750 grammes
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Macaronette et cie

9 mai 2013

Salambos

Il y a quelques temps, j'avais mis une recette de salambos ou glands pâtissiers... On a toujours une marge de progrès et d'apprentissage :o), et là c'est mon cas.
Autant dans mon précédent billet, il n'était pas très juste de parler de salambos (quoique ?), autant ici je peux indiquer que c'est une recette de salambos !

Comme je vous l'avais raconté la dernière fois, le salambo aurait été créé à la fin du XIXe siècle, et tiendrait son nom d'un roman de Flaubert : Salammbô.

J'avoue je ne m'en lasse pas. J'adore ça.
Rien de bien compliquer lorsque vous savez faire la pâte à choux et la crème pâtissière...

Là où je perds souvent c'est au moment du "glaçage" au caramel... Imaginez ce dernier doit atteindre 170-180°C ( soit le degré où le caramel commence à se colorer)... bien évidemment une fois sur 2... Je me brûle ! D'où une belle cloque lors de la préparation de ces salambos.

La caramélisation se fait de la même manière que pour les choux du Saint Honoré, sauf qu'ici avant que le caramel ne durcisse, il faudra saupoudrer les salambos d'amandes éffilées juste grillées ou de pistaches...
C'est juste une question d'organisation entre les choux remplis, le ramaquin avec les amandes effilées et la casserole.... hop hop

Alors juste pour le plaisir... quelques salambos à partager.
       

Salambos
       

Pour 8 salambos

Pâte à choux

Ingrédients

125 gr d'eau
1 gr de sel
60 gr de beurre
75 gr de farine
125 gr d'oeufs (soit 3 moyens environ)
1 oeuf pour la dorure

         Préchauffer le four à 200°C.

Dans une casserole porter à ébullition l’eau, le beurre et le sel.

Lorsque le mélange bout, ajouter la farine tamisée, et mélanger.
Remettre à feu moyen en mélangeant vigoureusement pendant environ 5 mn environ afin de dessécher la pâte.

Débarrasser la pâte dans un cul de poule froid,
et incorporer les oeufs battus en 3 fois.
Mélanger bien la pâte à chaque fois avant d'ajouter l'autre tiers des oeufs.

Mettre la pâte dans une poche munie d’une douille unie (PF14).

Pocher des choux ovales de grosses épaisseurs mais plus courts qu'un éclair sur une plaque recouverte d'un papier cuisson.
Avec les doigts un peu humide (tremper dans l'eau), tapoter la petite queue de pâte le cas échéant.

Dorer à l'aide d'un pinceau avec de l'oeuf.

Enfourner et laisser cuire pendant 15 mn à la température de 200°C,
puis baisser à 180°C et laisser pendant 15 mn.

Sortez les choux et laisser refroidir sur une grille.
       

Crème pâtissière vanille-rhum

Ingrédients

375 gr de lait entier
75 gr de sucre
30 gr de maïzena
1/2 gousse de vanille
1 oeuf
30 gr de jaune d'oeufs (soit 2 jaunes d'oeufs moyens)
20 gr de beurre
10 gr de rhum brun

Fendre la ½ gousse de vanille en deux et racler les grains.
Mettre les grains et les morceaux de gousse dans le lait, et le porter à ébullition.

Parallèlement, dans un grand bol fouettez les jaunes, l'oeuf et le sucre pour les faire blanchir.
Incorporer délicatement la maïzena sans trop travailler la pâte.

Hors du feu, verser le lait bouillant sur le mélange en fouettant doucement.

Verser le mélange dans la casserole et faire cuire 1 à 2 mn en le mélangeant constamment jusqu'à épaississement.
Attention, il ne faut pas laisser rebouillir.
Ajouter le rhum et mélanger.

Tamiser et mettre la crème dans un saladier,
et filmer au contact afin d'éviter que ne se forme une pellicule sèche.

Réserver et laisser refroidir complètement.

Lorsque la crème est froide fourrer les choux avec la crème.

Caramel

200 gr de sucre
60 gr d'eau
20 gr de glucose

Amandes effilées grillées

Mettre les amandes dans un ramequin

Faire chauffer tous les ingrédients dans une casserole jusqu'à 180°C
le caramel va commencer à colorer et stopper la cuisson.

Tremper le dessus du choux dans le caramel, bien faire couler l'excédent,
retourner et saupoudrer de suite d'amandes.
Procéder comme cela pour tous les choux.

  

  

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6 mai 2013

Couteaux de mer à l'Escabèche

Après les tapas de couteaux de mer, voici enfin la 2ème recette de couteaux du blog réalisée avec l'autre partie de couteaux de mer achetés chez mon poissonnier.

C'est très clairement le recette qui nous a le plus convaincue et plue.

Cette version permet de manger les couteaux tant en entrée, qu'en apéritif avec des petits toasts, comme des tapas, ce qui est à mon sens est une des meilleures façons d'en profiter.

J'ai utilisé comme base pour la sauce Escabèche, la recette trouvée chez Grelinette et cassolettes, qui est vraiment excellente. Elle est aussi délicieuse avec des moules.

A refaire sans hésiter si j'arrive à retrouver des couteaux de mer chez mon poissonnier. Et pour la sauce, à refaire avec des moules juste pour le plaisir du goût.
Bon par contre pas très photogénique les couteaux !
                             

Couteaux de mer à l'Escabèche
        

      
Ingrédients

une vingtaine de couteaux de mer
2 cuil à soupe de vinaigre de vin
1,5 dl d'huile d'olive
2 cuil à soupe de jus de cuisson des couteaux
1 verre de vin blanc sec + 1 dl de vin blanc sec
2 cuilà soupe de concassée de tomates
1 cuil à soupe de concentré de tomate
5 grosses échalotes émincées
2 gousses d'ail émincées
3 feuilles de laurier
7 branches de thym
7 branches de persil plat ciselé
1 petite pincée de sucre
1 pincée de piment d'espelette
Sel et poivre

Eplucher et couper en brunoise les échalotes (en séparer une des autres).

Dans une grande sauteuse faire revenir dans un peu d'huile d'olive, l'échalote en brunoise et une gousse d'ail écrasée.
Ajouter les couteaux, un verre de vin blanc sec, 1 feuille de laurier et 3 branches de thym, et poivrer.
Laisser cuire en remuant de temps en temps,
cesser la cuisson dès que les couteaux sont bien ouverts. 

Garder un peu de jus de cuisson des couteaux et le filtrer.

Laisser tiédir les couteaux, les décoquiller,
et réserver.

Eplucher et hachée une gousse d'ail.

Dans la même grande sauteuse,
faire revenir dans de l'huile d'olive, le reste des échalotes et la gousse d'ail hachée.
Ajouter les tomates concassées, le concentré de tomate, le jus de cuisson des moules, le vin blanc,
le vinaigre, les aromates, la pincée de sucre, le piment d'Espelette 
et rectifier l'assaisonnement.

Amener le tout à petit bouillon pendant 15 minutes.
Puis verser cette sauce sur les couteaux.
Mettre le tout dans une boîte ou un plat couvert d'un film étirable
 et laisser mariner 24 heures avant de servir.

A déguster avec des petits toasts grillés.
 

 

 parchemin :   Couteaux_de mer à_l'Escabèche

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2 mai 2013

Le traditionnel Moka

On reste dans le classique, car me voici repartie à faire un gâteau traditionnel de la pâtisserie française, que je vous avoue, je n'avais jamais mangé avant d'en faire !

J'aime bien les desserts au café, mais l'idée de la crème au beurre me faisait faire la grimace. Mais il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.

Et oui comme beaucoup, le crème au beurre est cette horrible crème bien lourde, bien grasse et colorée, qui recouvre les bûches de Noël, que l'on trouve par milliers à la période des fêtes de fin d'année sur les étals des pâtisseries ou pire au supermarché !
Et là lorsque l'on m'a proposé de faire un gâteau avec de la crème au beurre... La seule chose qui m'a convaincu, c'est le fait qu'il faut connaître ses classiques et les bases.

Bref, je n'en mangerais pas des tonnes, mais au final lorsque c'est bien fait, la crème au beurre, c'est pas si mauvais... C'est même plutôt bon si on oublie la quantité de beurre ;o)

Et là je remercie Stéphane Dozier, formateur en pâtisserie (L'Atelier de Stéphane), de m'avoir initié à la bonne crème au beurre, et ce faisant au bon Moka, puisque c'est avec lui que j'ai fait mon premier moka, il y a quelques mois.

Il est toujours facile de faire un gâteau lors d'un atelier lorsque l'on vous guide, mais restait à le refaire à la maison.

Ici, je n'ai pas repris tout à fait la même recette que lors de l'atelier de pâtisserie. J'ai utilisé la recette de génoise et de sirop de punchage du Poirier d'automne, et la recette de la crème au beurre du Livre du Pâtissier.

S'agissant de la petite histoire de ce gâteau créé à Paris en 1857, vous trouverez 2 noms célébres.
Tout d'abord le nom de Quillet, pâtissier du XIXème siècle qui invente la crème Quillet, soit la 1ère crème au beurre, faite avec la même technique que dans la recette qui va suivre, mais avec du sirop d'orgeat, si on en croit le Dictionnaire de la Gourmandise d'Annie Perrier-Robert.
Puis le chef pâtissier Guignard, qui d'après le "Mémorial historique de la pâtisserie" de Pierre Lacam, aurait inventé le moka en aromatisant la crème au beurre de Quillet de café moka.

On aimait les gâteau riche à l'époque.

Aujourd'hui des pâtissiers célèbres ont revisité le Moka original, mais ce sera pour une autre fois. Ici, on va reste dans le classique de classique.
   

Moka
        

 

Pour 8 personnes

Sirop de punchage

Ingrédients :

75 ml d'eau,
100 gr de sucre
1 cuil à soupe d'alcool (ici du rhum brun)

Dans une casserole, mettre l'eau et le sucre, et amener le tout à ébullition quelques minutes.
Ajouter l'alcool, et laisser refroidir complètement.

Génoise

Ingrédients

150 gr d'oeufs entiers
90 gr de sucre
90 gr de farine
30 gr de beurre fondu

Pré-chauffer le four à T°5 - 6 (180°C)

Préparer un bain-marie (soit de l'eau bouillante dans une grande casserole)

Dans un bol de robot en inox ou un cul de poule, fouetter légèrement ensemble les oeufs et le sucre,
en continuant de fouetter mettre la cuve au bain marie,
et laisser chauffer jusqu'à une température de 47 - 50°C tout en continuant de fouetter.

Lorsque cette température est atteinte, retirer le mélange du bain-marie,
et fouetter à l'aide d'un fouet électrique ou du fouet du robot, jusqu'à ce que le mélange augmente de volume et refroidisse.

Pendant ce temps beurrer et fariner un moule à manqué de 22 cm de diamètre.

Lorsque le mélange a doublé-triplé de volume et qu'il fait un ruban.

Mettre l'intégralité de la farine tamisée dessus, et incorporer la farine délicatement à l'aide d'une maryse.
Surtout pas le fouet afin de ne pas faire redescendre la pâte.

Lorsque la farine est incorporée, préléver un peu de pâte,
et mélanger cette pâte au beurre fondu (cela facilite l'incorporation du beurre à la pâte).
Ajouter ce mélange à la pâte et incorporer délicatement.

Verser dans le cercle beurré et fariné,
et faire cuire pour environ 20 mn (vérifier la cuisson au couteau)

Démouler et laisser refroidir sur une grille.       

Crème au beurre

Ingrédients

100 gr de sucre
de l'eau
5 jaunes d'oeufs
200 gr de beurre à température ambiante
extrait de café

Mettre le sucre dans une casserole et le mouiller d'eau,
faire chauffer le sirop jusqu'à 114°C.

Mettre les jaunes dans la cuve d'un robot ou un récipient,
et commencer à les fouetter.
Verser le sirop à 114°C sur les jaunes tout en fouettant,
et fouetter jusqu'à ce que le mélange double de volume et revienne à température ambiante.

Lors le mélange est froid ou à température ambiante,
tout en fouettant toujours ajouter le beurre petit à petit.

Lorsque le beurre est bien incorporer et à foisonner,
ajouter de l'extrait de café petit à petit afin d'obtenir une crème au beurre au café pas trop colorée.
Réserver une partie de la crème (environ 1/4 de la quantité)
et ajouter un peu plus d'extrait de café danss le reste de crème et fouetter.

Montage

Amandes éffilées grillées.

Couper la génoise en 3 ronds de même épaisseur.

Déposer sur une plaque à gâteau, un rond de génoise et imbiber de sirop de punchage.
Couvrir d'une dose de crème au café.
Poser un autre rond de génoise, et imbiber le.
Couvrir d'une nouvelle dose de crème et déposer le dernier rond de génoise au dessus.

Recouvrir l'ensemble avec de la crème au beurre plus claire, et lisser.
Le dessus est lissé avec un couteau à génoise afin de faire les traits.
Décorer avec des amandes éffilées grillées et de la crème au beurre foncée à l'aide d'une poche à douille.

Réserver au réfrigérateur quelques heures au minimum, 12 heures au mieux.

Sortir du réfrigérateur 30 minutes avant dégustation.
        

  

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29 avril 2013

Tarte Bourdaloue

Je vous avoue qu'avant l'émission de M6, je ne connaissais pas le nom de cette tarte, pour moi c'était une tarte amandine aux poires, tout simplement. Et puis est arrivée le nom de "Tarte Bourdaloue". C'est donc ainsi qu'on appelle une tarte amandine aux poires !

Comme j'aime beaucoup les tartes amandines, surtout aux fruits rouges pour leur côté acidulé... Il n'y avait qu'un pas pour tenter l'amandine aux poires, et donc la fameuse tarte Bourdaloue.

De ce que j'ai lu de-ci de-, et dans certains livres de pâtisserie, cette tarte créée aux alentours de 1850, porte le nom, non pas de son créateur, mais de la rue Bourdaloue dans le 9ème arrondissement de Paris où se trouvait des pâtisseries. 

Je dis "des", car c'est bien évidemment là qu'il y a différentes histoires et controverses :
- certains donnent la paternité à la tarte Bourdaloue au pâtissier Fasquelle (c'est ce que vous lirez notamment dans l'Encyclopédie des desserts). Là, cette tarte découlerait d'un gâteau aux noisettes tranché et garni de crème pâtissière.
- d'autres en donnent la paternité à Lesserteur, qui faisait un gâteau avec une sorte de crème amandine au montée avec des blancs en neige.

Pour ce qui est de la version actuelle de la Tarte Bourdaloue ou tarte aux poires à la Bourdaloue, on retrouve pour la 1ère fois mention de cette tarte en 1929 dans Le Grand Livre de la cuisine, de Prosper Montagné.

Là par contre, je vous avoue que je n'ai pas poché mes poires - pas le temps. J'ai donc fait cette tarte avec des poires au sirop du commerce. Pour les plus courageux, vous trouverez avec ce lien la recette que j'utilise lorsque je fais pocher mes poires.

J'avoue que c'était très bon... mais je préfére les tartes amandines aux fruits rouges ;o)
        

Tarte Bourdaloue

     

             
Recette issue des Fiches techniques du CAP Pâtissier (2011)
Pour 6 personnes

Pâte Sucrée

Ingrédients

200 gr de farine
100 gr de beurre
80 gr de sucre glace
40 gr d'oeuf entier (soit pas tout à fait un oeuf)
2 gr de sel

Votre beurre doit être pommade soit ramolli mais pas fondu.

Incorporer dans le beurre et le sucre glace en fouettant énergiquement.
Puis ajouter la farine et l'oeuf sans trop travailler la pâte.

Fraiser la pâte afin de bien incorporer le beurre.
Faire une boule, et l'aplatir.
Mettre la pâte dans un film alimentaire, au réfrigérateur pour au moins 1/2 heure voir 1 heure
(ou même beaucoup plus).

Fleurer le plan de travail (il ne faut pas mettre trop de farine sur le plan de travail)
étaler la pâte et foncer votre cercle à tarte  de 22 cm, déposé sur une plaque de cuisson
recouverte d'un papier cuisson.

Remettre au frais.

Pré-chauffer le four à 180°C (T° 5-6)
       

Crème d'amande

Ingrédients

75 gr de poudre d'amande
75 gr de beurre
50 gr d'oeufs entiers
75 gr de sucre semoule
10 gr de poudre à crème ou de farine
1 cuil à soupe de rhum brun

Travailler le beurre pommade.
Mélanger le beurre avec le sucre et incorporer les oeufs en 2 fois.

Ajouter la poudre d'amandes, la poudre à crème et le rhum brun, et bien mélanger.

Mettre la crème dans une poche à douille.
       

6 moitiés de poires au sirop
Amandes éffilées

Nappage blond ou de la gelée d'abricots

Emincer les demis poires.
Faites griller légèrement les amandes effilées et réserver.

Garnir le fond de tarte avec la crème d'amandes,
et disposer les demis poires émincées, en tassant légèrement les poires dans la crème.

Saupoudrer d'amandes effilées, et enfourner pour 30 à 45 minutes.

  

Sorti du four napper de nappage blond ou de gelée d'abricot pour donner du brillant.
Laisser refroidir.

    

    

 

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26 avril 2013

Breizh Float (ou la version bretonne du Coke Float !)

Ici, plus une expérience qu'une véritable recette... Quoique ! Enfin, il ne faut pas regarder la composition, sauf à avoir envie de se faire peur ! Cependant si vous avez des enfants ou des ados, c'est typiquement le truc qui peut les faire rire.

J'ai goûté mon 1er coke float, lors d'un séjour linguistique aux Etats-Unis, soit lorsque je devais avoir 16 ans ! A l'époque, c'était très "fun".... à déguster devant un bon film de série B et un grand pot de pop corns bien gras et sucrés.

Bref aujourd'hui, je me demande qui a bien pu avoir cette idée saugrenue de mettre de la glace dans du cola ! Enfin venant des US, on ne s'étonne plus de grand chose.

Donc pour amuser mes filles pour 4 heures, je me suis lancée dans la réalisation de coke float... Enfin de Breizh float, puisque j'avais au frais quelques bouteilles de Breizh Cola "Le cola du phrare Ouest", soit le concurrent breton de la célébre marque, qui a su détrôner le coca dans l'ouest de la France.
A noter que la célébre marque américaine n'est pas toujours très fair play avec son concurrent de l'ouest breton, qui soit dit en passant est le cola que nous préférons maintenant ! A quand sa vente en masse dans nos commerces parisiens ?
Revendication lorsque tu nous tiens ;o)

Pour revenir à cette expérience, ce n'est pas une histoire de goût. La glace n'apporte rien au cola, et vis-versa le cola n'apporte rien à la glace... C'est plus amusant qu'autre chose.

J'ai fait des photos de toute la transformation de la boisson, cela ne prend que quelques minutes et c'est assez spectaculaire ! Par contre, je vous déconseille de le mélanger pour dissoudre totalement la glace dans le cola... Sinon, je ne suis pas sûre que vous appréciez à sa juste valeur ce cocktail détonnant !
A noter : la réaction chimique est la même avec le cola de la marque américaine connue dans le monde entier.

Enfin ! Ci-dessous l'expérience en images ;o)

Have fun !
         

Breizh float

ou la version bretonne du Coke float
     

Ingrédients :

un grand verre de Breizh cola (ou de Coca-cola) - ici du Hep Sukr, donc sans sucre - mais avec du cola sucré ça fonctionne de la même mannière
une boule de glace vanille

Verser du cola dans un grand verre jusqu'à un peu plus de la moitié (pas plus !)
    

Ici, il y en avait un peu trop !

Déposer la boule de glace sur le cola.
Certains diront de faire le contraire - c'est moins drôle côté phénomène.
     

servir et attendre quelques secondes ;o) 

Ci-dessous la transformation en images...

          
Boire de préférence à la paille, mais noter que la glace va se cristalliser ce qui la rend rigolotte à manger à la cuillère.
           

           
Maintenant voilà ce qui se produit, si comme une de mes filles, vous mélangez le coke float...
        

 

La boisson "déphase", le soda perd sa couleur et c'est la mousse et la glace qui prennent la couleur.
Le soda n'a alors quasi plus aucun goût.
     

Pour finir amateurs d'expérience, voici quelques liens sur des vidéos montrant la réaction de mentos dans du cola... à faire dans le jardin du voisin ;o). On a bien évidemment testé dans le jardin, c'est aussi très spectaculaire.

L'expérience de base

Expérience en groupe chez nos amis Belges !

La voiture propulsée !

Quelques vidéos d'explication de la réaction chimique ici et .

Et en prime : en Bretagne, on sait faire la même chose mais avec que des produits naturels : le cidre ;o)
       

J'espère que ce billet vous a fait autant rire que moi !

Promis !

Je reviens la prochaine fois avec des recettes plus sérieuses ;o)

                    
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22 avril 2013

Busiati al pesto di pistacchio

Je vous avais déjà parlé du pesto sicilien de Jamie Oliver, qui n'est autre qu'une version du pesto alla Trapanese (dont je ferais une recette récupérée là-bas plus authentique une prochaine fois).

Et bien figurez-vous qu'en Sicile, on fait aussi du pesto di pistacchio, qui est un véritable délice avec les pâtes. Il existe aussi un pesto aux noix, mais nous n'avons pas eu l'occasion d'en manger là-bas.

Je m'étais toujours dit que rentrée en France, je ferrais de ce pesto di pistacchio pour accompagner des pâtes rapportées de Sicile...
Le temps a passé, et au final, c'est en recevant il y a quelques temps de superbes et délicieuses pistaches grecques d'une amie, que l'envie m'est venue de me lancer à faire des busiati al pesto di pistacchio, comme nous mangions l'été dernier en Sicile.
Avec le soleil du moment... le repas nous a donné une impression de vacances (par contre, la température nous a vite rappeler que ce n'était pas les vacances !).

Bref...

Pour faire ce pesto di pistacchio, normalement il faut des Pistacchio Verde di Bronte, qui sont cultivées autour de Bronte dans la province de Catane, près de l'Etna. Ces pistaches sont d'un vert intense avec une peau rougeâtre, et un goût incomparable. Elles ont une Appellation d'Orgine Protégée.
Lorsque nous étions en Sicile, j'aurais voulu en rapporter... mais à trop attendre et à se dire que l'on en trouvera avant de partir... et bien nous n'en avions pas rapporté de Sicile, sauf de la farine de pistache, mais ce n'est pas pareil, pour faire le pesto mieux des pistaches entières pour renforcer le goût.

Bien évidemment on peut en trouver dans le commerce (épicerie fine ou spécialisée), mais c'est moins amusant que d'en rapporter de là-bas.

Donc ici pas de pesto di pistacchio verde di Bronte... mais un pesto de pistaches fort bon grâce aux pistaches grecques ;o). Au final, l'important est d'avoir un bon produit.

Quant aux busiati Siciliani (là par contre elles viennent de Sicile), il s'agit d'une forme ou sorte de pâte typique de la Sicile, originaire de la commune de Buseto Palizzolo, près de Trapani au Nord Est de la Sicile.
En principe, on mange les busiati avec le fameux pesto alla Trapanese, puisque ces pâtes sont de la même région.
Si cela vous intéresse, je vous mets en lien une vidéo montrant la façon de les confectionner maison (je n'ai pas encore tenté d'en faire maison, mais c'est clair que je fais tenter ;o)).

Ces pâtes tiendraient leur nom du terme "busa", qui désignait un fer à bas, que les femmes utilisaient à l'origine pour les préparer, mais on utilisait aussi des aiguilles, des brins de pailles...
Les busiati prennent le nom de gnocculi à Erice, et de maccarruma à Salemi, toutes deux étant aussi des villes de la même province de Trapani.

Et voilà comment nous nous sommes régalés.
           

Busiati al pesto di pistacchio
       


Ingrédients

busiati Siciliani (ou les pâtes que vous aimez)

150 gr de pistaches entières
10 gr de pignons de pin
90  - 100 gr d'huile d'olive
40 gr de parmesan râpé
quelques feuilles de basilic frais
sel
poivre

Dans le mortier commencer par mettre les pistaches et pignons de pin, et les concasser.

Puis ajouter les feuilles de basilic, le parmesan, en continuant à concasser.

Lorsque le tout est bien "haché", ajouter l'huile d'olive doucement.

Ajuster l'assaisonnement.

Stocker dans un bocal avec une couche d'huile d'olive pour éviter le contact de l'air.
       

  

      
Faire cuire les busiati à l'eau, et garder une ou 2 louches d'eau de cuisson.

Mettre les pâtes dans un récipient avec les pesto et un peu d'eau de cuisson,
bien mélanger et servir de suite.
        

  

          
parchemin :  

drapeau_anglaisEnglish version of recipe :               

Et si le coeur vous en dit, j'ai mis quelques billets de notre périple en Sicile sur mon blog photo, dont voici quelques photos.

L'Etna

Piazza Armerina



 

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19 avril 2013

Pub.... Moelleux au citron

Macaronette qui se met à faire de la pub ? C'est nouveau ?

Non, ça m'arrive parfois... J'avoue là un peu.  Allez parce là j'ai envie, un peu par partie pris aussi.... Vous comprendrez en lisant la suite.

Tout d'abord ici le but n'est pas de critiquer les blogueurs qui font la promotion des marques, produits ou enseignes sur leur blog. Je serais très mal placée puisqu'il m'arrive de le faire (comme ici !).

Pour certains, cela leur permet de découvrir des produits, pour les plus chanceux d'obtenir des produits, du matériel, des équipements gratuitement, ou même de gagner un peu d'argent. Et là si tout le monde s'y retrouve, je ne peux que cautionner leur choix. Il ne faut pas se mentir si demain on me proposait un produit ou équipement qui m'intéresse, ou qu'on me proposait de gagner de l'argent via mon blog, je ferrais comme tout le monde. Les principes que l'on se pose, ont toujours des limites. Tout de même, je crois que j'aurais du mal à parler d'un produit qui ne me plaît pas ou m'a déplu.

Bref, ceci étant dit voici tout de même une petite critique du système.

On me propose de temps en temps ce que j'appelerais des partenariats commerciaux. Ces partenariats consistent en général pour une marque de vous envoyer des produits gratuitement à charge pour le blogueur de faire un ou 2 billets de promotion.

En général, dans ces cas là, il n'est pas question pour le blogueur de dire ce qu'il pense du produit ! Non, on vous demande juste de recevoir les produits en cause, de faire une recette de votre choix même si le produit ne vous plaît pas, et lors de l'édition du billet de faire la pub en citant le nom de la marque, apposant le logo...
Dans ce cas, pas de retard admis, pas de désistement possible quelle que soit la raison... il y a des marques qui tannent les blogueurs pour publier le billet, et ce même si les blogueurs en cause ne sont pas des professionnels et qu'ils prennent sur leur temps libre pour le faire (et oui on est tout de même une grande majorité à travailler et à avoir une vie en dehors du blog !)

En gros pour la marque ou l'enseigne en cause : tout bénéf ! C'est moins cher que de payer une page ou un encart de pub dans un journal ou magazine, sur une page web, de faire un spot publicitaire sur un panneau extérieur ou pour la télévision... et la marque en cause se fout totalement que vous aimiez ou pas le produit !

Perso, c'est le type de propositions auxquelles je ne réponds pas. (PS : ce billet vaut réponse aux 2 dernières marques qui m'ont écrit dans ce sens :o))

Et puis, il y a les autres marques, celles qui font envoyer des produits via des agences de comm ou en direct, en précisant que vous n'avez aucune obligation, et que votre avis les intéresse, ou sans rien dire du tout...

Ici, c'est le cas. Comme d'autres blogueurs, j'ai reçu il y a pas mal de mois, un colis d'une agence avec des produits de la marque Ker Cadélec avec un livret de recette lié à leurs produits. On ne me demandait rien !
Depuis tout ce temps, je n'ai fais aucun billet, et j'avoue que l'on a bien profité du paquet. Malgré cela aucune relance, rien. Pas de mail me disant on vous a envoyer des produits pourquoi vous ne faites pas de billet... Et pourtant j'aime bien cette marque.

Et puis l'autre jour en faisant les courses, je suis tombée sur le Rondement Bon de Ker Cadélec, et je me suis souvenue d'une recette du livret.
      

           
J'avoue que j'aime bien cette marque de gâteau : 1) c'est Breton - ça y est vous avez compris pourquoi j'en parle..., 2) c'est sans huile de palme et 3) leurs gâteaux sont assez réussis.... Donc je me suis lancée dans la confection de ce moelleux au citron mi-commerce, mi-maison (il faut pas abuser, j'aime trop cuisiner pour ne pas faire mon curd maison).

Juste une petite critique dans la recette du livret, en dehors du fait que je préfère faire mon lemon curd maison (mais vous pourrez l'acheter aussi tout fait), le gâteau aurait mérité d'être un peu imbibé d'un sirop de citron, mais c'est un goût perso.
     

Moelleux au citron
        

         
Ingrédients :

1 gâteau Rondement Bon - version originale de Ker Cadélac (ou si vous souhaitez un gâteau maison faites un quatre-quart)

Pour le Lemon Curd maison :

150 gr de jus de citron moitié jaune / moitié vert
le zeste d'un demi citron jaune et d'un demi citron vert
150 gr de sucre
180 gr d'oeuf entier
20 gr de Maïzena ou de poudre à crème

Pour la meringue italienne :

50 gr de blanc d'oeuf
100 gr de sucre
35 gr d'eau

Dans une casserole, mettre tous les ingrédients (garder un peu de zeste pour la décoration),
et bien mélanger afin de bien dissoudre la maïzena.

Mettre la casserole sur feu doux et fouetter le temps que la crème de citron épaississe.
Laisser refroidir complément.

Lors le lemon curd est froid, couper le gâteau en deux.
Napper le cercle de gâteau du bas d'une bonne couche de lemon curd,
et poser l'autre morceau de gâteau dessus.

Préparer la meringue italienne, en mettant le sucre et l'eau à chauffer.
Dès que le sirop atteint 100 °C, commencer à fouetter les blancs en neige.
Dès le que sirop est à 114 °C et que les blanc ont monté, verser le sirop sur les blancs en neige,
et fouetter jusqu'à complet refroidissement.

Mettre une couche de meringue au citron sur le dessus du gâteau,
et dorer au chalumeau, ou en mettant le gâteau quelques minutes dans le four fonction grill.
     

   

          
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15 avril 2013

Jardinière de légumes

J'avoue, j'ai envie de sortir du sucré en ce moment, et certains de mes petits amis légumes revenant en force... à la maison, c'est l'époque de la jardinière de légumes.

Des recettes de jardinière de légumes, il y en a plein sur le web, les bouquins..., chacun y va de sa recette maison, de famille, préférée... Bref, autant de variantes que de maisons.

De base, on y trouve généralement toujours des petits pois, frais de préférence, des carottes, des navets et des oignons nouveaux. Ce sont les légumes de saison.
Après chacun y ajoutera ce qui lui fait plaisir, sa touche personnelle : pommes de terre, haricots, tomates, radis, salade... même si cela n'est plus très orthodoxe, puisque là on n'est plus dans le légume de saison. On trouve aussi des recettes avec des lardons... Je dirais que peu importe la recette, l'important est de se faire plaisir.

Moi, je reste dans les légumes de saison, sauf pour les pommes de terre.

A tout vous dire : soit on la mange avec de l'agneau en navarin, soit en accompagnement d'un bon gigot rôti au four (mais ce sera pour un autre billet salé), et dans ces cas, je ne mets pas de pommes de terre ; soit on le mange en plat principal du soir sans viande, et pour la rentre plus consistante alors j'y mets de la pomme de terre.

L'avantage aussi d'y mettre de la pomme de terre, c'est que mes filles ne font pas forcément attention... Et ça les fait manger des navets... Ouh la vilaine et fourbe maman que je suis ;o)

Bref, ici pas de recette de chef, si vous voulez une variante amusante je vous renvoie au potager petits pois - carotte du chef Constant, pas de recette dans les règles de l'art, juste ma façon de faire la jardinière de légumes.
         

Jardinière de légumes
     

      
Ingrédients

1 kilo de petits poids frais non écossés
5-6 carottes nouvelles
5-6 petits navets nouveaux
4-5 petits oignons blanc nouveaux
4 petites pommes de terre
du thym frais
de l'eau
sel, poivre
1 cube de bouillon de volaille
du beurre
de l'huile de colza ou d'olive
1/2 cuil à café de bicarbonate

Eplucher les carottes, les pommes de terre et navets et les laver.
Les tailler afin que chaque morceau ait la même taille.

Eplucher les oignons nouveaux et les couper en 2 ou 4 suivant leur grosseurs.

Ecosser les petits pois et les passer sous l'eau.

Dans une cocotte, faire fondre le beurre avec l'huile
Ajouter les légumes et les faire revenir quelques minutes (attention à ne pas les brûler),
les assaisonner.

Laver le thym et l'effeuiller sur les légumes.
Mouiller avec de l'eau quasi à hauteur des légumes,
et ajouter le bicarbonate et le cube de bouillon.

Laisser cuire une demi heure,
jusqu'à ce que les légumes se détache du couteau lorsqu'on les piques.

Rectifier l'assaisonner de sel et poivre et servir chaud.
        

   

          
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12 avril 2013

Cheesecake choco-poire

Il a fallu un challenge amical entre collègues pour que je ressorte la recette du cheesecake. J'avoue ce n'est pas forcément mon gâteau favori... Je préfére un bon Saint Ho, un bavarois ou un fraisier :o)

Mais lorsqu'on me lance un challenge : j'avoue... j'adore :o) et peu importe le résultat. C'est assez amusant de faire un gâteau pour un challenge, car dans ce cas, j'aime innover et faire autre chose que la recette de base. Stratégiquement pour un concours ou challenge : c'est une très mauvaise tactique, mais qu'importe, moi je m'amuse :o)

Ici vous l'aurez compris, ce n'est pas mon cheesecake qui a gagné ce challenge amical. Mais si vous aviez goûté celui de mon collègue... sans hésiter vous auriez voté pour le sien : un délicieux cheesecake citronné au coulis de framboise. Vraiment super bon... et c'est peu de le dire tellement il était bon.
J'ai récupéré sa recette, qui pour le coup m'a vraiment fait aimer le cheesecake... on verra s'il me permet de la partager un jour sur ce blog.

Ici pas de cheesecake cuit, mais un cheesecake sans cuisson, c'est ceux que j'apprécie le plus si j'ai à en manger. En tout cas pour le moment je n'ai jamais mangé de cheesecake cuit qui m'est donné envie d'en faire à la maison, même si certains étaient bons, je les trouve trop lourds.

Mais pour l'instant, vous n'aurez que la recette de celui que j'ai fait ! Na ! que je n'ai pas trouvé si mal que cela au final, et dont les restes on fait le bonheur de mes gourmands à la maison. (C'est vrai que 3 cheesecakes d'un coup... ça cale !).

Pour la recette de base toujours celle de Gloubiblog, mais adaptée pour la circonstance.
        

Cheesecake Choco-poire
      

          
Ingrédients :

200 gr de biscuits Oréo sans la crème blanche du mileu
50 gr beurre mou

200 gr de fromage frais type Saint-Moret
4 Petits Suisses
15 cl de crème liquide entière très froide
un peu de sirop de poires au sirop (l'équivalent de 5 cuil à soupe)
1/2 gousse de vanille
3 feuilles de gélatine
100 gr de sucre en poudre
1 poire au sirop (soit 2 morceaux dans les boîtes de poires en demi)
2 cuil à soupe de cacao
1 cuil à soupe de liqueur de poire (optionnelle)
     

Faire ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau froide.

Réduire en miettes les biscuits Oréo, et incorporer le beurre ramolli aux biscuits dans un bol.

Prendre un cercle à pâtisserie de 20 / 22 cm et l'entourer d'une feuille de papier rhodoïd,
et répartir la pâte de biscuits dans le fond du cercle en égalisant et lisant bien la surface.
Réserver au réfrigérateur.

Bien égoutter les demi poires et les couper en petits dés.
Réserver.

Mettre le sirop de poires dans une casserole avec le sucre.
Fendre la demi gousse de vanille en deux et prélever les grains et l'ajouter au sirop.
Faire chauffer le sirop, la vanille et le sucre,
et lorsque le sirop est chaud, hors du feu ajouter les feuilles de gélatine égouttées pour les dissoudre.
Réserver et laisser refroidir à température ambiante.

Mélanger les petits suisses et le fromage frais dans un saladier.
Ajouter le sirop une fois refroidi.
Si le sirop a pris passer le 5 secondes au micro-onde, juste pour le rendre un sirupeux.

Diviser ce mélange en 2 parts à peu près équivalentes.
Dans une part ajouter le cacao, et laisser l'autre part nature (ou y ajouter une cuil à soupe de liqueur de poire).

Monter la crème liquide en chantilly la diviser elle aussi en deux,
puis l'incorporer délicatement moitié dans le mélange caco, moitié dans le mélange poire.

Couler le mélange poire (en en gardant 1 cuil à soupe pour la décoration) sur la base de biscuits Oréo,
et lisser la base.
Parsemer des dés de poires au sirop et les tasser dans la crème en lisant l'ensemble.

Couler par dessus, la crème cacao et lisser.

Pour obtenir le marbré du dessus, déposer des petits tas de crème poire sur le dessus,
et à l'aide d'une baguette ou d'un pique à brochette,
dessiner des cercles en ressortant la pique afin de faire des pointe qui donneront du volume.

Réserver au réfrigérateur au moins 4 heures et au mieux au moins 12 heures.

Démouler et décorer.
Ici, j'ai fait tempérer du chocolat noir (courbe de température 45-50 °C puis 27°C puis 32-33°C)
déposer sur une feuille de rhodoïd, coupé au peigne à chocolat puis maintenu cerclé.
         

  

          
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8 avril 2013

Paris - Brest ..... et Tag

Allez on retourne en pâtisserie avec un des desserts traditionnels : le Paris Brest.

A vrai dire, à part dans les grandes pâtisseries qui l'ont remis à la mode comme chez Philippe Conticcini, on ne trouve quasi plus de Paris-Brest dans les pâtisseries de quartier. En tout cas pour celles que je fréquente.

S'agissant de ce gâteau, tout commence par une course cycliste, créée en 1891 à l'initiative de Pierre Giffard, directeur du Petit-Journal de l'époque : la course Paris - Brest - Paris, longue de 1182 km ! Cette course se tenait tous les 10 ans, et serait apparemment l'ancêtre du Tour de France !

Il semble que c'est ce même Pierre Giffard, qui aurait demandé en 1909, au pâtissier Louis Durand de Maison-Lafitte de créer un gâteau en forme de roue de vélo. Et voici créé pour le bonheur de nos papilles : le Paris -Brest.

Bien évidemment, comme toute histoire de gâteau, dessert qui se respecte, il y a polémique ! Et je vous invite à lire l'article de Sébastien Durand sur son blog Du Sacré ou Sucré, un blog de bon goût ! (blog qui porte bien son nom), qui récapitule la polèmique.

Bref, le Paris - Brest soit on adore (je connais des inconditionnels)  soit on déteste. En tout cas c'est une pâtisserie que je qualifierais de kitschisme : rien que du bon : de la pâte à choux, de la crème mousseline, vous savez la même que pour le fraisier, mais ici parfumé au pralin, et des amandes effilées !
Des gâteaux à l'ancienne, rien que pour vous faire regretter d'avoir repris du roti ou du bourguignon ;o)

Et pour le côté kitsch, je vous mets en lien le Paris-Brest selon Gaston Lenôtre dans une vieille émission de 1977 présentée par Jean Ferniot (le papa de Vincent !) : "La grande cocotte".
Quand le grand maître de la pâtisserie montre à la ménagère comment faire un Paris - Brest, c'est dans les régles de l'art. J'adore !

Allez on se laisse tenter...
    

Paris - Brest
  

        
Pour 12 Paris - Brest individuels
Recette issue des fiches techniques de CAP Pâtissier - Session 2011

Le mieux est de commencer en réalisant la crème pâtissière pour la crème mousseline pralinée (voir plus bas les quantités).

Pâte à chou

Ingrédients

125 gr d'eau
125 gr de lait
100 gr de beurre
3 gr de sel
8 gr de sucre
150 gr de farine
200 - 225 gr d'oeufs entiers
des amandes éffilées

Préchauffer le four à 200°C (T. 7).

Dans une casserole porter à ébullition l’eau, le lait, le beurre, le sucre et le sel.

Ajouter la farine en une seule fois, et mélanger pour obtenir une pâte homogène.
Remettre à feu moyen en mélangeant vigoureusement afin de dessécher la pâte.

Débarrasser la pâte dans la cuve du robot, et incorporer les oeufs battus en 3 fois avec la feuille.
Garder un peu d'oeuf battu pour dorer les choux avant cuisson.

Mettre la pâte dans une poche munie d’une douille E8 ou PF 11.

Sur une plaque légèrement graissée,
dessiner les formes de Paris-Brest individuels
à l'aide de petits moules à entremets de 8 cm de diamètre
trempés dans de la farine.
Cela va vous laisser une empreinte légère de farine qui vous permettra de faire de beaux cercles.

Dresser la pâte à choux en cercle en superposant parfaitement deux cercles de pâte l'un sur l'autre.
Cela permet d'avoir un beau volume.

Dorer les cercles de pâtes de choux, et parsemer d'amandes effilées.
     

   

   
Enfourner et laisser cuire environ 15 -20 minutes à 200°C

puis encore 15 -20 minutes en baissant la température du four à 180 °C.
Attention, n'ouvrez pas la porte du four, sinon vos choux retomberont.

Sortez les cercles de choux et laisser les refroidir sur une grille.
     

       
Avec les restes de pâtes à choux : faites des chouquettes ;o)
       

Fiche Technique CAP - Session 2011

Ingrédients :

500 ml de lait entier
100 gr de sucre
80 gr de jaune d'oeufs
50 gr de maïzena (dans la recette d'origine c'est 75 gr de poudre à crème, mais là je trouve la crème bien trop compacte)
220 gr de beurre à température ambiante
150 gr de praliné (en crème de préférence)

Préparer une crème pâtissière :

Mettre le lait dans une casserole, en prélever 3 - 4 cuillers à soupe à réserver,
et porter le lait à ébullition.

Parallèlement, dans un grand bol fouettez les jaunes, le sucre et les quelques cuillers à soupe de lait, 
et incorporer la maïzena sans trop travailler la pâte.

Hors du feu, verser le lait bouillant sur le mélange en fouettant doucement.

Verser le mélange dans la casserole et faire cuire 1 à 2 mn en le mélangeant constamment jusqu'à épaississement.
Arrêter la cuisson dès la reprise de l'ébullition.

Hors du feu ajouter 110 gr de beurre à la crème.

Tamiser et mettre la crème dans un saladier,
et filmer au contact afin d'éviter que ne se forme une pellicule sèche.

Réserver et laisser refroidir complètement.

Lorsque la crème patissière est elle aussi à température ambiante.

Crémer le beurre dans la cuve d'un robot.
Puis ajouter le pralin au beurre, et faire mousser le beurre.

Une fois bien mélangé, ajouter en trois fois la crème pâtissière, et monter le tout.
Plus vous montez la crème plus elle va s'éclaircir.

Mettre la crème mousseline pralinée dans une poche à douille avec la douille E8 cannelée.


Montage des Paris- Brest :

Couper les choux Paris-Brest en deux, puis dresser la crème mousseline sur la partie du bas.
 

   

       
Recouvrir avec l'autre partie du choux Paris-Brest,
puis saupoudrer de sucre glace.
       

   

      
Conserver au réfrigérateur, mais sorter une demi heure avant la dégustation.
    

   

        
Et avec les chouquettes faites avec le reste de pâte à choux, quelques Paris- Brest choux pour un café gourmand.
Rien ne se perd ;o)
     

 
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      Tag

 

Cela fait un moment que cela ne m'était pas arrivée, mais je ma suis fait taguée :o)) Et celui qui m'a taggé a un blog dont je ne me lasse pas puisque nous partageons le goût pour la cuisine des pays asiatiques, et qu'il aime comme moi découvrir les goûts des pays lointains, je veux parler de Riri du Blog Riricuisine.

Je suis son blog quasi depuis le début de mon entrée dans la blogosphère et je ne me lasse pas de ces recettes. Merci Riri, ça me touche beaucoup :o)

Donc maintenant « le Tag »

Les règles à suivre sont :

1 – remercier la/le blogueur (se) qui m’a taggé avec un lien faire son blog (Fait) - 2 – Ecrire 7 choses sur soi (euh on va voir ça plus bas) - 3 – Nominer 15 blogueurs de son choix en les prévenant par un commentaire (facile et pas en même temps il y en a tant de blogs que j'aime) - 4 – Editer le logo et les règles dans l’article (voilà ci-dessus -dessous)

The-versatile-blogger-award

  Alors pour les 7 choses sur moi....

1 - J'adore l'Asie, et la Chine en particulier... je pense que vous le savez déjà avec certains de mes billets, mais j'ai aussi un grand coup de coeur pour le Danemark... rien à voir, mais j'y ai des amis qui me manquent bien souvent.

2 - J'ai une passion pour la pâtisserie. C'est une vraie vocation, et mon grand regret ne pas avoir assez de gens à qui faire des gâteaux pour faire encore plus de pâtisserie.

3 - Je suis hyper sensible et touchée par la moindre petite attention, les gestes même les plus minimes. Il y a quelques personnes que je vise en particulier et je sais qu'elles se reconnaîtront. Chaque jour j'ai une pensée pour elles qui sont si adorables, à leurs mots d'encouragement, à leur soutien.

4 - J'aimerais prendre des cours de photo, pour faire de la photo de portrait : être capable de capter l'instant, l'attitude, l'expression. Et j'admire ceux qui y arrive... Moi je n'arrive qu'à prendre de l'inanimé juste avant qu'il se fasse dévorer ;o)

5 - J'adore jouer : les challenges amicaux, les jeux entre amis, les jeux avec mes filles... mais attention, je ne joue pas pour gagner, je joue pour jouer et partager un moment convivial - c'est plus drôle.

6 - Je ne supporte plus trop la vie parisienne... Mon rêve serait de trouver du travail en Province (enfin en Bretagne ou le Sud Ouest) mais loin du métro, du boulot dodo et de l'ambiance parisienne... un peu ras le bol du RER, des grands boulevards, de la société de consommation... même si je pense que le quartier japonais/coréens me manquerait.

7 - J'adore partager un bon repas avec des amis ou la famille, et souvent j'adore préparer ce repas. C'est quand le prochain ?

Alors maintenant pour les blog auxquels je dédie ce tag (je vais tenter de ne pas mettre les mêmes que Riri, car là aussi nous aimons flâner sur les mêmes blogs) :

Chez Kiki à qui je souhaite de tout coeur qu'elle réalise son rêve.

Magloomandises pour ses recettes gourmandes, ses photos de chat et nos échanges.

La cuisine et les voyages de Pripri que j'ai hâte de recroiser, dont j'adore les recettes du Nord, et qui partage les mêmes envies de découvrir le monde.

Le gars...Astronomique à qui je dédie d'ailleurs ce billet ;o) Il comprendra. Et puis un gars en cuisine sur la blogo c'est assez rare !

Parmesan et Paprika pour sa gentillesse et les bons moments partagés autour de la pâte à sucre et des ateliers.

Titine en cuisine pour ses recettes de la Réunion, nos échanges... et pour l'envie qu'elle donne de repartir sur son île.

Rdv aux mignardises pour ses magnifiques photos, et parce que son blog est superbe.

ça sent beau dans la cuisine j'étais et suis fan de son blog, et j'ai eu la chance de la rencontrer via une amie commune. Un vrai bonheur.

Bombay-Bruxelles pour sa gentillesse, et surtout ses succulentes recettes indiennes, cuisine que j'affectionne après la cuisine asiatique.

La petite pâtisserie d'Iza pour sa pâtisserie maison et ses petits gâteaux à tomber !

La table de Diogène est ronde pour sa cuisine coréenne, son magnifique blog découvert il y a peu. Une vraie mine d'or.

Cuisinons en couleurs pour ses photos et sa cuisine que j'apprécie.

Du miel et du sel un très beau blog où on retrouve du savoir et des recettes traditionnelles comme je les aime.

Mes brouillons de cuisine !  j'ai toujours pas compris le nom de son blog ! Parce que c'est loin d'être des brouillons.

Mais qu'est-ce que l'on mange, ce soir ? pour ses reportages photos qui sont des découvertes de lieux vu d'un autre angle, elle m'en ferait aimer Paris imaginez vous ! et ses recettes très gourmandes.

et tant d'autres.....

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