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Macaronette et cie
27 février 2014

Man'ouché au zaatar cuit façon Saj

Il y a des émissions qui vous donnent envie de voyager culinairement parlant (et même voyager tout court en fait), et c'est le cas lorsque je regarde deux émissions que j'aime bien : celles de Julie Andrieux autant lorsqu'elle fait le tour du monde que le tout de France, et celles de Fred Chesbeau, avec qui je prendrais facilement des dizaines de kilo à tout tester comme il le fait (et comme je le fais aussi lorsque moi-même je voyage).

C'est lors du visionnage d'une des émissions de l'un ou l'autre, j'avoue que je ne sais plus, que j'ai découvert les Man'ouché, et j'ai fait tilt en entendant man'ouché au zaatar, en me remémorant le mélange de zaatar que j'avais fait pour une précédente recette.

Le Man'ouché (ou mana'iche) est un pain plat comme une pizza, spécialité du Liban, que l'on mange apparemment là-bas au petit déjeuner. Le pain est enduit d'un mélange de zaatar et d'huile d'olive. Une fois cuit, on le mange tel que ou avec des olives, du concombre et des tomates. On peut aussi le servir garni de fromage alors il devient Man'ouche Jebneh, garni de labné (sorte de yaourt grec libanais)...

Quant au Zaatar, il s'agit d'un mélange d'épices, ayant pour base une mélange de sumac, thym et sésame, et dont je vous en avais donné la recette, trouvée elle sur le blog de cuisine Syrienne Paris-Alep.

Pour la recette de la pâte des Man'ouché, je me suis inspirée du livre "Manger sur le pouce au Lyban" d'Amal Marroun, pour les quantités et les ingrédients, mais pour la cuisson j'ai opté pour une cuisson type Saj (soit sur une plaque chauffante incurvée dont le lien vous montrera une photo). Comme dans le livre, vous pouvez aussi faire cuire ces pains au four comme des pizzas, mais j'avoue que le pain n'est pas mon fort en cuisine, j'en trouve la cuisson souvent délicate. Bien souvent il ressort trop sec et pas à mon goût.

L'autre solution aurait peut-être été d'avoir une poêle avec un couvercle chauffant comme ici, mais ça serait pousser le vice loin que d'en avoir une rien que pour cela, même si je trouve l'objet amusant.

Pour ceux dont la recette rebuterait, et si vous étes sur Paris, il existe dans le quartier de Beaubourg, un "snack" à Man'ouché, où on vous fait des Man'ouché sur un saj... Pas encore tester mais cela ne saurait tardé pour faire la comparaison.

Une fois prêt, perso, j'ai garni le mien de tomates et de fromage... juste trop bon.
          

Man'ouché au zaatar cuit façon Saj
        

Ingrédients

260 g de farine (T45 de préférence)
12 g de levure de boulanger fraîche
5 g de sel
2 cl d'huile d'olive
1/2 c à café de sucre
environ 150 ml d'eau

Mélanges d'épices Zaatar
huile d'olive

Dans le bol d'un robot muni d'un crochet à pétrin mettre :
la farine, le sel, le sucre, l'huile d'olive et la levure émiéttée (et pas au contact du sel)

Ajouter une partie de l'eau et commencer à pétrir.
Ajouter petit à petit l'eau afin d'obtenir une pâte molle mais non collante.
Il se peut que vous n'ayez pas besoin de toute l'eau indiquée, voir d'en mettre un peu plus.
Si la pâte est trop collante rajouter un peu de farine.

Pétrir à vitesse moyenne pendant 10 -12 minutes environ.

Mettre dans un récipient et filmer la pâte.
Laisser la lever pendant 1 heure dans un endroit chaud.

Au bout d'une heure la pâte va avoir doublée de volume, l'applatir et la plier en trois.
Couper en 4 ou en 6 morceaux égaux.
(en 4 ça permet de faire des pains suffisamment grand pour un sandwich)
        

 

Faire chauffer une poêle à crêpe sur laquelle vous pourrez mettre un couvercle.

Dans un bol mélanger du zaatar et de l'huile l'olive.
Etaler un paton de pâte en rond et répartir du mélange huile - zaatar généreusement.
Par contre nota, j'ai pas été aussi généreuse en huile que dans les vidéos...
           

 
         
Déposer sur la poêle bien chaude et laisser cuire à feu moyen une dizaine de minutes environ,

voir moins bien vérifier la cuisson dessous il ne faut pas que cela brûle.
Pendant la cuisson, vous pouvez couvrir la poêle pour mieux cuire le dessus,
ou passer les man'ouché quelques minutes au four gril.
               

A manger de suite tel que ou garni selon votre envie

 

Sur la photo de droite : on voit mon essai de cuisson au four... un peu sec.
Et ci-dessous garni de fromage et tomates.

parchemin :

 drapeau_anglaisEnglish version of recipe : 

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24 février 2014

Carrés au citron bergamote

Cela fait un petit moment que les carrés au citron reviennent régulièrement sur les blogs, et en général je les remets sur la liste des recettes à faire et à tester. Mais cette fois, ils ne sont pas juste restés sur la liste...

Mon mari ayant trouvé des bergamotes bio (enfin le citron bergamote ou limonette de Marakech) au marché près de chez nous, j'ai donc pris l'occasion pour tester les carrés, d'autant que le citron bergamote est un de mes agrumes préférés avec le yuzu.

Les carrés au citron appelés "Lemon squares" ou "Lemon bars", spécialité américaine, sont des petits carrés (mais ça vous vous en doutiez vu leur nom) ayant à la base une texture de pâte sablée, un peu comme les shortbreads, et sur lequel on ajoute à mi-cuisson une crème de citron. A la cuisson les deux textures se mélent et on obtient plus au moins 3 textures : un biscuit sablé, une crème citron et un mélange des deux.

Apparemment cette recette aurait été créée par la société américaine "Betty Crocker Inc." dans les années 60, période de popularité des "bars". On en retrouvera la recette à la même période dans le célèbre "Betty Crocker's Cooky Book" éditée pour la 1ère fois en 1963. Le problème de la recette de ce livre, c'est qu'il est alors nécessaire d'avoir un sachet de la célébre marque... Bref !  En plus, d'après ce que j'ai pu lire Betty Crocker n'existe pas, c'est juste un nom commercial.

Il me fallait donc trouver une recette qui me donne vraiment envie, sans ingrédients spécifiques et créée par une vraie personne... et c'est là que je me souvenue avoir vu cette recette dans le livre de Martha Stewart "Biscuits, sablés, cookies".

J'ai donc repris ici la recette de Martha Stewart en y apportant 2 petites adaptations.
D'abord j'ai rajouté du zeste dans la pâte sablée pour plus de goût. Ensuite j'ai réduit la quantité de sucre de sa crème de citron, et ce pour 2 raisons, i) parce que les recettes de ce livre sont souvent beaucoup trop sucrées à mon goût, et ii) parce que la bergamote est moins acide que le citron.
Bon j'avoue... je me rends... contrairement à la recette je n'ai pas congelé mon beurre. J'avoue que je ne vois pas trop l'intérêt, et puis j'avais pas le temps de le congeler.

Le résultat est plutôt pas mal pour une première, même si je pense qu'un peu plus de crème citron et moins de pâte aurait été un plus... mais c'est peut-être parce que j'adore le citron.
         
        
Carrés au citron bergamote
         
         
             
Ingrédients
        
Pâte sablée :
170 g de beurre
250 g de farine
1/2 c. à café de sel
75 g de sucre glace
le zeste d'un citron bergamote.
       
Garniture crème citron bergamote :
4 oeufs
180 g de sucre en poudre
45 g de farine
185 ml de jus de citron bergamote
60 ml de lait entier
le zeste d'un citron bergamote
sucre glace
      
Dans un récipient mélanger ensemble la farine, le sel, le zeste de citron bergamote et le sucre glace.
Râper le beurre dessus avec une râpe à gros trous, et pétrir du bout de doigts afin d'obtenir une pâte sableuse.
         
  
           
Beurrer un moule de 20 x 30 cm et mettre une feuille de papier cuisson sur le fond du moule.

Répartir la pâte sablée au fond du moule et l'aplatir à la main.
Mettre le moule avec la pâte 15 minutes au congélateur.
           
          
Préchauffer le four à 180°C.

Enfourner pour 18 minutes jusqu'à ce que la pâte soit légèrement dorée.
         
Pendant le temps de cuisson préparer la crème de citron bergamote.
Dans un récipient fouetter ensemble les oeufs, le sucre, la farine, le zeste de bergamote et le sel.
Puis ajouter le jus de bergamote et le lait, et mélanger de nouveau au fouet.
       
         
Une fois passé le 1er temps de cuisson, verser la crème de citron bergamote sur la pâte encore chaude.
Baisser le four à 160°C et remettre à cuire de nouveau immédiatement pour 18 minutes.
        
Laisser refroidir quelques minutes avant de démouler sur une grille.
Laisser refroidir complètement, saupoudrer généreusement de sucre glace,
puis couper en carrés de 5 x 5 cm.
         

 
           

 Pour info à ceux qui recherchent du citron bergamote (enfin le citron bergamote ou limonette de Marakech) :

en général, j'en trouve chez mon primeur bio sur le marché à côté de chez moi
Mais on en trouve aussi à Naturalia et chez les revendeurs de légumes et fruits bio.

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22 février 2014

Tartiflette mug cake

De retour de vacances de ski, on va prolonger les vacances à la maison avec une recette rapide et qui reste dans le ton des bons"petits" plats de montagne... enfin pas forcément bon pour la ligne ;o).

Comme chaque année, nous étions à Morzine pour la semaine, et bien évidemment nous avons rapporté du fromage et de la charcuterie en pagaille... enfin avec le temps on devient plus raisonnable, il faut bien l'avoue.

Pour ce midi, comme j'avais envie de faire quelque chose de super rapide, sans me casser la tête, en vidant les valisses, je suis tombée sur le Reblochon, et ça m'a donné envie de tartiflette... Vous me direz pas super rapide la recette !

Bref, le souci lorsque l'on rentre de vacances, c'est que le réfrigérateur est vide, le panier à légumes aussi, et qu'ayant roulé toute la nuit pour éviter les bouchons du retour, on n'a pas vraiment envie de sortir faire des courses... même pour 1 kilogramme de pommes de terre.
Reste alors d'oublier son idée de départ, de faire les fonds de placards pour voir ce que l'on va faire à manger... et de récupérer la seule et unique pomme de terre qui nous a gentillement attendu pendant les vacances... C'est peu pour faire une tartiflette !

Une pomme de terre, c'est pas grand chose, mais au final je repars sur mon idée de tartiflette, car une pomme de terre, c'est bien suffisant pour s'amuser à tenter des mugs cake tartiflette !

Le temps de faire cuire la pomme de terre à l'eau, de réunir quelques ingrédients... et c'est parti. Par contre, je n'avais aucune idée de ce que l'on met dans une tartiflette, mis à part les pommes de terre et le Reblochon... il faut dire aussi que je n'en ai jamais fait !

Hop le PC allumé, je recherche une recette pour m'inspirer. C'est là que je suis tombée sur la recette de Tartiflette présentée par Julie Andrieux, je note rapidement les ingrédients, le temps d'apprendre que la Tartiflette n'est pas une recette ancestrale, mais a été inventée dans les années 80 pour relancer la consommation du Reblochon... et bien je serais moins bête ce soir ;o)

Comme tartiflette vient du mot tartiflâ : pomme de terre en patois savoyard.... il va falloir que mon mug cake soit bien "pomme de terre", d'où l'idée de remplacer la farine de la recette de mug cake par de la purée en flocon.

On vide encore les sacs des vacances, le temps de récupérer le reste de salade et quelques restes de tomates cerises rapportaient des vacances... et c'est parti.
       

Tartiflette mug cake
      

Ingrédients

1 oeuf
2 c. à soupe de lait entier
3 c. à soupe de purée en flocon (type purée Mousline)
1 c. à soupe de farine
1 pincée de levure chimique
1 c. à café de vin blanc de Savoie
1/4 de petit oignon
huile d'olive
15 g de jambon cru ou noix de jambon
40 g de pomme de terre cuite et épluchée
30 g de Reblochon + une petite tranche pour la décoration
poivre, sel

Eplucher, émincer et faire revenir dans l'huile l'oignon jusqu'à ce qu'il devienne translucide.
Couper en petits dès la pomme de terre, le jambon et le Reblochon.

Dans un mug battre en omelette l'oeuf et le lait avec sel et poivre.

Ajouter les flocons de purée, la farine et la levure chimique et mélanger.

Ajouter ensuite le vin blanc, la pomme de terre, le jambon, le Reblochon et l'oignon.
Bien mélanger et faire cuire puissance maximum au micro-onde pendant 1 minute 30.
En laissant le mug dans le four à micro-onde, déposer la tranche de Reblochon sur le mug
et faire cuire de nouveau 30 secondes.

Laisser reposer quelques minutes et déguster.

Nota : le temps de cuisson au micro-onde peut varier de quelques secondes selon les micro-ondes.

 

Vos versions de cette recette :

une version méga gourmande chez "Oh la Gourmande"

Si vous étez à Morzine ou proche, ma bonne adresse pour les fromages, les yaourts et la charcuterie reste d'année en année L'Alpage, Route de Thonon. Les produits sont de qualité et c'est moins un attrape touriste que certaines boutiques du centre ville.
Depuis quelques années, ils ont aussi ouverts non loin de la boutique un restaurant "La ferme de la fruitière" : c'est juste à mon goût le meilleur endroit pour manger une bonne raclette, fondue, berthoud... et finir par une très bonne glace maison.

Quant aux poteries qui m'ont servi pour les photos de la recette... elles viennent aussi toutes de Morzine de la Poterie d'Aulps que je dévalise à chaque séjour.

Nota : ce billet n'est pas subventionné... c'est juste mes bonnes adresses.

Vos versions de ma recette :

Chez Oh la Gourmande - version avec allumettes de bacon

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19 février 2014

Boudin blanc aux chataîgnes et sirop d'érable

Voici une recette refaite récemment, mais que j'aurais du mettre en ligne juste après les fêtes de fin d'année.

Le type de recette que l'on ne pense pas que l'on referra, dont on ne note pas les quantités puisque l'idée de départ était d'accommoder les restes des fêtes et surtout quoi faire de rapide mais sympa les lendemains de fêtes quand on n'a pas vraiment envie de faire la cuisine.

Mais au final, cette recette pourrait maintenant s'intituler "comment une non recette, devient une recette que l'on refait !"... en prenant soin cette fois de noter ce que l'on a mis dedans, même si intrinséquement on sait que c'est pas vraiment compliqué, et que peu importe le dosage, puisque l'important c'est de se faire plaisir.

Bref, j'ai repensé à ce billet laissé à l'abandon, qui ne comportait que des photos... allez savoir pourquoi parfois je fais des photos ? Peut-être parce que j'étais persuadée que je referais cette recette un jour... et c'est bien le cas puisque j'ai eu envie récemment de la refaire ! Mais cette fois calepin à la main ;o)

E là je me dis que j'ai bien fais de la noter, car cette recette a toutes ses chances de devenir une de ces recettes d'hivers que l'on fait le soir en rentrant du boulot, lorsqu'on n'a pas le temps mais que l'on a envie de se faire plaisir.

Rien d'extraordinaire, juste des bonnes choses, enfin comme on les aime chez moi.
         

Boudin blanc aux chataîgnes
    

et sirop d'érable
       

 pour 2 personnes

Ingrédients

2 boudins blancs
1 bocal de 250 g de chataîgnes précuites
1 oignon rose de Roscoff (ou un oignon)
4 c. à soupe de sirop d'érable
sel, poivre
de l'huile

Eplucher et émincer l'oignon, et le faure revenir dans de l'huile dans une poêle.

Ajouter les chataîgnes, et arroser de sirop d'érable.

Couper les boudins blancs en morceaux,
et les ajouter aux chataîgnes, puis assaisonner.

Faire cuire et servir bien chaud.

 

parchemin :

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16 février 2014

Fénétra - spécialité Toulousaine

Voici un gâteau qui malgré mes passages à Toulouse m'a totalement échappé ! Et à tout vous dire, en interrogeant des Toulousains... personne ne semble connaître ce gâteau.

Cependant en voyageant sur le net, j'ai pu trouver quelques sites de pâtissiers locaux (ici), qui en font... donc au moins visuellement, j'ai eu un aperçu de ce à quoi ce gateau pouvait ressemblait.

D'après le site de La Dépéche : le Fénétra serait "un gâteau dont l'origine remonte aux Romains qui le consommaient durant la fête des morts et dont le nom provient des Feretralia, manifestation qui se déroulait en mars. Les Toulousains se rendaient alors en procession à la grande nécropole du sud de la ville. Au 18e siècle, cette fête devient procession festive, avec des jeux et plusieurs spectacles de rue. Sans oublier un repas familial durant lequel les Toulousains consomment le fenetra, devenu un dessert très apprécié."

D'ailleurs ne fête-t-on pas le "Grand Fénétra" le dernier week-end de juin à Toulouse ?

Bref, l'idée d'abricot et de citron associé dans une tarte couverte d'une sorte de dacquoise amande me donnait bien envie.

J'ai fait 2 essais de ce gâteau en testant des recettes sur le net, et au final, je me suis fait ma variante surtout pour la garniture du dessus, qui n'était pas assez sucrée à mon goût (même avec la confiture !).

Bien évidemment en cette saison impossible de trouver de beaux abricots frais pour faire de la confiture maison... alors j'ai utilisé de la confiture du commerce pas trop sucrée.
Par contre, pour le citron là pour le coup nous sommes en plein dans la saison... alors vous devinez la suite bien évidemment.

Un gâteau très plaisant que j'aurais bien plaisir à refaire très vite :o)

Fenetra

Pour 6 personnes

Citron confit

Ingrédients

1 citron jaune bio de préférence ou non traité
le jus d'un citron
120 g de sucre
1 verre d'eau environ

Laver et essuyer le citron, et couper le en tranche d'environ 2 mm d'épaisseur.
Mettre les tranches à blanchir dans l'eau 3 fois
(mettre les tranches dans une casserole avec de l'eau et porter à ébullition.
Jetter l'eau et recommancer 2 autres fois)

Mettre les tranches de nouveau dans une casserole avec le sucre et l'eau
porter à ébullition et ajouter le jus du citron.
Laisser confire à feu doux (le liquide doit devenir bien sirupeux sans caraméliser)

Réserver

Pâte sablée aux amandes

Ingrédients

125 gr de farine T55
75 gr de beurre mou à température ambiante
1 gr de sel
50 gr de sucre glace
15 gr de poudre d'amandes
La moitié d'un oeuf entier moyen (voir un peu plus - pour l'ajouter progressivement le battre)

Dans la cuve d'un robot avec la feuille sablé la farine avec le beurre et le sel
mélanger jusqu'à obtenir une consistance sableuse.

Ajouter ensuite le reste des ingrédients, et mélanger rapidement afin d'obtenir une pâte homogène.

Envelopper la pâte dans un film étirable,
et mettre au réfrigérateur pour au moins 2 heures.

Pré-chauffer le four à 180 - 200 °C

Etaler la pâte sur une épaisseur d'environ 3 mm,
et froncer un cercle à tarte de 20 ou 22 cm de diamètre poser sur une feuille de papier cuisson.

Piquer la pâte avec une fourchette,
et mettre une feuille de papier cuisson dessus sur laquelle vous déposerez des billes de céramique ou des haricots.

Enfourner pour 10 minutes.
Laisser refroidir légèrement

Garniture

Ingrédients

de la confiture d'abricot (de préférence pas trop sucrée)
120 g de blancs d'oeufs
100 g de sucre
70 g de poudre d'amande
25 g de farine
du sucre glace pour saupoudrer

Monter les blancs en neige,
lorsqu'ils sont presque montés les serrer en y ajoutant progressivement le sucre.
Lorsque vous avez obtenir une texture de meringue française,
incorporer délicatement la farine et la poudre d'amande tamisée.

Mettre la pâte dans une poche à douille et faire un boudin de pâte sur tout le tour du fond de tarte.

Déposer une bonne couche bien généreuse de confiture d'abricot
puis parsemer la confiture du citron confit préalablement coupé en morceaux.

Recouvrir le tour de la pâte meringuée.
Saupoudrer de sucre glace et enfourner pour 15 minutes.

Sortir du four pour saupoudrer de nouveau légèrement de sucre glace.
Re-enfourner pour 15 minutes de plus.

Si vous le souhaitez vous pourrez décorer le Fénétra, mais apparemment il se sert tel que.

 

parchemin :

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13 février 2014

Pancakes au lait de coco - potimarron et fêves de Tonka

Comme vous le savez, les pancakes sont à la maison, bien souvent le goûter de mes enfants... à tel point qu'en général ma grande, les prépare entièrement toute seule tant pour le petit déjeuner le week-end que pour le goûter en semaine.

Bref, le pancake à la maison, c'est un classique que nous aimons tous. En tout cas pour le pancake nature traditionnel accompagné d'un bon sirop d'érable, de confiture ou de pâte à tartiner.

De mon côté, je m'amuse parfois à changer la recette de base au gré de mes envies et des ingrédients présents dans ma cuisine... et là j'avoue que le potimarron et le lait de coco sont venus à moi comme évidence !
La fêve de Tonka est arrivée au moment où j'ai goût la pâte crue pour voir... juste pour relever le goût.

Je n'avais encore jamais fait de pancake avec du lait de coco. C'est une très bonne surprise. Par contre, pour avoàir fait 2 tournées de ces pancakes, j'ai préféré la version où j'avais mélangé lait entier et lait de coco, ça donne un côté plus moelleux. La version tout lait de coco a donné parcontre des pancakes plus léger en texture.

J'adore la couleur que cela donne à la pâte, un bel oranger qui en aurait presque fait des pancakes pour Halloween ;o)

Cette version réussite... j'ai déjà en tête le prochain essai, quoique d'ici là, j'aurais peut-être d'autres ingrédients dans ma cuisine !
          

Pancakes au lait de coco
      

potimarron et fêve de Tonka
        

Pour une douzaine de pancakes

Ingrédients :

150 g de farine
20 g de sucre
1 sachet de sucre vanillé
1 c. à café de levure chimique
environ 200 g de potimarron (soit de chair une fois épluchée)
1 oeuf
1 blanc d'oeuf
15 cl de lait de coco
5 cl de lait entier (mais on peut faire tout lait de coco - la texture est alors plus légère)
1 c. à soupe d'huile de colza
1 pincée de sel
de la fêve de Tonka (ne pas en mettre trop car le goût pourait faire qu'on ne sent plus les autres parfums)

Retirer les graines et éplucher le demi potimarron, et le couper en petits morceaux.
Faire cuire les morceaux de potimarron dans un récipient environ 5 minutes au micro-onde à puissance maximum.
Il faut que la chair du potimarron s'écrasse à la fourchette.
Ecrasser grossièrement et laisser refroidir.

Dans un saladier, mélanger ensemble la farine, le sucre, la levure et un peu de fêve de Tonka.

Dans un autre récipient, battre l'œuf entier avec l'huile et le lait et le lait de coco.

Ajouter progressivement les liquides au mélange sec,
en faisant attention à ne pas faire de grumeaux.
Vous devez obtenir une pâte homogène, mais pas totalement liquide.

Ajouter le potimarron écrasse et mélanger de nouveau.
Mixer grossièrement aussi le mélange afin d'éviter les très gros morceaux de potimarron qui resteraient.

Battre le blanc d'œuf en neige bien ferme avec une pincée de sel.
Puis incorporer le blanc en neige à la pâte.

Faire cuire à la poêle bien chaude une louche de pâte,
et retourner le pancake lorsqu'il commence à faire des trous et que la pâte commence à prendre.

Déguster avec du sirop d'érable, ou ce qui vous fait plaisir.

 

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10 février 2014

Wasabi frais - 3ème recette le dessert

Et voici le dessert qui clotûre mon repas tout wasabi frais.... Enfin les desserts ;o)

Côté dessert, j'imagine que vous vous demandez ce que j'ai bien pu faire avec du wasabi ! Cette idée m'est venue de mon mari qui a dégusté une glace au wasabi dans un restaurant en Suisse, sur un lit d'ananas.

Alors ni une ni deux, j'ai recherché une recette de glace sur le net et suis tombée sur la recette de glace chocolat blanc wasabi du chef William Ledeuil. Franchement une excellente surprise.

Pour la glace au chocolat blanc et wasabi, le chef préconisait du wasabi en pâte en disant que le wasabi frais n'avait pas assez de goût. Là, je ne suis pas d'accord, le goût du wasabi frais n'a pas disparu et était suffisamment soutenu. Et pour avoir testé avec la version pâte... ça n'a rien à voir et c'est à mon goût trop agressif.
Par contre, à noter la texture de cette glace est plus solide qu'une glace à base de crème anglaise. Cela est du à mon sens au chocolat blanc qui donne une texture plus dure. Mais remise à température, cela ne se sent plus, c'est juste au moment de faire de boules que c'est plus difficile.

Par contre, de la recette du chef je n'ai repris que la glace, et l'ai accompagnée selon mon envie... mais vraiment selon mon envie...

J'ai réalisé 2 versions de ce dessert : un avec de l'ananas Victoria pour faire comme celui que mon mari avait mangé en Suisse, et l'autre avec des fraises (je sais elles ne sont pas de saison, mais j'avais envie de contraste).

Personnellement j'ai préféré la version avec de l'ananas, qui se marie mieux avec le wasabi et le côté coco de la glace en questions. D'autres ont préféré la fraise, comme quoi les goûts et les couleurs.

Et pour accompagner les 2, je me suis amusée à faire des tuiles au thé Matcha... pour lui donner un côté japonisant. Pra contre ma dernière version de tuiles (celles avec l'ananas) n'a pas donné le résultat de la 1ère... aller comprendre.

Un petit dessert léger pour une fin de repas relevée mais pas trop.
        

Glace au chocolat blanc - wasabi

       
gelée de fraises ou brunoise d'ananas
      
et tuiles au thé Matcha
         

Pour 4 personnes

Glace chocolat blanc - wasabi
  
recette de William Ledeuil

Ingrédients

370 g de chocolat blanc
9 dl de lait de coco
2 gousses de vanille
21 g de wasabi frais râpé

La veille mettre le bac de la sorbetière au congélateur.

Dans une casserole, faire chauffer le lait de coco et la vanille coupée en 2 et gratter pour récupérer les graines.

Casser le chocolat blanc en petits morceaux s'il n'est pas en pastilles.

Verser le lait de coco vanillé dès ébullition sur le chocolat blanc, et mélanger pour le faire fondre.
Ajouter ensuite le wasabi râpé.

Laisser totalement refroidir au réfrigérateur,
puis mettre à turbiner dans la sorbetière jusqu'à l'obtention d'une belle crème glacée.
Réserver au congélateur dans un bac.

Tuiles au thé Matcha

Ingrédients :

90 g de sucre semoule
1 c. à café de thé Matcha

30 g de farine
55 g de blancs d’œufs
20 g de beurre

Faire fondre le beurre afin qu'il soit tiède.

Dans un récipient mélanger délicatement la farine, le thé Matcha et le sucre.
Ajouter les blancs d'oeufs et le beurre fondu tiède, et
mélanger délicatement de nouveau.

Mettre la pâte au réfrigérateur pour 1h30 au moins.

Pré-chauffer le four T6 à 180°C.

Sur une plaque couverte de papier cuisson, dresser une cuiller à café de pâte
suivant l'épaisseur voulue étaler à la cuiller pour des sortes de langues de chat au thé Matcha
ou pour des tuiles translucides, faire un petit tas de pâte et étaler à la spatule.


Faire cuire 6 à 10 minutes.
A la sortie du four,
décoller avec précaution les tuiles.

Version : Gelée de fraises

Ingrédients

250 g de fraises (lavées et sans les queues) + 4 fraises
40 g de sucre
80 g d'eau
1/2 c. à café d'agar agar

Couper en brunoise les 250 g de fraises, les mettre dans une casserole avec le sucre et l'eau.
Porter à ébullition et mixer grossièrement.
Ajouter l'agar agar et faire bouillir en mélangeant quelques minutes.

Répartir cette gelée dans 4 coupelles.

Découper 2 fraises en brunoise petite et régulière,
et déposer sur le tour de la gelée dans les coupelles de la brunoise de fraises.

Réserver les 2 autres fraises pour les couper en 2 pour la décoration finale.

Mettre au réfrigérateur et laisser prendre la gelée.

Avant de servir déposer une boule de glace chocolat blanc wasabi au centre
et accompagner de tuiles.

Version brunoise d'ananas

Ingrédients

1 ananas victoria
1 c. à soupe de miel d'accacias
10 g de beurre

Eplucher l'ananas Victoria et retirer les yeux.
Couper 16 fines tranches d'ananas, et couper le reste de l'ananas en brunoise
Il devrait vous rester la moitié de l'ananas.

Dans une poêle faire chauffer le beurre et le miel, et mettre la brunoise d'ananas,
et faire cuire jusqu'à coloration.

Déposer des tranches d'ananas dans le fond de l'assiette (4 par personnes)
et mettre de la brunoise d'ananas au centre.

Avant de servir déposer une boule de glace chocolat blanc wasabi au centre
et accompagner de tuiles.

 

Pour accompagner le tout... enfin pas tout à fait, car il va falloir attendre quelques semaines que cela prenne du goût : j'ai tenté de faire une liqueur de wasabi.
Et oui, il existe des bières au wasabi, et même des alcools parfumés au wasabi... alors bien évidemment il fallait que je teste ;o)
D'ailleurs si quelqu'un sait où trouver de la bière au wasabi : je suis preneuse pour tester.

Pour la liqueur donc, je vous donne rendez-vous pour un 4ème billet d'ici fin février. Pendant ce temps, le rhizome de wasabi continu à pousser, qui sait peut-être que j'arriverais à le maintenir jusqu'à la fabrication de la liqueur.

Petit récapitulatif de mes billets autour du wasabi frais :

- l'entrée : sashimi et pâte de wasabi et présentation du wasabi

- le plat : Boulettes de porc au wasabi sur lit de ramen et légumes sautés

- la liqueur : liqueur de wasabi

                
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8 février 2014

Wasabi frais - 2ème recette le plat

Comme promis dans mon précédent billet où je vous présentais le wasabi frais... le vrai, l'incomparable, voici la 2ème recette de mon repas tout wasabi.

C'est une recette trouvée sur le site d'un producteur anglais de wasabi... Comme quoi, le wasabi ne pousse pas qu'au Japon.

Le wasabi comme je vous l'ai déjà expliqué dans le billet précédent est un condiment, et en tant que tel on peut l'utiliser pour parfumer des plats et notamment apporter du goût aux viandes. Et oui, parce que le wasabi ne se marie pas qu'avec le poisson cru, il accompagne parfaitement des viandes, un peu comme de la moutarde ou son cousin le raifort.

Perso, j'aurais tendance à supprimer le gingembre mariné et à rajouter du wasabi en remplacement pour n'avoir que le parfum du wasabi. Mais là c'est une histoire de goût.

Pour ceux, qui n'ont pas de wasabi frais... Ne vous arrêtez pas là ! Il est bien évidemment possible de faire cette recette avec de la pâte de wasabi du commerce (même si elle ne contient pas beaucoup de wasabi véritable).

Pour les ramens, qui sont des nouilles épaisses japonaises, on en trouve dans nos commerces au rayon exotique. Souvent vous les trouverez vendu avec des sachets aromatisant.

Une recette qui nous a vraiment plus.
        

Boulettes de porc au wasabi

     
sur lit de ramen et légumes sautés

pour 4 personnes

Ingrédients

Pour les boulettes de porc

450 g de viande de porc haché (dans l'échine)
4 ciboules
2 gousses d'ail
30 g de gingembre mariné
1 c. à café de fécule de pomme de terre
2 c. à soupe de sauce soja japonaise (elle est plus épaisse que la sauce soja claire chinoise)
4 c. à soupe de wasabi frais rapé (ou de pâte de wasabi à défaut)
sel
huile pour la cuisson

Pour les ramens et légumes sautés

2 c. à soupe d'huile de sésame
200 g de branches de brocoli
200 g de champignons (champignons de "Paris" brun)
4 ciboules
1 poivron jaune ou rouge
2 gousses d'ail
600 ml de bouillon de poulet ou de légumes
2 c. à soupe de pâte miso
2 c. à soupe de sauce soja japonaise
3 sachets individuels de ramen

Laver et émincer finement la ciboule.
Eplucher et hacher l'ail.
Eponger et émincer finement le gingembre mariné.

Mélanger dans un récipient la viande de porc haché, la ciboule, l'ail, le gingembre mariné, la fécule et la sauce soja.
Couvrir d'un film alimentaire et laisser reposer au réfrigérateur au moins quelques heures.

Laver et éventuellement couper les branches de brocoli.
Laver, essuyer et couper les champignons en quart.
Laver, vider et émincer le poivron.
Eplucher et hacher l'ail.
Laver et couper la ciboule en morceaux d'un centimètre.

Juste avant de cuire les boulettes de porc, râper le wasabi frais et l'ajouter à la viande,
mélanger, rectifier l'assaisonnement, et former des boulettes de viande.

Faire chauffer de l'huile dans une poêle, et y faire revenir et cuire les boulettes de viande.
Cuire à feu doux environ 10 minutes lorsque les boulettes sont bien dorées.
Rectifier l'assaisonnement si besoin.

Pendant ce temps, mettre de l'huile de sésame dans un wok, et y faire revenir les légumes quelques minutes.

Ajouter le bouillon, le miso et la sauce soja et porter à ébullition.
Lorsque les légumes sont tendres ajouter les ramen ou udon et laisser cuire quelques minutes
(suivant les indications de votre paquet).
Vérifier l'assaisonnement.

Servir les ramens ou udons avec les légumes bien chauds en déposant les boulettes de porc dessus.
Mettre un peu de bouillon dans le bol, et servir de suite.

 

            
Après ce plat, qui nous a énormément plu, et bien pourquoi pas un dessert à base de wasabi ?

Mais ce sera pour le prochain billet ;o)      

Petit récapitulatif de mes billets autour du wasabi frais :

- l'entrée : sashimi et pâte de wasabi et présentation du wasabi

- le dessert : Glace au chocolat blanc - wasabi - 2 versions : gelée de fraises ou  brunoise d'ananas Victoria

- la liqueur : liqueur de wasabi

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7 février 2014

Wasabi frais... une trouvaille rare et délicate - 1ère recette l'entrée : sashimi et pâte de wasabi

Ce billet est le 1er d'une série de 4, afin de vous présenter un ingrédient que j'adore dans les préparations japonaises, et que j'ai eu la chance de trouver en frais, il y a quelque temps dans une boutique japonaise de Paris : je veux parler du wasabi.

Pour l'occasion, c'est tout un repas que je vais vous proposer de faire tout au long de ces 4 billets, de l'entrée au dessert au wasabi, incluant une boisson.

On débutera ici par l'entrée bien évidemment, pour aller tout au long des 3 billets qui suivront, au plat, au dessert et à la liqueur. Tout un programme qui j'espère vous plaira.

J'ai toujours entendu dire que si on aime le wasabi, dès qu'on en a mangé du frais une fois, on a du mal à retourner vers le wasabi en pâte ou poudre du commerce. C'est totalement vrai.
Le wasabi frais a un goût incomparable et finesse en bouche. Je peux dire maintenant que je sais quel goût a le vrai wasabi.

Il est extrêmement rare de trouver du wasabi frais dans le commerce, votre chance sera les magasins japonais du quartier japonais de Paris : soit du côté de la station de métro Pyramides. Et même là c'est rare d'en trouver.
Sans être rebutée par le prix, il vous faudra compter au alentour de 350 euros le kilo pour du wasabi frais en provenance du Japon (à noter que l'on peut aussi en trouver sur le web à 300 euros le kilo en provenance d'Angleterre). Malgré ce prix et l'occasion se présentant, j'en ai pris une racine.

Vous pourrez aussi en trouver sur le site Kuroshio, qui est l'importateur français de wasabi en France, ainsi que tous les matériels nécessaires pour le wasabi.

On connaît tous plus ou moins le wasabi, cette petite boule de pâte verte que l'on vous sert dans les restaurants à sushi, sashimi ou maki, et qu'on a tendance à tort à appeler la moutarde japonaise.
Malheureusement bien souvent ce que l'on vous fait passer pour du wasabi… n'est pas du wasabi ! Il arrive même que le wasabi servi ne contienne même pas de trace de wasabi !

Désolée de casser un mythe pour certains !

Dans la majorité des cas, il s'agit d'une pâte composée principalement de raifort colorée en vert. Ces pâtes contiennent entre 1 à 5 % de vrai wasabi, et c'est la même chose pour les wasabi en poudre.
Je ne vous parle même pas des gâteaux apéritifs ou petits pois apéritifs au wasabi que l'on trouve dans le commerce. Bien souvent, ils n'ont de wasabi que le nom puisqu'ils en contiennent de l'ordre d'une trace (0,04%) ou même parfois ils n'en contiennent pas du tout !

 

Je n'ai trouvé à ce jour qu'une marque en magasin bio où la pâte de wasabi contient 10 % de wasabi !

Il faut dire que le wasabi est rare (un peu comme les truffes chez nous) et très coûteux, alors vous vous imaginez bien que l'on ne vous mettra pas une pleine cuiller à café de wasabi dans le coin de votre assiette juste pour accompagner vos sushi ou sashimi…. Les restaurants pseudo japonais sont généreux mais pas à ce point !
Quant aux industriels... c'est chez eux qu'on trouve les plus grandes économies ;o) alors d'ici à mettre du wasabi... il ne faut pas rêver.

Bref, pour tester du vrai wasabi, soit vous en trouvez du frais comme ici, soit il faudra aller dans les grands restaurants japonais et dignes de ce nom pour éventuellement avoir un peu de vrai wasabi dans l'assiette… pas forcément du frais, mais tout au moins du vrai wasabi.

Mais qu'est-ce que le wasabi ?

Le wasabi (ou "rose trémière des montagnes") est avant d'être un condiment, une plante de la famille de brassicacées, soit la même famille que le raifort ou la moutarde. Il existe plusieurs types de wasabi dont l'un est originaire du Japon : le wasabi japonica, qui ne pousse spontanément qu'au Japon et sur l'île de Sakhaline. C'est le plus connu.
Le wasabi japonica se divise lui-même en 2 variétés suivant l'endroit où il pousse : le sawa wasabi qui pousse le long des cours d'eau de montagne, et le hatake-wasabi qui lui pousse dans des champs humides et ombragés.

On trouve après d'autres variétés notamment, le wasabia tetsuigi, et en Corée, le wasabia koreana.

  

De nos jours au Japon, le wasabi est cultivé dans les préfectures de Nagano, Iwate, Shimane et la péninsule de Izu. Mais la demande mondiale croissante, a vu se développer la culture du wasabi hors du Japon, comme en Australie, Nouvelle-Zélande, Angleterre…

Du plant de wasabi, on n'utilise que le rhizome qui va du vert clair au vert foncé suivant l'espèce. C'est ce rhizome que l'on râpe traditionnellement sur une planche recouverte de peau de requin, appelée oroshigane (おろし金) afin d'en faire une pâte. Aujourd'hui naturellement on trouve des planches à gratter le wasabi tout en métal.

Le wasabi est une plante de montagne, d'ailleurs on notera que le 1er signe de wasabi signifie montagne en japonais :  (yama). Il faut en général attendre 2 à 4 ans avant que le rhizome ait atteint la taille de récolte.

C'est une plante qui aime l'humidité et la fraîcheur, et c'est important à savoir pour sa conservation, car cela oblige à le conserver au frais envelopper dans un linge humide afin d'éviter que le rhizome ne se dessèche. D'ailleurs, au bout de quelques jours les feuilles continuent à pousser.

 

D'après des recherches archéologiques, on consomme du wasabi au Japon depuis des temps ancestraux, à peu près depuis l'ère Jōmon (縄文時代, jōmon jidai), soit 14 000 avant JC ! A l'époque vraisemblablement, c'était une plante médicinale, car le wasabi a des propriétés antimicrobiennes, antibactériennes et antiparasitaires.

Au 16ème siècle au Japon, le wasabi était réservé à la classe dirigeante. On raconte qu'il était aussi utilisé dans la nourriture afin de contrecarrer les effets d'éventuels poisons !
Il est devenu plus commun dans l'alimentation japonaise, et n'a plus été réservé à la classe dirigeante avec la popularisation des sushi et sashimi, pour lequel il est utilisé comme condiment principal.

Il est important de savoir que la saveur du wasabi est très volatile, ce qui oblige à le consommer rapidement une fois râpé. Au bout de 15 – 20 minutes, le goût s'estompe. Pour cette raison, lorsque l'on râpe du wasabi frais, on ne râpe que ce dont l'on a besoin, et on fait une petite boule afin que le goût soit conservé plus longtemps.

S'agissant du goût, c'est doux au départ pour devenir fort et piquant, avec un parfum très fin. Attention, ça monte au nez, cela reste un cousin du raifort ;o)

Maintenant, comme j'avais un rhizome, je n'allais pas le laisser perdre. J'ai donc voulu l'utiliser sous différentes formes allant du salé au sucré... en passant par la fabrication d'un alcool. Apparemment en Afrique du Sud, ils font un alcool de wasabi, alors pourquoi pas ?
      

Pour commencer cette série de recette autour du wasabi, je vous propose une entrée toute simple, et la façon la plus traditionnelle d'utiliser le wasabi. Car le meilleur moyen de déguster le wasabi frais, c'est bien évidemment en le râpant pour accompagner du poisson cru coupé en sashimi, ou pour préparer des sushi (morceau de poisson sur des boules de riz japonais).

J'avoue ne pas être une grande spécialiste de la découpe de poisson cru ! ça mériterait une cours. Ici, l'important c'est de faire des tranches comme vous le souhaitez, certains les aiment épaisses, moi je préfère de fines tranches.
      

Pâte de wasabi frais
      

condiment pour sashimi
      

Ingrédients

Du wasabi frais
du poisson cru : type thon, saumon, maquereau
noix de Saint Jacques cru
Sauce soja japonaise

Nettoyer le rhizome de wasabi, essuyer et brosser.
En principe, on brosse avec une brosse en bambou appelée sasara mais tout le monde (dont moi) n'en a pas !

Si votre wasabi est très très frais : éplucher légèrement le bout du wasabi
pour faire disparaître
les aspérités ou parties dures - inutile de l'éplucher complètement.

Au début du rhizome, j'ai préféré retirer une plus grosse épaisseur de peau.

 

Râper la quantité que vous souhaitez.
En principe, il faut une petite râpe spécifique appelée oroshigane,
traditionnellement c'est une planche de bois avec de la peau de requin dessus, mais on en trouve maintenant métal.
Dans ce cas, sans appuyer, râper de façon circulaire comme sur cette vidéo.
Avec ce type de matériel, vous aurez une vraie pâte, mais je n'en ai pas !

Alors, j'ai utilisé une petite râpe microplane à noix de muscade, cela ne fait pas exactement de la pâte,
mais le résultat est pas mal.

 

Récupérer le wasabi râpé et former une boulette.
Déposer la boulette sur le plat à sashimi.
Attendre 5 minutes pour que la saveur du wasabi se développe.

Et déguster vos sashimis
(vu la découpe... je ne suis vraiment pas japonaise ou maître sashimi ;o))

A noter, on peut râper l'intégralité du wasabi et congeler des petites boules, qu'il restera à laisser revenir à température ambiante lorsqu'on en a besoin.

Sinon s'il vous reste du wasabi :
envelopper le dans de la gaze ou du papier absorbant
puis un film alimentaire et le mettre au réfrigérateur pour le conserver.
La durée de conservation est d'une quinzaine de jours.

 

Nous passerons au plat dans le prochain billet...

Petit récapitulatif de mes billets autour du wasabi frais :

- le plat : Boulettes de porc au wasabi sur lit de ramen et légumes sautés

- le dessert : Glace au chocolat blanc - wasabi - 2 versions : gelée de fraises ou  brunoise d'ananas Victoria

- la liqueur : liqueur de wasabi

 
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2 février 2014

Poffertjes

C'est la Chandeleur et donc la période des crêpes et je n'y échappe pas avec mes lutines à la maison... mais cette année, j'ai envie de partager avec vous une recette qui me rappele mes études aux Pays-Bas : les poffertjes.

Mais qu'est-ce que c'est encore que ce nom bizarre et imprononçable ? Enfin, vous avez l'habitude ici de croiser des noms bizarres et en voici donc un nouveau.

Les poffertjes sont des mini crêpes ou pancakes cuits dans une poêle spéciale à alvéoles, qui ont plus ou moins la taille de petits blinis. C'est une spécialité néerlandaise.

Aux Pays-Bas, on trouve souvent des petits stands dédiés à la fabrication des poffertjes. On vous les vend sur une petite plaque en carton généreusement saupoudrés de sucre glace, et une touche de beurre que l'on laisse fondre... et il ne reste plus qu'à les manger à l'aide d'un pique.

C'est tellement connu qu'une chanson de Lorraine Bowen ("Crumble song") a été détournée pour faire une chanson néerlandaise sur les poffertjes (ça date mais c'est drôle ;o))

On les compare souvent aux æbleskiver danois, mais la recette et surtout la poêle pour les faire n'est pas du tout la même. Les æbleskiver sont des boules alors que les poffertjes sont plus plates.
A la rigueur, il vous sera plus facile de faire des poffertjes même sans la poêle spéciale en faisant cuire des petits tas sur une poêle à crêpes classiques, mais pour les æbleskiver ce ne sera pas possible, car ils ont vraiment la forme de boule.

La recette d'origine des poffertjes comporte un mélange de farine de blé et de farine de sarasin, et j'avoue qu'en recherchant plusieurs recettes sur le net, on trouve généralement une composition à moitié - moitié, mais on trouve aussi beaucoup de recettes comportant uniquement de la farine de blé... je dirais que c'est à vous de voir selon votre goût.
Vous trouverez certaines recettes contenant de l'oeuf et d'autres non... là aussi les recettes différent sur cet ingrédient.

Bref après avoir testé plusieurs recettes, j'ai au final adopté la recette trouvée sur un site néerlandais Yummy in my Tummy !, qui n'utilise que de la farine de froment, et qui en texture et goût m'a rappelé les poffertjes que j'ai mangé là-bas. J'ai donc adopté cette recette, mais j'utilise aussi celle plus élaborée du pâtissier Roger Van Damme, qui contient de la crème en plus et que je vous mets aussi.
Pour les cuire et leur donner leur forme particulière, j'ai utilisé un appareil bon marché acheté il y a quelques années lors d'un arrivage spécial à Lidl. J'avoue que l'appareil n'est pas le plus performant du monde, et que rien ne vaut une poêle à poffertjes, mais on fait avec ce que l'on a.

Ces petites crêpes sont juste addictives, petites sucrées, on en mange une, puis une autre, puis encore une autre... bref au final ça passe tout seul, et on s'est gavé sans vraiment s'en rendre compte !
          

Poffertjes
        

pour une quarantaine de poffertjes

Version 1 : sans oeuf

Ingrédients

150 g de farine (mélange en fonction de votre goût de farine de blé et de farine de sarasin)
7 g de levure de boulanger fraîche
30 - 40 g de sucre
250 ml de lait entier
quelques gouttes d'extrait de vanille
1 pincée de sel

du beurre fondu pour la cuisson
sucre glace

Faire chauffer un peu de lait et dissoudre dans le lait tiède la levure et 1 c. à soupe de sucre.

Dans un récipient mettre la farine, le sucre, l'extrait de vanille et le sel.
Ajouter le lait avec la levure aux ingrédients secs, et mélanger.
Puis ajouter le reste du lait et mélanger.

Version 2 : plus riche

Ingrédients

300 g de lait entier
15 g de levure fraiche de boulanger
1 oeuf
15 g de sucre en poudre
1 pincée de sel
100 g de crème épaisse
250 g de farine
50 g de beurre fondu
de l'extrait de vanille

Dans un récipient, mettre le lait, l'oeuf, le sucre et la levure et mélanger.
Ajouter la farine et le sel, puis mélanger de nouveau en faissant attention de ne pas former de grumeaux.

Ajouter ensuite la crème, l'extrait de vanille et le beurre fondu, et mélanger.

La suite est commune aux deux recettes :

Lorsque la pâte est homogène et sans grumeaux, couvrir ou filmer le récipient
et laisser pousser pendant 1 heure à température ambiante.
La pâte doit doubler de volume et buller.

Faire chauffer la poêle ou l'appareil à poffertjes,
bien beurrer les alvéoles et déposer une cuiller à soupe de pâte dans chaque alvéole.
Laisser cuire quelques minutes, puis retourner à l'aide d'un pique.

 

Lorsque les poffertjes sont cuits, saupoudrer les généreusement de sucre glace.
Manger de suite.

Nota : Normalement il manque une chose essentielle ici : un morceau de beurre à faire fondre dessus...
mais on va tenter de rester light ;o)

 

Et pourquoi ne pas les accompagner d'un lait anisé ?
Ici des blocs de sucre à l'anis rapportés des Pays-Bas, et que l'on fait fondre dans du lait chaud ;o)
L'une des boissons favorite lorsque j'étais étudiante à Leiden.

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