruits de mauvaise qualité... Rien ne vaut une vraie confiture d’artisan, faite dans les règles de l’art avec des fruits, des épices, des produits sélectionnés et de très bonne qualité.

Le travail, le savoir-faire et le respect des produits parlent d’eux même, et ce n’est pas pour rien que Stéphan, après avoir gagné de nombreux prix pour ses confitures, a été consacré cette année :

Meilleur Confiturier de France 2014

(en présentant 3 de ses confitures : Confiture de framboises Meeker,
Confiture de prunes Sainte Catherine et Confiture de fraises et framboises au Saumur Champigny et poivre de cassis).

Encore bravo à toi :o) c’est plus que mérité.

N’hésitez pas à aller sur son site et découvrir ses confitures. Vous y retrouverez les parfums classiques mais aussi des associations plus atypiques, parfois étonnantes, mais toujours équilibrées et de qualité.

 Les douceurs de Sandrine et Stéphan

(Nota : Stéphan est une de mes connaissances, ce n’est en aucune manière un partenaire comme on peut en avoir sur certains blogs et même parfois certains de mes billets lorsque je le signale. J’avais envie, et je n’hésiterais pas à le refaire, de parler de ses produits parce que je les apprécie énormément.)

N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

 Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

11 octobre 2014

Tartelette Chocolat blanc - yuzu - basilic thaï - recette pour l'E-cup Inter-blogueurs (Salon du Chocolat 2014)

Vous allez dire... que c'est la période des concours. En effet puisqu'après le champagne (où vous pouvez avoir vous-même la chance de gagner une bouteille de champagne) me voici à participer pour la 2ème année consécutive au concours organisé par le Salon du Chocolat : l'E-cup Inter-blogueurs, en partenariat avec meltyFood.fr, Asiana Airlines, ALTER ECO et Rosières.

logo e-cup2bd

J'aime me prendre au jeu de ce type de concours créatifs.

Cette année, il ne s'agit pas de créer une recette en direct avec des ingrédienst imposés (épreuve type Top Chef), mais de créer une recette au chocolat sur le thème imposé « Couleurs et Parfums d’Asie ».
Si la recette est sélectionnée, il faudra aller la réaliser en direct au Salon pour la finale... On croise les doigts

Avec un thème aussi poétique et dépayssant, moi qui adore l'Asie et sa cuisine, je n'avais plus que l'embarras du choix sur les parfums d'Asie : yuzu, thé matcha, sésame noir, poivre de Sichuan, goji, gingembre, citronnelle... les fruits, les alcools... Bref, cela m'a inspiré et fait voyager.

Je me suis laissée inspirer en faisant mes courses dans le quartier japonais.

Tout d'abord, j'ai choisi le yuzu : un agrume japonais, hybride entre une mandarine et un citron, au goût incomparable. C'est mon agrume préféré avec le kumquat et les petites madarines chinoises (dont il faut absolument que je retrouve le nom).
Le yuzu se marie parfaitement autant avec le chocolat blanc que le chocolat noir.

L'Asie n'étant pas limitée au Japon, je voulais ensuite un parfum atypique, et c'est comme cela que j'ai pris pour l'avoir sous la main un joli bouquet de basilic thaï. C'est un basilic au goût très atypique avec des notes de réglisse, qui vous eméne de l'autre côté de l'Asie.
Généralement on l'utilise dans des préparations salées. Mais on le trouve parfois des préparations sucrées sous forme de sirop.

Les parfums choisis... il devenait une évidence que le chocolat principal de mon dessert serait le chocolat blanc... Mais comme je n'avais pas envie de faire l'impasse sur le chocolat noir, j'ai eu l'idée d'un côté craquant avec un sablé cacao.

Resté à tester, et pour cela, on reprend des recettes de base : pâte sablé, crèmeux, mousse/bavarois, glaçage.

Le point délicat... mais en même temps très gourmand, c'est que tout au long de mise en forme de cette recette, il a fallu tester pour mettre plus de parfum, plus de texture, moins de ceci, plus de cela...
Cela a des côtés super sympa, mais déprimant à la fois lorsque l'équilibre n'y est pas... et puis au final lorsque l'on trouve l'équilibre, que vos testeurs finissent par ne plus faire la grimace, mais dire "c'est vraiment pas mal", il est temps de poser le crayon et de vous donner la recette finalisée.

Une association qui change et qui plaira sûrement à ceux qui aiment l'étonnement des parfums d'Asie.         
             

Tartelette
        

Chocolat blanc - yuzu - basilic thaï
        

ou l'Asie d'Est en Ouest
       

pour 6 tartelettes

Pâte sablée cacao et feuillantine

Ingrédients

155 g de beurre doux
75 g de sucre glace
75 g de poudre d'amande
135 g de farine
15 g de cacao en poudre
60 g de feuillantine (ou de crêpes dentelles concassées)

Mettre le beurre dans un récipient, et tamiser le sucre glace dessus.
Mélanger le beurre et le sucre pour obtenir un mélange homogène.

Tamiser la poudre d'amande, la farine et le cacao, et mélanger le tout avec le beurre - sucre glace.

Ajouter le feuillantine et mélanger afin d'incorporer la feuillantine à la pâte sans travailler la pâte.

Envelopper la pâte dans un film alimentaire
et la mettre au réfrigérateur pour 2 heures minimum.

Préchauffer le four 160°C

Etaler la pâte sur une épaisseur de 2 mm, et découper des cercles.
Avec les chutes faites quelques décorations

Faire cuire 10 - 12 minutes le cercle de pâte.
Et laisser les refroidir.

Crémeux au yuzu

Ingrédients

120 ml de jus de yuzu
120 g de sucre
3 oeufs moyens
1 feuille de gélatine

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau froide.

Dans une casserole mettre le jus de yuzu, le sucre et les oeufs.
Faire chauffer en fouettant constamment, et monter le crèmeux en sabayon.

Hors du feu ajouter la gélatine essorée préalablement.
Répartir dans des petits moules afin de constituer les inserts de crèmeux.
Faire prendre au congélateur.

Mousse chocolat blanc - basilic Thaï

Ingrédients

125 g de lait entier
125 g de crème liquide
25 g de feuilles de basilic Thaï frais
2 jaunes d'oeufs
25 g de sucre
5 feuilles de gélatine
95 g de chocolat blanc
200 g de crème liquide

Hacher le chocolat blanc et le faire fondre au bain-marie ou au micro-ondes

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau froide.

Préparer la crème anglaise au basilic thaï :

Faire chauffer le lait et y ajouter le basilic thaï frais, laisser infuser quelques minutes
Mixer le lait et le basilic thaï et filtrer.
Ajouter les 125 g de crème liquide.

Dans une casserole mettre à chauffer le lait et la crème.
Parallèlement, fouettez dans un cul de poule les jaunes et le sucre, jusqu'à ce qu'ils blanchissent.

Lorsque le lait - crème frémit, verser en la moitié sur les jaunes blanchis, et mélanger.
Verser le reste du lait, et mettre le mélange dans une casserole,
et remettre à cuire sur un feu doux.

Laisser cuire en remuant constamment en faisant un 8 avec la spatule,
jusqu'à ce que la crème atteigne 85 °C (à vérifier au thermomètre de cuisine).
Retirer du feu la température atteinte,
et passer la crème au chinois (passoire fine) en la versant dans un saladier.

Utiliser une petite partie de crème anglaise pour dissoudre les feuilles de gélatine,
préalablement essorées de leur eau.

Verser lentement un tiers du chocolat blanc fondu,
et mélanger énergiquement en décrivant des petits cercles.

Incorporer ensuite un autre tiers de chocolat blanc fondu, puis le dernier tiers.

Monter le reste de crème liquide en crème montée (soit presqu'en chantilly).

Lorsque le mélange de crème anglaise au basilic thaï et chocolat blanc est environ à 45 / 50 °C,
incorporer délicatement un tiers de la crème montée.
Puis incorporer le reste de crème montée.

Répartir dans des sphères ou toute autre forme souhaitée.
Déposer dans la mousse un insert de crémeux yuzu.
Faire prendre au congélateur au moins 6 heures.

Glaçage chocolat blanc - yuzu

Ingrédients

30 g de jus de yuzu
60 g d'eau
30 g de sucre

75 g de crème liquide
30 g de chocolat blanc
3 feuilles de gélatine
quelques gouttes de colorant jaune

Mettre la gélatine à ramollir dans de l'eau froide.

Faire chauffer l'eau, le jus de yuzu  et le sucre dans une casserole.
Puis ajouter la crème et porter à ébullition.

Ajouter le chocolat blanc fondu et mélanger.
Puis hors du feu la gélatine essorée et le colorant jaune

Laisser refroidir, le mélange doit rester sirupeux.

Sortir les sphères ou autres formes choisies de vos mousses chocolat blanc - basilic thaï et crèmeux yuzu
démouler et glacer avec le glaçage.

Dés que le glaçage a pris déposer sur le cercle de pâte sablée cacao feuillantine.
Décorer selon votre envie.

  

Et en version carré

 

Cette recette vous a plu ou vous donne envie :

Vous pouvez vous rendre sur la page Facebook du Salon du Chocolat pour "liker"

Des entrées pour le Salon du chocolat sont à gagner en prime alors n'hésitez pas :o)

Et merci d'avance car la sélection se fait selon le vote des internautes.

N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

 Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

9 octobre 2014

Concours Champagne de vignerons : ma recette... et une chance de gagner une bouteille de champagne

C’est parti pour la 5ème édition du concours « Champagne en cuisine » organisé par les Champagnes de Vignerons.

Cette année j’ai la chance de faire partie des blogueurs sélectionné(e)s pour ce prestigieux concours. Le défi de ce concours consiste à élaborer une recette qui s’accorde parfaitement avec un champagne de vigneron. Cette année, il s'agit de champagnes Blanc de Noirs, soit des champagnes élaborés à partir de cuvées issues exclusivement de pinot noir et/ou de meunier).

Chacun des participants a reçu trois bouteilles de champagne « Blanc de noir » différents parmi lesquels nous devions choisir celui qui nous inspirer la recette présentée.
Nous n'avons pas été laché comme ça bien évidemment, et préalablement au choix, nous avons eu une dégustation accompagnée des explications et conseils de Geoffrey Orban, expert en Champagne.

Parmi la sélection qui m’était proposée 3 champagnes Blanc de noirs assez différents : le Blanc de Noirs Grand Cru de Bernard Tornay, le Cornalyne de Doma Caudron et le Grande Réserve de Xavier Loriot.

C’est sur ce dernier que mon choix s’est porté.

Pour ceux qui n'ont pas les papilles aussi affûtées qu'un connaisseur, le champagne est aussi une question de sensibilité. La finesse des bulles du champagne Grande Réserve de Xavier Loriot, très sympathique à l'oeil, n'agresse pas le palais et permet d'avoir très rapidement en bouche le goût et les parfums de ce champagne. J'ai beaucoup aimé son côté acide mais doux, très agrumes, qui inspire vraiment la gourmandise.

Pour accompagner le champagne Grande Réserve (Blanc de Noirs) Xavier Loriot aux côtés suaves appuyés par des notes d’acidité, j’ai choisi un mariage tonique et doux à la fois, avec un dessert basé sur :

- l’acidité, la fraîcheur et la pointe d’exotisme du kumquat, rappelant les arômes exotiques et les notes gustatives d’agrumes du champagne,

- la douceur du marron afin de tempérer l’acidité du champagne, en ramenant son côté suave, et

- enfin une dacquoise noisette et pralin, évoquant les notes de fruits à coque développées par le champagne.

Sans plus attendre la recette :
         

Verrine
     
Mousse au marron - compotée de kumquats
     

montée façon tiramisu
          

pour 4 personnes

Dacquoise noisette-praliné

Ingrédients

110 g de blancs d'oeuf
25 g de sucre semoule
60 g de poudre de noisettes
30 g de poudre de pralin
90 g de sucre glace

Pré-chauffer le four à T°6 (180°C)

Tamiser le sucre glace et casser les éventuels morceaux de poudre de noisette.

Monter les blancs en neige et les serrer avec le sucre semoule.

Mélanger ensemble la poudre de noisette, la poudre de pralin et le sucre glace,
tamiser en une seule fois sur les blancs montés et bien fermes
et incorporer délicatement.

Coucher la pâte sur une fine épaisseur sur un tapis de cuisson.
Enfourner pour 10-12 minutes.

Laisser refroidir sur une grille.

Compotée de kumquats

Ingrédients

200 gr de kumquats
100 g d'eau
50 g de sucre
1/2 jus de citron
1/2 feuille de gélatine

Mettre la feuille de gélatine dans de l'eau froide pour la ramollir.

Laver et couper en morceaux les kumquats en prenant soin d'enlever les pépins.

Dans une casserole, faire fondre le sucre dans l'eau et le jus de citron.
Dès que le sucre est fondu, ajouter les morceaux de kumquats
et laisser cuire pendant environ 10 minutes
(ne pas laisser colorer trop, cela ne doit pas devenir une confiture et rester une compotée).

Garder quelques morceaux de kumquats pour le dessus du dessert.

Mixer le reste de la compotée et y ajouter la feuille de gélatine préalablement essorée.
Laisser refroidir.

Crémeux aux marrons

Ingrédients

110 gr de crème de marrons (ou 80 gr de crème de marrons et 30 gr de pâte de marrons)
35 gr de jaunes d'oeufs
40 gr de sirop de marrons confits (que j'ai récupéré d'une préparation de marrons confits maison)
4 gr de gélatine (soit 2 feuilles de gélatine)
1 c. à soupe de rhum
165 gr de crème entière liquide

Mettre la feuille de gélatine à ramollir dans de l'eau froide.

Faire chauffer au bain-marie à 65°C, la crème de marron, les jaunes et le sirop.

Hors du feu, ajouter la gélatine bien essorée,
et fouetter pour faire monter la préparation jusqu'à complet refroidissement.
Ajouter le rhum.

Fouetter la crème liquide afin d'obtenir une crème fouettée (presque chantilly),
puis incorporer la crème fouettée au mélange aux marrons.

Montage

Découper 12 cercles du diamètre de vos verrines dans le biscuit dacquoise.

Au fond de chaque verrine, mettre une couche de compotée de kumquats,
puis une couche de crémeux aux marrons.
Déposer un cercle de dacquoise noisette - pralin sur le crémeux.

De nouveau une couche de compotée de kumquats, puis une couche de crémeux aux marrons,
et de nouveau un cercle de dacquoise noisette - pralin.

Finir avec une couche de crémeux aux marrons, saupoudrer de poudre de pralin
et déposer des morceaux de kumquats sur le dessus.

L'accompagnement décoratif optionnel est fait de petites meringues maison à base de meringue suisse au kumquat
(70 g de blancs d'oeuf, 140 g de sucre glace, et le zeste de 4 kumquats (pris sur les kumquats pour le confit) - cuisson à 80°C pendant 2 heures).

  

             

Cela vous a donné envie ?  Et bien à vous de jouer

2 chances de gagner :
        

La 1ère ici : Pourquoi ne pas tenter votre chance pour gagner une bouteille de Champagne de Vignerons.

Pour cela, rien de plus simple, laissez-moi un commentaire en me racontant votre meilleur souvenir avec un Champagne de Vigneron.

Vous avez jusqu’au 15 Novembre minuit, pour me laisser votre commentaire avec votre meilleur souvenir. Je sélectionnerais ensuite le / la gagnant(e).

Attention : vous devez me laisser une adresse mail valide, habiter en France métropolitaine et surtout me donner votre adresse postale dans les meilleurs délais une fois sélectionné(e).

La 2ème en votant pour ma recette sur le site des Champagnes de Vignerons :o) D'avance merci

blog photo

Nota : la participation a ce concours est mon choix, les bouteilles ont été fournies aux participants pour la réalisation de la recette.

N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

9 octobre 2014

Indication et catégorisation de mes billets

Tout d'abord pour mémoire, je ne tiens pas mon blog pour gagner ma vie, ni à titre profesionnel (j'ai un vrai métier et emploi par ailleurs). J'ai créé ce blog pour mon plaisir, et si cela peut vous plaire, c'est encore mieux.

Un blog c'est d'abord trés égoïste, et doit le rester, puisque l'on écrit ce que l'on a envie et on montre ce qui nous plaît. Un blog, ça prend du temps (photo, texte, mise en page...), mais c'est surtout se faire plaisir (sinon autant arrêter). On écrit d'abord pour soi, et on espère qu'on sera peut-être lu.

Et oui ! Parce que la 2ème raison d'écrire un blog, c'est d'être lu, par ses proches, ses amis, mais par de purs inconnus aussi... c'est une recherche de partage dans un domaine qui nous plaît, comme on le ferait dans une association, ou en discutant avec de parfaits inconnus au hasard d'une rencontre...

Comme beaucoup de blogueuses culinaires (ou pas), je suis sollicitée par des marques, des sites... pour parler de leurs produits, de leur site, de leur événement...

Il m'arrive comme vous avez déjà pu le voir si vous me suivez d'accepter :

- de participer à des concours que les produits soient fournis ou non, c'est sympa et ça incite à la créativité,

- de tester des produits parfois mais là je n'accepte que si je ne suis pas obligée d'en parler (hors de question de parler d'un truc qui ne me plaît pas),

- de participer à des événements, ça permet de rencontrer d'autres passionnés

- de parler ou faire un billet sur un produit, ...

Sur ces derniers aspects, c'est une des raisons pour lesquelles je me suis mise auto-entrepreneur. L'idée n'est pas de faire de mon blog mon outil de travail, un blog pro... ne rêvez pas, on ne fait pas fortune à écrire un blog ! et je ne veux pas passer ma vie devant mon écran, comme je le disais j'ai un métier par ailleurs et une famille !

Par contre, il est hors de question que l'on me prenne pour une andouille ! Je ne suis pas une blogueuse au rabais, je ne demande pas la charité (Je peux encore m'acheter un paquet de farine toute seule !). Loin de me considérer comme une blogueuse influente ou prendre la grosse tête, il est hors de question si j'accepte une proposition que le temps que je passe pour faire des photos, écrire un billet, tester un produit... le soit à vil prix. Tout travail mérite salaire, et il faudrait que le monde des blogueurs arrête de se faire prendre pour des andouilles : ça fait du mal aux profesionnels, comme aux amateurs !

Personnellement, il est hors de question aussi que j'accepte tout et n'importe quoi sous couvert d'avoir des "like" sur FB, des visites, des commentaires, de l'exposition web ou autres (rien à fiche !).
Donc : avis aux marques ou sites je ne fais de billet que sur des produits ou des sites dont j'ai envie de parler et qui sont en phase avec ma philosophie, et si la proposition est honnête.
        

Bien évidemment et c'est le coeur de mon blog : la majorité de mes billets sont totalement libres, et fait sur des recettes ou sujets dont j'ai envie de parler. Idem pour les billets sur des produits que j'aime, d'événements qui m'intéresse, de livres, de profesionnels passionnants.... parce que ce sont des choses qui me touchent ou parce que ce sont des personnes que je connais et qui font des choses bien.

Pour que vous lecteurs, vous vous y retrouviez :

Lorsque je mets en fin de billet un nota : cela me permet de vous indiquer dans quel contexte je fais le billet en cause et vous fait savoir si c'est une publicité.
Et oui, appelons un chat un chat. Lorsque l'on est rémunéré pour faire un article : c'est de la publicité, ce qui oblige le blogueur ou la blogueuse à le signaler pour éviter de tromper le lecteur. (Si le blog ne l'indique pas, c'est à ses risques et périls... et personnellement, je n'accepte aucun "partenariat" où on me demande de cacher l'objectif ou le pourquoi du billet).

Si rien n'est indiqué, c'est que j'écris sans partenariat, sans sponsor.

Enfin puisque je vous l'ai dit, je ne suis pas une agence de renseignements sur comment obtenir des partenariats ou des billets sponsorisés, participer à des événements, ni sur l'autoentreprise... Là, désolée, mais si vous avez des questions, je n'y répondrais pas.

5 octobre 2014

Crevettes sautées huiles d'olive, tomates cerises relevées de piment d'Espelette

A produit d'exception, recette toute simple pour en garder toute la saveur.

J'ai la chance d'avoir un excellent poissonnier, de ceux qui ont et aiment les bons produits, et chez qui parfois, je trouve des produits rares dans nos contrées de banlieues parisiennes.

En effet, je crois que c'est bien la 1ère fois que je trouve de la crevette bouquet vivante, tout droit arrivée de Bretagne. L'occasion était trop belle, et ce même à ce prix là.
C'est clair c'est chère : 59 euros le kilo, mais bien souvent en les trouve jusqu'à 80 euros le kilo imaginez ! Cher, mais pas tant que cela si on compare le prix au kilo des crevettes de Madagascar cuites (53 euros le kilo) ou les crevettes roses non triées (45 euros le kilo)... Bien évidemment, on trouve aussi de la crevette d'élevage à 15 - 25 euros le kilo, mais on ne parle alors plus du même produit.

Mais qu'est-ce qui explique ce prix et cette rareté ?

Tout d'abord, la crevette bouquet est fragile, elle n'aime pas voyager. Sa durée de vie se compte en jours, voir en heures après sa pêche. Cela implique des conditions de conservation compliquée... et surtout un taux de perte énorme si le poissonnier ne les vend pas dans les 24 heures. pour vous dire, entre le moment où nous étions au marché et le moment de rentrer à la maison et de les faire cuire, certaines vivantes au départ avaient déjà succombé.
Etant donné que nous sommes face à un crustacé, le temps court et compte. Hors de question de les stocker pour les manger le lendemain, cela aurait été trop tard.

En terme de goût, cela n'a rien à voir avec les crevettes déjà cuites, que l'on a l'habitude de trouver dans le commerce, et qui n'ont bien souvent aucun goût, sauf celui de la sauce qu'on y ajoute.

Je suis partisante du "je préfère ne pas en acheter plutôt que d'acheter un produit pas bon". C'était l'occasion de déguster un bon produit, et je l'ai saisi. Pendant que certains achètent le dernier Ipod... moi je me fais des plaisirs gustatifs. Chacun son truc, comme on dit.

Bref, quand on trouve ce type de crevette que faire ?

Alors vous trouverez souvent des indications sur une cuisson à l'eau bouillante entre 2 à 3 minutes en comptant 3 l d'eau par kilo de crevettes. Si les crevettes sont grosses, pourquoi pas. Mais lorsqu'elles sont petites, j'ai préféré suivre les conseils de mon poissonnier, en optant pour une cuisson sautée à la poêle avec un peu d'huile d'olive.
Âme sensible... étant donné qu'il s'agit de crevettes vivantes, la cuisson sautée est un peu cruelle... mais pas plus que de manger une huître vivante en lui ayant versée du vinaigre ou du citron dessus ou que de mettre un crabe a cuire dans l'eau bouillante. Une fois péchée, je préfère les voir dans mon assiette qu'à la poubelle où elles seraient alors mortes en vain ! Tout cela pour dire qu'en les cuisant sauté, certaines n'hésiteront pas à sauter de la poêle.

Quelques ingrédients pris selon l'inspiration dans la cuisine plus tard... nous avions notre repas du midi. Un délice :o)
           

Crevettes sautées
       

huile d'olive, tomates cerises et piment d'Espelette
        
         

Pour 2 personnes

Ingrédients

300 g de crevettes bouquet vivantes de préférence
1 oignon rose de Roscoff
1 petite gousse d'ail
150 g de tomates cerises
Quelques feuilles de persil plat ciselées
Huile d'olive
Fleur de sel
Piment d'Espelette

Eplucher et émincer l'oignon rose.
Eplucher et hacher l'ail.
Lave, essuyer et couper les tomates cerises en 2.

Dans une poêle ou un wok, faire chauffer l'huile d'olive et y faire revenir l'oignon émincé.
Ajouter l'ail laisser revenir quelques secondes.
Puis ajouter les crevettes (attention, elles ne sont bien évidemment pas d'accord)

Faire sauter l'ensemble quelques minutes le temps que les crevettes prennent une couleur rougeatre.
Saler et assaisonner au piment d'Espelette.
Parsemer de persil plat ciselé.

 

N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

 Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité