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Macaronette et cie
28 février 2015

Yōkan (羊羹) et Kintsuba (きんつば)

Me voici de nouveau en Asie, pour une sympathique pâtisserie japonaise : le kintsuba (きんつば), qui dérive d'une autre pâtisserie japonaise traditionnelle que j'aime beaucoup : le Yōkan (羊羹).

Mais commençons par le début, car pour faire le kintsuba, il faut d'abord préparer du Yōkan (羊羹)

Si vous aimez les azuki, ces petits haricots rouges que l'on prépare souvent sous forme de purée sucrée appelée tsubu-an (粒餡) et ayant un goût et une texture proche de la crème de marron, vous aimerez le yōkan (羊羹), et sans aucun doute le kintsuba (きんつば).

 

Le yōkan (羊羹) est une pâte à base de purée sucrée d'azuki que l'on va gélifier à l'agar agar. C'est un peu la pâte de fruit façon japonaise, mais beaucoup moins sucrée.
Généralement à base de purée d'azuki, on parle alors de yōkan rouge, le yōkan peut aussi se préparer à base de haricots blancs. Cette base de pâte gélifiée d'azuki peut ensuite être agrémentée de marrons, ou parfumé au thé matcha, au marron, au kaki... On trouve aussi du yōkan à base de patate douce. Bref, une multitude de variantes existent.

Cette petite douceur japonaise ou wagashi (和菓子) nom donné aux pâtisseries traditionnelles japonaises, trouve sont origine en Chine, puisque ce sont des moines bouddhistes chinois qui ont introduit cette douceur au Japon au XIIème siècle. En Chine, il s'agit du xiǎodòu yánggēng (小豆羊羹 - d'où les mêmes idéogrammes/kanji dans les 2 langues). Vous trouverez une excellente recette de la version chinoise sur le blog Recettes d'une Chinoise de Margot-Zhang (un blog de vraie cuisine chinoise dont comme vous le savez je suis totalement fan).

Depuis le XIIème siècle, à l'époque Kamakura, époque où a été institué la collation entre les repas, on déguste le yōkan à l'heure du thé.

Généralement les yōkan que l'on trouve dans le commerce sont très gélifiés et plus translucides. Maison, ils sont moins gélifiés, plus riche en purée d'azuki, et c'est bien meilleur en général, même en utilisant de la purée d'azuki toute faite. De plus, comme toutes les pâtisseries japonaises, c'est peu sucré.

Vous pouvez faire le yōkan à partir des azukis secs, mais là j'ai préféré la facilité avec du tsubu-an déjà prêt que l'on trouve dans les supermarchés asiatiques ou les épiceries japonaises (ou sur le net).
      

Yōkan (羊羹)
        

pour 9 pièces

Ingrédients

600 g de pâte d'azuki sucrée ("tsubu-an" - 粒餡) - inutile de rajouter du sucre sauf si vous aimez lorsque c'est très sucré.
4 g de poudre d'agar-agar
150 ml d'eau

Dans une casserole porter à ébullition 150 ml d'eau et l'agar agar en remuant continuellement.
Lorsque cela commence à bouillir, baisser le feu et laisser cuire 2 minutes en mélangeant.

Passer la pâte d'azuki quelques secondes au micro-onde, et ajouter y la préparation à l'agar agar
bien mélanger.
Faire cuire 5 minutes au micro-onde, en arrêtant et mélangeant la préparation toutes les minutes.

Verser dans un cadre de pâtisserie type cercle à tarte (ici carré), filmer et laisser prendre au réfrigérateur.

 

Couper selon la forme que vous souhaitez c'est prêt à déguster avec un bon thé.
A noter la pâte de yōkan peut être moulée si vous préférez ou n'avez pas de cadre.

Se conserve 7 jours au réfrigérateur.

  

          
A partir de cette base de yōkan, on va pouvoir passer à la fabrication, d'un wagashi que j'aime encore plus que le yōkan : le kintsuba (きんつば).

Le kintsuba fait aussi partie des wagashi, soit des pâtisseries japonaises traditionnelles. Il s'agit d'une base de yōkan (羊羹) réalisée comme dans la recette ci-dessus, que l'on entoure d'une pâte à base de farine de riz gluant et de farine.
Je crois que c'est l'ajout de cette pâte autour du yōkan qui fait que je préfére cette version. D'autant plus qu'il est possible de parfumer la pâte d'enrobage au thé matcha qui donne un vrai plus en se mariant parfaitement bien avec la pate d'azuki.

Comme pour le yōkan, il existe des variantes de kintsuba à base de pâte de patate douce, et des variantes moins classiques comme à l'edamame... ou plus personnelle telle que celle au kabocha. En automne, on ajoute des marrons confits dans le yōkan (la pâtisserie japonaise suit généralement la saisonnalité des produits).

La recette que j'ai choisi est celle d'une japonaise du nom de Yukirinrin trouvée sur le site de cuisine japonais "Cookpad", qui donnent quelques unes de ses recettes en anglais :o). Je vous mets une petite vidéo ici qui montre la dernière phase de fabrication.
Cette recette est assez proche de celle que l'on trouve dans la bible en matière de cuisine japonaise : "Le livre de la vraie cuisine japonaise" (éd. Chêne).

On peut acheter des kintsuba enveloppés, et donc les manger refroidis, et les garder quelques jours, mais je vous avoue que c'est bien meilleur mangé frais, et même encore légèrement tiéde.

A noter : apparemment, le terme de kintsuba est aussi utilisé dans certaine région du Japon pour désigner une autre pâtisserie japonaise, le célébre Ōban-yaki (大判焼き) ou Imagawayaki (今川焼き), dont le célébre chef pâtissier Sadaharu Aoki nous délecte chaque année au Salon du Chocolat avec sa version Macaronyaki (fait uniquement pendant le salon :o(( - il va encore falloir attendre !).
Et pour la petite histoire, mais là je n'ai pas la recette... alors j'improviserais dans un prochain billet parce que cela me donne très très envie, il existe un site appelé kintsuba d'une pâtisserie japonaise, qui fait une version type pancake, à aller visiter rien que pour les photos de fabrication qui sont magnifiques.

Mais le terme est surtout principalement utilisé pour la version classique. Alors place aux kintsuba classiques, en 2 versions selon les goûts : version nature et version thé matcha (mes préférés, il faut bien le dire).         
         

Kintsuba (きんつば)
      

pour 9 pièces

Ingrédients

yōkan selon la recette ci-dessus

20 g de farine de riz gluant ("shiratamako" 白玉粉)
100 ml d'eau
50 g de farine
1 c. à soupe de sucre
1 c. à soupe d'huile neutre (type arachide)


en version thé matcha : il suffit d'ajouter une c. à café de thé matcha dans la pâte de riz gluant et farine

Préparer le yōkan comme expliqué ci-dessus.
Couper le Yōkan une fois pris au réfrigérateur en 9 morceaux égaux.

Préparation de la pâte d'enrobage :

Mélanger la farine de riz gluant avec 100 ml d'eau.
Ajouter la farine et le sucre, mélanger de nouveau, puis ajouter l'huile et mélanger.

Laisser reposer la pâte 20 minutes (astuce de la recette du chef Wataru Kawahara pour avoir une croûte fine)

Faire chauffer une poêle anti-adhéssive à feu moyen légèrement huilée.
Tremper un côté d'un carré de yōkan dans la pâte et déposer sur la poêle pour faire cuire cette face.

   

Procéder de la même manière avec les 5 autres faces.

C'est prêt.
Cela peut se déguster tiéde avec un bon thé ou froid... avec un bon thé aussi ;o)

 

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Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

 

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14 février 2015

Génoise citron - pavot

Faut-il vraiment la Saint Valentin, pour se faire un petit plaisir à 2 ? Je vais être un peu à contre-courant sur ce coup là parce que nous n'avons rien fait de spécial pour la Saint Valentin, trop occupés à préparer l'anniversaire d'une de nos lutines ;o)

Cependant un excédent de pâte à gâteau, une bonne bouteille de champagne de vignerons... et le tour est joué pour passer un petit moment de repos sympa après le repas.

En fait, c'était surtout l'occasion de découvrir grâce aux Champagnes de Vignerons, que je remercie de leur gentillesse, une petite sélection de champagne : un Brut Rosé de Bauchet père et fils et Grand cru de Paul Clouet.

Vous l'aurez deviné avec le ralentissement de mon blog... je manque de temps pour me mettre derrière les fourneaux ces temps-ci. Alors pour une petite pause sympa à 2, je nous suis fait un petit gâteau tout simple, sans chichi, mais du goût et du moelleux. Un gâteau à partager rien qu'à deux :o)

Ce gâteau n'est autre que le gâteau au citron et pavot de ma copine Annabelle, qu'elle a gentiment partagé sur son blog "Gâteaux à croquer".  Citron - pavot : rien que ces 2 ingrédients et je craque !

Pour ceux qui étaient au salon du blog, c'est la recette qu'elle avait utilisé pour son gâteau décoré au couleur du Salon du Blog de Soisson. Et oui sous les gâteaux décorés, il y a parfois de très bonne recette. A faire avec ou sans décoration.
        

 Génoise citron - pavot
              

Pour un petit moule à kougloff

Ingrédients :

150 g de farine
125 g de sucre
1/4 sachet de levure
60 ml d’huile neutre type colza ou arachide (bien évidemment ça marche aussi avec de l'huile d'olive pour parfumer)
60 ml de lait
2 œufs moyens
le jus d’1/2 citron (ici du citron de Sicile bio)
le zeste d'un 1/2 citron (non traité ou mieux bio)
1 c. à café de graines de pavot

Préchauffer le four à 160°C

Monter les oeufs avec le sucre jusqu’à ce que la préparation double de volume et soit bien crémeuse.

Ajouter petit à petit et délicatement : la farine avec la levure tamisée, puis l’huile et le lait
puis enfin le jus du demi citron, le zeste et le pavot.

Verser dans un moule graissé et fariné ou un cercle de pâtisserie.
Faire cuire environ 40 minutes.

Démouler et laisser totalement refroidir.
A la dégustation saupoudrer éventuellement de sucre glace.

 

Ici, le champagne rosé BAUCHET

Attention l'abus d'alcool est dangereux pour la santé.

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1 février 2015

Pankēki (パンケーキ) et Hottokēki (ホットケーキ) : les pancakes japonais

Il y a quelques jours, je suis tombée sur un article de Mamina sur les pancakes japonais ("ou pas !" comme elle le dit si bien, car il n'y a pas de lait ribot dans les pancakes japonais, mais parfois on trouve de la crème ou du yaourt dans certaines recettes)... Bref, il n'en fallait pas moins pour me lancer dans la recherche d'une bonne recette.

Quelques questions plus tard auprès de nos connections japonaises (merci au collègue de mon mari et à mes collègues japonaises)... Et après nous avoir expliqué que c'était compliqué de parler de pancake en tant que tel... Je me suis retrouvée avec 2 noms japonais (de quoi étoffer mon japonais) : pankēki (パンケーキ) et hottokēki (ホットケーキ).

Mais qu'est-ce donc ?

Vous l'aurez compris au Japon, il existe plusieurs façons de faire les pancakes. L'une proche de ceux que nous connaissons : les pankēki (パンケーキ) et une version très différente qu'on trouve sous le nom de hot cake : les hottokēki (ホットケーキ).
Enfin, ou vice versa ! Car lors de mes recherches sur les sites japonais, les 2 noms sont souvent utilisés indistinctement. Donc pankēki (パンケーキ) et hottokēki (ホットケーキ) même combat en japonais :o)
Par contre ici, je ferais la distinction entre les 2 noms, comme quand on m'a expliqué la différence, ce qui permettra plus facilement de retrouver les recettes.

Quoi qu'il en soit, dans les 2 cas, ce sont des "pancakes" épais, voir très épais puisqu'ils peuvent atteindre 4 cm de haut. Leur pâte a une texture de génoise, ce qui les rend assez différents des pancakes que nous connaissons qui sont en réalité la version américaine.

Mais revenons à nos pancakes japonais.

Que ce soit, les pankēki (パンケーキ) ou les hottokēki (ホットケーキ), ils se mangent de la même façon, avec un dé de beurre et du sirop... Bien évidemment après on y met ce que l'on souhaite : chantilly, chocolat, fruits, crème pâtissière....
            

Les pancakes japonais
      

1ère recette : Pankēki (パンケーキ)

Je vais commencer par la recette des pankēki (パンケーキ) (enfin hottokēki (ホットケーキ)), qui sont plus proche des pancakes que nous connaissons, même si plus épais.
On peut les faire cuire comme nos pancakes, et là il sera difficile de les avoir épais, ou utiliser des cercles huilés afin de les avoir bien épais.

Le souci des sites japonais, enfin ceux sur lesquels je suis allée (j'ai regardé des dizaines et dizaines de recettes ! Pour arriver à trouver a peu près une similitude entre différentes recettes), c'est que bien souvent, il faut utiliser de la farine toute prête :o( !

 

On trouve de ses sachets dans les superettes japonaises. Par contre c'est assez cher !

Alors autant vous donner une recette simple et faisable avec des ingrédients que l'on trouve facilement à la maison ;o). Pour cela, j'ai fait un mix entre 2 recettes l'une trouvée sur le site en anglais de La fuji mama et la 2ème sur un site japonais Cookpad.
            

Pankēki (パンケーキ)
       

Pour 8 - 10 pankēki

Ingrédients

2 oeufs
200 ml de lait entier
1 c. à café d'extrait de vanille
40 g de beurre fondu
200 g de farine
8 g de levure chimique
40 g de sucre

Dans un récipient, fouetter ensemble les oeufs, le lait, l'extrait de vanille et le beurre, jusqu'à ce que cela mousse.

Ajouter la farine, la levure et le sucre, et bien mélanger.

Laisser reposer 15 minutes.

Faire chauffer une poêle ou mieux une billig, à basse température.
Si vous souhaitez des pankēki épais, utiliser des cercles à tartelettes bien huilés.

 

Déposer une louche de pâte sur la poêle ou billing (ou dans les cercles posées sur la poêle / billig)
Laisser cuire jusqu'à ce que la surface soit cuite.
Retourner quelques minutes juste pour marquer l'autre face.

Servir avec du beurre et du sirop d'érable.

  


          

2ème recette : Hottokēki (ホットケーキ)

Contrairement aux pankēki (パンケーキ) qui sont vraiment très proches des pancakes que nous connaissons, les hottokēki sont d'une génoise cuite à poil et à vapeur... euh pardon à la poêle et à la vapeur ;o)

Généralement ils sont cuits dans des moules de 4 cm de haut. Dans les vidéos ou sites japonais que j'ai visité, il semble que l'emballage d'une brique de lait soit la façon la plus commune de les faire cuire à la maison. Mais on trouve aussi des formes achetables dans le commerce.
Ici, j'ai juste utilisé mes cercles à pâtisserie chemisés avec du papier cuisson.

Comme les pankēki, les hottokēki se mangent traditionnellement avec un dé de beurre et du sirop... Après, il existe des variantes (chantilly, chocolat, fruits, crème pâtissière....) et libre là aussi à vous de les accommoder selon votre envie.

Comme souvent c'est assez compliqué de trouver une recette japonaise sans sachet tout prêt...  Mais quand on cherche, on trouve toujours. La recette qui va suivre est celle de la vidéo de Cook Kafemaru.
C'est une recette légèrement différente de la 1ère puisque là le blanc et battu en neige et la pâte contient du yaourt. De même la méthode de cuisson change puisque l'on va cuire à couvert.
Cette recette est aussi utilisée pour faire une gâteau "génoise" à la poêle.

Après test, j'aime bien les 2 recettes. Les textures sont proches, mais le résultat quelque peu différent malgré tout.
         

Hottokēki (ホットケーキ)
      

Pour 2 pancakes de 4 cm de haut et 8 cm de diamétre

Ingrédients

1 oeuf
20 g de sucre glace
60 g de lait entier
20 g de yaourt nature
10 g de beurre fondu
75 g de farine
5 g de levure chimique
1 pincée de fécule de pomme de terre

Séparer le blanc du jaune.

Blanchir le jaune avec le sucre glace.
Ajouter le lait entier, le yaourt et le beurre fondu et bien mélanger.

Ajouter ensuite la farine et la levure tamisée.

Monter le blanc en neige bien ferme et serrer avec la pincée de fécule de pomme de terre.Incorporer le blanc en neige dans la pâte délicatement.

Dans des cercles à pâtisserie chemiser de papier cuisson et possés dans le fond du poêle pouvant être couverte,
répartir la pâte.

 

Couvrir et laisser cuire à feu très doux environ 10-15 minutes.

 

Dès que la surface est cuite, démouler et retourner pour marquer l'autre face.

Servir avec du beurre et du sirop d'érable.

 

Pour finir si vous étes à Tokyo et que vous cherchez de bonnes adresses, il y a cet article d'Amelie Marie in Tokyo. Pour le moment, je n'ai pas été à ces adresses, mais je les garde précieusement pour mon voyage d'avril :o)

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28 janvier 2015

Crêpes à la farine de châtaigne

Et pourquoi ne pas faire des crêpes ?

C'est vraiment ça en plus c'est bientôt la Chandeleur me direz-vous... Oui, mais les crêpes c'est bon tout le temps :o)  Rien de meilleur que de ressortir les vieilles recettes de famille, comme les crèpes de la Tante Marinette, qui me font dire que mon blog à bien changer depuis toutes ces années... je n'ai même pas pris le temps d'en fêter les 5 ans !

Cette année, après les crêpes à la farine de riz de l'année dernière qui m'avaient peu convaincu (peut-être la recette ?), sur la base de ma bonne vieille recette des crêpes de la Tante Marinette, j'ai eu envie de tester les crêpes à la farine de châtaigne.

J'aime beaucoup la châtaigne (ou les marrons), alors pourquoi pas tester la farine de châtaigne. Bien évidemment ici l'histoire n'est pas de faire une recette sans gluten (nous avons la chance de ne pas être intolérant au gluten, et il n'est pas question pour nous de suivre la mode actuelle de la cuisine sans gluten, vous trouverez pour cela des sites dédiés bien mieux documentés et capables de fournir des recettes sans gluten).

La farine de châtaigne est élaborée à partir de la chair de châtaignes, qui ont été séchées, puis décortiquées (retrait du péricarpe et du tan), puis passer au four avant de les moudre pour obtenir une farine très fine.
Elle est légèrement beige et à l'odeur caractéristique de la châtaigne crue.

C'est une farine qui ne contient pas de gluten, ce qui fait que la pâte 100 % à la farine de châtaigne n'aura pas autant d'élasticité que la farine de froment. En conséquence, en général, on ne met que 30 % de farine de châtaigne dans les recettes.
On la trouve généralement au rayon bio ou dans les magasins bio.

Ici, j'en ai mis beaucoup plus pour réellement avoir un parfum, qui reste malgré tout assez discret, mais très agréable. Il faut dire que l'on peut avec les crêpes se permettre moins de gluten, ce n'est pas comme si je faisais une pâte feuilletée ;o).

Les crêpes au résultat sont joliment colorées, elles sont brun - marron clair.

Une version de crêpes qui changent. A refaire.
       

Crêpes
      

à la farine de châtaigne

    

Pour une dizaine de crêpes

Ingrédients

75 g de farine de froment (T45 ou T55)
150 g de farine de châtaigne
25 g de sucre (voir plus si vous aimez les crêpes bien sucrées)
1 pincée de sel
1/2 c. à café d'extrait de vanille
2 oeufs
500 ml de lait entier (ou mieux si vous souhaitez des crêpes plus légères remplacer 125 ml sur les 500 ml de lait par de la bière)
Optionnel : 100 ml de lait avant la cuisson
30 g de beurre fondu

 Mettre la farine de froment et de châtaigne dans un saladier avec le sucre et le sel.
Ajouter les oeufs et l'extrait de vanille, et commencer à mélanger au fouet.

Ajouter petit à petit les 500 ml de lait (ou le lait et la bière) en mélangeant bien.
Ajouter ensuite le beurre fondu et bien mélanger.

Laisser reposer 1 heure minimum.
Au bout d'une heure, si vous trouvez la pâte trop épaisse ajouter les 100 ml de lait/bière supplémentaire (ou moins).

Confectionner les crêpes à la poêle ou à la billig (comme je vous l'avez montré ici)

A déguster telles que ou avec de la confiture, ou de la crème de marrons ;o)

 

 

Et comme toujours à la maison, pour une bonne confiture, je les prends chez l'ami Stéphan. Ici sa confiture de cassis, qui va merveilleusement bien avec le parfum du marron.
Elle est acide juste ce qu'il faut, sucré en parfait équilibre pour laisser tout le parfum du fruit.

 

Les confitures de Sandrine et Stéphan

Bon le souci, c'est que mes lutines ont fini le pot !!!

Nota : ici pas de sponsorisation, juste un petit coup de pousse pour un ami artisan confiturier qui le mérite.

Et bien sûr pour finir le petit dessin de la semaine :o).
Cette fois, un dessin de Fabb sur des propos qui m'a outrée ! Dès fois il y en a qui ferait mieux de refléchir avant de parler.

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26 janvier 2015

Gâteau au champagne

Fin d'année dernière j'avais participé au concours des Champagnes des vignerons, ce qui m'avait permis de goûter de très intéressants champagnes, et ce même si ce n'est pas ma boisson préférée.

Lors de la dégustation des champagnes sélectionnés, nous avions 3 bouteilles ouvertes... Bien évidemment, il n'était pas question de boire les 3 dans la soirée avec mon mari.
Et oui, certains adorent le champagne, mais quand on ne court pas après quoi faire ? De plus, cela reste une boisson à consommer avec modération.

Même si je n'en suis pas totalement fan, de là à jeter du champagne dans l'évier... Tout de même, cela me faisait mal au coeur.

Alors je me suis souvenue d'une soirée où nous avions testé un gâteau au champagne... et d'une recette trouvée sur le net. Quelques recherches plus tard, je retrouve la recette de gâteau au champagne de Catherine (Pistaches and Co), qui avait été réalisée par Marina. Parfait.

L'avantage ici est que si vous n'étes pas trop buveur de champagne comme nous, elle permet de ne pas gâcher un reste de bouteille ouverte pour une soirée, et ce même si votre reste de champagne est un peu dégazé, elle fonctionne très bien aussi. L'intérêt de ce gâteau est plus le parfum que donne le champagne que l'effet quelconque que le champagne pourrait avoir sur la texture de la pâte.

Comme la quantité me paraissait importante lorsque je l'ai fait la 1ère fois, j'ai prélevé un peu de pâte avant d'y ajouter les blancs en neige afin de faire un gâteau test plus petit. Et bien j'hésite... car les 2 versions sont excellentes.

Avec les blancs en neige : la texture est plus aérienne, vous vous en doutez, et donne une texture proche d'une génoise ferme ou d'un gâteau de savoie.
Sans les blancs : la texture ressemble à celle d'un cake.

Cette recette est donc aussi un bon moyen aussi d'utiliser des jaunes que vous auriez de trop... et si vous n'avez pas de champagne, remplacez le par un vin blanc bien parfumé mais pas trop sucré (type Chablis, Sancerre...). Et oui, le champagne reste un vin :o)

Comme quoi avec une recette... on peut s'ouvrir des horizons. En tout cas, maintenant je sais quoi faire de mes restes de champagnes.
           

Gâteau au champagne
     

Ingrédients

4 oeufs moyens
200 g de sucre
1 c. à café d'extrait de vanille
150 g d'huile neutre (type colza, tournesol...)
170 g de champagne
300 g de farine
1 c. à soupe de levure chimique
Option : sucre glace pour la décoration.

Séparer les blancs des jaunes.

Blanchir les jaunes avec le sucre et l'extrait de vanille.
Ajouter l'huile et le champagne, et bien mélanger.

Ajouter ensuite la farine et la levure chimique.
(Mettre à cuire à cette étape si vous souhaitez une texture de cake, sinon continuer)

Monter les blancs en neige ferme, et incorporer à la pâte délicatement.

Beurrer et fariner un moule, verser la pâte dedans.
Et enfourner pour 30 à 40 minutes suivant votre four.

Démouler et laisser refroidir.
Éventuellement saupoudrer de sucre glace.

   

et la version sans blancs en neige

 

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17 janvier 2015

Mousse au caramel mou et gelée de caramel

Noël est passé et bien évidemment j'ai eu du Père Noël de très beaux livres de cuisine... dont le magnifique livre "Caramel" de Christophe Adams (éd de la Martinière). Rien qu'au titre vous vous en doutez, cet ouvrage est dédié au caramel.

Visuellement c'est un plaisir des yeux, comme grand nombre de livres de cuisine, mais restait à savoir si les recettes étaient bonnes.

Allez comme c'est moi qui est mis le nom de l'ouvrage sur ma liste au Père Noël, j'avoue que j'avais peu de doute. Il faut dire que j'ai quasi tous les livres de Christophe Adams, et je n'ai jamais été déçue, contrairement à d'autres grands noms de la pâtisserie dont je doute de la réalité et véracité des recettes.

Tout nouveau livre de cuisine ou de pâtisserie doit s'étrenner. Pour l'occasion, bon nombre de recettes m'ont fait craquer, mais il fallait bien en choisir une.

Pour cette 1ère, qui ne sera vraiment pas la dernière, je voulais une recette simple, alors une mousse au caramel, ça n'est pas si difficile.

Sauf que là, je vous l'avoue elle est un peu plus technique d'une simple mousse au caramel à base de crème anglaise. Quoique au final c'est peut-être plus simple car la crème anglaise est remplacée par un appareil à bombe. Mais franchement le jeu en vaut plus que la chandelle, car cette mousse est une tuerie !

Bien évidemment qui dit livre sur le caramel, dit faire le caramel soi-même, ce qui donne bien plus de parfum que si vous y mettiez un caramel tout fait... Leçon apprise et retenue auprès de Christophe Adams lui-même, il y a quelques années, sur comme améliorer la crème choco-caramel de mes éclairs. Et moi, je suis avide d'apprendre.

La gelée de caramel est très sympa visuellement. Même si elle a plu à mes filles, je vous avoue que je suis moins convaincue par la gelée.

Une recette de mousse qui nous a conquis, sans grand mal.
  

Mousse au caramel mou
     

et gelée de caramel
       

Pour 5 verrines

Mousse au caramel mou

Ingrédients

1 feuille de gélatine
55 g de sucre
36 g de glucose
90 g de crème liquide entière
25 g de beurre salé
37 g de jaune d'oeufs
37 g de sirop 30°C baumé (16 g d'eau / 20 g de sucre porté à ébullition)
180 g de crème liquide entière (si possible 35 % MG)

Faire ramollir la feuille de gélatine dans de l'eau froide.

Faire un caramel brun avec le sucre et le glucose.
Déglacer avec la crème liquide, et faire cuire à 107°C, puis laisser tiédir à 60°C.
Ajouter la gélatine essorée de son eau et le beurre.
Réserver.

Faire chauffer le sirop 30°C baumé.
Dans un récipient fouetter les jaunes et verser le sirop sur les jaunes tout en fouettant.
Monter l'appareil à bombe en fouettant les jaunes et le sirop jusqu'à refroidissement.

Incorporer délicatement l'appareil à bombe au caramel.

Monter les 180 g de crème liquide presqu'en chantilly, et l'incorporer dans le 1er mélange.
Répartir dans 5 verrines.
Réserver au réfrigérateur.

Gelée de caramel

Ingrédients

2 1/2 feuilles de gélatine
160 g d'eau
25 g de sucre

Faire ramollir la feuille de gélatine dans de l'eau froide.

Faire tiédir l'eau et parallèlement faire un caramel brun avec le sucre.Décuire le caramel avec l'eau tiéde.
Hors du feu incorporer la gélatine essorée.

Verser dans un récipient et laisser prendre au réfrigérateur.

Avant de servir couper la gelée grossièrement et déposer de la gelée sur la mousse.

 

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12 janvier 2015

Galette des rois crème d'amande au caramel et pommes ou la galette des rois bretonne ;o)

Voici que je reprends la plume... ou plutôt le clavier. Ce billet aurait dû être publié le 7 janvier dernier, mais je ne pouvais pas.

Je vous avoue que ces événements m’ont profondément affectée.

Je suis profondément attachée aux valeurs de notre République, de notre démocratie, de notre liberté d’opinion, de pensée et d’expression, qui me permettent notamment d’écrire ici ou sur les réseaux sociaux, ce que je souhaite sans censure, sauf celles édictées démocratiquement et légalement par la loi, et non par les barbares sans foi ni loi.

Je m'interroge sur notre société, où régne tant d'intolérance, d'obscurantisme, d'extrêmes, de communautarismes... où des idées et discours d'un autre temps progressent. Où plus personne ne comprend que nous avons la chance de vivre dans un pays où nous avons un vrai droit de vote démocratique, où nous avons de grandes libertés (pensées, expressions, opinions...)... alors que d'autres de par le monde n'ont pas cette chance.

Aurions-nous fait "un pas en avant", et serions-nous en train de faire "deux pas en arrière" pour reprendre la formule de Lénine ? Est-ce le prix pour ancrer le réellement progrès de notre société ?

En reprennant le clavier, je m'interroge comme beaucoup sur la suite à donner à tout cela, à la façon de faire que ces événements qui nous ont rassemblé autour d’une même cause (même si les sales gosses de Charlie Hebdo nous auraient peut-être renvoyé dans nos buts face à la récupération politique, idéologique de leurs dessins que je déplore, n'oublions pas que ce ne sont pas les seules victimes de cette abomination), ne s’arrête pas avec la fin de la période de deuil national, des actualités ou des discussions sur les réseaux.

Comment revenir au quotidien car la vie continue, et elle le doit, sans pour autant lâcher le morceau.

J’ai honte aussi car j’aurais dû prendre le crayon (le clavier) plutôt, dès qu’en grandissant j’ai compris ce qu’étaient les attentats, attaques, assassinats de journalistes, dessinateurs, philosophes, hommes/femmes politiques, hommes/femmes du quotidien… sous le coup de quelques barbares ou idéologies.

Il faut bien dire que c'est plus confortable d'être derrière son clavier et ses fourneaux !

Je n'ai pas de réponse à ce jour.

J'aimerais juste que la nature humaine ne reprenne pas totalement le dessus chez moi, pour ne pas juste me recaler sur mon confortable quotidien... J'aimerais trouver le moyen à mon niveau d'éviter ces "deux pas en arrière" pour donner un meilleur avenir à mes enfants loin de la peur et de l'obscurantisme politique, religieux ou idéologique.

J'aimerais que l'esprit du dimanche 11 janvier perdure toujours.

Crédit photo : inconnu

Voilà maintenant, c'est sur cette interrogation et non réponse, que mon blog reprend. Voici le billet que je voulais publier la semaine dernière.

 

Oui je sais dans mon dernier billet sur la Rosca de Reyes mexicaine, je vous racontais que je ne voulais pas faire de galette atypique cette année... mais quand un challenge se présente... Je saute dessus.

En fait, le challenge est venue lorsque je me suis mise à refeuilleter le livre d'Eric Jubin sur le blé noir, et que j'ai voulu tester sa pâte feuilletée au sarrasin. Une pâte feuilletée au sarrasin, mais quelle idée ?

En effet, c'est étonnant de pouvoir faire une pâte feuilletée avec de la farine de sarrasin, sans y ajouter un substitut du gluten !

La farine de sarrasin est une farine sans gluten comme vous l'aurez compris, et donc sans élasticité, ce qui la rend généralement assez difficile à travailler. Hors pour la pâte feuilletée, il y a besoin à minima d'un peu d'élasticité pour assurer le feuilletage. Cette élasticité va éviter que la pâte n'éclate lorsque le beurre libérant son eau sous forme de vapeur à la cuisson soulévera les feuilles.

Attention, je tiens à vous préciser de suite, que cette expérience n'est en rien liée chez moi à la volonté d'obtenir une recette sans gluten ! Je laisse cela aux blogs spécialites du « sans gluten ». Personnellement je ne suis pas une spécialite des allergies et intolérances alimentaires, et suis bien incapable de vous répondre à ce sujet. Je serais bien irresponsable de le faire sans maîtriser le sujet, sauf à vouloir faire mon intéressante !

L'expérience est plus ici liée à ma curiosité au regard de ce que j'ai appris lors de ma formation CAP Pâtissier ;o) De plus, j'adore le goût très prononcé du sarrasin.

En pleine réalisation de pâte feuilletée classique pour les galettes traditionnelles, un peu plus un peu moins... il fallait que j'essaie. D'autant que pendant mes essais, j'ai eu l'idée d'une garniture bretonnante :o)

Dans le préambule de la recette, Eric Jubin indique que l'on peut faire cette pâte feuilletée uniquement avec de la farine de sarrasin, afin d'avoir une pâte feuilletée sans gluten... mais il précise aussi que cela devient une pâte très délicate à travailler, et qu'il faut en maîtriser la technique.

Mon 1er essai a été de suivre la recette à la lettre : la pâte n'a pas développée. Cela ressemblait plus à une pâte brisée.... C'est sûr je ne m'attendais pas à un feuilletage comme la recette traditionnelle, mais tout de même un peu de feuilletage.

A ce stade, je confirmais donc que c'était technique ! J'ai beau savoir faire la pâte feuilletée avec différentes recettes... avec la farine de sarrasin, ça devient une pâte assez difficile à réaliser.

Cependant, ma garniture étant trouvée... Je ne voulais pas m'avouer vaincue ! J'ai refais un essai avec la recette d'Eric Jubin... si lui y arrive pourquoi pas moi ! Je fais tellement de pâte feuilletée classique (inversée ou pas)...

Le 2ème essai avec la même recette a été aussi décevant ! Grrrrrrrrrrr :o((

 

J'ai dû saupoudrer de sucre glace le dessus ayant craqué !!

Je vous avoue que j'étais heureuse en parallèle d'avoir des galettes classiques bien feuilletées pour ne pas désespérer ! J'ai encore la technique ouf ! Mais comment faire ?

Je me suis retournée vers les pro... qui après quelques bonnes blagues comme quoi c'est possible de faire des galettes à la farine de sarrasin, reste à savoir ce que l'on entend par galettes ;o))), m'ont confirmé ce que je pensais.
Pendant ce temps, je continuais mes essais... tout en échangeant sur la théorie pâtissière des farines avec et sans gluten. D'ailleurs j'en profite pour leur transmettre ici mes remerciements : Milles mercis :o)

Au final, j'ai réussi à vaincre la pâte feuilletée au sarrasin.

Oh pas au point de faire une pâte feuilletée 100 % sarrasin, ce sera pour d'autres essais. Mais à minima de quoi avoir une pâte feuilletée au goût de sarrasin, qui m'a permis de faire ma galette de roi bretonnante :o)

Mais pour cela, j'ai repris une des recettes de pâte feuilletée classique en jouant sur les proportions de farine de sarrasin.

A ce stade de mes essais (détrempes à 40 %, 30 % et 20% de sarrasin sur la quantité de farine de froment initiale), au-delà de 20 % de farine de sarrasin, la pâte feuilletée est vraiment trop fragile.
Je pense qu'au-delà de 20 %, il est nécessaire d'ajouter un substitut pour compenser le peu de gluten (type gomme guar, gomme xanthane, agar-agar...)... mais là ce sera pour d'autres essais.

Voici donc ma galette des rois sarrasin et garniture bretonnante :o))
        

Galette des rois au sarrasin
 

crème d'amande au caramel beurre salé
     
et pommes
   

Pâte feuilletée au sarrasin

Ingrédients

200 gr de farine de froment
50 g de farine de sarrasin
5 gr sel
125 gr d'eau
+
175 gr de beurre sec ou beurre de tourage

Préparer d'abord la détrempe en mélangeant ensemble : la farine de froment, la farine de sarrasin, le sel, l'eau froide.

Envelopper d'un torchon propre humidifié ou d'un film et réserver au réfrigérateur pendant 1 heure minimum.

Préparer le beurre de tourage ou sec :
le mettre dans un film alimentaire ou coincé dans du papier cuisson
et l'attendrir afin de lui donner la forme d'un carré d'1 cm d'épaisseur.
Votre beurre doit être maniable, mais pas ramolli.

Sortir la détrempe et la mettre en forme de croix avec une surépaisseur au milieu.
Envelopper le beurre de tourage.

Et faire des tours... pour cela je vous renvoie à mon pas-à-pas en image.

Crème d'amande au caramel beurre salé et pommes

Ingrédients

100 g sucre
80 g crème liquide
40 g beurre salé
½ c. à café de fleur de sel

60 g de poudre d'amande
35 g de beurre doux
40 g de sucre
1 oeuf moyen
10 g de maïzena

3 pommes type reinettes clochard ou Belchard, ou Golden

Faire un caramel brun avec le sucre
(pour cela faire fondre le sucre à sec dans une poêle ou casserole et laisser brunir sans brûler)
Dès que la couleur est celle du caramel, déglacer avec la crème liquide, et faire cuire quelques minutes
Ajouter le beurre salé et la fleur de sel.
Réserver.

Travailler le beurre doux pommade.
Mélanger le beurre avec le sucre et incorporer l' oeuf.
Ajouter la poudre d'amandes et la maïzena, et bien mélanger.
Ajouter 5 c. à soupe du caramel.

Eplucher les pommes, les vider et les couper en tranches.
Les faire cuire à sec à la poêle, juste pour les attendrir et pré-cuire.
Laisser les bien refroidir complétement.

Finalisation

1 jaune d'oeuf
1 fève

Etaler deux morceaux de pâte feuilletée au sarrasin et découper 2 cercles de pâte,
dont l'un légèrement plus grand que celui qui vous servira de fond.

Mettre la plus petite découpe de pâte feuilletée sur une plaque de cuisson.
Recouvrir d'une couche de crème d'amande au caramel beurre salé, en laissant 1 cm de bord,
puis déposer les tranches de pommes cuites.
Finir en rajoutant par dessus le reste du caramel beurre salée.

  

Ne pas oublier pas la fève !

Couvrir le bord à l'aide d'un pinceau avec de l'eau froide, et déposer dessus le 2ème cercle de pâte feuilletée.
Souder en appuyant vers l'intérieur pour ne pas laisser échapper la garniture.
Badigeonner d'une couche de jaune d'oeuf coupé avec un peu d'eau.

Puis mettre la galette au réfrigérateur pour au moins une 1/2 heure.

Préchauffer le four à 180 °C.

Avant de mettre au four, faire un dessin sur le dessus avec la pointe d'un couteau, et remettre une couche de jaune d'oeuf.

Enfourner pour 30 - 40 minutes.
Laisser refroidir ou tièdir sur une grille

 

On voit que le feuilletage n'est pas aussi beau qu'une pâte feuilletée pur froment... Il y a encore du travail ;o)

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31 décembre 2014

1, 2, 3 mignardises

Allez un peu de sucré pour entrecouper les amuses bouches salés et surtout boucler l'année avec un billet que je voulais publier avant la fin de l'année. Il était donc temps.
Et oui c'est le 31 décembre aujourd'hui... et je ne fais pas de billet. Je recycle.... et vous souhaite une excellente soirée.

Il y a quelque temps, j'ai eu la chance de participer avec Chef Damien, Julien Musy et William ("Autour du chef") à la réalisation d'un buffet pour la conférence de "Food is social" 2014.

Pour l'occasion, on m'avait demandé de proposer 3 mignardises pour le buffet, et de venir réaliser 150 pièces de chaque. Il est vrai que ceux qui ont eu la chance de goûter à nos réalisations ne reconnaîtront pas forcément les mignardises du buffet dans les recettes qui vont suivre, quelques imprévus nous ayant contraint à changer quelque peu nos recettes et réalisations.

"C'est la loi du direct" comme on dirait à la télé, en cuisine on dit plutôt que "C'est la loi de ce qu'il y a dans la réserve et le réfrigérateur". Même pas peur, on fait avec ce que l'on a, et surtout on est réactif et inventif. J'avoue j'adore :o) surtout lorsque l'ambiance est bonne. Et avec Chef Damien pas de souci bonne humeur assurée.

Alors 1, 2 et 3 mignardises... des petites recettes que vous pourriez utiliser pour les fêtes :o)

A noter chacune des recettes est données pour 20 verrines ou mignardises... pour plus ou moins, il faut suffit de diviser ou multiplier ou les deux à la fois :o)
         

1, 2, 3 Mignardises
       

1ère recette une mousse légère au chocolat, dont la recette est une adaptation de la mousse chocolat blanc huile d'olive dont je vous avais donné la recette il y a quelque temps.

Cette recette de mousse est vraiment très agréable avec sa texture très légère.
    

Mousse légère chocolat
     

sur crumble amande
 

et compotée de framboises

     

Pour 20 verrines

Crumble amande

Ingrédients

15 g de farine
15 g de sucre cassonade
15 g de poudre d'amande
20 g de beurre à température ambiante

Préchauffer le four à 180°C.

Dans un bol à pâtisserie,
mélanger tous les ingrédients afin d'obtenir une pâte granuleuse.

Répartir sur une plaque de cuisson et enfourner pour 10 - 15 minutes environ.

Laisser refroidir hors du four, et émietter si besoin (il faut tout de même garder des morceaux entier).

Répartir sur le fond des verrines.

Mousse légère chocolat noir

Ingrédients

60 ml de lait entier
60 g de chocolat blanc de couverture
128 g de crème liquide entière
40 g de sucre
40 g de blancs d'oeufs
2 1/2 feuilles de gélatine

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau bien froide.

Porter le lait à ébullition et en parallèle faire légèrement fondre le chocolat au micro-onde.
Ajouter le lait au chocolat et bien mélanger au fouet.

Essorer la gélatine et faire fondre la gélatine dans le mélange lait-chocolat.
Bien mélanger au fouet.
Réserver filmer à refroidir.

Monter la crème liquide en crème dite montée (pas tout à fait une chantilly).
Réserver filmer au réfrigérateur.

Monter les blancs en neige et serrer les avec le sucre.
Vous obtenez une meringue.

Incorporer délicatement la crème montée au mélange lait et chocolat blanc.
Puis incorporer délicatement la meringue.

Répartir dans vos verrines au dessus du crumble.

Gelée de framboise

Ingrédients

250g de framboises surgelées
20 g de sucre
1 feuille de gélatine

Faire ramollir la feuille de gélatine dans de l'eau bien froide.

Dans une casserole, mettre les framboises et le sucre
Porter à ébullition et laisser cuire 2 -3 minutes, puis écraser grossièrement les framboises.

Hors du feu, ajouter à la compotée de framboises la feuille de gélatine bien essorée.

Répartir dans les verrines et laisser refroidir et prendre au réfrigérateur.

  

Au final, pour le buffet de la Conférence, j'ai refait une mousse chocolat blanc huile d'olive avec une gelée de framboises et des sablés écrasés.


        

La 2ème recette n'est autre qu'une adaptation de la recette de tarte Tatin revisitée de Christophe Michalak, mais sur une base de pâte feuilletée caramélisée.
     

Mini Tatin
       

Pour 20 mini tatins

Ingrédients

1 rouleau de pâte feuilletée
sucre semoule

450 g de pommes Golden ou Belchard (épluchées)
100 gr de sucre
beurre doux
45 gr de crème liquide
2 feuilles de gélatine
1/4 c. à café de cannelle en poudre
1 pincée de sel

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau froide.

Couper en petits cubes les pommes.

Faire cuire les cubes de pommes dans une poêle avec 2 c. à soupe de sucre prélevées sur les 100 g.
Faire bien attention à ne pas les faire griller, elles doivent être fondantes.
Réserver.

Dans une grande casserole, mettre la moitié du sucre et commencer à le faire fondre à sec.
Lorsqu'il commence à fondre et à faire du caramel ajouter le reste du sucre,
finir de faire un beau caramel bien brun.

Ajouter la crème liquide légèrement chauffée, puis les feuilles de gélatine bien essorées.
Bien mélanger.

Ajouter ensuite les cubes de pommes au caramel.
Bien mélanger afin de bien enrober les cubes de pommes.

Répartir le mélange dans une cercle à tarte carré de 15 x 15 cm.
Mettre le tout à refroidir, puis au congélateur.

Lorsque le tatin a pris découper le carré en triangle.
Déposer une couche de tatin entre 2 triangles de pâte feuilletée caramélisé.
Réserver au réfrigérateur.

Préchauffer le four à 180 °C

Découper 3 carrés de pâte feuilletée de 15 x 15 cm
Déposer les carrés sur une plaque de cuisson et saupoudrer généreusement de sucre.
Couvrir une feuille de papier cuisson et mettre une plaque de cuisson dessus
cela évitera que la pâte ne gonfle en feuilletant.

Enfourner pour environ 20 minutes

Lorsque la pâte feuilletée est cuite et caramélisée, découper la dès la sortie du four en triangles
dans la diagonale.
Laisser refroidir et réserver.

  

Au final, les mini Tatin se sont transformés faute de moules en verrines Tatin... pas si mal et bien plus rapide à faire.

A noter, si vous faites cette recette en verrine il n'est pas forcément utile de mettre la gélatine et le beurre, puisque la tatin n'aura pas à tenir.

Et pour finir la 3ème recette qui ne fût pas réalisée pour le buffet.

J'avais déjà donné une recette de tapioca au lait de coco avec de la banane il y a quelques années... cette recette reprend le tapioca au lait de coco, mais cette fois-ci surmonté d'une compotée de mangues et fruit de la passion, un clin d'oeil à la confiture passion-mangue de Stéphan pour laquelle je craque (n'hésitez pas à jetter un oeil sur son site... ça peut faire de très gourmands cadeaux de Noël).
     

Tapioca au lait de coco
      

compotée de mangue - passion
     

Pour 20 verrines

Tapioca au lait de coco

Ingrédients

215 ml de lait de coco (soit une petite brick de lait de coco attention à ce que cela soit du lait et non de la crème de coco)
215 ml de lait
65 g de sucre (ou plus selon le goût)
80 g de tapioca
1 pincée de sel

Faire cuire le tapioca dans le mélange de lait de coco et de lait, avec le sel et le sucre.
Le tapioca va devenir translucide.

Répartir dans les verrines et laisser refroidir.

Compotée de mangue - passion

Ingrédients

1 belle mangue
1 fruit de la passion
10 g de sucre
1 feuille de gélatine

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau froide.

Ouvrir et tamiser la pulpe de fruit de la passion pour récupérer le jus.
Faier chauffer le jus avec le sucre et dès que chaud y dissoudre hors du feu la gélatine essorée.

Eplucher et couper la chair de la mangue en brunoise.
Mélanger la brunoise de mangue avec le jus de fruit de la passion.
(Si la mangue n'est pas assez mûre - faite la revenir légèrement à la poêle avec le sucre - à ne pas mettre alors dans le jus)

Répartir sur les verrines de tapioca.

Saupoudrer de poudre de coco.

  


Et après ces gourmandises, il est temps de vous souhaiter,

une excellente année 2015

qu'elle vous soit remplie

de bonnes choses, de bonheur, de joie et de plaisirs !

 

Carte gratuite bonne année 2015 à réaliser à la maison

Crédit photo : Gratuites-Cartes.com

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24 décembre 2014

Bûche cassis - pain d'épices

Ces derniers temps, il y a eu des bûches à profusion sur la blogosphère et Facebook, aussi attractives les unes que les autres. Ici pourtant pas de bûche, je n'avais pas envie. Il y a tant de choses à faire avant et trop peu de temps.

Mais aujourd'hui, comme nous allons la déguster ce soir pour le repas de l'Avent, je peux vous présenter ma bûche de Noël 2014. Un peu tard pour que vous puissiez la réaliser pour ce soir, mais je sais que certains d'entre vous ont retrouvé les recettes de mes bûches des années précédentes ;o)

Cette année pas de bûche au marron. C'était ma résolution pour ce Noël (à défaut de prendre de bonnes résolutions pour le début d'année). Non pas de bûche au marron... enfin presque puisqu'en plus de cette bûche, j'ai refait la bûche au marron façon omelette norvégienne. On me la réclame trop ;o)

Cette année, j'avais envie d'une bûche au cassis, qui sorte de l'ordinaire, qui méle l'acidité du cassis avec un parfum plus chaud et dans l'air du temps. Alors pourquoi pas cassis - pain d'épice ?

Pour la parfum pain d'épice, j'avais un mélange pour pain d'épices très agréable, mais j'ai trouvé bien mieux... J'ai eu la chance de recevoir lundi ma commande d'épices faites la semaine dernière chez "Des épices à ma guise", et en ouvrant leur "mélange Gourmand" fait pour le pain d'épices justement, j'ai rangé mon ancien mélange. Il était évident que c'est ce mélange d'épices qui allait se marier à merveille avec le cassis.

Pour accompagner la mousse de cassis et celle de pain d'épices, j'ai fait un pain de Gênes parfumé à l'orange confite. Mais si vous ne vous sentez pas le courage de faire un pain de Gênes, il est possible de faire un biscuit joconde ou aux amandes que vous arômatiserez aussi à l'orange avec les mêmes proportions d'orange confite et d'extrait d'orange amère.

Voilà... mes préparations préliminaires sont terminées... il ne reste plus qu'à décorer la table, attendre les invités et bien évidemment le Père Noël.
          

Bûche cassis - pain d'épices
     

Pour 8 personnes  
Moule à bûche : Hauteur 7 cm, longueur 23 cm et largeur 8 cm

Pain de Gênes à l'orange

Ingrédients

135 gr de pâte d'amande (à cuire - à 50 % de poudre d'amande)
40 gr de glucose
60 gr de sucre
165 gr d'oeufs entiers
55 gr de farine
2 gr de levure chimique
45 gr de beurre fondu revenu à température ambiante
10 g d'écorce d'orange confite

Pré-chauffer le four à 160°C.

Couper l'écorce d'orange confite en brunoise très fine.

Dans le bol d'un robot avec le K, mélanger petit à petit la pâte d'amandes, le glucose et le sucre.

Incorporer les oeufs petits à petits.
Lorsque le mélange devient crémeux, changer le K du robot, avec le fouet,
et fouetter le mélanger pendant 10 minutes à vitesse moyenne.
Vous allez obtenir comme une pâte à génoise, l'appareil va doubler de volume.

Ajouter les écorces d'oranges.

Incorporer ensuite délicatement la farine et la levure tamisée.
Puis incorporer le beurre fondu.

Etaler le biscuit à pain de Gênes sur une plaque recouverte d'une feuille de papier cuisson,
et enfourner pour 15 - 20 minutes environ (c'est suivant votre four).

Laisser refroidir sur une grille.

Mousse au cassis

Ingrédients

2 1/2 feuilles de gélatine
150 g de purée de cassis
25 g de sucre
150 g de crème liquide à 35 %

Mettre à ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau froide.

Faire chauffer la purée de cassis avec le sucre.
Lorsque la purée commence à bouillir, hors du feu, ajouter les feuilles de gélatines bien essorées.
Laisser refroidir jusqu'à une température de 25°C.

Monter la crème liquide en chantilly, et l'incorporer délicatement à la purée de cassis.

Verser la mousse de cassis dans la bûche insert chemisé d'un rhodoïd.
La bûche insert est une bûche plus petite que votre bûche, on peut la réaliser en système D.
Découper un morceau de biscuit de pain de Gênes de la taille de l'insert et le déposer sur la mousse.

Mettre l'insert au congélateur jusqu'à la prise totale.

     

Bavarois Pain d'épices
   
Nota : vous n'aurez pas besoin de toute la crème anglaise

Ingrédients

 

250 ml de lait entier
60 gr jaunes d'oeufs
55 g de miel (type miel de chataignier)
40 g de sucre semoule
1/2 c. à café d'épices à pain d'épices

3 feuilles de gélatine 
225 gr de crème liquide entière bien froide

Faire infuser les épices et le miel dans le lait chaud (compter minimum 30 minutes et mieux une nuit).

Préparer une crème anglaise :

Dans une casserole mettre à chauffer le lait aux épices.
Parallèlement, fouettez dans un cul de poule les jaunes et le sucre, jusqu'à ce qu'ils blanchissent.

Lorsque le lait frémit, verser en la moitié sur les jaunes blanchis, et mélanger.
Verser le reste du lait, et mettre le mélange dans une casserole, et remettre à cuire sur un feu doux.

Laisser cuire en remuant constamment en faisant un 8 avec la spatule,
jusqu'à ce que la crème atteigne 85 °C ou à la nappe.
Retirer du feu la température atteinte, et passer la crème au chinois (passoire fine) dans un récipient.

Prélever 175 g de crème anglaise pour poursuivre la recette.
Le reste ne vous servira pas pour la recette -
attention cette recette de crème anglais est fortement sucrée pour permettre de sucrer la crème montée
.

Dissoudre les feuilles de gélatine essorées dans la crème anglaise.
Réserver pour refroidir.

Monter la crème liquide en crème montée.

Lorsque la crème anglaise est environ à 45 / 50 °C, incorporer délicatement un tiers de la crème montée.
Puis incorporer le reste de crème montée.

Chemiser votre moule à bûche ou à cake avec du papier rhodoïd.
Couler une grosse partie du bavarois pain d'épices dans le moule à bûche.

Découper l'insert congelé à la taille de votre grand moule à bûche en prenant soin de voir les bords bien nets.

Mettre l'insert congelé dedans et l'enfoncer afin que le bavarois remonte sur les bords de l'insert.
Sinon il faudra bien faire attention de mettre du bavarois pain d'épices sur les côtés.
Recouvrir d'une couche de bavarois pain d'épices pour cacher l'insert.

Enfin déposer une bande de pain de Gênes un peu moins large que la largeur de votre moule sur le dessus,
et finir en comblant les bords avec du bavarois pain d'épices afin de cacher le pain de Gênes.

Mettre la bûche au congélateur afin de la faire prendre pour la glacer.

Glaçage miroir chocolat
 
Recette issue de l'Acamédie de Versailles (dont je vous mets le lien pour la vidéo)

Ingrédients

120 g d'eau
140 g de sucre
50 g de cacao
50 g de crème liquide
4 feuilles de gélatine

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau froide.

Faire chauffer l'eau et le sucre jusqu'à dissolution du sucre.
Ajouter le cacao en poudre et bien mélanger tout en laissant cuire.
Lorsque la cacao est dissous ajouter la crème et laisser cuire quelques minutes.
Passer le tout au chinois afin de ne pas avoir de grumeaux de cacao.

Ajouter la gélatine essorée, filmer au contact et laisser refroidir.

Pour glacer la bûche, ce glaçage doit être à une température de 30°C.
Si besoin, il est possible de faire chauffer le glaçage afin de le ramener à température.

Démouler la bûche et la déposer bien congeler sur une grille
et glacer généreusement à grosse louche.

  Vous pouvez récupérer l'excédent de glaçage et le garder pour une autre utilisation.
A conserver au réfrigérateur maximum 2 semaines dans une boîte hermétique.

Remettre la bûche au réfrigérateur pour décongeler la bûche pour le dessert,
et décorer selon votre envie.
Compter 3 à 4 heures pour la décongélation.

Décoration : grains et grappe de cassis et étoiles en pain d'épices.    

   

Pour info (sans partenariat aucun, ni sponsoring) :

"Des épices à ma guise", c'est d'abord une boutique d'épices et épicerie fine à Ancenis en Loire Atlantique, dont j'ai rencontré la propriétaire lors de notre escapade à Brives pour l'Almanach Insolite, et c'est aussi une boutique internet.
Elle a de superbes épices et une philosophie très intéressante, sachant que je suis particulièrement difficile en terme d'épices (une drôle de manière pour moi d'aborder les gens... Désolée, c'est ma nature).
Un des grands avantages "Des épices à ma guise", c'est que l'on achéte la quantité d'épices ou de mélanges d'épices qu'on veut, et non un conditionnement pré-calibré, ce qui évite le gaspi ou d'avoir trop d'épices qui au fil du temps perdent leur goût. Ces mélanges d'épices sont travaillés pour un chef ou pour des sensations recherchées.

Une adresse à noter et garder... et dont je n'ai pas fini de vous parler :o)

Ceci étant dit :

Je vous souhaite à tous
 

un Joyeux Noël et de très bonnes fêtes
 

J'espère que vous serez bien gâtés :o)
 

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6 décembre 2014

Tatin Club - revisite de la tarte Tatin façon sandwich club

Je ne sais pas vous, mais j'aime bien les challenges, ce qui fait que j'aime bien participer à des concours de pâtisserie en général. Non pas dans l'idée de gagner à tout prix, certains concours sont perdus d'avance... mais ça fait toujours plaisir de gagner bien évidemment lorsque c'est le cas.

En fait ce qui m'intéresse dans les concours, c'est surtout le fait de devoir se secouer les méninges et trouver une bonne idée sur un sujet auquel on ne se serait pas intéressée sans le concours.

Vous me direz il y a les défits de la blogosphère...
Personnellement j'en suis revenue. Je ne trouve aucun intérêt à refaire une recette à l'identique de quelqu'un juste parce que c'est le défit et que cela fera de la pub pour le blog en question (et ce d'autant plus si on a pas le droit d'en modifier une ligne...). Je préfère mille fois plus choisir une recette sur un blog qui me plaît, et la faire si ça me chante en y apportant éventuellement ma touche personnelle - là dans ce cas je prend même plaisir à parler du blog où j'ai trouvé la recette ou l'inspiration.

Non les concours c'est plus mon truc : un thème et libre à chacun de faire ce qui lui chante à sa manière.

C'est dans ce contexte que j'ai eu l'idée de cette revisite libre de la tarte tatin, façon sandwich club. Bien évidemment pour les puristes, j'ai déjà mise en ligne la recette d'une tarte Tatin dans les règles de l'art :o)

Non ici, on est loin de la tarte Tatin traditionnelle, mais on y retrouve les bases qui la compose :

- de la pâte feuilletée : qui ne sert pas de "fond" de tarte, mais remplace le pain du sandwich club en étant cuite à plat et légèrement caramélisée.
- des pommes : toujours caramélisées, mais cuite façon Christophe Michalak et légèrement collée à la gélatine pour leur donner une forme de tranche pour garnir le sandwich de pâte feuilletée, et
- de la crème vanillée : fait d'une crème à mille feuille façon Philippe Conticcini, qui remplace la crème chantilly ou crème liquide qui accompagne généreusement la tarte Tatin.

Voilà rien de bien compliqué au final, juste une forme originale pour s'amuser un peu.
     

Tatin Club
         

Pour 4 tatins Club

Pâte feuilletée caramélisée

Ingrédients

2 à 3 rouleaux de pâte feuilletée
sucre semoule

Préchauffer le four à 180 °C

Découper 3 carrés de pâte feuilletée de 15 x 15 cm
Déposer les carrés sur une plaque de cuisson et saupoudrer généreusement de sucre.
Couvrir une feuille de papier cuisson et mettre une plaque de cuisson dessus
cela évitera que la pâte ne gonfle en feuilletant.

Enfourner pour environ 20 minutes

Lorsque la pâte feuilletée est cuite et caramélisée, découper la dès la sortie du four en triangles
dans la diagonale.
Laisser refroidir et réserver.

Tatin de pommes

Ingrédients

450 g de pommes Golden ou Belchard (épluchées)
100 gr de sucre
45 gr de crème liquide
2 feuilles de gélatine
1/4 c. à café de cannelle en poudre
1 pincée de sel

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau froide.

Couper en petits cubes les pommes.

Faire cuire les cubes de pommes dans une poêle avec 2 c. à soupe de sucre prélevées sur les 100 g.
Faire bien attention à ne pas les faire griller, elles doivent être fondantes.
Réserver.

Dans une grande casserole, mettre la moitié du sucre et commencer à le faire fondre à sec.
Lorsqu'il commence à fondre et à faire du caramel ajouter le reste du sucre,
finir de faire un beau caramel bien brun.

Ajouter la crème liquide légèrement chauffée, puis les feuilles de gélatine bien essorées.
Bien mélanger.

Ajouter ensuite les cubes de pommes au caramel.
Bien mélanger afin de bien enrober les cubes de pommes.

Répartir le mélange dans une cercle à tarte carré de 15 x 15 cm.
Mettre le tout à refroidir, puis au congélateur.

Lorsque le tatin a pris découper le carré en triangle.
Déposer une couche de tatin entre 2 triangles de pâte feuilletée caramélisé.
Réserver au réfrigérateur.

Crème pâtissière à millefeuille

Ingrédients

125 g de lait entier
12 g de crème liquide
1/2 gousse de vanille
1 jaune d'oeuf
20 g de sucre
12 g de beurre doux
6 g de poudre à crème
6 g de farine
1 feuille de gélatine
2 c. à soupe de mascarpone
6 g de beurre de cacao (à remplacer par du chocolat blanc à défaut)

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau froide.

Porter la crème et le lait à ébullition avec la gousse de vanille gratée.

Blanchir le jaune avec le sucre, et y incorporer la poudre à crème et la farine.
Ajouter le lait-crème chaud, puis refaire cuire en crème pâtissière.

Hors du feu ajouter le beurre, le beurre de cacao et la gélatine essorée
filmer et réserver au congélateur pendant 15 minutes.

Fouetter la crème au fouet électrique et incorporer le mascarpone.
Mettre la crème dans une poche à douille.

Reprendre les débuts de club sandwich sur une des tranches de pâte feuilletée
pocher des petites perles de crème vanillée
puis déposer le dernier triangle de pâte feuilletée caramélisée.

C'est près à déguster.

  

Cette recette participe au concours organisé par la Société Générale

"Cerise sur le Gâteau"
Grand concours national de pâtisserie

Je sais que c'est assez compliqué de voter sur le site,
mais chaque vote peut vous faire gagner des lots.

Merci à vous

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 Contrat Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Macaronette et Cie

 

 

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