750 grammes
Tous nos blogs cuisine Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Macaronette et cie

18 mai 2016

Langhopf - une tradition alsacienne pas si vieille ?

On retourne en région ! Et oui ça me prendra des années pour faire le tour des spécialités de nos régions qu'elles soient anciennes ou récentes. Cette fois, on part en Alsace avec le Langhopf.

Vous lirez deci-delà beaucoup de chose sur l'origine de ce cousin du fameux " Kougelhopf" ou "kouglof". J'avoue que j'en ai perdu mon latin, d'où le point d'interrogation dans le titre de mon billet.

Pour la petite histoire, j'étais tombée sur le langhopf quelques temps avant notre escapade en Alsace. Bien évidemment de passage à Soufflenheim, haut lieu de la poterie alsacienne, je n'ai pas manqué de rapporter un moule à langhopf, dont personne ne reniera l'origine au regard de la couleur brune de la terre utilisé pour ce moule ! (Bon je m'égare j'en reparlerais après pour mettre fin à un certain débat que me vaut mon agneau de Pâques chaque année).

J'avoue qu'à Soufflenheim, j'ai été très étonnée de ne pas trouver de moule du traditionnel Langhopf chez tous les potiers. Voilà un gâteau de tradition bien peu répandu. Bizarre !
Après discussion avec quelques potiers, il s'avère que le modèle du moule est un modèle déposé... que je ne pourrais trouver que chez 2 ou 3 potiers pas plus. De nouveau bizarre pour un soi-disant gâteau traditionnel !

De retour à la maison, je me suis lancée dans la recherche de la vraie recette traditionnelle du Langhopf. Et là... Ce qui est amusant, c'est qu'on trouve des recettes un peu partout, mais très peu de chose sur l'origine de ce gâteau.Vous me direz j'aurais du me renseigner avant de partir bille en tête ! Pourtant sur le site de l'émission "La meilleure boulangerie de France" de M6, il est dit que c'est une recette oubliée... Ben non je vous rassure là ne s'arrête pas ma recherche, comme si je croyais ce que l'on dit à la télé...

Il m'a fallu pas mal de temps et de recherches pour enfin trouver des pistes sur l'origine du Langhopf.

Tout d'abord, il s'avère que le modèle du moule à Langhopf est bien un modèle déposé, et ce par le pâtissier Jean Deutschmann de Colmar. Ce qui est explique qu'à Soufflenheim, on en trouve dans très peu de poteries (puisqu'il faut une licence pour exploiter le modèle !).
A Soufflenheim, vous en trouverez chez : la poterie Henri Siegfried (théorique la poterie qui détenait la licence à l'origine), la poterie Hausswirth (là où j'ai acheté le mien - ils n'ont peut-être pas autant de choix qu'ailleurs en taille, mais personnel je les ai trouvé sympa et ça compte dans mes achats) et la poterie Friedmann
(qui fait une multitude de modèle décoré ou unis).

Ensuite la recette est revendiquée comme étant une création du Chef pâtissier Jean-Marie Koenig (à Strasbourg), qui l'aurait créée en 1984 en repartant de la pâte de base du Kouglof, et en l'enrichissant d'épices, de noix, de noisettes...
Le fait étant que le nom de langhopf n'est pas protégé, on trouve pas mal de boulangerie en Alsace qui font du langhopf, ou tout au moins les variantes de l'origine, si la recette de M. Koenig est bien une création.

Et il est bien possible que le Langhopf soit une recette alsacienne récente puisque c'est comme cela qu'en parle l'UBAC (Union des boulangers artisans créateurs d'Alsace) en 2001.

Bref, après ces recherches, vous comprendrez que je ne peux pas vous proposer de "vraie" recette. Alors je me suis tournée vers la recette d'Eva du blog "Pour ceux qui aiment cuisiner", qui m'a franchement donné envie, et qui est en plus excellente.
Bon j'ai suivi la recette, modulo la garniture que j'ai faite plus traditionnelle, et le mode opératoire. S'agissant d'une pâte levée de type brioche, j'ai utilisé le mode opératoire de toutes mes brioches, soit celui appris à l'école qui donne à mon goût un meilleur résultat plus proche de ce que l'on trouve en boulangerie. 

S'agissant de mon propos plus haut sur les poteries de Soufflenheim, après ma visite et mes discussions avec les potiers locaux : voilà ce qui en ressort.

La couleur blanche ou brune des poteries de Soufflenheim dépend de la terre utilisée par le potier.
La terre alentour propre à la région est une terre noire qui a la cuisson devient brune : ce qui fait dire généralement que la "vraie poterie" de Soufflenheim est de couleur brune.
Cependant si la terre de votre poterie est blanche, ce n'est pas pour autant que ce n'est pas une vraie poterie de Soufflenheim, produite à Soufflenheim par un artisan local. En effet, de plus en plus de potiers de Soufflenheim n'utilisent plus la terre locale (sur la quinzaine de potiers locaux, seuls 5 continuent d'utiliser la terre locale plus difficile à travailler et moins rentable).

Mon agneau de Pâques vient de la poterie Siegfried, reputée pour être une poterie historique locale, et mon moule à Langhopf de la poterie Hausswirth : certes la couleur de leur terre est différente. Mais franchement est-ce que la couleur de la terre mérite de dénigrer le travail d'un artisan par rapport à l'autre ?
Perso, qu'ils utilisent de la terre brune ou blanche, je m'en fiche pas mal. Mes poteries viennent et sont des Soufflenheim :o)

Allez je vous laisse méditer cette petite question, et vous propose une part de langhopf :o), car traditionnel ou en passe de le devenir avec les années, c'est excellent.
Pour ceux qui n'ont pas le fameux moule, un moule à cake peut parfaitement faire l'affaire. L'important est la recette et le plaisir de la déguster.
       

Langhopf
      

Pour un grand langhopf ou 3 moyens (22 cm)

Pour le levain

20 g de levure fraîche de boulanger
100 ml de lait entier tiède
100 g de farine (T 45 ou gruau)
5 g de sucre

Dissoudre la levure dans le lait tiède.
Ajouter la farine et le sucre et mélanger jusqu'à obtenir une pâte homogène et collante.
Filmer un récipient assez grand et réserver 20 à 30 minutes.
Le levain va buller et tripler.

  

Pour la pâte

400 g de farine (T45 ou gruau)
2 oeufs moyens
1 c. à café de cannelle en poudre
1/8 de c. à café de poudre de muscade
1/8 de c. à café de poudre de badiane
150 ml de lait entier
3 g de sel
75 g de sucre
100 g de beurre à température ambiante
120 g de raisins secs (ici un mélange pour ma part de Corinthe et de Sultana)
50 g d'amandes concassées (pour remplacer les noix et les noisettes)
40 g d'écorce d'oranges confites (touche personnelle)

Pour saupoudrer le langhopf :

30 g de beurre fondu
100 g de sucre en poudre
1 c à soupe de cannelle en poudre

Faire tremper les raisins dans de l'eau tiède ou du thé.
Couper les écorces d'oranges en petits dès.
Concasser les amandes.

Dans le bol d'un robot ou dans un récipient pour les plus courageux,
pétrir la farine, le sucre, les épices, le sel, les oeufs et le lait ensemble pendant 5 minutes à petite vitesse.
Ajouter le levain et pétrir pendant 10 à 15 minutes à vitesse moyen.
Ajouter le beurre ramolli coupé en morceaux et pétrir de nouveau le temps que le beurre s'incorpore.

Ajouter les fruits secs et pétrir quelques secondes, le temps d'incorporer les fruits.

Bouler la pâte et la mettre dans un grand récipient et filmer.
Laisser pointer à température ambiante pendant 20 minutes.

Dégazer la pâte, puis remettre dans le récipient et filmer.
Mettre la pâte au réfrigérateur (froid positif) pendant au minimum 1 heure
(nota : vous pouvez laisser la pâte beaucoup plus longtemps - une nuit voir 24 heures,
cela donne de la force à la pâte et votre pâte levée n'en sera que meilleure)

  Pour 3 langhopfs de 22 cm de long découper la pâte en 3 morceaux équivalent.
Façonner la pâte en pliant la pâte sur elle-même comme pour une baguette et en formant un boudin.
Déposer les dans les moules beurrés généreusement et légèrement farinés.
Laisser pousser pendant 1h30 dans une pièce tiède ou 40 minutes en étuve (four avec une casserole d'eau bouillante).

 

Mélanger le sucre et la cannelle.
Et faire fondre le beurre.

Four à 180°C

Faire cuire pendant 40-45 minutes.Vérifier la cuisson au couteau.

   

Démouler et badigeonner de beurre fondu, puis saupoudrer généreusement de sucre-cannelle.
Retirer l'excédent et laisser refroidir sur une grille.

Nota : je n'ai pas eu le temps de faire cuire les 2 autres avant de pouvoir prendre les photos,
n'oubliez pas de fariner légèrement le moule pour avoir un langhopf bien propre et net... pas comme ici ;o)

 

 N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

Publicité
Publicité
15 mai 2016

Tiramisu vanillé fraise - framboise

En plein période des fraises, on en profite. D'autant qu'en ce moment, elles donnent un peu de gaïté et de couleur sur la table.

Certes ce ne sont pas les fraises du jardin, dont j'ai piqué quelques fleurs pour la décoration. Pour ces dernières, nous ne les aurons pas avant juillet, il faudra être patient. Alors on profite des gariguettes et autres variétés provenant de nos régions.

J'avais déjà fait un pseudo tiramisu citron-framboise, la version express du tiramisu façon Jamie Oliver, mais là j'avais envie d'une version plus proche du vrai tiramisu avec mascarpone et compagnie. J'ai pour la crème utilisée les proportions données par Christophe Felder pour son tiramisu à la fraise, que j'ai parfumé à la vanille.

Comme lui, j'aurais pu faire un tiramisu tout fraises, et il est tout à fait possible de le faire en substituant des fraises aux framboises. Mais j'aime beaucoup le côté acidulé des framboises, même si ce n'est pas encore la saison. Cela donne plus de fraîcheur que le tout fraise (biensûr c'est une question de goût).

Pour les biscuits, j'ai ici utilisé par simplicité des boudoirs. Bien évidemment pour que ce tiramisu soit un vrai tiramisu, il est préférable de prendre des pavesini que vous trouverez dans les épiceries italiennes, ou à défaut de les faire vous-même maison (la recette est ici, et c'est aussi simple à faire que des biscuits cuillers).

Un dessert facile et rapide dont il ne faut pas se priver en ce moment. Vous pourrez le faire en grand ou en version individuelle (soit en verrine, qui rendent peut-être mieux au service).
   

Tiramisu vanillé fraise - framboise
 

Ingrédients

+/- 250 g de fraises (ici des gariguettes)
200 g de framboises surgelées
25 g d'eau
80 g de sucre
le jus de 2 citrons

3 oeufs moyens
350 g de mascarpone
100 g de sucre
1 c. à café d'extrait de vanille

des boudoirs

 Réaliser le coulis de framboises :
Dans une casserole faire compoter le sucre, les framboises et l'eau pendant quelques minutes.
  Dès la 1ère ébullition, filtrer le coulis pour retirer les pépins de framboises.
Laisser refroidir.

Ajouter le jus des citrons au coulis bien mélanger.
Si besoin vous pouvez sucrer d'avantage à ce moment.
Mais attention pas trop tout de même car ce coulis liquide va vous permettre d'imbiber les boudoirs.

Préparer la crème vanillée :
Séparer les blancs des jaunes.
Blanchir les jaunes avec 80 g de sucre et l'extrait de vanille.µ
Ajouter en fouettant délicatement la crème mascarpone.

Monter les blancs en neige et les serrer avec le reste du sucre.
Incorporer les en 3 fois au mélange au mascarpone.

Montage :

Laver les fraises et les sécher.
Couper au fur et à mesure du montage quelques fraises petits dés (inutile que ce soit régulier).
Garder de belles fraises pour la décoration.

Imbiber généreusement les boudoirs dans le coulis de framboises.

Déposer une couche de boudoirs imbibés au fond du plat, puis saupoudrer de dés de fraises.
Déposer une 1ère couche de crème mascarpone, lisser.
Déposer une nouvelle couche de boudoirs imbibés, puis saupoudrer de dés de fraises.
Déposer une 2ème couche de crème mascarpone, lisser.
Déposer une dernière couche de boudoirs imbibés, puis saupoudrer de dés de fraises.
Déposer une 3ème couche de crème mascarpone, lisser. Elle devrait être moins épaisse que les 1ères.

Décorer et réserver au réfrigérateur avant de déguster (au moins 6 heures).

 

 N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

11 mai 2016

Cuisses de grenouilles façon teriyaki (enfin à ma façon)

Cela faisait un moment que je n'avais pas trouvé de cuisses de grenouilles chez mon poissonnier préféré. Il faut dire que ce n'est pas souvent que j'en trouve, alors lorsqu'il en a j'en profite.

Pour cette nouvelle recette de cuisses de grenouilles, j'ai eu envie de ressortir la recette de sauce terriyaki de ma maman. Elle n'a rien de particulier, je ne sais pas d'où elle la tenait, mais qu'importe je vous avouerais, puisque je l'adore.

Vous trouverez très sûrement des recettes similaires sur d'autres blogs. Il faut dire que la sauce dite terriyaki n'a rien d'extraordinaire et contient quasi toujours les mêmes ingrédients aux variantes prés que chacun veut bien y apporter : miel à la place du sucre, vin blanc à la place du saké, sauce soja claire chinoise au lieu de la sauce soja japonaise... Idem pour les proportions chacun y va de ses mesures, ce que là aussi varie les plaisirs. Je vous avouerais que bien souvent je fais cette sauce au pif et qu'il m'a fallu de la discipline pour mesurer les ingrédients.

Autant de variantes que d'envie, alors ne vous privez pas.

Si vous n'aimez pas les cuisses de grenouilles, vous pouvez l'utiliser pour faire mariner et cuire du poulet, de l'agneau, du porc...

En principe, on pré-cuit la sauce avant de la badigeonner sur la viande que l'on fait griller au four ou barbecue. Ici, c'est une méthode marinée que je vous propose.   

Cuisses de grenouilles
   

façon teriyaki
    

pour 2 personnes

Ingrédients

12 paires de cuisses de grenouilles

3 c. à soupe de sauce soja
1 c. à soupe de saké (ou vin blanc à défaut)
2 c. à soupe de mirin
1 c. à soupe d'huile de sésame grillé (attention il s'agit de l'huile de sésame que l'on trouve dans les rayons asiatiques)
1 c. à café de fécule de maïs (voir un peu plus si vous aimez les sauces bien épaisses)
1 petit morceau de gingembre frais
piment d'Espelette

Découper et préparer les cuisses de grenouilles :
Couper la colonne à la base des cuisses, et couper les pattes à la base du tibia (enfin le tibio-fibula)
Séparer les cuisses en coupant au milieu.
Là il va rester un petit morceau du bas de la colonne, que vous retirez en coupant délicatement les chairs et cassant à la jointure de l'os.
C'est mieux pour les manger.

 

Préparer la sauce en mélangeant dans un récipient tous les ingrédients de la sauce ensemble.
Pour le gingembre frais, le râper et l'ajouter à la sauce.

Faire mariner à minima 30 minutes, les cuisses de grenouilles dans la sauce.

Faire chauffer une poêle et faire revenir rapidement les cuisses préalablement égouttées
dans un peu d'huile de sésame.
En fin de cuisson, verser la sauce et laisser épaissir.

Servir de suite avec du riz blanc et ici des asperges vertes juste poêlées.

 

 N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

9 mai 2016

Mazanec - Brioche traditionnelle tchéque

Cela faisait un moment que je n'avais pas fait de brioche. Pourtant depuis que je sais en faire j'adore en faire.

C'est en allant sur le blog de Prici "La cuisine et les voyages de Pripri" que j'ai découvert cette brioche tchéque, qui m'a bien donné envie. Comme Prici le dit si bien, même si c'est une brioche de Pâques, pourquoi devoir attendre la Pâques prochaine pour tester cette brioche ?

La Mazanec est une brioche traditionnelle tchéque que l'on prépare en principe pour Pâques, ou parfois pour Noël. Cette tradition remonterait au 15ème siècle.

Elle a la forme d'un pain rond et est garnis de raisins secs ou/et de fruits secs. Vous trouverez aussi des recettes avec des garnitures variées ou contenant des épices. On trouve quelques recettes avec de la crème ou du fromage doux, il s'agit apparemment de recettes plus anciennes car la crème ou le fromage frais évité de mettre du sucre.

La surface de cette brioche est décorée d'amandes effilées. En principe avant la cuisson, il est fait une incision au couteau sur le dessus en forme de crois qui commémore le sacrifice du Christ. Je pourrais vous dire que je n'ai pas fait cette croix car ce n'est pas Pâques, mais je ne vais pas vous mentir, j'ai tout simplement oublié de le faire sur mes Mazanec !

S'agissant de la recette, j'ai repris la recette de pâtissière tchéque Iveta Fabešová, en y ajoutant un peu de beurre comme dans d'autres recettes trouvées par-ci par-là.

S'agissant de la méthode de confection de cette brioche, j'ai réutilisé la méthode que j'emploie pour mes brioches. Libre à vous de traduire la recette tchéque et d'utiliser la méthode de Iveta Fabešová bien évidemment.
         

Mazanec
         

Pour 1 brioche

Ingrédients

20 g de levure de boulanger fraîche
50 g de sucre
100 ml de lait tiède
250 g de farine T45 ou de gruau
30 g de raisins secs trempés dans 2 c. à soupe de rhum
½ sachet de sucre vanillé
1 pincée de sel
le zeste d'un ½ citron bio
2 jaunes d'œufs
75 g de beurre

1 oeuf pour la doruredes amandes effilées

Mettre les raisins secs dans un bol avec le rhum, et réserver.

Dans un récipient, dissoudre la levure de boulanger dans la moitié du lait tiédi
y mélanger 2 c. à soupe de farine prélevée sur la quantité de base, et 1 c. à soupe de sucre.
Couvrir d'un film et laisser pousser pendant 20 à 30 minutes.
La pâte va buller.

Dans le bol d'un robot avec le bras du pétrin,
mettre le reste de farine, de sucre, le zeste de citron, le sucre vanillé, le sel, les jaunes et le levain (dans son intégralité).

Pétrir à grand vitesse pendant 5 minutes afin que les ingrédients s'incorporent.
Si besoin ajouter une ou 2 cuil à soupe de lait.
Puis 10 minutes à petite vitesse.

Lorsque les ingrédients sont bien mélanger ajouter le beurre mou et pétrir pendant 10 à 15 minutes à vitesse moyenne.

Ajouter les raisins imbibés et mélanger la pâte afin que les raisins soient incorporés.

Mettre la pâte dans un récipient,
filmer au contact et laisser pointer à température ambiante environ 20 minutes.

Dégazer la pâte en aplatissant la pâte sur le plan de travail.
Bouler la pâte, filmer au contact et réserver au réfrigérateur à minima 2 heures (1 nuit c'est mieux).

Former la pâte en boule, et déposer sur une plaque de cuisson préalablement huilé légèrement.
Dorer la brioche à l'oeuf battu, et laisser pousser pendant 1 à 2 heures.

Pré-chauffer le four à 170°C.

Dorer la Mazanec de nouveau, tracer une croix sur le dessus au couteau, et saupoudrer généreusement d'amandes effilées.
Enfourner pour 25 - 30 minutes suivant votre four.

 

 N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

1 mai 2016

Bon 1er mai - Pots de muguet en cookie et mousse chocolat

Qui n'a pas encore vu les Cookie Shots de Dominique Ansel (vous savez le pâtissier des cronuts, dont je vous avais proposé une recette maison) ? Il y a 1 an ou 2, ces cookies en forme de tasse permettant de boire du lait, avaient fait le tour de la blogosphère.

A l'époque, je n'avais pas eu l'occasion de tester la fabrication de ces cookies cuits en pot.

Et puis, le 1er mai arrivant, je me suis souvenue de ces cookies shot, et j'ai détourné cette idée pour en faire une autre idée que l'on trouve aussi pas mal sur le net : un pot de muguet.

Habituellement chez les pâtissiers, les pots de muguet sont plus souvent en nougatine. Seulement la nougatine, j'aime pas trop. Je sais qu'il y a de vrais fans de nougatine, qui rêvent des pièces montées de mariage ou baptême... Mais moi je laisse volontiers ma part.

S'agissant des pots en cookies, j'ai tenté 2 techniques. Celle qui dit que l'on recouvre les bords des pots et que l'on met à cuire tel que. Là j'ai peut-être pas la bonne recette ! J'ai bien obtenu des cookies en forme de pot, mais pas de creux. Alors j'ai utilisé la 2ème méthode : combler le trou avec des billes de cuisson. Et là ça marche bien mieux.

S'agissant des brins de muguets, faites les au moins la veille pour qu'ils aient durcis et qu'ils tiennent bien droit.
          

 Pots de muguets
 

en cookie et mousse chocolat
    

Pour 8 pots (hauteur 5 cm diamètre 4cm)

Pâte à cookies vanille-chocolat

Ingrédients

120 g de beurre ramolli
100 g de sucre roux
1 jaune d'oeuf
1 sachet de sucre vanillé
160 g de farine
1 pincée de sel
20-30 g de pepites de chocolat

Dans un récipient crémer le beurre et le sucre roux et le sucre vanillé.
Ajouter l'oeuf et mélanger.
Ajouter ensuite la farine et le sel et mélanger pour obtenir une pâte homogène. Ajouter les pépites de chocolat.

Beurrer des moules à darioles (ici de petites tailles).
Déposer un peu de pâte dans le fond des moules puis progressivement sur les parois (compter 2 mm d'épaisseur).
Laisser reposer au congélateur pendant 30 minutes.

   

Préchauffer le four à 190-200 °C.

Déposer au centre un morceau de papier cuisson et combler de billes de cuisson.

 

Enfourner pendant environ 15- 20 minutes.
Retirer du four, retirer les billes et papier cuisson.
Si besoin égaliser les bords délicatement à l'aide d'un couteau et remettre au four 3 minutes.

Sortir du four et laisser quelques minutes au repos.
Démouler délicatement sur une grille et laisser refroidir complétement.

Mousse chocolat

Ingrédients

60 g de chocolat noir
1 jaune d'œuf
2 blancs d'œufs (dont celui de la recette des cookies)
15 g de beurre
20 g de sucre

Mettez le chocolat noir et le beurre à fondre au bain-marie ou au micro-ondes.
Mélanger et laisser tiédir.

Mélanger le jaune avec le chocolat fondu.

Monter les blancs en neige puis serrer avec le sucre.

Incorporer délicatement les blancs en neige à la crème chocolat en 2 fois.

Répartir la mousse dans les pots cookies bien froid laisser au réfrigérateur.

Décorer avec des brins de muguets ou tout autre chose (autre fleur, carottes...)

Pour les brins de muguets : je me suis inspirée du site de Prima.

Brin de muguet
      

Pour les tiges, j'ai utilisé du fil de fleuriste.

 Pour les fleurs : étaler la pâte à sucre sur 1 mm d'épaisseur, faire 2 fleurs (pour la proportionnalité)
Bouler une des fleurs et coller l'autre fleur sur la boule obtenue.

 

Enfoncer la fleur dans la tige de fleuriste.
Compter 5 fleurs par brin.

Attention : ne déposer les brins de muguet qu'au moment de servir vos petits pots cookies. La pâte à sucre n'aime pas l'humidité des réfrigérateurs.

   

Bon 1 er mai :o)

 N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

Publicité
Publicité
27 avril 2016

Verrine Vanille - Cerise et crumble amande

J'adore les verrines. Elles ont été à la mode, il y a quelques années, on continue à en voir de temps à autre, mais ce n'est plus l'engouement que cela a été. Pourtant c'est souvent le dessert vite fait qui sauve une fin de repas lorsque vous n'avez rien prévu.

Comme la mousse vanille est en verrine, il ne sera pas utile de faire cette recette la veille, même si c'est toujours mieux à mon goût. Assurez vous d'avoir au moins 3 heures de repos pour la prise de la mousse au réfrigérateur.

C'est assez facile à manger, et généralement ça plait.

Je fais souvent cette version sur une base de mousse neutre que je parfume soit à la vanille, la fêve de Tonka ou tout autre parfum qui me plait. Après une version de cette verrine à base d'abricot-romarin et crumble noisette, voici une version vanille, cerise et amande.

Rien de bien difficile ! 
 

Verrine Vanille - Cerise
      
et crumble amande
     

pour 6 verrines

Mousse vanille

Ingrédients

250 g de lait entier
1 gousse de vanille
quelques gouttes d'extrait de vanille (pour intensifier le goût vanillé)
100 g de sucre
100 g de jaunes d'oeufs
5 feuilles de gélatine
250 g de crème liquide

Mettre les feuilles de gélatine à ramollir dans de l'eau froide.
Fendre la gousse de vanille et gratter les grains, et mettre le tout dans le lait.
Mettre le lait dans une casserole et porter à ébullition.

Pendant ce temps fouetter le sucre, l'extrait de vanille et les jaunes (inutile de les blanchir).

Lorsque le lait bout, le verser sur le mélange sucre-jaune, et mélanger.
Remettre dans la casserole et laisser cuire en remuant constamment jusqu'à la nappe ou 85°C.

Verser dans un récipient et ajouter la gélatine préalablement essorée.
Mélanger puis réserver pour refroidir.

Monter la crème liquide et l'incorporer délicatement à la crème anglaise vanillée.

Répartir dans les verrines, et réserver au moins 6 heures au réfrigérateur.

Gelée de cerises 

Ingrédients

1 petit bocal de cerises au sirop dénoyautées (de préférence des griottes) - environ 350 g avec le sirop
1 c. à soupe de sucre
1/2 gousse de vanille
1 et 1/2 c. à soupe de fécule de maïs

Dans un bol, mettre la maïzena avec du sirop prélevé dans le bocal de cerises ou avec un peu d'eau froide.
Réserver.

Mettre les cerises et leur sirop dans une casserole.
Ajouter le sucre.
Fendre la 1/2 gousse de vanille et récupérer les grains. Mettre les grains et la gousse fendue avec les cerises.
Faire chauffer et porter presque à ébullition.

Ajouter la maïzena diluée. Et faire épaissir.
La texture doit ressembler à une gelée. Laisser refroidir et répartir sur la mousse vanille.

Crumble à l'amande

Ingrédients

75 g de farine
65 g de poudre d'amande
60 g de beurre pommade
30 g de sucre (un peu plus si vous préférez un crumble bien sucré - en général, je diminue bien le sucre)
1 pincée de fleur de sel

Préchauffer le four à T6 (180°C).

Dans un récipient, mélanger la farine, le sel, la poudre d'amande et le sucre.

Ajouter le beurre pommade en petits cubes et mélanger à la main de façon à former une pâte sableuse.

Réserver la pâte à crumble au réfrigérateur pour au moins 1/2 heure.

Répartir le crumble sur une plaque et faire cuire une dizaine de minutes.
Laisser refroidir.

Avant la dégustation parsemer du crumble sur la gelée de cerises.

 

 N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

24 avril 2016

Hakkebøf med bløde løg og brun sovs - Boeuf haché avec oignons et sauce brune

Connaissez-vous la cuisine danoise ?

Et oui, le nom bizarre de cette recette est danois. Après quelques jours passés au Danemark, chez des amis, il fallait bien que je partage une recette locale.

Ce n'est pas la 1ère recette danoise que je vous propose sur mon blog, mais c'est je crois la 1ère salée.

Le hakkebøf med bløde løg og brun sovs est un plat de boeuf haché (hakkebøf) accompagné d'oignons revenus et de sauce brune. Peut-être rien d'extraordinaire me direz-vous ? Certes, mais c'est un plat traditionnel et familial au Danemark, que j'ai eu grand plaisir à retrouver chez mes amis.
Un de ces plats généreux qui ont le délicieux goût des bons moments passés dans ce magnifique pays. Que de souvenirs !

Ce plat est accompagné d'une sauce très brune, de la couleur du chocolat réalisé avec un bouillon de boeuf ou du déglaçage des sucs de cuisson de la viande. Pour que la sauce soit bien brune, on utilise généralement un colorant alimentaire appelé "madkulør" ou "sovsekulør" ou simplement "kulør". Il s'agit d'un additif de couleur marron foncé au goût amer que l'on utilise en subtitut d'un roux foncé. Chez nous, on le connaît sous le nom de caramel ammoniacal ou colorant E 150c.

Pour ceux que j'entends hurler que c'est un additif alimentaire, et blablabla... OK j'entends, mais s'il n'y avait que cela dans la vie ! De plus, rien n'oblige à en utiliser dans la recette, votre sauce sera juste plus claire puisque cela ne change pas le goût de la sauce.

S'agissant de la sauce, suivant l'épaisseur de celle-ci les danois parleront de "sovs" ou de "sauce", et encore il y a débat ! En traduction, on parlera dans les 2 cas de sauce en français.
Mais en danois, on fait une distinction : le mot "sovs" est utilisé pour une sauce épaisse comme la brun sovs (et pourtant on parle de "béarnaise sauce"), le mot "sauce" serait lui utilisé pour les fonds ou sauce plus fluide.
Et là encore, entre danois il y a débat ;o) Débat amusant sur la linguistique qui peut vous occuper le temps du dessert ;o)

En principe, on mange le hakkebøf avec des pommes de terre cuites à l'eau. Ici, j'ai eu envie d'y ajouter quelques carottes cuites à la vapeur, mais ce n'est pas traditionnel.

On ne dit pas vraiment "bon appétit" en danois, j'entends dans le sens français de l'expression. Cependant on peut dire "velbekomme" si on veut dire quelque chose au début du repas (qui veut dire bienvenue). Mais on ponctuera toujours la fin de repas par un "tak for mad" (prononcé tak for mel) pour remercier du repas.
           

Hakkebøf med bløde løg

     

og brun sovs
     

Boeuf haché aux oignons et sauce brune
    

Pour 4 personnes

Ingrédients

600 g de boeuf haché
400 g d'oignons jaunes
40 g de beurre + QS pour les cuissons
400 ml d'eau
1/2 cube de bouillon de boeuf
1 c. à soupe de farine
Kulør (voir plus haut - sachant que vous pourrez ne pas en mettre)
sel
poivre

Accompagnements : pommes de terre et carottes cuites à l'eau et molossols (en principe, au Danemark on mange du concombre ou des betteraves marinées)

Eplucher et émincer les oignons.
Les faire revenir sans les brûler dans du beurre.
Réserver.

Faire chauffer l'eau et y dissoudre le demi cube de bouillon de boeuf.

Assaisonner la viande hachée avec du sel et du poivre puis former des boulettes de viandes.
2 par personnes en général.

  

Faire cuire les boulettes de viande dans une poêle bien chaude et du beurre.
Lorsque la viande est cuite presque à point, retirer les morceaux et les réserver.

Jeter la graisse et les morceaux brûlés, et déglacer les sucs avec le bouillon de boeuf.
Passer au tamis.
Nota : ici la couleur est naturelle après déglaçage.

Faire fondre les 40 g de beurre dans une casserole ou cocotte et y ajouter la farine.
Ajouter petit à petit le bouillon, et laisser épaissir.
Ajouter le Kulør pour donner la couleur brun chocolat et assaisonner.

   

Ajouter les oignons revenus et les boulettes de viande.
Faire mijoter quelques minutes avant de servir avec des pommes de terres.

 


Et pour finir quelques photos de Copenhague. Je suis sûre que vous avez déjà vu :
        

Nyhavn à Copenhague - célébre pour ses façades colorées et ses cafés.

la petite sirêne inspirée du conte de Hans Christian Andersen (auteur danois célébre)

le château de Rosenborg en plein coeur de Copenhague.

Comme vous pouvez le voir, il faisait très beau.

 N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

12 avril 2016

Mini tartelettes tout citron

J'ai remarqué que beaucoup de gens autour de moi aime le citron. Certains même me réclament avec insistance de la tarte au citron.

Alors pour l'occasion d'une pause thé-café, j'ai eu envie de faire des petites tartelettes tout citron. J'entends tout citron, car dans la pâte sablé j'ai mis du zeste de citron.

Au lieu de la meringue j'ai repris l'idée que j'avais eu pour ma tartelette du Salon du Chocolat, soit un glaçage chocolat blanc - citron.

Vous voulez du citron et bien en voilà.

Et pour ceux qui n'était pas à cette pause café-thé... qui sait j'en referrais peut être à l'occasion.
        

Mini tartelettes tout citron
         

Crème citron
  Recette de C. Michalak

Ingrédients

45 g de jus de citron mélange jaune et vert
le zeste d'un citron
65 g de sucre semoule
65 g de crème épaisse
100 g d'oeufs (soit 2 oeufs moyens)
2 g de feuille de gélatine (soit 1 feuille)

Dans une jatte, mélanger tous les ingrédients sauf la gélatine, et laisser macérer qeulques heures au réfrigérateur.

Mettre la gélatine dans de l'eau froide pour la ramollir.

Mettre la crème dans une casserole, et la faire cuire en remuant jusqu'à 85°C.

Hors du feu y ajouter la gélatine préalablement essorée de son eau, et passer la crème au tamis.

Verser la crème dans des 1/2 sphères et mettre au congélateur au moins 3 heures le temps qu'elle prenne.

Le mieux étant de faire cette recette la veille.

Pâte sablée au citron

Ingrédients

75 g de beurre pommade
150 g de farine
Le zeste d'un 1/2 citron bio
50 g de sucre glace
1/2 oeuf

Pré-chauffer le four à 180°C (T° 5-6)

Incorporer dans le beurre pommade et le sucre glace en fouettant énergiquement.
Puis ajouter la farine, le zeste de citron et l'oeuf sans trop travailler la pâte.

Fraiser la pâte afin de bien incorporer le beurre.
Faire une boule, et l'aplatir et la filmer. Mettre au réfrigérateur pour au moins 1 heure.

Fleurer le plan de travail et étaler la pâte.
A l'aide d'un emporte pièce rond découper des cercles de pâte d'environ 5 à 6 cm de diamètre.
Piquer la pâte et déposer sur une plaque de cuisson.

Enfourner pour 7 - 8 minutes suivant votre four.
Laisser refroidir sur une grille.

Glaçage chocolat blanc - citron

Ingrédients

15 g de jus de citron
30 g d'eau
15 g de sucre

37 g de crème liquide
15 g de chocolat blanc
1 1/2 feuilles de gélatine
quelques gouttes de colorant jaune

Mettre la gélatine à ramollir dans de l'eau froide.

Faire chauffer l'eau, le jus de citron  et le sucre dans une casserole.
Puis ajouter la crème et porter à ébullition.

Ajouter le chocolat blanc fondu et mélanger.
Puis hors du feu la gélatine essorée et le colorant jaune

Laisser refroidir, le mélange doit rester sirupeux.

Sortir les sphères de crème de citron, les démouler, les déposer sur une grille et les glacer avec le glaçage.

Dés que le glaçage a pris déposer sur le cercle de pâte sablée.


    

 N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

9 avril 2016

Record du plus long train en financiers !

Me voici de retour avant de vous donner une nouvelle recette dans un prochain billet, pour vous raconter une fabuleuse histoire :

 l’histoire du record du monde

        
du plus long train en financiers !

Il y a des doux dingues parmi les talentueux cuisiniers que je connais, qui sont suivis par d’autres doux dingues de talents. C’est grâce à eux que pendant un week-end, il y a eu de la joie et du bonheur dans un très joli village de la Sarthe, je veux parler de Malicorne-sur-Sarthe.

Malicorne-sur-Sarthe, village de la vallée de la Sarthe en bordure de rivière, est situé à quelques kilomètres au Sud-Ouest du Mans. Peut-être une très belle étape de vos prochains week-ends ou vos vacances ? La campagne alentour est magnifique.
D’abord connu pour sa tradition faïencière depuis plusieurs siècles, le village de Malicorne-sur Sarthe a d’ailleurs été labellisé, il y a quelques années, en tant que « Ville et Métiers d’Art », vous pouvez y visiter un très intéressant musée sur la faïence, dans une ancienne faïencerie.

Là ne s’arrête pas le patrimoine de Malicorne, puisque vous pouvez aussi y visiter un château du XVIIIème siècle qu’a bien connu Mme de Sévigné.

Pour les amateurs de bonne table, c’est une aussi une belle étape gourmande avec son restaurant « La petite auberge » tout près de la Sarthe et de son moulin, tenu par Dominique Bourneuf et le Chef Loïc Lami qui y prépare une succulente cuisine avec les produits du terroir.

Depuis le week-end dernier, Malicorne-sur-Sarthe est aussi connu pour le record du plus long train en financier du monde.

Cette idée de challenge est venue d’Olivier Chaput, suite à une animation faite à Malicorne l’an passé. Chef du restaurant « Show Devant » à Villejuif dans le Val-de-Marne, je suis certaine que vous avez déjà vu Olivier, connu pour être le « Chef des enfants » pour son émission « Un chef à ma porte » sur Guili et sa chronique cuisine dans les Maternelles (France 5).

Il lance l’idée de refaire un événement à Malicorne pour la joie des enfants et des grands, et pourquoi pas un record du monde du train le plus long en financier !

Dominique Bourneuf ("La petite auberge") le prend au mot, et la folle aventure commence.

Soutenu par l’Ordre Culinaire International, ils nous entraînent dans cette joyeuse aventure. Lorsque l’on m’a demandé d’être de cette aventure, c’est naturellement que j’ai dit oui.
Une aventure humaine comme j’aime à en vivre. Bien évidemment parce que j’y retrouve mes amis chefs et que j'en rencontre d'autres, mais aussi pour l’ambiance, la convivialité, les rencontres et le partage, et encore plus parce que c’est pour la bonne cause, puisque tous les bénéfices de la vente des financiers ont été reversés pour la "lutte contre le cancer", un sujet qui tient à coeur d'Olivier.
     

Voici les coulisses de cette folle aventure
       

Olivier Chaput, Philippe Gardette, Sébastien Guillemard et Dominique Bourneuf,
accompagnés de 2 enfants heureux de participer à cet événement.

Samedi - 1ère journée de travail

Tout commence de bon matin à l'occasion des Journées européennes des métiers d'art organisées à Malicorne.

Nous avons rendez-vous à l’Espace Faïence, où je retrouve mes compères du week-end et où l'on nous attribue nos tâches et le challenge commence.

1ère étape : dérouler plus de 1000 Rottela®, ces fameux rouleaux de réglisse de la marque Haribo (qui nous a soutenu en nous fournissant l’intégralité des bonbons qui serviront pour la réalisation du train), afin de réaliser les rails du train. Après ce genre d'exercice, vous ne déroulerez plus de rouleaux de réglisse du même oeil croyez moi ;o)

 Nous commençons à 3 puis sommes rejoint par 2 autres chefs, puis s’ajoute 3 sympathiques gamins pour nous aider dans cette tâche laborieuse.

   

Photo de gauche : les enfants nous aidant - photo de droite : Eric Deconfin, Fabrice et moi

En parallèle, 2 bénévoles aidés des commis de "La petite auberge" s’affairent à enfiler des piques dans plus de 13 000 Dragibus®, pour réaliser les essieux et les têtes d’attelage.
Un travail de patience car il faut trier les couleurs, et que ce n'est pas si évident d'enfoncer des piques dans des Dragibus®. Il est plus facile de les manger !

  

2ème étape : coller les rails sur le parcours. Chaque rouleau de réglisse sera collé au chocolat sur tout le parcours. Et comme un train roule sur 2 rails : il faudra le double de la longueur de notre train... Et un espacement de la largeur de nos voiture de train. Je vous laisse imaginer !

 

  

Photo de gauche : Laura Tabutin ("Les délices de Laura") - photo de droite : Eric Deconfin

L'atelier des enfants

Pendant ce temps, l’équipe d’Olivier, Laurent et Freddy organisent les ateliers qui vont permettre d'accueillir les enfants en charge de la décoration de chaque financier qui composera le train.
En un week-end, c’est plus de 550 enfants de tout âge, qui seront accueillis dans ces ateliers gratuits et animés avec passion par nos 3 chefs, et qui rendront le train plus beau en le décorant avec du chocolat et des billes de décoration pâtissière.

Olivier Chaput, Freddy et Laurent (professeurs à l'INFA le Manoir) en pleine préparation avant l'arrivée des enfants.

  

Tout au long du week-end, ce fût un vrai bonheur de voir toutes ces frimousses chocolatées et émerveillées, qui venaient contrôler l’avancée de notre train dans la grande salle en nous demandant où leur voiture avait été placée. 
Grâce à leur dynamisme, nous pourrons passer à la 3ème étape.

Freddy et Laurent (professeurs à l'INFA le Manoir)

  

3ème étape : relier et mettre en place une à une chacune des voitures du train.

Ce fût un vrai travail d’équipe dans la grande salle qui avait été mise à notre disposition à l'Espace Faïence de Malicorne. Pendant que certains attachent les voitures entre elles, les autres fixent les essieux et les têtes d'attelage sur chaque voiture.

 

   

Pendant la mise en place des éléments, réunion de "chefs" pour revoir le parcours du train... et si on le faisait plus long encore que les 200 mètres prévus, le tout sous l'oeil attentif et bienveillant du parrain de notre événement : le célébre Chef Yves Thuriès (cuisinier-pâtissier-chocolatier, membre de l'Académie Culinaire de France, élu 2 fois Meilleur Ouvrier de France pâtissier-chocolatier-confiseur et glacier).

Philippe Gardette, Pierre Danvers, Yves Thuriès, Fabrice, Jean-Charles Dousset, Sébastien Guillemard.

La phase la plus difficile fût la pose des voitures sur le pont devant passer au-dessus d’une porte de la salle. Chaque voiture y sera collée à l'aide de chocolat au rail par des chefs équilibristes pour l'occasion. Ce n'était pas une mince affaire : pocher le chocolat déposer la voiture de financier et refroidir le chocolat rapidement à la bombe à froid.

 

Photo de gauche : Eric Deconfin et Régis Cronier
Photo de droite : Sébastien Guillemard

Les éléments décoratifs

Bien évidemment, qui dit train, dit gare et décors.

Nous sommes dans la Sarthe et près du Mans, nous aurons donc une réplique en chocolat et sucre tiré de la gare du Mans réalisé par Sébastien Guillemard, un des joyeux chefs de notre équipe, excellent chef pâtissier à la Flèche.

Bien évidemment vu la longueur du train, une gare ne suffit pas. Tout au long du train, nous aurons aussi plusieurs gares (Noyen, La Suze sur Sarthe, ……) et le pont de Noyen sur Sarthe tout en chocolat réalisé par le talentueux chef chocolatier Jean-Charles Dousset, un autre de nos joyeux compères, venu tout droit de Guérande pour cet événement.

 

Les gares de Jean-Charles Dousset étaient entourés d'arbres et panneaux de sa réalisation. Elles ont bluffé les visiteurs qui ont eu du mal à croire qu'elles étaient intégralement réalisées en chocolat.

 

 

Quant aux éléments décoratifs : nous aurons des maisons réalisées par Laura Tabutin ("Les délices de Laura") et Pierre Danvers, des voitures en biscuits et chocolats, et des animaux que j’avais réalisé en pâte à sucre, ainsi que des bonbons Haribo (crocodiles, stroumpf… rien de régressif ;o)).

  

  

Photo de gauche : Laura Tabutin ("Les délices de Laura") - photo de droite : Pierre Danvers

Nous utiliserons aussi des petits pots de confitures d'Isabelle Amistadi ("Oh Palais d'Isa").

Mes animaux en pâte à sucre :

 

et biensûr comme nous étions dans la Sarthe près du Mans j'avais fait des cochons ;o)

  

Nous finissons cette 1ère journée de travail épuisé mais heureux de l'avancement de notre travail.

  

Et nous avons bien mérité un bon repas à "La petite Auberge" où le Chef Loïc Lamy nous a concocté un succulent repas, accompagné de rillettes locales (nous sommes dans la Sarthe) réalisées par un charcutier local, et terminé par un excellent dessert de Sébastien Guillemard arrosé d'un caramel à la blanche Armagnac d'Isabelle ("Oh Palais d'Isa").

Dimanche matin :

Dimanche matin fût le temps de finir le positionnement des voitures sur les rails. Il en allait de l'établissement du record.

Comme il nous restait des financiers et que les enfants continuaient à en décorer, nous en avons profité pour faire de nouveaux rails et allonger la longueur de notre train au maximum. Ce qui implique de refaire des essieux et des têtes d'attelage afin de fixer les voitures en financiers.

Tout le monde s'y met, on pose des rails, on pose des essieux, puis les voitures, de nouveau des rails, des essieux... on a encore le temps. Un véritable travail à la chaîne !

 

Photo de gauche : Jean-Charles Dousset et photo de droite : les commis de "La petite auberge"

Jean-Marie Barbotin, Loïc Lamy et Sébastien Guillemard

Fabrice

Voilà le temps imparti est arrivé, l'huissier de justice aussi, nous nous arrêterons là ! Le public est venu nombreux pour voir notre fameux train dont toute la presse locale se fait l'écho.

 

  

 

Vers 12h00, ce fût l’heure de mesurer notre train, nous avions comme objectif d’atteindre une longueur de 200 mètres.

   

Le verdict tombera vers 12h, lorsque Maître Érick Frans, huissier et inspecteur du Guinness des Records du Monde homologuera notre record, en annonçant une longueur de 280,44 mètres.

C’est mieux que ce que nous espérions : record établi :o)

Pour réaliser ce train en financiers, il aura fallu une quantité pantagruélique d’ingrédients : 30 kg de blancs d’œufs, 50 kg de sucre glace, 30 kg de beurre, 25 kg de poudre d’amandes, 15 kg de farine, et ce rien que pour les financiers. On ajoutera 15 kg de sucre, 25 kg de chocolat, des milliers de bonbons Haribo, plus les éléments décoratifs que nous avions préparé.

Voilà vous savez maintenant comment on établi un record du monde !

Bravo à toute notre équipe !

Crédit photo : Sarthemag

En parallèle de la réalisation du train

Bien évidemment au-delà de la réalisation de ce train en financier, pendant ces 2 jours ce fût aussi et surtout les Journées européennes des métiers d'art organisées à Malicorne, de quoi découvrir au delà de la faïence, d'autres métiers au travers de quelques démonstrations faites par des artisans locaux.

 

Pendant 2 jours, à noter et souligner, ce fût aussi l'occasion de voir réaliser par le grand Chef Marcel Fraudet sa fabuleuse tarte tatin. J'ai déjà eu l'occasion de vous parler de Marcel, cette encyclopédie de la cuisine française, au travers de mon billet sur sa recette de tarte tatin. C'est toujours un plaisir de le croiser et de le voir travailler.

 

et surtout de déguster sa tarte :o)

Mais c'était aussi l'occasion d'un marché de producteurs locaux.

 

La SNCF partenaire pour l'occasion, avait même financé un petit train touristique circulant gratuitement dans Malicorne pour des visites sympathiques. La Chef de gare du Mans, Mme Guilene Porcher, avait fait le déplacement pour nous soutenir.

Et moi je conclue ce billet en transmettant à chacun des chefs de l’équipe que nous étions, d’énormes bisous et mes amitiés
(J’espère n’oublier personne – vous pourrez me tirer les oreilles sinon à notre prochain rencontre -
Ginette n'a pas toujours de mémoire ;o)) :

Olivier Chaput, Philippe Gardette, Dominique Bourneuf, Loïc Lami, Jean-Marie Barbotin, Eric Deconfin,
Laura Tabutin et Fabrice, Pierre Danvers, Gilles Faintreny, Marcel Fraudet, Laurent Kickens (et sa pitchoune Valentine),
Freddy, Isabelle Amistadi, Sébastien Guillemard, Jean-Charles Dousset (sa femme et son apprenti Charles), Régis Cronier, Jérôme Lhommeau...

Bref, une belle équipe pour une belle aventure humaine.

Crédit photo : Dousset

 N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie, sauf mention contraire

2 avril 2016

Gâteau au chocolat sans lait de Maria Chioca

On dit qu'il ne faut pas mourrir idiot et qu'il ne faut pas dire fontaine je ne boirais pas de ton eau.

Et bien voilà le type d'adage que je pourrais utiliser sur les recettes sans gluten, sans lait, sans oeuf, à IGB (indice glycémique bas pour ceux qui comme moi ne savaient pas ce que cela signifiait),... sans aucun ingrédient traditionnel ou presque. Il faut dire qu'à la maison, je ne connais pas les problèmes d'intolérance.

Même si mon blog n'est pas un haut lieu de la cuisine saine et diététique, cela me demanderait une discipline que je n'ai pas. Cela ne veut pas dire que je n'ai pas plaisir à lire et suivre certains blogs qui traitent du sujet, lorsque ceci sont agréablement écrits sans proxélitisme exacerbés, ni dogmatique. C'est le cas pour le magnifique blog de Maria Chioca : "Saines Gourmandises", connue aussi pour ses ouvrages dans le milieu des "je mange sainement" (sans sens péjoratif ici, ne vous méprenez pas je cherchais juste une appelation).

Bref, vous l'aurez compris, même si la recette qui va suivre utilise des produits un peu atypiques pour ma cuisine, ce billet n'est absolument pas une promotion pour la cuisine bio, sans gluten, sans lait, sans oeuf, sans bisounours...

Cette recette au final n'est que l'envie de tester un gâteau qui m'a donné visuellement très envie (il faut dire que Maria Chioca est une talentueuse photographe culinaire), et qui m'a permis de découvrir des produits nouveaux m'ouvrant des perspectives de saveurs différentes dans la cuisine.

S'agissant des ingrédients atypiques dans ma cuisine, et qui m'ont permis d'apprendre quelque chose pour être moins bête le soir même, vous trouverez la farine de petit épeautre.

Certains vont se moquer, mais je pense qu'il s'agissait de la même plante que le grand épeautre ! Et bien non.

Le petit épeautre ou "engrain" est une céréale, variété de Triticum Monococcum, soit la plus ancienne céréale cultivée et consommée par l’homme. Il contient du gluten mais moins que le blé traditionnel ou le grand épeautre. On l'utilise pour les gâteaux, biscuits... car du fait de sa faible teneur en gluten, il n'est pas panifiable.
Pour les pâtes levées (pains, brioches...), on lui préférera le grand épeautre, appelé aussi "spelta", qui appartient aussi au même genre botanique que le blé (Triticum). Il s'agit là aussi d'une ancienne céréale, qu'on considère comme plus digeste que le blé.

J'avais depuis longtemps du grand épeautre dans les placards, mais pas encore de petit épeautre. C'est chose faite, et c'est une farine assez intéressante.

Autre ingrédient de la recette, que vous ne pourrez pas facilement remplacer dans la recette car elle donne un subtil goût de coco à la ganache et mousse chocolat : l'huile de coco vierge.

J'avoue que lorsque j'ai lu ce nom, j'ai eu un gros doute sur la sainitude de cette recette. En effet, l'huile de coco même vierge fait partie des matières grasses végétales à acides gras saturés, qui sont associés aux matières grasses favorisant la formation de cholestérol dans le sang.
Vous lirez de tout sur cette huile de coco vierge : tout et son contraire d'ailleurs. Mauvaise pour la santé pour certains en raison de la la formation de cholestérol, pour d'autres elle est excellente car elle permet de maigrir (ah ah ah désolée c'est nerveux quand je lis ce type d'article), ces acides gras saturés sont de bons acides gras car de TCM (soit des triglycérides à chaînes moyennes - là on se sent intelligents pour la soirée au moins).

Bref, comme tout, il ne faut pas en abuser.
D'abord parce qu'elle ne fait pas partie de notre alimentation traditionnelle, elle vient souvent de l'autre bout de la planête (ça c'est mon message pour le bio et l'écolo qui me lirait en raison de l'indice carbone), ensuite parce que comme pour tout c'est l'abus qui est nocif.
Je pense que cette huile du fait de ses propriétés alimentaires et de ses qualités gustatives parce qu'elle donne une subtil goût de coco aux recettes ou à la cuisson d'une viande, peut faire partir du panel de matières grasses utilisables en cuisine. Maintenant je n'en mettrais pas dans tout et pas quotidiennement. Bien évidemment, cela n'engage que moi et ma façon de manger. Enfin, une autre raison : elle coûte assez cher et dans le budget famille, c'est tout de même à prendre en compte.

Ces ingrédients étant présentés, j'ai été très agréablement surprise de cette recette et du résultat. J'ai souvent été déçue de certaines recettes dites saines et utilisant des produits non traditionnels en pâtisserie.

Mais là c'est une très bonne surprise gustative.  Alors que vous soyez ou pas intolérant au lait et ses dérivés, je vous invite à tester cette recette, qui vaut vraiment le détour.
        

Gâteau au chocolat et coco sans lait
           

pour 9 à 12 personnes

Pour le biscuit moelleux au cacao

3 œufs moyens
50 ml de sirop d’agave
75 g de farine de petit épeautre T70
10 g de cacao amer en poudre
1/4 sachet de levure chimique

Pour la ganache pralinée

55 g de purée de noisette grillée
45 g d’huile de coco vierge
100 g de chocolat noir à 70%
1 c. à soupe d’extrait de vanille liquide

Pour la mousse au chocolat noir

200g de chocolat noir pâtissier à 70%
50 ml de sirop d’agave
50 g d’huile de coco vierge
4 oeufs moyens
1 c. à soupe d’extrait de vanille

Décoration : poudre de cacao amer

Préchauffer le four à 180°C

Monter les œufs avec le sirop d’agave jusqu'à ce que le mélange blanchisse et triple de volume.

Tamiser sur les oeufs blanchis la farine, le cacao et la levure, et incorporer délicatement.

Verser dans un cadre à pâtisserie d’environ 20x20cm de côté, posé sur une plaque de cuisson chemisée de papier cuisson.
Égaliser la surface et enfourner pour 12 minutes environ.
Vérifier la cuisson au couteau.

Démouler et laisser refroidir sur une grille.

Préparer la ganache au chocolat :

Faire fondre au bain-marie le chocolat noir, la purée de noisette, l'huile de coco vierge et l'extrait de vanille.
Bien mélanger afin d'obtenir un mélange bien lisse.
Laisser refroidir à température ambiante, il faut que la ganache commence à ne plus être liquide.
Puis verser sur la génoisé, préalablement entourée d'un cercle ou d'un rhodoïd.

Mettre au réfrigérateur pour faire prendre la ganache.

Préparer la mousse au chocolat :

Faire fondre au bain-marie le chocolat noir avec l’huile de coco vierge, le sirop d’agave et l'extrait de vanille.
Bien mélanger.

Séparer les blancs des jaunes d’œufs.
Mélanger les jaunes au chocolat fondu encore chaud.

Monter les blancs en neige souple, et les incorporer délicatement au mélange chocolat.

Verser la mousse sur la ganache et remettre le gâteau au réfrigérateur pendant au moins 3 heures.

Une fois le gâteau bien refroidi,
couper les bords afin d'égaliser les bords et saupoudrer le gâteau de poudre de cacao amer.

 

 N'hésitez pas à laisser un commentaire pour donner votre avis,
ou liker sur FB ou twitter si ce billet vous a plu.

Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

Publicité
Publicité
Publicité