750 grammes
Tous nos blogs cuisine Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Macaronette et cie
30 novembre 2015

Gateau Splatoon... pour l'anniversaire de mon ado

Tout d'abord, inutile de m'envoyer des messages pour me demander si je peux vous faire un gâteau de ce type : je ne vends rien, je fais ça pour le plaisir pour ma famille et mes amies, je ne suis pas cake designer... et j'avoue que je préfére la vraie pâtisserie que ce type de gâteau décoré.

Mais rien n'est trop beau pour l'anniversaire de ma grande :o)
Alors pour elle, je reprends le chemin de la pâte à sucre pour lui faire le gâteau qui lui plaira. Et cette année, le thème qu'elle a choisi pour son gâteau est Splatoon !

Pour ceux qui ne connaisse pas Splatoon : il s'agit d'un jeu sur console Wii U, une sorte de paint-ball, dans lequel s'affronte 2 équipes avec des couleurs différentes. Le but est de recouvrir la surface du sol d'un grand terrain d'encre colorée. L'équipe gagnante est celle à réussi à repeindre le plus grand territoire.
Dans ce jeu, il ne s'agit pas de peinture, mais d'encre, car les personnages sont mi-humains-mi-calamar, appelés Inkling.

Vu le thème, le gâteau ne pouvait être que coloré et amusant à faire... mais c'était sans compter la réalisation des fameux calamars !

Vu les différentes grimace de ma fille... aux grands mots, les grands moyens.

Pour réaliser la "tête" des calamars, je me suis aidée de l'amiibo (personnages de la Wii) pour réaliser les calamars et d'un kit de création de moule en silicone (de chez Silli.Creations - il existe peut-être d'autres produits similaires mais je ne les connais pas).

Ce kit permet de créer facilement, en mélangeant 2 pâtes en quantité égale, des moules alimentaires utilisables pour modeler de la pâte à sucre, du chocolat, de la pâte d'amande... en gros tout ce qui ne nécessite pas de cuisson. En 3 heures votre moule est prêt.

   

Très pratique, même si pas donné (compter 19 euros environ pour un petit kit - sur le net ! Attention, je ne suis pas sponsorisée, c'est juste un produit que j'ai trouvé pratique et que j'ai utilisé ici.). Heureusement, j'avais acheté les kits lors d'un salon où le fabricant faisait une offre promotionnelle.

Maintenant, vous pouvez très bien faire les calamars par vous même, c'est une question de modelage.

Pour la gâteau, j'avoue que je ne me suis pas cassée la tête : 1 gâteau chocolat, un gâteau vanille, fouré de pâte à tartiner chocolat-noisette et confiture de cerise.

Pour la décoration, je me suis pas mal inspirée de photos trouvées sur le net.
       

Gâteau Splatoon
         

Pour 10 - 12 personnes
Gâteau de 20 cm de diamètre pour une hauteur de 7,5 cm

Gâteau au chocolat     Recette inspirée de "Gâteau à croquer"

Ingrédients 

130 g de farine
20 g cacao amer en poudre

125 g de sucre
1/4 sachet de levure
60 ml d’huile neutre type colza ou arachide (bien évidemment ça marche aussi avec de l'huile d'olive pour parfumer)
60 ml de lait
2 œufs moyens

Préchauffer le four à 180°C

Monter les oeufs avec le sucre jusqu’à ce que la préparation double de volume et soit bien crémeuse.

Incorporer délicatement la farine, le cacao amer en poudre avec la levure tamisée,
puis incorporer l’huile et le lait
.

Verser dans un cercle de pâtisserie graissé et fariné.
Faire cuire environ 30 minutes.

Démouler et laisser totalement refroidir.

Gâteau vanille
      Recette inspirée de "Gâteau à croquer"

Ingrédients 

150 g de farine
125 g de sucre
1/4 sachet de levure
60 ml d’huile neutre type colza ou arachide (bien évidemment ça marche aussi avec de l'huile d'olive pour parfumer)
60 ml de lait
1 c. à café d'extrait de vanille

2 œufs moyens

Préchauffer le four à 180°C

Monter les oeufs avec le sucre jusqu’à ce que la préparation double de volume et soit bien crémeuse.

Incorporer délicatement la farine avec la levure tamisée,
puis incorporer l’huile, l'extrait de vanille et le lait
.

Verser dans un cercle de pâtisserie graissé et fariné.
Faire cuire environ 30 minutes.

Démouler et laisser totalement refroidir.

 Finalisation

1 pot de pâte à tartiner
1 pot de confiture de cerise (allégé)

Couper vos 2 gâteaux sur le dessus pour égaliser la surface.
Puis les couper en 2.

Déposer un cercle vanille, et étaler de la confiture de cerise généreusement.

Déposer dessus un cercle de chocolat (en gardant le cercle avec la partie lisse - dessous du gâteau à la cuisson),
et tartiner de pâte à tartiner.

Déposer un cercle vanille, et étaler de la confiture de cerise généreusement.

Déposer enfin le dernier cercle chocolat, en mettant le côté lisse sur le dessus.
Enduire tout le gâteau (dessus et côtés) avec de la pâte à tartiner.

Recouvrir de pâte à sucre.
Ici, j'ai coloré ma pâte à sucre en gris pour rappeler la couleur des terrains industriels dans splatoon qui sont gris.

Pour des explications sur comment recouvrir un gâteau de pâte à sucre : ici Vous trouverez aussi quelques conseils qui me sont propres.

Pour  la décoration, j'ai refais le passage piéton sur le dessus,  en principe dans le jeu il est interdit de mettre de l'encre à cet endroit...
comme on me l'a rappelé ;o)

Les splat de couleur sont fait à l'aide d'emporte de pièce.

Nota : tout est collé à l'eau.
Je n'utilise pas de colle alimentaire. Je trouve inutile de payer de la colle alimentaire alors que l'eau fonctionne très bien.

 
         

Explicatif pour un calamar
         

 

Prendre un morceau de pâte à sucre de la couleur souhaité du calamar et mouler la tête.
Découper les bords et l'excédent afin de retrouver la forme du calamar.

   

Découper des cercles de pâte blanche pour les yeux.
Coller les pastilles blanches et étaler la pâte dans l'orifice.
Marquer la pupille et coller une petite bille de pâte pour les yeux.
A l'aide d'un pinceau et de colorant noir : dessiner la pupille.

   

A l'aide d'un pinceau et de colorant noir marquer le bas des yeux.
Façonner les 2 tentacules, et le coller au corps avant de poser le calamar sur le décors.

 N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

Publicité
Publicité
29 novembre 2015

Petit info

Au-delà du fait que c'est une affaire,
car 10 livres, dont 8 sur la cuisine pour 25 euros (frais de port compris), c'est franchement cadeau !!

C'est aussi une bonne action pour une petite maison d'édition corrézienne :
Les Editions Mines de Rien

(https://www.facebook.com/minesderieneditions/)

qui se battent pour maintenir l'entreprenariat local.

Faites circuler :o) et surtout n'hésitez pas à commander.
      

 

A noter leur dernière sortie livre culinaire :

Un magnifique livre sur la cuisine du Limousin.

"Les recettes de mon Limousin"

40 recettes du célèbre restaurateur Chez Francis, magnifiquement préfacé par Jean-Luc Petitrenaud.

Des recettes qui donnent envie, qui rappelent l'enfance pour moi et mettent à l'honneur les bonnes choses.
Magnifiquement illustré par le photographe Pascal Rabot.

Un très joli cadeau de Noël :o)

Les recettes de mon Limousin, Chez Francis

27 novembre 2015

Welsh cake - petits gâteaux gallois à la poêle

Je ne sais pas vous, mais j’adore les petits gâteaux britanniques, ceux que l’on déguste à l’heure du thé accompagné de beurre et de confiture, comme les scones, les muffins…

Il y en a que j’aime par-dessus tout, ce sont les welsh cakes. J'ai découvert les welsh cakes au Royaume Uni dans les B&B au petit déjeuner ou à l'heure du thé.

Comme leur nom l'indique, c'est une spécialité traditionnelle du Pays de Galles.

Leur nom gallois est pice ar y maen (soit gâteaux sur pierre). En effet, les welsh cakes ont la particularité d’être des petits gâteaux cuits non pas au four, mais sur une plaque de cuisson appelée bakestone (soit une plaque de cuisson en fonte assez épaisse), mais que l’on remplace de nos jours par une poêle.

Au Pays de Galles, ces gâteaux étaient faits par les mères de famille qui les glissaient dans les « lunches box » de leurs enfants allant à l’école ou dans la poche de leur mari mineur comme petite douceur leur rappelant la chaleur de leur foyer. On dit d’ailleurs que la taille des welsh cake était parfaite pour se glisser dans la poche des manteaux des mineurs.

Traditionnellement, les welsh cakes contiennent des raisins, mais on peut tout à faire en faire des variantes en remplaçant les raisins par d’autres fruits secs, comme les cranberries… Ils sont aussi légèrement parfumés avec des épices comme la cannelle, le gingembre ou la noix de muscade, ce qui leur donne un parfum incomparable.

Leur texture est assez proche de celles des scones, mais en beaucoup moins épais.

Je n’avais pas encore essayé de les faire maison, profitant de ceux que je trouve chez Mark & Spenser à côté du bureau. Mais bien évidemment, moi qui aime pâtisser, il fallait bien un jour que je me lance à en faire maison.

Vous cherchez la recette parfaite des welsh cakes... Je peux vous dire que je l’ai trouvé. Je n’ai pas cherché bien loin, car lorsque je cherche une recette britannique, mon réflex me conduit automatique en 1er chez Pascale : "C'est moi qui l'ai fait !".
Je vous invite d'ailleurs au sujet des welsh cakes qui sont cuits à la poêle de lire l'article de Pascale sur le sujet, très instructif et bien écrit.

Sa recette est issue du livre "The Ultimate Cake Book" de Mary Berry, que je me suis empressée de commander !

Le résultat est sans appel : juste parfait !

On sert les welsh cake à l’heure du thé. En principe, ils sont saupoudrés de sucre ou de sucre glace, mais j’avoue que je les préfère sans, ce qui évite d’ajouter un surplus de sucre. Il est aussi possible lorsqu’ils sont assez épais de les couper en deux pour en garnir l’intérieur de crème ou de confiture, un peu à la façon des scones.
       

Welsh Cakes
 

Pour 15-20 welsh cakes de 7 cm (plus si vous les faites plus petits)

Ingrédients

350 g de farine
10 g de levure chimique
175 g de beurre légèrement à température
3 g de sel
80 g de sucre en poudre
100 g de raisins secs (ici un mélange sultana et Corynthe)
½ c. à café de 4 épices
1 œuf
2 c. à soupe de lait entier

Mélanger la farine, la levure chimique, les épices, le sucre et le sel dans un grand récipient.

Ajouter le beurre puis sabler l'ensemble du bout des doigts, jusqu’à obtenir une chapelure grossière.

Ajouter les raisins secs et mélanger rapidement.

Ajouter l’œuf légèrement battu et le lait.
Mélanger rapidement sans pétrir juste assez pour former une boule de pâte assez molle et non collante.

Faire chauffer la poêle à feu doux. La poêle doit être chaude mais pas trop.

Etaler la pâte sur une épaisseur de 0,5 - 0,7 cm d'épaisseur.
Découper des cercles à l'emporte pièce.

Dès que la poêle est bien chaude, déposer des cercles de pâte dans la poêle,
et laisser cuire entre 4 - 5 minutes sur chaque face.
Laisser refroidir sur une grille.

On peut les congeler et les réchauffer au grille-pain ou les conserver dans une boîte hermétique en métal de préférence.

    

 N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

24 novembre 2015

Yakwa (약과) - douceur coréenne

Pour ceux qui ne le sauraient pas de septembre 2015 à août 2016, nous fêtons l'Année France-Corée, afin de célébrer les 130 ans de l’établissement des relations diplomatiques entre notre 2 pays.

Cette année de célébration s'inscrit dans la volonté de nos 2 pays de valoriser la richesse et la diversité des échanges entre la France et la Corée du Sud. Pour cela, tout au long de l'année sont organisés des événements culturels que ce soit en France ou en Corée du Sud, et cela sans oublier les échanges autour de la gastronomie :o)
Car que ce soit en France ou en Corée du Sud, on aime manger et bien manger.

Dans ce cadre et dans la volonté de faire connaître la culture culinaire coréenne en France, j'ai la grande chance d'avoir été invitée en tant que Chef d'équipe à une Battle autour de la cuisine coréenne organisée à l'Atelier de 750 g, par le Ministère de l'Agriculture, de l'Alimentation et des Affaires rurales coréen et la Korea AGro-Fisheries & Food Trade Corp.

Ministry of Agriculture, Food and Rural Affairs                       at 한국농수산식품유통공사

Pour cette battle, je serais accompagnée d'une super équipe : Angélique, Aude et Julien, pour tenter de percer les mystères et les secrets de cette cuisine, que je ne connais que de très loin.

La battle sera animée par Chef Damien (qu'on ne présente plus) et la Chef coréenne Ju,
qui nous expliquera les bases de la cuisine coréenne afin que nous puissions tenter cette superbe aventure de cuisiner coréen.

Bien évidemment, je vous ferrais un résumé de cette soirée et partagerais autant que possible ce que nous y aurons appris.

 Ça promet d'être gourmand :o)

En attendant, je vais partager une petite recette sucrée coréenne bien a propos pour cette fin d'année : les Yakwa (약과).

Les Yakwa font partis des Hangwa (한과), terme qui désigne les gâteaux traditionnels coréens. Il s'agit de petits gâteaux aux épices, longuement frits dans l'huile avant d'être trempés dans un sirop de miel au gingembre. Un truc addictif à souhait si vous aimez les épices !

Le terme Yakwa (약과) signifie quant à lui "médicament" en coréen. Drôle de nom pour un gâteau me direz vous, mais cela s'explique car à l'époque de la création des Yakwa (autour de Vème siècle), le miel était considéré comme un médicament et non une simple sucrerie (d'ailleurs cela a été le cas dans beaucoup de pays et on sait toujours de nos jours que le miel a de très grandes vertues médicinales).

D'après mes recherches, on retrouve la 1ère évocation des Yakwa à partir de la période Silla (période d'unification de la péninsule coréenne du VIIème au Xème siècle), époque à laquelle ils servaient d'offrande dans les 1er temples bouddhistes de Corée. Mais il semble qu'il faudra attendre la Dynastie des Goryeo (918 - 1392) pour que les Yakwa deviennent des douceurs populaires et traditionnelles.

Avant de les faire maison, je trouvais des yakwa industriels dans les magasins coréens de Paris. Ils ont alors la forme traditionnelle de fleur de chrysanthème. Cependant en fabrication artisanales ou maison, on leur donne des formes très variées et diverses... et à tout dire rien ne vaut ceux que l'on fait maison. D'autant que la recette est assez simple.

Avant de faire ce billet, j'ai testé 3 recettes quelques peu différentes : celle d'une collègue coréenne, celle de "Kimchimari" et celle "La Table de Diogène est Ronde" (un super blog de cuisine coréenne en français avec des explications vraiment très claires et intéressant - dont je vous invite d'ailleurs à lire l'article sur le cousinage entre l'Europe et l'Asie des pains d'épices).

J'avoue que c'est la version de "La Table de Diogène est Ronde" que je trouve la meilleure et plus proche de ceux mangé par ailleurs. Ils sont bien parfumés et aussi plus prochaines des autres recettes trouvées sur des sites coréens (dont cette vidéo qui vous permettra de voir comment faire même si le dialogue est en coréen).

Des petites douceurs, qui ne peuvent que vous faire craquer.
(Nota : pour ceux qui ont été au salon du blog, j'en avais préparé pou le repas du samedi avec ma tarte caramel-banane-chocolat - j'espère que cela vous a plu)
               

Yakwa (약과)
        

Pour 15-20 piéces suivant la taille de l'emporte de pièce ou des losanges que vous découperez

Ingrédients

Pour le sirop de miel au gingembre (nota j'ai doublé les quantités de sirop pour que les yakwa soient bien imbibés)

360 g de miel d'accacias
100 g d'eau
1 morceaux de 6 cm de gingembre frais

Pour la pâte

200 g de farine
40 g d'huile de sésame grillée (attention celle du rayon ou des magasins asiatiques - pas d'huile de sésame classique cela n'aura pas le même goût)
50 g de miel d'acacia
30 g de soju (소주) (alcool coréen à base de riz ou de patate douce - que l'on peut remplacer par du saké ou à défaut du vin blanc sec)
1 pincée de sel
1/4 de c. à café de poivre noir moulu
1/3 de c. à café de gingembre en poudre
1/3 de c. à café de cannelle en poudre

Huile de friture
Pignons de pin pour la décoration

Commencer par préparer le sirop de miel au gingembre :

Eplucher le morceau de gingembre et écraser pour en faire ressortir le jus.
Dans une casserole mettre l'eau et le miel et le gingembre écrasé avec son jus.
Porter à ébullition.

Préparer la pâte :

Mélanger la farine et l'huile de sésame grillée et sabler afin que toute la farine soit bien imbibée de l'huile de sésame.
Ajouter les épices (poivre, cannelle et gingembre en poudre) mélanger
et tamiser le tout pour obtenir une poudre fine.

Dissoudre le miel dans le soju (ou le saké ou le vin blanc sec)
Puis verser en 2 ou 3 fois dans la farine épicée et mélanger.
Il ne faut pas mélanger la pâte de trop, elle doit rester limite mélanger.
Malgré tout si la pâte est trop friable n'hésitez pas à rajouter un mélanger de 1 c. à soupe de miel et 1 c. à soupe de soju (voir le double),
car la pâte doit pouvoir s'étaler au rouleau.
Mais ne la travailler pas trop.

Former un rectangle avec la pâte de 1 à 2 cm. Filmer et laisser reposer au minimum 30 mn voir quelques heures.

Couper la pâte en 2 morceaux égaux et superposer les.
Etaler sur 1 à 2 cm d'épaisseur.
Couper la pâte de nouveau en 2, superposer et étaler de nouveau... refaire l'opération 2 fois de plus

Abaisser sur une épaisseur entre 0,5 mm et 1 cm.
Filmer et laisser reposer de nouveau au moins 30 mn ou plus.

Découper les yakwa soit en coupant la pâte en losange, soit comme ici avec un emporte-pièce
Rétaler la pâte qui vous reste dans ce cas pour finir la pâte.

Faire chauffer l'huile à 90°C - 100°C
Dès quelle a atteint cette température plonger les yakwa dans l'huile,
et les faire cuire à feu doux pour garder la température de l'huile autour de 100 °C.
Les yakwa vont remonter à la surface.

Les retirer de l'huile et monter la température de l'huile autour de 160°C.
Les replonger dans l'huile jusqu'à ce qu'ils soient dorés.
Egoutter sur du papier absorbant.

Et les plonger immédiatement dans le sirop et les laisser pendant au moins 2 heures, mais au mieux une nuit.
Les laisser égoutter sur une grille.

Décorer avec des pignons de pin.

A conserver dans une boîte hermétique... enfin si vous ne craquez pas pour les manger ;o)

    

Et pour accompagner les Yakwa, un petit thé au citron coréen.

 N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

23 novembre 2015

Disco Soup et ateliers culinaires du Marché de Contin à Paray Vieille Poste (91)

J'ai le plaisir de vous annoncer que des ateliers culinaires sont organisés dans le cadre de la

Disco Soup autour de l'anti-gaspillage alimentaire

 le 5 décembre prochain au Marché de Paray Vieille Poste
(dans l'Essonne juste à côté de l'aéroport d'Orly)

de 9h00 à 12h30
L'entrée est gratuite.

J'aurais le plaisir d'animer des ateliers

en compagnie :

du Chef François Goulaouic du Restaurant la Ferme du Contin (de Paray)

et

de Marie de Cuisine Marie 18

Des dégustations de soupes anti-gaspillage sont au programme, en plus des recettes que nous vous présenterons.
        

 

 J'espère que vous viendrez nombreux !

N'hésitez pas à relayer l'information autour de vous :o)

Publicité
Publicité
23 novembre 2015

Résultat concours "Le Fleurier"

Avec retard, je m'en excuse, j'ai le plaisir de vous annoncer le nom des 4 gagnants du concours que j'avais organisé grâce à Le Fleurier :

Stella   -   Chris  -   Melle Verma   -   Plume d'Argent

Bravo à vous !
Je vous ai envoyé un mail à chacun(e) et attend vos adresses postales en privée afin de vous envoyer vos lots.

21 novembre 2015

Carne mechada venezolana

Ce qu'il y a de terrible à échanger sur le net via les réseaux ou les blogs... C'est que vous pouvez avoir l'image de la recette ou du plat dont l'on vous parle. De quoi attiser ma curiosité culinaire et me faire saliver.

Et c'est comme cela que j'ai découvert quelques recettes de la cuisine vénézuelienne, grâce à Isis :o)

C'est dans ces moments là que l'on se dit qu'on ne trouvera pas les ingrédients ! Mais en continuant de papoter avec la copine, bien évidemment en bonne vénézuelienne qu'elle est, elle sait où trouver les ingrédients indispensables pour réaliser les plats de son pays d'origine. Bilan, au bout de nos échanges, les noms des bons ingrédients et biensûr l'adresse de la boutique en poche, vous n'avez qu'une seule envie : manger vénézuelien !

Dans ces cas là, j'avoue que je peux traverser Paris, commander sur le net ou envoyer mon cher et tendre (après tout tu passes dans le quartier ou à côté ;o)) pour trouver mon bonheur.

Malheureusement pour moi, un petit loupé dans les photos... et pour la peine, vous aurez une recette vénézuelienne qui ne nécessite aucun ingrédients impossible à trouver chez nous, et ce que vous soyez sur Paris ou au fin fond de nos campagnes :o)
Donc pas d'excuses ici !

Après avoir discuté des arepa (pour lesquels je dois refaire des photos), des papitas de leche venezolanas... J'ai fait quelques recherches par moi-même, et suis tombée bien évidemment sur une ribambelle de recettes vénézueliennes, dont le fameux carne mechada venezolana.

Le carne mechada venezolana est un plat typique et très populaire au Vénézuela, qui consiste à effilocher de la viande cuite et de l'agrémenter dans une sauce à base de tomate et poivron. Il est généralement servi avec du riz, des haricots noirs et des bananes plantains frites. Ici je me suis contentée du riz et d'arepa.

S'agissant de la viande, on utilise une viande qui pour nous peut paraître inappropriée, de la bavette ou de la hampe (et non une viande à pot au feu type joue, paleron... qui s'effiloche parfaitement après une cuisson lente).

La recette n'est pas en soi longue à faire, si on ne compte pas le temps d'éffilocher la viande, qui est fastidieux si on en fait en grande quantité... C'est là que l'on se dit que cette recette se mérite.

Au travers des diverses recettes trouvées, bien évidemment aucune officielle, mais la base est généralement la même modulo les épices ou pas qu'on veut y mettre.

Une recette vraiment sympa qui donne envie d'aller regarder de plus près de l'autre côté de l'Atlantique.
       

Carne mechada venezolana
          

Pour 4 - 6 personnes

Ingrédients

600 g de bavette ou hampe de bœuf
1 c. à soupe d'huile
1 c. à soupe de sauce Worcestershire
1 oignon hâché finement
2 gousses d'ail écrasées
3 c. à café de sel
1/2 c. de poivre moulu
1/4 c. café de cumin

4 c. à soupe d'huile
1 boîte de tomates concassées
1 poivron rouge
1 oignon
1 c. à café de sel
1/2 c. à café de poivre moulu 
1/2 c. à café de sauce Worcestershire
1 c. à soupe d'origan
2 c. à soupe de ketchup

Préparer la marinade
en mélangeant l'huile, la sauce Worcestershire, l'oignon haché, les gousses d'ail écrasées, le sel, le poivre et le cumin.

Etaler la viande dans un plat et faire plusieurs coupures jusqu'à 1 à 2 centimètres d'épaisseur.
Bien enrober la viande avec la marinade.
Laisser reposer pendant au moins 30 minutes.

Préchauffer le grill du four.

Placer la viande dans un plat de cuisson recouvert de papier d'aluminium
et mettre au four sous le grill pendant environ 10 minutes de chaque côté, jusqu'à cuisson.

Retirer du four, et retirer la marinade, puis effilocher la viande à la main ou à l'aide de 2 fourches.

Préparer la sauce :

Laver, épépiner et couper le poivron en petits morceaux et le hacher ou le couper en dès (c'est selon les variantes ;o)).
Eplucher et ciseler l'oignon.
Faire chauffer l'huile dans un faitou, mélanger les tomates, l'oignon et le poivron et faire cuire quelques minutes à feu moyen.

Ajouter les autres ingrédients et la viande effilochée.
Laisser cuire pendant 20 à 30 minutes afin que la viande s'imprégne bien de la sauce.

Servir de suite avec du riz, des haricots rouges, des bananes plantain...

    

 N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

18 novembre 2015

Recettes de surimis ou "gâteaux de poissons" japonais maison (すり身 ou 擂り身)

Si je vous dis surimi... Vous pensez très certainement aux batonnets orangés à l'extérieur à base de colin que l'on trouve dans nos supermarchés !

Et bien au Japon, le surimi (すり身 ou 擂り身) c'est beaucoup plus que cela. En effet, surimi en japonais peut se traduire par "poisson haché", je vous laisse imaginer le nombre de variétés de recettes de poisson haché que l'on peut alors inventer sur cette base. En fait, c'est un terme générique pour de nombreuses préparations à base de poisson haché. On les appele aussi gâteaux de poisson.

Au Japon, on trouve les 1ères traces de surimi au XII ème siècle avec les kamaboko (蒲鉾) sorte de cake de poisson haché cuit à la vapeur, que l'on retrouve aussi en Corée.

Il est difficile de trouver des recettes faites maison de surimi. La plupart du temps, les japonais ne s'embêtent pas car on trouve de nombreuses variétés de surimis en version congelée (apparue en 1960). C'est sous cette forme congelée qu'on en trouve en magasin sur Paris. Bien évidemment beaucoup de surimi peuvent se faire maison, si vous n'avez pas d'épicerie japonaise près de chez vous.

Ici, je vais vous donner 4 recettes différentes de surimis japonais.

Tous ont la même base : poisson, fécule de maïs ou de pomme de terre, oeuf... Ces recettes vous permettront de tester une des prochaines recettes japonaise que je mettrais sur le blog bientôt, afin que même si vous n'avez pas un magasin japonais à côté de chez vous, vous puissiez la réaliser, car c'est une de mes recettes préférées du pays du soleil levant.
        

Surimis japonais maison
       

ou "gâteaux de poissons"
         

 

(すり身 ou 擂り身)
         

Pour commencer la série :

Les Chikuwa (竹 輪 - traduit "roue de bamboue") :

Ce sont des surimis en forme de tubes creux. Ils sont fait à partir de poissons mixés, d'oeufs et de fécule et sont grillés sur des batonnets de bambous, d'où leur nom.

C'est une variété de surimi très populaire au Japon, tellement populaire qu'ils ont leurs chansons (notés le pluriel) : ici pour une des vidéos très amusantes et tellement japonaises. Je vous préviens c'est un air qui risque de vous trotter dans la tête quelques temps ;o) Il y a tout un album.

0810_Chikuwa

Crédit internet

On les mange généralement couper en deux et garnis de légumes. On peut aussi les couper en deux et garnir la partie creuse centrale.

Pour cette recette, j'ai repris celle de Cooking with dog, avec une cuisson au barbecue.
       

Chikuwa (竹 輪)
     

Pour 3 pièces

Ingrédients

300 g de cabillaud et de dorade
1 blanc d'oeuf
9 g de sucre
3 g de sel
9 g de fécule de pomme de terre
3 glaçons d'eau
1 c. à café de saké ou d'eau

Couper les filets de poisson en cubes.
Tremper les morceaux de poisson dans de l'eau froide avec des glaçons, cela retire l'odeur et le gras du poisson.
Bien essuyer et envelopper dans du papier film.
Mettre au congélateur pour 30 minutes afin de bien refroidir les chairs de poisson.

Dans le bol d'un mixeur, mettre le poisson, le sel, le blanc, le sucre, la fécule et les glaçons
Mixer le plus finement possible.
Ajouter le saké pour ajuster la consistence.

Former les chikuwa autour d'un morceau de bambou ou d'un tube résistant à la cuisson.
Pour cela étaler 1/3 de la mixture en rectangle et entour le bambou.

  

Faire cuire au dessus d'un grill ou au barbecue.
Il faudra percer les chikuwa s'ils gonflent.

Laisser refroidir.
Bien évidemment on peut les manger chaud.


         

Pour la 2ème variante de surimi, une version très différente : les Uogashi Age (魚河岸あげ)

Ce sont des surimi à base de poisson et de tofu, qui sont frits. Une fois refroidi, ils deviennent tout frippés.

On peut les manger tel que chaud ou froid, et même les garnir ou en bouillon.
        

Uogashi Age (魚河岸あげ)
       

Pour 6 pièces

Ingrédients

150 g de chair de poisson type cabillaud
50 g de tofu nature

1 c. à café de saké
1/4 de c. à café de sel
1 c. à soupe de fécule de pomme de terre
1/2 oeuf

Huile de friture

Couper les filets de poisson en cubes.
Tremper les morceaux de poisson dans de l'eau froide avec des glaçons, cela retire l'odeur et le gras du poisson.
Bien essuyer et envelopper dans du papier film.

Couper le tofu en cubes.

Dans le bol d'un mixeur, mettre le poisson, le sel, le saké, l'oeuf, le tofu et la fécule.
Mixer le plus finement possible.

Faire chauffer l'huile de friture.

Former des petites boules légèrement aplaties (pour cela, je vous conseille de vous mouiller les mains),
et faire frire les Uogashi Age.
Déposer sur un papier absorbant.

  

Si vous les mangez tel que mieux vaut les manger chaud avec un mélanger de sauce soja et vinaigre de riz.


           

La 3ème recette est une version cuite à l'eau de surimi, à la limite des boulettes de poisson : les Tsumire (つみれ littéralement "poisson hâché").

Il s'agit de boulettes de poisson cuite dans l'eau bouillante, contenant parfois comme ici des légumes. On les mange généralement dans un bouillon en soupe.
       

Tsumire (つみれ)
         

pour 6 boulettes

Ingrédients

150 g de chair de cabillaud ou pour un goût plus prononcer de chinchard
1/2 oignon
1/4 de c. à café de sel
1/2 c. à soupe de fécule de pomme de terre
1 blanc d'oeuf
1 tige de ciboule

1 sachet de dashi ou 1. c. à soupe de poudre de fumet de poisson

Couper les filets de poisson en cubes.
Tremper les morceaux de poisson dans de l'eau froide avec des glaçons, cela retire l'odeur et le gras du poisson.
Bien essuyer et envelopper dans du papier film.

Laver, essuyer et émincer finement la ciboule.

Dans le bol d'un mixeur, mettre le poisson, le sel, le blanc d'oeuf et la fécule.
Mixer le plus finement possible.

Mélanger la mixture avec la ciboule.
On peut ajouter du piment pour ajouter du goût.

Faire chauffer de l'eau et y dissoudre le dashi ou fumet de poisson.

Former des petites boules et les faire cuire dans le bouillon.


           

La dernière recette est à la limite du surimi elle aussi, il s'agit des Satsuma-age (薩摩揚げ) que l'on assimile plus à un gâteau de poisson.

Le Satsuma-age serait originaire de la région de Satsuma sur l'île de Kyushu, au Sud du Japon. Il s'agit comme pour les surimi de poisson haché mais frit dans l'huile.

La recette vient elle aussi de Cooking with dog.
     

Satsuma-age (薩摩揚げ)
        

Pour 4 pièces

Ingrédients

150 g de chair de poisson type cabillaud
1 c. à café de saké
1/4 de c. à café de sel
1 c. à soupe de fécule de pomme de terre
1/2 oeuf
1 c. à soupe de jus de gingembre (ici j'ai mis un vinaigre de gingembre)
10 g de carottes coupées en brunoise
50 g d'oignon ciselé finement
1 c. à soupe de farine

Huile de friture

Couper les filets de poisson en cubes.
Tremper les morceaux de poisson dans de l'eau froide avec des glaçons, cela retire l'odeur et le gras du poisson.
Bien essuyer et envelopper dans du papier film.

Dans le bol d'un mixeur, mettre le poisson, le sel, l'oeuf la fécule, le jus de gingembre et le saké.
Mixer le plus finement possible.

Mélanger les carottes, le oignons et la farine,
puis y ajouter la mixture de poisson. Bien mélanger.

  

Faire chauffer l'huile de friture.

Former les Satsuma-age (pour cela, je vous conseille de vous mouiller les mains),

et faire frire les satsuma age.
Déposer sur un papier absorbant.

Si vous les mangez tel que mieux vaut les manger chaud avec un mélanger de sauce soja et vinaigre de riz.

Bien évidemment, il existe une multitude d'autres recettes de surimis, et vous pouvez même en inventer d'autres avec le poisson qui vous plait sur ces bases.
En tout cas, celles-ci devraient suffir pour faire le Oden... mais ce sera pour un prochain billet sur le Japon :o)

 

 Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

15 novembre 2015

Vive la France - Vive la liberté, l'égalité et la fraternité

Depuis ce vendredi 13 novembre, mes pensées sont avec les victimes, leur famille et leur proche. Face à l'horreur, à l'indescriptible, il n'y a pas de mot assez fort. Je maudis ces barbares, ces terroristes qui n'ont aucune valeur, uniquement de la haine.

Il est compliqué d'écrire sur cette terrible épreuve que nous traversons, surtout lorsque l'on a des enfants pour lesquels nous souhaitons jour après jour qu'un monde meilleur. Il est terrible de penser que ces événements, ces morts seront peut-être, sûrement utilisés pour une radicalisation quelconque, alors que ces personnes étaient représentatifs de nous tous, de notre jeunesse, de notre joie de vivre, de nos libertés.
Fallait-il tant de morts pour admettre enfin que nous sommes entrés clairement dans une nouvelle air de terreur. Cela n'arrive pas qu'aux autres ou ailleurs.
Depuis longtemps, on veut abattre l'humanité : à Paris vendredi dernier ou en janvier, à Beyrouth jeudi dernier, dans le ciel Egyptien en octobre dernier... et j'en passe.

Mais non, l'élan de solidarité mondial de ces derniers jours montre que ces barbares ne font que renforcer nos liens.
Merci, thank you, danke, спасибо, 谢谢, شكرا, tak, ありがとう... à tous ces gens du monde entier pour le soutien.

Non en ce vendredi 13 novembre 2015,
les principes de liberté, égalité et fraternité ne sont pas morts.
Les valeurs, les libertés et la douceur de vivre à la français restent indestructibles.

Pour ce qui est de la France, longtemps notre société, nos politiques, les médias ont mis en exerguent les clivages de notre société, qui n'est forte heureusement pas la réalité quotidienne.

Fallait-il cette tragédie pour enfin nous ouvrir les yeux, en espérant qu'ils ne se refermeront pas.

Aujourd'hui enfin le fait d'afficher les couleurs du drapeau français n'est pas assimilé à l'extréme droite (qui l'a trop longtemps récupéré à des fins politiques) mais à une union nationale.
Le fait de chanter la Marseillais n'est pas source de polémique sur le texte historique de cette dernière dont on a voulu à force de polémique là encore oublier l'origine, l'histoire de ces hommes et femmes de la Révolution française qui se sont battus et sont morts pour nos valeurs, nos libertés actuelles.

Il est temps d'arrêter de crier quotidiennement nos différences face à cette horreur : nous sommes français, que nous le soyons de naissance, de naturalisation, de croyance personnelle en vivant ici, d'adoption... quelques soient nos convictions religieuses, politiques... (qui doivent rester personnelle à chacun de nous). C'est ce qui nous unis face à ces barbares.

Peut-être est-il temps d'arrêter de prôner nos opinions religieuses, politiques, nos origines... et simplement de nous unir en tant que français avec nos diversités, ces diversités qui depuis des siècles ont construit notre nation, nos principes et nous permettent de vivre ensemble.

Toutes mes pensées aux victimes à leurs proches, à l'inconsolable.
Courage aux secours, urgentistes, infirmiers(ères), pompiers, secouristes... qui luttent contre l'horreur
et à nos forces de l'ordre trop souvent décriés, mais qui pourtant n'ont pas hésité à partir à l'assaut pour limiter nos morts.

La vie doit reprendre, et nous devons nous unir pour faire face, chacun avec nos croyances, mais en étant fier d'appartenir à cette même nation qu'est la France, nous unir face à ces barbares qui tentent de nous diviser, de nous monter les uns contre les autres, de faire régner la terreur, qui font le jeu des extrêmes de tout bord, qui ne défendent rien d'autres que le sang et la haine.

Il est temps notamment à Paris, de nous sourire, de nous serrer les coudes, et d'être solidaire pour être plus fort.
De montrer à ces barbares, que l'humanité sera la plus forte, que nous défendrons encore plus et d'avantage nos valeurs,
et que nous serons au-delà de nous même solidaires de l'humanité.

Vous avez voulu affaiblir et détruire un symbôle...
Vous nous avez rendu plus fort, plus solidaire. Plus amoureux encore de la vie.

La Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen du 26 aout 1789

11 novembre 2015

Shāomài (烧卖)... et où apprendre la vraie cuisine Chinoise à Paris ?

Depuis le temps que certains d’en vous me suivent, vous connaissez ma passion pour l’Asie, et à vrai dire, surtout la Chine et le Japon (connaissant beaucoup moins les autres pays qui forment le continent asiatique).

Je suis toujours en quête de recettes authentiques loin de la pseudo cuisine asiatique, de vraies méthodes de réalisation pour retrouver les goûts et les bons plats que j’ai eu l’occasion de manger en Chine ou au Japon lors de mes divers voyages professionnels ou personnels dans ces magnifiques pays.

S’agissant de la Chine, car c’est bien là le sujet de ce billet. De retour de diverses missions dans le Sud de la Chine, c’est en recherchant désespérément les recettes des plats dégustés là-bas, que j’ai eu la grande chance de tomber sur le blog de Margot Zhang : « Recettes d’une chinoise » et d’échanger avec elle. Grâce à elle et à ses recettes, j’ai retrouvé les saveurs découvertes en Chine, et eu le plaisir de pouvoir les faire découvrir à ma famille.

Certes, on peut faire des recettes chez soi. Avec un peu d’expérience, on peut même arriver à un résultat correct qui égaye les papilles et le plaisir d’avoir bien fait. Mais, et oui il y a un « mais », malgré tous nos efforts, il manque toujours ce petit plus.

Ce petit coup de main qui se transmet de génération en génération, de personne à personne. Ce petit coup de main que nos parents nous transmettent lorsqu’on les regarder faire la cuisine et que l’on met la main à la pâte, qu’un ami(e) vous transmet en vous montrant la recette de famille. Ce petit coup de main que seul quelqu’un qui a baigné dans une culture culinaire différente de la vôtre, va pouvoir vous montrer ou vous expliquer. Ce petit coup de main qui fera que vous arriverez à faire une recette « comme là-bas » (en restant loin de la pub des mauvaises boîtes du commerce ;o)).

Et bien c’est ce que l’on peut apprendre auprès de Margot.

Après son blog où elle partage depuis plusieurs années, ses recettes de famille, où l'on découvre la diversité de la cuisine chinoise du Nord au Sud ou selon les fêtes de l'année, elle vient de publier un excellent livre sur les bases de la cuisine chinoise ("Chine, Toutes les bases de la cuisine chinoise", édition Mango).

Sortie de mon livre 18 Sep 2015

Mais (il y a encore un "mais" dans cette histoire) Margot ne s'arrête pas là. Elle propose aussi des cours de cuisine chinoise.

Cela fait 2 fois que je prends un cours avec Margot, et c'est juste du bonheur. Le 1er avec Kialatok, où elle a débuté les ateliers et continue à faire quelques ateliers en groupe d'une dizaine de personnes.

Aujourd'hui, Margot s'est lancée à faire des ateliers chez elle, en plus petit groupe ou en cours particulier, où elle vous accueille avec sa grande gentillesse.
Que ce soit pour débuter ou pour se perfectionner, elle propose des cours où on apprend la cuisine chinoise authentique : Bao (brioche vapeur), Xiao long bao, Zong zi..., vous savez ces plats qui font rêver. Ses cours sont des invitations au voyage culinaire, à la découverte et riches d’enseignement sur les traditions chinoises.

Déroulement d'un cours

Elle explique la ou les recettes, et surtout les produits qui vont être utilisés, ce qui permet de découvrir de nouveaux produits et de ne plus hésiter dans les magasins asiatiques.

Puis le cours commence : Margot montre comment faire et donne ses astuces : ici le cours que j'ai suivie sur les Shāomài (烧卖) à la mode pékinoise

   

   

et surtout vous faites. On apprend qu'en pratiquant soi-même et c'est bien de cette façon que les cours de Margot sont fait. On réalise soit-même, sous l'oeil bienveillant de Margot, qui aide, ré-explique au besoin, remontre... avant la récompense finale : la dégustation :o)

 

Vraiment n'hésitez pas !

Que vous soyez sur Paris et sa région ou juste de passage à Paris : Le programme des cours de cuisine de Margot est disponible sur son blog Recettes d’une Chinoise, et vous pouvez la contacter directement sur son email margotzhang@gmail.com.


Sortie de son cours, on a juste envie de refaire :o), alors une recette de Margot issue de son blog. Vous pouvez d'ailleurs retrouver d'autres variantes des shāomài dans son livre et sur son blog... Pour les secrets de la technique, n'hésitez pas à vous inscrire à ses prochains cours.
     

Shāomài (烧卖)
   

Pour 25 shāomài

Ingrédients

200 g de farine
140 ml d'eau bouillante

150 g de échine de porc haché
120 g de pousses de bambou
5 g de gingembre haché
2 ciboules chinoises
2 c. à soupe de vin jaune chinois (料酒 liàojiǔ)
2 c. à soupe de sauce de soja
2 c. à soupe d'huile de tournesol
1 c. à café d'huile de sésame grillé

Confectionner la pâte à ravioli en mélangeant l'eau bouillante petit à petit à la farine.
Former une boule, filmer et laisser reposer pendant au moins 30 min.

Rincer les pousses de bambou, les essuyer, et les couper en brunoise.
Laver essuyer et ciseler la ciboule.

Mélanger le porc avec le vin jaune chinois, les huiles, la sauce de soja,
puis ajouter les pousses de bambou en brunoise, le gingembre haché et la ciboule.
Bien mélanger et réserver.

 Fariner le plan de travail avec de la fécule de maïs ou de pomme de terre.
A l'aide d'un petit rouleau réaliser des cercles de ravioli.

Mettre une boule de farce au milieu de la pâte et rassembler les bords et pincer légèrement.
Cela forme un petit ravioli en forme de petite fleur.

  

Mettre les ShaoMai dans un panier à vapeur et faire cuire pendant 12-15 min à la vapeur.

  

Déguster de suite avec une petite sauce moitié vinaigre de riz - moitié sauce soja.

 

Pour information :

Pour ceux qui iront au Salon du Blog de Soisson (les 21 et 22 novembre prochain), Margot ferra une démonstration de cuisine Chinoise Samedi de 10h à 12h30 (au Lycée) où elle montrera la réalisation des Raviolis Guo Tie spécialité de Pékin (techniques de pliages des raviolis) et le Poulet aux noix de cajou et poivre de Sichuan  (cuisine au wok).

Une très belle rencontre en perspective à ne pas manquer :o)

Cours de cuisine chinoise de Margot Zhang :

Programme des cours disponible sur Recettes d’une Chinoise
Contact : margotzhang@gmail.com.

 N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

Publicité
Publicité
1 2 > >>
Publicité