750 grammes
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Macaronette et cie
gingembre
30 octobre 2011

Pumpkin pie

Demain le 31 octobre, pour les anglo-saxons, ce sera Halloween, et pour nous la veille de la Toussaint. Ces deux fêtes, bien qu'étant issue d'une même tradition catholique, ne sont pas fêtées de la même manière.

Plus festive dans les pays anglo-saxons, Halloween est symbolisée par une citrouille creuse pour servir de lanterne, découlant de la légende irlandaise de Jack-O-Lantern.
Le soir du 31, les enfants (et les adultes) se déguisent en sorcières, fantômes, démons... en tout genre. C'est un moment de fête, où les enfants font du porte à porte sur un air de "Trick or Treat" :

"Trick or treat !
Smell my feet !
Give me something good to eat !

If you don't, I don't care
I put a lettuce in your hair.

Trick or treat, trick or treat
I love candy oh so sweet..."

Le "Trick or Treat" découlerait de croyances druides, selon lesquelles les morts joueraient des tours ("trick") aux vivants, causant la panique et la destruction la nuit d'Halloween. Le moyen de les apaiser est alors de leur donner de la nourriture ("treat").

Chez nous, la Toussaint, soit le 1er novembre, est la fête de tous les saints, se fêtant la veille du jour de la commémoration des morts. Cette commémoration permet d'obtenir la délivrance ou soulage des âmes du purgatoire. En pratique, c'est le jour où on va honorer la mémoire de nos morts en fleurissant les tombes des cimetières de chrysanthèmes.

Deux fêtes de même origine, et pourtant deux façons très différentes de la fêter.

En France, il y a quelques années Halloween était à la mode. Mode commerciale me direz-vous, mais qu'est-ce qui ne l'est pas ? Mais on sent bien que ce n'est pas vraiment dans nos traditions, vu le peu de succès.

Il n'empêche que cette idée d'en faire un moment festif, plus qu'un moment de deuil, me plaît bien. C'est une façon d'apprivoiser cette part terrible qui fait partie de la vie, de la dénoircir un peu. Alors depuis que j'ai mes filles, chaque année, nous creusons la citrouille et préparons des gâteaux. Et cela ne nous empêche pas de nous souvenir, bien au contraire.

Pour ce qui est des traditions culinaires de la période, je n'en connais aucune de chez nous. Alors je me tourne vers les sites anglo-saxons pour l'occasion, qui sont prolifiquent sur le sujet.

Cette année, très en retard sur pas mal de chose, j'ai fait simple avec une Pumpkin pie ou tarte à la citrouille, dont j'ai prise la recette chez Chic et Gourmand.
Pour la pâte sablée, je l'ai remplacée par une pâte linzer de Christophe Michalak arrangée à ma manière (soit j'inverse les quantités de beurre et de farine - sinon ça marche pas !). Il reste que cette pâte linzer est assez fragile, et que j'ai eu de la casse au démoulage. Mais je la trouve bien meilleur qu'une pâte sablée classique.

J'avoue que cette tarte à la citrouille s'est transformée chez nous, non en carrosse, mais en tarte au potimarron. Mais n'importe quel type de courge ferra l'affaire.
           

Pumpkin Pie

Pour 6 - 8 personnes (moule de 20 cm de diamètre)

Pour la pâte Linzer
    recette issue du livre "Les desserts qui me font craquer" de C. Michalak
    à défaut faire une pâte sablée classique

Ingrédients

125 gr de beurre
45 gr de sucre glace
3 gr de sel
10 gr de jaune d'oeuf
175 gr de farine
30 gr de fécule de maïs
du zeste d'orange

Cuire le jaune d'oeuf dans une boîte plastique au micro-onde
(ou à couvert car sinon le jaune explose dans le micro-onde - j'ai testé ;o))

Passer le jaune cuit au tamis fin dans un récipient,
ajouter la farine et la fécule tamisées.

Ajouter le sel, le sucre glace, le zeste d'orange et le beurre coupé en petits morceaux.
Mélanger tous les ingrédients,
et bien malaxer jusqu'à ce que le mélange devienne homogène.

Mettre au réfrigérateur pour au moins une 1/2 heure.

Pré-chauffer le four T°7 (200°C)

Pour la pâte au potiron ou potimarron
   Recette : Chic et Gourmand

Ingrédients

500 gr de purée de potiron ou potimarron (réalisée en faisant cuire le potimarron à la vapeur et passer au tamis afin d'obtenir une purée bien fine)
420 gr de lait concentré non sucré
50 - 80 gr de sucre (suivant ce que vous aimez en sucre)
2 oeufs
1 cuil à café bombée de cannelle en poudre
1/2 cuil à café de gingembre en poudre
1 cuil à café d'épices à pain d'épices
1/2 cuil à café de sel
1 cuil à soupe bombée de farine

Mettre dans un grand récipient, la purée de potimarron/potiron,
la farine, les épices, le sucre, le lais concentré, le sel, et les oeufs.

Mélanger le tout au fouet.

Beurrer et fariner un moule à tarte assez haut.

Ressortir la pâte linzer et l'étaler sur un plan de travail fariner sur une belle épaisseur.
Recouvrir le moule à tarte,
et verser le mélange à base de potiron.

Enfourner pour 10 minutes,
puis baisser le four à 160-180 ° C et laisser cuire 25 minutes.
(ça c'est la cuisson dans mon four,
alors vérifier la cuisson à l'aide d'un couteau à partir de 20 minutes de cuisson
le gâteau et cuit lorsque la point du couteau ressort propre).

Laisser refroidir dans le moule.
Démouler délicatement et déguster à température ambiante.

 

 parchemin :  Pumpkin_Pie

drapeau_anglaisEnglish version of recipe :  Pumpkin_Pie

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29 juin 2011

Panna Cotta au chocolat intense et compotée de cerises au gingembre

Au travers de mes commentaires ou de mon blog, vous devez maintenant savoir que la panna cotta est un de mes desserts préférés.

Dans sa version classique à la vanille, dans des versions sucrées à divers parfums et même salées... c'est le petit dessert auquel je ne sais pas dire non !
Alors rien d'étonnant que j'ai voulu tester la version de panna cotta chocolat - cerise d'Une pincée de gourmandise !

Je n'ai pas exactement refais sa recette, car j'ai reprise ma version de panna cotta classique avec une quantité égale de panna (ou crème liquide) et de lait.

Quant à la compotée de cerises, je l'ai agrémenté de gingembre confit.
C'était d'abord pour la couleur afin de faire des photos sympa. Mais au final, la cerise se mariant bien au goût avec le gingembre, j'en ai mis dans toutes les verrines !
     

Panna Cotta au chocolat intense

et

compotée de cerises au gingembre

panna cotta chocolat cerise 8

Panna cotta au chocolat intense

Ingrédients :

25 cl de crème liquide entière (ou de la panna – on peut en trouver chez les traiteurs italiens)
25 cl de lait
3 1/2 (ou 4) feuilles de gélatine 
80 gr de chocolat à 70 % de cacao (type Fleur de Cao)
- un chocolat classique peut tout aussi bien faire l'affaire.
20 g de sucre

Mettre les feuilles de gélatine dans un bol d'eau froide.

Mettre la crème et le lait dans une casserole avec le sucre et faire bouillir.

Lorsque le mélange bout,
hors du feu ajouter le chocolatet mélanger afin de le faire complètement fondre.

Ajouter les feuilles de gélatine, préalablement bien essorer.

Verser dans des ramequins et laisser refroidir.
Mettre au frais, jusqu'à ce que cela prenne.

Compotée de cerises au gingembre

Ingrédients :

300 gr de cerises
1 cuil à café de maïzena
quelques tranches de gingembre confit

Laver et dénoyauter les cerises.
En conserver 1 entière par ramequin.

En garder 60 gr et le couper en morceaux grossièrement.

Mixer grossièrement le reste des cerises afin d'obtenir un coulis.
Faire cuire le coulis avec la maïzena pendant quelques minutes.
Laisser refroidir.

Répartir le coulis sur les ramequins de panna cotta au chocolat,
et parsemer des morceaux de cerises.
Remettre au frais jusqu'au moment de servir.

Juste avant de servir, hacher le gingembre confit,
et parsemer les ramequins avec.
Décorer avec la cerise entière.

panna cotta chocolat cerise 12     panna cotta chocolat cerise 4   

panna cotta chocolat cerise 7

Nous avons testé deux versions : grande verrine et mini verrine.
Ma préférence va à la version mini, où l'équilibre chocolat-cerise est le meilleur.

panna cotta chocolat cerise 15     panna cotta chocolat cerise 14

 parchemin : Panna_Cotta_chocolat_intense_et_compotée_de_cerises_au_gingembre

drapeau_anglaisEnglish version of recipe : Chocolate_panna_cotta_with_cherry_purée_and_ginger

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22 juin 2011

Takoyaki

Voilà une recette encore une fois japonaise, qui va me permettre d'utiliser une poêle un peu spéciale, et de vous faire découvrir des produits atypiques.

Pour vous faire rire, j'ai acheté cette poêle dans le quartier indien à Paris.
J'étais à la recherche de ce type de poêle depuis pas mal de temps, pour faire des gâteaux danois que j'adore, appelés "Æbleskiver", dont je vous donnerai la recette un autre jour.
Au final, une fois trouvée, je l'ai utilisée pour la 1ère fois en faisant une recette japonaise :o)

po_le___trou

Maintenant, il ne me reste plus qu'à trouver la recette indienne pour laquelle elle était vendue. Si vous la connaissez : je suis preneuse !

Bref, revenons à notre recette du jour.

Les takoyaki (たこ焼き - "tako" grillé pieuvre et "yaki" pieuvre grillé - Merci Ming d'avoir corrigé) sont une spécialité d'Osaka, à base d'une sorte de pâte à crêpes, cuite en forme de boulette et garnie de morceaux de poulpe ou pieuvre comme son nom l'indique.
Elles sont recouvertes d'une sauce spéciale (okonomiyaki ou tonkatsu), de mayonnaise, de nori (aonori), de gingembre et aussi de bonite séchée (malheureusement en rupture de stock chez mon fournisseur habituel en ce moment).

sauce
Vous trouverez deux vidéos trouvées sur le net : ici montrant leur confection dans un kiosque au Japon, et surtout ici montrant leur confection maison.

Si vous souhaitez en manger sur Paris, je ne connais que le restaurant Aki, rue Sainte Anne, surtout connu pour ses okonomiyaki, qui propose des  takoyaki sur leur carte. Attention, ce restaurant excellent et pas très cher, est toujours plein le midi !
Par contre, leur takoyaki ne ressemblent quasi pas à ceux fait maison.

Le recette que je vous donne ici, est inspirée de deux recettes trouvées sur le net celles d'A vos baguettes (super site pour la cuisine japonaise, et qui est celle de la vidéo) et celle de Déboramia.

Pas évident la 1ère fois pour obtenir des boules bien sphériques, mais très vite... ça marche :o)

A manger chaud - c'est meilleur.

Takoyaki

Takoyaki_4

Ingrédients

200 gr de farine (si vous trouvez la pâte trop liquide ou trop difficile à travailler à la cuisson pour faire des boules, vous pouvez ajouter 50 gr de farine en plus)
250 ml d'eau
60 ml de lait
1 cuil à soupe de dashi instantané (ou un sachet - ici pour le billet où je vous en parlais - on peut le remplacer par une cuil à soupe de fumé de poisson)
2 œufs
3 cuil à soupe de ciboulette ou cébette ciselée
2 cuil à soupe de gingembre rouge mariné (pas obligatoire)
2 cuil à soupe de sauce soja
1 cuil à café de mirin (on peut s'en passer)
1 cuil à café de levure chimique

2 bras de poulpes
du nori en paillettes (aonori)
des flocons de bonite (katsuobushi)
de la sauce tonkatsu ou sauce à okonomiyaki
de l'huile

Couper le gingembre mariné si nécessaire en petits dès très fins.

Mélanger tous les ingrédients de la pâte ensemble
afin d'obtenir une pâte de la consistence d'une pâte crêpe.
Si ce n'est pas le cas vous pouvez rajouter un peu d'eau.

Couper le poulpe en petits morceaux,
et le faire pré-cuire environ 10 mn à l'eau, en commençant la cuisson à l'eau froide.

Faire chauffer la poêle à trous et l'huiler dès qu'elle est bien chaude.

Verser de la pâte dans chaque trous jusqu'à ras bord, et y mettre un morceau de poulpe.
Dès que la pâte commence à peine à cuire et qu'elle est encore liquide,
commencer à la retourner d'un quart de tour,
et ainsi de suite afin d'obtenir des petites boules.
Cela va très vite.

Une fois bien doré, mettre dans une assiette.
recouvrir généreusement de sauce à okonoyaki, puis de mayonnaise.
Saupoudrer des paillettes de Nori, quelques morceaux de gingembre mariné,
et de la bonite séchée (malheureusement je n'en avais pas !)

Servir de suite bien chaud.

Takoyaki_2      Takoyaki

parchemin  Takoyaki

drapeau_anglaisEnglish version of recipe : Takoyaki

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18 mai 2011

Canard façon Thaï

Cette recette n'est pas vraiment thaï.
Elle dérive d'une recette issue du livre de "Jean-François Piège dans votre cuisine" (éd Flammarion). Chef cuisinier du restaurant de l'Hotel Thoumieux à Paris, Jean-François Piège fait parti des grands chefs que j'apprécie beaucoup pour son approche plutôt ludique de la cuisine.

Quant à la recette du jour, je dis bien qu'elle dérive de l'originale, car je l'ai un peu arrangée à ma façon, pas convaincue des explications du livre.
En effet, je trouvais dommage de ne pas inclure dans la viande les herbes aromatiques utilisées (mais c'est peut-être moi qui n'est pas compris le texte de la recette).

C'est une recette utra simple et rapide qui a du goût et présente bien. Une façon différente de préparer du magret de canard, en n'utilisant pas la graisse et la peau du canard.

On peut l'accompagner de riz ou nouille, mais j'ai préféré un mélange d'asperges vertes et tomates cerise juste revenu avec un peu d'huile à la poêle.

Canard façon Thaï

canard_fa_on_Tha__4

Pour  4 personnes

Ingrédients :

3 magrets de canard
1 cuil à soupe de gingembre frais haché
2 cuil à soupe de sauce soja légère
4 cuil à soupe de graines de sésame
1/2 botte de coriandre fraîche
1/2 botte de cerfeuil plat
quelques branches de persil plat
quelques brins de ciboulette
quelques branches d'aneth

2 - 3 branches de cébette

poivre (ici j'ai utilisé du poivre japonais ou sanshô-ko - qui n'est autre que du poivre de Sichuan)
de l'huile d'olive ou de colza

 Retirer la peau et le gras des magrets pour ne garder que la viande,
et hacher les comme des steaks hachés,

mettre le tout dans un saladier ou un grand bol.

Torréfier à sec dans une poêle bien chaude les graines de sésame,
il faut juste que les graines se colorent légèrement.

Réserve 1 cuil à soupe de graines de sésame dans un récipient,
et mettre le reste avec la viande hachée.

Laver et ciseler la moitié de la coriandre fraîche, du persil plat et du cerfeuil.

Laver et ciseler grossièrement la moitié de ciboulette et  de la cébette,
et l'intégralité de l'aneth.

Ajouter le tout à la viande, avec la sauce soja, le gingembre, le poivre.
Bien mélanger et former des steaks de canard,
en formant une boule et en l'applatissant légèrement.

Ne les faites pas trop fin.
Nota : je pense qu'en boulette de viande ça pourrait être sympa aussi, façon brochette.

Vous devriez obtenir 4 ou 6 steaks en fonction de la taille désirée.

Laver et effeuiller le reste de la coriandre fraîche, du persil plat et du cerfeuil.
Laver et ciseler grossièrement le reste de ciboulette.

Mettre toutes les herbes dans un bol, ajouter un peu d'huile et du poivre,
puis réserver.

Faire chauffer une poêle avec de l'huile,
lorsque l'huile est bien chaude,
faire saisir et cuire les steaks de canard sur les deux faces.
La durée de cuisson dépend de votre goût d'une viande restant saignante ou bien cuite.

Disposer chacun des steaks sur une assiette chaude,
saupoudrer avec les herbes et les graines de sésame.

Servir de suite avec de la sauce soja.
Ici, contrairement à la sauce soja dans la viande, je préfére de la sauce soja japonaise.

canard_fa_on_Tha_

En accompagnement, j'ai fait revenir dans une poêle avec de l'huile,
des asperges vertes juste lavées et coupées en rondelles avec des tomates cerises coupées en deux.

    canard_fa_on_Tha__3      canard_fa_on_Tha__5

canard_fa_on_Tha__6
 parchemin  Canard_façon_Thaï

drapeau_anglaisEnglish version of recipe : Duck_Thai_style

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29 mars 2011

Biscuits au gingembre fourrés à la framboise

Le gentil Père Noël de Chikenpanzer et Chikenette, m'avait apporté le célébre livre de Martha Stewart "Biscuits, sablés et cookies " (éd. Marabout), que j'avais déjà lorgné du coin de l'oeil chez ma belle-soeur sans jamais avoir pensé à lui demander de me le prêter.

livre

En le feuilletant, il y a un tas de recettes que j'ai reconnu pour les avoir déjà vu sur certains blogs (et notées !), et dont plusieurs me donnent terriblement envie de les tester.

A force d'avoir entendu parler de Martha Stewart, l'envie m'est venue d'en savoir un peu plus sur elle. Et voici, ce que j'ai trouvé sur le personnage.
C'est une femme d'affaire américaine, qui a fondé son empire sur le bien être à la maison : décoration d'intérieure, jardinage, recettes de cuisine, fondatrice de magazin, animatrice d'émission télé, fraude financière... rien ne lui échappe.
Comme quoi on peut être une femme d'affaire est savoir faire la cuisine !

Pour ce premier essai, j'ai choisi la recette de biscuits au gingembre fourrés à la framboise, parce qu'ils ressemblaient aux Cornish fairings (biscuits au gingembre de la région de Cornouailles au Royaume Uni) que j'adore, et dont vous pouvez aussi trouver une recette sur le blog Cake in the City.

L'idée de fourrer ces biscuits avec de la confiture de framboise : c'était juste assez gourmand pour les tester !

Au final
Ces biscuits au gingembre fourrés à la framboise sont très bons, mais personnellement je préfére pour les biscuits au gingembre la recette du blog Cake in the City, moins sucrée et moins grasse.
Par contre, c'est clair que la confiture de framboise est un plus, qui permet de rend plus moelleux les biscuits et donner un petit goût acidulé très intéressant.
Il est préférable de les fourrer au fur et à mesure de leur consommation, car la confiture humidifie énormément les biscuits, leur faisant perdre leur côté croquant.

A vous tester maintenant ;o)

Biscuits au gingembre

fourrés à la framboise

biscuits_gingembre_framboises_3 

Ingrédients :

120 gr de beurre à température ambiante
60 gr de margarine
200 gr de sucre (+ du sucre pour enrober les biscuits)
280 gr de farine
1 bonne cuil à soupe de poudre de gingembre
1 cuil à café de cannelle en poudre
2 cuil à café de bicarbonate de soude
1 oeuf
60 ml de sirop d'érable
de la confiture de framboises (ici, j'ai utilisé de la confiture sans pépin)

Préchauffer le four à 180° (T 6)

Dans le bol du robot,
mélanger le beurre, la margarine et 200 gr de sucre,
jusqu'à ce que le mélange soit bien homogène.

Ajouter ensuite le sirop d'érable, en continuant de mélanger.

Puis l'oeuf et continuer toujours de mélanger.

Tamiser ensemble : la farine, la poudre de gingembre,
la cannelle, et le bicarbonate de soude.

Puis ajouter la farine, petit à petit au 1er mélange,
en continuant de mélanger dans le robot.

Poser une feuille de papier cuisson sur une plaque à pâtisserie.

Prélever de la pâte à l'aide d'une cuillère à café
compter 2 petites cuillères à café en quantité
et les façonner en boule.

Rouler les boules dans du sucre avant de les déposer (sans les aplatir)
sur la plaque à pâtisserie.
Espacer chaque boule d'environ 8 cm 
(car ils s'étallent à la cuisson).

A noter, en attendant que la 1ère plaque de biscuits soit cuite,
mettre la pâte au réfrigérateur,
ce qui vous garantira l'effet craquelé du dessus.

Cuire 10- 12 minutes jusqu'à ce que les biscuits soient dorés.
 
Laisser refroidir sur grille.
 
Une fois refroidi, étaler sur un biscuit un peu de confiture de framboise,
et le recouvrir d'un autre biscuit.
 
biscuits_gingembre_framboises_5 
 
biscuits_gingembre_framboises_4 
 
biscuits_gingembre_framboises_1 
 parchemin Biscuits_au_gingembre_fourrés_à_la_framboise

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22 décembre 2010

Macaron chocolat - gingembre

Pas de recette de bûche pour Noël, je pars ce mercredi matin pour le grand ouest (de la France). Ce n'est donc pas moi qui fait le gâteau de Noël cette année.
Quoi que le Christmas pudding est déjà prêt ! Mais je me rattraperai pour le réveillon ;o)

Alors pour la peine, j'ai fait des macarons à emporter et à partager pour l'occasion ! Pour les autres parfums faits pour l'occasion en plus de celui de ce billet, les recettes viendront par la suite au fil du temps (j'ai donc plein de billets d'avance ;o))

Il m'arrive souvent lorsque je fais des macarons au chocolat, d'aromatiser une partie de ma ganache au chocolat avec du poivre du Sichuan (idée tirée d'un chocolat de Jean-Paul Hévin) ou de l'arôme de litchee. Ce sont deux parfums que nous affectionnons beaucoup à la maison.

Cette fois, ayant acheté des tranches de gingembres confits sur un marché de Noël, j'ai voulu changer. J'avoue que les truffes au gingembre confectionnées lors de l'atelier de Dorian au Cookcooning ne doivent pas être êtrangères à ce choix d'association.

Macarons chocolat - gingembre

macaron_chocolat_gingembre_2

 

Coques de macarons au cacao

Ingrédients

125 gr de poudre d'amandes
120 gr de sucre glace
25 gr de cacao amer en poudre
125 gr de sucre en poudre (divisé en 2 x 62,5 gr)
90 gr de blancs d'oeufs

Tamiser ensemble la poudre d'amande, le cacao en poudre et le sucre glace.

Dans un récipient (ou de préférence le bol d'un robot),
mettre les blancs d'oeufs et 62 gr de sucre en poudre,
et monter les blancs en neige à petite vitesse.

Il est important, comme vous le verrez dans la vidéo (ici)
de monter les blancs en les battant à petite vitesse.
Cela prend environ 7-10 minutes.

Lorsque les blancs sont montés et prennent une consistance ferme,
rajouter le reste du sucre en poudre.
Continuer à monter les blancs à petite vitesse,
jusqu'à l'obtention d'une meringue française
(il faut que la meringue soit ferme et forme un bec lorsque vous sortez le fouet).

Mettre cette meringue dans un cul de poule ou un saladier,
verser l'intégralité de la poudre d'amande, le cacao et du sucre glace sur la meringue.

Incorporer délicatement les poudres à la meringue.

Une fois bien incorporer sans avoir fait tomber les blancs,
macaronner.
Il s'agit d'un mouvement de va et vient vigoureux,
qui fait retomber la pâte en la rendant brillante.

Une fois que votre pâte forme un ruban
(c'est-à-dire qu'elle ne coule pas en se déchirant),
la mettre la pâte dans une poche à douille.

 

Dresser en petits tas de la taille souhaitée
sur une plaque couverte de papier cuisson,
et saupoudrer de gingembre confit coupé haché.

Laisser sécher vos coques non cuites +/- 20 minutes.

Pré-chauffer votre four T°5 (160°C).

Enfourner 11-12 minutes
(temps de cuisson pour des macarons de 4-5 cm de diamètre).
Personnellement je les fais cuire sur double plaque perforée.

Laisser refroidir les coques de macarons.

Ganache chocolat -gingembre

Ingrédients

125 gr de chocolat noir de couverture
120 gr de crème liquide
40 gr de gingembre confit haché finement
25 gr de beurre

Dans une casserole,
mettre la crème liquide à chauffer,
et porter le tout à ébullition.

Verser de suite la crème chaude en 3 fois sur le chocolat noir rapé ou en pistoles.
Bien mélanger.

Ajouter le beurre et le gingembre haché, et mélanger.

Réserver jusqu'à complet refroidissement.

Mettre au réfrigérateur quelques heures.

Lorsque la crème est bien froide,
fouetter la légèrement au fouet électrique 1 minute maximum,
puis mettre la crème dans une poche à douille
et fourrer les macarons.

Les garder 24 heures au moins au frais avant de les manger,
ils n'en seront que meilleurs.

macaron_chocolat_gingembre_3

macaron_chocolat_gingembre

parchemin Macarons_chocolat- gingembre

Je vous souhaite un très joyeux Noël,

et que le Père Noël soit généreux avec vous !let_its_snow

 

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13 octobre 2010

Poulet étonnant au Coca !

Je suis tombée il y a quelques jours sur cette étonnante et délirante recette sur le blog de Betti : Cupcake Choco !

Au départ, en lisant son billet : j'ai cru à une blague, et puis je me suis souvenue que l'aide de notre poissonnier m'avait parlé d'une recette de crevettes au coca.

Alors pourquoi pas !

D'après Betti, cette recette est issue du "Livre des recettes INAVOUABLES (la suite)" de Seymourina Cruse et Steven Ware (éd Hachette), qu'il va falloir que je me trouve, car ce 1er essai est une super réussite très goûteuse.

Je confirme que chez nous aussi tout le monde a adoré : petits et grands.

Le poulet est bien tendre et savoureux avec une jolie teinte caramel.
Le plus c'est le gingembre : personnellement, je pense que j'en mettrais un peu plus la prochaine fois, la cuisson avec le coca en adoucit le goût.

C'est une recette pour ceux qui aiment le sucré-salé. Super simple, mais un peu longue en temps de cuisson.
A tester avec du coca ou un cola local, vous ne le regretterez pas.

Poulet au coca

poulet_au_coca

Ingrédients

1kg de poulet en morceaux,
2 gousses d'ail,
4 échalotes,
1 bon morceau de gingembre (compter 8- 10 cm de gingembre frais),
plus ou moins 1 l de coca-cola (attention pas de light - sinon il n'y aura pas de caramélisation),
de l'huile de colza (j'ai préféré mettre de l'huile de colza car elle a très peu de goût - ce qui permet d'éviter de cacher le goût des autres aliments)

Eplucher et émincer les échalotes.

Eplucher et couper le gingembre en lamelles fines.

Dans une cocotte,
faire revenir les morceaux de poulet dans l'huile.

Retirer les morceaux de poulets une fois bien dorés.

Mettre l'ail hachée, les échalotes et le gingembre dans la cocotte,
et laisser cuire cuire à feu moyen
jusqu'à ce que les échalotes deviennent translucides.

Remettre les morceaux de poulets,
et recouvrir le tout de coca.

Porter à ébullition,
puis laisser mijoter à feu doux sans couvrir la cocotte.
Il faut compter entre 1 heure à 2 heures de cuisson,
jusqu'à ce que le coca soit complètement transformé en sauce brune caramélisée.

Servir de suite.

poulet_au_coca_2

parchemin Poulet_au_coca

PS : n'oubliez pas d'aller voter sur le blog de Kiki pour le gâteau d'Halloween

Je vous rappelle que je participe à ce concours
avec mon gâteau Automnal au Potimarron et fève de tonka

automnal_potimarron_5

Merci pour vos votes

Et merci à Perline pour son bon conseil.

15 septembre 2010

Jiaozi - Ravioli chinois et petite visite à Pékin

Comme promis, je ne peux résister à vous donner une petite recette chinoise.

Vous me direz : après une semaine en Chine, elle a encore envie de manger chinois !
Et bien oui.

La cuisine chinoise ne ressemble pas à ce que l'on trouve dans les restaurants dits "Chinois" en France. Mieux vaudrait parler de restaurant asiatique, parce que la plupart des plats qu'on y mange sont très loin de la cuisine réellement chinoise.
Typiquement les nems n'ont rien de chinois !

J'avoue qu'à chaque mission là-bas : c'est un vrai plaisir des papilles tant avec la cuisine des restaurants que la cuisine de rue.

Une des spécialités de Pékin en dehors du canard à la pékinoise (ici et qui n'a rien à voir avec le canard laqué de nos restaurants asiatiques) et du nord de la Chine, sont les raviolis à la viande que l'on appele Jiaozi (aussi ici).

Il n'y a pas une recette de farce à Jiaozi identique. On pourrait dire que chaque famille, chaque chef de restaurant a la sienne.
Certaines farces ne contiennent pas de légume, d'autres oui, telle que du choux chinois, d'autres encore contiennent un mélange de viande et de crevettes.
Personnellement, d'un endroit à un autre : je n'en ai jamais mangé des identiques.

On les mange accompagnés d'une sauce de vinaigre brun ou d'un mélange de vinaigre de riz et sauce soja.
La semaine dernière nous en avons beaucoup mangé, et j'avoue que je ne m'en lasse pas.

Alors comme il est difficile d'en trouver des vrais et des bons sur Paris : voici une petite recette aux parfums de ceux mangé à Pékin la semaine dernière.

Jiaozi - Ravioli chinois

jiaozi_3

Ingrédients :

Pour la pâte :

240 gr de farine,
100 gr d'eau environ

Pour la farce :

450 gr d'échine de porc haché,
3 cuil à soupe bombées de ciboule émincée,
sel,
poivre,
7 gr de gingembre,
huile de séame,
vin de riz

on peut y mettre aussi des crevettes en diminuant la quantité de viande de porc, ajouter de la coriandre fraîches, et du choux chinois (que l'on aura coupé très fin, blanchi à l'eau et bien presser pour enlever le jus).

Commencer en préparant la pâte :

Pétrir la farine avec l'eau pendant quelques minutes,
la mettre en boule, et
la laisser reposer 20 minutes.

Dans certaines recettes,
on met moitié d'eau chaude,
puis une moitié d'eau froide.
Personnellement, je mets l'eau à température ambiante.

Pendant ce temps, on va préparer la farce :

Hacher la viande de porc,
Eplucher et hacher le gingembre,
Laver et émincer la ciboule,
mélanger tous les ingrédients à la viande hachée.

Faire chauffer de l'eau dans une grande casserole.
On peut y mettre un cube de bouillon si on le souhaite.

Reprendre la pâte,
faire des petits boudins, et
couper le en morceaux épais.
Etaler au petit rouleau ces morceaux de pâtes avec un peu de farine,
afin d'obtenir des cercles de pâtes.

jiaozi_6

Dans le centre du cercle de pâte,
mettre une petite boule de farce.

Puis refermer les cercles :
soit en demi-lune,
soit en triangle comme sur le montage photo ci-dessous.

 

jiaozi_7

Pour cette dernière méthode, plier un côté que l'on soudera en le pinçant,
puis rabattre le bord restant sur le haut, et
pincer et souder de chaque côté.

jiaozi_8

Bien fariner la planche où vous les poser avant de les cuire
pour éviter qu'ils ne coulent.

Plonger les Jiaozi dans l'eau bouillante, et
les sortir lorsqu'ils sont remontés à la surface.

Les servir de suite bien chaud.

Pour la sauce :
compter 2 cuil à soupe de sauce soja et 1 cuil à soupe de vinaigre de riz.

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jiaozi_4

parcheminJiaozi

Vos versions de cette recette :

Jiozi au porc, chou et gingembre du blog Au yéti gourmand

Cette petite recette étant donnée pour vous mettre dans l'ambiance, voici quelques photos de mes quelques heures de visite de Pékin, la semaine étant consacrée aux réunions sans fin avec notre client.

 

 

J'ai profité du dimanche après-midi de libre pour visiter le Temple du Ciel (Tian Tan) dans le sud de Pékin, édifié sous la dynastie Ming. Il servait à l'Empereur pour organiser des cérémonies afin d'assurer l'harmonie céleste dont il était responsable en tant que fils du ciel.

Les différents batiments se trouvent dans un immense parc (275 hectares) où se situent plusieurs "salles". Les chinois s'y retrouvent pour se balader, danser, chanter... mais aussi jouer aux cartes à l'ombre des passages couverts.

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Le batiment le plus connu est la salle des prières pour les récoltes (Qi Nian Dian) constitué d'un magnifique et immense batiment en forme de rotonde. Il est l'un des symboles de Pékin.

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Ce batiment est entièrement en bois, et construit sans un seul clou !

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Lorsque l'on quitte la cours de la salle des prières pour les récoltes, on empreinte le Pont Danbi long de 360 m.

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Ce pont mène jusqu'au mur des échos (lorsqu'il n'y a personne la légende veut que l'on peut entendre une personne qui murmure à l'opposé). Dans l'enceinte de ce mur se trouve un autre bâtiment de forme circulaire appelé la Voûte Céleste impériale (Huang Qiong yu), ainsi que des batiments de côté.

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Puis on passe à l'autel du ciel (Huan Qiu Tan) qui est le site des sacrifices impériaux. Il est composé de 3 étages en marbre blanc, qui accueillait les cérémonies du solstice d'hiver. Au centre de la dernière terrasse se trouve une pierre ronde sur laquelle les visiteurs chinois se font photographier, en faisant un voeu.

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Il y a ensuite le parc à visiter. On y croise des rassemblements de chinois vennant y chanter ou y danser. Pour ce qui est des rassemblements de chanteurs, on compte des dizaines de personnes avec ou sans leurs pupitres de chant, accompagnés d'orchestre : c'est extraodinaire.

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A d'autres endroits du parc, des chinois manient de gigantesques ou magnifiques cerf-volants à manivelles.

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Sortie du parc, je suis tombée sur un vendeur : mais impossible de savoir ce qu'il vendait. Après recherche, je pense que ce sont des jujubes ou dattes chinoises. Si quelqu'un peut confirmer ou me dire ce que c'est : je suis preneuse. Par contre, je ne vous dirais pas quel goût cela avait, ayant déjà mangé, je n'en ai pas pris.

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Et voilà pour mes quelques heures de visite : c'est court pour faire plus. Il faudrait au moins une semaine compléte pour visiter Pékin ! Je ne désespère pas un jour de pourvoir y aller pour des vacances en famille !

Maintenant quelques adresses sympas près du Marché de la soie (là où tous les touristes vont pour faire leur achat ! c'est surtout un attrape-touriste où il ne faut pas hésiter à diviser le prix par 3) :

D'abord une "pâtisserie" chinoise : Siena sur Guanghua Xili.

Cela n'a rien à voir avec ce que l'on connait.

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En plus, cette patisserie avait l'avantage d'être ouverte jusqu'à fort tard, ce qui m'a permis de tester certains de leurs gâteaux après le boulot. Et je dirais que pour certains, ils étaient forts bons.

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Certains gâteaux sont constitués d'une sorte de pâte sablé fourrée à la confiture et parfois avec un jaune d'oeuf (c'est la Chine !), d'autres ont des pâtes type génoise aromatisée (notamment les roulets verts sur la photo sont au thé vert avec des haricots rouges et une crème au centre - ce sont mes préférés)

Voici un restaurant, où nous avions déjà été et qui permet de manger des steaks pour mes collègues qui se lassent vite de la cuisine chinoise. A vrai dire si j'en parle : c'est qu'il s'agit d'un restaurant français - danois !

Il s'agit du Bleu Marine : 5 Guanghua Xili, south of Mexican Wave, Chaoyang District (en face du Marché de la soie).

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J'ai de nouveau retrouvé mes vendeurs de rue avec cette fois-ci de très bon fourrés aux carottes, soja et pâte de riz.... Hummmm ! Franchement, il ne faut pas hésiter à goûter : c'est cuit donc pas de souci.

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Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

3 juin 2010

Kai no sakamushi et quelques images de Tokyo

J'ai craqué sur des coques chez mon poissonnier. Elles ne me faisaient pas de l'oeil, mais si elles en avaient eu un, cela aurait été le cas !

coques

Dès que je les ai vu j'ai pensé à une recette que j'adore, mais dont je laisse la préparation à mon mari qui la réussit si bien !

C'est recette issue du livre "Les grandes traditions culinaires - Japon" (éd Time life). Outre de présenter les éternels sushi, maki, onigiri..., présente des recettes plus originales, comme celles que j'ai pu goûter au Japon.

Elle est faite à partir de coques et de saké.

Pour ceux qui ne connaissent pas ou ne sont pas coutumiers du saké.

Le saké pour les japonnais est assimilable au vin pour les français, ou à la bière.
Il est fabriqué à partir de riz fermenté et d'eau.

En France, la légende veut que le saké soit un alcool fort.
En fait, on le confond souvent avec le "Mei Kwei Lu Chew" que l'on sert à la fin d'un repas dans les restaurants asiatiques, qui lui est un alcool chinois à base de sorgho aromatisé à la rose à 40% vol. Alors que le saké est plus au alentour de 15% vol.

Il existe une multitude de saké au Japon, certains peuvent se boire chaud d'autres pas.

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Barrils de saké offerts au temple de Hie jinjya Shrine - Tokyo.

Pour le saké, si on veut éviter d'acheter une grande bouteille : on arrive à trouver des cannettes en verre de saké dans les supermarchés asiatiques ou les épiceries japonnaises, qui font très bien l'affaire pour faire la cuisine.

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Pour ce qui est de la recette du jour : elle est délicate et parfumée, à mi-chemin entre l'entrée et la soupe.
Et malgrè le côté fort du gingembre, à notre grand étonnement, notre fille en a repris 2 fois !

Kai no sakamushi
Coques au saké et au gingembre

Kai_no_sakamushi

Ingrédients :

Pour 4 personnes

800 gr de coques
12 brins de ciboulette
un morceau de gingembre frais (gros comme une noix)
20 cl de saké
2 cuil à soupe de sauce soja (japonaise de préférence - elle n'a pas le même goût que la sauce soja chinoise. La japonaise est celle utilisée pour manger les sushis.

Faire tremper les coques dans de l'eau salée pendant au moins 3 heures,
afin d'éliminer tout le sable.
Puis laver les à grandes eaux.

Nota : si certaines sont ouvertes : n'hésitez pas à les jetter
comme pour tous les coquillages (comme les moules...) il faut qu'elles soient vivantes.

Laver la ciboulette et couper la en tronçons de 5 mm.

Peler le gingembre et le hacher finement.

Verser le saké dans un faitout,
et ajouter les coques.
Laisser cuire à feu modéré et à couvert pendant environ 5 minutes.
Dès que les coques sont ouvertes : c'est cuit.
Ajouter la ciboulette, le gingembre et la sauce soja.
Agiter le faitout dans tous les sens, mais ne remuer pas à la cuillère.
Eliminer les coques qui sont restées fermes,
et servir de suite dans des bols chauds.

On peut utiliser d'autres coquillages pour réaliser cette recette : palourdes, praires, vénus ou des moules.

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Une petite visite à Tokyo pour finir.
Je n'ai que peu de photos de Tokyo, j'y suis allée pour le travail, donc pas le temps de visiter !

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Entre modernité, avec ces passages cloutés impropables, mais organisés.

tokyo

Et ses traditions, souvent cachées.

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Mais toujours avec raffinement.

parchemin Kai_no_sakamushi

13 janvier 2010

Mignon de porc au gingembre et à l'ananas

ça y est, je me lance !

 

La cuisine : ça m'amuse ! C'est un moment de détente, de plaisir et de partage.

 

Après avoir visiter de superbes blogs et sites de cuisine, avoir recueillie des recettes, des astuces, des idées....

 

J'ai envie à mon tour de vous faire partager mes expériences, mes découvertes et mes envies. Et de recevoir les avis et idées de tous ceux d'entre vous qui le voudront.

 

Pour ce lancement, je vous propose une recette sucrée-salée, pleine de saveur.

 

Assez facile et rapide. (Même si je suis très descriptive !!)

 

Mignon de porc

au gingembre et à l'ananas

 

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On commence cette recette en principe, la veille, en préparant un vinaigre de fruit de la passion. A vrai dire, on peut le préparer quelques jours avant.

Mais, lorsque je n'ai pas le temps, je le fais rapidement quelques heures avant !

 

Vinaigre de fruit de la passion 

 

Ingrédients : 

 

1 dl de vinaigre blanc d'alcool

3 à 4 fruits de la passion

Ouvrir et prélever la pulpe des fruits de la passion. 

 

Mettre la pulpe et le vinaigre dans un petit récipient que l'on peut fermer

ou dans un verre couvert d'un film alimentaire.

 

Laisser mariner 1 nuit au frais. 

 

La 2ème étape est la préparation d'une sauce à l'ananas

 

Sauce à l'ananas

 

Ingrédients :

 

100 g de beurre
1 oignon
1
échalote

1 gousse d'ail
½ ananas mûr

2 c à café de miel

1 morceau de gingembre frais
½ c à café de piment ou de piment d'Espelette

1 pointe de curry

1 dl de bouillon de volaille

 

Eplucher et couper l'ananas en petites lamelles. 

 

Eplucher et couper le gingembre frais en toutes petites lamelles.

 

Hacher l'oignon, l'ail et l'échalote.

Faire fondre le beurre dans une casserole,

et y faire revenir l'oignon, l'ail et l'échalote.

 

Ajouter l'ananas, le miel, le gingembre, le piment,

le curry et le bouillon de volaille.

 

Laisser cuire à feu doux et à couvert pendant 10 mn.

 

Avant la 3ème étape, on va s'occuper du vinaigre de fruit de la passion fait la veille ou préalablement.

 

Passer le vinaigre de fruit de la passion, afin d'enlever les pépins. 

 

La 3ème étape et dernière étape est la préparation de la viande

 

Préparation du filet mignon 

 

Ingrédients :

1 beau filet mignon
1 c à soupe d'huile
2 c à soupe de sucre de canne 
1
c à café de miel
Coriandre fraîche

Couper le filet mignon en morceau de 2 cm d'épaisseur.

 

Dans une poêle, faire un caramel avec l'huile et le sucre de canne.
(Attention, à ne pas le brûler, il faut juste qu'il soit brun.) 

 

Y faire revenir les morceaux de filets (5 à 10 mn), et 

les retirer, pour les faire égoutter sur une grille.

 

Déglacer* la poêle avec le vinaigre de fruit de la passion,

et laisser réduire. 

(* Déglacer : c'est faire fondre le résidu de cuisson,

ici de la viande, avec un liquide, et faire légèrement réduire).

 

Ajouter le miel et arrêter la cuisson.

 

Remettre les morceaux de viande,

et laisser chauffer quelques minutes.

 

Mettre dans un plat de présentation les morceaux de viande,

couvrir de la sauce de la poêle.

 

Entourer de la sauce à l'ananas. 

 

Option décoration : Parsemer de feuilles de coriandre fraîche.

 

Servir chaud avec du riz blanc.

 

Bon appétit !

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