750 grammes
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Macaronette et cie

15 juin 2025

Charlotte aux fraises

Après l'Apple Charlotte de mon dernier billet, une recette plus classique pour nous.

Cela fait bien longtemps que je n'avais pas fait de biscuits à la cuiller. C'est à l'occasion d'une envie de mon mari pour son anniversaire pour une charlotte aux fraises, que je me suis remise à faire des biscuits à la cuiller.

Sans grande surprise, la charlotte que nous connaissons a été créée par Marie-Antonin Carême, dit le Chef des rois ou le Rois des chefs, qui officia chez Talleyrand, puis à la Cour d'Angleterre et à la cour du Tsar de Russie, comme cuisinier et pâtissier. Il est le créateur d'un bon nombre de desserts qui sont des classiques aujourd'hui.


Il crée la charlotte, comme nous la connaissons autour de 1800, lorsqu'il était Chef à la Cour d'Angleterre. Comme expliqué dans mon précédent billet, la légende veut qu'il se soit inspiré de l'Apple Charlotte (gâteau anglais à base de brioche ou pain de mie perdu beurré et de compote cuit au four et dégusté tiède) pour créer la charlotte. Il remplace la brioche ou pain de mie par des biscuits cuiller et remplace la compote par un bavarois. Il en fait un dessert froid, que l'on nommera à l'époque "Charlotte à la parisienne", puis qui sera rebaptisé "Charlotte à la russe" lorsqu'il officiera à la Cour du Tsar de Russie.

S'agissant du nom de Charlotte, le dessert anglais et sa version revisitée de Marie-Antonin Carême viendrait du prénom de la Reine Charlotte, femme du Roi Georges III... Bien évidemment si vous avez lu mon précédent billet, c'est l'une des versions de l'histoire -o^
.

 

Charlotte aux fraises
 

Pour un cercle à charlotte : 8 cm de hauteur et 20 cm de diamètre (6 - 8 personnes)

Biscuits à la cuiller

3 oeufs
100 gr + 25 gr de sucre
125 gr de farine
sucre glace

 

Pré-chauffer le four T°6 (180°C)
 

Dans un récipient, monter les jaunes avec 10 gr de sucre jusqu'à blanchiment.
 

Monter les blancs en neige et dès qu'ils sont bien montés.
Ajouter le reste de sucre progressivement et serrer les blancs en neige.
 

Incorporer les jaunes blanchis aux blancs en neige.

Puis ajouter la farine tamisée et incorporer délicatement.
 

Mettre la pâte dans une poche à douille avec une douille de 10.
 

Dresser sur une plaque recouverte de feuille de papier cuisson
d'abord un cercle du diamètre de votre cercle à entremets (ici de 20 cm de diamètre),

puis faire des bandes de la hauteur du cercle à entremets.
(
Aidez-vous en dessinant à l'arrière de la feuille de papier cuisson les limites pour pocher)

 

 Saupoudrer généreusement de sucre glace et laisser reposer 10 mn.

Saupoudrer de nouveau de sucre glace les bandes de biscuits, et enfourner et cuire pendant environ 10 mn.

Décoller de la feuille de cuisson et laisser refroidir.

 

Sirop pour imbiber
 

35 ml d'eau,
50 gr de sucre
Ajouter du kirch ou autre alcool ou parfum si vous le souhaitez

 

Dans une casserole, mettre l'eau et le sucre,
et amener le tout à ébullition, cela doit devenir sirupeux.
Laisser refroidir complètement.

 

Mousse à la framboise
 

3 feuilles de gélatine
180 g de coulis de fraises
25 g de sucre (si vous utilisez de la purée de fraises, donc moins sucrée la quantité de sucre sera alors de 40 g)
90 g de crème liquide
1 c. à soupe de mascarpone

75 g de blancs d'oeufs

des fraises
 

Mettre à ramollir les feuilles de gélatine dans de l'eau bien froide.
 

Faire chauffer 1/3 du coulis de fraises avec 10 g de sucre.
Lorsque le coulis commence à bouillir, hors du feu, ajouter les feuilles de gélatines bien essorées,  
puis ajouter le reste du coulis de fraises.
Laisser refroidir jusqu'à température ambiante.

Monter la crème liquide au fouet, et l'incorporer délicatement au coulis de fraises.


Monter les blancs en neige et les serrer avec le reste du sucre, et incorporer le tout au mélange délicatement.

 

Laver, essuyer et découper des fraises en morceaux et les mélanger à la mousse.
 

Montage :

Déposer le cercle à charlotte sur un plat de service.
 

Découper légèrement le bas des bandes de biscuit cuiller, et cercler l'intérieur du cercle à charlotte avec les bandes.
 

Découper à la taille du centre de la charlotte le biscuit cuiller en cercle, et déposer au fond du cercle.
 

Imbiber le biscuit du fond, et verser la mousse dans la charlotte.
Lisser la surface et réserver au réfrigérateur pendant au moins 4 h (voir une nuit).

 

Décoration : chantilly, fraises, biscuits cuiller, et divers fruits rouges
 

  

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Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

 

 

8 juin 2025

Apple Charlotte... une tradition anglaise

Pourquoi donner un nom anglais à une recette?... Et bien, parce que c'est une recette traditionnelle anglaise ^o^... sauf si la vérité est ailleurs !

On lit un peu partout que l'Apple Charlotte est l'ancêtre de la Charlotte, dont s'inspira Marie-Antoine Carême, Chef des rois ou Rois des chefs, grand nom de la pâtisserie française du 19ème siècle pour créer la charlotte que nous connaissons.


De ce que l'on lit dans les articles de presse, l'Apple Charlotte aurait été créée à la fin du 17ème siècle par ou pour la Duchesse Charlotte de Mecklembourg-Strelitz, épouse de Georges III, Roi d'Angleterre et mère de la célèbre Reine Victoria. C'est même l'histoire que conte Pierre Liénard, ancien Directeur de la fameuse pâtisserie Stohrer à Paris (ici).

Créée à l'initiative de la Reine Charlotte avec le cuisinier de la cour d'Angleterre de l'époque, ce dessert rustique se voulait à la portée de tous. Il était à l'époque généralement fait avec des pommes, car la Reine Charlotte était la marraine des producteurs de pommes anglais.

 

Pour valider cette origine anglaise, les articles citent généralement 2 sources :
 

- le livre de John Mollard de 1802 "The Art of Cookery Made Easy and Refined". Il est vrai que l'on retrouve une recette de Baked Apple Pudding. Cependant la recette est assez loin de l'Apple Charlotte, dont l’appellation n'apparait pas non plus dans l'index des recettes !
La recette décrite consiste est la suivante : "Stew the apples as for a tourte or tartlets, and when they are cold add to them six eggs well beaten; put the mixture into a dish with puff paste round the rim, and bake it." Cela ressemble plus à ce que l'on appellerait chez nous une tarte normande en Apple pie mais sans la crème !

- un poème de Joel Barlow de 1793, "Hasty pudding" dont les vers mentionnent bien une Apple Charlotte qui ressemble en effet à la recette : "... The Charlotte brown, within whose crusty sides, A belly soft the pulpy apple hides; The yellow bread, whose face like amber glows...". Cependant c'est un poète et diplomate américain, né dans le Connecticut, certes à une époque où le Connecticut était britannique.
 

De mes recherches, c'est clairement une recette appréciée au Royaume-Uni et qui semble faire partie des classiques, mais rien n'en donne vraiment l'origine.
 

En cherchant plus loin, on retrouve des recettes de "Charlotte de pommes" dans divers ouvrages de cuisine de chefs français comme dans l'ouvrage "Le cuisinier impérial ou L'art de faire la cuisine et la pâtisserie pour toutes les fortunes" d'André Viard de 1806, ou celui de Mme Rosalie Blanquet "La cuisinière des ménages ou Manuel pratique de cuisine et d'économie domestique pour la ville et la campagne" de 1879. Ouvrages disponibles gratuitement sur le site de la BNF.
 

Alors qui croire ? Et qu'en penser ?
 

Personnellement, j'aime beaucoup l'histoire ou la légende de la Reine Charlotte... donc c'est celle que je garderai à raconter -o^

Anglais ou pas, il fallait que je teste ce dessert ^o^
 

Pour ce qui est de la recette, j'ai suivi la recette d'Anna Olson (chef américaine -o^, dont je vous met le lien vers la vidéo). Pour réaliser ce dessert, on utilise du pain de mie ou un pain brioché ou "egg bread", que l'on va beurrer.
On tapisse un moule à charlotte avec le pain et on met au centre des pommes. beaucoup de pommes. Ce gâteau est ensuite cuit pendant des heures afin d'avoir une croute croustillante et des pommes fondantes. Aujourd'hui avec une pré-cuisson des pommes comme dans la recette que je vous donne, on réduit de beaucoup de temps de cuisson au four.

 

S'agissant du egg bread, vous savez maintenant pourquoi je vous avais donné précédemment une recette maison ^o^. Naturellement, si vous n'avez ni l'envie, ni le courage de le faire maison, du pain de mie ou un pain brioché ferra parfaitement l'affaire.
 

Vous pourrez également changer les fruits... ou accommoder vos pommes avec des épices... Bref, c'est une recette à adapter selon vos goûts.
 

Je vous conseille de l'accompagner d'une crème anglaise, c'est vraiment top.
 

Enjoy !
 

Apple Charlotte
 

Pour un moule à charlotte

2 pommes Granny Smith
4 pommes type Chantecler, Belchard, Golden
60 g de beurre (pour beurrer le moule à Charlotte)
50 g de sucre
le zeste et le jus d'une orange bio
60 ml de confiture d'abricot

un pain de mie brioché ou un egg bread (recette dans le lien)
 

Éplucher, retirer le cœur et couper les pommes en morceaux.
 

Laver et prélever le zeste de l'orange, puis couper en zeste en julienne très fine.
Prélever ensuite le jus.

  

Dans une poêle, faire cuire les pommes à feu doux pour les ramollir.
Ajouter le sucre, le jus d'orange, les zestes et la confiture d'abricot,
et cuire les pommes jusqu'à ce qu'elles soient tendres.

   

Réserver.
 

Préchauffer le four à 190°C degré.
 

Trancher le pain de mie ou le egg bread, et retirer la croute.
Couper certaines tranches en triangles, puis d'autres en 2 pour obtenir des rectangles.
Dans une tranche couper un cercle un peu plus petit que le fond du moule à charlotte.

  

Beurrer généreusement le moule à charlotte.
 

Déposer le cercle de pain dans le fond, puis tapisser les bords avec les pains coupés en triangle.
Il ne doit pas y avoir de vide entre les tranches et elles doivent se superposer.

  

Tapisser ensuite le bords avec les tranches rectangulaires, en les superposant légèrement.

   

Une fois tapissé, verser les pommes dans le moule en les tassant bien.

   

Une fois rempli, poser un cercle de papier cuisson sur le dessus afin d'éviter de brûler les pommes.
Et couvrir le rebord avec du papier aluminium.

  

Faire cuire 30 à 40 minutes.

Passer ce temps, retirer le moule du four.
Retirer le papier cuisson et le papier d'aluminium.

Beurrer légèrement des tranches de pain afin de recouvrir les pommes,
et déposer les tranches de pain de mie ou egg bread sur les pommes.

Remettre à cuire pour 20 minutes.

Laisser refroidir dans le moule à charlotte pendant au moins 30 minutes avant de démouler.

Démouler sur plat de service.

Servir tiède avec une crème anglaise.

  

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1 juin 2025

Egg Bread ou pain de mie brioché maison

Voici une recette d'Egg bread, en préparation d'une autre recette que je mettrais en ligne prochainement. Il faudra donc être patient ^o^
 

Le Egg Bread est tout bonnement du pain de mie brioché par sa forme et par sa texture.
 

Pourquoi alors utilisé l'appellation anglaise ? Évidemment, cela fait plus smart ! A vrai dire pas vraiment ^o^, c'est juste parce que je me suis inspirée pour cette recette de recettes anglaises et américaines, qui utilisent cette appellation.

Donc si vous êtes curieux et avez envie de voir pourquoi je me suis tournée vers une recette anglo-saxon, cette appellation vous permettra de retrouver d'autres recettes et de vous faire votre avis.
 

Plus on se lance dans la fabrication de brioches ou assimilés, et plus on s'aperçoit que d'un pays à un autre, les ingrédients sont généralement les mêmes et finalement, c'est plus la forme ou quelques variantes dans les ingrédients qui font la différence.
 

Ici la forme de pain de mie s'imposait, comme vous le verrez dans la prochaine recette que je publierais. Il me fallait également une texture de pain de mie, mais plus sucré ou proche d'une brioche sans pour autant être une brioche. C'est comme cela que je suis tombée sur la recette de FrugalGirl, dont j'ai un peu adapté, je l'avoue, la fabrication à ma façon.
 

Bien évidemment, il ne sert pas que pour la prochaine recette... C'est un excellent pain de mie pour le petit déjeuner, grillé ou pas, et il est également parfait pour faire du pain perdu.
 

Que demander de plus ?

Et bien le tester ^o^
 

Egg Bread maison
 

Pain de mie brioché
 

Pour 2 pains de mie

700 g de farine t55
10 g de levure de boulanger déshydratée (ou 20 g de levure de boulanger fraîche)
315 ml de lait (voir un peu plus selon la texture de la pâte)
35 g de sucre
40 g de beurre non salé ramolli
1 c. à café rase de sel
2 œufs et demi (œuf moyen de 50 g) - garder le reste de l’œuf pour badigeonner vos pains

 

Faire chauffer la moitié du lait et y dissoudre la levure de boulanger.
Mélanger avec le reste de lait.

 

Dans un bol de robot, mettre la farine, le sel, le sucre, mélanger légèrement.
 

Verser le lait avec la levure et mettre les œufs.
 

Pétrir 5 minutes au robot.
Puis ajouter le beurre, et rectifier la texture de la pâte avec un peu de lait si besoin.
J'ai ici ajouté 10 ml de lait pour avoir une texture pâte souple, presque collante.

 

Pétrir pendant 15 minutes.
La pâte doit se détacher de la paroi.

 

Retirer la pâte du bol, et la travailler légèrement sur le plan de travail légèrement fariné.
Former une boule, mettre dans un cul de poule, couvrir et laisser pointer à température ambiante
pendant 30 minutes.

 

Rabattre la pâte et mettre la pâte à pousser dans une pièce tiède pendant 1 heure.

Beurrer vos moules.
 

Dégazer, couper la pâte en 2 pâtons
(ici selon la taille de mes moules 400 g et 800 g - mais cela va dépendre de vos moules).

 

Rabattre et plier en 3 pour former la pâte, et la mettre dans votre moule beurré.

  

Badigeonner du reste de l’œuf battu, et laisser pousser pendant au moins 1 heure dans une pièce tiède.
 

Four à 180°C (personnellement à 160°C)
Enfourner une fois que la pâte a doublée de volume pour 20 à 30 minutes.

Démouler et réserver sur une grille pour refroidir.
 

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30 mars 2025

Buuz (ᠪᠤᠤᠵᠠ ou бууз) - raviolis mongols

 

Un peu de salé, avec une recette testée en Mongolie : les Buuz (ᠪᠤᠤᠵᠠ ou бууз), qui sont des raviolis mongols à la viande, généralement préparé pour Tsagaan Sar, qui est la fête du nouvel an Mongol.

De la Mongolie, j'avoue que je ne connais pas grand chose, sauf Oulan Bator, sa capitale, que nous appelons communément "UB" (prononcé à l'anglaise) pour son nom en cyrillique de UlaanBaatar (Улаанбаатар). Je vous mets en fin de billet quelques photos de UB, qui n'est pas une ville très attractive il faut bien le dire, mais qui peut avoir des aspects surprenants pour un Européen.
 


Mais revenons à la recette.
 

On retrouve des recettes et versions de raviolis dans toute l'Asie et l'Asie Centrale. Mais cela n'a rien d'étonnant quand on regarde l'histoire de la région et les mouvements de population. Alors comme on peut le lire sur certains sites, c'est vrai que les buuz (ᠪᠤᠤᠵᠠ ou бууз) mongols ressemblent à certains Jiaozi (交子) chinois, aux mandu (만두) coréens, aux momo (མོག་མོག) du Tibet...་

En Mongolie, les buuz sont très répandus de là à dire que c'est un plat national, les opinions divergent. Pour certains mongols, les buuz ne sont pas un plat national mongol (un article intéressant si vous avez le courage de le traduire : ici - qui se base sur l'absence de culture de blés et donc de farine en Mongolie pour résumer très très rapidement), pour d'autres cela fait partie intégrante de la culture mongole.
 

J'avoue que je suis de l'opinion des seconds. Ce n'est pas parce que depuis la nuit des temps, il n'y a pas de farine en Mongolie (ou dans un pays), qu'une fois introduit dans le pays depuis des générations, un plat national ou local tout du moins ne peut pas être créé ou adopté.

Forte heureusement les détracteurs, ne parviennent pas à interdire ou éviter que les mongols pour leur jour de fête ne préparent des buzz pour leurs convives. Moment de convivialité pour un peuple de nomades.
 

Cette version de raviolis mongols est généralement préparée avec de la viande de moutons ou de yak ou de boeuf. L'idéale serait une viande un peu grasse, mais c'est compliqué de trouver une viande grasse par chez nous.

Ici j'ai utilisé de l'agneau, car difficile de trouver de la viande de moutons, même dans les boucheries magrébines (et ce malgré le Ramadan !). Je vous mets ici une vidéo de Bogi's Life, qui vous montrera le type de viande utilisée
 

Vous trouverez certaines recettes qui intègrent des légumes dans la farces. Cependant en Mongolie, il n'y a pas vraiment de culture maraichère, alors je suis restée sur une recette à la viande trouvée dans un livre de cuisine Mongole, et qui est assez similaire aux sites de Horseback Mongolia, qui propose une vidéo permettant de comprendre la fabrication, ou sur Nomin's Kitchen.
 

J'avoue qu'il y a encore pas mal de travail pour que mes buuz est une forme respectable -o^, mais je n'en fais pas des milliers comme dans les familles mongoles.

J'espère que vous aimerez.
 

Buuz - Raviolis mongols

 

pour environ 30 buuz

Ingrédients
 

pour la pâte

500 g de farine
250 ml d'eau tiède
1 pincée de sel
1 c. à café d'huile végétale

 

Pour la farce

500 g de viande de mouton ou de boeuf
1 gros oignon
2 gousses d'ail
sel et poivre
1 c. à soupe d'huile végétale
50 ml d'eau froide
optionnel :
1 c. à café de carvi ou cumin moulu
1/2 c. à café de paprika

Préparer la pâte :

Mélanger la farine et le sel, et ajouter progressivement l'eau tiède et l'huile en pétrissant.
Pétrir pendant 10 mn.

Couvrir la pâte et la laisser reposer 30 mn.
 

Préparer la farce :

Eplucher et ciseler l'oignon.
Eplucher et hacher l'ail.

Pour la viande vous pouvez soit la hacher (c'est ce que j'ai fait) soit la couper en tartare au couteau.
 


 

Dans un récipient, mettre la viande avec l'ail et l'oignon, et ajouter le sel, le poivre et le carvi.
Mélanger.
Ajouter ensuite l'huile et l'eau, et bien mélanger la farce.

 


 

Façonnage :

Couper la pâte en 3 ou 4 morceaux et faire des rouleaux de pâte.
Diviser la pâte en 30 morceaux d'environ 30 g.

Faire des boules et les écraser. Puis les étaler au rouleau, en insistant sur le bord des cercles de pâtes.
 

  
 

Déposer de la farce au milieu, puis façonner en pinçant les bords:
vidéo
 

  
 

Faire chauffer de l'eau et faire cuire les buuz à la vapeur.
Il faudra huiler légèrement le panier de cuisson vapeur et ne pas mettre les buuz trop près les uns des autres pour éviter de les coller.

 

Une fois cuit : à déguster avec un mélange de vinaigre noir et sauce soja.

Ils se mangent à la main - pas de baguettes en Mongolie ^o^
 

  


 

Et pour finir comme promis quelques photos prises à UB (Oulan Bator)
 

Place Gengis Khan (ancienne place Sukhbaatar) - avec le parlement mongol
 

Statue de Gengis Khan devant le parlement

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9 mars 2025

Monkey bread à la cannelle

Voici une recette que je n'ai pas faite depuis des années : le monkey bread ou pain de singe, aussi appelé "bubble bread" (pain bulles), "jumble bread" (pain fouilli), "pull-apart bread" (pain à démonter), "pinch-me cake" (gâteau tire moi), "pluck-it cake" (gâteau à démolir)... ou Hungarian coffee cake, soit "gâteau hongrois pour le café".

Ce dernier nom est me semble-t-il plus approprié. Il faut dire que cette brioche très populaire aux Etats-Unis, trouve ses origines en Hongrie. C'est une version américaine du Arany Galushka, spécialité hongroise de brioche formée de boules. Il faut dire que la  gastronomie américaine est empreinte des cuisines des émigrants qui constituent sa population américaine.
 

Je vous avais déjà proposé une variante originale de monkey bread à base de potiron. Mais cette fois, je vous propose une version beaucoup plus classique à base de cannelle.
 

Le monkey bread est une variante de pâte à brioche que l'on découpe en petites boules roulées dans du sucre et de la cannelle, et même du beurre, que l'on assemble dans un moule, type moule à kouglof (mais tout autre moule fera parfaitement l'affaire).

C'est caramélisé et parfumé à souhait.
 

Le truc amusant avec le monkey break, c'est qu'on ne le coupe pas comme un gâteau classique, on pique un morceau directement dans le gâteau.
 

Attention c'est assez addictif ^o ^
 

Monkey Bread à la cannelle
 

Ingrédients :

465 g de farine (type T 55)
53 g de sucre
1 c. a café de levure de boulanger sèche
1 c. à café de sel
28 g de beurre fondu
220 ml de lait tiède
60 ml d'eau tiède

Sucre cannelle :

100 g de sucre cassonade et de sucre brun
2 c. à café (ou moins selon votre goût) de poudre de cannelle
50 g de beurre fondu

Dissoudre la levure dans l'eau tiède.
 

Dans la cuve d'un robot mettre tous les ingrédients :
la farine, le sucre, le sel, le lait, l'eau et la levure.

 

Pétrir pendant 10 mn.
(si vous n'avez pas de robot, commencer à mélanger les ingrédients à la spatule,
puis pétrir la pâte jusqu'à ce qu'elle ne colle plus du plan de travail et de vos mains.
Cela prend bien plus de temps et le temps dépendant de votre pétrissage.)

 

Mettre la pâte dans un récipient, et couvrir.
Laisser pousser 1 h, la pâte doit doubler de volume.

 

Mélanger le sucre cassonade et brun avec la cannelle.

Beurrer généreusement votre moule à kouglof.
Et saupoudrer de sucre - cannelle dans le fond.

 

Étaler la pâte sur le plan de travail, et découper la pâte en petits morceaux.

Bouler les morceaux.
 

Les tremper un peu dans le beurre, puis dans le sucre-cannelle.
Les disposer dans le moule sans les serrer.

 

Laisser environ 2 cm avant le bord de votre moule.

Couvrir et laisser pousser pendant 1 heure.
 

Pré-chauffer le four à 170 °C.

Enfourner pour 30 à 35 mn.
Une fois cuit, démouler et laisser refroidir.

Glaçage :

100 g de sucre glace
2 c. à soupe de lait

Mélanger le sucre glace et le lait.

Glacer le Monkey bread.

  

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2 mars 2025

Cake au miel - citron et gingembre

C'est une recette qui a pas mal tournée sur la blogosphère fût un temps. Elle est clairement pour ceux qui aiment le miel, et veulent changer du pain d'épices (où n'aiment pas le pain d'épices). Toutes les recettes que j'ai trouvées, sont à peu près équivalentes sur les ingrédients de base, mais différent sur les parfums ajoutés pour accompagner le miel.
Ce qui ouvre toutes les perspectives possibles.

 

Personnellement j'ai choisi d'utiliser pour base la recette d'Edda, du blog "Un déjeuner de soleil", car je sais que ses recettes sont sûres et à mon goût. Quand on connait les personnes derrière les écrans, cela aide à choisir les recettes à suivre ^o^

 

Le goût de ce cake va dépendre du type de miel que vous souhaitez utiliser, et donc il sera plus ou moins marqué en goût. Ici j'ai utilisé un miel de la région parisienne : le miel de mon voisin, qui a quelques ruches dans la région dans le cadre d'une association.

Je trouve génial, ces initiatives de particuliers qui mettent des ruches dans leur jardin. L'avantage quand vous avez des arbres ou arbustes fruitiers, c'est que la pollinisation est assurée. J'avoue que c'est assez fascinant d'observer les abeilles butiner de fleurs en fleurs aux beaux jours.
Je vous mets en lien une petite vidéo d'un apiculteur qui explique ce qu'il faut savoir sur les abeilles, et y faire attention :
ici.

 

En plus du miel, il contient du thé. Donc libre à vous d'utiliser votre thé préféré, et de lui donner un parfum qui vous conviendra le plus.

 

Sa texture ressemble beaucoup au pain d'épices du Chef Christophe Michalak, dont je vous avais partagé la recette (voir le lien). Il est moelleux comme je les aime.

 

Je vous laisse avec ma version, mais faites vous plaisir ^o ^

 

Cake au miel, citron et gingembre

 

Moule de 20 cm (sur la photo le moule est un moule de 25 cm mais je trouve que cela fait un cake trop plat)

Ingrédients :

120 g de miel (de votre choix)
100 g de farine
50 g de poudre d'amandes
40 g de sucre (attention ne réduisez pas la quantité de sucre - c'est la quantité minimale pour sa texture)
200 ml d'eau
60 ml d'huile d'olive
du thé de votre choix - ici thé miel - gingembre
1 œuf
1 c à café de levure chimique
le zeste d'un citron bio
1 c. à soupe de gingembre frais râpé

Préchauffer le four à 170°C

 

Faire bouillir l'eau et faire infuser le thé (en 3 et 5 mn)
(le temps d'infusion va dépendre de l'intensité du goût souhaitée
mais attention ne pas laisser infuser le thé trop longtemps sinon il va devenir amer)

 

Dans un récipient tamiser et mélanger : la farine, la levure, le sucre et la poudre d'amandes

 

Une fois le thé infusé, prélever 90 ml de thé
(le reste du thé sera pour accompagner votre cake à la dégustation).
Mélanger le thé avec le miel, l’œuf, le gingembre râpé et le zeste de citron.

 

Verser la pâte dans un moule beurré et fariné de 20 cm de long.

 

Cuire pendant 30 à 40 mn (vérifier la cuisson au couteau).

Démouler et laisser refroidir sur une grille.

 

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23 février 2025

Far breton aux pruneaux

Voici une des recettes emblématiques de la cuisine bretonne : le far.

 

D'après les différents sites visités et le livre "Fars bretons et kig-Ha-Farz" (de Patrick Hervé - édition Skol Vreizh), le nom du far à l'origine viendrait de "farz forn" ou far au four, par opposition au "farz sac'h" ou far en sac (que l'on trouve notamment dans la recette du Kig-Ha-Farz, sorte de pot-au-feu breton accompagné de far au sarrasin cuit dans un sac dans le bouillon de viande et légumes).

Le far au four, que l'on connait aujourd'hui comme le far breton, semble apparaître dans la littérature culinaire qu'au milieu ou à la fin du XIXème siècle, où on le décrit comme une pâte de froment cuite au four avec des pruneaux ou des raisins secs (Dictionnaire celto-breton de 1850). Mais dans d'autres récits notamment de voyageurs (comme Charles Rabaöye et Jacques Cambry), le far au four en plus du far en sac apparaissent comme étant l'une des bases de l'alimentation en Bretagne.

Voilà très résumé l'origine de ce gâteau emblématique !

 

Sa composition est simple : de la farine, du lait, du sucre, des œufs... et bien évidemment du beurre salé -o^ (puis de recettes bretonnes sans beurre salée).

Ensuite on le fait soit nature, soit avec des pruneaux, soit des raisins secs. 

 

Aujourd'hui certains s'amusent à faire des variantes parfumées (pistache, fleur d'oranger, chocolat, rhum, épices, de la pomme...).

Il faut dire que la recette de base du far permet d'envisager toutes les variantes ^o^ (si on n'est pas un intégriste du far breton traditionnel).

 

Comme toutes les recettes traditionnelles, chacun à sa recette, recette qu'il/elle tient d'une mère ou d'une grand-mère, qui elle-même la tenait de sa mère ou grand-mère.

Les variantes sont aussi nombreuses que le nombre de famille bretonne. Lait chaud, tiède ou froid pour la préparation, le beurre fondu dans la pâte ou pas...

 

Bref, la recette que je fais ici n'est peut-être pas celle dont vous avez l'habitude, mais qu'importe, l'important étant de l'apprécier ou d'en choisir une autre.

J'avoue que je tenais celle que je faisais avant d'une visite de la boulangerie de Mahalon (Finistère) lorsque cette boulangerie était tenue par M. Gonidec (de Plozévet). Mais j'ai perdu mon carnet où je l'avais noté o-O.

 

Alors n'ayant plus ma recette fétiche, j'ai tenté celle d'Hélène Kerjean qui a gagné en 2024, la 1ère place de la Coupe du monde de far breton de La Pam à Brest, et qui tourne pas mal sur les réseaux en ce moment. Elle le fait en principe nature, mais à la maison on l'aime avec des pruneaux -o^

 

Une version à tester, et qui a fait le bonheur de notre goûter du week-end.

 

Far Breton aux pruneaux

 

Ingrédients

200 g de farine de froment
200 g de sucre
2 sachets de sucre vanillé
4 œufs
500 ml de lait entier (ou pas - perso je prends du demi-écrémé)
50 g de beurre salé

Option : des pruneaux d'Agen.

Pré-chauffer le four à 230 °C.

 

Mélanger la farine, le sucre et le sucre vanillé pour tamiser.

Ajouter les œufs, et mélanger au fouet pendant quelques minutes
(on doit voir des bulles apparaître).

Puis ajouter progressivement le lait.

 

Dans un plat alentour au four, mettre le beurre à fondre dans le four,
et laisser le devenir noisette très légèrement grillé.

 

Verser l'appareil à far dans le plat.
Le beurre va remonter à la surface et un peu se mélanger (surtout ne mélanger pas).

Répartir les pruneaux dénoyautés ou pas.

 

Baisser la température à 210 °C, et enfourner le far pour 30 mn environ.

Sortir du four et laisser refroidir dans le moule.

 

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9 février 2025

Crêpes polonaises ou à la polonaise

J'ai découvert cette recette l'an passé grâce au Chef Jacques Delfontaine.

 

Je sais que j'aurais peut-être du présenter cette recette la semaine dernière pour la Chandeleur, mais y-a-t-il vraiment maintenant une période précise pour manger des crêpes.

 

Cette recette est assez éloignée des Naleśniki (qui sont apparemment les crêpes polonaises traditionnelles - à tester un jour). Cette recette de crêpes polonaises est dérivée de la cuisine bourgeoise, que certains chefs actuels remettent à la mode dans leur restaurant.

 

La cuisine bourgeoise n'est pas une cuisine de riche, contrairement à ce que l'on pourrait penser, même si souvent réalisées dans les maisons bourgeoises. On y trouve beaucoup de nos plats traditionnels français : les vols au vent, les quenelles, les ragoûts et daubes de toutes sortes (comme le bœuf bourguignon), le pot au feu... les crêpes Suzette...

C'est une cuisine riche et de maison, mais c'est surtout une cuisine réconfortante.

 

Je n'ai trouvé que sur un seul site la recette des crêpes polonaises ! En plus, de la recette que le Chef Jacques Delfontaine a bien voulu partagé sur Facebook - et je l'en remercie encore.

 

A mon tour de la partager pour contribuer très modestement à ce que cette recette ne disparaisse pas, et puisse peut-être revenir à la mode -o^.

 

Crêpes polonaises

 

Ingrédients

 

150 g de farine
3 oeufs
200 ml de lait entier
100 ml de crème liquide
Le zeste d'un citron bio
100 g de raisins sultana
QS de rhum pour tremper les raisins dans le rhum

Beurre pour la cuisson
Sucre

 

Faire tremper les raisins dans le rhum toute une nuit.
(perso : j'ai toujours à la maison un bocal où je vais tremper des raisins)

Dans un récipient, mélanger la farine, les œufs, le lait et la crème liquide.
Ajouter le zeste du citron, et mélanger de nouveau.
Laisser reposer la pâte pendant 1 h.

 

Égoutter les raisins et mettre le reste de rhum dans la pâte. Mélanger.

 

Faire chauffer une poêle à pancakes ou un peu plus grande.

 

Mettre du beurre et verser plus ou moins une louche de pâte.
Répartir sur le dessus de la crêpe quelques raisins imbibés - soyez généreux -o^

Laisser cuire quelques minutes puis retourner la crêpe.

 

Mettre la crêpe sur un plat et la saupoudrer de sucre en poudre.

Déguster tiède de préférence.

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2 février 2025

Rillettes de poulet maison - méthode traditionnelle

Moins présente sur la blogosphère, cela ne m'empêche pas de cuisiner à la maison... Cela fait bien longtemps que je n'avais pas fait de rillettes. 

 

Ici pas de rillettes de porc (ce sera pour une prochaine fois), mais des rillettes de poulet (attention tout de même avec du saindoux). J'aurais pu les acheter fut un temps chez mon volailler, qui en faisait d'excellentes pour lesquelles tout le monde se battait à la maison... Mais malheureusement ce dernier a quitté le marché de la ville faute de clients o_o.

 

Il existe un tas de recettes de rillettes de poulet dites rapides ou faciles sur la blogosphère. Mais j'avais envie de vraies rillettes, celles qui demandent du temps, dont la viande confit lentement en prenant des saveurs, des arômes que l'on ne retrouve pas dans les recettes rapides (qui sont elles bien pratiques pour accommoder les restes). Cela n'a rien à voir avec les recettes vite faites. La bonne cuisine cela prend du temps.

Mais ces recettes plus traditionnelles font souvent fuir. Il faut dire que lorsqu'on lit 3 heures de préparation. C'est bien dommage, car quand on dit 3 heures, c'est souvent non pas le temps que vous allez passer devant les fourneaux, mais le temps de préparation et le temps de cuisson.

 

Ce qui est long dans cette recette n'est pas la préparation : cela m'a pris à peine 30 minutes.

Ce qui est long c'est le temps de cuisson : ici 2h30.
2h30 pendant lesquelles vous pouvez vaquer à d'autres occupations, sauf si votre passion est de regarder la viande cuire à petit feu (chacun son plaisir, vous me direz. Il m'arrive bien de regarder des choux cuire au four).

 

La recette que j'ai utilisé est cette du blog "Cerise et Compagnie", et le résultat est très concluant. Ce sont des rillettes qui ont du goût. Cela a même bluffé un sarthois très rigoureux sur les rillettes de qualité -o^.

 

La viande est confite lentement dans un fond de poulet maison et du saindoux... Beaucoup de saindoux. Vous me direz des rillettes sans gras, ce ne sont pas vraiment des rillettes. Et puis le "gras c'est la vie" -o^.

 

Une recette que je garde précieusement pour le plaisir d'en refaire.
           

Rillettes de poulet maison

 

 

Ingrédients

1 gros poulet fermier 
des filets de poulet

Il vous faudra retirer la peau et désossé le poulet. Une fois désossé : garder la carcasse pour le fonds, puis peser la viande du poulet, et ajouter autant de filets que besoin pour obtenir environ 1,2 à 1,5 kg de viande.
A défaut d'un poulet entier : vous pouvez prendre des cuisses et des filets à part égale. Éviter de ne mettre que du filet ou blanc, car la viande a moins de goût que la viande qui entoure l'os.

400 g de saindoux
250 ml de Riesling
12 g d’ail épluché et dégermé
50 g d’échalote
5 g de persil plat
3 branches de thym
15 g de sel
2,5 g de poivre
2 cubes de kub or
2 clous de girofles
1 feuille de laurier

Pour le fonds de poulet

50 g de saindoux
1 oignon
2 clous de girofle
1 feuille de laurier
1 petit poireau
1 branche de céleri
2 branches de thym
2 petits carottes

Retirer la peau du poulet et désosser-le entièrement en prélevant un maximum de viande.
Couper la carcasse en petits morceaux, et réserver la.

Couper la viande du poulet et des filets en morceaux d’environ 4 cm de côté (le poids total de la viande doit être de 1,2 à 1,5 kg).

Préparer le garniture du fonds :
Éplucher et laver les carottes, puis les couper en morceaux.
Éplucher, laver le poireau et le couper en morceaux.
Éplucher et couper l'oignon en morceaux.
Laver et couper la branche de céleri en morceaux.
Laver le thym et la feuille de laurier.

Préparer les légumes pour la cuisson de la chair de poulet :
Hacher l'ail.
Éplucher et ciseler les échalotes
Laver le thym et le persil. Hacher le persil.

Dans une 1ère cocotte :
Faire fondre 120 g de saindoux, et ajouter les morceaux de poulet.
Les faire cuire à feu doux pendant environ 30 minutes.

Dans une 2ème cocotte :
Faire fondre 50 g de saindoux, et y faire revenir les morceaux de carcasse.
Une fois, bien saisi, ajouter le laurier, le thym, les clous de girofles, les carottes, le poireau, le céleri et l'oignon.
Faire revenir quelques minutes.
Couvrir d'eau à hauteur de carcasse - couvrir et laisser mijoter pendant 45 minutes.

Dans la 1ère casserole, après 30 minutes de cuisson, ajouter l'ail, les échalotes, le persil, les clous de girofle et le laurier.
Couvrir et laisser mijoter 45 minutes.

Après 45 minutes, ajouter le vin, le kub or à la viande, et assaisonner.

Dans la 2ème cocotte, après les 45 minutes, retirer la carcasse, et prélever la viande restant sur les os.
Filtrer le fonds, et récupérer les morceaux de carottes.

Ajouter le fonds, les carottes et 120 g de saindoux à la cocotte contenant la viande.
Couvrir de nouveau et laisser mijoter à feu doux pendant 2 heures.
Remuer de temps en temps.

Au bout de 2 heures, la viande doit s'effilocher facilement.


Ajouter 100 g de saindoux et le laisser fondre en mélangeant la viande.
Assaisonner si besoin, puis repartir dans des bocaux.
Laisser refroidir.

Faire fondre le reste de saindoux, et déposer une couche de saindoux sur le dessus des rillettes.
Laisser figer au réfrigérateur.

A noter : avant dégustation laisser au moins 6 heures au réfrigérateur.

Conservation 2 à 3 semaines au réfrigérateur.

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26 janvier 2025

Chokara - gâteau chocolat à l'okara

Une recette de gâteau au chocolat, chacun à la sienne. Des recettes originales, il en court plein la blogosphère...

Bref, encore une recette au chocolat. Mais cette fois avec un ingrédient particulier, que j'aime beaucoup, mais plutôt en salé généralement : l'okara.

 

J'ai découvert l'okara dans les magasins japonais de Paris. Mais vous en trouverez dans les magasins bio, car c'est parait-il, un ingrédient santé... mais surtout un ingrédient anti-gaspi (concept auquel je crois le plus ^o^).

L'okara n'est autre que la pulpe qui reste lorsque l'on fait du lait de soja.

On parle également d'okara pour tout les résidus ou pulpe de fruits à coque avec lesquels ont fait des boissons végétales : amande, noisette, orge... Donc si vous faites ce type de boissons maison, vous devez savoir comme l'utiliser et ne pas le jeter pour en profiter.

 

Dans la cuisine japonais, et même coréenne ou chinoise, on utilise l'okara de soja pour faire des boulettes de légumes ou de viande ou des plats mijotés (comme le bijijjigae gimchi (비지찌개 김치) dont il faudra que je donne une recette un jour !). On peut faire sauter l'okara avec des légumes pour faire un Unohana (卯の花), en faire des salades... et des desserts ^o^.

 

Il y a quelques années je suis tombée sur une recette de gâteau au chocolat à base d'okara, il me semble qu'elle vient du site de Marie Chioca, mais je n'ai jamais retrouvé la recette... donc elle vient peut-être d'un autre site ou d'un de mes livres (dans ce cas, désolée de ne plus me souvenir).

Bref, un gâteau au chocolat qui change avec une texture proche du brownie sans en être un. C'est pour cela que je l'avais coupé en morceaux carrés...

On peut y ajouter des fruits secs : amandes, noisettes, noix, noix de pécan... Bref faites vous plaisir.

 

Chokara

 

Gâteau au chocolat à l'Okara

 

pour un moule à manqué de 20 cm de diamètre

Ingrédients

80 g de farine
100 g d'okara de soja
80 g de sucre cassonade
20 g de poudre de cacao amer
1 c à café de levure chimique
1 pincée de sel
1 oeuf
200 ml de boisson végétale de soja ou tout autre parfum : amande, coco...
60 g d'huile de noix de coco
50 g de pépites de chocolat noir

Vous pouvez y ajouter des fruits secs : noix, noisettes, amandes... mais ce n'est pas la recette originale.

 

Préchauffer le four à 170°C.

 

Mélanger la farine avec le cacao en poudre, le sucre, la levure chimique et le sel.

Chauffer l'huile de noix de coco légèrement pour avoir une texture liquide - elle ne doit pas être chaude.

Mélanger dans un autre récipient l'okara, l’œuf, le lait de soja et l'huile de coco.
puis ajouter les éléments secs pour obtenir une pâte homogène.

Ajouter les pépites de chocolat.

 

Verser dans un moule, préalablement beurré et fariné.

Cuire pendant 30 mn environ, et vérifier la cuisson au couteau.

Démouler et une fois refroidi saupoudrer de poudre de cacao.

 

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