750 grammes
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Macaronette et cie
29 mai 2016

Amandier framboise et gelée framboise/réglisse

On reste dans les fruits rouges, mais pour une petite recette plus classique et qui plaira au plus grand nombre (j'entends comparé à la reste du Rouge Asperge biensûr).

J'étais tombée sur cette recette, il y a quelques mois sur un blog danois "Madsymfonien", que j'avais gardé dans un coin de ma tête. Ayant rapporté du marcipan d'Odense de notre petite escapade danoise, il est bien évidemment hors de question que je le laisse perdre.

Alors l'occasion de cette recette est tout à fait indiquée pour utiliser mon marcipan.

La marcipan d'Odense est je pense, l'une des meilleures pâtes d'amande que je connaisse. On l'utilise au Danemark pour les kransekages et toutes sortes de pâtisseries dont les danois rafolent.
Le souci c'est qu'on en trouve pas en France (sauf de la pâte d'amande colorée d'Odense sur le web - cette dernière étant pour la décoration et non la cuisson). Bien dommage ! Mais bien évidemment on a aussi de la très bonne pâte d'amande chez nous.

 

S'agissant de la pâte d'amande, cette recette requière de la pâte d'amande pouvant se cuire. Et oui, il existe différent type de pâte d'amande, suivant leur pourcentage en amandes. Certes on peut utiliser toutes les pâtes d'amande pour tout (et certain comme moi l'on déjà fait). Mais chacune a son utilisation propre, et mieux vaut prendre la pâte d'amande qui correspond à ce que l'on cherche à faire, pour obtenir un meilleur résultat.
On trouve :

- les pâtes d'amande communes ou "de laboratoire", qui contiennent 25% d'amande et 75 % de sucre ;
- les pâtes d'amande "de confiseur", qui contiennent 33 % d'amande et 66 % de sucre ;
- les pâtes d'amande "Extra", qui contiennent 50 % d'amande et 50 % de sucre ; et
- les pâtes d'amande "supérieure", qui contiennent 66 % d'amande et 34 % de sucre.

Les 1ères servent en général à confectionner des personnages en pâte d'amande ou au masquage des entremets (comme le fraisier, puisque c'est la saison). Elles ont une texture fine, se laminent bien et ne croûtent pas.
Les pâtes d'amandes plus riche en amande sont utilisés pour l'intérieur des bonbons ou pour la réalisation de petits fours, car elles tiennent mieux à la cuisson. Elles ont une saveur puissante, gagnent en onctuosité après la cuisson.

Bien évidemment, il n'est pas évident de trouver des dernières facilement en boutique. Comme bien souvent je n'en trouve pas, j'ai pris l'habitude de faire ma pâte d'amande maison, lorsque je veux la faire cuire (pour les pains de Gênes, les petits gâteaux...).
Pour la décoration, celle du commerce est parfaite ;o)

Pour la gelée sur le dessus, l'idée de mélanger la framboise et le réglisse m'intriguait. Mais c'est une très belle réussite à mon goût. La recette originale s'est d'ailleurs inspirée des chocolats réglisse à la framboise de Johan Bûlow... qui sont trop bons, et que j'ai aussi utilisé en décoration.

J'espère que ces petits entremets vous plairont :o)
          

Amandier - framboise
      

et gelée framboise/réglisse
       

Pour 4 cercles individuels de 8 cm de diamètre.

Amandier

125 g de beurre mou
125 g de sucre
1/2 gousse de vanille
2 oeufs moyens
125 g de pâte d'amande spéciale cuisson (voir recette ici)
1/2 c. à café de levure chimique
35 g de farine

Préchauffer le four à 180°C.

Râper la pâte d'amande et la fouetter avec le beurre, le sucre et les graines de la gousse de vanille.
Ajouter les oeufs 1 à 1 et mélanger. Puis ajouter la farine et la levure.

Poser un cercle à pâtisserie ou à tarte de 22 cm de diamètre sur une plaque recouverte de papier cuisson
et couler la pâte dans le cercle.

Enfourner pour 30 - 40 minutes suivant votre four. Vérifier la cuisson au couteau.
Laisser refroidir sur une grille.

Une fois froid, découper 4 cercles de 8 cm de diamètre.
Chemiser vos cercles à entremets de papier rhodoïd, et déposer le bsicuit amande au fond.
Réserver.

Mousse framboise

3 feuilles de gélatine
250 g de framboises congelées ou fraîches
30 ml d'eau
40 g de sucre
110 g de crème liquide entière
25 g de mascarpone

Mettre à ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau froide.

Faire chauffer les framboises, l'eau et le sucre, et laisser compoter 1 à 2 minutes.
Récupérer 60 ml de jus de framboises et réserver le jus.
Mixer les framboises et les passer au tamis pour récupérer la pulpe mais pas les graines.

Dissoudre les feuilles de gélatines bien essorées dans le coulis.
Laisser refroidir jusqu'à une température de 25°C.

Monter la crème liquide en chantilly, et l'incorporer délicatement à la purée de framboises.

Répartir dans les cercles au dessus de l'amandier.
Réserver au réfrigérateur.

Gelée de framboises au réglisse

60 ml de jus de framboise (précédente recette)
20 g de sucre
30 ml d'eau
1 bonbon au réglisse
1 1/2 feuille de gélatine

Mettre à ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau froide.

Faire chauffer les framboises, l'eau, le bonbon au réglisse et le sucre.
Laisser fondre le bonbon hors du feu (il ne fondra pas totalement).
Réchauffer un peu de nouveau et hors du feu dissoudre la gélatine essorée.

Laisser refroidir et couler la gelée sur la mousse.
Réserver au réfrigérateur.

Démouler et décorer selon votre envie : ici framboises, Lakrids et feuilles de verveine.

 

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Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

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22 mai 2016

Rouge asperge

Lors de notre petit séjour en Alsace; j'avais rapporté des asperges blanches et vertes. Il faut dire que l'Alsace est une région d'asperge, depuis que le pasteur Louis Gustave Heyler en rapportant d'Algérie en 1873 en a introduit la culture en Alsace (notamment à Hoerdt).

En cette saison, il est assez facile d'en trouver directement chez les producteurs ou d'en acheter au bord des champs. Autant en profitez ! Directement du producteur au consommateur.

A mon retour sur Paris, j'avais envie de voir si je pourrais en faire un dessert sucré. Pas vraiment étonnant ! Vous me direz que ce n'est pas la 1ère fois que je m'essaie à des desserts avec des légumes (potimarron, carotte). Pour le moment, je n'avais tenté que des légumes simples à faire en dessert, puisqu'ils sont déjà utilisés pour faire des gâteaux (tarte au potiron, carrot cake...)

Après quelques recherches, il s'avère que l'asperge verte se marie très bien avec les fruits rouges, et principalement les fraises et framboises.
Au-delà de la mode qui a sévi quelques temps en 2006 sur quelques blogs, grâce à un challenge qui avait lancé autour de l'association fraise - asperge, c'est surtout l'article sur le menu sur le thème de l'asperge de l'entrée au dessert du Chef Nicolas Taris (qui l'associe à la framboise), qui m'a donné envie de me lancer et de transformer une partie de mes asperges vertes alsaciennes : en dessert.

Bien évidemment, comme c'est la saison des fraises et des asperges, il est facile de trouver de ces 2 compères. Pour les framboises, je reste encore sur de la framboise congelée, car celle que l'on trouve dans le commerce n'a pas vraiment de goût (même la française - il faudra clairement attendre l'été, soit la saison).

L'asperge a tendance à se fondre dans les parfums des fruits rouges, presque à se faire oublier dans un 1er temps. Son parfum ne vient qu'en 2ème partie.

Pour la glaçage, j'ai utilisé une bombe velour rouge. C'est assez simple à utiliser, et même si j'ai besoin de prendre le coup de main pour faire un rendu plus aérien.
     

Rouge Asperge
    

Pour 6 personnes

Recette pour un cercle de 18 cm de diamètre hauteur 4,5 cm (avec un insert  de 15 cm de diamètre)

Biscuit joconde

60 g de blancs d'oeufs
20 g de sucre
60 g d'oeufs entiers
50 g de sucre glace
50 g de poudre d'amande
13 g de farine (T45)

Préchauffer le four à 180°C

Monter les blancs en neige en incorporant le sucre en 2 fois.
Dans un autre récipient blanchir les oeufs entiers avec le sucre glace.

Incorporer délicatement la farine et la poudre d'amande tamisée.
Puis incorporer les blancs en neige.

Couler sur une plaque de cuisson recouverte d'un papier cuisson
étaler afin de pouvoir découper un cercle de 15 cm de diamètre et un cercle de 18 cm de diamètre.

Enfourner pour 10 - 12 minutes suivant votre four.
Laisser refroidir sur une grille puis découper les 2 cercles (15 et 18 cm).
Réserver filmer.

Mousse à l'asperge verte

150 g d'asperges vertes (poids après retrait des extrémités dures)
45 g de sucre
1 pincée de bicarbonate
50 ml de lait entier
3 feuilles de gélatine
50 g de crème liquide entière

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau froide.

Découper les asperges en petits morceaux, et les mettre dans une casserole avec 25 g de sucre et le bicarbonate.
Couvrir d'eau, et laisser cuire jusqu'à ce que les asperges soient fondantes.

Retirer le jus de cuisson, mais le conserver pour la suite de la recette.

Mixer les asperges avec le lait chaud, et passer au tamis.
Prélever 30 g de purée pour réaliser la gelée.
Ne garder que 200 g de purée d'asperge une fois passée.
Ajouter 20 g de sucre et si besoin faire réchauffer légèrement.
Dissoudre les feuilles de gélatine préalablement essorées de leur eau dans la purée d'asperges vertes.
Laisser refroidir à température ambiante.

Monter la crème liquide en crème fouettée, et l'incorporer délicatement à la purée d'asperges.

Chemiser avec un ruban rhodoïd un cercle à entremets de 15 cm de diamètre.
Poser le tout sur une feuille rhodoïd, et c
ouler la mousse d'asperges dessus.

Réserver au congélateur.

Gelée de framboises - asperges vertes

80 g de framboises
60 g de jus de cuisson des asperges (issu de la cuisson des asperges pour la mousse)
30 g de purée d'asperges vertes (prélevées des asperges vertes de la mousse)
15 g de sucre
2 feuilles de gélatine

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau froide.

Dans une casserole, mettre les framboise, le jus de cuisson des asperges, la purée d'asperges et le sucre.
Faire chauffer jusqu'à ébullition.
Mixer la compotée, tamiser et ajouter la gélatine préalablement essorée.
Laisser refroidir.
Puis couler sur la mousse d'asperge dans le cercle.

Déposer au dessus de la gelée, le disque de biscuit joconde de 15 cm de diamètre.
Imbiber le biscuit avec un peu de jus de cuisson des asperges.

Réserver de nouveau au congélateur.

Mousse de fraises

250 g de fraises (bien parfumées - gariguettes, mara des bois, Charlotte...)
25 g de sucre
20 g d'eau
3 et demi feuilles de gélatine
120 g de crème liquide entière
30 g de mascarpone

(Nota si vous n'avez pas le temps de faire votre propre coulis : compter 200 g de purée de fraises)

Dans une casserole, mettre les fraises coupées en morceaux avec le sucre et l'eau.
Faire cuire quelques minutes.
Mixer la compotée de fraises, tamiser et ajouter la gélatine préalablement essorée.
Laisser refroidir.

Monter la crème liquide et le mascarpone en crème fouettée, et l'incorporer délicatement à la purée de fraises.

Chemiser avec un ruban rhodoïd un cercle à entremets de 18 cm de diamètre
Déposer dans le fond du cercle, le disque de biscuit joconde
Imbiber le biscuit avec un peu de jus de cuisson des asperges.

Déposer une couche de mousse à la fraise.
Démouler l'insert congelé et le déposer au-dessus de la mousse en gardant le côté biscuit au dessus.
Finir avec le reste de mousse fraise pour les bords et le dessus.

Ici j'ai utilisé un moule Silkomart Pro pour lequel le procédé est un peu différent :
Couler dans le fond du moule les 2/3 de la mousse fraise.
Démoule l'insert congelé et l'enfoncer dans la mousse fraise avec le biscuit en dessous.
Recouvrir avec le reste de mousse fraise,
puis le biscuit joconde de 18 cm de diamètre imbibé de jus de cuisson des asperges.

Réserver au congélateur au moins 6 heures (le mieux étant de faire cet entremets la veille voir d'avance).

Au démoulage, ici j'ai décoré avec une bombe velour rouge.
Bien évidemment vous pouvez réaliser un glaçage de couleur pour le recouvrir.

Décoration :
pâte à sucre, fraise, framboise et
tête d'asperge confite dans 50 g de sucre, 1 pincée de bicarbonate et 50 g d'eau.

 

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18 mai 2016

Langhopf - une tradition alsacienne pas si vieille ?

On retourne en région ! Et oui ça me prendra des années pour faire le tour des spécialités de nos régions qu'elles soient anciennes ou récentes. Cette fois, on part en Alsace avec le Langhopf.

Vous lirez deci-delà beaucoup de chose sur l'origine de ce cousin du fameux " Kougelhopf" ou "kouglof". J'avoue que j'en ai perdu mon latin, d'où le point d'interrogation dans le titre de mon billet.

Pour la petite histoire, j'étais tombée sur le langhopf quelques temps avant notre escapade en Alsace. Bien évidemment de passage à Soufflenheim, haut lieu de la poterie alsacienne, je n'ai pas manqué de rapporter un moule à langhopf, dont personne ne reniera l'origine au regard de la couleur brune de la terre utilisé pour ce moule ! (Bon je m'égare j'en reparlerais après pour mettre fin à un certain débat que me vaut mon agneau de Pâques chaque année).

J'avoue qu'à Soufflenheim, j'ai été très étonnée de ne pas trouver de moule du traditionnel Langhopf chez tous les potiers. Voilà un gâteau de tradition bien peu répandu. Bizarre !
Après discussion avec quelques potiers, il s'avère que le modèle du moule est un modèle déposé... que je ne pourrais trouver que chez 2 ou 3 potiers pas plus. De nouveau bizarre pour un soi-disant gâteau traditionnel !

De retour à la maison, je me suis lancée dans la recherche de la vraie recette traditionnelle du Langhopf. Et là... Ce qui est amusant, c'est qu'on trouve des recettes un peu partout, mais très peu de chose sur l'origine de ce gâteau.Vous me direz j'aurais du me renseigner avant de partir bille en tête ! Pourtant sur le site de l'émission "La meilleure boulangerie de France" de M6, il est dit que c'est une recette oubliée... Ben non je vous rassure là ne s'arrête pas ma recherche, comme si je croyais ce que l'on dit à la télé...

Il m'a fallu pas mal de temps et de recherches pour enfin trouver des pistes sur l'origine du Langhopf.

Tout d'abord, il s'avère que le modèle du moule à Langhopf est bien un modèle déposé, et ce par le pâtissier Jean Deutschmann de Colmar. Ce qui est explique qu'à Soufflenheim, on en trouve dans très peu de poteries (puisqu'il faut une licence pour exploiter le modèle !).
A Soufflenheim, vous en trouverez chez : la poterie Henri Siegfried (théorique la poterie qui détenait la licence à l'origine), la poterie Hausswirth (là où j'ai acheté le mien - ils n'ont peut-être pas autant de choix qu'ailleurs en taille, mais personnel je les ai trouvé sympa et ça compte dans mes achats) et la poterie Friedmann
(qui fait une multitude de modèle décoré ou unis).

Ensuite la recette est revendiquée comme étant une création du Chef pâtissier Jean-Marie Koenig (à Strasbourg), qui l'aurait créée en 1984 en repartant de la pâte de base du Kouglof, et en l'enrichissant d'épices, de noix, de noisettes...
Le fait étant que le nom de langhopf n'est pas protégé, on trouve pas mal de boulangerie en Alsace qui font du langhopf, ou tout au moins les variantes de l'origine, si la recette de M. Koenig est bien une création.

Et il est bien possible que le Langhopf soit une recette alsacienne récente puisque c'est comme cela qu'en parle l'UBAC (Union des boulangers artisans créateurs d'Alsace) en 2001.

Bref, après ces recherches, vous comprendrez que je ne peux pas vous proposer de "vraie" recette. Alors je me suis tournée vers la recette d'Eva du blog "Pour ceux qui aiment cuisiner", qui m'a franchement donné envie, et qui est en plus excellente.
Bon j'ai suivi la recette, modulo la garniture que j'ai faite plus traditionnelle, et le mode opératoire. S'agissant d'une pâte levée de type brioche, j'ai utilisé le mode opératoire de toutes mes brioches, soit celui appris à l'école qui donne à mon goût un meilleur résultat plus proche de ce que l'on trouve en boulangerie. 

S'agissant de mon propos plus haut sur les poteries de Soufflenheim, après ma visite et mes discussions avec les potiers locaux : voilà ce qui en ressort.

La couleur blanche ou brune des poteries de Soufflenheim dépend de la terre utilisée par le potier.
La terre alentour propre à la région est une terre noire qui a la cuisson devient brune : ce qui fait dire généralement que la "vraie poterie" de Soufflenheim est de couleur brune.
Cependant si la terre de votre poterie est blanche, ce n'est pas pour autant que ce n'est pas une vraie poterie de Soufflenheim, produite à Soufflenheim par un artisan local. En effet, de plus en plus de potiers de Soufflenheim n'utilisent plus la terre locale (sur la quinzaine de potiers locaux, seuls 5 continuent d'utiliser la terre locale plus difficile à travailler et moins rentable).

Mon agneau de Pâques vient de la poterie Siegfried, reputée pour être une poterie historique locale, et mon moule à Langhopf de la poterie Hausswirth : certes la couleur de leur terre est différente. Mais franchement est-ce que la couleur de la terre mérite de dénigrer le travail d'un artisan par rapport à l'autre ?
Perso, qu'ils utilisent de la terre brune ou blanche, je m'en fiche pas mal. Mes poteries viennent et sont des Soufflenheim :o)

Allez je vous laisse méditer cette petite question, et vous propose une part de langhopf :o), car traditionnel ou en passe de le devenir avec les années, c'est excellent.
Pour ceux qui n'ont pas le fameux moule, un moule à cake peut parfaitement faire l'affaire. L'important est la recette et le plaisir de la déguster.
       

Langhopf
      

Pour un grand langhopf ou 3 moyens (22 cm)

Pour le levain

20 g de levure fraîche de boulanger
100 ml de lait entier tiède
100 g de farine (T 45 ou gruau)
5 g de sucre

Dissoudre la levure dans le lait tiède.
Ajouter la farine et le sucre et mélanger jusqu'à obtenir une pâte homogène et collante.
Filmer un récipient assez grand et réserver 20 à 30 minutes.
Le levain va buller et tripler.

  

Pour la pâte

400 g de farine (T45 ou gruau)
2 oeufs moyens
1 c. à café de cannelle en poudre
1/8 de c. à café de poudre de muscade
1/8 de c. à café de poudre de badiane
150 ml de lait entier
3 g de sel
75 g de sucre
100 g de beurre à température ambiante
120 g de raisins secs (ici un mélange pour ma part de Corinthe et de Sultana)
50 g d'amandes concassées (pour remplacer les noix et les noisettes)
40 g d'écorce d'oranges confites (touche personnelle)

Pour saupoudrer le langhopf :

30 g de beurre fondu
100 g de sucre en poudre
1 c à soupe de cannelle en poudre

Faire tremper les raisins dans de l'eau tiède ou du thé.
Couper les écorces d'oranges en petits dès.
Concasser les amandes.

Dans le bol d'un robot ou dans un récipient pour les plus courageux,
pétrir la farine, le sucre, les épices, le sel, les oeufs et le lait ensemble pendant 5 minutes à petite vitesse.
Ajouter le levain et pétrir pendant 10 à 15 minutes à vitesse moyen.
Ajouter le beurre ramolli coupé en morceaux et pétrir de nouveau le temps que le beurre s'incorpore.

Ajouter les fruits secs et pétrir quelques secondes, le temps d'incorporer les fruits.

Bouler la pâte et la mettre dans un grand récipient et filmer.
Laisser pointer à température ambiante pendant 20 minutes.

Dégazer la pâte, puis remettre dans le récipient et filmer.
Mettre la pâte au réfrigérateur (froid positif) pendant au minimum 1 heure
(nota : vous pouvez laisser la pâte beaucoup plus longtemps - une nuit voir 24 heures,
cela donne de la force à la pâte et votre pâte levée n'en sera que meilleure)

  Pour 3 langhopfs de 22 cm de long découper la pâte en 3 morceaux équivalent.
Façonner la pâte en pliant la pâte sur elle-même comme pour une baguette et en formant un boudin.
Déposer les dans les moules beurrés généreusement et légèrement farinés.
Laisser pousser pendant 1h30 dans une pièce tiède ou 40 minutes en étuve (four avec une casserole d'eau bouillante).

 

Mélanger le sucre et la cannelle.
Et faire fondre le beurre.

Four à 180°C

Faire cuire pendant 40-45 minutes.Vérifier la cuisson au couteau.

   

Démouler et badigeonner de beurre fondu, puis saupoudrer généreusement de sucre-cannelle.
Retirer l'excédent et laisser refroidir sur une grille.

Nota : je n'ai pas eu le temps de faire cuire les 2 autres avant de pouvoir prendre les photos,
n'oubliez pas de fariner légèrement le moule pour avoir un langhopf bien propre et net... pas comme ici ;o)

 

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15 mai 2016

Tiramisu vanillé fraise - framboise

En plein période des fraises, on en profite. D'autant qu'en ce moment, elles donnent un peu de gaïté et de couleur sur la table.

Certes ce ne sont pas les fraises du jardin, dont j'ai piqué quelques fleurs pour la décoration. Pour ces dernières, nous ne les aurons pas avant juillet, il faudra être patient. Alors on profite des gariguettes et autres variétés provenant de nos régions.

J'avais déjà fait un pseudo tiramisu citron-framboise, la version express du tiramisu façon Jamie Oliver, mais là j'avais envie d'une version plus proche du vrai tiramisu avec mascarpone et compagnie. J'ai pour la crème utilisée les proportions données par Christophe Felder pour son tiramisu à la fraise, que j'ai parfumé à la vanille.

Comme lui, j'aurais pu faire un tiramisu tout fraises, et il est tout à fait possible de le faire en substituant des fraises aux framboises. Mais j'aime beaucoup le côté acidulé des framboises, même si ce n'est pas encore la saison. Cela donne plus de fraîcheur que le tout fraise (biensûr c'est une question de goût).

Pour les biscuits, j'ai ici utilisé par simplicité des boudoirs. Bien évidemment pour que ce tiramisu soit un vrai tiramisu, il est préférable de prendre des pavesini que vous trouverez dans les épiceries italiennes, ou à défaut de les faire vous-même maison (la recette est ici, et c'est aussi simple à faire que des biscuits cuillers).

Un dessert facile et rapide dont il ne faut pas se priver en ce moment. Vous pourrez le faire en grand ou en version individuelle (soit en verrine, qui rendent peut-être mieux au service).
   

Tiramisu vanillé fraise - framboise
 

Ingrédients

+/- 250 g de fraises (ici des gariguettes)
200 g de framboises surgelées
25 g d'eau
80 g de sucre
le jus de 2 citrons

3 oeufs moyens
350 g de mascarpone
100 g de sucre
1 c. à café d'extrait de vanille

des boudoirs

 Réaliser le coulis de framboises :
Dans une casserole faire compoter le sucre, les framboises et l'eau pendant quelques minutes.
  Dès la 1ère ébullition, filtrer le coulis pour retirer les pépins de framboises.
Laisser refroidir.

Ajouter le jus des citrons au coulis bien mélanger.
Si besoin vous pouvez sucrer d'avantage à ce moment.
Mais attention pas trop tout de même car ce coulis liquide va vous permettre d'imbiber les boudoirs.

Préparer la crème vanillée :
Séparer les blancs des jaunes.
Blanchir les jaunes avec 80 g de sucre et l'extrait de vanille.µ
Ajouter en fouettant délicatement la crème mascarpone.

Monter les blancs en neige et les serrer avec le reste du sucre.
Incorporer les en 3 fois au mélange au mascarpone.

Montage :

Laver les fraises et les sécher.
Couper au fur et à mesure du montage quelques fraises petits dés (inutile que ce soit régulier).
Garder de belles fraises pour la décoration.

Imbiber généreusement les boudoirs dans le coulis de framboises.

Déposer une couche de boudoirs imbibés au fond du plat, puis saupoudrer de dés de fraises.
Déposer une 1ère couche de crème mascarpone, lisser.
Déposer une nouvelle couche de boudoirs imbibés, puis saupoudrer de dés de fraises.
Déposer une 2ème couche de crème mascarpone, lisser.
Déposer une dernière couche de boudoirs imbibés, puis saupoudrer de dés de fraises.
Déposer une 3ème couche de crème mascarpone, lisser. Elle devrait être moins épaisse que les 1ères.

Décorer et réserver au réfrigérateur avant de déguster (au moins 6 heures).

 

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11 mai 2016

Cuisses de grenouilles façon teriyaki (enfin à ma façon)

Cela faisait un moment que je n'avais pas trouvé de cuisses de grenouilles chez mon poissonnier préféré. Il faut dire que ce n'est pas souvent que j'en trouve, alors lorsqu'il en a j'en profite.

Pour cette nouvelle recette de cuisses de grenouilles, j'ai eu envie de ressortir la recette de sauce terriyaki de ma maman. Elle n'a rien de particulier, je ne sais pas d'où elle la tenait, mais qu'importe je vous avouerais, puisque je l'adore.

Vous trouverez très sûrement des recettes similaires sur d'autres blogs. Il faut dire que la sauce dite terriyaki n'a rien d'extraordinaire et contient quasi toujours les mêmes ingrédients aux variantes prés que chacun veut bien y apporter : miel à la place du sucre, vin blanc à la place du saké, sauce soja claire chinoise au lieu de la sauce soja japonaise... Idem pour les proportions chacun y va de ses mesures, ce que là aussi varie les plaisirs. Je vous avouerais que bien souvent je fais cette sauce au pif et qu'il m'a fallu de la discipline pour mesurer les ingrédients.

Autant de variantes que d'envie, alors ne vous privez pas.

Si vous n'aimez pas les cuisses de grenouilles, vous pouvez l'utiliser pour faire mariner et cuire du poulet, de l'agneau, du porc...

En principe, on pré-cuit la sauce avant de la badigeonner sur la viande que l'on fait griller au four ou barbecue. Ici, c'est une méthode marinée que je vous propose.   

Cuisses de grenouilles
   

façon teriyaki
    

pour 2 personnes

Ingrédients

12 paires de cuisses de grenouilles

3 c. à soupe de sauce soja
1 c. à soupe de saké (ou vin blanc à défaut)
2 c. à soupe de mirin
1 c. à soupe d'huile de sésame grillé (attention il s'agit de l'huile de sésame que l'on trouve dans les rayons asiatiques)
1 c. à café de fécule de maïs (voir un peu plus si vous aimez les sauces bien épaisses)
1 petit morceau de gingembre frais
piment d'Espelette

Découper et préparer les cuisses de grenouilles :
Couper la colonne à la base des cuisses, et couper les pattes à la base du tibia (enfin le tibio-fibula)
Séparer les cuisses en coupant au milieu.
Là il va rester un petit morceau du bas de la colonne, que vous retirez en coupant délicatement les chairs et cassant à la jointure de l'os.
C'est mieux pour les manger.

 

Préparer la sauce en mélangeant dans un récipient tous les ingrédients de la sauce ensemble.
Pour le gingembre frais, le râper et l'ajouter à la sauce.

Faire mariner à minima 30 minutes, les cuisses de grenouilles dans la sauce.

Faire chauffer une poêle et faire revenir rapidement les cuisses préalablement égouttées
dans un peu d'huile de sésame.
En fin de cuisson, verser la sauce et laisser épaissir.

Servir de suite avec du riz blanc et ici des asperges vertes juste poêlées.

 

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9 mai 2016

Mazanec - Brioche traditionnelle tchéque

Cela faisait un moment que je n'avais pas fait de brioche. Pourtant depuis que je sais en faire j'adore en faire.

C'est en allant sur le blog de Prici "La cuisine et les voyages de Pripri" que j'ai découvert cette brioche tchéque, qui m'a bien donné envie. Comme Prici le dit si bien, même si c'est une brioche de Pâques, pourquoi devoir attendre la Pâques prochaine pour tester cette brioche ?

La Mazanec est une brioche traditionnelle tchéque que l'on prépare en principe pour Pâques, ou parfois pour Noël. Cette tradition remonterait au 15ème siècle.

Elle a la forme d'un pain rond et est garnis de raisins secs ou/et de fruits secs. Vous trouverez aussi des recettes avec des garnitures variées ou contenant des épices. On trouve quelques recettes avec de la crème ou du fromage doux, il s'agit apparemment de recettes plus anciennes car la crème ou le fromage frais évité de mettre du sucre.

La surface de cette brioche est décorée d'amandes effilées. En principe avant la cuisson, il est fait une incision au couteau sur le dessus en forme de crois qui commémore le sacrifice du Christ. Je pourrais vous dire que je n'ai pas fait cette croix car ce n'est pas Pâques, mais je ne vais pas vous mentir, j'ai tout simplement oublié de le faire sur mes Mazanec !

S'agissant de la recette, j'ai repris la recette de pâtissière tchéque Iveta Fabešová, en y ajoutant un peu de beurre comme dans d'autres recettes trouvées par-ci par-là.

S'agissant de la méthode de confection de cette brioche, j'ai réutilisé la méthode que j'emploie pour mes brioches. Libre à vous de traduire la recette tchéque et d'utiliser la méthode de Iveta Fabešová bien évidemment.
         

Mazanec
         

Pour 1 brioche

Ingrédients

20 g de levure de boulanger fraîche
50 g de sucre
100 ml de lait tiède
250 g de farine T45 ou de gruau
30 g de raisins secs trempés dans 2 c. à soupe de rhum
½ sachet de sucre vanillé
1 pincée de sel
le zeste d'un ½ citron bio
2 jaunes d'œufs
75 g de beurre

1 oeuf pour la doruredes amandes effilées

Mettre les raisins secs dans un bol avec le rhum, et réserver.

Dans un récipient, dissoudre la levure de boulanger dans la moitié du lait tiédi
y mélanger 2 c. à soupe de farine prélevée sur la quantité de base, et 1 c. à soupe de sucre.
Couvrir d'un film et laisser pousser pendant 20 à 30 minutes.
La pâte va buller.

Dans le bol d'un robot avec le bras du pétrin,
mettre le reste de farine, de sucre, le zeste de citron, le sucre vanillé, le sel, les jaunes et le levain (dans son intégralité).

Pétrir à grand vitesse pendant 5 minutes afin que les ingrédients s'incorporent.
Si besoin ajouter une ou 2 cuil à soupe de lait.
Puis 10 minutes à petite vitesse.

Lorsque les ingrédients sont bien mélanger ajouter le beurre mou et pétrir pendant 10 à 15 minutes à vitesse moyenne.

Ajouter les raisins imbibés et mélanger la pâte afin que les raisins soient incorporés.

Mettre la pâte dans un récipient,
filmer au contact et laisser pointer à température ambiante environ 20 minutes.

Dégazer la pâte en aplatissant la pâte sur le plan de travail.
Bouler la pâte, filmer au contact et réserver au réfrigérateur à minima 2 heures (1 nuit c'est mieux).

Former la pâte en boule, et déposer sur une plaque de cuisson préalablement huilé légèrement.
Dorer la brioche à l'oeuf battu, et laisser pousser pendant 1 à 2 heures.

Pré-chauffer le four à 170°C.

Dorer la Mazanec de nouveau, tracer une croix sur le dessus au couteau, et saupoudrer généreusement d'amandes effilées.
Enfourner pour 25 - 30 minutes suivant votre four.

 

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Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

1 mai 2016

Bon 1er mai - Pots de muguet en cookie et mousse chocolat

Qui n'a pas encore vu les Cookie Shots de Dominique Ansel (vous savez le pâtissier des cronuts, dont je vous avais proposé une recette maison) ? Il y a 1 an ou 2, ces cookies en forme de tasse permettant de boire du lait, avaient fait le tour de la blogosphère.

A l'époque, je n'avais pas eu l'occasion de tester la fabrication de ces cookies cuits en pot.

Et puis, le 1er mai arrivant, je me suis souvenue de ces cookies shot, et j'ai détourné cette idée pour en faire une autre idée que l'on trouve aussi pas mal sur le net : un pot de muguet.

Habituellement chez les pâtissiers, les pots de muguet sont plus souvent en nougatine. Seulement la nougatine, j'aime pas trop. Je sais qu'il y a de vrais fans de nougatine, qui rêvent des pièces montées de mariage ou baptême... Mais moi je laisse volontiers ma part.

S'agissant des pots en cookies, j'ai tenté 2 techniques. Celle qui dit que l'on recouvre les bords des pots et que l'on met à cuire tel que. Là j'ai peut-être pas la bonne recette ! J'ai bien obtenu des cookies en forme de pot, mais pas de creux. Alors j'ai utilisé la 2ème méthode : combler le trou avec des billes de cuisson. Et là ça marche bien mieux.

S'agissant des brins de muguets, faites les au moins la veille pour qu'ils aient durcis et qu'ils tiennent bien droit.
          

 Pots de muguets
 

en cookie et mousse chocolat
    

Pour 8 pots (hauteur 5 cm diamètre 4cm)

Pâte à cookies vanille-chocolat

Ingrédients

120 g de beurre ramolli
100 g de sucre roux
1 jaune d'oeuf
1 sachet de sucre vanillé
160 g de farine
1 pincée de sel
20-30 g de pepites de chocolat

Dans un récipient crémer le beurre et le sucre roux et le sucre vanillé.
Ajouter l'oeuf et mélanger.
Ajouter ensuite la farine et le sel et mélanger pour obtenir une pâte homogène. Ajouter les pépites de chocolat.

Beurrer des moules à darioles (ici de petites tailles).
Déposer un peu de pâte dans le fond des moules puis progressivement sur les parois (compter 2 mm d'épaisseur).
Laisser reposer au congélateur pendant 30 minutes.

   

Préchauffer le four à 190-200 °C.

Déposer au centre un morceau de papier cuisson et combler de billes de cuisson.

 

Enfourner pendant environ 15- 20 minutes.
Retirer du four, retirer les billes et papier cuisson.
Si besoin égaliser les bords délicatement à l'aide d'un couteau et remettre au four 3 minutes.

Sortir du four et laisser quelques minutes au repos.
Démouler délicatement sur une grille et laisser refroidir complétement.

Mousse chocolat

Ingrédients

60 g de chocolat noir
1 jaune d'œuf
2 blancs d'œufs (dont celui de la recette des cookies)
15 g de beurre
20 g de sucre

Mettez le chocolat noir et le beurre à fondre au bain-marie ou au micro-ondes.
Mélanger et laisser tiédir.

Mélanger le jaune avec le chocolat fondu.

Monter les blancs en neige puis serrer avec le sucre.

Incorporer délicatement les blancs en neige à la crème chocolat en 2 fois.

Répartir la mousse dans les pots cookies bien froid laisser au réfrigérateur.

Décorer avec des brins de muguets ou tout autre chose (autre fleur, carottes...)

Pour les brins de muguets : je me suis inspirée du site de Prima.

Brin de muguet
      

Pour les tiges, j'ai utilisé du fil de fleuriste.

 Pour les fleurs : étaler la pâte à sucre sur 1 mm d'épaisseur, faire 2 fleurs (pour la proportionnalité)
Bouler une des fleurs et coller l'autre fleur sur la boule obtenue.

 

Enfoncer la fleur dans la tige de fleuriste.
Compter 5 fleurs par brin.

Attention : ne déposer les brins de muguet qu'au moment de servir vos petits pots cookies. La pâte à sucre n'aime pas l'humidité des réfrigérateurs.

   

Bon 1 er mai :o)

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