750 grammes
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Macaronette et cie

13 décembre 2020

꿀 유자차 (kkul yujacha) - Thé au miel et au citron coréen

Dans la série vive les agrumes !
Voici une de mes boissons préférées de Corée : le Yuja Cha (유자차) ou le thé au citron coréen.

J'avais déjà évoqué ce thé précédemment en accompagnement des Ho Dukk et pour parfumer des financiers.

Enfin, contrairement à ce que son nom laisse à penser, ce n'est absolument pas un thé. En fait, il s'agit du nom d'une boisson traditionnelle coréenne qui se prépare en mélangeant une sorte de marmelade au yuja (ou yuzu) qu'on appelle Yuja Cheong (유자청) avec de l'eau chaude.

  

Ce n'est donc pas un thé au sens où nous l'entendons, car il ne contient absolument pas de feuilles de thé - mais reste que les coréens utilisent le terme de thé (cha (차)).

Avec le confinement, il m'est devenu impossible d'aller dans le quartier japonais / coréen de Paris, et donc impossible de me ravitailler en Yuja cha... Bilan, il ne restait plus qu'à le faire maison puisque j'ai reçu dans mon lot d'agrumes quelques yuzu.
Et sans grande surprise : c'est bien meilleur ^o^

Au départ, je vous avoue que je pensais qu'il s'agissait d'une marmelade, donc une préparation cuite, mais dans les recettes coréennes que j'ai trouvée sur le net, il s'est avéré qu'il s'agissait juste de fruits macérés dans du sucre.
Un grand merci d'ailleus à Luna ^o^, qui a eu la gentillesse de confirmer mes recherches.

Ce que j'adore avec ce thé, c'est qu'outre la boisson chaude que l'on en fait, on peut à la fin manger les morceaux d'agrumes qui ont macéré dans le sucre, puis cuit légèrement dans l'eau bouillante.

Il existe d'autres variantes de thé de ce type en Corée : à la grenade que l'on appelle Seoglyu cha (석류 차), au jujube que l'on appelle Daechu-cha (대추차), au gingembre que l'on appelle Saeng-gangcha (생강차), à l'omijacha que l'on appelle Omija cha (오미자차)...

Bref, il existe une multiptude de variété de cha (차), dont certaines que j'ai pu goûté en Corée du Sud lors de mes diverses périgrinations coréennes. Dans certaines maisons de thé, on trouve d'énormes bocaux de diverses variétés.

  

Vous pourrez réaliser ce thé avec tous les agrumes que vous souhaitez : orange, pamplemousse, citron.... Il faudra juste pour certains agrumes faire bien attention de retirer un maximum d'albédo (zist - la chair blanche entre la pulpe et le zeste) pour éviter d'avoir un thé trop amer.

Avec le yuzu, il est inutile de retirer l'albédo, elle n'est pas amère.
Par contre, ayant reçu de vrais bergamotes (et non les Citrons bergamotes) j'en ai profité pour en faire de ce thé avec des bergamotes - et là il sera nécessaire de bien enlever l'abédo - sinon même avec tout le sucre vous aurez un thé amer.

En général, la quantité de sucre doit être égale à la quantité de fruit finale (j'entends après avoir retiré éventuellement l'albédo de l'agrume), mais vous pourrez aussi mettre moins de sucre selon vote goût. Pour les agrumes, il arrive qu'une partie du sucre soit remplacé par du miel, et dans ce cas mieux vaut un miel doux.
C'est d'ailleurs une version avec du miel que j'ai fait ici : 꿀 유자차 (kkul yujacha) - kkul (꿀) étant le miel en coréen. J'ai utilisé ici du miel de citronnier (cédrat).

C'est une recette, ultra, ultra simple qui ne demande au final que de la patience - car une fois réalisée, il faudra attendre quelques jours de macération pour pouvoir profiter de cette boisson.

Attention : c'est particulièrement addictive quand on y goûte ^o^
 

Thé au miel et au citron coréen
     

꿀 유자차 (kkul yujacha)
     

Ingrédients

500 g de yuzu (de préférence non traité et encore mieux bio)
440 g de sucre
60 de miel (ici j'ai pris un miel de citronnier - cédrat - mais à défaut prenez un miel léger en goût type accacia)

1 c. à café de bicarbonate de soude

Plonger les yuzus dans de l'eau froide avec du bicarbonnate de soude.
Laisser tremper 20 minutes.
Rincer bienà l'air claire.
(on peut aussi utiliser du vinaigre et même gratter les yuzus avec du gros sel)

Essuyer les yuzus pour qu'ils soient bien secs.

  

A l'aide d'un couteau retirer les tâches s'il y en a et la base de la tige.
Couper les en 2, et retirer les pépins.

A l'aide d'une cuillère, retirer la chair intérieure et la mettre dans un mixeur.
Mixer pour obtenir une purée, et mettre dans un saladier.

  

Couper les demis peau de yuzu en 2 (zeste et albédo (zist) compris)
et couper en julienne.

Mettre les zestes avec la pulpe, et ajouter le sucre et le miel.
Mélanger.

Couvrer le récipient, et laisser macérer une demi journée à température ambiante.

Répartir la préparation dans des bocaux stérilisés.
Fermer.

Laisser macérer 3 jours au réfrigérateur avant de pouvoir déguster.

A conserver au réfrigérateur - cela peut se conserver plusieurs semaines sans souci

Dégustation :

Mettre 1 à 2 c. à soupe de kkul yujacha (thé au citron et miel) dans une tasse
et verser de l'eau bouillante.
Mélanger et buver comme un thé.

Ici accompagné de Yakwa (petit gateau coréen aux épices)

  


  

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Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

 

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5 décembre 2020

Salade sicilienne de cédrat frais

J'ai profité il y a quelques temps pour acheter un lot d'agrumes chez Bachès. Habituellement ce producteur d'agrumes ne vendait qu'aux professionnels, on ne pouvait que saliver devant son écran sur leurs variétés d'agrumes...
Mais avec le confinement, la fermeture des restaurants... Ils ont finalement ouvert leur production à la vente aux particuliers... Pour mon plus grand bonheur.

J'ai donc commandé l'un de leur lot de décembre. Dans mon colis, des yuzus, des kalamansi, des citrons caviars, citrons Meyers, une main de Bouddha... et un énorme cédrat.

C'est un très gros agrume, qui peut peser suivant sa variété jusqu'à 4 kg (imaginez !), fruit du cédratier. Suivant la variété, le cédrat peut être plus ou moins acide, et même amer. Le cédrat de Corse est connu pour être un cédrat doux. Ce qui permet notamment de la manger cru.

Le cédrat a la particularité d'avoir en dessous du zeste, une partie blanche - que l'on appelle "albédo" ou "zist" - très épaisse, et peu de pulpe. C'est cette partie avec le zeste que l'on fait confire.

 

Généralement, on connait le cédrat en fruit confit pour mettre dans des desserts, des cakes.., en confiture ou marmelade, ou en liqueur. Mais après quelques clics, je suis tombée sur une recette de salade où le cédrat se déguste cru.

Les agrumes provenant de chez Bachès n'étant pas traités... Pourquoi pas profiter d'une partie de mon cédrat pour le manger en salade !

Vous trouverez sur le net généralement la même recette quelque soit le site. J'ai juste ici mis ce que j'avais sous la main et dont j'avais envie, mais en gardant le coeur de la recette qui est finalement ultra simple.
A noter : que j'ai mis plus d'herbes aromatiques que dans les recettes trouvées sur le net.

Le plus compliqué sera de trouver un bon cédrat.

C'est une salade très fraîche, dommage que les agrumes soient des fruits d'hiver. Par contre, comme le disait un des blogs que j'ai consulté, je confirme que ce n'est pas une salade à manger en grande quantité.

Une très belle découverte qui m'a fait découvrir un aspect du cédrat que je ne connaissais pas.
   

Salade sicilienne de cédrat
       

Ingrédients

1/2 cédrat
4 - 6 branches de coriandre fraîche
4 branches de persil plat
quelques olives vertes dénoyautées
2 c. à soupe d'huile d'olive
1 c. à café d'origan (sec ici)

sel
poivre
piment d'Espelette

Laver et sécher le cédrat.
Laver et essorer la coriandre et le persil plat. Prélever les feuilles.

Couper le en quartier et le couper en fines tranches (vous pouvez utiliser une mandoline).

Ciseler grossièrement les feuilles aromatiques.

Couper les olives en rondelles ou en 2.

Mettre dans un récipient : le cédrat, les herbes et les olives - mélanger.

Saler, poivrer, saupoudrer d'origan et d'un peu de piment d'Espelette.
Aroser avec l'huile d'olive.

Réserver au frais 30 minutes avant de servir.

  

 

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29 novembre 2020

Confit de main de bouddha - Riz au lait à la main de Bouddha (recette simplifiée)

Il y a quelques jours, j'avais réalisé la recette du Chef François Perret de dessert à la Main de Bouddha, et pour réaliser cette recette j'avais réalisé un sirop léger pour confire les tranches de Main de Bouddha.

Comme je l'indiquais, je vous conseille de ne pas jeter le sirop (ni d'ailleurs les sirops que vous réaliser pour confire n'importe quel agrument).

Pour moi rien ne se jette et tout se transforme. Il serait dommage de jeter un sirop qui a pris le parfum de ce délicat agrume, et qui m'a permis de terminer le reste de ma Main de Bouddha, et me permettra de le conserver plus longtemps pour d'autres recettes.

De même pour ceux qui ne souhaiteraient pas réaliser la recette Chef François Perret, car vous ne vous sentez pas de la réaliser, je vous propose ici une recette de riz au lait à la Main de Bouddha - mais au final que vous pourrez réaliser avec n'importe quel agrument qu'il vous plaira.

Mais commençons par le confit de Main de Bouddha.

A noter que je ne parle pas de confiture ici, car il n'y a pas de gélifiant que ce soit de la pectine ou tout autre gélifiant que vous utilisez pour réaliser des confitures.
Je fais ce type de confit avec tous les agrumes atypiques que je croise et dont je souhaite prolonger le profit ou la dégustation, comme les yuzus, les Dekopon (デコポン) que j'avais rapporté du Japon de mon dernier voyage, les cédrats, ...

Le confit doit rester sirupeux : ce qui permettra de napper des tartes ou de l'ajouter comme on le ferait du miel dans des gâteaux ou toute autre patisserie, comme ici pour sucrer et aromatiser un riz au lait.
Vous pourrez le mettre dans des yaourts ou sur une panna cotta...

Bref, cela permet d'en multiplier les utilisations, et d'en profiter plus longtemps
     

Confit de Main de Bouddha
   

Ingrédients

Sirop de confissage des tranches de Main de Bouddha
Reste de main de Bouddha
250 g de sucre crystallisé
40 g de glucose (pour éviter la crystalissation du sirop)

Prélever le zeste du reste de votre Main de Bouddha, et couper en morceaux ou brunoises.

Faire bouillir de l'eau.
Plonger le zeste de la Main de Bouddha dans l'eau bouillante,
et laisser blanchir 1 minutes environ.

Egoutter et ajouter les zeste et le reste du sucre au sirop de confissage préalablement réalisé.

Faire siruper le tour à feu moyen.

Le temps de cuisson dépendra de la puissance de votre feu.
La cuisson est à surveiller.

Ne remuer pas le mélange à la cuisson.
Tester en prélevant un peu de sirop pour voir l'épaisseur de celui-ci.
Arrêter la cuisson lorsque le sirop à épaissi.
L'épaisseur de votre sirop dépend de vous.

Mettre en bocaux, retourner et laisser refroidir.
A conserver comme les confitures.
A noter : Une fois un pot ouvert, je le conserve des mois au réfrigérateur.

 

Riz au lait à la Main de Bouddha
       

Ingrédients

1 l de lait entier
150 g de riz à risotto
Confit de Main de Bouddha (la quantité dépend de votre goût, selon que vous aimez le riz au lait très sucré ou peu)

Faire blanchir le riz à l'eau bouillante pendant 5 minutes et égoutter.
Rincer pour arrêter la cuisson.
(Nota : l'eau doit être bouillante avant de mettre le riz)

Mettre le lait à chauffer dans une casserole avec le confit de Main de Bouddha,
P
orter à ébullition.

Une fois à ébullition, mettre le riz à cuire,
en remuant régulièrement pour éviter que le riz n'accroche le fonds.
La cuisson va prendre environ 25 - 30 minutes.

Réserver pour laisser le riz revenir à température ambiante ou légèrement tiède

Mettre du riz au lait dans des ramequins.
Déguster

Ici décoration :
Tranche de Main de Bouddha confite, confit de Main de Bouddha pour napper légèrement, feuille de coriandre

  

 

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25 novembre 2020

Gâteau François (ou gâteau tout simple aux pommes)

Il y a des recettes que l’on trouve dans les affaires de famille, écrite sur un bout de papier, à la va vite, écrite imparfaitement et sans précaution de détails.

De ces recettes qu’un jour peut-être enfant on a profité lors d’un goûter. Ou même qui peut-être n’ont peut-être jamais été réalisée, laissée là sur un bout de papier en attente d’être testée...

Il en va ainsi de cette recette écrite par ma grand-mère, je ne sais quand et à quelle occasion, sur un petit bout de papier, juste intitulée « Gâteau François ».

Ecrite à la va vite, car il manquait le sucre et sa quantité… J’ai donc improvisé.

D’où la tenait-elle ? Qui était ce François ? Je crois que personne ne le saura jamais.

Ayant quelques pommes en perdition dans ma cuisine, j’ai décidé de donner une chance à cette recette. Une recette toute simple comme nos grand-mères en font avec leurs petits enfants pour le goûter ou juste le plaisir de partager un moment devant les fourneaux.
       

Gâteau François
     

ou
     

Gâteau tout simple aux pommes
     

Ingrédients

2 œufs entiers
65 g de sucre (mais à vous d’y mettre la quantité qui vous plait la recette ne dit rien ici)
1 verre de lait (125 ml)
Du rhum (1 c. à soupe pour moi)
1 pincée de sel
50 g de beurre fondu
150 g de farine
½ sachet de levure chimique (la recette indiquée 1 sachet entier, mais cela fait longtemps qui j’ai arrêté de mettre les sachets entiers)
3 à 5 pommes ou poires suivant leur taille (ici j’ai mis de la Belchard)

La recette sur le papier indiquait « Battre le tout et cuire ½ heure »

Je vous laisse là ? ^o^

Allez non, je vais ici vous un peu plus détailler comment j'ai réalisé ce gâteau
mais s’il manque pour vous des étapes improvisées !

Préchauffer le four à 180 °C.

Battre les œufs avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse et double de volume.

Ajouter le lait, le rhum et le beurre fondu. Mélanger.
Puis ajouter ensemble la farine, le sel et la levure chimique. Mélanger.

Mettre la pâte dans un moule à manquer préalablement beurré et fariné.

Eplucher, retirer le cœur et couper les pommes en morceaux.

Déposer les dans la pâte – faire plusieurs couches au besoin.

Enfourner 30 -45 minutes
Vérifier la cuisson au couteau, puis démouler sur une grille
et laisser refroidir.

  

 

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15 novembre 2020

Main de Bouddha - façon François Perret

Cela fait bien longtemps que je n'avais pas fait de Pâtisserie avec un grand "P".

Pour reprendre un peu le chemin de la pâtisserie, je me suis laissée tenter par la réalisation d'une recette d'un Chef dont j'affectionne beaucoup la pâtisserie : le Chef François Perret du Ritz.

Cette recette était celle confectionnée par le Chef, dans l'introduction de la série documentaire qui lui était consacrée : "The Chef in a truck" d'Eric Nebot. Période de confinement aidant, le Chef François Perret a partagé sa recette en vidéo sur FB, et j'en ai profité pour la noter dans son ouvrage "Instants sucrés"... et bien évidemment la réaliser.

Ce n'est pas la 1ère fois que ce chef partage des recettes, mais cette recette est particulièrement visuelle, et bien de saison puisqu'elle requiert un agrume étonnant : une main de Bouddha (ou "Citrus medica Digitata").

 

Cet agrume tire son nom de sa forme qui évoque une main à doigts multiples. Il est très parfumé et a un goût assez suptile, mais ne contient pas de pulpe. Il n'est constituer que de chair et de zeste. Il a donc une certaine amertume sans être trop agressive.
Tout se mange dans la main de Bouddha. On l'utilise généralement confit, mais on peut utiliser son zeste comme tous les autres agrumes en le rapant sur du poisson, des desserts ou toute autre préparation.

Cette recette requièrait aussi du citron caviar, que malheureusement je n'ai pas trouvé. J'ai donc subtitué au citron cavier, de la pulpe de citron zébré, pour la couleur orangé qui permettait le contraste de couleur, mais aussi pour son accidité qui tranchait avec la douceur des autres ingrédients de la recette.

Quand je disais que la recette est visuelle. Les meringues sont en forme de balanes, les unes collées aux autres, qui donne à la recette un côté marin amusant.
Pour réaliser ces meringues creuses, il est nécessaire d'avoir une douille sultanne - la douille généralement utilisée pour faire la collerette des religieuses.

Mais allez - place à la recette ^o^

A noter : toutes les préparations peuvent se faire à l'avance - même la veille - ce qui permet de ne plus avoir que le dressage à faire le jour de la dégustation.

Prenez soin de vous !
     

Main de Bouddha


façon François Perret


Meringues

210 g de blancs d'oeufs
200 g de sucre semoule
200 g de sucre glace tamisé

Préchauffer le four à 100 °C

Monter les blancs en neige.
Ajouter le sucre semoule petit à petit lorsque les blancs ont commencé à monter.
Bien les serrer.
Il est important pour la suite que les blancs en neige soient très fermes.

Incorporer le sucre glace tamiser sans travailler les blancs en neige.

Sur des plaques de cuisson recouvertes de papier cuisson, à l'aide de la douille sultane,
pocher des meringues creuses en forme de balanes.

  

Dans la recette originale, il est fait 8 meringues collées les unes aux autres.
Mes assiettes à dessert étant plus petites que celles du Ritz -o^, je n'en ai mis que 6.

Enfourner les merringues pour 2 - 3 h.
Puis réserver

Nota : comme en ce moment, il fait pluvieux et humide.
Avant le dressage, il a fallu que je remette mes meringues à déshumidifier - à 90 °C pendant 45 minutes.

Riz au lait vanillé

1 l de lait entier
150 g de riz à risotto
1 gousse de vanille
70 g de sucre cassonade
2 jaunes d'oeufs
25 g de beurre

Faire blanchir le riz à l'eau bouillante pendant 5 minutes et égoutter.
Rincer pour arrêter la cuisson.
(Nota : l'eau doit être bouillante avant de mettre le riz)

Mettre le lait à chauffer dans une casserole avec la gousse de vanille fendue,
et dont vous aurez gratté les graines et mises dans le lait avec la gousse.

Ajouter le sucre, et porter à ébullition.

Une fois à ébullition, mettre le riz à cuire,
en remuant régulièrement pour éviter que le riz n'accroche le fonds.
La cuisson va prendre environ 25 - 30 minutes.

Une fois le riz cuit, ajouter les jaunes d'oeufs et mélanger au fouet.
Ajouter ensuite le beurre.
Réserver filmer au contact.

Main de Bouddha confite au sirop léger

1 main de Bouddha
450 ml d'eau
150 g de sucre

Laver la main de bouddha et l'essuyer.

La couper en deux, et couper des lamelles un demi milliètre d'épaisseur à la mandoline.

Faire bouillir de l'eau.

En parallèle faire chauffer le sucre et les 450 ml d'eau jusqu'à ce que le sucre soit dissout.
Inutile de le faire devenir sirupeux.
Laisser refroidir jusqu'à 50 °C.

Plonger les lamelles de main de Bouddha dans l'eau bouillante,
et laisser blanchir 1 minutes environ.
Nota : ne faites blanchir vos lamelles que lorsque le sirop est autour de 50 °C.

Egoutter et plonger immédiatement dans le sirop à 50 °C.
Filmer au contact et réserver jusqu'à complet refroidissement.
Nota : le mieux et de les laisser confire pendant une nuit.

Ne jeter pas le sirop - mais utiliser le pour finir la main de Bouddha et faire un confit :
Confit de main de Bouddha

Dressage

Citron caviar (à défaut j'ai mis du citron zébré dont la pulpe est de couleur orangée et le goût acidulé)
Feuilles de coriandre fraîches

Prélever les supremes du citron zébré, et les couper en petits morceaux.

Nettoyer les feuilles de coriandre et les essuyer.

Déposer une ranger de meringues sur une assiette à service.

A l'aide d'une poche à douille - insérer le riz au lait dans le creux des meringues.

Retirer le surplus de sirop des lamelles de main de Bouddha avec un papier absorbant.
Enrouler la lamelle, et planter le rouleau dans le riz au lait.

Parsemer de morceaux de citron zébré - ou de perles de citron caviar.
Parsemer quelques feuilles de coriandre.

Déguster ^o^

  

 

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7 juin 2020

Pandowdy au sarrasin, abricots - framboises

Voici une recette réalisée plusieurs fois, découverte et inspirée de chez la copine Isabelle, Pourquoi pas ...?? : le pandowdy (ou pan dowdy).

Il s'agit d'un dessert américain, cousin du crumble, du cobbler, du slump (ou grunt en fonction de l'Etat américain où on le réalise), soit un dessert à base de fruits (traditionnellement des pommes) recouvert d'une pâte. Pour le crumble : une pâte sablée émiettée, pour le cobbler : une croûte en biscuit levé, et pour le pandowdy : une pâte sablée découpée.

Le pandowdy, c'est un peu une tarte inversée, où l'on aurait mis la pâte sablée joliment découpée et répartie sur les fruits. Traditionnellement, on le fait à base de pommes et d'épices.

Le Pandowdy serait issue de la tradition culinaire de Pennsylvanie, la cuisine Pennsylvania Dutch (soit des migrants allemands et néerlandais de Pennsylvanie) et serait apparu au 19ème siècle. On raconte que cela aurait été le dessert préféré de la femme de président John Adams.

Pour ceux qui aiment faire la cuisine en musique et aime le swing : Shoo-Fly pie and Appel Pandowdy, une chanson de Pennsylvanie, que la chanteuse de swing Dinah Shore a rendue populaire aux États-Unis en 1946. Tellement populaire que même Ella Fitzgerald l'a chantée.

"Shoo Fly Pie and Apple Pan Dowdy
Makes your eyes light up,
Your tummy say "Howdy."
Shoo Fly Pie and Apple Pan Dowdy
I never get enough of that wonderful stuff."
Je ne sais pas si la recette aura cet effet sur vous, mais si vous aimez les desserts fruités, celle-ci l'est parfaitement.

J'ai ici repris l'idée de pâte sablée au sarrasin d'Isabelle, et j'ai réalisé le pandowdy avec des abricots et des framboises. Mais vous pourrez changer les fruits selon votre envie. J'ai déjà réalisé une version fraises - rhubarbe, pomme aux épices... et c'est toujours très sympa.

Alors changer du crumble... adopté le pandowdy, et laissez votre ventre dire "howdy" ^ω^.
   
Pandowdy au sarrasin
      
Abricots - Framboises
      
Pour 6 personnes
Pâte sablée au sarrasin
90 g de farine de froment
60 g de farine de sarrasin
75 g de sucre (ici du sucre cassonade)
65 g de beurre ramolli
1/2 oeuf
1 c. à soupe de lait
quelques gouttes d'extrait de vanille
1 pincée de sel
Fruits :
5 à 6 abricots
150 g de framboises
1 à 2 pommes type belchard

Préparer le pâte sablée :

Mélanger les farines, le sucre et le sel.

Ajouter le beurre ramolli puis le 1/2 œuf battu et enfin le lait et l'extrait de vanille.
Pétrir jusqu’à la formation d’une pâte homogène.

Aplatir et entourer d'un film alimentaire. Laisser reposer au moins 1h au frais.

Préchauffer le four à 180 °C.

Laver et essuyer les fruits, couper les abricots et la pomme en morceau.
Répartir les abricots, les pommes et les framboises dans un plat allant au four.

Sortir la pâte de réfrigérateur et abaisser la pâte avec un rouleau à pâtisserie sur 3mm d’épaisseur.

A l’aide d’un emporte-pièce, découper des sablés de la forme de votre choix.
Répartir les sablés sur les fruits.

  

Enfourner pour 30-40mn.
Si nécessaire couvrir à mi-cuisson avec une feuille de papier cuisson si les sablés dorent de trop.

Servir tiède.

  

 

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3 mai 2020

Pain d'épices ultra moelleux de C. Michalak

Cela fait longtemps que j'étais à la recherche d'une recette de pain d'épices à mon goût.

Souvent je trouve les recettes assez sèches, sauf à manger le pain d'épices juste sorti du four et tout juste refroidi... Là, je suis tombée sur une recette qui me convient parfaitement car il reste moelleux comme je les aime. C'est une recette du Chef Christophe Michalak.

Pour les épices, j'ai utilisé le Mélange Gourmand que j'adore celui de Sylvie Des Epices à ma guise. (A noter mon article n'est pas sponsorisé - j'achéte tous mes épices - et oui ! Cela me donne le droit d'en parler ou pas - et s'agissant des épices, je n'ai que 2 fournisseurs : Des Epices à ma guise et Roellinger - j'ai trop été déçue ! Et quand je peux parler des copines ^ω^ c'est avec plaisir ! Après libre à vous d'utiliser les épices et les mélanges qui vous plaisent.)

Que vous dire de plus, la recette du Chef Michalak ne révolutionne certes pas le monde du pain d'épice (petit clin d'oeil personnel... 😂😂 !), mais c'est une recette qui est devenue chez moi : La recette de pain d'épice ^ω^

J'espère qu'elle vous plaira
     

Pain d'épices moelleux
      

Ingrédients

150 g d’eau
150 g de miel (pour moi du miel de châtaignier)
25 g de sucre complet
1 pincée de sel
4 g de mélange pain d’épices
le zeste d’un citron jaune bio
le zeste d'une orange bio
2 étoiles de badiane
100 g de beurre

150 g de farine
5 g de levure chimique

Mettre l’eau, le miel, le beurre, les épices, le sucre, le sel, la badiane et les zestes dans une casserole
et porter le tout à ébullition.

Couvrir et laisser infuser 25 minutes.

Dans un récipient mettre la farine et la levure
  Verser le mélange épicé en le filtrant, en plusieurs fois, et mélanger à chaque fois pour obtenir une pâte bien lisse.

Beurrer et fariner un moule à cake.

Couler l’appareil à pain d’épices dans le moule.
Cuire entre 25 et 40 minutes (en fonction de votre four). Tester la cuisson au couteau.

A la sortie du four, laisser tiédir le pain d'épice avant de le démouler.
Une fois démouler l’emballer dans du film alimentaire jusqu’à refroidissement.

  

 

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1 mai 2020

Banana cake aux raisins

Je suis dans ma période gâteau simple et rapide. Rien à voir avec le confinement, mais plus un manque d'envie de faire des gâteaux pâtissiers et élaborés.

Comme j'avais des bananes en perdition... enfin un peu trop avancées à mon goût. J'ai ressorti le tas de post-it, bouts de papier sur lesquels je note rapidement des recettes qui me donne envie sur le moment. J'avais notée une recette trouvée je ne sais plus où, qui contenait des flocons d'avoine et de la banane...
Bref, la recette parfaite pour vider un peu les bocaux, et utiliser quelques ingrédients que je n'utilise pas si souvent en cuisine.

Ce gâteau est entre le gâteau au fromage blanc et le banana bread.

L'avantage de ce gâteau c'est qu'il contient très peu de sucre et pas de matière grasse. C'est en fait la banane qui va apporter le côté sucré et va aussi remplacer la texture du beurre. Un peu comme dans mon test de brioche à la banane, où la banane remplaçait la matière grasse de ma recette classique de brioche.

Comme quoi la pâtisserie peut aussi rimer avec moins de sucre et moins de gras ^ω^.

Attention cependant, ce n'est pas une recette allégée pour autant. Personnellement je ne suis pas partisane de la cuisine allégée, je n'y crois absolument pas. Bien souvent quand on dit allégé, les gens ne contrôlent plus ce qu'ils mangent et se goinfrent... Normalement "c'est light !".
Je considère qu'il faut juste revoir nos quantités d'alimentation, manger raisonnablement, mais sans se priver des bonnes choses. Et ça change la vie !

Bon je vous laisse à vos fourneaux. Attention, c'est une recette assez addictive quand on aime les recettes à la banane ! Et il a fallu surveiller pour que tout le cake ne parte pas en une fois ^ω^
       

Banana cake
   

aux raisins et canneberges
   

Ingrédients

2 oeufs
220 g de fromage blanc
70 g de flocons d'avoine
20 g de farine
2 c. à soupe de miel (ici de châtaignier - mais tout autre miel peut convenir)
1/2 c. à café de cannelle
1 banane et la moitié d'une pour la décoration
50 g d'un mélange de raisins secs et canneberges séchées

Préchauffer le four à 180°C

Battre les oeufs en omelette, et y ajouter le fromage blanc, le miel et mélanger.

Ajouter ensuite la banane écrasée (en gardant la demi banane pour la décoration).
Mélanger.

Puis ajouter la farine, les flocons d'avoine et la cannelle, et mélanger.
Puis les raisins secs et les canneberges, et mélanger.

Verser dans un moule préalablement beurré et fariné.
Déposer la demi-banane sur le dessus, et l'enfoncer légèrement.

Enfourner pour 30 à 40 minutes suivant votre four. Vérifier la cuisson au couteau.

Après cuisson je l'ai enduis de sirop d'agrume maison pour lui donner un côté brillant.

  

 

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Licence Creative Commons Tous les textes et photos contenus sur ce blog sont la propriété de Sandrine CHAUVIN alias Macaronette et Cie

23 avril 2020

Gâteau ultra-moelleux aux fraises (Martha Stuart)

La saison des fraises commence tout juste, il va être temps d'en profiter.

Nous n'aurons pas celles du jardin avant l'été - toujours en retard - il faut dire que nos fraises sont ancestrales - certaines ayant été plantées à l'époque des grands parents de mon mari ! Et ç vrai dire, on ne s'en occupent pas. On les laisse juste courir librement dans tout le jardin. D'une année sur l'autre, elles ne sont jamais au même endroit... Elles n'en font qu'à leur tête ^ω^

Bref pour vous inciter à profiter des fraises, voici une recette issue du livre « Cakes » de Martha Stuart, que vous pouvez aussi trouvé sur le site de Martha Stuart : ici.

Pour les recettes de Martha Stuart, je divise toujours la quantité de sucre par 2. J'avoue que je n'arrive plus depuis bien longtemps à manger des gâteau aussi sucré. Dans la recette, je vous laisse la quantité initiale... mais franchement, même si je ne suis pas une ayatollah du sans sucre, cette recette avec beaucoup moins de sucre, est tout aussi bonne.

C'est une recette que j'ai déjà faite plusieurs l'an passé - et une fois cette année. Elle est ultra simple.

Bon confinement !
Prenez soin de vous ^ω^

Gâteau aux fraises

de Martha Stuart
    

pour un moule à manquer de 20 de diamètre

85 g de beurre mou
200 g de sucre (ici je n'en mets que 100 g)
190 g de farine
1 oeuf moyen
120 g de lait à température ambiante
1 pincée de sel
1 1/2 c. à café de levure chimique
1/2 c. à café d'extrait de vanille
2 c. à soupe de sucre roux pour saupoudrer le dessus du gâteau avant cuisson
400 g de fraises équeutées et coupées en deux

 Préchauffer votre four à 190 °C

Crémer le beurre et les 100 g de sucre au fouet jusqu’à obtenir un mélange bien crémeux.

Ajouter le sel, l'extrait de vanille, l’œuf et mélanger.

Ajouter le lait petit à petit en mélangeant bien.

Dans un autre récipient, mélanger la farine et la levure,
puis incorporer délicatement ce mélange sec à l'autre mélange.

Verser la préparation dans un moule beurré et fariné.

Enfoncer chaque demi-fraises dans la pâte en laissant le moins d’espace possible entre chaque fraise,
puis saupoudrer de sucre roux.

Enfourner pendant 10 minutes.
Puis baisser la température du four à 170 °C et laisser cuire pendant une heure.
Vérifier la cuisson au couteau. Lorsque la lame ressort sèche, le gâteau est cuit.

  

 

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18 avril 2020

Trucchia... ou l'omelette niçoise... comme quoi tout se mange dans la blette

Et si on parlait blette ou bette ?
Pour ceux qui ne les connaissent pas sous ces appellations peut-être que bettes à carde, poirées, poirées à carde, joutes, jottes, côtes de bettes... vous parlerons plus ?

En fait, sous toutes ces appellations, on trouve le même légume, de la famille de la betterave. La différence avec la betterave, c'est que pour les blettes, on ne consomme que les feuilles et les tiges.

C'est plutôt un légume rustique.

Chez moi, on en consomme principalement les côtes blanches à la tomate ou en gratin avec une bonne béchamel et beaucoup d'emmenthal râpé (comme dans la recette de gratin de blettes au jambon que je vous avez proposé il y a quelques années)... Le vert des feuilles allait généralement aux lapins, à la poubelle ou au composte.
Ce faisant pendant longtemps à tort, j'ai cru que le vert des feuilles ne se mangeait pas.

Pour tout vous dire, j'ai découvert que le vert des feuilles de blettes se mangeaient lors d'une émission de Julie Andrieu sur ses escapades en France, où j'ai découvert la tourte aux blettes (tarte sucrée spécialité niçoise), qui m'avait inspiré pour ma tarte aux bettes maritimes.
Comme quoi il est toujours temps d'apprendre :o)

Ayant trouvé de belles bottes de blettes au marché, de 2 variétés différentes, mais que l'on cuisine de la même façon pour les 2. J'ai eu envie de ne rien gâcher.
Seulement j'avais déjà ma touche sucrée de fin de repas, donc hors de question de faire une tarte sucrée. Il me fallait autre chose !

C'est comme cela que je me suis souvenue d'une recette trouvée dans un livre sur les crêpes et galettes (enfin, quand on regarde les recettes de ce livre, son titre devrait être élargie aussi à la famille des omelettes) : la Trucchia.

La Trucchia ou trouchia est une spécialité niçoise, d'où son autre nom d'omelette niçoise. Elle fait partie de toutes ces omelettes que l'on trouve dans le Sud-Est comme le crespeou ou l'omelette à la moissonneuse. Toutes ces omelettes étaient traditionnellement préparées pour les travailleurs des champs durant les moissons.

S'agissant de la Trucchia, elle est réalisée à partir du vert des feuilles de blettes.
Comme toujours pour ces recettes populaires, les recettes varies en fonction des familles et des personnes, mais quelle qu'en soit la recette, sa base est toujours la même : du vert de blettes, des oeufs et du parmesan. Après on peut y trouver suivant les recettes : des pignons, des herbes aromatiques, du jambon ou assimilé...
Bref faites vous plaisir comme toujours !

Ici je suis restée sur la base.

Comme elle se mange autant chaude que froide, elle est idéale pour les piques-niques (vous me direz c'est pas encore de saison), mais on peut la déguster en brunch ou en apéritif (et là c'est de tout temps).

Une autre façon de manger les blettes, une façon de tout manger sans rien gâcher...

Une recette anti-gaspi par excellence, ultra simple et au final super addictive.

 

Trucchia

Ingrédients

250 g de vert de blettes
1 oignon
4 oeufs
100 g de parmesan râpé
sel et poivre

Laver les verts de blette, les sécher et les hacher au couteau finement.

Éplucher et émincer l’oignon.

Chauffer de l’huile d’olive dans un sautoir et y faire revenir l’oignon sans le colorer.
Puis faire ajouter le vert de blettes, et laisser suer quelques minutes.
Réserver dans un récipient, et laisser refroidir.

Battre les oeufs, avec une pincée de sel en omelette.
Ajouter le parmesan, puis les blettes, et bien mélanger.

Faire chauffer une poêle avec un peu d'huile d'olive,
et y verser la préparation.

Bien étaler et laisser cuire d'un côté, puis retourner et laisser cuire l'autre face.

Tailler en gros carrés.
Déguster !

   

 

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